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Résumé : le but de cette étude est de définir l’efficacité énergétique et les variations de
celle-ci selon la situation énergétique, le pouvoir d’achat ainsi que les changements
climatiques. Nous commencerons donc par donner les tendances de l’efficacité énergétique
dans les différentes régions du monde, puis dans les différents secteurs : industrie, transport,
résidentiel, tertiaire .nous communiquerons quelques données concernant l’Algérie, et nous
parlerons des politiques d’efficacité énergétique. Dans une seconde partie nous verrons l’audit
énergétique son but sa procédure et les économies d’énergies engendrées grâce à l’utilisation
rationnelle de l’énergie dans les différents secteurs. Pour conclure nous donnerons un exemple
d’audit énergétique appliqué au froid.
Summary: The goal of this study is to define energy efficiency and variations thereof
depending on the energy situation, the purchasing power and climate change. We therefore
begin by giving trends of energy efficiency in different regions of the world and in different
sectors: industry, transport, service sector.We share some information about Algeria, and we
talk about efficiency policies energy. In a second part we will see the purpose of energy audit
procedures and energy savings generated through the rational use of energy in different sectors.
To conclude we give an example of an energy audit applied cold.
Plan de travail :
Introduction
1-Energie :
1-Définition
2-Chaine de conversion énergétique
3-Consommation de l’énergie dans le monde
3-1-les énergies fossiles
-charbon
-pétrole
- gaz naturel
-nucléaire
-énergies renouvelables
2-Efficacité énergétique
1-définition de l’efficacité énergétique
1-1-intensité énergétique comme mesure de l’efficacité énergétique
a-variation de l’intensité énergétique dans le monde
1-2- intensité énergétique finale
1-3- efficacité énergétique et émissions de co2
3-Efficacité énergétique dans :
1- Le transport
2 - L’industrie
3 - Le résidentiel et tertiaire
4-Efficacité énergétique : données pour l’ALGERIE
5-Politiques et mesures d’efficacité énergétique
6- L’Audit énergétique comme mesure de l’efficacité énergétique
Introduction
1-Définition de l’audit énergétique
Transformation
raffinage pétrole gazéification biomasse centrales
thermiques
Transport –
Gazoducs transmission électrique stockage produits.
pétroliers
Energie
toutes sources d’énergie rendues chez le consommateur
final
Conversion finale
chaudière, four moteur thermique lampe électrique
3-consommation de l’énergie dans le monde : nous donnons dans les deux figures ci-
dessous la consommation d’énergie en million de tonnes équivalent petrole.
Figure2: Consommation, d’énergie de 1971 à 2005
Figure 3: Consommation d’énergie par habitant et par an
Source: EarthTrends 2008(Using energy data from the IEA and population data from the UN)
Energies renouvelables :
L’éolien :
La production d’énergie éolienne
dépend de:
.
-Le diamètre de la zone balayée
par les pâles
-La vitesse du vent et sa variabilité
-La densité de l’air
-La limite de Betz (60% de
l’énergie maximum)
Utilisation : production
d’électricité
Figure4: relation entre la taille des éoliennes et la production d’énergie source : L’économie
d'énergie et les énergies renouvelables - Copyright Open Net 2006
La biomasse :
C’est l’ensemble des matières premières renouvelable d’origine végétale ou animale destinées à
des utilisations non alimentaires
Ressources en biomasse:
-Agricoles (biodiesel, bioéthanol)
-Forestières (bûches, granulés, …)
-Cogénération ou biométhanisation
Figure5: équivalence énergétique
Source : L’économie d'énergie et les énergies renouvelables - Copyright Open Net 2006
Le solaire :
L’ordre de grandeur de la consommation annuelle d’une famille de 3 à 5 personnes qui vit
sans gaspiller l’énergie est de 1000 kWh. Ces 1000 kWh peuvent être fournis par 10 mètres
carrés de capteurs solaires photovoltaïques placés sur le toit du logement.
L’hydroélectricité : L’énergie des rivières, des fleuves, des océans
Produire de l’énergie mécanique et de l’électricité (hydroélectricité)
P = 9,81QH (Q=débit m³/s, H=hauteur en m, P=puissance KW)
Rendement environ 80%
Utilisée pour satisfaire les pointes de demandes d’électricité
2-Efficacité énergétique :
1-Définition de l’efficacité énergétique :
Thermodynamiquement: L'efficacité énergétique pour un système dépend de la vocation
du système dans le cas d'un moteur il s'agit de : efficacité= ,où W est la quantité utile de
travail produite par le système (en joules), et l'énergie est la quantité d'énergie (aussi en joules)
utilisée pour faire fonctionner le système. dans le cas d'un réfrigérateur ou d'une pompe à
chaleur il s'agit de : efficacité= Où Q est la chaleur utile échangée par le système (en
joules), et l'énergie est la quantité d'énergie (aussi en joules) utilisée pour faire fonctionner le
système.
