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Projet de fin d’études

2022-2023

Conception et étude structurelle et énergétique


de la clinique BAB SAHARA de Guelmim.

Génie civil, Bâtiments et travaux publiques

Réalisé par : ALAOUI Naouar

Encadré par : Mr. ECH-CHARQY YOUNES


Mme. BOUCETTA Safaa
Remerciement :
Au début de ce rapport de projet de fin d'études, je tiens à exprimer mes sincères
remerciements à toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce travail.
Je tiens à remercier tout particulièrement mes encadrants, professionnel [Mme.
BOUCETTA SAFAA] et académique [Mr. ECH-CHARQY YOUNES] pour leur soutien
constant, leur patience et leurs précieux conseils tout au long de ce projet. Leur disponibilité,
leur expertise et leur persévérance m'ont permis de mener à bien ce travail dans les meilleures
conditions.
Je tiens également à exprimer ma gratitude à tous les membres de ma famille et mes amis
pour leur soutien et leur encouragement tout au long de mes études.
Enfin, je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de
ce rapport, que ce soit en me fournissant des documents ou en me faisant bénéficier de leurs
conseils avisés.

i
Dédicace :
Je dédie ce travail de fin d'études à toutes les personnes qui m'ont soutenu tout au long de
mon parcours académique et professionnel. En particulier, je souhaite exprimer ma gratitude
envers mes parents pour leur amour inconditionnel, leur soutien moral et financier constant,
et leur confiance en moi.
Je tiens également à remercier mes enseignants et mes encadrants de stage qui m'ont guidé,
encouragé et inspiré tout au long de ce parcours. Leurs enseignements, leurs conseils et leurs
encouragements ont été d'une grande aide pour moi.
Enfin, je tiens à remercier tous mes amis et collègues qui m'ont accompagné, encouragé et
soutenu tout au long de cette aventure. Leur présence et leur amitié ont été un réconfort
constant et m'ont aidé à traverser les moments difficiles.
Ce travail est le fruit d'un travail acharné, de persévérance et de détermination, mais je n'aurais
pas pu y arriver sans le soutien de toutes ces personnes. C'est donc avec une profonde gratitude
que je leur dédie ce rapport de PFE.

ii
Résumé :
Dans le cadre de mon projet de fin d'études, j’ai réalisé une étude approfondie sur la clinique
BAB SAHARA de Guelmim. Cette étude englobe une analyse statistique, dynamique et
thermique complète. Grâce à l'analyse statistique, j’ai obtenu des données précieuses sur la
région, ce qui m’a permis d'évaluer les risques sismiques potentiels auxquels le bâtiment
pourrait être exposé. En utilisant des logiciels spécialisés, j’ai réalisé une étude dynamique
pour évaluer la résistance du bâtiment aux charges structurelles, notamment aux forces
sismiques. Les résultats de cette étude ont confirmé la stabilité du bâtiment en cas de séisme,
assurant ainsi la sécurité des occupants et la durabilité de la clinique. De plus, j’ai effectué
une étude thermique pour évaluer les performances énergétiques du bâtiment et proposer des
solutions visant à améliorer son efficacité énergétique. En résumé, cette étude approfondie a
fourni des résultats significatifs en termes de sécurité sismique et d'efficacité énergétique, qui
contribueront à renforcer le bien-être des patients et du personnel de la clinique BAB
SAHARA.

Mots clés :
• Analyse statistique
• Analyse dynamique
• Stabilité du bâtiment
• Efficacité énergétique
• Confort des occupants
• Durabilité

iii
Abstract
As part of my final year project, I conducted an in-depth study on the BAB SAHARA clinic
in Guelmim. This study encompassed a comprehensive analysis of statistics, dynamics, and
thermodynamics. Through statistical analysis, I obtained valuable data for the region, enabling
me to assess potential seismic risks to which the building could be exposed. By utilizing
specialized software, I conducted a dynamic study to evaluate the building's resistance to
structural loads, particularly seismic forces. The results of this study confirmed the building's
stability during earthquakes, ensuring the safety of occupants and the clinic's durability.
Additionally, I performed a thermal study to assess the building's energy performance and
propose solutions for improving its energy efficiency. In summary, this in-depth study has
yielded significant results in terms of seismic safety and energy efficiency, which will
contribute to enhancing the well-being of patients and staff at the BAB SAHARA clinic.

Keywords:
• Statistical analysis
• Dynamic analysis
• Building stability
• Energy efficiency
• Occupant comfort
• Durability

iv
LISTE DES FIGURES :
Figure 1: Aperçu géographique de la zone d'étude. ................................................................. 8
Figure 2: Carte sismique de l’accélération et de la vitesse selon RPS 2011, source direction
technique de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement de l’espace .............................. 11
Figure 3 Plan archi du sous-sol1 ............................................................................................ 15
Figure 4: les éléments d'une dalle à corps creux .................................................................... 20
Figure 5: les éléments d'une dalle pleine ................................................................................ 20
Figure 6: les règles de prédimensionnement des poutres ....................................................... 21
Figure 7: plan de coffrage du PH RDC de la 1ère variante .................................................... 22
Figure 8: : plan de coffrage du PH RDC de la 2ème variante ................................................ 23
Figure 9: plan de coffrage du PH RDC de la 3ème variante .................................................. 24
Figure 10: la modélisation de la clinique sur CBS ................................................................. 28
Figure 11: charge permanente sur sous-sol ............................................................................ 29
Figure 12; charges linéaires sur sous-sol ................................................................................ 30
Figure 13: charge d'exploitation sur les dalles du sous-sol .................................................... 31
Figure 14: les sections des poteaux sur CBS.......................................................................... 32
Figure 15: les contraintes sur les poteaux .............................................................................. 33
Figure 16: prédimensionnement des semelles sur CBS ......................................................... 34
Figure 17: les contraintes sur les semelles ............................................................................. 35
Figure 18: dalle étudiée .......................................................................................................... 35
Figure 19: la disposition de la poutre continue étudiée .......................................................... 37
Figure 20: la surface d'influence du poteau étudié ................................................................. 43
Figure 21: ferraillage des semelles isolées ............................................................................. 50
Figure 22: Répartition verticale des forces sismiques ............................................................ 56
Figure23:facteurd'amplification dynamique .......................................................................... 57
Figure 24: 1ère variante : dalle souple ................................................................................... 58
Figure 25: une des conceptions réalisées sur ROBOT ........................................................... 59
Figure 26: conception de la structure sur ROBOT ................................................................. 60
Figure 27: diagramme des moments théorique et pratique à l’ELU ...................................... 66
Figure 28: diagramme des moments théorique et pratique à l’ELS ....................................... 66
Figure 29: diagramme des moments théorique et pratique des charges accidentées ............. 67
Figure 30: diagramme de la flèche ......................................................................................... 67
v
Figure 31: ferraillage poutre 37 .............................................................................................. 68
Figure 32: ferraillage poutre 38 .............................................................................................. 69
Figure 33: ferraillage du voile ................................................................................................ 71
Figure 34: ferraillage du voile ................................................................................................ 71
Figure 35: ferraillage du poteau ............................................................................................. 72
Figure 36: ferraillage de la semelle. ....................................................................................... 74
Figure 37: combinaisons sismiques suivant X ....................................................................... 75
Figure 38 : combinaisons sismiques suivant Y ...................................................................... 75
Figure 39: Zonage climatique du Maroc adapté au Règlement Thermique de Construction au
Maroc ..................................................................................................................................... 79
Figure 40: maquette de la clinique sur BINAYATE 3D ........................................................ 80
Figure 41: les couches de la toiture ........................................................................................ 81
Figure 42: les couches des murs extérieurs ............................................................................ 82
Figure 43: les couches des murs intérieurs ............................................................................. 82
Figure 44: matériaux des fenêtres .......................................................................................... 83
Figure 45: les couches des planchers intermédiaires.............................................................. 83
Figure 46: les couches du plancher sur sol ............................................................................. 84
Figure 47: performance thermique de la clinique sans isolation ............................................ 85
Figure 48: matériaux des fenêtres .......................................................................................... 87
Figure 49: performance thermique de la clinique avec isolation ........................................... 88
Figure 50: Les 3 modes de transmission de chaleur ............................................................... 90
Figure 51: position de la salle de réception de linge .............................................................. 95

vi
Liste des tableaux :
Tableau 1 : les hauteurs entre étages ........................................................................................ 8
Tableau 2 : dimensions en élévation ........................................................................................ 8
Tableau 3: Les données techniques ........................................................................................ 11
Tableau 4:Zoning sismique de la zone d’étude : .................................................................... 12
Tableau 5; Les charges sismiques selon la norme en vigueur RPS2011................................ 14
Tableau 6: données de calcul : voile ...................................................................................... 41
Tableau 7: descente de charge ................................................................................................ 43
Tableau 8: Résultat de la descente de charge ......................................................................... 46
Tableau 9: les sections du poteau et leurs armatures.............................................................. 49
Tableau 10; données de calcul : semelle ................................................................................ 50
Tableau 11: données de calcul : semelle filante ..................................................................... 51
Tableau 12: facteur d'amplification D .................................................................................... 57
Tableau 13: résultats de l'analyse modale pour la 1ère variante : .......................................... 59
Tableau 14: résultats de l'analyse modale pour la 2ème variante :........................................... 60
Tableau 15: Le déplacement global de la structure : .............................................................. 61
Tableau 16: Le déplacement inter étage ................................................................................. 62
Tableau 17: la stabilité au renversement suivant X : ............................................................. 63
Tableau 18: : la stabilité au renversement suivant Y : ........................................................... 63
Tableau 19: liste des diamètres des barres d'acier pour poutres ............................................. 68
Tableau 20: liste des diamètres des barres d'acier pour voile ................................................ 70
Tableau 21: liste des diamètres des barres d'acier pour poteau .............................................. 72
Tableau 22: liste des diamètres des barres d'acier pour semelle ............................................ 74
Tableau 23:ferraillages statique manuel et dynamique .......................................................... 75
Tableau 24: Besoins spécifiques thermiques annuels maximaux de chauffage et de
refroidissement dans le secteur tertiaire en kWh/m ............................................................... 80
Tableau 25: extrait du besoin d’énergie du bâtiment sans isolation....................................... 84
Tableau 26: extrait du besoin d’énergie du bâtiment avec isolation : .................................... 87
Tableau 27: Tableau récapitulatifs des résultats des deux scenarios...................................... 89
Tableau 28: les gains d'énergies en chauffage, en refroidissement et totaux ......................... 89
Tableau 29:Les gains en termes de couts : ............................................................................. 89
Tableau 30: Cout final des isolants thermique ....................................................................... 89

