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Conception et dimensionnement d’un

bâtiment R+6

DRAI Mme EL HEJJAMI Sanae


JAMAL

Mr EL BARAKAOUI Abdeslam

2018/2019

PA
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ME
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OR

Dédicace MA
T82

A ma mère et mon père, pour


L’éducation qu'ils m'ont prodiguée avec tous
les moyens et au prix de toutes les sacrifices
qu'ils ont consentis à mon égard, pour le
sens du devoir qu'ils m’ont enseigné depuis

mon enfance
A mes chères sœurs
A tous mes amis et collègues que j’ai
pu connaître depuis mon enfance
A tous les professeurs qui m’ont
enseigné tout au long de mon parcours
A tous ceux qui m’aiment, A tous
ceux que j’aime
Je vous dédie ce modeste travail.

PA
GE
ME
RG
EF
OR

REMERCIEMENTS MA
T82

Ma parfaite gratitude et mes louanges à Allah le plus puissant qui m’a


donné la force, le courage et la volonté pour mener à terme ce modeste
travail.
Avec une profonde reconnaissance et considération particulière, je
remercie mon encadrant académique Mme EL HAJJAMI Sanae pour
son soutien, leurs conseils judicieux et leurs grandes bienveillances
durant l’élaboration de cet ouvrage.

Je remercie également mon encadrant professionnel Mr El Barkaoui


Abdeslam, Ingénieur de la bureau d’étude EDM pour son précieux
soutien et ses directions le long de mon stage.

Aussi, je désire témoigner ma reconnaissance à Mr NIAZI et Mr


AZIZI pour sa présence et sa disposition généreuse.

Je profite de cette occasion pour remercier également Mr EL FASSI


El OUAFI, chef de département du génie civil, pour ses efforts
précieux et son entretien pour l’ensemble des étudiants.

Mes vifs remerciements pour l’ensemble des enseignants du


département de génie civil qui ont contribué à notre formation
d’ingénieur en génie civil.

Enfin, à tous ceux qui nous ont aidés de près ou de loin pour la
réalisation de ce projet de fin d’étude, qu’ils trouvent ici, l’expression
de nos sincères remerciements.

PA
GE
ME
RG
EF
OR

Résumé : MA
T82

Le présent document constitue le rapport de projet de fin d’étude


traitant de l’analyse d’une structure de bâtiment à six étages, deux
sous-sols, RDC avec un système de contreventement par voiles.
Cette étude d’analyse m'a permis de concrétiser mes connaissances
techniques acquises durant mon cursus d’études en ingénierie de
bâtiment, et vu que la pratique d’analyse parasismique est assez
récente au Maroc, l’étude de contreventement des structures au séisme
est un sujet de grande utilité pour les jeunes ingénieurs, qui leur
permet d’appréhender les aspects techniques de la conception
parasismique et de maitriser ses dispositions constructives.
Dans le présent rapport, je vais commencer par une présentation
générale du projet et les objectifs de mon étude. Ensuite j'aborde la
conception structurale du bâtiment tout en essayant de respecter à la
fois l’architecture du projet et les exigences sismiques réglementaires
Une fois la conception structurale du bâtiment établie, je définis les
hypothèses devant servir dans l’étape suivante au calcul de la structure
pour le calcul manuel et par logiciel par le moyen de ROBOT
STRUCTURAL ANALYSIS 2018.

Je présente finalement les résultats des calculs menés précédemment


et le dimensionnement de quelques éléments structuraux qui en
découle ainsi que le comparatif entre les deux méthodes de calcul.

PA
GE
ME
RG
EF
OR

Table des matières MA


T82

1 -Présentation de la société 4
1.1 Présentation de l’entreprise d’accueil : 5
1.1.1 Fiche technique : 5
1.1.2 Présentation : 5
1.1.3 Organigramme : 6
2 Présentation du projet 7
2.1 Présentation du projet 8
2.2 Caractéristiques géométrique de la structure 9
2.3 Classification des ouvrages selon leurs importances : 9
2.4 Ossature et système constructif adopté 10
2.4.1 Planchers : 10
2.4.2 Caractéristiques géotechniques du sol : 10
2.4.3 Caractéristiques mécaniques des matériaux : 10
2.4.4 Le béton : 11
2.4.5 Les aciers 16
2.4.6 Hypothèses de calcul : 18
3 Conception et pré-dimensionnement 19
3.1 Définition 20
3.2 Dalle en corps creux : 20
3.3 Définition des charges par plancher : 22
3.3.1 CHARGES PERMANENTES : 22
3.3.2 CHARGES D’EXPLOITAION : 23
4 POTEAUX 24
4.1 Définition 25
4.2 Sollicitations 26

PA
GE
ME
RG
EF
OR
4.2.1 Etats limites 26 MA
4.2.2 Excentricité 26 T82
4.2.3 Flambement 27
4.3 Dimensionnement du poteau : 29
4.3.1 Descente de charges 29
4.4 Ferraillage des poteaux : 32
4.4.1 : Ferraillage longitudinale : 32
4.4.2 Ferraillage transversale : 33
5 Semelles Isolées 35
5.1 Introduction 36
5.1.1 A quoi servent les semelles de fondations ? 36
5.1.2 Actions à reprendre par les fondations 36
5.1.3 Différents types de fondations : 37
5.1.4 Facteurs de choix du type de fondation : 37
5.2 Dimensionnement de semelle isolée : 38
5.2.1 Réaction du sol : 38
5.2.2 Actions et sollicitations 38
5.3 Coffrage de la semelle : 39
5.4 Calcul des aciers : 39
6 POUTRES 41
6.1 Définition : 42
6.2 Calcul des poutres : 42
6.3 Méthodes de calcul : 43
6.4 Calcule d’une poutre continue PH 6éme étage : 44
6.4.1 Moment en appuis : 46
6.4.2 Moment en travée a ELU : 47
6.4.3 Effort tranchant : ELU 48
6.4.4 Dimensionnement à l’ELU : 50

PA
GE
ME
RG
EF
OR
7 ETUDE SISMIQUE 57 MA
7.1 Définition et objectifs 58 T82
7.2 Conception parasismique & systèmes de contreventement 58
7.3 Hypothèse du calcul sismique : 59
7.4 Analyse modale : 61
7.5 Déplacements totale : 63
7.6 Déplacement latéraux inter-étages : 64
7.7 Vérification de la stabilité : 65
8 VOILES 69
8.1 Introduction : 70
8.2 Pré dimensionnement 71
8.3 Dimensionnement 71
8.3.1 Caractéristiques : 72
8.3.2 Détermination de la longueur de flambement : 72
8.3.3 Elancement mécanique : 73
8.3.4 Vérification des sollicitations 73
8.3.5 Potelets de rives 74
8.4 Ferraillage de voile : 76
8.4.1 Ferraillage des potelets 76
8.4.2 Ferraillage verticale 77
8.4.3 Ferraillage horizontal 78
8.4.4 Sollicitations tangentielles 78
9 SEMELLE FILANTE 80
8.1 Sollicitations et caractéristiques de la semelle 81
8.2 Coffrage de la semelle 81
8.3 Calcul des efforts sur la semelle filante 82
8.4 Calcul de l’excentricité 82
8.5 Calcul des contraintes 82

PA
GE
ME
RG
EF
OR
8.6 Ferraillage de la semelle filante 82 MA
10 Joint de dilatation 85 T82
10.1
Espacement entre deux blocs : 86
11 Etude de prix 88
12 MODELISATION PAR STRUCTURAL ROBOT ANALYSIS
91
12.1 Modélisation des éléments porteurs 92
12.1.1 Paramétrage des préférences de la tâche : 92
12.1.2 Ligne de construction (x ;y ;z) : 92
12.1.3 Modélisation des éléments porteurs de la base ( Fûts de
poteaux, Voiles , Radiers , dalles, poutres) : 92
12.1.4 Créations des encastrements (Nodaux et Linéaires) : 95
12.2 Chargements 96
12.2.1 Cas des charges : 96
12.2.2 Définition des charges 96
12.2.3 Analyse dynamique 97
12.2.4 Combinaisons automatiques (pondérations) : 99
12.3 Aciers des éléments structuraux 100
12.3.1 Poteaux 100
12.3.2 Voile : 101
12.3.3 Poutres : 102
12.3.4 Semelle isolée : 103
13 CONCLUSION : 104
14 Bibliographiques 105

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ME
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EF
OR
MA
T82

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Organigramme de l'entreprise


Figure 2 : façade du bâtiment
Figure 3 : Diagramme contraintes- déformations du béton
Figure 4 : Diagramme des contraintes rectangulaire simplifié du béton
Figure 5 : Diagramme contraintes- déformations d’acier
Figure 6 : Elancement de poteau
Figure 7 : Effort normal de compression
Figure 8 : Décalage de l’effort normal par rapport à l’axe du poteau
Figure 9 : Longueurs de flambement
Figure 10 : Pourcentage de majoration
Figure 11 : ferraillage de poteau
Figure 12 : types des semelles
Figure13 : Ferraillage de semelle isolée
Figure 14 : dimensions d’une poutre
Figure 15 : PH 6ème étage
Figure 16 : File de poutres étudiée
Figure 17 : Diagramme des moments
Figure 18 : Diagramme des efforts tranchants
Figure 19 : la déformation du bâtiment en fonction des modes
Figure 20 : Instabilité latérale des murs

PA
GE
ME
RG
EF
OR
Figure 21 : Le comportement du voile est similaire à celui d’une MA
console T82
Figure 22 : Potelet de rive
Figure 23 : Caractéristiques du voile
Figure 24 : Ferraillage du voile
Figure 25 : Semelle filante sous voile
Figure 26 : Ferraillage de la semelle filante
Figure 27 : 3 block séparée par joint de dilatation
Figure 28 : modélisation 1ere block sur robot
Figure 29 : modélisation 2eme block sur robot
Figure 30 : modélisation 3eme block sur robot
Figure 31 : Ferraillage du poteaux 670
Figure 31 : Ferraillage du poteaux 1
Figure 33 : Ferraillage du voile 21
Figure 34 : Ferraillage du voile 481
Figure 35 : Ferraillage de la poutre isostatique
Figure 36 : Ferraillage de la poutre hyperstatique
Figure 37 : Ferraillage de la semelle isolée 1

PA
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ME
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EF
OR
MA
T82
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Caractéristiques géométriques de la structure


Tableau 2 : Caractéristiques des matériaux
Tableau 3 : Charges permanentes sur le PH 6ème étage
Tableau 4 : Charges permanentes sur les PH 1er au 5ème étage
Tableau 5 : Charges permanentes sur le PH RDC et SS
Tableau 6 : Descente de charge sur étage
Tableau 7 : calcul des moments Ma
Tableau 8 : Tableau de moment en travée
Tableau 9 : ferraillage de poutre
Tableau 10 : Résultat de l'analyse modale par Robot
Tableau 11 : Déplacements totale
Tableau 12 : Déplacements inter-étages
Tableau 13 : poids d'étage
Tableau 14 : Résultats de l’indice de stabilité selon X
Tableau 15 : Résultats de l’indice de stabilité selon Y
Tableau 16 : Coefficient du flambement
Tableau 17 : Quantité du béton de la structure
Tableau 18 : Ratios de calcul
Tableau 19 : Prix des matériaux
Tableau 20 : Calcul du coût de la structure porteuse

