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AKRAM KCHAOU
&
AHMED KALLEL
Pour obtenir le
Diplôme National d’Ingénieur
en
Génie Civil
Devant le Jury :
Président : Mr. RACHID BADOU
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................1
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE.............................................................................2
I. Présentation du projet..............................................................................................................3
II. Normes et réglementations.....................................................................................................5
III. Matériaux et techniques de construction...............................................................................5
IV. Hypothèses de calcul [3].......................................................................................................6
PARTIE II : CONCEPTION & DIMENSIONNEMENT DU BÂTIMENT INDUSTRIEL
.....................................................................................................................................................8
Introduction.................................................................................................................................9
CHAPITRE I: CONCEPTION DU BÂTIMENT INDUSTRIEL............................................10
I. Variante 1 : Ferme à treillis...............................................................................................10
II. Variante 2 : Portique à âme pleine...................................................................................10
CHAPITRE II : HYPOTHESES ET SOLLICITATION DES CALCUL................................12
I. Les charges permanentes..................................................................................................12
II. Les charges d’exploitation..............................................................................................12
III. Les charges accidentelles...............................................................................................12
IV. Les charges thermiques...................................................................................................13
V. Calcul manuel de l’action du vent....................................................................................13
V.1 Etude sur une construction fermée............................................................................15
V.2 Etude sur une construction totalement ouverte..........................................................17
V.3 Actions exercées par le vent......................................................................................21
VI. Bilan récapitulatif des charges........................................................................................23
CHAPITRE III : ACTIONS DU PONT ROULANT ET DIMENSION-NEMENT DES
POUTRES DE ROULEMENT.................................................................................................24
I. Caractéristiques et actions du pont roulant........................................................................24
I.1 Caractéristiques du pont roulant..................................................................................24
I.2 Actions dues au pont roulant.......................................................................................24
II. Etude de la poutre de roulement.......................................................................................25
II.1 Pré-dimensionnement................................................................................................26
II.2 Vérification de la poutre de roulement......................................................................27
CHAPITRE IV : CALCUL DE LA STRUCTURE METALLIQUE ET FONDATION.........41
I. Calcul des pannes..............................................................................................................41
II. Calcul des lisses..............................................................................................................41
INTRODUCTION GENERALE
Le présent rapport comporte trois parties. Dans la première partie, on présentera le projet
ainsi que les règlements et les normes utilisés. La deuxième partie sera dédiée à la conception
et au dimensionnement du bâtiment industriel. La dernière partie aura pour objet l’étude des
deux dômes sphériques de stockage.
PARTIE I :
PRESENTATION GENERALE
I. Présentation du projet
Ce projet a été proposé par le bureau d’étude « IET : Industrial Engineering Technologies ».
Fondé par le groupe SOCOMENIN, IET est localisé à Sfax. Il exerce ses activités dans
différents domaines d’ingénieries: le traitement des gaz et du pétrole, le génie mécanique, le
génie civil, l’électricité, l’instrumentation etc…
Le projet sera construit au profit de la société tunisienne « TUNFIB », une usine de fibre de
verre qui sera implantée à Bou Argoub dans le gouvernorat de Nabeul (voir figure 1).
Les matières premières pour la production de la fibre de verre doivent être conservées dans
des conditions optimales. Pour satisfaire ce besoin, deux dômes sphériques couverts servent
comme support de stockage. Les matières premières (la dolomite et le kaolin) seront
transportées par des convoyeurs pour le bâtiment industriel où elles seront broyées. (voir la
partie encerclée de la figure 2).
• Eurocode 3: EN 1993-1-1: Calcul des structures en acier - Partie 1-1 : Règles générales et
règles pour les bâtiments.
Chargements
• DTU P06-002-2000 (NV65): Règles Définissant les Effets de la Neige et du Vent sur les
Constructions et Annexes.
Acier
• Divers E 24 – S 235JR.
Béton
• Fissuration préjudiciable.
Techniques de construction
• Sablage SA 2 1/2
• Poutres supportant des maçonneries ou cloisons et pour les poutres recevant des poteaux
supportant eux-mêmes des plancher ou toitures :
Les déplacements en tête de poteaux ne doivent pas dépasser 1/150 de leur hauteur sous vent
normal avec les restrictions suivantes :
Le rapport de la hauteur libre au rayon de giration minimum (L/r min) ne doit pas dépasser les
valeurs suivantes :
PARTIE II :
CONCEPTION & DIMENSIONNEMENT
DU BÂTIMENT INDUSTRIEL
Introduction
Cette partie est divisée en 5 chapitres : un premier chapitre où on exposera deux conceptions
du bâtiment industriel. Dans le deuxième chapitre on présentera les hypothèses et les
sollicitations du calcul puis, dans le troisième chapitre on dimensionnera les poutres de
roulement. Le quatrième chapitre comportera le calcul de la structure métallique et une
comparaison entre les deux conceptions. Enfin le cinquième chapitre sera dédié pour le calcul
des fondations.
Le bureau d’architecture a proposé une conception en utilisant des fermes à treillis. Etant
donné une charge du pont roulant moyenne (10 t) et une portée de 19 m, on étudiera aussi ce
bâtiment en adoptant une autre conception avec des portiques à âme pleine.
Les deux variantes qui vont être étudiées sont les suivantes :
Les fermes sont conçues avec des membrures de type mi-HEA et des montants en N de type
cornière. L’espacement des fermes est fixé à 5 m. Les poutres de roulement (HEA) sont
supportées par des poteaux à baïonnette. Ces derniers de type (2x2UPN) sont jumelés par des
barres en treillis de type cornière. Les dimensions de cette conception sont données par la
figure 4.