vii
Tableau 31:Les dimensions de la salle ................................................................................... 94
Tableau 32: Les dimensions des baies : ................................................................................. 94
Tableau 33: Données de calcul pour les besoins en chauffage .............................................. 95
Tableau 34: Données de calcul pour les besoins en refroidissement ..................................... 99

viii
Liste des abréviations :
BAEL : Béton Armé à l’Etat Limite
RPS 2011 : Règlement Parasismique 2000 version 2011
DTU : Documents Techniques Unifiés
RTCM : Règlement Thermique de Construction au Maroc
Fc28 : résistance caractéristique à la compression donnée en MPa
Ft28 : résistance caractéristique à la traction donnée en MPa
HA : haute adhérence (pour aciers)
NF : normes françaises
FPP : fissuration peu préjudiciable
KN: Kilo Newton
MPa: Mega Pascal
AMEE : Agence Marocaine de l’Efficacité Energétique
TGBV : Taux Global des Baies Vitrées
CBS: Concrete Building Structures
RSA: Robot Structural Analysis
ELU: Etat Limite Ultime
ELS : Etat Limite de Service

ix
Introduction générale :
Le présent rapport de Projet de Fin d'Études a pour objectif de présenter en détail le travail
accompli dans le cadre de notre projet, qui vise à concevoir et analyser la clinique "BAB
SAHARA". L'objectif principal de ce projet est de créer un bâtiment stable, rigide et sécurisé,
offrant un confort thermique optimal tant pour les patients que pour le personnel.
Ce rapport est divisé en plusieurs chapitres, chacun abordant un aspect clé de notre étude.
Le premier chapitre présente le contexte général du projet, en fournissant une introduction
détaillée du projet lui-même ainsi que des informations sur l'organisme d'accueil. Nous
mettrons également en évidence les données utilisées dans nos calculs et les différentes
considérations prises en compte pour garantir la stabilité, la rigidité et la sécurité du bâtiment,
tout en assurant un confort thermique adéquat.
Le deuxième chapitre se concentre sur la conception du plan de coffrage et le
prédimensionnement. Nous décrirons les étapes et les méthodes utilisées pour concevoir de
manière efficace le plan de coffrage, en prenant en compte les exigences spécifiques du projet.
De plus, nous aborderons le prédimensionnement des éléments structuraux afin de garantir
leur résistance et leur durabilité.
Le troisième chapitre se focalisera sur les calculs statiques des éléments structuraux de la
clinique BAB SAHARA. Pour cela, nous utiliserons à la fois le logiciel CBS et des calculs
manuels réalisés selon les normes du BAEL 91.
Dans le quatrième chapitre, nous nous concentrerons sur le calcul dynamique, entièrement
réalisé à l'aide du logiciel ROBOT. Nous veillerons à respecter les données sismiques fournies
par le RPS2011 et le rapport géotechnique.
Le cinquième chapitre sera dédié aux ferraillages des éléments structuraux, générés à l'aide
du logiciel ROBOT, tout en prenant en compte les règles de sismicité propres à la région.
Le cinquième chapitre abordera les ferraillages des éléments structuraux, réalisés à l'aide du
logiciel ROBOT, tout en respectant les règles de sismicité propres à la région.
Enfin, le sixième chapitre se concentrera sur le bilan thermique de la clinique, réalisé à l'aide
du logiciel BINAYATE 3D, et inclura une étude de cas manuelle.

1
Chapitre I : contexte générale

2
Introduction :
Le Chapitre I de notre étude présente le contexte général dans lequel s'inscrit notre projet.
Nous commencerons par introduire l'organisme d'accueil, qui joue un rôle clé dans la
réalisation de ce projet. Ensuite, nous présenterons en détail le projet lui-même, en mettant en
évidence ses objectifs, son importance et son domaine d'application.
Nous examinerons également les données de calcul qui serviront de base à notre analyse et
à nos études ultérieures. Cela inclut les caractéristiques des matériaux utilisés, les données du
site où le projet sera réalisé, y compris les aspects techniques pertinents. Nous aborderons
également les données sismiques, les normes et réglementations applicables, ainsi que les
hypothèses de charges que nous prendrons en compte.
Enfin, nous présenterons le plan architectural du projet, qui nous permettra de mieux
visualiser la structure et d'appréhender les différents éléments à considérer dans notre analyse.
Ce chapitre fournira une vue d'ensemble essentielle pour comprendre le cadre général du
projet, les données de calcul utilisées et la structure du projet elle-même.

I. Présentation de l’organisme d’accueil :


BETAN est un bureau d’études intervenant dans toutes les phases du cycle d’un projet de
génie civil, depuis l’avant-projet, en passant par la détermination de ses besoins et contraintes,
jusqu’à la réalisation des travaux
Il est spécialisé dans le calcul, la conception, l’optimisation et les études d’exécution des
structures pour le bâtiment et le génie civil.
C’est avec une grande rigueur, une créativité et un excellent esprit d’équipe que son
personnel reçoive de grands projets présentant de vrais challenges techniques. Connaissant les
multiples genres de structures exploités dans le bâtiment ainsi que les matériaux utilisés pour
les fonder, les ingénieurs de ce BET présentent une analyse et identification précise des
contraintes du projet dès la phase d’avant-projet et des conseils orientant les clients.
BETAN crée une alliance entre génie humain et prouesse technologique afin d’apporter les
solutions les plus adaptées pour la concrétisation de tous les projets confiés.
Il adopte comme missions principales :
➢ LA SOLIDITÉ DES OUVRAGES
- Solidité des ouvrages constitutifs ou indissociables au bâtiment
- Solidité des ouvrages indissociables et dissociables
- Solidité des existants

3
➢ LA VÉRIFICATION DES OUVRAGES
- Vérification des exigences d’isolation thermique et aux économies d’énergie des
bâtiments
- Vérification des exigences d’isolation acoustique dans les bâtiments d’habitation
- Vérification des exigences d’isolation acoustique dans les bâtiments autre qu’habitation
- Vérification de la conformité des installations électriques préalablement à la mise sous
tension
➢ LA SÉCURITÉ DES OUVRAGES
- Sécurité des personnes dans la construction
- Sécurité incendie des personnes dans les bâtiments d’habitation
- Sécurité incendie des personnes dans les bâtiments relevant du code du travail uniquement
- Sécurité incendie des personnes dans les établissements recevant du public

II. Présentation du projet :


1. Les cliniques au Maroc :
a. Les types de cliniques au Maroc :
Au Maroc, il existe plusieurs types de cliniques qui offrent différents types de services de
soins de santé, tels que :
1. Les cliniques privées : elles sont généralement des entreprises privées et sont souvent
les plus modernes et les mieux équipées. Elles offrent une gamme complète de services
de santé, allant de la médecine générale à la chirurgie, en passant par les soins
spécialisés tels que la dermatologie, la cardiologie, la neurologie, etc. Les cliniques
privées offrent également des services de diagnostic, tels que des radiographies, des
scanners et des analyses de laboratoire.
2. Les cliniques publiques : elles sont gérées par l'Etat et offrent des services de santé
gratuits ou à faible coût. Les cliniques publiques sont généralement moins bien
équipées et ont moins de personnel médical que les cliniques privées. Elles sont
souvent situées dans des zones rurales ou des quartiers défavorisés pour répondre aux
besoins de santé de la population locale.
3. Les cliniques spécialisées : ces cliniques offrent des services de soins spécialisés tels
que la chirurgie plastique, la médecine esthétique, la fertilité, la médecine dentaire,
l'orthopédie, etc.
4. Les cliniques de médecine du travail : ces cliniques offrent des services de santé aux
travailleurs et aux employeurs, tels que des examens médicaux pré-emploi, des

4
examens médicaux réguliers pour les travailleurs, des formations en matière de santé
et sécurité au travail, etc.
5. Les cliniques de dialyse : ces cliniques offrent des services de dialyse pour les patients
atteints d'insuffisance rénale. Les cliniques de dialyse sont souvent situées à proximité
des hôpitaux pour faciliter la coordination des soins.
6. Les cliniques de santé mentale : ces cliniques offrent des services de santé mentale
pour les patients atteints de troubles mentaux, tels que la dépression, l'anxiété, la
schizophrénie, etc.
En résumé, il existe différents types de cliniques au Maroc qui offrent une gamme complète
de services de soins de santé. Les choix des services varient en fonction des besoins et de la
situation financière du patient.
b. Types de chambres dans les cliniques :
Dans une clinique, il existe plusieurs types de chambres qui sont conçues pour répondre aux
besoins différents types de soins et aux préférences des patients. Les types de chambres les
plus courants sont les suivants :
1. Les chambres individuelles : Elles sont conçues pour accueillir un seul patient et
offrent une intimité et une tranquillité maximales. Elles sont souvent équipées d'un lit
d'hôpital, d'une salle de bain privée, d'une télévision, d'une connexion Wi-Fi et d'un
espace pour les visiteurs.
2. Les chambres doubles : Elles sont conçues pour accueillir deux patients et offrent un
espace plus spacieux que les chambres individuelles. Elles sont souvent équipées de
deux lits d'hôpital, d'une salle de bain partagée, d'une télévision, d'une connexion Wi-
Fi et d'un espace pour les visiteurs.
3. Les chambres de soins intensifs : Elles sont conçues pour les patients qui ont besoin
de soins intensifs et de surveillance continue. Elles sont souvent équipées de moniteurs
cardiaques, de respirateurs, de pompes à perfusion, etc.
4. Les chambres pour enfants : Elles sont conçues pour les enfants et offrent une
ambiance plus ludique et colorée pour aider les enfants à se sentir plus à l'aise. Elles
sont souvent équipées de jouets, de livres et d'autres divertissements pour enfants.
5. Les suites de luxe : Elles sont conçues pour offrir un confort maximal aux patients
qui souhaitent des chambres spacieuses et des équipements haut de gamme. Elles sont
souvent équipées d'un grand lit, d'un coin salon, d'une salle de bain privée, d'une
télévision grand écran, d'un minibar, d'une connexion Wi-Fi rapide et d'autres
commodités luxueuses.

