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I- Le trafic routier
Les agents recenseurs doivent être capables de distinguer les différentes catégories
suivantes :
II- Etude de la situation actuelle
Pour se rapprocher au maximum de la situation actuelle, il faut chercher à étudier les données
de l'étude de trafic la plus récente (statistiques de trafic, études de trafic de projets entrant
dans la zone d’impact du projet actuel, etc.).
Cette étude peut être complétée par études statistiques, des comptages (automatiques ou
manuels) et des enquêtes origine/destination.
Deux éléments importants interviennent donc dans l’analyse de la situation actuelle :
La composition et le volume du trafic actuel ;
L’analyse des origines, des destinations et des motifs de déplacement.
II.1 – Les études statistiques
Les éléments statistiques proviennent d'un certain nombre de sources qui peuvent donner des
indications globales :
La statistique de production des véhicules : Permettent d'obtenir le nombre de
véhicules neufs mis chaque année en circulation.
La consommation de carburants: Elle fournit des indications globales sur l'activité du
parc
La vente de pneumatiques
Cette opération consiste à interroger un échantillon représentatif des occupants des différents
types de véhicules à propos de l'origine et la destination du déplacement, la profession et le
revenu, le motif de déplacement, etc.
On aboutit, en première étape, à des matrices Origine/Destination brutes pour chaque type de
véhicule et pour chaque poste d'enquête. Par la suite, ces matrices sont redressées selon le
trafic enregistré le jour de l'enquête, et puis selon le trafic journalier moyen annuel en tenant
compte du trafic de nuit et des fluctuations journalières pour avoir finalement une matrice
Origine/Destination globale qui tient compte des matrices brutes calculées par poste.
Le taux de croissance des trafics est très important dans le sens ou il permet de prendre en
compte l’accroissement qu’aura le volume des véhicules sur le tronçon étudié. Ce taux
découle bien évidemment des considérations économiques et sociales d la zone d’influence de
la route et du rôle qui sera allouée au tronçon. Il faudra tenir compte également des trafics
induits et déviés qui passeraient sur la route étudiée une fois l’investissement réalisé.
Mise à part les comptages automatiques réalisés par le ministère de l’équipement, la plupart
des recensements de trafic nous donnent un trafic à l’heure de pointe. L’heure de pointe est
réellement l’heure la plus chargée de la journée.
Cette indication est très importante pour déterminer la structure du profil en travers de la route
mais elle n’est pas suffisante déterminer le trafic journalier permettant de dimensionner la
structure de la chaussée.
Pour passer du trafic heure de pointe au trafic journalier, on passe par des considérations
statistiques qui nous indiquent la part qu’a l’heure de pointe par rapport au trafic journalier.
On utilise en général un taux de 10%, pour prendre en compte le fait qu’une journée moyenne
compte trois heure de pointe (7h – 8h, 12h – 13h, 17h – 18h). on tient également compte du
fait qu’une journée est composée de 24 heures et qu’on ne peut de ce fait négliger le reste de
la journée ni lui donner une part trop importante.
On peut ainsi écrire que :
Certaines données sont toutefois dépourvues de ce détail. Elles peuvent être uniquement le
trafic journalier ou même le trafic à l’heure de pointe (en uvp ou en nombre de véhicules). On
doit alors revenir aux statistiques qui nous donnent un taux moyen national de poids lourds
égale à 15% du trafic global.
Plus simplement, pour l'ensemble d'un itinéraire à deux voies bien tracées, on peut
admettre qu'un « poids lourd » est équivaut à 2 véhicules particuliers en terrain plat, 4 en
terrain vallonné, 8 à 10 en terrain montagneux.
Le trafic qu’on dispose est toujours un trafic à l’année de l’étude. Donc si nous voulons
réellement que la chaussée ait une durée de vie de 15ans, il faut commencer les calculs à
l’année de mise en service. C’est l’année ou le projet entrera réellement en service et ouvert à
la circulation.
La détermination du trafic à l’année de mise en service suppose la connaissance de deux
paramètres essentiels :
Le trafic journalier pendant l’année en cours ;
Le taux de croissance des trafics.
Soit :
i le taux de croissance entre l’année n, actuelle et l’année m, de mise en sevice ;
T0, le trafic à l’année n ;
T1, le trafic à l’année n+1 ;
T2, le trafic à l’année n+2, etc.
Tm, le trafic à l’année m
T1=T0 + T0 × i = T0 × (1+i)
T2=T1 × (1+i) = T0 × (1+i)2, etc..
Tm=T0 × (1+i)m-n.
Tm=T0 × (1+i)m-n.
D’une manière générale (trafic poids lourds non détaillé), ce coefficient est de 0,36 pour
l’essieu de 13T et 2,4 pour l’essieu de 8,15T.
III.8 Trafic équivalent cumulé
Pour tenir compte de l’agressivité du trafic pendant toute la durée de la route, il convient de
calculer le trafic équivalent cumulé. Il s’agit du trafic équivalent total qui circulerait sur la
route en étude pendant toute sa durée de vie.
Il reste que la croissance du trafic peut être géométrique ou arithmétique.
Croissance géométrique
Soit :
Tm le trafic journalier à l’année de mise en service ;
i le taux de croissance ;
p, la durée de vie de la route.
Croissance arithmétique
Soit :
Tm le trafic journalier à l’année de mise en service ;
i le taux de croissance ;
p, la durée de vie de la route.
Il faut également préciser que ces classes ont été établies en fonction d’un certain nombre
d’hypothèses :
un taux de croissance géométrique égale à 8%
une durée de vie de 15ans
des coefficients d’équivalent qui valent :
- 0,36 pour les essieux de 13T
- 2,4 pour les essieux de 8,15T
Les coefficients correcteurs sont les suivants :