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

CHAPITRE A :

1 Présentation de la société

1.1 Présentation de l’entreprise d’accueil :

PA
GE
ME
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OR
1.1.1 Fiche technique : MA
T82
Nom du dirigeant M. El Barkaoui Abdeslam
Forme juridique S.A.R.L
Capital 500 000 Dhs
Effectif de 20 à 30 salariés
Année de création 2010
Siège Quartier Maârif Extention, N°
230 Bd. Brahim Roudani, 4ème
Etage, N° 22
Téléphone +212(0)5 22 23 75 34
Fax +212(0)5 22 23 79 99

1.1.2 Présentation :

La société EDM intervient en plusieurs domaines :


-Gros Œuvres Études structures béton armé Études structures
métalliques Suivi et contrôle technique Études structures en bois
-Étanchéité et Isolation Étanchéité toitures Étanchéité terrasses,
balcons Isolation thermique ou acoustique mur de façades et toiture
-Électricité / Fluides Conception d’installation HTA Conception
d’éclairage Sécurité et protection incendie Sanitaires et
Assainissement
-Assainissement et VRD Études viabilisation des terrains Études de
réseaux divers Éclairage et électrification Études hydraulique

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82
1.1.3 Organigramme :

Figure 1 : Organigramme de l'entreprise

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Chapitre B :

2 Présentation du projet

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82
2.1 Présentation du projet

Le projet qui a fait l’objet de mon travail est une bâtiment (R+6) qui
fait partie d’un local à usage d’habitation. Le projet se situe dans une
zone de sismicité moyenne et comporte : un rez-de-chaussée, 2 sous-
sol, 6 étages et une terrasse accessible (3block). L’ouvrage se situe
près de Aïn Sebaâ.

A partir du plan d’architecture qui nous a été fourni nous avons


élaboré un plan de coffrage en tenant compte des contraintes
architecturales… et à base de ce plan de coffrage nous avons mené les
calculs pour en sortir avec un plan de ferraillage .

Figure 2 : façade du bâtiment

PA
GE
ME
RG
EF
OR
2.2 Caractéristiques géométrique de la structure MA
T82
Largeur en plan 20 m

Longueur en plan 70 m

Hauteur totale du bâtiment 21 m

Hauteur de RDC 3m

Hauteur du 1ere étage 3m

Hauteur du /(2,3,4,5,6) eme étage 3m

Surface terrain 1504 m2


Tableau 1 : Caractéristiques géométriques de la structure

2.3 Classification des ouvrages selon leurs importances :

Le niveau de protection parasismique du bâtiment doit être modulé en


fonction de l’enjeu associé. Une classification des bâtiments en
catégories d’importance est donc établie en fonction du risque pour la
sécurité des personnes et le risque socio-économique que
représenterait leur défaillance. L’article R.563-3 du Code de
l’Environnement définit 4 catégories d’importance pour les ouvrages
« à risque normal » :

⮚ Catégorie d’importance I : ceux dont la défaillance ne


présente qu’un risque minime pour les personnes ou l’activité
socio-économique.

PA
GE
ME
RG
EF
OR
⮚ Catégorie d’importance II : ceux dont la défaillance présente MA
un risque dit moyen pour les personnes. T82

Catégorie d’importance III : ceux dont la défaillance présente


un risque élevé pour les personnes et ceux présentant le même
risque en raison de leur importance socio-économique.

Notre ouvrage est conçu pour l’usage d’habitation, donc catégorie


d’importance II

2.4 Ossature et système constructif adopté


2.4.1 Planchers :
Les planchers de l’ouvrage sont réalisés en Plancher Hourdis.
2.4.2 Caractéristiques géotechniques du sol :
⮚ L’ouvrage est implanté dans une zone 2 de risque sismique
moyen.

⮚ L'ouvrage appartient à la catégorie d’importance 2.

⮚ La contrainte admissible du sol est σ = 0,35 bar

2.4.3 Caractéristiques mécaniques des matériaux :

Le calcul des ouvrages en B.A est effectué à partir d’hypothèses des


études qui tiennent compte, en particulier, des caractéristiques
physiques, chimiques et mécaniques des matériaux (béton et acier).
Les caractères des matériaux concernent :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
⮚ Les résistances caractéristiques à la compression et à la traction. MA
⮚ Les déformation (allongement et raccourcissement). T82
⮚ Les diagrammes déformation –contraintes des matériaux.

2.4.4 Le béton :
Le béton est un matériau constitué par le mélange de ciment et de
granulats (sable, gravillons) et d’eau de gâchage et parfois les
adjuvants, le béton armé est obtenu en introduisant dans le béton des
aciers (armatures) disposées de manière à équilibrer les efforts de
traction. La fabrication des bétons est en fonction de l’importance du
chantier, elle peut se faire soit par une simple bétonnière de chantier,
soit par l’installation d’une centrale à béton. La centrale à béton est
utilisée lorsque les volumes et les cadences deviennent élevés, et la
durée de la production sur un site donné est suffisamment longue.
La réalisation d’un élément d’ouvrage en béton armé, comporte les 4
opérations :
⮚ Exécution d’un coffrage (moule) en bois ou en métal.

⮚ La mise en place des armatures dans le coffrage.

⮚ Mise en place avec les moyens de serrage du béton dans le


coffrage.

⮚ Décoffrage « ou démoulage » après durcissement suffisant du


béton.

a. Résistances mécaniques du béton :


Le béton présente une résistance à la compression assez élevée. Le
béton mis en œuvre doit avoir une résistance à 28 jours au moins égale
à 20MPa et au plus égale à 45MPa. Par contre sa résistance à la

PA
GE
ME
RG
EF
OR
traction est faible et elle est de l’ordre de 1/10 de sa résistance à la MA
compression. T82
b. Résistance caractéristique à la compression :
La résistance caractéristique à la compression du béton f cjà « j » jours
d’âge est déterminée à partir d’essais de compression axiale, sur des
éprouvettes normalisées de 16 cm de diamètre et de 32 cm de hauteur.
On utilise le plus souvent la valeur à 28 jours de maturité fc28.

c. Résistance caractéristique à la traction :

La résistance caractéristique à la traction du béton à « j » jours, notée


f tj, est conventionnellement définie par les relations :

d. Contraintes et déformations :
Dans les calculs relatifs à l’état limite ultime de résistance on utilise
pour le béton un diagramme conventionnel dit parabole- rectangle, et

PA
GE
ME
RG
EF
OR
dans certains cas par mesure de simplification un diagramme MA
rectangulaire. T82
● Diagramme parabole rectangle :

Figure 3 : Diagramme contraintes- déformations du béton

Avec :

● Diagramme rectangulaire :

Lorsque la section est partiellement comprimée, on peut utiliser un


diagramme rectangulaire simplifié.

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Figure 4 : Diagramme des contraintes rectangulaire simplifié du béton

θ est un coefficient qui tient compte de la durée d’application des


charges égale à :

⮚ 1 si la durée est supérieure à 24h


⮚ 0,9 si la durée est compriseentre1h et 24h.
⮚ 0,85 dans les autres cas

Sur une distante de 0,2 y compté à partir de l’axe neutre la contrainte


est nulle.
Sur la distance restante 0,8 y la contrainte à pour valeur :

⮚ Pour les zones Comprimées dont la largeur est croissante ou


constante vers les fibres les plus comprimées :

⮚ Pour les zones comprimées dont la largeur est décroissante ou


constante vers ces mêmes fibres :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

● Contrainte admissible de cisaillement :

Fissuration peu
préjudiciable :

Fissuration préjudiciable ou
très préjudiciable :

● La contrainte ultime de cisaillement dans une pièce en béton


est définie par rapport à l’effort tranchant ultime τu :

● Module de déformation longitudinal du béton :

⮚ Module de déformation instantanée :


Sous des contraintes normales d’une durée d’application
inférieure à 24h.On admet qu’à l’âge de « j » jours le module de
déformation longitudinale instantanée du béton 𝐸𝑖𝑗 est égale à :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
⮚ Module de déformation différée : MA
T82
Sous des contraintes de longue durée d’application on admet qu’à
l’âge de « j » jours le module de déformation longitudinal différée du
béton 𝑬𝒗𝒋 est donné par la formule :

⮚ Module de déformation transversale :

Coefficient de poisson :

2.4.5 Les aciers

L’acier présente une très bonne résistance à la traction, et une bonne


résistance à la compression dans le cas d'élancements faibles. Si
aucune précaution n'est prise il peut subir des effets de corrosion. C'est
un matériau très ductile, qui atteint des déformations très importantes
avant rupture

Dans la pratique on utilise les nuances d’acier suivantes :

✔ Acier naturel Fe E 215, Fe E 235


✔ Acier à haute adhérence Fe E 400, Fe E 500
✔ Treillis soudés de maille 200 x 200 mm² avec Φ = 5mm

Le caractère mécanique servant de base à la justification est la limite


d’élasticité est le module d’élasticité longitudinal de l’acier, Il est pris
égale à : Es = 200 000 MPa

PA
GE
ME
RG
EF
OR
a. Diagramme contrainte- déformation (ELU) MA
T82
Dans les calculs relatifs aux états limites, on introduit un coefficient
de sécurité γs qui a les valeurs suivantes :

⮚ γs = 1,15 : cas général,


⮚ γ s = 1,00 : cas des combinaisons accidentelles.

Figure 5 : Diagramme contraintes- déformations d’acier

2.4.5.a.1 Contrainte limite de traction des armatures : (ELS)

PA
GE
ME
RG
EF
OR
2.4.6 Hypothèses de calcul : MA
T82

Résistance caractéristique du béton fc28 = 25 MPa


Limité élastique des aciers fe= 500 MPa
Contrainte de calcul du béton à l’ELU σbc= 15.35 MPa
Contrainte de calcul de l’acier à l’ELU σs= fe/ 1.15 = 434.8 MPa
Fissuration - Préjudiciable pour les éléments en
fondation.
- Peu-Préjudiciable pour la
superstructure.
Enrobage des aciers  -2cm pour la superstructure

-5cm pour les élément en fondation


Tableau 2 : Caractéristiques des matériaux

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Chapitre C :

3 Conception et pré-dimensionnement
Dalle

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

3.1 Définition
Un plancher hourdis doit son nom à l'élément creux de maçonnerie
(aussi appelé entrevous ou corps creux) qui le constitue.
Un hourdis peut être de béton, de terre cuite, de polystyrène ou de bois
aggloméré, mis en place entre les poutrelles d'un plancher.
● Avantages Dalle à corps creux :
Mise en œuvre facile, pas de coffrage, 
Le plancher est relativement léger, 
● Inconvénients Dalle à corps creux :
Portée limitée à 8 mètres, 
Mauvaise isolation acoustique, 

Le pré dimensionnement des dalles consiste à définir l’épaisseur de la


dalle à construire.
Le plancher joue un rôle de plateforme porteuse pour l’étage
considéré, de toit pour l’étage sous joints, d’écran permettant le
confort de l’habitant et d’élément de stabilité ; ce qui fait doit être :
● Stable sous l’effet de sollicitations extérieures et sous son poids
propre.
● Résistant, pendant toute la durée d’utilisation, aux charges
permanentes et charges d’exploitation ;
● Etanche à l’eau et surtout en toiture ou pluie peut s’accumuler.
● Résistant au feu.
● Support de revêtement du sol et de plafond

3.2 Dalle en corps creux :


Dans le cas d’un plancher en corps creux, l’épaisseur de la dalle est
fonction de la portée des poutrelles ; c.-à-d. : après avoir définit le sens
porteur (qui est, généralement, parallèle à la petite portée), on déduit
le type du plancher en corps creux.