5
En somme, les différents types de chambres offerts dans une clinique sont conçus pour
répondre aux besoins des patients en matière de confort, de sécurité et de confidentialité. La
sélection de la chambre dépend des besoins spécifiques du patient, de la durée de son séjour
et de ses préférences.
c. Types de blocs :
Dans une clinique, il existe plusieurs types de blocs qui sont conçus pour répondre aux
besoins de différents types de soins de santé. Les blocs les plus courants sont les suivants :
 Le bloc opératoire : C'est l'un des blocs les plus importants de la clinique, car il est
spécialement conçu pour les interventions chirurgicales. Il est équipé de tout le
matériel nécessaire pour les opérations, y compris des instruments chirurgicaux, des
lumières et des moniteurs pour surveiller les fonctions vitales du patient.
 Le bloc d’accouchement : Ce bloc est conçu pour les femmes en travail et pour les
accouchements. Il est équipé de lits d'accouchement, de moniteurs fœtaux, d'oxygène
et d'autres équipements médicaux nécessaires pour l'accouchement.
 Le bloc d’urgence : Ce bloc est destiné à recevoir les patients qui ont besoin de soins
urgents, tels que les traumatismes, les crises cardiaques, les accidents vasculaires
cérébraux, etc. Il est équipé de tout le matériel nécessaire pour gérer les situations
d'urgence, y compris des défibrillateurs, des respirateurs, des moniteurs cardiaques,
etc.
 Le bloc de radiologie : Ce bloc est équipé de matériel d'imagerie médicale, tels que
des scanners, des radiographies, des échographies, des IRM, etc. Les images obtenues
sont utilisées pour diagnostiquer les maladies et pour planifier les traitements.
 Le bloc de soins intensifs : Ce bloc est destiné aux patients qui ont besoin de soins
intensifs et de surveillance continue, tels que les patients en état critique, les patients
atteints de maladies graves, etc. Il est équipé de lits d'hôpitaux, de respirateurs, de
moniteurs cardiaques, de pompes à perfusion, etc.
En somme, ces différents blocs sont essentiels pour le fonctionnement efficace d'une clinique
et pour offrir des soins de qualité à ses patients. La conception de chaque bloc dépend des
besoins spécifiques de la clinique et de la spécialité médicale concernée.
2. Généralités :
Le projet consiste en la construction d'une clinique moderne située dans la ville de Guelmim
au Maroc. La clinique est conçue pour répondre aux besoins des patients nécessitant des soins
médicaux complexes et spécialisés.

6
La clinique est composée de deux sous-sols qui contiennent des blocs opératoires et des salles
d'accouchement. Les blocs opératoires sont équipés des dernières technologies pour assurer
une sécurité et une efficacité optimale pendant les opérations. Les salles d'accouchement sont
équipées de matériel médical de pointe pour assurer la sécurité et le confort des mères et de
leurs bébés.
Le rez-de-chaussée de la clinique contient des salles de consultation, la réception et des
espaces d'attente pour les patients et leurs familles. Les salles de consultation sont équipées
de matériel médical moderne pour permettre aux médecins de fournir des soins de qualité à
leurs patients.
La mezzanine de la clinique contient des bureaux administratifs pour la gestion de la clinique,
ainsi qu'une pharmacie pour la distribution de médicaments.
Les deux premiers étages de la clinique contiennent des chambres de dialyse, une unité de
réanimation et une chambre de soins intensifs. Ces étages sont équipés d'équipements de haute
technologie pour répondre aux besoins de patients nécessitant des soins intensifs.
Les trois derniers étages de la clinique contiennent des chambres pour les patients
hospitalisés. Les chambres sont équipées de matériel médical avancé pour assurer la sécurité
et le confort des patients. En outre, La terrasse située sur le toit de la clinique abrite une
buanderie, un lot technique et une cuisine pour le personnel.
3. Objectif du projet :
L'objectif de cette étude est de concevoir une clinique stable, sécurisée et conforme aux
normes de construction. Nous mettrons en œuvre une analyse approfondie pour garantir que
la structure de la clinique réponde aux critères de stabilité et de sécurité requis. En intégrant
ces considérations dans notre processus de conception, nous visons à créer une clinique qui
offre un environnement sécurisé pour les patients, le personnel médical et les visiteurs. La
stabilité et la sécurité de la clinique seront des éléments clés pour assurer le bien-être de tous
ceux qui y travaillent et y reçoivent des soins. En résumé, cette étude vise à concevoir une
clinique stable, sécurisée et conforme aux normes de construction, afin de fournir un
environnement sûr et fiable pour les soins médicaux.

4. Situation géographique :
La figure ci-après représente la vue en plan de la localisation de la zone d’étude

7
Figure 1: Aperçu géographique de la zone d'étude.

5. Dimensions de la clinique BAB SAHARA :


a. En plan :
Tableau 1 : les hauteurs entre étages

Longueur 30m

Largeur 20m
b. En élévation :
Tableau 2 : dimensions en élévation
La hauteur totale 34m

Les 2 sous-sols 4m

RDC 3.3m

Mezzanine 2.5m
Les 5 étages 3.4m
Terrasse 2.8m

6. Justification des variantes :


a. Système de contreventement :
Le contreventement constitue un élément structural qui assure la stabilité globale du bâtiment,
et ceci en s’opposant aux déformations de la structure suite aux efforts horizontaux dus au
vent ou au séisme.

8
On distingue trois types de contreventement :
i. Contreventement par portiques :
Il s’agit d’un système où la stabilité est assurée par encastrement réciproque des poutres et
des poteaux au droit des nœuds rigides, ainsi la structure sera capable de résister aussi bien
aux charges verticales qu’aux charges horizontales. En général, ce système de
contreventement est déconseillé pour les structures de grande hauteur.
ii. Contreventement par voiles :
Selon le RPS 2000, ce système est constitué de plusieurs murs isolés ou couplés, destinés à
résister aux forces verticales et horizontales. La totalité des sollicitations dues aux charges
horizontales et verticales est dans ce cas reprises uniquement par les voiles. Les bâtiments
avec voiles en béton armé ont montré un excellent comportement sous l’action sismique même
lors des séismes majeurs. Ils ne comportent pas de zones aussi vulnérables que les nœuds de
portiques et la présence des murs de remplissage n'entraîne pas de sollicitations locales graves.
iii. Contreventement mixte :
Le contreventement mixte est un système structural qui combine l'utilisation de portiques et
de voiles pour assurer la stabilité d'une construction. Les portiques sont principalement
responsables de supporter les charges verticales, tandis que les voiles sont utilisés pour
résister aux charges horizontales. Cette approche offre une solution équilibrée qui exploite
les avantages spécifiques de chaque élément pour assurer une résistance optimale aux forces
latérales.

 Après une analyse approfondie, nous avons choisi d'utiliser un système de


contreventement mixte, combinant des portiques et des voiles. Les portiques
supportent principalement les charges verticales, tandis que les voiles résistent aux
charges horizontales. Cette approche offre une solution structurale efficace en
tirant parti des avantages spécifiques de chaque composant. Les difficultés
d'exécution des nœuds associées aux portiques ont été prises en compte dans notre
décision.
b. Système de fondation :
Sur la base des résultats obtenu des essais du Laboratoire (voir rapport géotechnique dans
l’annexe), le système de fondation proposé est la fondation superficielle de type semelles
isolées liaisonnées par des longrines pour les poteaux et les charges ponctuelles, ainsi que des
semelles filantes sous les voiles périphériques et les charges linéaires.

9
III. Données de calcul :
1. Caractéristiques des matériaux :
a. Béton :
• Béton de propreté : B15 (𝑓𝑐28 = 15 MPa) et un facteur de sécurité 𝛾𝑐 = 1,5
• Fondations : B30 (𝑓𝑐28 = 30 MPa) et un facteur de sécurité 𝛾𝑐 = 1,5
• Eléments horizontaux : B25 (𝑓𝑐28 = 25 MPa) et un facteur de sécurité 𝛾𝑐 = 1,5
• Eléments verticaux : B25 (𝑓𝑐28 = 25 MPa) et un facteur de sécurité 𝛾𝑐 = 1,5
b. Acier :
Les armatures pour le béton armé doivent être à haute adhérence, avec les caractéristiques
suivantes pour tout l’ouvrage :
➢ HA Fe500 (𝑓𝑦 = 500 MPa) et un facteur de sécurité 𝛾𝑠 = 1,15
c. Enrobage :
L’enrobage des aciers pour les éléments en béton armé est égal à :
• Fondations : Min 5 cm
• Poteaux/Voiles : Min 3 cm
• Poutres : Min 3 cm
• Dalles : Min 3 cm
2. Données du site :
• Le bâtiment est implanté dans une zone classée par les règles parasismiques marocaine
2000 versions 2011 comme zone de faible sismicité (zone I).
• Le site est considéré comme rocheux (S1).
• Contrainte admissible du sol σsol = 4.5 bars.

10
a. Données techniques :
Tableau 3: Les données techniques

Fc28 25MPa
Resistance caractéristique à la traction 2.01MPa

Fe 500MPa
γb 1.5
σsol 0.45 MPa
σbu 14.17
σsu 435
γs 1.15
Fissuration FPP
Enrobage 5cm pour fondation
3cm pour les éléments de la superstructure

b. Données sismiques :
Le Maroc est divisé en cinq zones de sismicité différentes selon le R.P.S 2011. Leur
répartition dépend de deux cartes sismiques, introduisant en plus de l’accélération, la vitesse
sismique du sol.