Au niveau de cette conception, nous avons opté pour des portiques à âme pleine espacés de 5
m en utilisant des profilés HEA pour les traverses et pour les poteaux. Les poutres de
roulement sont supportées par des corbeaux. (Voir figure 5).
Les charges permanentes comprennent le poids propre des éléments de structure, de même
que tous les équipements installés dans le bâtiment.
Les charges permanentes prises en compte dans le calcul sont les suivantes :
Les charges d'exploitation comprennent les charges variables sur les planchers, les charges de
manutention, les charges de stockage et les charges de services.
La pente que fait notre bâtiment est égale à : 21.26% soit un angle de 12°, donc la charge de la
poussière à prendre en compte est : 25 daN/m².
Les efforts dynamiques qui s’exercent sur les bâtiments sont définis par la valeur égale au
produit de la pression dynamique de base normale et de plusieurs coefficients de correction
définis dans les règles NV 65 [10] et annexes.
L’action du vent sur une face est donnée par l’expression suivante : 𝑄𝑉 = 𝐶 × 𝑞10.
Pour les hauteurs H comprises entre 0 et 500 m, le rapport entre q H et q10 est défini par la
formule suivante :
qH H +18
=K H =2.5
q10 H +60
Le site :
Figure 6: Coefficient de réduction des pressions dynamiques pour les grandes surfaces [10]
La Classe de la construction :
Perméabilité
Face 1 55.3 %
Face 2 100 %
Face 3 1.8 %
Face 4 1.8 %
Face 5 (toiture) 0%
Face 6 (toiture) 0%
Les faces sont numérotées comme l’indique la figure 7 suivante :
D’après la norme NV65 [10], si μ > 35% sur une paroi ou plus, on parle alors de construction
ouverte.
On est dans le cas d’une construction ouverte, prismatique à base rectangulaire qui repose sur
le sol.
Les actions extérieures sont caractérisées par un coefficient Ce. Les actions intérieures sont
caractérisées par un coefficient Ci. Le coefficient de pression est : 𝐶 = 𝐶𝑒 – 𝐶𝑖.
Ces coefficients dépendent d’un coefficient 𝛾0 dont la valeur est donnée par le diagramme de
la figure 8. 𝛾0 est fonction du rapport de dimensions λ. Pour une direction donnée de vent, le
rapport des dimensions λ est le rapport de la hauteur h à la dimension horizontale de la face
frappée.
h 18.1
λ a= = =0.33
a 55
h 18.1
λ b= = =0.95
b 19.05
Coefficient γ0[10]
Sb : la face pignon.
On obtient alors :
Pour les coefficients Ci, on distingue deux cas : le cas de la surpression et le cas de la
dépression.
Pour les parois verticales, Ce = 0.8 si la face est au vent et Ce = -1.3 γ0 + 0.8 si la face est sous
le vent.
- Dans le cas du vent 1, la toiture est au vent. Ce se lit pour une inclinaison de 12°.
- Dans le cas du vent 2, le vent est parallèle à la toiture. Ce se lit pour un angle α=0°.
D’après l’article III-2,152 de la norme NV65 [10]: « Il convient d'appliquer à chaque élément
les dispositions de la règle III-2,151 et pour certaines directions du vent définies par la
disposition des ouvertures, celles relatives aux toitures isolées (R-III-4,2) et de retenir dans
chaque cas les actions les plus défavorables. »
Les coefficients Ce restent les mêmes que les coefficients de la construction totalement
fermée.
C’est la première étape : Le paragraphe III-2,151 de la norme NV65 [10] nous dirige
vers l’annexe 5 qui redéfinit les coefficients Ci sur les parois verticales.
On obtient alors :
Soit une surpression Ci =+ 0.6 (1.8 – 1.3 γ0) soit une dépression Ci = - 0.6 (1.3 γ0 – 0.8).
Soit une surpression Ci =+ 0.6 (1.8 – 1.3 γ0) soit une dépression Ci = - (1.3 γ0 – 0.8).
C’est la deuxième étape: Le paragraphe R-III-4,2 de la norme NV65 [10] nous dirige
vers l’annexe 7 (voir tableau II.6).
D’après le paragraphe 4,02 de la norme NV65 [10], pour un vent parallèle aux versants des
toitures, l'action d'ensemble est assimilée à une force horizontale d'entraînement égale à
« 0,040 q » pour les faces comportant des nervures normales à la direction du vent.
Figure 12: Toiture isolée à deux versants, vent normal au bord horizontal. Coefficient C [10].
On ajoute aux valeurs du cas précédent (ii), une surpression uniforme sur la face intérieure du
dièdre avec C= +0.5, soit à une extrémité soit à l'autre dans le sens longitudinal sur une
longueur au plus égale à la hauteur hα du versant. (Voir figure 13).
On obtient alors :
La pression du vent sur une paroi est donnée par la formule suivante qui fait intervenir les
différents coefficients déterminés précédemment :
W = 𝛽 𝛿 𝐾𝑀 𝐾𝐻 𝐾𝑆 𝐶 × 𝑞10
Pour déterminer les valeurs les plus défavorables de l’action du vent sur une paroi, il faut
choisir les valeurs des coefficients de pression les plus élevées en valeurs absolues. Les
résultats des coefficients choisis sont résumés dans le tableau suivant :
Remarque :
En faisant le calcul numérique des charges du vent selon le règlement neige et vent NV65 sur
le logiciel ROBOT, on a remarqué que le logiciel ne considère pas la perméabilité relative de
chaque face si on génère les calculs dans le module ROBOT portique 3D.
Par contre, si on part du module portique 2D, on pourra régler ce problème. Ainsi les
coefficients C obtenue suite au calcul du logiciel ROBOT coïncident avec le calcul manuel.
(Voir annexe E).
Charges permanentes :
Charges variables :
Charges accidentelles :
En absence de normes et des textes clairs qui donnent des règles d’application et de calcul des
chemins de roulement, on va se référer dans nos calculs à la norme SIA [11].