PA
GE
ME
RG
EF
OR
l l
L’épaisseur des planchers en corps creux est comme suit : ht ≥ 22.5 a 25 : MA
T82
3.6m<l<4.5m 16+4

4.5m<l<5.62m 20+5

Dans le cas des dalles isostatique discontinue

5.62m<l<6.75m 25+5

6.75m<l<7.2m 25+7

4m<l<5m 16+4

5m<l<6.25m 20+5

Dans le cas des dalles hyperstatique continue

6.25<l<7.5m 25+5

7.5<l<8m 25+7

Cas d’études :

● Les portées en générale des panneaux qui varie entre 3.6m


et 7.2m il est nécessaire d’adopter une dalle en corps creux
de 16+4, 20+5, 25+5, dans le cas des dalles isostatique
discontinue.

● Les portées en générale des panneaux qui varie entre 4m et


8m il est nécessaire d’adopter une dalle en corps creux de
16+4, 20+5, 25+5, dans le cas des dalles hyperstatique
continue.

PA
GE
ME
RG
EF
OR
3.3 Définition des charges par plancher : MA
T82
3.3.1 CHARGES PERMANENTES :

▪ PH6 éme étage :

Charges (kg/m²)
Dalle 25+5 20+5 16+4
415 325 285
Forme de pente de 200
terrasse
Protection de 120
l’étanchéité
Etanchéité 20
Enduit / Faux plafond 30
Acrotère 20
G= 805 715 675
Tableau 3 : Charges permanentes sur le PH 6ème étage

▪ PH 1er au 5ème

Charges (kg/m²)
Dalle 25+5 20+5 16
+4
415 325 2
85
Revêtement 200
Cloisons(Kg/m) 75

PA
GE
ME
RG
EF
OR
Enduit / Faux 30 MA
plafond T82
G= 720 630 59
0
Tableau 4 : Charges permanentes sur les PH 1er au 5ème étage

▪ R.D.CH :

Charges (kg/m²)
Dalle 25+5 20+5 16+4
415 325 285
Revêtement 200
Cloisons 75
Enduit / 30
Faux
plafond
G= 720 630 590
Tableau 5 : Charges permanentes sur le PH RDC et SS

3.3.2 CHARGES D’EXPLOITAION :

La terrasse inaccessible : Q=100kg/m²


La terrasse accessible : Q=150kg/ m²
Balcon : Q =350 kg/ m²
Escalier et circulation : Q=250 kg/ m²
Les étages sont destinés à un usage d’habitation, donc : Q=150kg/m²

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Chapitre D :

4 POTEAUX

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

4.1 Définition

Un poteau est un organe de structure d'un ouvrage sur lequel se


concentrent de façon ponctuelle les charges de la superstructure (par
exemple via un réseau de poutres ou de dalles d'un niveau supérieur)
et par lequel ces charges se répartissent vers les infrastructures de cet
ouvrage (par exemple les fondations).

Du point de vue de la mécanique des structures, les poteaux sont des


éléments verticaux très élancés soumis principalement à de
la compression. Leur résistance est notamment limitée par le risque
de flambage.

Il est donc nécessaire de renforcer le béton par des armatures. Le


flambement peut se produire à droite ou à gauche de l’axe Y. Les
armatures doivent être réparties de part et d’autre de cet axe.

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Figure 6 : Elancement de poteau

4.2 Sollicitations
4.2.1 Etats limites

Les règles BAEL n'imposent aucune condition à l'ELS pour les


poteaux en compression centrée. Par conséquent, le dimensionnement
et la détermination des armatures doivent se faire uniquement à
1'ELU. Un poteau est centré si le centre de gravité des armatures
longitudinales coïncide avec celui de la pièce et avec le point
d'application de l'effort normal de compression.

Figure 7 : Effort normal de compression

PA
GE
ME
RG
EF
OR
Il n'y a donc pas théoriquement de moment fléchissant qui pourrait MA
être engendré soit par un excentrement de l'effort normal, soit par une T82

autre action (vent, poussée des terres, . . .). Dans le cas contraire, la
pièce travaille en compression et en flexion, il s'agit alors de la flexion
composée.

4.2.2 Excentricité

Du point de vue réglementation, nous pourrons considérer qu'un


poteau est soumis à une compression centrée lorsque l'effort normal de
compression est très légèrement excentré

Par ailleurs, la qualité de


l'exécution doit être telle que
l'imperfection de rectitude e des
poteaux puisse être estimée au
plus égale à :

Figure 8 : Décalage de l’effort normal par


rapport à l’axe du poteau l : longueur de poteau

Les charges verticales transmises aux poteaux sont généralement


calculées en considérant les travées discontinues, sur appuis simples.

PA
GE
ME
RG
EF
OR
Pour tenir compte de la continuité des travées, les charges verticales MA
sont majorées de : T82

15 % pour les poteaux centraux dans le cas des bâtiments à deux


travées 1
10 % pour les poteaux intermédiaires voisins des poteaux de rive dans
le cas de bâtiments comportant au moins trois travées.

4.2.3 Flambement

Si la longueur d'une pièce travaillant en compression simple est


grande par rapport à ses dimensions transversales, celle-ci peut-être
sujette à une instabilité transversale : c'est le phénomène de
flambement.

Le flambement augmente les contraintes à l'intérieur et compromet la


résistance de la pièce. Le règlement BAEL propose une réduction des
contraintes pour assurer la sécurité au flambement. Dans ce cas, la
longueur dite de flambement lf ne devra pas dépasser une certaine
valeur.

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Figure 9 : Longueurs de flambement

Calcul des armatures :


Les poteaux en béton armé sont calculés en ELU, le calcul des
armatures longitudinales se fait selon l’organigramme suivant :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

4.3 Dimensionnement du poteau :


Il s’agit de dimensionner le poteau P3 du PH RDCH.

4.3.1 Descente de charges


● Terrasse
Charges permanentes G :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
-Poids propre de la Dalles PH 6ème étage (terrasse accessible): MA
Pt = Poids ( forme de pente+ protection étanchéité + étanchéité T82
+enduit + acrotère) + Poids plancher(20+5)

3.67 ×6.34 3.67 ×6.34


Pt = (200+120+20+30+20)× 4 + 325× 4 = 4159.11
kg = 4.16 t
3.67 6.34
Pr 12 = 2500× 0.15× 2
×0.2 + 2500× 0.2× 2
×0.2 = 454.62 kg

G = Pr 12 + Pt = 4.62 t

Charge d’exploitation :
3.67 ×6.34
Q= 4
× 150 = 0.87 t

Le calcul de l’effort normal s’obtient en E.L.U :


N = 1,35G + 1,5Q = 7.54 t
coffrage du poteaux terrasse
N
a f bc
≤b en prends a=25 cm

−2
7.54 ×10
0.25× 14.17
≤b → b = 25 cm

Px (25×25)
● PH RDCH, PH 1ér étage, PH 2éme étage, PH 3éme étage, PH 4éme
étage, PH 5éme étage,

-Poids propre de la Dalle


Pt = Poids (Revêtement+ cloison +enduit) + Poids plancher (25+5)
6 ×6.34 6 ×6.34
Pt = (200+75+30)× 4 + 415× 4 = 7.74 t

PA
GE
ME
RG
EF
OR
-Balcon MA
Pb = Poids (Revêtement+ cloison +enduit) + Poids plancher (16) T82
5.34 ×1 1 ×5.34
Pb = (200+75+30)× 2 + 400× 2 = 1.53 t
P p= 2500 × 0.25×0.25×3=0.46 t
6 6.34
Pr = 2500× 0.4× 2 0.25
× + 2500× 0.25× 2
×0.25 = 1.21 t

G = ( Pr 12 + Pt + Pb + P p) ×6 = ( 1.21+7.74+1.53+0.46)×6 = 59.64 t

Charge d’exploitation :
6 ×6.34 6 ×5.34
Q= ( 4
× 150 + 4
× 150) ×6 = 12.66 t

Le calcul de l’effort normal s’obtient en E.L.U :


Nu
''
= 1,35G + 1,5Q + N= 107,07 t
Le poteau de rive , on majore sa charge de 0 %

Figure 10 : Pourcentage de majoration

Coffrage du poteau RDC


N u' '
a f bc
≤b en prends a=25 cm

−2
107.7× 10
0.25× 14.17
≤b → b = 35 cm

4.4 Ferraillage des poteaux :


4.4.1 : Ferraillage longitudinale :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
Le calcul du poteau sera fait en ne tenant compte que de l’état limite MA
ultime (ELU) T82

La descente de charges à l’ELU donne un effort normal


N u =N u + P p =107.7 t
' ''

Les dimensions : a x b = 25*30 cm²


Le calcul du poteau sera fait en ne tenant compte que de l’état limite
ultime (ELU)

● L’élancement du poteau :
lf 0,7.l 0
λ = i
= √❑
, avec l f =0,7. l 0

b . a3 a4 lf . √❑
et I = 12
= 12
→λ= ❑

0.7 ×3 × √❑ ≈
λ = ❑ 30
λ 2
β=1+0.2 ×(
35
) = 1.15

● La section d’aciers :
Br=(a-0.02) (b-0.02)
f bc
β N u−Br
0,9
Ath>= ( 0,85 . f e
)
1,15

On trouve Ath>=1.18 cm²

0.2∗B
Amin= max (4*U ; 100 )= ( 4.8 cm²;1.18 cm²) = 4.8cm²

Ast = max (Ath ; Ast)

D’où Ast =4.8cm² On utilise alors 6HA10

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82
4.4.2 Ferraillage transversale :
Φlmax
Φt ≥ 3
=4 mm

∅t ≥ max ¿ ; 6mm)
⇾∅ t ≥ 6mm ⇾∅ t =6mm

● Espacement des armatures transversales 

et St ≤ min (a+ 10cm ; 40cm ; 15Φl) → St ⪕


inf(35cm,40cm,15) → St = 15cm

Figure 11 : ferraillage de poteau

Etage G(t) G Q(t) Q a b


cumulé cumulé
6eme 4.62 t 4.62 0.87 t 0.87 25 25

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82
5eme 9.94 t 14.56 2.11 t 2.98 25 25
4eme 9.94 t 24.5 2.11 t 5.09 25 25
3eme 9.94 t 34.44 2.11 t 7.2 25 25
2eme 9.94 t 44.38 2.11 t 9.31 25 25
1ere 9.94 t 54.32 2.11 t 11.42 25 30
RDC 9.96 t 64.28 2.11 t 13.53 25 35
SS1 8.6 t 72.88 2.72 t 16.25 25 35
SS2 8.6 t 81.48 2.72 t 18.97 25 40
Tableau 6 : Descente de charge sur étage

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Chapitre E :

5 Semelles Isolées

PA
GE
ME
RG
EF
OR
5.1 Introduction MA
T82
5.1.1 A quoi servent les semelles de fondations ?