Figure 2: Carte sismique de l’accélération et de la vitesse selon RPS 2011, source direction technique de
l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement de l’espace

Compte tenu du zoning sismique décrit ci-dessus et de la lithologie des sols en place, on
retient les paramètres suivants caractéristiques du site étudié :

11
Tableau 4:Zoning sismique de la zone d’étude :

Zone d’accélération (%g) A2 = 10%


Vitesse sismique du sol (cm/s) ZV2 =10 cm/s
Type de site/ Coefficient d’influence S1 = 1,00

3. Normes et réglementation :
a. R.P.S. 2011 : Règles de construction parasismique :
La construction parasismique fait référence à l'ensemble des mesures prises lors de la
conception et de la construction des bâtiments pour les rendre plus résistants aux séismes. Ces
mesures comprennent l'utilisation de techniques spéciales, de matériaux appropriés et de
méthodes de construction spécifiques pour réduire les dommages causés par les tremblements
de terre et assurer la sécurité des occupants. L'objectif principal de la construction
parasismique est de minimiser les risques d’effondrement des bâtiments et de prévenir les
pertes humaines et matérielles lors d'un séisme.
b. BAEL 91 : Calcul des structures en béton :
La norme BAEL 91 est un ensemble de règles utilisées pour le calcul et la conception des
structures en béton armé. Elle définit les critères de sécurité et de performance des éléments
structuraux en béton, en prenant en compte les charges appliquées, les matériaux utilisés et
d'autres paramètres.
c. Les DTU : Documents Techniques Unifiés :
Les DTU, abréviation de "Documents Techniques Unifiés", sont des documents qui
définissent les règles de l'art et les normes à respecter dans la construction et les travaux du
bâtiment. Ils fournissent des directives techniques précises pour la réalisation des différents
types de travaux, tels que la maçonnerie, la charpente, l'électricité, la plomberie, etc. Les DTU
sont élaborés par des professionnels du secteur de la construction et sont régulièrement mis à
jour pour refléter les avancées technologiques et les réglementations en vigueur.
d. NF P 06-004 : Charges permanentes :
La norme NF P 06-004 concerne les charges permanentes dans le domaine de la
construction. Les charges permanentes sont des poids constants ou des forces appliquées en
permanence sur une structure, telles que le poids propre des matériaux de construction, des
équipements fixes ou des éléments structurels. La norme définit les méthodes de calcul et les
valeurs de référence pour déterminer ces charges permanentes afin d'assurer la sécurité et la
stabilité des structures. Elle fournit des critères pour évaluer et prendre en compte ces charges

12
dans la conception et la construction des bâtiments, garantissant ainsi une répartition adéquate
des charges et une performance structurelle optimale.

e. NF P 06-001 : Charges d’exploitations :


La norme NF P 06-001 concerne les charges d'exploitation dans le domaine de la construction.
Les charges d'exploitation font référence aux charges temporaires ou variables appliquées sur
une structure pendant son utilisation normale. Elles incluent des charges telles que le poids
des occupants, du mobilier, des équipements en mouvement, des véhicules, etc. La norme
établit des méthodes de calcul et des valeurs de référence pour estimer ces charges
d'exploitation, afin d'assurer la sécurité et la performance des structures. Elle définit des
critères pour évaluer et prendre en compte ces charges dans la conception et la construction
des bâtiments, permettant ainsi de dimensionner correctement les éléments structurels et de
garantir leur résistance et leur durabilité pendant l'utilisation.
f. RTCM : Règlement thermique de construction au Maroc :
Le Règlement Thermique de Construction au Maroc (RTCM) a pour objet de fixer les
caractéristiques thermiques que doivent respecter les bâtiments par zone climatique, afin de
réduire les besoins en chauffage et refroidissement, améliorer le confort thermique, participer
à la baisse de la facture énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
4. Hypothèses de charges :
Les hypothèses de charges prises en compte dans le calcul des bâtiments sont décrites ci-
dessous :
a. Charges permanentes (G) :
Dalles à corps creux :
Charges du poids mort :
- Corps creux (16+4) : 2.85 KN/m2
- Corps creux (20+5) : 3.25 KN/m2
- Corps creux (25+5) : 4.15 KN/m2
➢ Pour les étages :
- Enduit sous plafond : 0.3 KN/m2
- Revêtement : 1.4 KN/m2
- Cloison intérieur : 0.75 KN/m2
G=2.45 KN/m2
➢ Pour la terrasse :
- Enduit sous plafond : 0.3 KN/m2

13
- Forme de pente : 2.2 KN/m2
- Protection de l’étanchéité : 0.8 KN/m2
- Etanchéité : 0.2 KN/m2

G=3.5 KN/m2
b. Charges d’exploitations (Q) :
- Charge uniformément répartie 5 KN/m² pour les planchers des 2 sous-sols et les
escaliers.
- Charge uniformément répartie 2.5 KN/m² pour étages restants
- Charge uniformément répartie 1 KN/m² pour le plancher haut de la terrasse.

c. Charges sismiques :
Tableau 5; Les charges sismiques selon la norme en vigueur RPS2011
Zone sismique de vitesse Zv 2
Zone sismique d’accélération Za 2
Vitesse sismique 7 cm/s
Classification du site S1
Classification de l’ouvrage Classe I
Coefficient de priorité I 1
Ductilité des constructions Niveau ND1, structures peu ductiles
Facteur de comportement K 2

5. Les combinaisons d'actions :


G : charges permanentes
Q : charges d’exploitation non pondérées
E : action du séisme représentée par ses composantes horizontales
➢ A L'ELU (état limite ultime) :
1,35. Gmax + Gmin + γQ1Q + ∑ 𝟏, 𝟑 𝛙𝟎𝐢 𝐐𝐢
γQ = 1,5 dans le cas général
γQ = 1,35 pour la température, les bâtiments agricoles à faible densité d’occupation humaine
(et sans action humaine permanente) les charges routières étroitement bornées ou de caractère
particulier.
𝝍𝟎𝒊 : Coefficient de pondération des valeurs d’accompagnement. (Annexe D du règlement
BAEL)

14
➢ A l'ELS (état limite de service) :
Nous avons la combinaison :
Gmax + Gmin + Q1 + ∑ 𝛙𝟎𝐢 𝐐𝐢
𝝍𝟎𝒊 : coefficient multiplicateur
➢ A une situation accidentelle (ACC) :
G+𝛙xQ+E
Les valeurs de ψ se diffèrent selon la nature du bâtiment, pour le cas de ce projet ψ = 0.4

IV. Plan archi :


Le plan archi de la clinique BAB SAHARA a été réalisé par le bureau d’architecte
BACHIRI SAMIRA CONCEPT.

Figure 3 Plan archi du sous-sol1

15
Conclusion :
La conclusion de ce chapitre met en évidence l'importance de comprendre le contexte
général du projet, notamment en présentant l'organisme d'accueil et en exposant les objectifs
et les caractéristiques du projet. Les données de calcul, telles que les caractéristiques des
matériaux, les données du site, les données sismiques, les normes et réglementations, ainsi
que les hypothèses de charges, ont été examinées en détail. Enfin, le plan architectural a été
présenté pour donner une vision concrète de la structure du projet. Cette introduction et cette
analyse des données fournissent une base solide pour les études et les analyses ultérieures du
projet.

16
CHAPITRE II : Conception et
prédimensionnement de la clinique BAB
SAHARA

17
Introduction :
Dans le cadre de la construction d'une clinique moderne et équipée, il est important de
prendre en compte plusieurs aspects techniques pour garantir la solidité, la sécurité et la
durabilité de l'ouvrage. Les caractéristiques des matériaux utilisés doivent être adaptées aux
exigences de la construction et aux normes en vigueur.
Le chapitre suivant est dédié à la conception structurale et au prédimensionnement des
éléments structuraux dans la construction d'un bâtiment en béton armé. La conception
structurale joue un rôle crucial dans la réalisation d'un projet de construction, car elle
détermine la sécurité, la solidité et la durabilité de l'ouvrage. Elle comprend l'analyse
minutieuse des charges, qu'elles soient permanentes ou temporaires (d’exploitation).
Le prédimensionnement des éléments structuraux est une étape importante qui consiste à
déterminer les dimensions approximatives des éléments en fonction des charges calculées.
Cela facilite la phase de conception détaillée de la structure. Ce chapitre abordera donc les
différentes étapes de la conception structurale et du prédimensionnement des éléments
structuraux, en présentant les méthodes et les outils de calcul utilisés pour assurer la qualité et
la sécurité des constructions en béton armé.

I. Plan de coffrage :
1. Définition :
Un plan de coffrage est un dessin technique qui représente la forme et la disposition des
éléments de coffrage qui sont utilisés pour contenir le béton lors de sa coulée dans une
structure en béton armé. Il montre les dimensions et la position des murs de coffrage, des
poutres, des dalles, des colonnes et des fondations nécessaires pour construire une structure
en béton armé. Le plan de coffrage doit prendre en compte les charges structurelles, les
contraintes architecturales et les conditions du site pour assurer la solidité, la stabilité et la
sécurité de la structure. Il est également utilisé comme une référence pour la mise en place et
l'assemblage des éléments de coffrage avant la coulée du béton.
2. Les éléments d’un plan de coffrage :
Dalle : La dalle intérieure compose la base des planchers constituant les étages du bâtiment.
Représentées par plusieurs écritures mais toutes exigent l'épaisseur de la dalle, généralement
dans deux cercles en trait fin.
Poutre : Support horizontal allongé en bois, en métal ou en béton armé, de section étudiée
pour une bonne résistance à la flexion.

18
Poutrelle : Dans le domaine du bâtiment et de la construction une poutrelle désigne un
élément porteur d'un plancher béton. Elle est constituée de béton enrobant une ou plusieurs
armatures : torons pour les poutrelles précontraintes ou aciers passifs (HA) pour les autres
poutrelles.
Armatures : Une barre d'armature, ou fer à béton, est une barre d'acier utilisée pour le
renforcement du béton (béton armé) ou de la maçonnerie.
Voile : Un voile en béton armé est une structure spatiale dont l’épaisseur ne doit pas être
inférieure à 16.
Semelle : est un ouvrage d'infrastructure, généralement en béton armé, qui reprend les charges
d'une construction et qui transmet et répartit ces charges sur le sol.
Les consoles : est une pièce, servant de support à un balcon ou à un élément en saillie par
rapport à la façade.
Les linteaux : c’est un élément architectural qui sert à soutenir les matériaux du mur au-dessus
d'une baie, d'une porte ou d'une fenêtre.
Longrines : c’est une poutre rectangulaire horizontale en béton armé ou en béton précontraint
qui assure la liaison transversale entre les poteaux au niveau des massifs de fondation et qui
sert à répartir les charges (des murs supportés) ou à les reporter vers des appuis.
Les chaînages : chaînage désigne tous les moyens de liaison mécanique permettant
d'augmenter la résistance d'un mur d'appareillage quelconque.
Les poutres de redressement (PR) : c’est est une poutre en béton armé reposant sur des
fondations ponctuelles ou continues et pouvant supporter un voile de remplissage ou un mur
en maçonnerie.
II. Pré dimensionnement des éléments structuraux :
1. Dalles :
a. Dalles à corps creux :
Les planchers à corps creux sont composés de 3 éléments principaux :
- les corps creux ou "entrevous" qui servent de coffrage perdu (ressemblent à des
parpaings),
- les poutrelles en béton armé ou précontraint qui assurent la tenue de l'ensemble et
reprennent les efforts de traction grâce à leurs armatures,
- une dalle de compression armée ou "hourdis" coulée sur les entrevous qui reprend
les efforts de compression.
Le plancher est entouré par un chaînage horizontal.