Economiquement : C’est la production de biens et de services en consommant moins
d’énergie, grâce à de nouveaux comportements et méthodes de travail ou à la mise en œuvre de
technologies plus performantes.
Durant les 15 dernières années, le Protocole de Kyoto et, plus récemment, les préoccupations
grandissantes en matière de sécurité d’approvisionnement énergétique, ont fait régulièrement
croître l’intérêt public pour l’efficacité énergétique, et sa prise en compte au niveau politique.
Dans les pays en développement, la question de l’efficacité énergétique s’avère aussi
importante que dans les pays industriels, même si les raisons peuvent en être différentes. En
effet, la réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de la pollution locale passe souvent
au second plan dans les PVD, où la priorité reste d’abord aux investissements dans les
infrastructures d’offre et dans une meilleure utilisation des capacités d’offre existantes.
1-1-L’intensité énergétique comme mesure de l’efficacité énergétique :
L'intensité énergétique mesure la quantité d'énergie dont on a besoin pour produire une
unité de PIB
L’évaluation globale de la performance en matière d'efficacité énergétique est basée sur
l'intensité énergétique, on compare généralement les consommations énergétiques nationales en
rapportant l’intensité énergétique par habitant au produit intérieur brut (PIB) par habitant, c’est-
à-dire la quantité d’énergie primaire totale consommée, toutes sources confondues, par habitant
et niveau d’activité économique. Pour éviter toute distorsion dans la comparaison, les PIB sont
ajustés à parité de pouvoir d’achat (PPA). Plus cette intensité énergétique est faible, plus
l’efficacité est grande.
énergétique, du rôle dominant des industries intensives en énergie, à même niveau de PIB, et
de niveaux de prix des énergies généralement bas.
a-Variation de l’intensité énergétique dans le monde :
Au niveau mondial, l’efficacité énergétique mesurée par l’intensité énergétique s’est
améliorée de 1,6 % par an de 1990 à 2006 Près des deux tiers des pays du monde ont baissé
leur intensité énergétique, dont 40% de plus de 1%/an (70 pays) et un quart de plus de 2%/an
(40 pays).
La Chine, qui a eu le niveau le plus élevé d'intensité énergétique du monde en 1980, a
connu depuis l’amélioration la plus rapide de la productivité de l’énergie:, environ 7,5%/an
entre1990et2000, Après 2000 cette tendance a cependant ralenti sensiblement : légèrement
moins de 1%/an (avec même une hausse de l’intensité entre 2001 et 2005 suivie d’une nouvelle
baisse en 2006) Avec une intensité énergétique qui se situe maintenant dans la moyenne
mondiale, la Chine explique à elle seule environ un quart de l'amélioration globale de
productivité de l’énergie du monde depuis 1990.
À l’échelle de l’UE on remarque une réduction de l’intensité énergétique de 40% en
moyenne entre le début des années 1970 et 2000, en raison de l'effet combiné des prix de
l'énergie croissants, des politiques ayant suivi le deuxième choc pétrolier (Dans les années
1970, en réponse aux deux chocs pétroliers, la plupart des pays ont promu les économies
d'énergie et la diffusion de technologies plus efficientes au point de vue énergétique, limitant
ainsi à la fois leur facture et leur dépendance énergétique ), des programmes de conservation
d'énergie, et plus récemment de réduction des émissions de CO2. Les changements structurels
dans l'économie, la hausse des prix du pétrole en 2005 et 2006 (1,5%/an comparé à une
tendance moyenne de 1,3% sur la période 1990-2006) sont parmi les principaux moteurs de
cette décroissance. L’augmentation de la productivité de l’énergie a permis d’économiser 4,4
milliards de tep d’énergie en 2006 et d’éviter l’émission de 10 milliards de tonnes de CO2 dont
la moitié en Chine, 20% en Amérique du Nord et 10% en Europe.
Figure8: Variation de l'intensité énergétique primaire par pays (1990-2006) (%/an)
Source: ENERDATA
Figure12 : Effet des substitutions d’énergie sur la variation de l'intensité en CO2 (variation
1990-2005) Source: ENERDATA
3- Efficacité énergétique dans :
1-Le transport :
Les transports représentent 30 % de la balance énergétique nationale des pays
industrialisés, contre 12 à 20 % pour les pays en développement (PED), où les usages
domestiques de l’énergie sont encore prédominants. On estime que la demande énergétique du
secteur des transports triplera d’ici à 2020, sous l’effet de la croissance économique et
démographique des PED (voir figure 13).
Il y aurait aujourd'hui 800
millions de véhicules sur la planète. On
estime à 30 millions le nombre de
ménages chinois susceptibles d'acheter
une voiture aujourd'hui. La tendance
est donc à l'augmentation de la
consommation de pétrole Le problème
posé par cette évolution peut
s’exprimer simplement: Comment
ralentir la demande de pétrole sans
sacrifier les bénéfices apportés par le Figure13 : croissance projetée de la demande de
transport en termes de développement l’énergie dans les transports (1999-2020)
économique et social? La solution est à Source : IEPF
la fois simple et complexe: en
améliorant l’efficacité énergétique du
transport.