Le système de levage est composé d’un pont roulant destiné à balayer le bâtiment
longitudinalement.
Pour notre exemple, nous avons utilisé un catalogue de type EPKE [6]. En adoptant un pont
roulant standard de portée s=17 m, on a obtenu, à partir du catalogue, les charges suivantes :
Ces charges sont à multiplier par un coefficient de majoration dynamique ∅ pour tenir compte
des effets dynamiques dus au mouvement du pont roulant.
Q nom
∅=1+ ξ
∑ Qk ,max
Avec : ξ : coefficient de levage pris égale à 0.15 pour les ponts standards.
∑ Q k ,max: Somme des valeurs caractéristiques des charges verticales maximales des galets.
∑ Q k ,max =2× 8.74=17.48 t
D’où : ∅=1.09
Ces forces sont transmises à la poutre de roulement par les galets du pont roulant. Elles
peuvent avoir pour causes :
Le freinage du chariot.
Le levage de la charge.
Les irrégularités de la voie de roulement.
La marche en crabe du pont roulant.
Qk , T =20.94 kN
Ce sont les forces qui sollicitent la poutre de roulement selon son axe longitudinal dues à
l’accélération ou au freinage du pont roulant :
Qk , L =15.18 kN .
Le modèle de calcul de la poutre de roulement est une poutre isostatique (de portée L=5 m)
pour éviter l’inversion des moments et donc l’inversion répétée des contraintes dans les
soudures. En considérant que le rail est fixé d’une manière rigide à la poutre de roulement à
l’aide de cordons de soudure, on peut tenir compte de sa participation à la résistance tout en
réduisant son épaisseur de 10mm pour tenir compte de l’usure.
II.1 Pré-dimensionnement
- La flèche verticale.
- La flèche horizontale.
W ≤W L 5000
lim ¿= = =10 mm ¿
500 500
Avec W est la flèche maximale pour le cas d’une poutre isostatique donnée par :
a R l3
W=
EI
Ces limitations en flèches ont pour but d’assurer le bon fonctionnement du pont roulant en
contrôlant la rigidité de la voie.
La flèche verticale de la poutre de roulement est calculée sous l’effet des charges verticales
dues au pont roulant sans coefficient de majoration dynamique.
a Q k , max l 3
I y≥
87400 ×5000 3 4
E W lim ¿ =0.013 5
=6773.93 cm ¿
2.1. 10 ×10
Nous admettons que seule l’aile supérieure participe à la résistance à la flexion horizontale
due à la force transversaleQk , T . Le moment d’inertie du profilé à choisir doit alors vérifier :
3
aQ k ,T l
Iz ≥ 3
20940 ×5000 4
E W lim ¿=0,013 5
=1622.95 cm ¿
2.1 .10 × 10
4
Choix : HEA300 (+ un rail 60x40 mm²) avec I z =6370 cm
Récapitulatif
Pour la suite des vérifications, on va adopter une section de type HEA300 (+un rail 60x40
mm²) laminée ayant les caractéristiques géométriques présentées par la figure 14 et le tableau
13 suivants :
Figure 14: Dimensions d’un HEA 300 (+un rail 60x40 mm²)
Verticalement :
5000 6773.93
w 1= × =3.04 mm
500 22250
Horizontalement :
5000 1622.95
w= × =2.54 mm< W lim ¿=10mm ¿
500 6370
Avant d’entamer ces vérifications, il nous faut déterminer les différentes sollicitations
auxquelles est soumise la poutre de roulement.
Les efforts intérieurs dans la poutre de roulement découlent des charges suivantes :
gk =107 kg/ml
gk L 1.07 × 5
V gk , max = = =2.68 kN
2 2
Pour déterminer les sollicitations maximales dues aux actions du pont roulant, il faut
déterminer la disposition la plus défavorable des galets sur la poutre. Pour ce faire, on a eu
recours au théorème de Barré dont l’énoncé est donné dans l’annexe.
Les forces transversales sont appliquées au sommet du rail avec une excentricité e (voir figure
16).
tf
e=h rail + =40+7=47 mm
2
Cette excentricité crée un couple de forces agissant en opposition dans chaque aile (figure 16).
Figure 16: Le couple des forces transversales agissant sur les ailes de la section
Q ¿
(
kT , =QkT 1+
e
)
h −t f (
=20.94 1 +
47
290−14 )
=24.51 kN ¿
e 47
QkT ,inf =Q kT =20.94 =3.57 kN
h−t f 290−14
Les efforts intérieurs maximaux induits par ces charges horizontales sont obtenus en optant
pour la même disposition des charges que les charges verticales d’après le théorème de Barré
(Voir annexe E).
- Aile supérieure : M Q kT ,
=± 33.37kNm ¿
¿
Les efforts intérieurs dans la poutre de roulement qui peuvent résulter de la force
horizontale longitudinale QkL sont :
N Ed M y , Ed M z , Ed
σ Ed = + z− y
A Iy Iz
Il s’effectue en un nombre défini de points où les contraintes peuvent être maximales. Ces
points sont représentés par les chiffres de 0 à 2 comme l’indique la figure 18 ci-dessous.