19
Figure 4: les éléments d'une dalle à corps creux

Généralement on travaille avec la formule ci-cote :

Avec : L est la grande portée du panneau considéré selon le sens des poutrelles.
b. Dalle pleine :
La dalle en béton armé, d'une épaisseur de 15 cm à 25 cm, renforce la structure et facilite
l'installation des câbles et des canalisations tout en offrant une isolation phonique. Cependant,
elle peut nécessiter des coffrages importants. Elle peut être réalisée entièrement sur place ou
partiellement avec la coulée de béton sur site.
Le calcul se fait comme suit :
• Lx/Ly <0,4 : une dalle reposant sur 2 appuis
• Lx/Ly ≥0,4 : une dalle reposant sur 4 cotés
 L/30 à L/35 de la portée pour une dalle reposant sur 2 appuis
 L/40 à L/50 pour une dalle reposant sur 4 cotés
Avec L : la portée entre axe des poteaux

Figure 5: les éléments d'une dalle pleine

20
2. Poutres :
La poutre repose à ses extrémités sur des poteaux ou des murs.
Le prédimensionnement des poutres se fait d’une manière forfaitaire si les conditions sont
vérifiées, sinon par la méthode de Caquot.
La largueur b de la poutre est en fonction du largueur des mur avec un minimum de 20cm.
La détermination de h dépend de l’emplacement de la poutre sous la dalle et de son
chargement.
Selon les règles de Pré dimensionnement des poutres, on estime que :

Figure 6: les règles de prédimensionnement des poutres

L : la portée entre axe des poteaux


3. Poteaux :
Pour les poteaux, les dimensions minimales imposées par le RPS 2011 sont de :amin=25 cm.
✓ On choisit une section des poteaux de 25x25 cm2 pour tous les niveaux.
Apres la réalisation de la descente de charge, on redimensionnera les sections des poteaux en
fonction de la charge obtenue si nécessaire.
4. Voiles :
L’épaisseur des voiles ne doit pas, sauf cas exceptionnel, descendre au-dessous de 0,15m.
Les valeurs courantes sont de 0,15 m à 0,2 m en fonction de la charge supportée.
Selon le RPS2011, l’épaisseur minimale du voile à considérer est fonction de la hauteur nette
He de l’étage. Soit :
• e min = max (15 cm, He/20) pour un voile non rigidifié à ses deux extrémités.
• e min = max (15 cm, He/22) pour un voile rigidifié à une extrémité.
• e min = max (15 cm, He/25) pour un voile rigidifié à ses deux extrémités.
5. Plan de coffrage de la clinique BAB SAHARA :
La conception finale du plan de coffrage sur lequel l’étude a été faite est issu d’un
développement d’une suite de variantes de plans de coffrages.
La 1ère variante :
21
La première conception de la clinique n'a pas réussi à éviter les grandes retombées de poutres,
ce qui a entraîné des problèmes de sécurité, d'aménagement intérieur, de circulation et
d'éclairage naturel. Malgré le respect des normes de conception et de construction au Maroc,
cette conception n'a pas pris en compte adéquatement le passage des systèmes de ventilation
entre les différentes parties de chaque étage.

Figure 7: plan de coffrage du PH RDC de la 1ère variante

22
La 2ème variante :
La deuxième conception a été réalisée en prenant en compte à la fois les plans architecturaux
et les normes de construction, en réduisant la taille des retombées des poutres. Cependant,
cette approche n'était pas la solution la plus optimale dans ce cas, car tous les balcons des
étages ont été conçus avec des dalles pleines. Cette décision peut avoir un impact direct sur le
coût du projet, car l'utilisation de dalles pleines peut nécessiter une quantité plus importante
de matériaux de construction, augmentant ainsi les coûts associés à la structure des balcons.

Figure 8: : plan de coffrage du PH RDC de la 2ème variante

23
La 3ème et dernière variante :
La troisième variante de conception a été développée pour remédier aux problèmes des deux
premières variantes. Elle a pris en compte à la fois les plans architecturaux et les normes de
construction, tout en proposant une solution optimale. Contrairement aux dalles pleines
utilisées dans les balcons de la deuxième conception, des dalles à corps creux ont été utilisées
dans la troisième variante. Cela a permis de réduire les retombées des poutres tout en assurant
le passage des systèmes de ventilation entre les différentes parties de chaque étage. De plus,
cette approche a également permis de réduire les coûts associés à la structure des balcons, car
l'utilisation de dalles à corps creux nécessite moins de matériaux de construction. En somme,
la troisième variante a réussi à résoudre les problèmes des deux premières variantes en
proposant une solution qui répond aux normes de construction, assure la fonctionnalité et
améliore l'efficacité du projet.

Figure 9: plan de coffrage du PH RDC de la 3ème variante

24
Conclusion :
La construction d'une clinique moderne et bien équipée a nécessité une approche technique
complète pour assurer la solidité, la sécurité et la durabilité de la structure. La conception
structurelle et le prédimensionnement des éléments en béton armé ont joué un rôle essentiel
dans ce processus. Une analyse minutieuse des charges permanentes et d’exploitations a été
réalisée, en sélectionnant les éléments structuraux appropriés et en prenant en compte
différentes combinaisons d'actions possibles. Le prédimensionnement a permis d'obtenir des
dimensions approximatives des éléments, facilitant ainsi la conception détaillée. Toutes ces
considérations ont été prises en compte pour garantir la qualité, la sécurité et la durabilité de
la clinique, conformément aux exigences et aux normes de sécurité.

25
CHAPITRE III : Calcul statique des éléments
structuraux de la clinique BAB SAHARA

26
Introduction :
Ce chapitre se concentrera entièrement sur différents aspects importants de la conception
structurale. Nous commencerons par explorer le dessin et la simulation de la structure.
Ensuite, nous consacrerons une partie essentielle à la modélisation et à l'application des
charges sur le logiciel CBS, en détaillant leur prise en compte dans la modélisation de la
structure. Enfin, nous aborderons le calcul manuel statique des éléments structuraux, en
examinant les principes fondamentaux et en mettant l'accent sur des éléments spécifiques tels
que les poutres, les poteaux et les dalles.
I. Dessin et simulation de la structure :
La phase de modélisation suit la conception et fait appel à deux logiciels de calcul, à savoir
CBS (Concrete Building Structure) et RSA (Robot Structural Analysis), afin de dimensionner
l'ossature du bâtiment et ses fondations.
Dans CBS, on utilise ce logiciel pour saisir les données géométriques, les charges statiques
appliquées à la structure, effectuer la descente de charge, puis exporter la structure vers Robot.
Dans RSA, le logiciel est utilisé pour réaliser le maillage de la structure et effectuer les
calculs dynamiques. Logiciels utilisés :
❖ CBS :
CBS Pro est un logiciel spécialisé dans la modélisation de structures et l'estimation des
coûts. Il offre une interface conviviale en 2D et 3D, ce qui facilite la saisie rapide et simple
des paramètres. Voici quelques-unes des fonctionnalités proposées par CBS Pro :
• CBS Pro permet de calculer la descente de charges, c'est-à-dire la répartition des forces
de la partie supérieure de la structure vers ses fondations.
• Il effectue le calcul de la Résistance Des Matériaux, permettant d'évaluer la capacité
de la structure à supporter les charges appliquées.
• CBS Pro propose une fonction de prédimensionnement des éléments structuraux,
facilitant la conception initiale.
• Le logiciel permet également le calcul automatique des charges sismiques, essentiel
pour évaluer la résistance de la structure aux séismes.
❖ RSA :
RSA Professional, également connu sous le nom de Robot Structural Analysis Professional,
est une application d'analyse de grande puissance qui intègre des fonctionnalités remarquables
de maillage automatique. Grâce à cette fonctionnalité avancée, les résultats obtenus sont
rapides et constamment mis à jour pour une précision optimale.

27
• RSA offre une méthode d'analyse directe pour évaluer les performances structurales
de manière précise.
• Il dispose d'un maillage automatique et de fonctionnalités avancées de modélisation
de structures, permettant ainsi une représentation détaillée et précise.
• RSA prend en compte les normes de matériaux et de conception pour assurer la
conformité aux standards de l'industrie.
• Il propose une solution intégrée pour la conception et l'analyse de structures en béton
et en acier.
• RSA permet de gérer les charges structurelles ainsi que les charges combinées, offrant
ainsi une évaluation complète de la performance de la structure.
• Il propose une large gamme de fonctions d'analyse pour répondre aux besoins
spécifiques des projets.
• RSA dispose de solveurs d'analyse d'ingénierie puissants pour résoudre les problèmes
complexes de manière efficace.
• Il offre également la possibilité de générer des rapports détaillés sur les résultats de
l'analyse pour une communication claire et concise.
1. Dessin et simulation sur CBS :
Le processus de dessin et de simulation nous permet de créer une représentation virtuelle
de la clinique qui se rapproche de la réalité. En suivant toutes les étapes nécessaires, nous
obtenons une vision plus précise et détaillée de ce à quoi la clinique ressemblera une fois
construite. Cela nous permet d'anticiper les problèmes potentiels, d'optimiser l'aménagement
et les fonctionnalités, et de prendre des décisions éclairées pour créer un environnement
clinique efficace et adapté aux besoins des patients et du personnel médical.