Note: L'Indice de Rugosité International (IRI) est une mesure de la dégradation de la qualité des routes.
La valeur 3 correspond à des routes bien entretenues, la valeur 15 correspond à des routes mal
entretenues. L’indice de consommation par km des véhicules est basé sur la valeur 100 pour des routes
bien entretenues (IRI=3). Source: Kerali, H., « Energy Balance Framework for Road Transport Analysis
», DFID – Energy, Issue 7, Nov. 98, University of Birmingham, UK
Figure15 : Efficacité énergétique des différents modes de transport source : IEPF
• Augmenter les taxes sur les carburants dans les pays où elles sont faibles :
En général, le gazole est moins taxé que l’essence pour ne pas trop pénaliser le camionnage et
le transport par autocar. Une taxe additionnelle sur le gazole présenterait le double avantage de
fournir des ressources pour l’entretien routier et de décourager l’évasion fiscale des
automobilistes qui achètent des voitures diesel pour bénéficier des conditions accordées aux
transporteurs.
Dans les PED, le taux de motorisation étant fortement corrélé avec le revenu familial, la
taxation des carburants a un effet très semblable à celui d’un impôt sur le revenu à taux
progressif .Afin d’éviter les effets néfastes sur les plus pauvres.
• La technologie : Les objectifs sont fixés à une consommation moyenne de 5.25 litres
(gazole) à 5.8 litres (essence) aux 100 km, soit -25% par rapport à 1998 à partir de 2008/2009
l’entreprise Total par exemple entend fournir à ses clients des produits « économiseurs »
d’énergie. En avril 2005, Total Excellium Diesel et Total Excellium98 ont étoffé l’offre
proposée aux automobilistes qui ont le choix entre deux essences sans plomb (95 et 98) et deux
carburants diesel aux performances différentes. Ces carburants réduisent la consommation des
véhicules, avec des gains de 15 à 50 km supplémentaires par plein selon le type et les
conditions d’utilisation du véhicule. Ils réduisent aussi les rejets de CO2 jusqu’à 5 % ainsi que
ceux de polluants réglementés (CO, fumées…). (Voir figure16)
• Les pneumatiques : la résistance au roulement explique jusqu'à 20% de la
consommation de carburant (soit 1 plein d’essence sur 5) dans le cas des véhicules de tourisme,
et jusqu’à 30-40% pour les poids lourds et constitue donc l’un des axes de recherche les plus
dynamiques chez les fabricants de pneumatiques. Par ailleurs, sous-gonflés, les pneus peuvent
engendrer une surconsommation de 4% (selon la Commission européenne, 45% à 70% des
véhicules rouleraient avec au moins un pneu sous-gonflé !).
• Le style de conduite : la conduite douce favorise jusqu’à 40% d’économies de
carburant.
Figure 16: Consommation spécifique des voitures neuves (litres/100km) de 1975 a 2005
Source: Odyssee
Selon les données utilisées par la Commission européenne pour mesurer les émissions de CO2, la
moyenne des émissions des voitures vendues en Europe est passée de 1,1 tonne en 1995 à environ
1.4 tonne en 2006. Un accord volontaire passé entre l’Union européenne et l’industrie automobile
prévoyait de ramener les émissions de CO2 des nouvelles voitures à 120gr/CO2/km, d’ici 2010.
2- L’industrie :
Au cours des dix dernières années, l’industrie a été globalement économe en énergie.
De 1993 à 2002 l’intensité énergétique de la production a diminué de 24 %, soit une baisse
annuelle de 3 %.Alors que la valeur ajoutée (la richesse créée par une entreprise ou une
administration) augmentait de 37 %, la performance énergétique de l’industrie a limité à +4 %
la progression des consommations d’énergie. Un tiers de cette performance découle de
changements technologiques et rend compte des efforts des industriels. Les deux autres tiers
sont dus à un effet de structure qui tient au rééquilibrage de la production en faveur de secteurs
peu consommateurs. Les « poids lourds » restent le verre et les matériaux de construction, la
chimie, la sidérurgie et le papier carton, qui regroupent 62 % des dépenses énergétiques de
l’industrie alors que leur part dans la valeur ajoutée industrielle n’est que de 11%.
a-Intensité énergétique d’un secteur d’activité :
Il s’agit de la quantité d’énergie consommée par unité de valeur ajoutée. La
consommation d’énergie est fournie par l’EACEI (Enquête annuelle sur les consommations
d'énergie dans l'industrie) la valeur ajoutée est issue des comptes nationaux. La méthode
retenue consiste à décomposer l’évolution de l’intensité énergétique de l’industrie en une
somme de deux termes :
Le premier mesure l’impact des changements technologiques : il prend en compte les
variations de l’intensité énergétique de chaque secteur en les pondérant par le poids du secteur
dans la consommation totale d’énergie. On parlera d’effet technologique.