Les valeurs des contraintes calculées sont résumées dans le tableau suivant :
La valeur maximale de la contrainte qu’on peut avoir est obtenue au niveau du point 1 en
considérant le premier cas de charge où on a :
fy
Elle consiste à vérifier l’inégalité suivante : σ Ed ≤ Avec γ a est un coefficient de
γa
pondération pris égale à 1.05.
fy 275 2
Pour notre cas de poutre, nous avons : σ Ed =224.55< = =261.9 N /mm
1.05 1.05
En plus de la flexion, la poutre de roulement est sollicitée par un moment de torsion provoqué
par l’excentrement des actions horizontales par rapport au centre de torsion de la section
transversale de la poutre.
h−t f 290−14 2
On admet que la surface de l’âme participante est égale à : t w =8 . 5 =391 mm
6 6
√
4
- Le rayon de giration vaut: i z = 3400 ×10 =69.73 mm
6991
ii. Efforts intérieurs
L’effort normal dans l’aile supérieure est la résultante des contraintes de compression dues
aux moments de flexion sous les charges gk ,∅ Q k ,max et QkL.
N g =−
k ( 2.45+1.85
2 )× 6991× 10 −3
=−15.03 kN
N ∅ Q =−kmax ( 90.03+67.94
2 ) ×6991× 10 −3
=−552.18 kN
N Q =−
kL ( 2.97+2.53
2 )× 8903.1× 10 −3
=−15.71 kN
Le calcul des efforts normaux résultants se fait selon les deux cas de charges suivants :
N d =1 .35 N g + 1. 5 N ∅ Q +O .6 N Q =858 kN
k kmax kL
N d =1 .35 N g + 1. 5 N ∅ Q +1 .5 N Q =872.49 kN
k kmax kL
M Z , Ed =0 .6 M z=20.02 kNm
N Ed M z , Ed
+ ≤1 ; Avec : W el , z=420.6 cm 3
A f y W el , z f y
858 50,06
On obtient alors pour le cas de charges 1 : −3
+ =0.88≤ 1
6991× 275× 10 420,6 ×275 ×10−3
872,49 20,02
Et pour le cas de charge 2 : −3
+ =0 .63<1
6991× 275× 10 420,6 ×275 ×10−3
Les fixations du rail sur la poutre de roulement doivent résister à un effort ν Ed du à l’effort
tranchant V Ed agissant à cet endroit.
V Ed S rail
ν Ed =
I tot
420000
z G= =30.77 mm. On obtient alors : I tot =60.57+183.32=243.89. 106 mm4
13650
3 3
Srail =A rail ( z rail−z G ) =2400 ( 175−30.77 )=346.15 .10 mm
167,42 ×346,15
L’effort est donc égal à : ν Ed = =207.81 N /mm
243,89
i. Vérification des cordons
La vérification des cordons d’angle du rail selon la norme SIA263 [12], peut être exprimée de
la façon suivante en tenant compte que l’effort sollicitant est repris par les deux cordons :
0,5 f u
- Pour une section de gorge : ν Ed ≤ 2a
γM2
0,7 f y
- Pour une section de contact : ν Ed ≤ 2 s❑
γM 2
Avec :
Les forces concentrées transmises à la poutre de roulement à travers les galets et les appuis
(corbeaux), induisent des effets locaux qui doivent être vérifiés indépendamment de la flexion
de la poutre. La vérification consiste à contrôler :
- Les contraintes locales dans l’âme pour éviter toute plastification lors du passage du galet.
- Le voilement local de l’âme.
Charges introduites par les galets
Contraintes locales :
- Force concentrée : F Ed =γ Q ∅ Qk , max =1.5× 1. 09 ×87.4=142.9 kN
- Résistance : f y t w L=275 ×8.5 ×136=317.9 kN
Avec : L=3 , 2
3
√ I
tw
I : est le moment d’inertie de la section composée de l’aile supérieur et du rail selon leur axe
√
4
de flexion. I =65.23 cm4 ainsi, L=3 . 2 3 65,23 ×10 =136 mm.
8,5
f y Lt w 317 . 9
- Vérification : F Ed =142.9 kN < = =302.76 kN OK
γa 1 .05
Voilement local :
- Force concentrée : F Ed =γ Q ∅ Qk , max =1. 5 ×1.09 ×87.4=142.9 kN
- Résistance : F Rd =
1
γa √
0 .5 t 2w f y
E tf
β β β β
f ytw 1 2 3 4
Avec :
β 1= 4
√ √
b/2 4 150
5tf
=
5 ×14
=1.2<1.25
β 2=
√ √
60 t w
h−t f
=
60× 8.5
290−14
=1.36>1
t w +2 t f 8.5+28
β 3=1+ =1+ =1.13<1.5
h−t f 290−14
σ x , Ed γ a
β 4 =1.5−
fy
( e 1−t f ) 6 123−14 2
σ x , Ed=M y , Ed =193. 10 =94.54 N /mm
Iy 222500000
M y , Ed=1 , 35 M g +1 ,5 M Q
k k ,max
+ 1, 5 M Q =193 kNm
k ,l
F Rd =
0.5
1 . 05
8 . 52 × 275
√
14 ×210 . 103
8 .5 ×275
1 . 2× 1. 36 ×1.13 ×1=618.79 kN
Soit un profilé d’IPE 220 pour le corbeau. (Donné par le calcul ROBOT).
Contraintes locales :
- Réaction d’appui maximale :
R∅ Q : est la réaction maximale au niveau des appuis qu’induisent les charges verticales Qk , max
kmax
- Résistance :
Soit ss : la largeur de la charge qui correspond à une diffusion de la charge à travers l’aile du
corbeau.
ss =t w + 2t f =5.9+2× 9.2=24.3mm
- Vérification :
Voilement local :
- Réaction d’appui : R Ed=171.02 kN
- Résistance : F Rd =
1 2
γa √
3t w f y
E tf
β β β
f y (h−t f ) 1 3 4
Avec :
t w =8.5 mm et t f =14 mm
β 1=1 .2<1.25
ss 36.5
β 3=1+ =1+ =1 . 13<1.5
h−t f 290−14
σ x , Ed
β 4 =1. 5−
fy
(e 1−t f )
σ x , Ed=M y , Ed =0 Car le moment sur appui est nul.