Figure 10: la modélisation de la clinique sur CBS

28
a. Application des charges :
❖ Charge surfacique permanente PH SS :
La charge permanente appliquée dans tous les étages est généralement de 2.5KPa, ce
qui englobe le poids des éléments de construction et des équipements fixes. Cependant,
les escaliers supportent une charge permanente plus élevée de 5KPa en raison de l'activité
humaine et des charges concentrées lors de leur utilisation. Cela garantit que la structure
des escaliers est suffisamment solide pour résister à ces charges supplémentaires.

Figure 11: charge permanente sur sous-sol

✓ Charge surfacique linéaire PH SS :


Les cloisons utilisées dans la clinique sont de type double, ce qui signifie qu'elles sont
constituées de deux parois séparées par un espace. Pour calculer la charge linéaire exercée par
ces cloisons, nous utilisons la relation suivante : GL = 1.8 kPa x H(étage), où H(étage)
représente la hauteur de l'étage.
• Pour les deux sous-sols, la charge linéaire est de 7.2 kPa, calculée en multipliant 1.8
kPa par la hauteur des sous-sols.
• Au rez-de-chaussée, la charge linéaire est de 5.94 kPa, basée sur la hauteur du rez-de-
chaussée.

29
• Pour la mezzanine, la charge linéaire est de 4.50 kPa, calculée en fonction de la hauteur
de la mezzanine.
• Pour les étages du 1er au 5ème, la charge linéaire est de 6.12 kPa, en fonction de la
hauteur de chaque étage.
• En ce qui concerne la terrasse, la charge linéaire est de 5.10 kPa, basée sur la hauteur
de la terrasse.
Ces charges linéaires sont prises en compte lors du dimensionnement de la structure pour
garantir qu'elle est capable de supporter les charges supplémentaires exercées par les cloisons.
Elles contribuent à assurer la stabilité et la sécurité de la clinique.

Figure 12; charges linéaires sur sous-sol


✓ Charge surfacique d’exploitation PH SS :
La charge d'exploitation fait référence à la charge supplémentaire qui est appliquée à une
structure en raison de son utilisation spécifique.
• Dans le cas des blocs opératoires situés dans les 2 sous-sols de la clinique, une charge
d'exploitation de 5 kPa est utilisée. Cette valeur plus élevée est attribuée au fait que
le matériel utilisé dans les blocs opératoires, tels que les équipements médicaux et
chirurgicaux, est généralement très lourd.

30
• Pour les niveaux du rez-de-chaussée, de la mezzanine et des étages supérieurs, une
charge d'exploitation de 2.5 kPa est utilisée. Cette valeur est basée sur les charges
prévues résultant de l'utilisation normale de ces espaces, y compris la présence de
personnel, de patients, de mobiliers et d'équipements légers.
• En ce qui concerne le dernier étage, le PH terrasse ou la toiture, une charge
d'exploitation de 1 kPa est utilisée. Cette valeur plus basse est justifiée par le fait que
la toiture est généralement inaccessible pour une utilisation régulière. Par conséquent,
les charges prévues sur cet étage sont relativement faibles.
Il est essentiel de prendre en compte ces charges d'exploitation spécifiques lors de la
conception et du dimensionnement de la structure de la clinique. En attribuant des charges
appropriées à chaque niveau en fonction de son usage prévu, on s'assure que la structure est
capable de résister aux charges supplémentaires résultant de l'utilisation et de fournir un
environnement sûr et fonctionnel pour les occupants.

Figure 13: charge d'exploitation sur les dalles du sous-sol

31
b. Dimensionnement estimatif sur CBS :
i. Poteaux :
Les semelles de la clinique ont été initialement dimensionnées de manière estimative sur
CBS. Cette étape préliminaire a permis d'obtenir une première approximation des dimensions
des semelles en fonction des charges prévues et des caractéristiques du sol.

Figure 14: les sections des poteaux sur CBS

✓ Vérification des sections des poteaux sur CBS (ELU) :

La contrainte admissible pour les poteaux de la clinique a été fixée à σbc = 14.17 kPa, en
utilisant une formule spécifique prenant en compte le facteur de sécurité et les propriétés du
𝟎.𝟖𝟓𝒙𝒇𝒄𝟐𝟖
matériau utilisé ( ). L'objectif était de garantir que les poteaux ne dépassent pas cette
𝟏.𝟓

contrainte lorsqu'ils sont soumis à une charge maximale.


Des ajustements ont été effectués sur les dimensions et la disposition des poteaux afin de
respecter cette contrainte admissible. Cela garantit que les poteaux sont capables de supporter
les charges requises tout en maintenant la stabilité structurelle de la clinique.

32
Cette approche permet de s'assurer que les poteaux de la clinique sont conçus de manière
sûre et fiable, en tenant compte des exigences de conception et des caractéristiques du
matériau utilisé.

Figure 15: les contraintes sur les poteaux

➢ Les poteaux sont vérifiés a l’ELU pour que la contrainte admissible du béton ne soit
pas dépassée 14.17MPa. La contrainte atteint 13,5 MPa est inférieure à la contrainte
admissible du béton, donc les sections des poteaux sont vérifiées.
ii. Les semelles :
Les dimensions des semelles de la clinique ont été initialement estimées sur CBS afin
d'obtenir une première approximation de leur taille en fonction des charges prévues.

33
Figure 16: prédimensionnement des semelles sur CBS

✓ Vérification des sections des semelles sur CBS (ELS) :

Les dimensions estimées ont été ajustées ultérieurement pour s'assurer que les semelles
respectent les critères de l'ELS (État Limite de Service). L'ELS vise à garantir la durabilité et
la fonctionnalité des fondations en tenant compte des charges appliquées.
Ainsi, les dimensions des semelles ont été révisées et modifiées pour assurer leur capacité à
résister aux contraintes et déformations induites par les charges. Cette vérification des sections
des semelles sur CBS permet de garantir la stabilité et la résistance des fondations de la
clinique, contribuant ainsi à la solidité globale de la structure.

34
Figure 17: les contraintes sur les semelles

➢ Les semelles sont vérifiées a l’ELS pour que la contrainte du sol admissible ne soit pas
dépassée (0.45MPa). La contrainte atteint 0,396 MPa est inférieure à la contrainte
admissible du sol, donc les sections des semelles isolées sont vérifiées.

2. Descente de charge des éléments structuraux


a. Dalle pleine :
✓ Le sens de portée de la dalle :

Figure 18: dalle étudiée

Lx 3.44
α =Ly = 3.64 = 𝟎. 𝟗𝟓 >0.4

 Donc la dalle porte en 2 sens.

35
✓ Les charges :
Permanente : D’exploitation :
G=0.2x25+2.5=7.5KN/m² Q=2.5 KN/ m²
✓ Calcul des sollicitations :
- A l’ELU : Pu=1.35G+1.5Q= 12.91 kN/ m²
- A l’ELS : Ps= G+Q= 10 kN/ m²
• Moments fléchissant :
- Mux= µx Pu lx2=6. 73KN.m ( α=0.95 => µx=0.0410 et µy=0.8875)
- Muy= µy Mox= 5. 97KN.m
• Efforts tranchants :
𝑃𝑢.𝐿𝑥 𝐿𝑦 4
- Vux= . 𝐿𝑥 4 +𝐿𝑦 4=13.27 KN
2

𝑃𝑢.𝐿𝑦 𝐿𝑥 4
- Vuy= . 𝐿𝑥 4 +𝐿𝑦 4=11.2 KN
2

✓ Section minimale d’armature : Avec :

- Axmin=Px.b.h = 6.15x10-4 x1x0.2 = 1.23 cm2 /ml Px=P0 x (


3−α
) = 0.0006x(
3−0.95
)
2 2
- Aymin=P0.b.h = 0.0006 x1x0.2 = 1.2 cm2 /ml Px=6.15x10-4
✓ Calcul de la section des armatures :
➢ Suivant X :
• Moment ultime réduit :
𝑀𝑢𝑥
µx=𝑏.𝑑2 .𝜎𝑏𝑐 = 0.014 < 0.186 => section armée par des armatures tendues

• Coefficient α :
α= 1.25x(1-√1 − 2. µx ) = 0.0176
• Le bras de levier z :
Z= d. (1-0.4x α) = 0.178
• La section d’acier :
𝑀𝑢𝑥
Astx = 500 = 0.844 cm2
𝑧.
1.15

Astx < Axmin => donc on va ferrailler avec Axmin=1.23 cm2


✓ Le choix des armatures :

3HA8 = 1.51 cm2


➢ Suivant Y :
• Moment ultime réduit :
𝑀𝑢𝑦
µx=𝑏.𝑑2 .𝜎𝑏𝑐 = 0.013 < 0.186 => section armée par des armatures tendues

36
• Coefficient α :
α= 1.25x(1-√1 − 2. µx ) = 0.0163
• Le bras de levier z :
Z= d. (1-0.4x α) = 0.178
• La section d’acier :
𝑀𝑢𝑦
Asty = 500 = 0.771 cm2
𝑧.
1.15

Asty < Aymin => donc on va ferrailler avec Aymin=1.2 cm2


✓ Le choix des armatures :

3HA8 = 1.51 cm2


✓ Espacement :
Esp= min (3xe ; 33cm) = min (60 cm ; 33 cm)
ESP= 33cm
✓ Nécessité d’armatures transversales :
➢ Suivant X
Vux
𝜏u= b.d = 𝟎. 𝟎𝟕𝟒 MPa < 0.05 fc28 = 1.25 MPa

 La condition de non-emploi des armatures de l’effort tranchant est vérifiée


 Ce n’est pas la peine de les utiliser.
➢ Suivant Y :
Vuy
𝜏u= b.d = 𝟎. 𝟎622 MPa < 0.05 fc28 = 1.25 MPa

 La condition de non-emploi des armatures de l’effort tranchant est vérifiée


 Ce n’est pas la peine de les utiliser.
b. Poutre continue : 37-38 :