Le deuxième mesure l’effet de structure : il rend compte de l’impact sur la
consommation globale des variations au cours de la période d’observation des poids des
secteurs dans la valeur ajoutée manufacturière.
b-Contributions sectorielles à l’évolution de l’intensité énergétique de l’industrie :
La figure 17 nous donne la répartition de la consommation d’énergie par secteur d’activité de
l’industrie
Figure20 : intensité énergétique de l’industrie des différents pays en 1980 ; 1990 ; 2002
Source : ENERDATA
3- Le résidentiel et le tertiaire :
1-le résidentiel:
Figure22 : consommation d’énergie dans les logement ;Source : document de Valérie Leger
formation TC en ENR
A. Le chauffage : Logements actuels : consommation divisée par 2 grâce :
• à l'isolation thermique,
• l'utilisation de menuiseries et de vitrages performants,
• Installation d'équipements de chauffage moderne.
• Le chauffage représente 87% de la consommation d'énergie globale dans les logements
anciens et seulement 30% dans les logements les plus performants.
B.L'électricité spécifique (Éclairage et équipement électrique) La consommation a
tendance à augmenter dans tous logements à cause de l'accroissement du nombre des
équipements ménagers et de loisirs.
C. La cuisson : Pas de changements francs.
D. L'eau chaude sanitaire La consommation d'énergie pour produire de l'eau chaude est
en légère augmentation, car le niveau de confort recherché dans les logements actuels est
supérieur aux conditions acceptées dans le passé. Dans les logements anciens, ce poste ne
représente que 6% de la consommation d'énergie globale, mais avec la réduction des besoins de
chauffage, le poste "production d'eau chaude sanitaire" représente près de 30% de la
consommation d'énergie dans un logement moderne.
2-Le tertiaire :
• Éclairage : jusqu’à 40% d’économies potentielles à l’échelle mondiale :
Tous secteurs confondus, l’Éclairage consomme à l’échelle mondiale jusqu’à 15% de
plus que la production hydroélectrique ou que le nucléaire, pour un coût total estimé à 360 Md$
(énergie, équipements, main-d’œuvre), soit environ 1% du PIB mondial (source : IEA,
2006).L’IEA pronostique par ailleurs une croissance des consommations d’éclairage de 80% à
l’échelle mondiale à l’horizon 2030, tous secteurs confondus selon l’IEA, l’utilisation des
technologies les plus efficientes actuellement disponibles pourrait réduire les consommations
d’éclairage de 40% grâce à l’optimisation des niveaux d’éclairage (normalisation) et la
maximisation de la lumière naturelle. en 2005, l’Europe a consommé 42 méga lumen-heure par
personne (Mlmh/pers) contre 72 Mlmh/pers pour le Japon et 101 Mlmh/pers pour l’Amérique
du Nord !
Le transport et la distribution d'électricité s’accompagnent de pertes sur les réseaux
électriques pouvant atteindre jusqu’à 10% en moyenne dans l'UE (jusqu'à 2% en transport et
jusqu'à 8% en distribution) ;
La production d’électricité, selon la technologie utilisée, peut engendrer de l'ordre de
66% de pertes moyennes. En effet, entre 25% et 60%(centrales à cycle combiné les plus
efficientes) des combustibles utilisés sont convertis en électricité. Plusieurs réponses peuvent
être combinées pour palier aux pertes, par exemple :
• Le remplacement des centrales les moins efficientes : l’efficacité énergétique moyenne du
parc électrique mondial serait aujourd’hui de 30%, d’après le World Energy Council
.l’efficacité énergétique de centrales à cycle combiné au gaz naturel ou au charbon peut
atteindre jusqu’à 85%-90% contre 40% pour les centrales conventionnelles.
• La cogénération à haute efficacité : production simultanée d'électricité et de chaleur. En sous-
jacent, jusqu'à 10% d'économies par rapport à la production de chaleur et d'électricité à partir
de sources distinctes.
• La production décentralisée : production d’électricité près du point de consommation finale,
avec pour conséquence immédiate la réduction des pertes de transport et de distribution.
