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Séminaire sur : Contrôle et suivi des

travaux d’infrastructures routières

Les matériaux routiers


Plan de l’éxposé :

• Sols de fondation et couches de forme


• Matériaux utilisés dans les assises de chaussées
• Matériaux utilisés dans les couches de roulement

Couche de fondation Couche de base Couche de surface


• Latérite crue ou non, • Latérite crue ou non, • Enduits superficiels
• Sables améliorés ou • Sables traités au ciment (mono ou multicouches),
non ; ou à la chaux ; • Sand asphalt (micro
• Graves naturelles; • Graves criblées ou semi- enrobée) ;
• Tout-venants de concassées ; • Enrobés denses ;
concassage ; • Tout-venants de • Bétons bitumineux ;
• Scories volcaniques ou concassage recomposés, • Bétons hydrauliques ;
pouzzolaniques ; traités ou non au ciment • Pavés autobloquants.
• Matériaux coquilliers ; ou à la chaux.
• Matériaux coralliens
naturels ou améliorés.
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Spécifications sur les matériaux

Les spécifications sont relatives aux caractéristiques :


• physiques (état de surface, propreté du mélange…) ;
• mécanique (résistance aux chocs, à l’abrasion, au polissage, et à
l’attrition) ;
• géométrique (angularité, la forme et la granularité) et chimique
(vieillissement).

Les exigences des Cahiers de charge portent surtout sur :


- la granulométrie ;
- la qualité de la roche : Los Angeles (LA), Coefficient de Polissage
Accéléré (C.P.A), Micro Deval en présence d’eau (M.D.E)
- la forme des grains : coefficient d’aplatissement (A)
- la propreté du mélange: l’équivalent de sable (E.S), la sensibilité à
l’eau (V.B.S)
- Les limites d’Atterberg
- Les caractéristiques au compactage : Essai Proctor, Essai CBR
- Les caractéristiques des liants
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Les matériaux routiers
Les travaux routiers demandent de grandes quantités de matériaux. De par leur
rôle, les matériaux qui constituent la superstructure doivent être de bonne
qualité. Cette exigence sur la qualité des matériaux de chaussée va croître des
couches inférieures aux couches supérieures.

Les matériaux utilisés sont originaires des roches qui peuvent être :
• Eruptives ou ignées : basalte plus généralement, dolérite, granite parfois.. ;
• Sédimentaires : sables, latérites, grés …. ;
• Métamorphiques : gneiss parfois, quartzite …

Ces matériaux sont souvent sous forme de:

• massif rocheux : ils sont alors exploités en carrière par concassage


• graveleux naturels: ils sont exploités :
en gravière pour les terrasses alluviales et les gisements latéritiques ;
par dragage pour les dépôts lacustres et fluviaux.
Les sables

• Les sables naturels

Par définition, un sable naturel est un granulat dont la dimension


maximale exprimée en passoires est inférieure ou égale à 6,3 mm (Dmax
≤ 6,3 mm) et le pourcentage de fines inférieur à 35 (% passant le tamis
N°200 ou 80µm ≤ 35 %).

Ils sont utilisables en couche de fondation pour les trafics T1, T2 et T3


rarement et lorsque la couche de base est granulaire.

Leur diversité d’origine et de composition minéralogique font que leur


utilisation doit se faire avec précautions. Ainsi, il serait toujours
souhaitable avant d’utiliser un sable de faire son identification
géotechnique et de procéder à son classement.
Les sables

• Sables traités au ciment


Sous la dénomination sols-ciment, ce traitement se fait pour les sols peu ou
pas argileux. Ils sont utilisés en couche de fondation lorsque la couche
de base est en grave-bitume ou en grave-ciment. Ce traitement
permettra ainsi de rigidifier la couche fondation et absorber les
contraintes dues à la traction à la base des graves traitées. Il faudra
éviter le surdosage en ciment qui peut créer des effets de dalle.