Une semelle de fondation est un élément de construction destiné à


transmettre des charges d’un ouvrage au sol de fondation.

La transmission des charges peut se faire soit à la base de la semelle


par contact direct avec le sol (cas de fondation directe), soit par
l’intermédiaire des pieux (cas de fondation indirecte).

En résumé, on peut dire qu’une fondation reprend les actions, c’est-à-


dire les charges et les surcharges transmises par la structure et les
transmet au sol de fondation avec une sécurité suffisante par rapport à:

⮚ L’équilibre limite de rupture


⮚ à l’équilibre limite de déformation

5.1.2 Actions à reprendre par les fondations

En général, les actions à reprendre et à transmettre par une


construction sont :

⮚ Le poids propre de la construction


⮚ Les charges permanentes et d’exploitations
⮚ Le vent et la neige
⮚ La poussée des terres ou d’eau
⮚ Le gonflement du sol suite à des variations de teneur en eau, à
des phénomènes de gel, etc.
⮚ Les effets des mouvements thermiques

PA
GE
ME
RG
EF
OR
5.1.3 Différents types de fondations : MA
T82
● Les fondations superficielles
● Les fondations profondes et spéciales
Les fondations sont dites superficielles si une des deux conditions
suivantes est respectée
H/L < 6 ou H < 3 m
Avec H : profondeur de la fondation et L : largeur de la fondation.
5.1.4 Facteurs de choix du type de fondation :

⮚ La nature de l'ouvrage à fonder : ponts, bâtiments d’habitation,


bâtiments industriel, barrages.
⮚ La nature du terrain : connaissance du terrain par sondages et
définition des caractéristiques
⮚ Le site : urbain, campagne, montagne, bord de mer, ...
⮚ La mise en œuvre des fondations : terrain sec, présence d’eau, ...
⮚ Le type d'entreprise : matériel disponible et compétences, ...
⮚ Le coût des fondations : facteur important mais non décisif.

Figure 12 : types des semelles

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82
5.2 Dimensionnement de semelle isolée :

On se propose de dimensionner la semelle S3 qui supporte le poteau


de sous-sol. Il s’agit de déterminer les dimensions d’une semelle
rigide de fondation sous poteau de section rectangulaire et de calculer
la section des aciers nécessaires.

5.2.1 Réaction du sol :

Le pré-dimensionnent des fondations est effectué à partir d’une valeur


appelée contrainte admissible du sol σ . Le sol est de la craie molle :
σ = 0,35MPA
5.2.2 Actions et sollicitations

Le coffrage des semelles des fondations est calculé à l’E.L.S et le


dimensionnement des aciers à l’E.L.U. Les combinaisons d’actions à
envisager sont respectivement :
N ser = G + Q et Nu = 1,35G + 1,5 Q.
Comme on a déjà calculé dans la descente de charge sur le poteau de
SS
G = 81.48 t
Q = 18.97 t
Le calcul de l’effort normal s’obtient par la combinaison à l’E.L.U :
Nu = 1,35G + 1,5Q =1.38 MN et N ser = G + Q = 1 MN

PA
GE
ME
RG
EF
OR
5.3 Coffrage de la semelle : MA
T82
- Charge appliquée à L’E.L.S : N ser = G + Q = 1 MN
- Charge appliquée à L’E.L.U Nu = 1,35G+1,5Q = 1.38 MN
- Contrainte admissible du sol : σ sol = 0,35 MPa
- Section du poteau : a.b = 0.25*0.4 = 0,1 m²
N ser 1
- Aire approchée de la semelle : S= σ sol
= 0,35 = 2.85 m²
A a
- Homothétie des dimensions : B = b

- Choix des dimensions :

A = √❑ = 1.33 m ≈ 1.35 m B = √❑ =√❑ = 2.13 m ≈ 2.15

Choix réel : A=1.35 m , B=2.15 m


A−a B−b
- Hauteur utile de la semelle : 4
=0.275 m≤ d ≤
4
=0.43 m

On prend d=35cm
- Hauteur de la semelle : h = d + 5 = 35+5 → h =40cm

5.4 Calcul des aciers :

Charge concentrée à l’E.L.U : Nu = 1,35G+1,5Q = 1.38 MN


Nappe inférieure // B :
σa = inf ( fe.2/3 ; 110√❑ ) = 201.63 mpa
Nu .(B−b) 1.38∗(2.15−0,4 )
Diamètre des aciers : A sx=
8. d . σ a = 8∗0.35∗201.63
*104 = 37.42 cm²

Choix : 18 HA 16 espacement 12 cm

PA
GE
ME
RG
EF
OR
Nappe supérieure // A : MA
T82
Nu .( A−a) 1.38∗(1.35−0,25)
Diamètre des aciers : A sy=
8. d . σ a = 8∗0.35∗201.63
*104 = 23.53 cm²

Choix: 12 HA 16 espacement 12 cm
Arrêt des barres :
Ancrage : ls= 50.∅ = 50*1,6 = 80cm

Figure13 : Ferraillage de semelle isolée

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Chapitre F :

6 POUTRES

PA
GE
ME
RG
EF
OR
6.1 Définition : MA
Les poutres sont des éléments horizontaux en béton armé sollicitées T82
par des moments de flexion et des efforts tranchants. Le calcul se fera
en flexion simple avec les sollicitations les plus défavorables. Leur
rôle est la transmission des charges du plancher aux poteaux
6.2 Calcul des poutres :

Les poutres en construction doivent avoir des sections régulières


(rectangulaires ; carrées).
Le pré dimensionnement est basé sur les règles B.A.E.L 91 et vérifié
par les conditions imposées par les sismologues (R.P. S2000).
Selon le règlement BAEL91+99, soit L : la longueur de la travée, h :
hauteur de la poutre, et b : la longueur.

Figure 14: dimensions d’une poutre

Les poutres sont rectangulaires de section b x h et de longueur L, avec


b la largeur et h la hauteur de la poutre.
Méthode approchée :
L L
16 ≤h≤ 10

PA
GE
ME
RG
EF
OR
- Poutre Isostatique : MA
● Faiblement chargée
1

ht T82
12 l
1 ht
● Chargée 10 ≤ l
- Poutre hyperstatique :
1 ht
● Faiblement chargée 16 ≤ l
1 ht
● Chargée 14 ≤ l

b = 0.3h à 0.6 h 
Méthode précise :
H =1,8. √❑
Pour une poutre de longueur L=6.37m :
L L 6.37 6.37
16 ≤h≤ 10 → 16 ≤h≤ 10 → 39.76 ≤ h ≤ 63.7 → on propose
h=50cm
b = 0.3h à 0.6 h → b=15cm à 30cm → on prend b = 30cm
Dans notre cas il s’agit d’une poutre en bande noyée, de hauteur égale
à l’épaisseur du plancher dalle (h=25cm).
6.3 Méthodes de calcul :

Le règlement BAEL prévoit deux méthodes de résolution pour des


systèmes de poutres continues :
⮚ La Méthode forfaitaire
⮚ La Méthode de CAQUOT

L'application de la méthode forfaitaire exige la satisfaction des


conditions suivantes :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
⮚ Les planchers du bâtiment sont à charge d'exploitation modérée MA
c'est-à-dire Q < max (2G ; 5KN/m2) T82

⮚ Les inerties des sections transversales sont les mêmes dans les
différentes travées en continuité
li
⮚ Les portées successives sont dans un rapport ( l ) entre 0.80 et
i+1

1.25
⮚ La fissuration est jugée comme non préjudiciable.

Si une de ces conditions n’est pas vérifiée on appliquera la méthode de


Caquot.

6.4 Calcule d’une poutre continue PH 6éme étage :

Figure 15 : PH 6ème étage

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Figure 16 : File de poutres étudiée

Poutre 1 : (30*45)


Poutre 2 : (30*45)
Poutre 3 : (30*45)
Méthode de forfaitaire
Règle des moments. :

On doit vérifier : Q
α=
Q+G

Où :
M0 : moment maximal dans la travée de référence (isostatique,
soumise aux mêmes charges que la travée étudiée)
Mw et Me : valeurs absolues des moments respectivement sur l’appui
de gauche et l’appui de droite)
Mt : moment maximal dans la travée continue

Valeurs minimales des moments Mw, Me et Mt :

Lors du calcul des différents moments dans la poutre, il faut vérifier


les valeurs minimales des moments suivants :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Où :

Application de la Méthode de forfaitaire sur une poutre continue

6.4.1 Moment en appuis :

G= (125+390)2.75+(0.3*0.35*2500) =1.716t/m
Q=2.75*0.15= 0.412t/m
NU=1.35*1.716+1.5*0.412= 2.93 t/m
ELU
Pu∗l 2 2.93∗6.13 2
M01 = 8
= 8
=137.6 KN.m
Pu∗l 2 2.93∗7.36 2
M02= 8
= 8
=198.4 KN.m
Pu∗l 2 2.93∗6.35 2
M03= 8
= 8
=147.6 KN.m

Ma¿ 0.5∗¿M0 AVEC M0= Max (M01, M02)


Ma1>0.5∗¿Max (137.6, 198.4KN)

PA
GE
ME
RG
EF
OR
Ma1>0.5∗¿198.4=99.2 kn.m MA
Ma2>0.5∗¿Max (137.6, 198.4KN) T82

Ma2>0.5∗¿198.4=99.2 kn.m

ELU

Ma1 99.2KN.m

Ma2 99.2KN.m

Tableau 7 : calcul des moments Ma

Q
∝=
Q+G =0.19

6.4.2 Moment en travée a ELU :


Mw+ Me
-Mt¿Max (1.05M0,(1+0.3∝¿ M 0 ¿− 2
M0
-Mt¿(1.2+ 0.3∝) 2

1ere travée : Mt1 = 95.8 KN.m


2eme travée : Mt2 = 110.5 KN.m
3eme travée : Mt3 = 106.4 KN.m

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Figure 17 : Diagramme des moments