Figure 19: la disposition de la poutre continue étudiée

37
Pour les 5 étages courants (h=3.4m) :
➢ Poutre 37 : G=250Kg/m² et Q=250Kg/m²
- Poids propre : G1=0.2x0.45x2500=225Kg/m
- Poids du plancher (16+4) : G2= 1.72x285=490.2Kg/m
- Charge linéaire (double cloison) : GL=180x3.4=612 kg/m
- Autres charges (revêtement, enduit) : G3= (140+30) x (1.72+0.2) =326.4 Kg/m
Gt=G1+G2+G3+GL=1653.6 Kg/m
- Charge d’exploitation : Q = (1.75+0.2) x 250=480 Kg/m
• G37= 1653.6 Kg/m
• Q37=480 Kg/m
➢ Poutre 38 : G=250Kg/m² et Q=250Kg/m²
❖ Charge uniformément repartie :
- Poids propre : G1=0.2x0.3x2500=150Kg/m
- Charge linéaire (double cloison) : GL=180x3.4=612 kg/m
- Autres charges (revêtement, enduit) : G2= (140+30) x (0.2) = 34 Kg/m
Gt=G1+G2+GL=796 Kg/m
- Charge d’exploitation : Q = (0.2) x 250=50 Kg/m
❖ Charge trapézoïdale (dalle pleine portée sur 4 appuis) :
- Poids du plancher (DP de e=20cm) : G1’= 0.2x1.72x2500=490.2Kg/m
- Autres charges (revêtement, enduit) : G2’= (140+30) x (1.72) =292.4 Kg/m
Gt’=G1’+G2’=1152.4 Kg/m
- Charge d’exploitation : Q = (1.72) x 250=430 Kg/m
• G38= 1948.4 Kg/m
• Q38=480 Kg/m
➢ Vérification des conditions d’utilisation de la méthode forfaitaire :
- Charge modérée : vérifiée (Q≤2xG et Q≤5KN/ m² avec Q=G= 2.5 KN/ m²)
- Fissuration peu préjudiciable : vérifiée
- Inertie : non vérifiée (différence de section entre les 2 poutres => I ≠ cste)
 On va calculer par les règles de Caquot.
➢ Calcul de PAB et PBC :
- PAB=1.35G37+1.5Q37= 2952.36 Kg/m
- PBC=1.35G38+1.5Q38= 3350.34 Kg/m

38
➢ Moments sur appuis :
- MA=Mc=0
- MB :
𝑃𝑤𝑥𝐿𝑤3 +𝑃𝑒𝑥𝐿𝑒 3
MB = −
8.5𝑥(𝐿𝑤+𝐿𝑒)
2952.36𝑥4.753 +3350.34x3.643
MB = − 8.5𝑥(4.75+3.64)

MB = -6702.55 daN.m
➢ Moments sur les travées :
o 1er Cas : travée AB déchargée, travée BC chargée :
1.35𝐺37𝑥𝐿𝐴𝐵3 +(1.35G38+1.5Q38)x𝐿𝐵𝐶 3
MB12 = - 8.5𝑥(4.75+3.64)

MB12 = -5620.52 daN.m


o Travées AB :

1.35.G37.x2 1.35.G37.x.LAB x
MAB12= − + + MB12. LAB
2 2
2
MAB12= −1116.18 x + 4118.58 x
𝑑𝑀(𝑥)
= 0 => 𝑥 = 1.84 𝑚
𝑑𝑥

M (1.84) = 3799.42 daN.m


o Travées BC :
PBC.x2 PBC.LBC.x x
MBC12= − + + MB. (1 − LBC )
2 2

MBC12= −1675.17 x + 7141.417 x – 3799.42


2

𝑑𝑀(𝑥)
= 0 => 𝑥 = 2.13𝑚
𝑑𝑥

M (2.13) = 3811.72 daN.m


o 2ème Cas : travée AB chargée, travée BC déchargée

(1.35𝐺37+1.5𝑄37)𝑥𝐿𝐴𝐵3 +1.35G38x𝐿𝐵𝐶 3
MB21 = − 8.5𝑥(4.75+3.64)

MB21 = - 6215.63 daN.m


o Travées AB :

PAB.x2 PAB.x.LAB x
MAB21= − + + MB. LAB
2 2
2
MAB21= −1476.13 x + 5703.30 x
𝑑𝑀(𝑥)
= 0 => 𝑥 = 1.93 𝑚
𝑑𝑥

M (1.93) = 5508.755 daN.m

39
o Travées BC :

1.35.G38.x2 1.35G8.LBC.x x
MBC21= − + + MB21. (1 − LBC )
2 2

MBC21= −1315.17 x2 + 6495 x – 6245.63


𝑑𝑀(𝑥)
= 0 => 𝑥 = 2.47𝑚
𝑑𝑥

M (2.47) = 1773.3 daN.m

o 3ème Cas : travée AB chargée, travée BC chargée


(1.35𝐺37+1.5𝑄37)𝑥𝐿𝐴𝐵3 +(1.35G38+1.5Q38)x𝐿𝐵𝐶 3
MB22 = - 8.5𝑥(4.75+3.64)

MB22 = - 6702.55 daN.m


o Travées AB :

PAB.x2 PAB.x.LAB x
MAB22= − + + MB. LAB
2 2

MAB22= −1476.13 x2 + 5703.30 x


𝑑𝑀(𝑥)
= 0 => 𝑥 = 1.93 𝑚
𝑑𝑥

M (1.89) = 5508.755 daN.m


o Travées BC :
PBC.x2 PBC.LBC.x x
MBC22= − + + MB. (1 − LBC )
2 2

MBC22= −8425.17 x2 + 30667.62 x


𝑑𝑀(𝑥)
= 0 => 𝑥 = 2.36𝑚
𝑑𝑥

M (2.36) = 1448.03 daN.m

➢ Efforts tranchants :
𝑑𝜇(𝑥) 𝑀𝑤 − 𝑀𝑒
V(x) = − +
𝑑𝑥 𝑙
o Travées AB :
2952.36×4.75 0+6702.55
VAB=2952.36 × 1.93 − + = 97.26𝑲𝑵
2 4.75
MB12−MB22
 VB1= VAB − = -114.7 KN
LAB

o Travées BC :
3350.34×3.64 −6702.55+0
VBC=3350.34 × 2.36 − + = −31.56𝐊𝐍
2 3.64

40
MB21−MB22
 VB2= VBC − = 121.844 KN
LBC

➢ Ferraillage :
o Travées AB :
• Moment ultime réduit :
𝑀𝑢𝑥
µx=𝑏.𝑑2 .𝜎𝑏𝑐 0.118 < 0.186 => section armée par des armatures tendues

• Coefficient α :
α= 1.25x(1-√1 − 2. µx ) = 0.157
• Le bras de levier z :
Z= d. (1-0.4x α) = 0.35
• La section d’acier :
𝑀𝑢𝑥
A= 500 = 3.62 cm2
𝑧.
1.15

✓ Le choix des armatures :


A= 3.62 cm2 => 4HA 12= 4.52cm2
o Travées BC :
• Moment ultime réduit :
𝑀𝑢𝑥
µx=𝑏.𝑑2 .𝜎𝑏𝑐 =0.07 < 0.186

• Coefficient αu :
αu = 1.25x(1-√1 − 2. µ ) = 0.1
• Le bras de levier z :
Z= d. (1-0.4x α) = 0.25
• La section d’acier :
𝑀𝑢𝑥
A= 500 = 1.33 cm2
𝑧.
1.15

✓ Le choix des armatures :


A= 1.33 cm2 => 4HA12= 4.52 cm2

c. Voile :
Tableau 6: données de calcul : voile

Nu (KN) Mu (KN.m)
2007.66 0.75

41
✓ Les contraintes :
o Contrainte maximale :
𝑁𝑢 𝑀𝑢𝑥𝑣 2007.66 0.75𝑥0.5
𝜎𝑚𝑎𝑥 = + = + 0.2𝑥13
= 10.06 MPa
𝐵 𝐼 0.2𝑥1
12

o Contrainte minimale :
𝑁𝑢 𝑀𝑢𝑥𝑣 2007.66 0.75𝑥0.5
𝜎𝑚𝑖𝑛 = - = - 0.2𝑥13
= 10.01 MPa
𝐵 𝐼 0.2𝑥1
12

o Contrainte moyenne :
3.𝜎𝑚𝑎𝑥 +𝜎𝑚𝑖𝑛
𝜎𝑚𝑜𝑦 = = 10.04 MPa
4

✓ Excentricité totale :
Et= Em + Ea
o L’excentricité mécanique du aux efforts :
𝑀
Em= = 0.4 cm
𝑁

o L’excentricité additionnelle :
1
Ea= max( 250 x L ; 2cm) = 2cm

Donc l’excentricité totale est : Et= 0.4 + 2 = 2.4cm

b=0.2m et h=4m => d=0.9x4 = 3.6m

✓ Le moment :
h
M= N x (Et + d - 2)= 3.25 MN.m

✓ Ferraillage :
• Moment ultime réduit :
𝑀𝑢𝑥
µx=𝑏.𝑑2 .𝜎𝑏𝑐 = 0.087 < 0.186 => section armée par des armatures tendues

• Coefficient α :
α= 1.25x(1-√1 − 2. µx ) = 0.114
• Le bras de levier z :
Z= d. (1-0.4x α) = 3.5
• La section d’acier :
𝑀𝑢𝑥−𝑁𝑢
A= 500 = 7.8 cm2
𝑧.
1.15

✓ Le choix des armatures :


A= 7.8 cm2 => 7HA12= 7.92 cm2

42
d. Poteau :
Afin de pré-dimensionner statiquement un poteau, il est nécessaire de déterminer l'effort
normal exercé sur sa base. Pour ce faire, nous commençons par calculer les charges transmises
par le plancher, puis nous ajoutons le poids propre du poteau. Dans ce qui suit, nous
présenterons le calcul spécifique pour le poteau P8 aux étages courants, au rez-de-chaussée, à
la mezzanine et aux 2 sous-sols. Ensuite, nous fournirons les résultats pour l'ensemble des
poteaux.
✓ La surface d’influence :

Figure 20: la surface d'influence du poteau étudié

La surface d’influence a été calculée à partir de la somme des 4 surfaces des planchers posés
sur le poteau : St=35.45 m²
✓ La descente de charge :