Iy
F Rd =
3
1 . 05
8.52 ×275
√
210 ×103 ×14
275 ×(290−14)
×1.2 ×1 .13 × 1=479.09 kN
- Vérification :
La poutre de roulement est soumise à une flexion bi-axiale et un effort normal. La vérification
vis-à-vis du déversement va être faite selon les règles de l’Eurocode 3 [7], elle consiste à
vérifier que :
N Ed γ M1 M y, ED γ M1 M z , Ed γ M 1
+ K¿ + Kz ≤1
Afy χ ¿ W Pl, y f y W Pl ,z f y
∆σc
∆ σ E =λ 1 ∆ σ (Qfat )≤
γ Mf
Avec : λ 1: facteur de correction des charges pour les ponts roulants qui se lit directement à
partir des abaques en fonction de l’état de chargement et de la fréquence d’utilisation du pont
roulant. En se référant à un tableau qui décrit les classifications des ponts roulants [11], nous
avons remarqué que pour les ponts roulants d’entrepôt ou d’atelier de construction métallique
ou de dépôt de ferraille, les classes les plus défavorables sont Q4 pour l’état de chargement et
U 6 pour la fréquence d’utilisation ce qui nous donne une valeur de λ 1égale à 0.58 (abaque
page 687 [11]).
Différence de contraintes :
∆ M (Q at )
∆ σ ( Qfat )= z
Iy
Q fat
Pour le point 5, le calcul de ∆ σ se fait par la formule suivante : ∆ σ ( Qfat )=
L tw
Avec : l=3 . 2
√
3 I
tw
I : est le moment d’inertie de la section composée par la semelle supérieure et le rail selon son
axe de flexion.
4
I =65,23 cm
80150 2
∆ σ 5 ( Qfat )= =69.33 N /mm
136 ×8 . 5
Résistance à la fatigue :
Chacun des points critiques où on désire vérifier la fatigue est caractérisée par une résistance à
la fatigue. Les valeurs de résistances définies par la norme SIA263 sont résumées dans le
tableau suivant :
Détail de
construction
z [ mm ] ∆ σ (Qfat )
N
mm [ ]
2
∆ σE
[ ]N
mm
2 [ ]
∆ σC N
γ M 1 mm2
vérification
L’étude structurale comporte le calcul des éléments secondaires (lisses, pannes et barres de
contreventement) ainsi que le calcul des éléments principaux (les traverses, les poteaux et les
poutres sablières). On exposera ensuite le calcul des deux variantes du bâtiment industriel et
le choix adoptée de la meilleure conception.
On terminera ce chapitre par l’étude des assemblages et les fondations de la variante la plus
économique.
Un programme Excel a été développé pour le calcul des pannes. Les résultats affichés par ce
programme sont en accord avec ceux affichés par le logiciel ROBOT. (Voir annexe E).
Le profilé qui satisfait toutes les conditions de résistance et de stabilité est le profilé IPE 140.
Un renfort par des liernes à la mi-portée est adopté. L’entraxe des pannes étant de 1.1m
On précise que l’entraxe des lisses est de 1.5m. Le profilé trouvé par ROBOT est de type IPE
140. Pour plus de précisions veuillez consulter l’annexe E.
La ferme à treillis est composée de trois éléments : une membrure supérieure, une membrure
inférieure, des montants et des diagonales.
Le calcul ROBOT donne un profilé HEA 280 qui satisfait tous les conditions de résistance et
de stabilité. (Voir annexe E).
Calcul du jarret
Vu la présence d’un pont roulant qui induit des forces horizontales importantes dans ce
bâtiment qui fait 18.1 m de hauteur, on a choisit d’inclure des poutres sablières dans deux
niveaux : au niveau du jarret (16.25 m) et au niveau de la mi-longueur du poteau (7.5 m). Par
conséquent, on assurera plus de stabilité pour la structure en minimisant les déplacements
horizontaux et en réduisant la longueur de flambement des poteaux. (Voir la figure 23).
Les résultats pour les deux variantes sont mentionnés dans le tableau suivant:
Pour la variante N°1, la première famille des poteaux (celle de rive) sert à maintenir les
fermes ainsi que toute la structure, et la deuxième famille de poteaux sert à maintenir les
poutres de roulement. Pour la deuxième variante, on a utilisé des profilés de type HEA.
La disposition des contreventements pour les deux variantes est schématisée dans la figure 24:
Les contreventements sont des éléments stabilisateurs qui permettent à la structure de résister
aux forces horizontales en les transférant jusqu’aux fondations. Ils contribuent aussi à la
limitation des déformations et à l’augmentation de la stabilité de la structure et de ses
éléments. Le rôle essentiel des contreventements est de diminuer les déplacements
horizontaux de la structure (Voir le tableau suivant).
Selon l’EUROCODE 3, une structure est dite contreventée si les contreventements utilisés
réduisant d’au moins 80% les déplacements horizontaux.
D’après le tableau ci-dessus, on conclut que les déplacements ont diminué de plus que 80%,
d’où: contreventée selon l’EUROCODE 3.
Les éléments utilisés dans ce contreventement sont de types cornières. Les profilés adoptés
pour les deux conceptions sont inscrites dans le tableau suivant :
Le choix entre les deux variantes est basé sur le tonnage (le poids) de la structure. Le tableau
suivant montre le tonnage de chaque conception:
On remarque une différence de 40 t entre les deux variantes, donc la meilleure conception est
la variante N°2.
Par la suite, les calculs de l’assemblage et des fondations sont menés sur la conception des
portiques à âme pleine.