6.4.3 Effort tranchant : ELU

● 1ere travée :
1
a= L* 1+ √❑

Mt= 95.8 KN.m; L=6.13m; Mw= 0 KN.m; Me= 99.2 KN.m 


1
a= 6.13* 1+ √❑ = 2.52m

b= L-a= 6.13-2.52 = 3.61m


Mw+ Mt (0+ 95.8)
Vw= -2* a = -2* 2.52
= -76.03 KN
Me+ Mt (99.2+ 95.8)
Ve= 2* b = 2* 3.61
= 108.03 KN

● 2éme travée:
Mt= 110.5 KN /m; L=7.36m; Mw= 99.2 KN /m; Me= 99.2 KN.m 
1
a= 7.36* 1+ √❑ = 3.68m

b=7.36-3068= 3.68m
(99.2+110.5)
Vw = 2* 3.68
= -113.96 KN

PA
GE
ME
RG
EF
OR
(99.2+110.5) MA
Ve= 2* 3.68
=113.96 KN
T82

● 3éme travée:
Mt= 106.4 KN /m; L=6.35m; Mw= 99.2 KN /m; Me= 0 KN.m 
1
a= 6.35* 1+ √❑ = 3.69m

b=6.35-3.69= 2 .66m
(106.4+ 99.2)
Vw = -2* 3.69
= -111.43 KN
(0+106.4 )
Ve= 2* 2.66
=80 KN

Moment en Effort tranchant(ELU)


travée(ELU)
1ere travée 95.8 KN.m -76.03 108.03
2eme travée 110.5 KN.m -113.96 113.96
3eme travée 106.4 KN.m -111.43 80
Tableau 8 : Tableau de moment en travée

Figure 18 : Diagramme des efforts tranchants

6.4.4 Dimensionnement à l’ELU :


Fe= 500 , γs = 1.15 donc ==¿ fsu  = 434.8 MPa

PA
GE
ME
RG
EF
OR
f c28 = 25 M Pa , γ b= 1.5 donc : f bu = 14.17 MPa MA
f t28= 0.6 + 0.06 f c28= 2.21 MPa T82
a. Ferraillage longitudinal
● 1ere travée :
On calcule le moment réduit :

Mu 95.8∗10−3
μ= =
b d 2 fbu 0.30∗0.422∗14.17
= 0.127≤0.186

α =1.25 ( 1−√❑ ) ≤0.259

On se situe dans le pivot A


A u=0 → 3HA8
'

Mu 95.8∗10
−3
Au = = =5.63 c m2 (3 HA 12+3 HA 10)
d(1−0.4 α ) fsu 0.42(1−0.4∗0.171)∗434.78

● 2eme travée :
On calcule le moment réduit :

Mu 110.5∗10−3
μ= 2 =
b d fbu 0.30∗0.422∗14.17
= 0.147≤0.186

α =1.25 ( 1−√❑ ) ≤0.259

On se situe dans le pivot A


A u=0 → 3HA8
'

Mu 110.5∗10−3
Au = = =6.57 c m2 (3 HA 12+ 3 HA 12)
d(1−0.4 α )fsu 0.42(1−0.4∗0.2)∗434.78

● 3eme travée :
On calcule le moment réduit :

Mu 106.4∗10−3
μ= 2 =
b d fbu 0.30∗0.422∗14.17
= 0.142≤0.186

PA
GE
ME
RG
EF
OR
α =1.25 ( 1−√❑ ) ≤0.259 MA
On se situe dans le pivot A T82

A' u=0 → 3HA8


Mu 106.4∗10
−3
2
Au = = =6.31c m (3 HA 12+3 HA 12)
d(1−0.4 α ) fsu 0.42(1−0.4∗0.2)∗434.78

b. Ferraillage des appuis intermédiaire (chapeaux) :

Ma=-99. 2KN.m
On calcule le moment réduit :
−3
Mu 99.2∗10
μ= =
b d 2 fu 0.30∗0.422∗14.17
=0.132≤0.186

α =1.25 ( 1−√❑ ) ≤0.259

On se situe dans le pivot A


A u=0 → 3HA8
'

Mu 110.5∗10−3 2
Au = = =5.88 c m (8 HA 10)
d(1−0.4 α ) fsu 0.42(1−0.4∗0.178)∗434.78

Ferraillage transversal
Ferraillage d’appuie
longitudinal intermédiaire

En travées

1ere travée 3HA12+3HA10

PA
GE
ME
RG
EF
OR
2eme travée 3HA12+3HA12 8HA10 MA
T82
8HA10

3eme travée
3HA12+3HA12
Tableau 9 : ferraillage de poutre

c. Contrainte de cisaillement
Il faut que la contrainte de cisaillement soit inferieur a la contrainte de
cisaillement limite qui dépend du type de fissuration.

T=108.03kN
T 0.10803
τu= b∗d = 0.30∗0.42 = 0.85MPA Vérifié

T=113.96kN
T 0.11396
τu= b∗d == 0.30∗0.42 = 0.9MPA Vérifié

T=80kN
T 0.08
τu= b∗d == 0.30∗0.42 = 0.63MPA Vérifié

d. Ferraillage transversale :

Φt= min (h/35 ; Φ lmin ; b/10)


6≤ Φt≤10

PA
GE
ME
RG
EF
OR
→ choix : Φt=8mm MA
T82
Avec :
Φt : diamètre des armatures transversales
Φ lmin : diamètre minimal des armatures longitudinales+
h : hauteur totale de la poutre.
b : largeur de la poutre.
At : section d’un cours d’armatures transversale en cm2.
Φt2
At=n. π . 4
= 1.51 cm2 (3HA8)

n=nombre d’épingle
-TRAVEE 1 :
Espacement maximum des cours d’armatures :
S L’espacement maximal doit vérifier la condition suivante :
Stmax ≤ min (0.9d ; 0.40m) = 30 cm

→ On prend Stmax =20cm

Avec
fe : en MPa.
b, d : en m.
Espacement des armatures transversales :
0.9 . At . fe
St ≤ s . b (u – 0.3 f t 28 k)

0.9∗1.51∗500
→ St ≤ 1.15∗0.3∗( 0.85−0.3∗2.1∗1)
→ St ≤ 68.63 cm

Pourcentage minimal des armatures transversales :


At . fe
St ≤ u
b . max( ; 0.4)
2
1.51∗500
→ St ≤ 30∗max (
0.85
; 0.4) → St ≤ 59.21 cm
2

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
→ choix : St = 30 cm T82

Avec :
fe ; fc28 ; τu en MPa avec ft28 plafonnée à 3.3 MPa.
b; St en m.

On a : St 0 < St

⮚ On place le 1ercours d’armature transversale a une distance du


nu de l’appui égale à St/2.
⮚ Effectuer la répartition des cours en appliquant la progression de
CAQUOT définie
Par les valeurs :
7 – 8 – 9 – 10 – 11 – 13 – 16 – 20 – 25 – 30 – 35 – 40.

⮚ Ont Répété chacune des valeurs de la progression autant de fois


qu’il y a de mètres dans la demi-portée.

Répartition des armatures transversales :


On prends St0=25
On a St  < Stmax  :

- On place le 1er cours d’armature transversale à une distance du nu de


l’appui égale à St0/2=12.5
l 613 l
= =¿306.5cm. n= 2 ≈ 3 fois
2 2

- On effectue la répartition des cours en appliquant la progression de


CAQUOT telle que:

12.5 + 25*3+35*3+40*2+34

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Chapitre G :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

7 ETUDE SISMIQUE

7.1 Définition et objectifs


Le règlement parasismique marocain RPS2000 définit la méthode de
l’évaluation de l’action sismique sur les bâtiments à prendre en
compte dans le calcul des structures et décrit les critères de conception
et les dispositions techniques à adopter pour permettre à ces bâtiments
de résister aux secousses sismiques.
Pour simplifier le calcul des charges sismiques et uniformiser les
exigences de dimensionnement des structures à travers de grandes
régions du pays, le RPS2000 utilise l’approche des zones. Il s’agit de
diviser le pays en trois zones de sismicité homogène et présentant

PA
GE
ME
RG
EF
OR
approximativement le même niveau de risque sismique pour une MA
probabilité d’apparition de 10% en 50 ans. T82
Les objectifs essentiels du Règlement de Construction Parasismique
visent à :
- La sécurité du public pendant un tremblement de terre ;
- La protection des biens matériels ;
- La continuité de la fonctionnalité des services de base.

7.2 Conception parasismique & systèmes de


contreventement

Le règlement définis trois variantes de contreventement pour faire face


aux forces sismiques :
● Système de portiques :
Les portiques en béton armé continuent à être utilisés pour des
immeubles de faible et moyenne hauteur ; cependant elle devient
couteuse et de conception lourde pour des bâtiments de plus de 10 à
15 niveaux.
● Système de voiles :
C’est un système composé de plusieurs murs qui servent à résister aux
efforts verticaux et horizontaux, ils sont disposés au droit des cages
d’escalier et des ascenseurs. Les voiles linéaires se sont avérés
satisfaisants de point de vue économique pour des immeubles ne
dépassant pas 20 à 25 niveaux.
● Système mixte voiles-portiques
Dans les projets de bâtiments, on combine souvent entre les deux
systèmes de contreventements précédents, le besoin de locaux de
grandes dimensions, le souci d’économie, exclut fréquemment
l’emploi de voiles seuls. On peut dans ce cas associer
avantageusement des voiles à des portiques, ce qui produit un effet de
raidissage favorable.

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82
7.3 Hypothèse du calcul sismique :
Le site est intégré dans la zone 2 de sismicité moyenne.
Ouvrage de Classe II
Niveau de ductilité : ND1 (A ≤ 0.1 g + classe II)
Facteur de comportement : K= 1.4 dans le cas de contreventement par
voile
Coefficient d’amortissement : ζ = 5% dans le cas de structures en BA
Coefficient de vitesse : ν = 0.08 (zone 2)

� Combinaisons des réponses modales :


Une fois les modes choisis, il faut combiner les réponses modales afin
de déterminer la réponse la plus défavorable. Cependant, il n’est pas
judicieux de simplement sommer toutes les réponses les défavorables
de chaque mode les unes avec les autres car elles ne se produisent
jamais en même temps. Le PS 92 propose donc des solutions pour les
combiner.
Les réponses modales ne peuvent pas être considérées comme
indépendantes car les périodes de deux modes successifs Ti et Tj ne
satisfont pas à la condition du PS 92, 6.6.2.3.
La combinaison des réponses modales maximales se fera donc par «
combinaison quadratique complète » (CQC)

Ek( k = { x , y,z}):variable à calculer suivant les trois directions


principales

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
Sj : valeur maximale de la variable dans le mode j T82

� Combinaisons des actions sismiques :


Afin de trouver les résultats dans n’importe quelle direction de
l’espace, les actions sismiques des trois directions doivent également
être combinées. Ici, elles sont combinées en utilisant les combinaisons
de Newmark.

