Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PAIX-TRAVAIL-PATRIE PEACE-WORK-FATHERLAND
RESEAUX ET DOMOTIQUES
GCU 482
Rédigé par :
Sous la supervision de
LISTE D’ABBREVIATION
INTRODUCTION
GÉNÉRALITÉS DE L’EFFICACITÉ
ÉNERGÉTIQUE
I.1 Définitions
Efficacité énergétique:
Il existe plusieurs définitions de l’efficacité énergétique, nous ont retiendrons
quelques-unes : C'est le rapport entre l'énergie directement utilisée (dite énergie utile) et
l'énergie consommée (en général supérieure du fait des pertes).
L’efficacité énergétique c’est réduire à la source la quantité d'énergie nécessaire
pour un même service, mieux utilisé l'énergie à qualité de vie constante.
De manière générale, l’efficacité énergétique ou efficience énergétique désigne
l'état de fonctionnement d'un système pour lequel la consommation d’énergie est
minimisée pour un service rendu identique. C'est un cas particulier de la notion
d’efficience. Depuis quelques années on lui associe souvent le concept d'énergie
intelligente ou de réseau intelligent. Elle concerne notamment les transports motorisés,
mais aussi le bâtiment (responsables par ex de 40 % environ de la consommation
énergétique totale au Cameroun).
Bâtiment à Basse Consommation:
Bâtiment à basse consommation est un concept qui a été élaboré et mis en place
sous forme de label par une association française, l’utilisation de la notion de Bâtiment à
Basse Consommation est restrictive et n’est peut être employé que dans le cas où un
bâtiment a obtenu le label français BBC. Il se définit comme suit :
C’est un bâtiment qui consomme, pour le chauffage, l'eau chaude sanitaire,
l’éclairage, les auxiliaires et la climatisation, 50 kWh/m2/an en énergie primaire.
Le label BBC peut être obtenu grâce à des combinaisons bâti/équipements qui
permettent d’atteindre les seuils de performances indiqués.
Bâtiments passives:
Le terme PassivHaus est un Label qui a été développé par l’institut de recherche
allemand PassivHaus, - est dont le label BBC s’est inspiré - dont les besoins de chauffage
(en énergie utile) sont de l’ordre de 15 𝑘𝑊ℎ/𝑚².𝑎𝑛 et la consommation en énergie
primaire est inférieure à 120 𝑘𝑊ℎ/𝑚².𝑎𝑛 pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire et
l’électricité. Ce terme peut être employé pour : un bâtiment qui est quasiment autonome
pour ses besoins en chauffage.
La mise en place d’un projet d’efficacité énergétique pour une installation donnée doit
permettre la concrétisation d’économies d’énergie dans un ou plusieurs des domaines
suivants :
– les systèmes d’air comprimé ;
– les systèmes de production de chaud et de froid ;
– les systèmes de pompage ;
– les systèmes de ventilation ;
– les systèmes d’entraînement ;
– les réseaux de distribution électrique industrielle.
Les conditions de réussite de la démarche d’efficacité énergétique dans l’entreprise
nécessitent d’obtenir l’adhésion de tous les acteurs du projet sur le site considéré. L’efficacité
énergétique s‘intègre donc dans une approche globale d’entreprise :
– adhésion des équipes (management, communication des résultats) ;
– évaluation de la situation initiale (connaissance des consommations d’énergie
électrique, identification des gisements possibles d’énergie) ;
– programmer et organiser (définition d’une politique énergétique au sein de
l’entreprise) ;
– mettre en place (responsabilisation et implication de chacun des acteurs concernés
dans l’entreprise) ;
– contrôler et suivre (gestion du dispositif d’analyse des données, suivi et contrôle des
actions, évaluation des rapports de consommations, motivation et engagement des
intervenants).
La méthodologie générale consiste à définir l’optimisation énergétique recherchée
sous forme de quatre étapes essentielles :
– la préparation du projet ;
– les propositions techniques ;
– la contractualisation et le déploiement des solutions ;
– le suivi et la garantie de la performance dans la durée.
Le secteur des bâtiments tertiaires inclut des bâtiments publics administratifs, des
bâtiments commerciaux, des restaurants et des hôtels, des bâtiments du secteur de la santé
et de l’éducation et des immeubles de bureau (télécommunication, finance et immobilier).
