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Méthode rationnelle de

dimensionnement
Fonctionnement des structures et critères
de dimensionnement associés
Fonction des différentes couches
Les grandes familles de chaussées
LES DIFFERENTES STRUCTURES

1 - Souples 2 – Bitumineuses
épaisses

GB
GNT GB

PLATE–FORME

6
LES DIFFERENTES STRUCTURES

3 – Semi - Rigides

G. Hydr.
G. Hydr.
G. Hydr.

PLATE–FORME

7
LES DIFFERENTES STRUCTURES

4 – Mixtes 5 – Inverses

GB
GB
GNT
G. Hydr.
G. Hydr.

PLATE–FORME

8
LES DIFFERENTES STRUCTURES

CHAUSSEES RIGIDES (BETON)

5 – Dalles californiennes

BETON

PLATE–FORME

9
LES DIFFERENTES STRUCTURES
CHAUSSEES RIGIDES (BETON)

6 – Dalles goujonées

BETON

PLATE–FORME
LES DIFFERENTES STRUCTURES
CHAUSSEES RIGIDES (BETON)

7 – Béton Armé Continu (BAC)

BETON

PLATE–FORME
• DIMENSIONNEMENT PAR LES MÉTHODES RATIONNELLES

• Calcul des limites admissibles


Sol support et matériaux non traités
Pour la plate-forme et les matériaux non traités (constitués de matériaux
granulaires non liés), les contraintes sont caractérisées par les contraintes z adm et
déformation z adm verticales admissibles au sommet de la couche. Elles sont
calculées à partir des formules suivantes :

0,3  CBR en bars


 
zadm 1  0,7  log N (Kerkoven et Dormon)
LES MATERIAUX LIES

RESULTATS DES ESSAIS :

Elongation
b
N
100
90
80
70

6 50
40 droite de
fatigue

1 10 100 1000 10000 100000 1E+06 1E+07


Nombre de cycles appliqués
28
DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSES
CALCUL DES SOLLICITATIONS ADMISSIBLES

 adm. = K1 Kr Kc Ks Kd 6.
Trafic PL
Risque

b Discontinuite : 0.8
NE Support
6
10
Calage G. Hydr.
MATERIAUX TRAITES
AUX LIANTS HYDRAULIQUES
COMPORTEMENT EN FATIGUE

t en MPa
Loi de fatigue RF =  0 a = 1/12

 1
 1  a.log( N ) 0.9 N = 1
0 0.9
0.7
b = 1/12   6   0 /2 RT =  6
0.5
0.4
 N = 1 68% ruptures 0.3
0.2
entre 105 et 107
1 10 100 1000 10000 1E+05 1E+06 1E+07
MATERIAUX TRAITES
AUX LIANTS HYDRAULIQUES
PERFORMANCES

MATERIAU % LIANT
MODULE
Mpa
6 PENTE
FATIGUE
G. CIMENT 3à4%
G. Liant routier 3 à 5% 23 000 0.75 1/15
G. CV Lignite 3.5 à 4%
G. Laitier-Chaux 8 à 20% 15 000 0.60 1/12.5
G. Pouzz. chaux 15 à 25% 15 000
G. CV Houille 15 à 25% 30 000 1.40 1/16
Chaux
Béton Compacté 5 à 12% 28 000 1.85 1/15
Béton vibrés 15% 35 000 2.15 1/16
SABLES Laitier 3 700 à 0.17 1/10
et Pouzz. Chaux 12 500 à 0.65
Sables Ciment, 5 000 à 0.20 1/12
CV, Liant Routier 17 200 à 0.75
MATERIAUX TRAITES
AUX LIANTS HYDRAULIQUES

Fissuration de retrait

Hivers

G. Hydr.

PLATE–FORME
Exercice d’application

Couche de surface Couche de base Couche de fondation


(BB) (MTLH) (crue)
σ6(MPa) - 0,75 -
-6
ε6 100.10 - -
b -0,2 -1/15 -
kc 1,1 1,4 -
kd - 1 -
kr 0,873 0,802 -
ks 1/1,1 1/1,1 -
A - - 12000
E (10°c) 7200 - -
E (30°c)(MPa) 1300 - -
6 6
NE 0,815.10 1,324.10 1,018.106
εt,adm - -
σt,adm (MPa) - -
εz,adm - -
MJA= 200 PL/j/sens
Pour p = 15 années ; τ=3%
Déterminer les limites admissibles pour cette
chaussée semi-rigide