Dans les cas courants on a : λ=μ=0.3

� Paramètres pour l’analyse modale :


Afin d’exécuter l’analyse modale, le PS 92 met en place des
coefficients de masse partielle ϕ qui précisent quelle part d’une
certaine charge va être prise en compte lorsque la structure sera
soumise à l’action sismique.
Les charges et coefficients de masse partielle ϕ à prendre en compte
pour l’analyse modale sont :
● Les charges permanentes G : ϕ=1
● Les charges d’exploitation Q : ϕ=0.2
● Les charges de neige : ϕ=0 (altitude < 500m)

Finalement les charges à prendre en compte sont :


G
0.2Q

PA
GE
ME
RG
EF
OR
7.4 Analyse modale : MA
Principe de la méthode : T82
L’analyse modale spectrale est la méthode de calcul des effets
maximaux d’un séisme sur une structure.
● Un spectre de réponse caractérise la sollicitation sismique.
● La structure est supposée à comportement élastique ce qui
permet le calcul des modes propres.
● La réponse d’une structure est prépondérante au voisinage des
fréquences de résonance.

● Le comportement de la structure pour ces fréquences de


résonances est appelé mode de vibration.
● Le comportement global est considéré comme la somme des
contributions des différents modes.
Le calcul des modes doit être poussé de façon à vérifier les conditions
suivantes :
● Atteindre la fréquence minimale de 33 Hz dite « fréquence de
coupure » dans chaque direction d’excitation.
● Solliciter 90% de la masse M totale du système dans chaque
direction d’excitation

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Figure 19 : la déformation du bâtiment en fonction des modes

Résultats de l’analyse modale :


C’est dans cette configuration que l’analyse modale est effectuée.
Après 10 modes, la masse vibrante globale atteint les 90% dans les
deux directions horizontales X et Y. Ces 10 modes peuvent donc être
retenus pour la suite de l’analyse sismique.
On résume les résultats pour 10 modes dans le tableau suivant :
fréquenc Périod Masse Masse Masse Masse
e (HZ) e (s) cumulé cumulé modale modale
e Ux e Uy s UX s UY
(%) (%) (%) (%)
Mode 1 0,88 1,13 0,31 63,13 0,31 63,13
Mode 2 1,10 0,91 10,47 67,10 10,15 3,97
Mode 3 1,25 0,80 67,65 68,83 57,19 1,73
Mode 4 3,48 0,29 67,90 85,94 0,25 17,11
Mode 5 4,35 0,23 68,98 86,64 1,08 0,70
Mode 6 5,38 0,19 88,08 87,31 19,11 0,67
Mode 7 7,60 0,13 88,11 93,94 0,02 6,63
Mode 8 9,63 0,10 88,14 93,96 0,04 0,02
Mode 9 11,10 0,09 90,20 95,85 2,05 1,90

PA
GE
ME
RG
EF
OR
Mode 10 11,91 0,08 94,52 97,39 4,32 1,54 MA
Tableau 10 : Résultat de l'analyse modale par Robot T82
Pour s’assurer que notre analyse modale est valide il ‘est nécessaire de
vérifier certaines conditions, le schéma suivant illustre la démarche
suivant :
Pour notre cas : La masse cumulée étant supérieures à 90% ainsi que
la fréquence est inférieure à 33 Hz, donc l’analyse est valide.
7.5 Déplacements totale :
Le déplacement latéral total du bâtiment Δg doit être limité a :
Δ g=0.004∗H

▪ H : hauteur total du bâtiment


Pour notre bâtiment :
Δ g= 0.004*21 = 0.84 m = 8.4 cm
Séisme selon Séisme selon
X Y
Hauteur Déplacemen
Ux (cm) Uy (cm) Ux (cm) Uy (cm) limite

5,4 2,6 2,8 6,8 8,4


21

Tableau 11 : Déplacements totale

⇨ Le déplacement latéral maximal du bâtiment selon les deux


directions X et Y est largement inférieur aux limites
imposées par le RPS 2000.

PA
GE
ME
RG
EF
OR
7.6 Déplacement latéraux inter-étages : MA
T82
Pour des raisons de fonctionnalité et de limitation du coût résultant des
dommages liés aux actions sismiques, les déplacements inter-étages
dus au séisme ne doivent pas dépasser des valeurs limites normatives.
Le RPS 2000 limite le déplacement relatif pour les bâtiments de classe
II comme suit :
K * Δe≤ 0.01∗h R.P.S 2000

Avec : h: la hauteur de l’étage considéré.


K : le coefficient de comportement.
⇨ Les déplacements des étages (au niveau du plancher haut) ainsi
que les déplacements inter-étages Δe (entre les planchers bas et
haut de l’étage) sont donnés pour toute la structure dans les
tableaux suivants :

Déplacement latérale ∆el du au Valeur limite


Etages Hauteur séisme (cm) en
Sismique Sismique Sismique Sismique (cm)
(m)
direction direction direction direction
x : Ux x :Uy Y : Ux Y : Uy

RDCH 3 0,9 0,2 0,2 0,5 2,142857143

1ere étage 3 0,6 0,4 0,3 0,9 2,142857143

2ème étage 3 0,9 0,6 0,5 1,1 2,142857143

3ème étage 3 0,9 0,7 0,5 1,3 2,142857143

PA
GE
ME
RG
EF
OR
4éme étage 3 1 0,6 0,5 1,3 2,142857143
MA
T82
5éme étage 3 1 0,7 0,4 1,3 2,142857143

6éme étage 3 0,9 0 0,5 0,4 2,142857143


Tableau 12 : Déplacements inter-étages

7.7   Vérification de la stabilité :

� Stabilité au glissement :
Lorsque les constructions sont en pente, il doit être vérifié, par
toute méthode scientifique confirmée par l’expérience, que le massif
défini par la surface de glissement la plus critique reste stable. Le
bâtiment doit être dimensionné pour résister à une poussée de
glissement au moins 1,5 fois supérieure aux charges agissant sur le
bâtiment.
D’après le rapport géotechnique, le sol a un niveau presque
constant, donc on n’est pas amené à effectuer cette vérification.
� Stabilité au renversement :
La structure doit être dimensionnée pour résister aux effets de
renversement dus aux combinaisons des actions de calcul. Un ancrage
est exigé si l’effet des charges de calcul tendant à provoquer ce
phénomène est supérieur à l’effet de stabilisation.
La stabilité est considérée satisfaite si :
WKΔe
θ= <0.1
Vh

L’effet du second ordre est pris en compte si :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
0.1<θ< 0.2 MA
La stabilité est non satisfaite si : T82
θ> 0.2

Avec :
▪ K : Facteur de comportement,
▪ W : Masse au-dessus de l’étage considéré ;
▪ V : Action sismique au niveau considéré,
▪ Δe : Déplacement relatif ;
▪ h : Hauteur du niveau considéré ;
▪ θ : indice de stabilité.
La force sismique est déterminée par la relation suivante :
V=ASDIW/K
Avec: A: 0.08 S: 1 D: 1.93 I: 1 K: 1.4
W : la charge prise en poids de la structure (voir tableau ci-dessous)

Etage Poids (kg)


RDCH 565910,71
1er étage 571333,94
2éme étage 570676,39
3éme étage 535373,36
4émé étage 430998,18
5émé étage 519580,71
6émé étage 463792,8
Totale = 3657666,09 kg
Tableau 13 : poids d'étage

PA
GE
ME
RG
EF
OR
� Calcul de l’indice de stabilité : MA
T82
Il est nécessaire de vérifier ce critère pour chaque étage : Les
déplacements sont important dans la direction x et la direction y.

▪ Le déplacement selon x :

Etages Masse Force k Déplacem Hauteur Indice de


sismique ents stabilité θ
suivant x suivant x
Maximal
inter-
Kg Kg étage cm
selon x
(cm)

RDCH 565910,71 319493,15 1,4 0,9 300 0,007439361


1èr étage 571333,94 304557,36 1,4 0,6 300 0,005252656
2ème étage 570676,39 276036,7 1,4 0,9 300 0,008683051
3ème étage 535373,36 239746,42 1,4 0,9 300 0,009378943
4ème étage 430998,18 200871,22 1,4 1 300 0,010013007

PA
GE
ME
RG
EF
OR
5ème étage 519580,71 161569,07 1,4 1 300 0,015007266
MA
T82
6ème étage 463792,8 94095,32 1,4 0,9 300 0,020701665
Tableau 14 : Résultats de l’indice de stabilité selon X

▪ Le déplacement selon y :

Etages Masse Force k Déplaceme Haute Indice de


sismique nts ur stabilité θ
suivant y suivant Y
Maximal
inter
Kg Kg étage selon cm
x (cm)

RDCH 565910,71 253646,53 1,4 0,5 300 0,005205899


1èr étage 571333,94 237921,57 1,4 0,9 300 0,010085687
2ème étage 570676,39 211659,14 1,4 1,1 300 0,013840518
3ème étage 535373,36 182230,93 1,4 1,3 300 0,017823164

PA
GE
ME
RG
EF
OR
4ème étage 430998,18 154087,04 1,4 1,3 300 0,016969125
MA
T82
5ème étage 519580,71 127437,99 1,4 1,3 300 0,024734563
6ème étage 463792,8 79005,16 1,4 0,4 300 0,010958101
Tableau 15 : Résultats de l’indice de stabilité selon Y

La stabilité est satisfaite θ< 0.1

� La stabilité au renversement est assurée et il n’est pas


nécessaire de considérer les effets du second ordre.

Chapitre H :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
8 VOILES MA
T82

8.1 Introduction :

Sous l’action sismique, des parties plus au moins importantes de


l’extrémité du voile en béton, sollicité en compression, peuvent se
trouver dans le domaine inélastique, cette situation peut être à
l’origine d’une instabilité latérale

Figure 20 : Instabilité latérale des murs

Compte tenu de cette éventualité, les règlements parasismiques


imposent une épaisseur minimale de l’âme à 15cm. De plus, et à partir
d’un certain niveau de contraintes, il y a lieu de prévoir aux extrémités
des voiles des renforts conçus comme des poteaux, ou des voiles en

PA
GE
ME
RG
EF
OR
retour. Le modèle le plus simple d'un voile est celui MA
d'une console encastrée à sa base ; soumise à un effort normal Pu , un T82

effort tranchant Vu et un moment fléchissant Mu qui est maximal


dans la section d'encastrement.

Figure 21 : Le comportement du voile est similaire à celui d’une console

Le voile en béton armé doit faire l’objet des vérifications suivantes :

⮚ Justification de la stabilité de forme (résistance au flambement).