Dans ce secteur, les mesures de conservation de l’électricité concernent d’abord la
climatisation et les éclairages. Les potentiels d’économie des bâtiments existants se
répartissent entre :
Des actions à court terme touchant à l’organisation (comme la gestion de l’énergie),
La sensibilisation et le renforcement du programme de maintenance.
Des actions à moyen terme qui visent à améliorer les performances des éclairages et
des climatisations.
De plus, le développement d’un code de qualité énergétique des bâtiments, dont
l'objectif est de faire progresser la qualité de la construction en imposant des
spécifications réalistes basées sur l’état de l’art et l’expérience dans les bâtiments au
Cameroun, est une impérieuse nécessité pour toutes les constructions neuves.
Les bâtiments publics représentent 37 % de la consommation d’énergie du secteur
tertiaire, les autres bâtiments tertiaires représentant les 63 % restants. Le travail sur les
Dans le secteur résidentiel plus encore que dans les autres secteurs ciblés par l’étude, le
potentiel important d’économie estimé à 30 % repose sur la voie réglementaire et
normative.
La loi n° 2013/004 du 18 avril 2013 fixant les incitations à l’investissement privé qui
prévoit des mesures spécifiques en faveur des entreprises qui contribuent au
développement de l’offre de l’énergie et de l’eau. (cf. art 14) ;
L’art. 128 du CGI tel que modifié par la Loi de Finances pour 2012 : exonérations de
TVA pour les matériels et équipements d’exploitation de l’énergie solaire ou éolienne.
On peut noter également que les décrets n° 2013/203 et n° 2013/204 du 28 juin
2013 portant organisation et fonctionnement de l’ARSEL et de l’AER n’attribuent à
aucune de ces institutions un rôle spécifique en matière d’efficacité énergétique et que la
Loi n° 96/117 du 5 août 1996 relative à la normalisation ne traite pas expressément des
normes relatives à l’efficacité énergétique.
IV.1 Évaluation
Il existe plusieurs bases d’évaluation du niveau d’efficience énergétique des
bâtiments.
Tableau 1: valeurs indicatives de quelques indices de consommation de bâtiments climatisés en climat tropical humide
Les deux analyses se font sur la même base. Le facteur de comparaison représente
le rapport entre la consommation électrique annuelle de l'édifice et sa surface habitable en
kWh/m²/an.
A1 CH1 3 4 4 16 48
B1 COULOIR 3 2 4 8 24
A1 B1 C1 B2 WC 3 2 4 8 24
A2 B2 C2 C1 CUISINE 3 4 4 16 48
A2 CH2 3 4 4 16 48
C2 CH3 3 4 4 16 48
Somme 80 240
Zones Hauteur Largeur Longueur Surface Volume
A1 CH1 3 4 4 16 48
B1 Couloir 3 2 4 8 24
C1 Cuisine 3 4 4 16 48
Forme 02
B2 WC 3 2 4 8 24
C2 CH2 3 4 4 16 48
C3 CH3 3 4 4 16 48
Somme 80 240
Zones Hauteur Largeur Longueur Surface Volume
A1 CH1 3 4 4 16 48
B1 COULOIR 3 2 4 8 24
B2 WC 3 2 4 8 24
Forme 03
C2 CUISINE 3 4 4 16 48
C3 CH2 3 4 4 16 48
D3 CH3 3 4 4 16 48
Somme 80 240
A1 CH1 3 4 4 16 48
B1 COULOIR 3 2 4 8 24
B2 WC 3 2 4 8 24
C1 CUISINE 3 4 4 16 48
A2 CH2 3 4 4 16 48
C2 CH3 3 4 4 16 48
Somme 80 240
Zones Hauteur Largeur Longueur Surface Volume
A1 CUISINE 3 4 4 16 48
B1 COULOIR 3 2 4 8 24
Forme 02
B2 WC 3 2 4 8 24
C1 CH1 3 4 4 16 48
A2 CH2 3 4 4 16 48
C2 CH3 3 4 4 16 48
Somme 80 240
Zones Hauteur Largeur Longueur Surface Volume
A1 CH1 3 4 4 16 48
B1 COULOIR 3 2 4 8 24
Forme 03
B2 WC 3 2 4 8 24
C1 CH2 3 4 4 16 48
A2 CUISINE 3 4 4 16 48
C2 CH3 3 4 4 16 48
Somme 80 240
Zones Hauteur Largeur Longueur Surface Volume
A1 CH1 3 4 4 16 48
B1 COULOIR 3 2 4 8 24
B2 WC 3 2 4 8 24
Forme 04
C1 CH3 3 4 4 16 48
A2 CH2 3 4 4 16 48
C2 CUISINE 3 4 4 16 48
Somme 80 240
L’impact de l’isolation sera au cœur de cette simulation en effet nous avons opté
uniquement pour le polystyrène expansé comme isolant pour les matériaux
conventionnels dont les caractéristiques thermiques sont:
L’isolant sera utilisé selon plusieurs épaisseurs qui varient entre 1 𝑐𝑚 et 10 𝑐𝑚,
pour les façades extérieurs, la toiture et le plancher bas ; afin de déterminer à la fois la
partie qu’il faut isoler en priorité et l’épaisseur de l’isolant qui garantit un besoin
énergétique optimal.