• Sables traités au bitume


Le traitement au bitume est utilisé pour les sols qui ont une bonne portance
avec une mauvaise tenue à l’eau. Le sable-bitume convient en couche de
base pour les trafics T1 et T2 et parfois T3. Son utilisation en couche de
fondation est possible mais n’est pas très économique.
Le sable-bitume peut aussi être utilisé en couche de roulement c’est le cas
des sables enrobés à chaud ou Sand-Asphalt et les enrobés fins ou
micro-béton.
Les graveleux latéritiques

Présents sur plus de 60 % du territoire national, les graveleux latéritiques sont


de loin les matériaux les plus utilisés en technique routière au Sénégal et
plus généralement en Afrique.

La latérite est une roche résiduelle rougeâtre issue d’un processus d’altération
de roches meubles silico-alumineuses avec départ de la silice et
enrichissement relatif en alumine.

Leur utilisation en couches de chaussées est tributaire de la valeur de leur indice


portent CBR:
Couche de fondation CBR > 30
Couche de base CBR > 80, pour des trafics modérés (<1000 véh./J) un CBR
supérieur à 60 est acceptable. Pour un trafic élevé (>5000 véh/j) même avec
un CBR de 80 la latérite crue est susceptible à l'attrition. Il faut donc faire
recours au traitement.
Les graveleux latéritiques

« Actuellement les latérites de bonne qualité font beaucoup défaut » ce qui fait
qu’on a souvent recours au traitement du matériau cru. Ce qui fait qu’elles
sont souvent utilisées en couches d’assise crues, améliorées ou stabilisées
selon le trafic et la plate-forme.

Le traitement se fait soit :


• Par adjonction d’une frange granulométrique 0/D ou d/D : on renforce le
squelette ce qui corrige ainsi la granulométrie qui se trouve resserrée. En
même temps, on modifie la plasticité et on augmente la portance. Le
mélange obtenu est souvent appelé bétons de sols.
• Par adjonction de chaux ou de ciment en quantité inférieure à 3 % en poids :
on parle d’amélioration ; le matériau n’est pas rigidifié, la plasticité est
réduite, l’aptitude au compactage améliorée et la portance considérablement
augmentée.
• Par adjonction de ciment en quantité supérieure à 3 % en poids : on parle de
stabilisation si le pourcentage est inférieur à 7 et de sols-ciment ou bétons
latéritiques maigres si le pourcentage est entre 10 et 12.
Les graves

Ce sont des mélanges granulométriques continus de cailloux, graviers et de


sables avec généralement une certaine proportion de particules plus fines.

- Graves Naturelles à courbe granulométrique à peu prés satisfaisante : ils ne


conviennent alors qu’aux chaussées à faible trafic du fait de leur forme
arrondie et de l’absence d’une certaine frange de granulats.
- Concassés, criblés (GNT) ou reconstitués en central (GRH) ils peuvent alors
satisfaire aux exigences pour les chaussées à trafic plus élevé.

Une grave est caractérisée par ses dimensions extrêmes, sa courbe


granulométrique, la forme, l’angularité et la texture des granulats, sa
propreté et sa dureté.

Pour des trafics très élevés on peut avoir recours à l’amélioration de leurs
performances par traitement au ciment (Grave-ciment GC) ou au bitume
(Grave-bitume GB).
Les graves

Un granulat est dit :


•d/D s’il satisfait aux conditions suivantes :
Refus sur tamis de maille D et tamisât au tamis de maille d compris :
-Entre 1 et 15% si D> 1,58 d
-Entre 1 et 20% si D ≤ 1,58 d
Refus nul sur le tamis de maille 1,58D, tamisât au tamis de maille 0,63 d< 3%, d
étant ≥ 0,5 mm
•0/D s’il satisfait aux conditions suivantes :
Refus sur tamis de maille D compris entre 1 et 15%.
Refus nul sur le tamis de maille 1,58D.
Les graves
La norme NF P 18-540 propose les classes granulaires suivantes.