⮚ Résistance à l’effort tranchant.
⮚ Résistance en flexion composée

8.2 Pré dimensionnement

Selon l’article 7.3.1.4.1 du RPS 2000, l’épaisseur minimale du voile


est fonction de la hauteur nette he de l’étage.
▪ emin = max (20 cm, he/20) pour un voile non rigidifié à ses deux
extrémités.
▪ emin = max (20 cm, he/22) pour un voile rigidifié à une extrémité.
▪ emin = max (20 cm, he/25) pour un voile rigidifié à ses deux
extrémités.
Pour notre bâtiment, L=3m et he=3m pour PH 6eme étage

PA
GE
ME
RG
EF
OR
emin = max (20 cm, he/20) =20cm MA
On fixera alors l’épaisseur des voiles à 20 cm pour tous les voiles. T82

8.3 Dimensionnement

Le domaine de validité est déterminé par les paramètres suivants :


▪ La longueur du voile est au moins égale à cinq fois son
épaisseur (vérifié)
▪ L’épaisseur du voile est au moins égale à 10cm (vérifié)
▪ L’élancement mécanique est au plus égale à 80 (vérifié)
▪ La résistance caractéristique du béton est au plus égale à 40MPa
(vérifié)

8.3.1 Caractéristiques :

▪ La largeur du voile : a=0.2m ;


▪ La longueur du voile : L=3m ;
▪ La hauteur du voile : H= 3m ;
▪ La charge est appliquée à plus de 90jours ;
▪ Coefficient de comportement : K=1.4.
▪ Sollicitations appliquées au voile :

Effort Moment fléchissant Effort


normal N M tranchant T
0.025 MN 0.194 MN.m 0.109 MN

PA
GE
ME
RG
EF
OR
8.3.2 Détermination de la longueur de flambement : MA
T82
Lorsqu’un voile n’est pas raidi latéralement par des murs en retour, la
longueur libre de flambement lf se déduit de la hauteur libre du mur l,
en fonction de ses liaisons avec le plancher. La méthode simpliste
donne pour le rapport lf ’ /lf les valeurs suivantes :

Tableau 16 : Coefficient du flambement

Dans notre cas le mur est armé, encastré en pied et en tête et il est
rigidifié d’un seul côté, donc :
Lf =0.85∗l=0.85∗3=2.55 m

Le mur étant raidi à une extrémité, on doit chercher lf :


On a : b=2.5∗c=2.5∗(3−0.2)=7m
Le mur étant armé horizontalement et l ’ f =2.55 m, on a d’après le DTU
23.1
Lf =lf ’/( 1+(lf ’ /b) ²) = 2.25m
8.3.3 Elancement mécanique :
lf ∗√❑ 2.25∗√❑
λ=
❑ = ❑ = 43.3 ≤ 50
0.85
α=
λ
1+0.2( )²
35

λ= 43.3
α= 0.65

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
Surface réduite : Br=3∗( 0.2−0.02 )=0.54 m2 T82

8.3.4 Vérification des sollicitations

En premier lieu, il faut s’assurer que l’effort normal pondéré Nu


sollicitant le mur à l’état limite ultime est inférieur à Nulim résistant
équilibré par la section du béton et éventuellement par la section
d’armatures.
L’effort limite ultime est, dans le cas d’un mur armé, donné par la
formule suivante :
Br∗f c28 A∗f e
N ultime =α ( + )
0.9∗1.5 1.15

Avec : A est la section d’acier qu’on prendra égale à la section


minimale Amin.

Av , min=ρv∗h∗a=0.001*300*20=6 cm²
−4
0.54∗25 6∗10 ∗500
N ultime =0.65(
0.9∗1.5
+
1.15
) = 6.67 MN

On en déduit
N ultime 6.67
σulim= = =¿ 11.12 MPa
l∗a 3∗0.2

On vérifie que :
N 0.025
▪ σ= =
a∗l 3∗0.2
=0.042 Mpa <σulim=11.12 MPa à mi−hauteur ;

N σulim
▪ σ=
a∗l
=0.042 Mpa<
α
=17.1 Mpa à l' étage

Le modèle le plus simple d’un voile est celui d’une console encastrée
à sa base. Le voile est sollicité par un effort normal et un effort
tranchant constant sur toute la hauteur et un moment fléchissant qui

PA
GE
ME
RG
EF
OR
est maximal dans la section d’encastrement. Le ferraillage classique MA
d’un voile est composé d’armatures verticales concentrées aux deux T82
extrémités du voile (potelets de rives), d’armatures verticales
uniformément réparties et d’armatures horizontales elles aussi
uniformément réparties. Les armatures verticales extrêmes sont
soumises à d’importantes forces de traction/compression créant ainsi
un couple capable d’équilibrer le moment appliqué.
Enfin, les armatures verticales et horizontales de l’âme ont pour rôle
d’assurer la résistance à l’effort tranchant et à l’effort normal.
8.3.5 Potelets de rives 

Soit d’la longueur du raidisseur, on a :

(
d ’ min=max a ; ak
σ lf
; k
σ
σ bc 15 σ bc ) = 0.2 Figure 22 : Potelet de rive

d ' max =l/8=3/8 =0.375m

d'(m)
max min
0,375 0,2

On prend donc d’=0.3 ; e =0.20m


Vérification au flambement :
L’effort normal de calcul N>0, il y a donc un risque de flambement,
par conséquent on doit vérifier la condition suivante :
lf
h ( e
≤ ma 15 ; 15 1
h )
e 1=e 0 +e a=
M
N (
+ 2 cm;
l
= )
0.194
250 0.025
+0.02=7.78 m

PA
GE
ME
RG
EF
OR
Si cette condition est vérifiée, la section est calculée en flexion MA
composée, sinon un calcul de flambement s’impose. T82
Dans notre cas :
l f 2.25
L
=
3
=0.75 ≤ 15 (Condition vérifiée)

Une excentricité additionnelle est prise en compte :


3l 2f
e 2=
h ( 2+
Mg
Mg+ Mq).10−4

Avec :
Mg : moment du aux charges permanentes =40.04KN.m
Mq : moment du aux charges d’exploitation = 6.34KN.m

e 2=
3∗2.25 2
5.5 (2+
40.04
40.04 +6.34 )
. 10
−4
= 1.45*10-3 m

8.4 Ferraillage de voile :


8.4.1 Ferraillage des potelets

Les voiles sont calculés en flexion composée sous un effort normal de


compression N et un moment de flexion M.

Figure 23 : Caractéristiques du voile

d' 0.3
La hauteur utile : d= L− =3−
2 2
=2.85 m

L’effort normal : N= 0.025MN

PA
GE
ME
RG
EF
OR
Le moment de flexion composé : Mc=N∗ e 1+ ( ( )) d−
h
2
MA
T82
( (
Mc=0.025∗ 7.78+ 2.85−
3
2 ))
=0.23 MPa

On aura donc :
Moment ultime réduit :
Mc
μ = b d 2 f = 0.0052 ≤ μr =0.371
bc

α =1.25∗¿) = 0.0066
z = d * ( 1 - 0.4 *α )= 5.17*(1-0.4*0.0066)= 2.84m

Μ α z
0.0052 0.0066 2.84

Ainsi la section d’acier est :

A=
( Mc
z
−N )∗1.15 (
=
0.23
2.84
−0.025 )∗1.15
=1.29 cm ²
fe 500

La section d’acier est petit , on opte alors pour une section d’acier
minimale qu’on disposera dans les extrémités du voile:
ft 28 2.1
Amin = 0,23.e.L. fe = 0.23*0.2*3* 500 = 5.8 cm ²
Soit pour un voile de hauteur 3m : 6HA12 sur chaque extrémité.
Armatures transversales :
St < ( 10 ф l ; 20 cm ) =12cm

фl <( фl
3 )
;6 mm =6 mm

PA
GE
ME
RG
EF
OR
8.4.2 Ferraillage verticale MA
T82
Le pourcentage minimal précisé par le DTU.23.1 et :

ρ v =max ⁡( 0.001;
0.0015∗400 θ
fe
3
( σu
σ ulim )
−1 )

Avec : θ=1.4 pour un voile de rive et θ=1 pour voile intermédiaire


ρ v =max ⁡( 0.001;
500 (
0.0015∗400∗1 3∗0.042
11.12
−1 ) ) = 0.001 < 0.2% → on prend ρv

=0.002
On en déduit la section d’acier vertical :
Av=ρv∗e = 0.002*2=4 c m2 à répartir sur les deux faces du voile/ml
On prend (4HA8 ; e=25cm) sur chaque face du voile.

8.4.3 Ferraillage horizontal

Le pourcentage minimal exigé par le DUT.23.1 est :


2. ρ vmax
ρh = max ( 3
 ; 0,001) = 0.001 < 0.2% → on prend ρh = 0.002

On en déduit la section du ferraillage horizontal :


Ah = ρh .e . H =0.002*20 4 c m2 à répartir sur les deux faces du voile/ml
On prend (4HA8 ; e=25cm) sur chaque face du voile.
8.4.4 Sollicitations tangentielles

On commence par vérifier la contrainte normale de compression :


N
σ = e∗L = 0.042 MPa ≤ 0.25* f c28 = 6.25 MPa (vérifié)

Donc la justification aux sollicitations tangentes est nécessaire, nous


calculons donc la sollicitation tranchante :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
V ( 1+ K ) 0.194∗( 1+ 1.4 ) MA
V* = 2
= 2
=0.131MN 
M 0.194 T82
Le paramètre d’élancement de calcul à prendre est :α v = L. v ¿ = 3∗0.131
=0.494 ;
¿
V 0.131
Le cisaillement conventionnel de calcul est : τ =e.d
¿
= 0.2∗3 = 0.218
MPa
Le moment limite de fissuration en flexion composée associé à l’effort
normal N :
2
f 2
0.025 2.1
M lim ¿¿ = e∗L ( N + t 28 ) = 0.2∗5.5 ( 0.2∗3 + 1.5 ) = 1.195 MN.m ;
6 e∗L 1.5 6

M lim ¿ 0.218∗1.195
Le cisaillement conventionnel associé: τ 1 =τ ¿ . M
=
0.194
¿ =4.92
MPa

La contrainte limite de résistance à l’effort tranchant :


τ 2=0.45√ ❑ = 0.45√❑ = 0.95 MPa

La contrainte limite de résistance à l’effort tranchant après fissuration,


compte tenu des armatures longitudinales :
τ 3 =( τ 1 ; τ 2 )∗( 1+3.шf )+ 0.15 σ avec шf =100. A s /e*d = 0.1%

( ( ))
τ 3 =( 4.92 ; 1.13 )∗ 1+3∗
0.1
100
+0.15∗6.25 = 1.89 MPa

on a: τ ¿ = 0.218 MPA ≤ τ lim ¿ ¿=max(τ 3 ; 0.5∗f t 28) = 1.89 MPa (vérifié)

donc ce n’est pas nécessaire de prévoir des armatures d’effort


tranchant.