Optique Objectif
Réduire la facture énergétique
· Négociation du prix de l’énergie au près des fournisseurs
· Modification du mode d’approvisionnement (ex. augmentation de la capacité
ligne électrique)
Utilisation Changer de combustible
rationnelle de · Dimensionnement optimal des équipements
l’énergie · « Revamping » d’équipements existants (par ex. chaudières)
· Emissions de CO (accords de branches CO2)
Installer une unité de cogénération
· Investissement et définition de la taille optimale
Intégrer le procédé
· Récupération de l’énergie du procédé
Intégrer le procédé au site de production
· Partage de l’énergie avec d’autres procédés du même site de production
· Exportation d’énergie
· Installation d’un système de transformation d’énergie centralisé
Utiliser de manière optimale les équipements existants
Augmentation · Produire plus
de capacité et/ou · Utiliser moins de matières premières
· Augmenter le recyclage
de performances
Intégrer des nouvelles méthodes de production
· Renouvellement de l’équipement
· Nouvelles technologies
Maintenance
· Maintenance possible sans arrêts
· Intégration d’un système de nettoyage en continu
Opération du Opérabilité
· Encrassement moins rapide
procédé
· Meilleure stratégie de contrôle
· Système plus facile à contrôler par l’utilisation des utilitaires
· Simplification du système
Optimisation des conditions de fonctionnement
Diminuer les rejets dans l’air
· Combustion :NOx, CO2, SO2
Emissions- · Procédé (ex. récupération de condensats)
Environnement · Intégration de technologies de traitement
Utiliser l’eau de manière rationnelle :
· Eau de refroidissement : économie d’énergie = économie de refroidissement (par
bilan)
· Support de production (agent de dilution et de transport)
Réduction des rejets polluants
· Intégration de technologies de traitement
· Réduire les rejets solides
· Valorisation énergétique des déchets
· Recyclage
· Intégration de technologies de traitement
Tableau 1 : objectifs qui peuvent être poursuivis lors de la réalisation d’un audit énergétique.
Source : laptop.epfl.ch/webdav/site/laptop/shared/import/migration/Cahier_audit_2.pdf
Procédure d’un audit énergétique
Les besoins en énergie varient d’une entreprise à l’autre. Un supermarché n’a pas les mêmes
besoins qu’une agence bancaire, une exploitation agricole ne présente aucun caractère commun avec une
unité de production de papier. Or, si l’on peut tracer de grandes lignes et souligner les tendances qui se
dessinent en matière d’utilisation rationnelle de l’énergie, et plus largement de développement durable,
il faut en permanence conserver à l’esprit que chaque cas est particulier. Autrement dit, pour chaque
entreprise, il faudra analyser exactement les besoins et les coûts énergétiques avant de mettre sur pied
une politique d’utilisation rationnelle et de consentir les investissements nécessaires à son application.
En la matière, nous allons analyser quatre stades définis de manière graduelle, qui vont du simple audit à
la mise en œuvre d’une nouvelle organisation.
Une analyse globale des flux énergétiques doit être faite, à savoir les consommations d’énergie
pour au moins les trois dernières années écoulées (si disponible), et ceci par vecteur énergétique (gaz,
fuel, électricité, charbon, etc.) exprimées en unités physiques (kWh, tonne, litre, …).
L’ensemble doit aboutir à un tableau des consommations finales converti en énergie primaire (MWh).
Avant la mise en place de toute nouvelle approche de la dimension énergétique de l’entreprise, il
convient de dresser un état des lieux initial censé juger sans concession de l’état global de la structure.
Bien réalisé, l’audit permet d’évaluer l’équipement existant ainsi que son utilisation, il donne une
photographie supposée imparfaite qu’il convient de toiletter pour la rendre idéale... Pour ce faire, il est
évidemment souhaitable de faire appel à des spécialistes qui pourront établir ledit bilan énergétique,
mais également mettre le doigt sur toute une série de dysfonctionnements ou d’erreurs qui se cachent
souvent derrière des habitudes ou du matériel auxquels on ne songe pas de prime abord, comme les
factures par exemple.
En fait, l’audit énergétique consiste en une collecte et une analyse des données disponibles en rapport à
l’énergie afin d’établir la ventilation de la consommation énergétique d’une entreprise selon les
départements et les procédés et ainsi à identifier des possibilités d’économie d’énergie dans les divers
équipements ou procédés de l’entreprise. Pointu, quoi qu’il arrive, cet audit peut être simple ou détaillé
en fonction des cas et/ou les espoirs d’économie.
Simple
L’audit simple, le moins coûteux, permet d’obtenir un examen qualitatif de l’installation en vue de
repérer les possibilités d’économies immédiates, ainsi que les équipements et procédés qui nécessitent
un examen plus approfondi.
Généralement, il permet de pointer des possibilités d’économies d’énergie relativement simples qui
peuvent être des mesures liées à l’entretien des équipements telles que le réglage des chaudières et des
fours, le remplacement des purgeurs de vapeur, l’isolation de tuyauteries, l’arrêt de certains équipements
lorsqu’ils ne sont pas utilisés, le colmatage de fuites d’air comprimé... Cela peut également concerner
les habitudes de travail, comme le fait d’éteindre la lumière dans des bureaux vides, de ne pas chauffer
nécessairement toutes les pièces dès le matin, de veiller à éteindre le matériel informatique inutilisé, de
ne pas systématiquement mettre en marche toute une chaîne de production si la nécessité d’utilisation de
certaines machines n’est requise qu’à un moment donné de la journée...