Couche de surface Couche de base Couche de fondation


(BB) (MTLH) (crue)
σ6(MPa) - 0,75 -
-6
ε6 100.10 - -
b -0,2 -1/15 -
kc 1,1 1,4 -
kd - 1 -
kr 0,873 0,802 -
ks 1/1,1 1/1,1 -
A - - 12000
E (10°c) 7200 - -
E (30°c)(MPa) 1300 - -
NE ? ? ?
εt,adm ? - -
σt,adm (MPa) - ? -
εz,adm - - ?
Données
La moyenne journalière annuelle MJA = 2600 Veh/jours/sens avec 45 % de PL , t =
2,5 %
Durée initiale P= 20 ans, Risque = 12 %
CBR plateforme = 15
Calculer les limites admissibles de chaque couche

BBSG

GC

GRH
Données
La moyenne journalière annuelle MJA =200 poids lourds/jours/sens.
Durée initiale P= 15 ans , le taux de croissance est de 3 %
Risque = 10 %
CBR plateforme = 20 %
Calculer les limites admissibles de chaque couche

E = 1300 ; v = 0,35 BBSG

E = 2000 ; v = 0,25 SC1

E = 500 ; v = 0,35 GNT


Pour un MJA de 250 PL / jours / sens et un taux de croissance de 3 % , p = 20 ans,
remplissez le tableau ci dessous puis donnez les épaisseurs nécessaires en se basant sur le
CEBTP et CBR = 20

Couche de Couche de
Couche de base
surface fondation
(latérite ciment)
(BB) (Latétrite crue)
σ6(MPa) - 0,65 -
ε6 100.10-6 - -
b -0,2 -1/15 -
kc 1,1 1,4 -
kd - 1 -
kr 0,873 0,802 -
ks 1/1,1 1/1,1 -
A - - 0,012
E (10°c) 7200 - -
E (34°c)(MPa) 1180 1500 255
NE
εt,adm - -
σt,adm (MPa) - -
εz,adm - -
Structure de la VDN 3.

Durée de vie n = 20 ans


MJA à l’année de mise en service : 900 PL/jour/sens
Taux de croissance annuel du trafic i : 4.8% pour les 20 années
Essieu de référence : 13 tonnes
CBR = 30 %
Risque = 2 %
Calculer les limites admissibles de chaque couche
La démarche de dimensionnement

La méthode française de dimensionnement des structures de


chaussées combine :
• une analyse mécanique du fonctionnement de la structure,
• les résultats d'essais de laboratoire sur l'endommagement par
fatigue des matériaux de chaussées,
• les connaissances tirées de l'observation du comportement de
chaussées réelles, données provenant de sections tests ou
d'expériences faites sur le manège d'étude des structures routières
du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées.
Première étape : Prédimensionnement

Cette première étape s’effectue après la collecte des données


primaires nécessaires au calcul. Il s’agira de :
• faire un choix de la couche de roulement,
• faire un prédimensionnement de la structure par référence à des
situations comparables.
Deuxième étape : Calcul de la structure

On calcule les contraintes et déformations pour le modèle mathématique de la structure de


chaussée prédimensionnée, sous l'essieu de référence de 130 kN. Chaque demi-essieu
comporte un jumelage de roues simples, représenté par deux charges exerçant une pression
uniformément répartie de 0,662 MPa sur deux disques de 0,125 m de rayon, avec un
entraxe de 0,375 m.

Schématisation de la charge de référence pour le calcul des structures


Troisième étape : Vérification en fatigue de la structure et
de la déformation du support

La vérification est faite en comparant les contraintes et


déformations calculées à la deuxième étape à des valeurs
admissibles déterminées en fonction :
• du trafic cumulé sur la période de calcul considérée,
• du risque de ruine admis sur cette période,
• des caractéristiques de résistance en fatigue des matériaux,
• des effets thermiques,
• des données d'observation du comportement de chaussées de
même type qui se traduit par l’introduction d’un coefficient de
calage kc.
Quatrième étape : Ajustement des épaisseurs calculées

Les épaisseurs de couches déterminées à l'issue de l'étape 3 sont


ensuite ajustées pour :

• tenir compte des contraintes technologiques d'épaisseurs minimale


et maximale pour atteindre les objectifs de compacité et d'uni,
• réduire les risques de défauts de liaison aux interfaces en limitant le
nombre d'interfaces,
• assurer une protection suffisante des assises traitées vis-à-vis de
phénomènes non appréhendés par le calcul précédent (remontée de
fissures en particulier).
Cinquième étape : Définition de la coupe
transversale
Les épaisseurs trouvées correspondent à celle du bord droit de la voie
la plus chargée. La raréfaction des matériaux, entrainant la cherté de
leur cout, il convient de réajuster la coupe transversale. Les variations
des épaisseurs sont fixées en fonction :

• du trafic par voie ;


• des caractéristiques géométriques du tracé ;
• du rattrapage des pentes transversales entre la plate-forme support
de la chaussée et la couche de surface.
• La définition de la structure de chaussée prend fin avec la définition
des surlargeurs des différentes couches, des accotements et des
dispositions constructives.

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