Les assemblages ne dépassent pas, en général, le 5% du poids total de l’ossature, c’est pour
cette raison qu’on doit penser lors de la conception à la mise en œuvre des assemblages qui
peut être de plus en plus onéreuse avec l’augmentation de la complexité de l’assemblage
adopté. Pour notre projet, on va travailler avec des assemblages rigides, boulonnés avec des
boulons précontraints. Le choix des assemblages à boulons HR précontraints s’impose ici
parce qu’on veut que les liaisons soient suffisamment rigides vue l’existence des sollicitations
dynamiques.
Les caractéristiques des éléments de l’assemblage sont présentées par le tableau suivant.
Les distances entre axes des boulons ainsi qu’entre axes des boulons et bords des pièces, sont
limitées par des valeurs maximales et minimales comme suit (voir figure 25):
On obtient donc :
Soit e=180 mm
- Les pinces :
..
Pour cet assemblage, on va utiliser 6 boulons de haute résistance de classe 8.8 répartis sur 2
rangées. Avec Pi=60mm ; e=100mm et h1=h2=40mm. (Voir figure 27).
Les traverses :
On opte alors pour 6 boulons de diamètre 16 mm et de classe 8-8. (Voir figure 30).
Les fondations sont des ouvrages de transition des charges de la structure vers le sol porteur.
Les semelles de notre ouvrage vont être superficielles sur du gros béton.
Dans cette partie on va étudier la fondation du poteau le plus sollicité qui est soumise aux
efforts suivants :
Les dimensions du gros béton : AGB = BGB = 1.8 m ; hGB = 0.7 m.
Ferraillage de la semelle : selon la direction A : 12HA12 répartis sur deux lits.
selon la direction B : 12 HA12 répartis sur deux lits. (Figure 31).
PARTIE III
CONCEPTION ET
DIMENSIONNEMENT DES DÔMES
Introduction
Cette partie est divisée en 4 chapitres : un premier chapitre où on exposera deux conceptions
pour la construction des dômes. Dans le deuxième chapitre on présentera les hypothèses et les
sollicitations du calcul puis, dans le troisième chapitre on dimensionnera la structure
métallique. Enfin le quatrième chapitre sera dédié pour le calcul des fondations.
Couverts par une membrane textile composite, véritable barrière naturelle contre la pluie, le
vent ou les variations thermiques, les granulats et les matériaux pulvérulents (ciment, charbon,
calcaire, clinker, minerais, céréales, etc.) sont stockés dans les règles de l’art et plus
facilement exploitables.
I. Première conception
L’idée de cette conception consiste essentiellement à extraire une relation entre le rayon d’un
cercle parallèle à la base d’une sphère et l’ordonnée de ce cercle selon l’axe des z. Voici les
détails :
Avec : x0, y0 et z0 sont les coordonnées du centre de la sphère et Rs est le rayon de la sphère.
En Supposant que l’origine des axes est confondue avec le centre de la sphère donc :
x0 = y0 = z0 = 0
x² + y² = Rc² (2)
Rc² + z² = Rs²
Puisque Rs est connu, l’architecte a pensé à se donner une distance entre les cercles de la
sphère, autrement dit à fixer z, puis il détermine Rc.
Chaque cercle du dôme sera constitué d’un nombre bien déterminé de barres identiques, ce
nombre est égal à 6 pour le cercle le plus haut puis on ajoute 6 autres barres à chaque fois
qu’on change d’un cercle à un cercle plus bas.
- A partir du fichier Auto CAD (2D) donné par l’architecte on a pu extraire les coordonnées
de chaque nœud du dôme (un fichier Excel contenant les coordonnées des nœuds a été
réalisé : voir annexe E). On obtient la figure suivante :
- Puis on relie ces nœuds avec des barres. (Voir figure 33).
Les dômes géodésiques sont des structures basées sur la division des faces d'un polyèdre
régulier constitués de triangles équilatéraux.
Suite à des essais mitigés datant de la fin des années 40, Fuller [17] a eu l’idée de revenir au
triangle, plus précisément au triangle équilatéral qui constitue déjà une structure optimale. S’il
est possible de réaliser une structure en assemblant uniquement de tels triangles identiques, on
sera assuré de sa résistance grâce à une répartition régulière des efforts. Restant fixé sur la
forme du dôme, sans doute parce que la sphère est également une forme optimale dans son
système, la question devient: comment approcher au plus près la surface d’une sphère avec
des triangles équilatéraux identiques?
Le problème a été résolu il y a longtemps déjà, dès l’Antiquité en fait. Dans un espace
euclidien tridimensionnel, il n’y a que trois polyèdres de ce genre qui s’inscrivent
parfaitement dans une sphère:
Il est clair que plus le nombre de triangles augmente, plus la forme est proche de la sphère
circonscrite. D’où l’idée d’augmenter encore leur nombre, à la fois pour coller au plus près de
la sphère et pour augmenter la solidité en travaillant avec des éléments plus courts (rappelons
que la résistance d’une tige au flambage est inversement proportionnelle au carré de sa
longueur).
Première étape :
Chaque triangle est subdivisé en triangles équilatéraux plus petits et identiques (figure 37).
C’est une des propriétés du triangle équilatéral de pouvoir se partitionner aussi facilement en
figures similaires:
En divisant chaque côté en 2 parties égales par une ligne parallèle à un autre côté, on obtient 4
petits triangles équilatéraux identiques. On dit qu’on est à la fréquence 2. En le divisant en 3
avec deux lignes équidistantes et parallèles à un autre côté, on obtient 9 petits triangles
équilatéraux identiques. On parle de fréquence 3. Et ainsi de suite, on obtient 16 triangles à la
fréquence 4, 25 à la fréquence 5 etc.
On remarque que tous ces nouveaux triangles sont situés en-dehors de la sphère. D’où la
seconde opération qui consiste à les ramener sur la sphère.
