Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ROUTES
Page 3
Partie 1.1:
Généralités sur les chaussés
Page 4
SOMMAIRE
2. Terminologie routière
Page 6
Définition d’une chaussée
Les premières « routes » n'étaient que des pistes
permettant de joindre différents points sans
empiéter sur le végétal ou l'agricole.
Praticables uniquement quand les
conditions climatiques étaient favorables : en
période de pluie, ,les sols mouillés devenaient
glissant sous et transformaient en bourbiers.
Page 7
Définition d’une chaussée
Ensuite …
Page 11
Comment agit la chaussée en fonction du
matériaux utilisé ?
Si on interposait une couche
granulaire entre le pneu et le sol ?
La couche granulaire est non liée
et a un module faible (entre 100
et 500 MPa).
Répartition des charges sous
forme de cloche (concentration
au droit de la charge) !
Donc l’épaisseur doit vérifier ceci
: Pression transmise < Portance du
sol
MAIS : à force des passages, la
couche se comporte comme un
sol et subit une déflexion à son
tour, qui finit par provoquer de Page 12
l’orniérage.
Comment agit la chaussée en fonction du
matériaux utilisé ?
Et si on interposait une couche liée entre le pneu et le sol ?
Plusieurs possibilités : Matériau granulaire traité au
ciment, Dalle en béton de ciment, ou matériau granulaire
traité au bitume.
Comportement de dalle et répartition uniforme des charges
plus efficace, donc contraintes faibles sur le sol et pas de
concentrations !
Mais en plus de ça : contrainte de compression en fibre
supérieure et de traction en fibre inférieure … don semblable
à une flexion !
Page 13
Comment agit la chaussée en fonction du
matériaux utilisé ?
Donc :
Pour une couche granulaire non liée :
épaisseur minimale pour bien répartir les
contraintes sur le sol ! et attention aux
charges répétées = déflection puis orniérage
au long terme !
Pour une couche liée: épaisseur minimale
pour éviter la fissuration par traction! et
attention aux charges répétées= fatigue du
matériau et dégradation en base de couche!
Page 14
2. Terminologie routière
Chaussée et
accotement
Plate forme et
assiette
Ouvrages
d’assainissement Dévers et
Emprise
talus
Remblais
et déblais
Page 15
Profil en travers type d’une route
Page 17
Profil en travers type
1. En rase campange Fossé
Couche de roulement
Couche de base
Couhe de fondation
Coucheanticantaminante
Plateforme
Assiète
Emprise duDP
2. En milieu urbain
Constructions Constructions
Caniveau
4% 4%
2,5% 2,5%
Conduite Assaisissement
Lit de Sable
Page 18
3. Constituants d’une chaussée
Page 19
Description fonctionnelle des couches de
chaussées
Arase de terrassement
Accotement
Roulement
Liaison Couches de surface
Base
Couches d’assises
Fondation
Couches de forme
Sol support
Page 20
Couche de forme
L’homogénéisation de la portance,
Page 23
Couche de forme
Fonction de la
couche de forme
Maintien Contribution
d’une Portance au drainage
Nivellement Traficabilité minimale
Déformabilité et
résistance Homogénéisation
et protection du sol
support
Page 24
Couche de forme
Selon les cas de chantiers (nature des sols, climat,
environnement hydrogéologique, trafic de chantier...), la
couche de forme peut être:
Page 29
Couches d’assise
Lors de la construction de la chaussée:
Fournissent un support bien nivelé pour la
couche de surface.
Fournissent également un support de portance
suffisante pour le compactage de la couche de
surface.
Puissent servir provisoirement de couche de
roulement (renforcement sous circulation, et/ou
circulation de chantier).
Lorsque la chaussée est construite :
Assurent un rôle thermique, car les assises
doivent protéger le sol support de la
Page 30
pénétration du gel.
Couches d’assise
Matériaux pour couches d’assise:
Les graves non traitées (GNT) :
GNF :Grave non traitée pour couche de fondation:
( GNF1 – GNF2 – GNF3 ).
GN : Grave non traitée pour couche de base:
( GNA – GNB – GNC – GND ).
Les graves traitées au ciment :
GC : Grave Ciment.