0/D où D < 2 mm avec au moins 70% de passants à 0,063


Fillers
mm
0/D où D ≤ 1 mm avec au moins 70% de passants à 0,063
Sablons
mm
Sables 0/D où 1 < D ≤ 6,3 mm
Graves 0/D où D > 6,3 mm
Gravillons d/D où d ≥ 1 mm et D ≤ 125 mm
Ballast Où d ≥ 25 mm et D ≤ 50 mm

Trafic total (en véhicules


LA MDE CPA
par jour)
< 500 < 35 < 20 > 0,4
500 – 2000 < 30 < 20 > 0,4
2000 – 5000 < 25 < 15 > 0,4
> 5000 < 20 < 10 > 0,45
Les Graves Non Traitées

Définition:

- mélanges de granulats naturels, artificiels ou recycles


- dimension maximale des grains (D) comprise entre 8 mm et 80 mm
- avec ajout d’eau
- dimension minimale des grains (d) = 0 mm
-sans liant, utilises pour la realisation des assises de chaussees et des plates-formes de
travaux routiers.

Domaine d’application des G.N.T.


-utilisées pour la construction et l’entretien des assises de chaussées et des plates-formes
de travaux routiers.

Normes sur les G.N.T.

- Norme Européenne NF EN 13285 de Mai 2004


- Norme Française Historique sur les granulats NF XPP 18545 Article 7,3
Les Graves Non Traitées
Norme Européenne NF EN 13285 : DOUBLE CLASSIFICATION DES G.N.T.

►2 types de G.N.T.: Suivant le mode d’élaboration et suivant leur caractéristique

→ G.N.T. de type A:
- obtenue en une seule fraction granulaire
- obtenue par le mélange d’au moins deux fractions granulométriques distinctes

→ G.N.T. de type B:
- humidification et malaxage en centrale
- fuseau de régularité compris dans un fuseau de spécification défini par la norme NF P 98-
129
-Étendue et fuseau de spécification définis par la norme NF P 18-545

6 types de G.N.T.: Suivant la granulométrie et la dureté (LA et MDE)

→ G.N.T. de type 1: G.N.T. 0/63 avec LA ≤ 40 et MDE ≤ 35


→ G.N.T. de type 2: G.N.T. 0/31,5 avec LA ≤ 40 et MDE ≤ 35
→ G.N.T. de type 3: G.N.T. 0/20 avec LA ≤ 40 et MDE ≤ 35
→ G.N.T. de type 4: G.N.T. 0/14 avec LA ≤ 40 et MDE ≤ 35
→ G.N.T. de type 5: G.N.T. 0/31,5 avec LA > 40 et MDE > 35
→ G.N.T. de type 6: G.N.T. 0/20 avec LA > 40 et MDE > 35
Les Graves Non Traitées
►Caracteristiques de G.N.T.: déterminées par une étude de formulation réduite ou complète
Norme NF P 98-125

→ G.N.T. de type A et B:
- Optimum Proctor Normal: pour des G.N.T. en couche de Forme
- Optimum Essai PROCTOR Modifié Proctor Modifié: pour des G.N.T. en couche d’assise (fondation +
Base)
- Classe de difficulté de Compactage:

→ G.N.T. de type B:
- Courbe Granulométrique moyenne
- % des différents constituants: en général 0/3, 3/8, 8/16 et 16/25
- Compacité à l’OPM: = masse volumique réelle / masse volumique sèche à l’OPM (%)

! Difficile a obtenir
Les Graves Non Traitées
ESSAI PROCTOR MODIFIE Norme NF P 94- 093 → Déterminer la masse volumique optimale
sèche d’une grave (ρd OPM) et sa teneur en eau correspondante.

Principe: Pour la fraction < 20mm de la plupart des matériaux. A 5 teneurs en eau différentes, 5 essais
de compactage dans un moule avec un procédé et une énergie normalises ⇒mesure des
masses volumiques sèches correspondantes.