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Figure 24 : Ferraillage du voile

Chapitre I

9 SEMELLE FILANTE

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

8.1 Sollicitations et caractéristiques de la semelle

On se propose de dimensionner la semelle sous voile SS2


Effort normal N Moment fléchissant M
1.22 MN 0.51 MN.m

Contrainte du sol : σ = 0.35 MPa


Dimensions du voiles :

Figure 25 : Semelle filante sous voile

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
On ajoute des débords de 1.5m de part et d’autre de la semelle, ainsi T82
on aura une longueur de semelle égale à 6m.
8.2 Coffrage de la semelle

La semelle est filante, donc elle doit vérifier la condition :


p 1.22
B≥ σ sol = 0.35 = 3.48m/ml ≈ 3.5m
B−b 3.5−0.2
d ≥ 4
=
4 = 0.825m ≈ 0.85 h=d+5=0.85+0.05 ≈
0.9m

Les dimensions de la semelle sont : (6 ;3.5 ;0.9)


8.3 Calcul des efforts sur la semelle filante

Pp = 25*B*h*L = 25*4.45*1.15*7.5 =472.5 KN =0.48 MN


L’effort dû à la pression du sol :

Psol = γ s∗1∗( B∗L−b∗l )=1.8∗1∗( 6∗3.5−3∗0.2 )= 0.37 MN

l’effort normal total devient : Na= 1.22+0.48+0.37 = 2.07 MN


8.4 Calcul de l’excentricité

M 0.51
On a : e 0 = =
Na 2.07
=¿ 0.24 ≤ L/6 = 1m (vérifié)

Donc L’effort normal Na est centré sur l’axe de la semelle. Ainsi la


semelle est entièrement comprimée.
8.5 Calcul des contraintes
Na 6. e0 2.07 6∗0.24
La contrainte maximale est : σ M=
L∗B
.(1+ L
¿=
6∗3.5
.(1+ 7.5
¿=¿

0.33 MPa
Na 6. e0 2.07 6∗0.24
La contrainte minimale est : σ m=
L∗B
.(1- L
¿=
6∗3.5
.(1- 7.5
¿=¿ -0.1

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MPa MA
T82
3∗σ M + σ m
Donc : σ 3/ 4 = 4
= 0.22MPa ≤ σsol = 3.5 bars =0.35MPa

8.6 Ferraillage de la semelle filante

Armatures longitudinales :

Puisque la semelle travaille en compression,


La section d’armatures vaut :
Na( B−b)
As= 8∗d∗σ s ׿ )=2.07
(3.5−0.20)
1394 (
× 1+
3× 0.98
3,5 )
=25.89cm²/ml
� Donc 13HA16/ml ; e = 27cm.

Armature de répartition Ar :
Ar= As*B/4 = 25.89*(3.5/4) =22.65cm2
(15HA14 ; esp=24cm)
Mode d’ancrage :
Longueur de scellement :

ф fe 1.6 500
ls = 4 * τs = ls = 4 * 3.40 = 58.82 cm

Avec :
ψs = 1,6 pour les HA, ft28 = 0,6 + 0,06*fc28 = 2,21 MPa
τ𝑠 = 0,6* ψs²* ft28 = 3,40 MPa
B/4 = 350/4 = 87.5 cm ; B/8 = 350/8 = 43.75 cm

PA
GE
ME
RG
EF
OR
L/4 = 600/4 = 150cm ; L/8 = 600/8 = 75cm MA
⇨ On remarque que : T82

⮚ Dans le sens de B : ls > B/4, toutes les barres comportent des


crochets aux extrémités et doivent être filantes d’un bout a
l’autre

⮚ Dans le sens de L : ls < L/8, on n’utilise pas de crochets.

Figure 26 : Ferraillage de la semelle filante

CHAPITRE J :
PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82
10Joint de dilatation 

Entre 2 block, un joint de dilatation est nécessaire, afin d’éviter la


fissuration de l’ouvrage. En effet, pour rendre l’ensemble cohérent et
rigide, ajouter des joints de dilatation permet de fractionner les
éléments en deux masses de volume raisonnable, afin d’absorber ces
éventuelles dilatations. Ces joints absorbent également les tassements
différentiels, susceptibles d’affecter l’assise de la construction. Ainsi
que de choisir le bon profilé de dilation sépare en deux différentes
hautes structures

10.1 Espacement entre deux blocs :

Figure 27 : 3 block séparée par joint de dilatation

PA
GE
ME
RG
EF
OR
- La largeur du joint entre deux structures ne doit pas être inférieure à MA
la somme de leurs déformations latérales respectives incluant les T82
déformations de torsion. Et en considérant les mouvements
horizontaux et verticaux des bâtiments.
- A défaut de justification la largeur du joint entre deux blocs sera
supérieure à a.H ;
Avec H la hauteur du bloc le moins élevé et a = 0.003 pour les
structures en béton
- La largeur minimale entre joints ne doit pas être inférieure à 50 mm
- Si la largeur du joint entre deux bâtiments est insuffisante, ceux-ci
doivent être rigidifiés, par voiles ou par poteaux, ou être reliés entre
eux

● Entre block 1 et block 2 :

D=U x 2+ U x1 =|5.4+3.1|=8.5 cm≥ 5 cm→ D=8.5 cm

● Entre block 2 et block 3 :

D=U x 3+U x2 =|3.1+4.4|=7.5 cm ≥5 cm → D=7.5 cm

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

CHAPITRE K :

11Etude de prix

PA
GE
ME
RG
EF
OR
L’estimation du coût de notre structure se fera sur la base du tableau MA
récapitulatif de quantités données par le logiciel robot, et les ratios de T82
calcul.
Elément Quantité du
béton (m3)
Poteau 143.33
Semelle isolée, semelle filante 181.61
Poutre 985.21
Voile 36.18
Total 1346,33
Tableau 17 : Quantité du béton de la structure

Ratio de calcul :
Les ratios d’aciers représentent le rapport du poids des armatures par
le volume du béton pour chaque élément de la structure. Les valeurs
prises sont les suivantes :

Eléments Ratio d’aciers (KG/m3)


Poteau 120
Fondation 65
Poutre 130
Voile 100
Tableau 18 : Ratios de calcul

Prix estimatif des matériaux:

Le prix des matériaux de construction connaît des fluctuations. Donc


on va prendre des valeurs moyennes qui intègrent la mise en œuvre :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
Matériau Prix HT(DH) MA
1m3 Béton 1500 T82

1Kg aciers HA500 14


Tableau 19 : Prix des matériaux

Coût estimatif de la structure:

Ces résultats sont donnés seulement pour la structure porteuse (Gros


œuvres)sans prendre en compte le prix des lots secondaires :
Eléments Coût du béton Coût des armatures
Quantité Prix Prix Quantité Prix Prix
(m )
3
unitaire total(DH) (KG) unitaire total(DH)
(DH) (DH)
Poteau 143.33 1 500 214995 17199,6 14 240794,4
Fondatio 181.61 1 500 14
n 272415 11804,65 165265,1
Poutre 985.21 1 500 1477815 128077,3 14 1793082,2
Voile 194.3 1 500 291450 19430 14 272020
Total 1346,33 -- 2 456 675 160699,55 --- 2 471 161.7

Coût total 4 927 836.7 DHS HT


Tableau 20 : Calcul du coût de la structure porteuse

D’après le tableau, le coût de la structure porteuse s’élève à


4 727 836.7 DH HT.

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Chapitre 12

12MODELISATION PAR
STRUCTURAL ROBOT ANALYSIS

12.1 Modélisation des éléments porteurs


12.1.1 Paramétrage des préférences de la tâche :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

12.1.2 Ligne de construction (x ;y ;z) :

12.1.3 Modélisation des éléments porteurs de la base (Fûts de


poteaux, Voiles, Radiers, dalles, poutres) :

Edition → Transformer → copier :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Modélisation les 3 block :

Figure 28 : modélisation 1ere block sur robot

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Figure 29 : modélisation 2eme block sur robot

Figure 30 : modélisation 3eme block sur robot

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82
12.1.4 Créations des encastrements (Nodaux et Linéaires) :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
12.2 Chargements MA
T82
12.2.1 Cas des charges :

12.2.2 Définition des charges

Poids propre de la structure : défini par défaut par le logiciel.

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

12.2.3 Analyse dynamique

Analyse → type d’analyse :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Sismique

On refait la même méthode en cochant cette fois-ci « sismique ».


Après on va sur l’onglet « masse » pour les combinaisons sismique
G+𝛙Q avec 𝛙=0.2 pour zone stockage :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Analyse → Calculer

12.2.4 Combinaisons automatiques (pondérations) :

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

12.3 Aciers des éléments structuraux


12.3.1 Poteaux

Figure 31 : Ferraillage du poteaux 670

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Figure 32 : Ferraillage du poteaux 1

PA
GE
ME
RG
EF
OR
12.3.2 Voile : MA
T82

Figure 33 : Ferraillage du voile 21

PA
GE
ME
RG
EF
OR
Figure 34 : Ferraillage du voile 481
MA
12.3.3 Poutres : T82
✔ Poutre Isostatique

Figure 35 : Ferraillage de la poutre isostatique

✔ Poutre hyperstatique

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

Figure 36 : Ferraillage de la poutre hyperstatique

12.3.4 Semelle isolée :

Figure 37 : Ferraillage de la semelle isolée 1

PA
GE
ME
RG
EF
OR
13CONCLUSION : MA
T82

L’objectif de mon travail de fin d’étude était de faire une conception


et dimensionnement d’un bâtiment à usage d’habitation.
Sur le plan professionnel, ce stage complète les notions théoriques
reçues au sein de EMSI et approfondit mes connaissances dans ce
métier, d’une part sur le volet calcul manuel des structures en
améliorant mes connaissances concernant le calcul des structures, de
découvrir toutes les étapes pratiques de la conception et le
dimensionnement d’un Bâtiment puisque j’ai mené une série de
calcul de dimensionnement et de ferraillage des différents éléments
structuraux afin d’établir les plans de ferraillage y associés.
Ensuite, j’ai passée à la modélisation de mon projet sur robot où j’ai
réalisé la conception pour pouvoir passé au calcul.
La dernière phase de mon projet a été de réaliser une estimation des
couts de mon bâtiment.
Toutefois, mon travail de fin d’études fût l’occasion à ne pas
rater pour d’une part approfondir mes connaissances dans le métier.
Soit le volet calcul manuel des structures en améliorant mes
connaissances concernant le calcul des structures et d’autre part se
familiariser avec les logiciels de calcul des structures de bâtiments à
savoir ROBOT Structural Analysis.

PA
GE
ME
RG
EF
OR
14Bibliographiques MA
T82

▪ Règles BAEL 91 : Règles techniques de conception et de calcul


des ouvrages et des constructions.

▪ RPS 2000 : règlement parasismique marocain applicable aux


bâtiments.

▪ NFP 06-013 Règles PS françaises applicables aux bâtiments,


dites Règles PS 92.

▪ Cours « B.A.E.L », Mr AZIZI.

▪ Cours « structure de bâtiments », Mme EL HAJJAMI.

▪ Cours « Contreventement des bâtiments », Mr NIAZI.

▪ Conception et calcul des structures de bâtiment de Henry


Thonier.

PA
GE
ME
RG
EF
OR

ANNEXE MA
T82

FONDATION

PH SS2

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

PH SS1

PH RDC

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

PH 1ere ETAGE

PH 2eme ETAGE

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

PH 3eme ETAGE

PH 4eme ETAGE

PA
GE
ME
RG
EF
OR
MA
T82

PH 5eme ETAGE

PH 6eme ETAGE

PA
GE

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