Pour les cas dont les murs extérieur sont en matériaux « naturelles », la toiture sera
doté d’une isolation avec de la paille (une demi botte d’épaisseur 22,5𝑐𝑚), les
caractéristiques thermiques de la paille sont les même que ceux définit dans le tableau
Caractéristiques thermiques des matériaux.
Besoin énergétique (Énergie utile) Forme 01 (Cas de base) Forme 02 Forme 03 Forme 04
Besoin énergétique (Énergie Simple vitrage Double vitrage Triple vitrage Double peu émissif
utile) (base)
Besoin Brique Brique Parpaing Parpaing Double Béton Paille Terre- Terre Pierre
énergétique (15cm) (10cm) (10cm) (20cm) murette (15cm) (45cm) paille crue (45cm)
(KWh) (30cm) (45cm) (45cm)
(base)
Chauffage 9180 10910 12940 10300 5334 12250 4125 4579 4652 8105
Climatisation 11060 11590 11780 10690 10470 10600 10950 10580 10640 9760
Besoin total 20240 22500 24720 20990 15804 22850 15075 15159 15292 17865
Performance 253,00 281,25 309,00 262,38 197,55 285,63 188,44 189,49 191,15 223,31
énergétique
Énergie -11,17 -22,13 -3,71 21,92 -12,90 25,52 25,10 24,45 11,73
économisée (%)
L’influence de la répartition des pièces sur le besoin énergétique pour notre cas de
base a été très limité cela n’interdit nullement que cette mesure sera bénéfique pour une
autre conception.
Un bâtiment compact est un bâtiment qui a un rapport faible entre la surface des
parois extérieures et la surface habitable. Sans brider la conception architecturale, il est
plus économique et bénéfique pour l’efficacité thermique de retenir des formes plutôt
compactes.
Un bâtiment «découpé» nécessitera un effort particulier pour bien isoler
l’ensemble des décrochements et découpes, car ils représenteront une part non
négligeable dans les déperditions et les points faibles pour l’étanchéité à l’air. Le
traitement de certains ponts thermiques pourra s’avérer difficile ou impossible.
Celle-ci permet de stocker les chaleurs excessives de la journée. Pour que l'air
extérieur soit dirigé vers les parties massives du bâtiment, la position et la forme des
fenêtres sont déterminantes.
L'exploitation de la charge thermique et des variations de température dépend en
grande partie de la capacité thermique des éléments du bâtiment. Cette capacité est
assurée par des parties lourdes et massives. Plus les variations de température sont
grandes, plus la masse d'inertie sera déterminante. Une construction massive peut atténuer
les pics de température et donc réduire les besoins en chauffage ou en climatisation.
Ces solutions peuvent être mises en place rapidement et présentent des temps de
retour sur investissement particulièrement courts, alors que les solutions relatives au bâti,
dites “passives”, s’inscrivent dans des stratégies à plus long terme, impliquant des
investissements qui concernent le gros œuvre.
L’EEA nécessite une approche « sur mesure » prenant en compte les besoins et
objectifs spécifiques de chaque client. Elle se décline en une large gamme de solutions,
allant du produit performant (moteurs à haut rendement, lampe basse consommation, etc.)
au contrat de performance globale et durable.
L’EEA peut être mise en œuvre soit dans le cadre d’une approche globale, soit par
application. Optimisées individuellement ou de manière combinée, les actions suivantes
permettent de réaliser des économies d’énergie significatives :
Mesure des consommations ;
Régulation CVC ;
Gestion de la protection solaire ;
Production de l’énergie renouvelable ;
Installation des équipements performants ;
La domotique.
CONCLUSION
RÉFÉRENCE BIBIOGRAPHIQUE