►Méthode d’essai:

1) Echantillonnage 2) Etuvage 3) Criblage de la Fraction 0/20mm 4) Pesage

5) Préparation des matériaux 6) Compactage: 25 (ou 55) coups/couche 7) Mesure masse


5 éprouvettes volumique sèche
Nombre de couche=
OPN: 3
OPM: 5

Masse de la dame=
OPM = ρ (T/m3)
OPN: 2,490 kg wOPM = w (%)
OPM: 4,540 kg
Les Graves Non Traitées
►Utilisation des G.NT.:
→ Conditions d’utilisation des graves en fonction du trafic:

Rq: Possibilité de remplacer une G.N.T. de type B2 par une G.N.T. de type A =
majoration d’épaisseur de 5cm
Les Graves Non Traitées
►Mise en œuvre des G.NT.:
→ Mise en Œuvre:
- Matériel= + Niveleuse
- Régalage avec la lame pleine pour éviter la ségrégation
- Méthode: + épandage par les camions devant la niveleuse en leger exces
+ régalage et 1ier réglage ≪ grossier ≫
+ Arrosage complémentaire si nécessaire
+ 1ier compactage au vibrant pour fermer la G.N.T
+ réglage fin de la niveleuse qui enlève l’excédent
+ compactage définitif; vibrant + Pneu
Les Graves Non Traitées
►Mise en œuvre des G.NT.:

→ Compactage:

- Matériel= 1 compacteur vibrant > V3


+ 1 compacteur à pneu > P1 ( charge par roue
= 3Tonnes)
- Qualité du compactage= q2
- Nombres de passes de l’atelier de
- compactage = 12 passes de vibrants
8 passes de compacteur à pneu
- Validation du compactage par une planche
d’essai: objectif de 98% de l’OPM
- Epaisseur après compactage: fonction de D

Epaisseur maximale de compactage = 30cm


Les Graves Non Traitées
►Mise en œuvre des G.NT.:

→ Humidification:
- Matériel= + 1 arroseuse
- Teneur en eau au moment du compactage = de l’ordre de 5 à 6% Se rapprocher de WOPN
-! Un ajustement de + de 1% de teneur en eau sur chantier est difficile

Exemple= Chaussée de 7m de large, Apport complémentaire d’eau:


Mise en œuvre d’une G.N.T. sur 0,20m 7 ml x 0,20m x 2,20 t/m3 x (0,06-0,04) = 62L/ml de chaussée
GNT: ρOPM = 2,0 T/m3 , WOPM = 6% Soit 10 000L d’eau pour 162 m de chaussée
GNT sortie centrale à w=4,5% Ou 10 000L d’eau pour 230 T de GNT
GNT arrivée sur chantier à w=4%
→ Conseils pratiques:
-Lutter en permanence contre la SEGRAGATION de la G.N.T.
Ségrégation= mauvais arrangement granulaire de la GNT
⇒ mauvaise compacité quel que soit le matériel de compactage
⇒ faiblesse de la chaussée
- Maintenir l’humidité superficielle: ! Au séchage (vent, chaleur)
Mauvaise teneur en eau (trop faible ou trop fort)
⇒ difficulté d’atteindre l’OPM
⇒ mauvaise compacité quel que soit le matériel de compactage
⇒ faiblesse de la chaussée
-Lorsque la couche de Base est constituée d’une GNT
⇒ Humidifier la GNT avant la réalisation de la couche de roulement
- Protéger la G.N.T. de la circulation: fermer le chantier ou enduit a l’émulsion de bitume (enduits de
cure)
Les Graves Non Traitées

►Mise en œuvre des G.NT.:

→ Humidification:
- Matériel= + 1 arroseuse
Les Graves Non Traitées
►Contrôle de Conformité des G.NT.:
LEVE
TOPOGRAPHIQUE
Contrôle géométrique:
⇒ Tolérance +-2cm a +-1cm en fct de la position de la couche