Détaillé
L’audit détaillé est effectué pour les équipements ou les procédés pour lesquels l’audit simple indique
un potentiel intéressant d’économies d’énergie ou pour lequel le benchmarking (étalonnage par rapport à
des procédés comparables) montre que des gains appréciables semblent possibles. Il peut englober
l’analyse détaillée du système de production et de distribution de vapeur en vue d’abaisser la pression de
vapeur et d’augmenter la production d’électricité, l’optimalisation de gros fours ou de chaudières de
puissance ainsi que l’analyse approfondie des procédés «énergivores», tels que les colonnes à distiller,
les séchoirs de machine à papier, les évaporateurs...
Cette étape consiste en l’optimalisation des résultats obtenus de la 1ère étape. Pour cela, on doit
faire :
· L’exploitation et le traitement des données par calculs ;
· L’interprétation des résultats pour mettre en évidence les points d’amélioration de l’efficacité
énergétique à envisager, ces points seront classés par ordre de priorité avec une estimation de
leur rentabilité;
· L’indication pour chaque intervention de son coût, des économies à en attendre et du temps de
retour brut des investissements.
La chasse aux déperditions et la traque des dysfonctionnements (débits trop faibles ou trop élevés,
régulation inadaptée de la température…) doivent constituer une priorité permanente. Trop souvent, des
installations souffrant d’erreurs de conception, de mises en œuvre inadaptées, de réglages défaillants ou
encore d’un entretien insuffisant deviennent vite des gouffres à énergie. Quelques modifications ou
adaptations, légères parfois, sont susceptibles d’apporter de rapides améliorations. Bien entendu, toute
amélioration atteint tôt ou tard ses limites.
Ou plus précisément, il arrive un moment où les efforts à consentir pour gagner encore quelques petits
dixièmes d’économie ne valent plus la peine. Il est alors temps de penser à remplacer les équipements en
cause en intégrant dès le départ la dimension énergétique. Ce que ne faisaient pas toujours les
techniciens d’hier, travaillant sur d’autres bases et avec des données énergétiques sans commune mesure
avec ce qu’elles sont aujourd’hui.
La maitrise des méthodes de calculs adaptées aux équipements considérés et le recours à l’informatique
sont indispensables pour la réalisation de cette étape.
Etape 3: Réorganisation du système énergétique
L’audit doit permettre d’élaborer un plan d’action global visant à l’amélioration de l’efficacité
énergétique ou d’évaluer la pertinence d’un investissement à réaliser visant à utiliser plus
rationnellement l’énergie, à recourir aux sources d’énergies renouvelables ou à la cogénération de
qualité.
De ce fait, il y a lieu de proposition(s) de programmes de travaux cohérents adaptés aux caractéristiques
propres de chaque équipement étudié, ces propositions sont présentées à part, dans le rapport de
synthèse directement utilisable par le maître d'ouvrage, pour lui permettre d'orienter son choix de
travaux dans les meilleures conditions de coût, de rentabilité et de délai, accompagnées d'un outil de
suivi des consommations permettant d'en apprécier les résultats.
Le diagnostic ne préconise pas seulement des solutions pour réduire les consommations mais doit
également examiner des substitutions d'énergie possibles (biomasse, solaire, réseaux,...).
Lors du remplacement d’équipements, l’aspect énergétique devient aujourd’hui de plus en plus
important. Si les nouveaux équipements sont toujours plus performants et intègrent davantage de
technologie, ils ne sont pas nécessairement moins «énergivores»pour autant. Que du contraire. Il semble
que les fabricants d’équipements - à la différence des constructeurs automobiles - n’aient pas encore
vraiment intégré la problématique énergétique. Ce sont donc les clients qui vont, à terme, attirer
l’attention des fabricants et amener ces derniers à proposer des installations plus économes. Outre des
machines moins consommatrices d’énergie, il est aussi important d’investir dans du matériel qui
s’intègre parfaitement et à moindre coût (énergétique) dans les installations existantes. On peut
également, à l’occasion de remplacement de matériel, et en fonction des possibilités, opter pour des
outils utilisant d’autres types d’énergie.
Les principaux facteurs de consommation d'énergie dans l'habitat et l'industrie sont le chauffage,
la production d'eau chaude et les besoins en électricité (appareils, éclairage, climatisation, etc). Il existe
sur ces dépenses un important potentiel d’économie d’énergie et d’argent, en toute simplicité.
Pour commencer, faire des économies d’énergie ne concerne pas seulement les usines et sociétés mais
aussi tout autre secteur utilisant l’énergie sous toutes ses formes. En plus, les économies d’énergies ont
non seulement un impact sur les budgets et factures, mais aussi sur l’environnement, elles permettent les
choses suivantes :
· Réduire la vitesse de l’appauvrissement énergétique ;
· Freiner le réchauffement climatique ;
· Réduire le gaspillage de l’énergie ;
· Faire face a la pollution sous toutes ses formes.