Deuxième étape :
Remarques
- Il est important de remarquer que la seconde opération, celle par laquelle les sommets des
nouveaux triangles sont ramenés sur la sphère, leur fait perdre leur équilatéralité. Du point de
vue esthétique, cela ne fait guère de différence. Du point de vue des ouvriers qui fabriquent et
assemblent les tiges, cela demande un peu d’attention.
- Ces opérations peuvent être effectuées sur n’importe lequel des polyèdres réguliers ci-
dessus, le tétraèdre, l’octaèdre ou l’icosaèdre, et pour n’importe quelle fréquence. Le choix
dépend notamment du type de dôme que l’on souhaite réaliser, en particulier du plan de
coupe, car on ne construit jamais une sphère entière mais un hémisphère ou 3/8 de sphère ou
5/8 etc.
Cette nouvelle conception a été faite sur la base d’un icosaèdre de fréquence 7 pour le dôme
52 et fréquence 6 pour le dôme 34.
Comme première étape, nous devons partir de l’icosaèdre inscrit dans la sphère. Le problème
c’est que nous ne connaissons pas la dimension de départ de l’arrête de l’icosaèdre. Pour cela,
il nous faut déterminer un ratio qui nous permettra de donner la dimension de départ du côté
de l’icosaèdre.
Sur Auto CAD, on part d’une arrête mesurant d=1000 mm. La sphère résultante faisait un
rayon R = 951.05 mm, d’où le ratio suivant :
d
=1.0514
R
Ainsi pour obtenir une sphère de rayon de 26360 mm (rayon du dôme 52) il faut partir d’un
icosaèdre d’arrête faisant 27716 mm.
La fréquence choisie pour le dôme 34 est 6. Il faut alors diviser chaque face de l’icosaèdre en
36 petits triangles (voir figure 39).
Pour faciliter la deuxième étape qui consiste à ramener les points d’intersection de la division
des faces sur la sphère, un programme Excel a été créé pour déterminer les coordonnées du
point d’intersection d’une droite et une sphère (voir les droites en rose dans la figure 40). Par
suite, ces coordonnées seront introduites sous forme de tableau dans le logiciel ROBOT.
Les coordonnées des points appartenant aux droites de projection sont obtenues par Auto
CAD.
Le programme d’intersection d’une droite et une sphère se résume en une équation de second
degré qui a la forme suivante :
Ax ²+ Bx+C=0
Cette équation a comme solutions u et u’. Soient P (a,b,c) et P’(a’,b’,c’). Les coordonnées des
points d’intersection sont définit comme le montre le tableau suivant:
a = x1 + u (x2 - x1)
b = y1 + u (y2 - y1)
c = z1 + u (z2 - z1)
a’ = x1 + u’ (x2 - x1)
b’ = y1 + u’ (y2 - y1)
c’ = z1 + u’ (z2 - z1)
A, B, C x1, x2, y1, y2, z1, z2 sont définit comme le montre la figure suivante :
Ainsi après avoir déterminé les coordonnées des nœuds on obtient la structure suivante sur
ROBOT. (Voir figure 42).
Les barres constituant la structure sont modélisées comme des barres treillis, seuls les efforts
axiaux interviennent.
Les charges permanentes comprennent le poids propre des éléments de structure, de même
que tous les équipements installés dans le bâtiment.
Les charges permanentes prises en compte dans le calcul sont les suivantes :
Les charges d'exploitation comprennent les charges variables sur les planchers, les charges de
manutention, les charges de stockage et les charges de services. On a pris en considération la
charge d’entretien suivante :
Entretien 9 daN/m² 1 kN
T : Charges thermiques ±25°C. La charge de dilation est divisée en deux : une d’allongement
(Dilatation +) et une autre de raccourcissement (Dilatation -). L’acier utilisé a un coefficient
de dilation thermique α tel que :
−6 −1
α =12 ×10 C
D’après la norme : « La direction du vent est supposée parallèle à la base de la toiture et
perpendiculaire à l'un de ses côtés si elle est polygonale ».
Pour les calottes sphériques les forces de renversement T et de soulèvement U sont données
par les expressions suivantes :
2
' Πd
T =C t ×q h ×
4
2
Πd
U =Cu ×q h ×
4
D’où :
C’t Cu
0.19 -0.65
Pour le dôme 34, on a :
D’où :
C’t Cu
0.16 -0.45
Ainsi après calcul sur le fichier Excel, on obtient les résultantes suivantes :
Vu que le modèle de calcul est un modèle de barres en treillis, les résultantes T et U doivent
être réparties sur chaque nœud pour chacune des quatre directions.
La part de chaque nœud de la résultante T est déterminée par la zone d’influence de chaque
nœud. Il faudrait alors dans une première étape répartir T sur la surface du maître couple et U
sur la surface de la base de la calotte.
U
T u=
t= & Π d2
St ( )
4
Les zones d’influence de chaque nœud dans les 2 directions horizontale et verticale sont
déterminées à l’aide d’Auto CAD (voir figures 43 et 44).
Un fichier Excel a été créé afin de calculer la force due au vent sur chaque nœud dans les
quatre directions. (Voir annexe E).
Les quatre vents générés dans le modèle ROBOT sont les suivants :
Les barres de structure sont modélisées comme des barres en treillis. Les cercles horizontaux
sont modélisés comme des membrures et les barres joignant ces cercles sont modélisées
comme des montants. Le système d’appuis adopté est l’appui rotule. Il n’y a pas transmission
de moment aux fondations.
Le calcul de la structure des dômes est fait selon la conception N°1, la conception proposée
par le bureau d’architecte.
Voici les détails d’un nœud à six bras pour les deux dômes (figure 47):
F v ,sd < F s , rd
N F
F v ,sd =V = < F s ,rd =μ ×k s × ηc × P
2 δ Ms
F P=0.7 × f ub × A s
'
A s : est l aire de la vis.