ESSAI A LA PLAQUE Contrôle de portance: pour les G.N.T. en COUCHE DE FORME


Court terme
ESSAI A LA DYNAPLAQUE
⇒ 20MPa si CDF en matériaux granulaire ( ⇒ 35MPa si CDF en
matériaux traité)
Long terme
⇒ >20MPa → AR1
⇒ >50MPa → AR2
⇒ >120MPa → AR3
⇒ >200MPa → AR4
GAMMA
Contrôle de Compacité:
DENSIMÈTRE À
DIFFUSION - Compacité à l’OPM: = masse volumique réelle / masse volumique
sèche à l’OPM (%)
Les Graves Non Traitées
Gamma densimètre
à diffusion Pas de Norme → Contrôler la dispersion de la MVR d’un matériau

►Principe:
Mesurer la transmission d’une source « radioactive » à travers un marériau pour estimer après
étalonnage la MVRe et la compacité.

►Type d’essai:
1) Mesure manuelle en discontinue: TROXLER 2) Prise de mesure en automatique

Perforation du matériau sur 7cm


Rq: essai a associer a un carottage et une mesure
MVRe et C de MVR en laboratoire
Les enduits superficiels (ESU)

Ce sont des couches de bitume et de gravillons répandues successivement avec une dope
éventuellement.

Ils doivent assurer la rugosité et l’étanchéité de la couche de surface. Leur rapidité


d’exécution et leur coût peu élevé font des ESU la méthode la plus utilisée en
revêtement.

Cependant, leur utilisation est limitée aux trafics faibles de T1 à T3 et parfois T4.

La granularité utilisée doit permettre de former une mosaïque de telle sorte que les
granulats de petites dimensions remplissent les vides entre les gros granulats.

Le choix du liant est déterminé par le niveau de trafic, l’état du support, la période de
mise en œuvre et l’expérience de l’entreprise. La règle générale stipule l’utilisation
d’un liant d’autant plus visqueux que le trafic est lourd.

L’utilisation d’un agent adhésif peut être nécessaire pour assurer le mouillage et la
résistance du couple liant/granulat. Cette utilisation doit être guidée par la mesure de
l’adhésivité passive à partir des essais de laboratoire.
Les enduits superficiels (ESU)

On distingue plusieurs variantes de la technique d’enduisage telles que :


• l’enduit monocouche à simple gravillonnage (LG) ;
• l’enduit monocouche à double gravillonnage (LGG) ;
• l’enduit bicouche (LGLG) ;
• l’enduit tricouche (LGLGLG).
Tâches Composantes Matériaux Dosage Unité
Liant Cut-back 0/1 1 kg/m2
Imprégnation
Granulats - - -

Première Liant Cut-back 400/600 ou bitume pur 80/100 1,1 à 1,4 kg/m2
couche Granulats Gravillons 12/18 12 à 14 Litres/m2

Deuxième Liant Cut-back 400/600 ou bitume pur 80/100 1 à 1,1 kg/m2


couche Granulats Gravillons 8/12 9 à 10 Litres/m2

Troisième Liant Cut-back 400/600 oubitumepur 80/100 0,8 à 1 kg/m2


couche Granulats Gravillons 3/8 6 Litres/m2
Les bétons bitumineux et enrobes denses

Ce sont des mélanges préparés en central de granulats et d’une quantité de bitume


posés en couche de liaison ou de roulement. Ils assurent les mêmes rôles que les
ESU pour des trafics plus élevés et avec un meilleur comportement. Suivant le
pourcentage des vides, du filler d’ajout et la granulométrie on distingue, en
technique routière au Sénégal, les bétons bitumineux et les enrobés denses (ci-
dessous).

Type de mélange Granulats Liant


Béton bitumineux Concassés (sable peut être Bitume ou bitume-goudron en
rond), Roche dure, non pourcentage dépendant du
polissable, Forme cubique, pourcentage de filler
propre, Fuseau étroit, % filler
élevé, % vides de 4 à 8
Enrobés denses Concassés, ronds, ou mélange Bitume % de 4 à 5
des deux, Fuseau large, %
filler faible (5 %), % vides de
8 à 12
MERCI POUR VOTRE ATTENTION

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