GAC :Grave Améliorée au Ciment.
GVC :Grave Valorisée au Ciment.
Les graves traitées aux liants hydrocarbonés :
GBF :Grave Bitume pour couche de Fondation.
GBB :Grave Bitume pour couche de Base.
EME :Enrobé à Module Elevé.
GE : Grave Emulsion Page 31
Couche de surface
La couche de surface est constituée :
De la couche de roulement: zone de contact
entre la route et les pneumatiques, donc
subit directement les agressions de la circulation
et des intempéries. Contribue plus aux qualités
d'usage et assurance sécurité de la chaussée
(étanchéité, adhérence, uni, réduction du bruit,
absence de singularités …)
Le cas échéant d'une couche de liaison: :
interface entre l'assise et le roulement, parfois
intégrée entre la couche de roulement et la
couche de base (préconisée dans le cas des
Page 32
couches de roulement à épaisseur faible).
Couche de surface
Premier rôle : la sécurité:
La couche de roulement doit posséder de bonnes
propriétés antidérapantes, c'est-à-dire une bonne
rugosité. Cette rugosité doit être d'autant meilleure
que la vitesse est élevée.
Deuxième rôle : le confort
Page 35
4. Les différentes types de
structures de chaussées
Page 36
4.2 Les différentes types de structures de
chaussées
Selon le fonctionnement mécanique de la chaussée,
• Chaussée souples,
• Chaussées semi-rigides,
• Chaussées rigides.
Page 37
4.3 Chaussée souple
Trafics faibles à moyens faibles
Couche de roulement= reprise effort en traction par
flexion
Assise = faible angle du cône de distribution des charges
Forte Sensibilité a l’eau
Epaisseur globale entre 30 et 60 cm
Couche de surface en matériaux bitumineux
Page 41
4.6 Chaussée à structure inversée
Trafics forts et très forts
Anti remontée de Fissure
Couche de fondation atténue les contraintes sur le sol,
travail en flexion
Couche granulaire évite la remontée des fissures
Couverture bitumineuse assure les qualités d'uni et
d'étanchéité, travail en traction à la base de la couche
Couche de surface en matériaux bitumineux
Béton de ciment
Page 43
4.8 Les modes de fonctionnement mécanique
à retenir ?
Les modes de fonctionnement mécanique des
chaussées sont deux :
Les chaussées « souples »: constituées d'un corps
de chaussée en matériau non traité et en matériau
traité au bitume. Celle-ci ne pouvant mobiliser que
de faibles efforts assimilables à une flexion, la
répartition des efforts verticaux sur le sol support
est modérée. Le critère principal de
dimensionnement d'une chaussée souple réside
donc dans la limitation de la sollicitation du sol
support de manière à éviter la « plastification » qui
se traduirait en surface par d'importantes
Page 44
déformations de la chaussée.
4.8 Les modes de fonctionnement mécanique
à retenir ?
Les modes de fonctionnement mécanique des
chaussées sont deux :
Les chaussées «rigides»: constituées d'un corps
de chaussée en matériau traité au ciment ou en
dalle béton de ciment . Ces matériaux présentent
une forte rigidité, et peuvent par conséquent
mobiliser des efforts notables de traction par
flexion. La répartition des efforts au niveau du sol
support conduit à une faible sollicitation de ce
dernier. Le principal critère de dimensionnement
d'une chausse rigide réside dans la limitation des
efforts de traction par flexion des matériaux sous
Page 45
l'effet de la répétition des charges.
4.9 Paramètres pris en compte pour le
dimensionnement
Donc : plusieurs exigences lors de la conception
d’une chaussée :
Structurelles : durabilité, résistance aux agressions
et aux trafics ;
Fonctionnelles : uni de chaussé convenable,
adhérence pneu-chaussée ;
Écologiques : préservation des ressources, nuisances
de chantier réduites, limitation des bruits ;
Économiques : coût compétitif, fréquence d'entretien
réduite ;
Mis en œuvre : facile, rend les entretiens futurs
Page 46
plus abordables ;
4.9 Paramètres pris en compte pour le
dimensionnement
Le trafic,
Page 48