Voici, dans ce qui suit, quelques méthodes pour faire des économies d’énergies. Ces méthodes vont des
gestes simples et gratuits jusqu’aux grandes installations parfois couteuses :
Bâtiment :
Outre ses conséquences sur le climat et la nature, la crise énergétique renchérit les dépenses de
chauffage ou de carburants, et fragilise le budget de nombreuses familles, parfois de façon dramatique.
Les bâtiments existants consomment souvent plus de 180 kWh/m²/an, alors qu’il est possible de
descendre à moins de 100 kWh/m² après rénovation thermique, soit diviser par deux la facture annuelle
d’énergie. Mais ces travaux sont coûteux s’ils sont ambitieux et efficaces : environ 15 000
euros/logement. Parmi ces travaux :
· Bien analyser et prendre en compte le terrain, l’environnement proche et le micro climat (soleil,
vent, végétation).
· Concevoir un dessin général de l’habitation de forme compacte et répartissant les différentes
pièces selon les orientations des façades.
· Isoler avec soin pour conserver la chaleur l’hiver et éviter qu’elle ne pénètre durant la saison
chaude.
· Capter le soleil par les vitrages pendant la période hivernale et limiter les entrées durant l’été.
· Stocker l’énergie dans la masse du bâtiment et amortir les variations de température grâce à
l’inertie thermique.
· Choisir un appoint de chauffage approprié et peu polluant.
L’hiver la température intérieure étant supérieure à la température extérieure, la chaleur
créée par les habitants, leurs activités et le système de chauffage se dissipe vers l’extérieur : ce
sont les déperditions de chaleur. L’isolation a pour fonction de les limiter. Les déperditions
moyennes se répartissent approximativement de la manière suivante : par la toiture (15%), par
les fenêtres et portes extérieures (15%), par le renouvellement d’air (15%), par les ponts
thermiques16 (10%), par les murs (25%) et par les planchers (20%).
· Isoler les parois vitrées : l’isolation est apportée par un double vitrage et des cadres de fenêtre de
plus en plus performants. Les meilleures fenêtres actuelles sont quatre fois plus isolantes que les
plus anciennes. La mise en place de volets aux fenêtres et de portes externes isolantes est
également un moyen efficace pour minimiser les pertes thermiques dues à la convection des
vents. Il existe sur le marché différents types de matériaux, dont les principaux sont le bois, le
PVC et le métal (en général l’aluminium).
· Isoler les parois opaques (murs, toitures, planchers,…) : l’isolation des murs, du plancher, de la
toiture, des combles peut s’effectuer par ajout d’un matériau isolant. Une ou plusieurs couches
continues d’isolant sont posées sur ou sous la structure porteuse. Il faut veiller à un bon
traitement des ponts thermiques pour éviter des déperditions de chaleur importantes. Les isolants
les plus couramment utilisés sont le polystyrène expansé et les laines minérales car leur prix de
vente est très compétitif du fait de la production de masse. Cependant, ils présentent de
nombreux points noirs sanitaires et environnementaux (irritation de la peau et des voies
respiratoires, facteurs cancérigènes, coûts énergétique de production élevée). Pour les murs,
l’isolation peut-être répartie. Ils sont alors construits avec des matériaux épais à la fois isolants et
porteurs. Deux familles de matériaux sont utilisées : les blocs en béton cellulaire et les blocs en
terre cuite. Dans les maisons à ossature porteuse, les murs de remplissage peuvent faire
directement office d’isolant ; C’est par exemple le cas du mur en terre-paille ou en mortier
chaux-chanvre. Cependant n’importe quel matériau peu isolant le deviendra à partir d’une
certaine épaisseur. Le pisé17 ou la pierre ne sont pas en soi très isolants, mais l’épaisseur du mur
peut garantir un niveau d’isolation correct.
Figure 24 : Optimisation de la consommation Figure 25 : Utilisation de panneau solaire dans
Energétique dans un bâtiment l’habitat
Source : www.tn.schneider-electric.com Source : reme.epfl.ch/webdav/site/reme/users/106542
/public/SHS4/02_Final%20report.pdf
Eclairage :
Industrie :
Transport :
· Changer sa voiture chaque 5 ans devrait représenter une bonne chose pour la personne vu qu’une
vieille voiture connait pleins de pannes mécanique, consomme et pollue plus.
· Le choix d’un moteur performant sans qu’il soit trop puissant permet de grandes économies sur
la consommation en essence du véhicule.
· Eviter de prendre le véhicule pour de petites distances, le transport publique est plus économe et
marcher est bon pour la sante ;
· Prendre le transport en commun et/ou le transport privé du personnel si disponible.