F v, sd ×δ Ms
A s>
μ × k s ×ηc ×0.7 × f ub
Depuis le fichier ROBOT on extrait l’effort maximal dans les barres (voir tableau 21):
D’après le tableau, on remarque que les barres du premier cerceau sont les plus sollicitées.
Ces efforts vont être répartis sur le nombre de boulons. Chaque boulon du premier cerceau est
cisaillé par un effort tranchant V=N/3, quant aux autres ils sont sollicités par un effort
V=N/2.
A snécessaire AS
Niveau des F v ,sd [kN] Nombre de
Choix du boulon équivalent
barres boulons [mm²] [mm²]
Au premier
206.43 3 230 M20 245
cerceau (1)
Sauf le
premier 81 2 90.4 M16 157
cerceau (2)
[mm²]
Au premier
208.53 3 232.73 M20 245
cerceau (1)
Sauf le
premier 124.52 2 138.97 M16 157
cerceau (2)
III.2. Assemblage de la structure avec la semelle
En chaque nœud on a quatre boulons qui sont soumis à un effort tranchant T, et chaque
boulon est soumis à un effort tranchant équivalent à T/4.
F s ,rd ≥ F v , sd
A snécessaire AS
F v ,sd [kN] Nombre de
Choix du boulon équivalent
boulons [mm²] [mm²]
Dôme 52 14.90 4 102 M20 245
Dôme 34 5.30 4 38 M16 157
T ( 1,35× G+ 1,5× W +0,7 ×Q )
Avec : F v ,sd = =
4 4
I. Etude de la chape
Vu la grande surface de ces chapes, on a pensé à les diviser en panneaux carrés de côté 10 m
en les séparant par des joints de 2 cm d’épaisseur (voir figure 48).
Puisque ces chapes sont formées de panneaux séparés, le calcul sera simplifié. Il se ramène à
l’étude d’un panneau carré de côté 10 m.
Pour les dômes 52 et 34, la charge maximale de la matière première appliquée sur un panneau
égale à 300 kN/m² et 180 kN/m² respectivement.
Les calculs sont générés par le logiciel ROBOT module plaque et coque. Le panneau carré de
côté égale à 10 m et d’épaisseur 20 cm repose sur un sol élastique qui sera modélisé comme
étant des ressorts de raideur k.
q
On évaluera le coefficient k à partir de la théorie d’élasticité. k=
s
300 3
k= =30000 kN /m
0.01
Après calcul, on remarque que le ferraillage n’est pas important. Le choix du ferraillage sera
minimal: des barres HA12 espacées de 20 cm dans les deux directions xx et yy et qui sera
réparti sur deux nappes (supérieure et inférieure).
La section d’acier minimale égale à Amin = 0.0012× h = 0.0012 × 20 = 2.4 cm²/ml < A ok
Le modèle adopté pour le calcul de la semelle est un mur voile qui repose sur une semelle
filante de forme circulaire (voir figure 50). L’ensemble mur voile et semelle se comporte
comme étant un mur de soutènement.
L’étude sera faite sur un élément de longueur 1 m. Les dimensions des fondations sont
déterminées à partir des conditions de stabilité suivantes :
Stabilité au renversement :
∑ Mrésistants >1.5
∑ Mmotrices
Stabilité au glissement :
∑ Fhorizontalesrésistantes >1.5
∑ Fhorizontales motrices
Stabilité au poinçonnement :
contrainte admissible
>1.5
Contrainte appliquée
Le détail encerclé dans la figure 52 sert à empêcher l’entrée des eaux des pluies à l’intérieur
des dômes.
La figure suivante représente la disposition des armatures des semelles des dômes :
CONCLUSION
Ce projet de fin d’études nous a donné l’opportunité de dimensionner les éléments principaux
d’un bâtiment industriel à un seul étage et la structure de deux dômes de stockage en utilisant
des conceptions différentes.
Les principales normes utilisées pour ce travail sont l’EUROCODE3 pour dimensionner les
éléments des structures métalliques, le BAEL 91 pour les fondations et le NV65 pour le
calcul de l’action du vent.
L’utilisation d’un outil informatique était indispensable pour ce travail, donc nous avons
choisi le logiciel ROBOT qui nous a aidés à bien gérer les différentes conceptions et à
dimensionner les différents éléments des structures. Les résultats donnés par le logiciel
ROBOT et ceux issus des calculs manuels sont en accord.
Les calculs ont été faits pour deux conceptions différentes pour le bâtiment industriel et aussi
pour les dômes de stockage. Le choix qui a été adopté pour le bâtiment industriel est basé sur
une conception plus économique et plus facile à exécuter, quant aux dômes de stockage, le
choix adopté a été imposé par le bureau d’études.
BIBLIOGRAPHIE
[2] Plans d’architecture d’une usine de fibre de verre à BouArgoug – Nabeul, Mineral
ressources, 2010.
[7] Eurocode 3 : EN 1993-1-1 : Calcul des structures en acier - Partie 1-1 : Règles générales et
règles pour les bâtiments.
[8] Eurocode 1 : EN 1991-5 : Actions sur les structures - Partie 5 : Actions induites par les
ponts roulants et autres machines.
[9] BAEL 91 : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en
béton armé suivant la méthode des états limites révisées 99.
[10] DTU P06-002-2000 (NV65): Règles Définissant les Effets de la Neige et du Vent sur les
Constructions et Annexes.
[11] Construction Métallique Vol 11, Manferd A. Hirt et Michel Crisinel, PRESSES
POLYTECHNIQUES ET UNIVERSITAIRES ROMANDES, 2001.
[12] NF P06001: Bases de calcul des constructions -Charges d'exploitation des bâtiments.
[15] NF EN10083-1: Aciers pour trempe et revenu - Partie 1 : conditions techniques générales
de livraison.