· Le bon choix lors d’un achat d’un véhicule :
Résidentiel et tertiaire :
L’audit en Algérie :
Il existe plusieurs programmes agences qui favorisent l’application de l’audit et de la maitrise de l’énergie
en Algérie. Ils ont comme partenaires les ministères de l’industrie, énergie, finances et environnement. Parmi ces
programmes :
· Programme National de Maîtrise de l’Énergie (PNME)
o Définit les orientations, les objectifs et les moyens de mis en œuvre de la politique de maîtrise de
l’énergie ;
o Il sert de cadre à l’ensemble des programmes et projets de maîtrise de l’énergie émanant des
opérateurs économiques.
Le PNME s’intéresse à :
o La promotion des énergies renouvelables ;
o L’élaboration des normes d’efficacité énergétique;
o La sensibilisation, l’éducation, l’information et la formation en matière d’économie d’énergie;
o La substitution inter-énergétique;
o L’amélioration de l’efficacité énergétique.
· Le Comité Intersectoriel de Maîtrise de l’Énergie (CIME)
o Organe consultatif placé auprès du Ministre de l’Énergie.
Composé des représentants des principaux acteurs :
o Les pouvoirs publics,
o Les professionnels et entreprises,
o Les consommateurs,
o Les opérateurs,
o Les organismes de financement.
· Fonds National de la Maîtrise de l’Energie (FNME)
o Cofinancement des actions et projets dans le cadre du PNME ;
o Cofinancement du plan d’accompagnement du PNME.
· Agence pour la Promotion et Rationalisation de l’Utilisation de l’Energie (APRUE)
o La coordination et l’animation de la politique nationale de maîtrise de l’énergie ;
o La mise en œuvre et le suivi du Programme National de Maîtrise de l’Energie;
o La sensibilisation et la diffusion de l’information sur la maîtrise de l’énergie en direction des
différentes cibles (grand public, professionnels, milieu scolaire…) ;
o Le montage de programmes et de projets sectoriels en partenariat avec les secteurs concernés
(Industrie, Bâtiment, Transports, …).
Figure 27 : Nombres d’audit réalisés par l’APRUE
Sources : http://www.aprue.org.dz/
3) La phase d’audit
Objectifs :
Ø vérifier que les données fournies lors de la première étape sont effectivement valides;
Ø récolter des données process et énergie ;
Ø observer le site : état général de l’isolation, ouvertures de portes, entretien général, intérêt des
personnels pour cette utilité …
Ø faire des mesures : - températures, débits, pressions, puissances, …
- compresseur, détendeur, échangeurs, fluides secondaires, …
Conclusion
Le double défi climatique et énergétique est un enjeu mondial mais aussi éminemment
local. Si nous ne faisons rien, les conséquences écologiques, économiques et sociales ainsi que
sanitaires seront désastreuses pour les prochaines générations.
Pour maîtriser les dépenses énergétiques, les collectivités territoriales et les particuliers doivent
être au cœur des actions menées. Les collectivités peuvent montrer l’exemple en agissant sur
l’énergie consommée, en agissant sur l’urbanisme, l’aménagement et sur les transports. Pour
cela il est nécessaire de se doter des moyens correspondants.
Les particuliers aussi peuvent agir en privilégiant des constructions écologiques (en privilégiant
une bonne exposition et une bonne isolation, en utilisant des énergies renouvelables) et la
maîtrise de leurs consommations quotidiennes d’énergie (en limitant leur consommation
d’énergie électrique et les pollutions qu’elle génère, en adoptant le transport collectif ou des
modes de déplacement doux).
Bibliographie :
Bibliographie pour l’efficacité énergétique :
http://www.earthtrends.org/
www.aprue.org.dz
www.batiment-enerie.org
www.ademe.com
www.worldenergy.org : Les politiques d’efficacité énergétique: une vision mondiale Conseil
mondial de l’énergie 2007
www.industrie.gouv.fr/sessi Nº ISSN: 1241-1515
http://www.worldbank.org/research/journals/wbro/obsaug99/article1.pdf
http://ifrtd.gn.apc.org/fr-news/nlfren82.pdf
Bibliographie pour l’audit de l’énergie :
· www.cg29.fr/filemanager/download/2220
· http://www.sibelga.be/attachments_Fr/Prime1-Audit_energetique_logcoll_FR.pdf
· laptop.epfl.ch/webdav/site/laptop/shared/import/migration/Cahier_objectifs.pdf –
· http://www.meca.ucl.ac.be/bepita/materiels/audit_nrj_indust/audit_energie.pdf
· www.rife-wll.net/mmp/online/website/content/news/285/file_2188/etude-ure-ccilb-20060418.pdf
· http://www.ddmagazine.com/2008011670/Guides-pratiques/Economies-d-eclairage-l-alternative-
fluocompacte.html
· http://www.rife-wll.net/mmp/online/website/content/news/285/file_2188/etude-ure-ccilb-
20060418.pdf
· www.lurraldea.net/bibliodocs/BiblioNRJ.pdf