Tableau 7: descente de charge

PH des étages Charges permanentes G Charges d’exploitation Q


PH SS2 • Poids propre du poteau :
G1= 0.75x0.75x4x2500= 5625 Kg
• Poids propre des poutres : Q=500x35.45
G2=0.4x0.8x2500x8.4+7.2x0.25x0.7x2500+3.57x0.25x0.35x25 =17725Kg
00+5.62x0.25x0.55x2500
=12583 Kg
• Poids propre des planchers:
G3=500x11.8+415x10.03+500x7.07+285x6.55=15464.2 Kg
• Poids des éléments au-dessus du plancher :
G4=250x35.45=8862.5 Kg
Gt1=42534.7 Kg

43
PH SS1 • Poids propre du poteau :
G1= 0.75x0.75x4x2500= 5625 Kg
• Poids propre des poutres : Q=500x35.45
G2=0.4x0.8x2500x8.4+7.2x0.25x0.7x2500+3.57x0.25x0.35x25 =17725Kg
00+5.62x0.25x0.55x2500
=12583 Kg
• Poids propre des planchers:
G3=500x11.8+415x10.03+500x7.07+285x6.55=15464.2 Kg
• Poids des éléments au-dessus du plancher :
G4=250x35.45=8862.5 Kg
Gt2=42534.7 Kg
PH RDC • Poids propre du poteau :
G1= 0.75x0.75x3.3x2500= 4640.625 Kg Q=250x35.45
• Poids propre des poutres : =8862.5 Kg
G2=9642.81 Kg
• Poids propre des planchers:
G3=415x11.8+415x10.03+415x7.07+285x6.55=13860.25 Kg
• Poids des éléments au-dessus du plancher :
G4=250x35.45=8862.5 Kg
Gt3=37006.185 Kg

PH mezzanine • Poids propre du poteau :


G1= 0.75x0.75x2.5x2500= 3515.625 Kg
• Poids propre des poutres : Q=250x35.45
G2=9642.81 Kg =8862.5 Kg
• Poids propre des planchers:
G3=13860.25 Kg
• Poids des éléments au-dessus du plancher :
G4=250x35.45=8862.5 Kg
Gt4=35881.1875 Kg

44
PH des 5 étages • Poids propre du poteau :
courants G1= 0.75x0.75x3.4x2500= 4165 Kg
• Poids propre des poutres : Q=250x35.45
G2=9642.81 Kg =8862.5 Kg
• Poids propre des planchers:
G3=13860.25 Kg
• Poids des éléments au-dessus du plancher :
G4=250x35.45=8862.5 Kg
Gt5=36530.56 Kg
PH terrasse
• Poids propre du poteau :
G1= 0.75x0.75x2.8x2500= 2957.5Kg Q=100x35.45
• Poids propre des poutres : =3545 Kg
G2=9642.81 Kg
• Poids propre des planchers:
G3=13860.25 Kg
• Poids des éléments au-dessus du plancher :
G4=350x35.45=12407.5 Kg
Gt6=38868.06 Kg

✓ Combinaison des charges G :


Gglobal =Gt1+Gt2+Gt3+Gt4+Gt5+Gt6=2333.55 KN
✓ Combinaison des charges Q par les règles de dégression :
La dégression des charges d’exploitations concerne les bâtiments avec un nombre de niveaux
(n>5) où les occupations des divers niveaux peuvent être considérées comme indépendantes
comme les bâtiments à usage d’habitation ou d’hébergement et les bâtiments de bureaux.
Les charges d’exploitations sont affectées de coefficients de pondération sauf pour le toit ou
terrasse et le niveau en dessous et servent essentiellement au calcul d’une descente de charges.
Q0=Qterrasse=35.45 KN
Q1=Qétage5=Q0+Q1= 124.1 KN
Q2=Qétage4=Q0+0.95x (Q1+Q2) = 203.837 KN
Q3=Qétage3=Q0+0.9x (Q1+Q2+Q3) = 275 KN

45
Q4=Qétage2=Q0+0.85 x (Q1+Q2+Q3+Q4) = 336.775 KN
Q5=Qétage1=Q0+0.8 x (Q1+Q2+Q3+Q4+Q5) = 390 KN
Q6=Qmez=Q0+0.75 x (Q1+Q2+Q3+Q4+Q5+Qmez) = 434.3 KN
Q7=Qrdc=Q0+0.7 x (Q1+Q2+Q3+Q4+Q5+Qmez+Qrdc) = 470 KN
Q8=Qss1= Q0+0.65 x (Q1+Q2+Q3+Q4+Q5+Qmez+Qrdc+Qss1) = 554 KN
Q9=Qss2= Q0+0.60 x (Q1+Q2+Q3+Q4+Q5+Qmez+Qrdc+Qss1+ Qss2) = 620.375 KN
Tableau 8: Résultat de la descente de charge

Plancher haut ∑Gi (KN) ∑Qi (KN) Nu (KN) Ns (KN)


PH terrasse 388.68 35.45 578 424.13
PH 5ème étage 754 124.1 1204 878.1
PH 4ème étage 1119.31 203.837 1816.82 1323.15
PH 3ème étage 1484.61 275 2598.165 1759.61
PH 2ème étage 1850 336.775 3002.66 2186.775
PH 1er étage 2215.31 390 3575.67 2605.31
PB mezzanine 2574.12 434.3 4126.512 3008.42
PH RDC 2944.18 470 4679.64 3414.18
PH SS 1 3739.59 554 5879.44 4293.59
PH SS2 4164.94 620.375 6553.23 4785.315

o Descente de charges selon CBS :


Plancher haut Nu (KN) Ns (KN)
PH terrasse 552.70 405.39
PH 5ème étage 1183.67 862.73
PH 4ème étage 1767.27 1285
PH 3ème étage 2358.46 1712.87
PH 2ème étage 2949.65 2140.76
PH 1er étage 3540.84 2568.65
PB mezzanine 4132.04 2996.53
PH RDC 4714.23 3418.05
PH SS 1 5580 4036.41
PH SS2 6458 4664.43
➢ Commentaires : les descentes de charges sur CBS et manuelles sont presque les
mêmes.

46
✓ Le dimensionnement du poteau P8 :
• Vérification au flambement :
Afin de vérifier le flambement, on choisit l’étage avec la plus grande hauteur ; dans ce
cas c’est l’un des 2 sous-sols (hauteur de l’étage=4m)
On prend 𝜆=35 :
2√3𝑥𝐿𝑓
a= ; avec Lf=0.7xL0=280 cm ;
𝜆

a= 27.71 cm donc on prend a= 30cm


On recalcule 𝝀:
2√3𝑥𝐿𝑓
𝜆 = = 33
𝑎
0.85
𝛼= λ = 0.72
1+0.2( )2
35

• Section horizontale :

𝑁𝑢.0.9.ᵧ𝑏
b< (𝛼.𝑓𝑐28.(𝛼−0.02) ) + 0.02

b= 185cm
En raison de la disposition d'un poteau au milieu d'une salle de dialyse et d'une salle de
réanimation sur deux étages consécutifs (le 1er et le 2ème étages), il est nécessaire d'utiliser des
poteaux carrés plutôt que des poteaux rectangulaires ou des murs, afin de ne pas entraver la
circulation du matériel entre les deux salles, tout en conservant la même surface.
axb=0.3x1.85=0.555 m²
Donc on prend un poteau carré de dimension : a=b=0.75 m. pour les 2 sous-sols, le RDC et
la mezzanine, a=b=0.70 m dans les 5 étages courants et a=b=0.65 m dans la terrasse

✓ Ferraillage du poteau P8 pour les 2 sous-sols, le RDC et la mezzanine :

Nu : l’effort normal
Br : la section réduite
α : coefficient de flambage
fe : limite élastique du béton
fc28 : Résistance caractéristique du
- La section réduite :
béton
Br = (𝑎 − 0.02) (𝑏 − 0.02) = (0.75 − 0.02) (0.75 − 0.02) =0.53 m2
- La section d’acier :

47
655.3 0.53𝑥25 1.15
𝐴𝑠c≥ ( 0.83 − )x 500 = valeur très petite
0.9𝑥1,5

Donc on ferraille par Amin :

0.2
Amin = sup (100 (𝑎𝑥𝑏); 4((𝑎 + 𝑏)𝑥2))= sup (11.25 ; 12) Amin = 12 cm²

Le choix des armatures :


8HA14 => Asc=12.32 cm²
- Les armatures transversales :
ɸlmax
ɸt > = 4.667 cm² donc on choisit ɸt= 8 cm²
3

- L’espacement des armatures :


➢ Zone courante :
esp < inf (15 ɸlmin ; 40 cm ; a+10 cm) = inf (21 cm ; 40 cm ; 85 cm)

esp =20cm
➢ Zone critique :
esp < inf (8 ɸlmin ; 0.25.b ; 10 cm) = inf (11.2 cm ; 18.75 cm ; 10 cm)
esp = 10cm
✓ Ferraillage du poteau P8 pour les 5 étages :
Pour les 5 étages on a diminué la section du poteau tout en assurant la stabilité et la sécurité
du bâtiment, du coup on aura comme sections a=b=70cm :

0.2
Amin = sup (100 (𝑎𝑥𝑏); 4((𝑎 + 𝑏)𝑥2))= sup (9.8 ; 11.2) = 11.2 cm²

Le choix des armatures :


8HA14 => Asc=12.32 cm²
- Les armatures transversales :
ɸlmax
ɸt > = 4.667 cm² donc on choisit ɸt= 8 cm²
3

- L’espacement des armatures :


➢ Zone courante :
esp < inf (15 ɸlmin ; 40 cm ; a+10 cm) = inf (21 cm ; 40 cm ; 80 cm)

esp =20cm
➢ Zone critique :
esp < inf (8 ɸlmin ; 0.25.b ; 10 cm) = inf (11.2 cm ; 17.5 cm ; 10 cm)
esp = 10cm

48
✓ Ferraillage du poteau P8 pour la terrasse :
Pour la terrasse on a encore reduit la section du poteau de 5cm de chaque côté pour ne pas
avoir une difference qui peut affecter la stabilité de l’étage, don les sections sont a=b=65cm :

0.2
Amin = sup (100 (𝑎𝑥𝑏); 4((𝑎 + 𝑏)𝑥2))= sup (8.45 ; 10.4) = 10.4 cm²

Le choix des armatures :


8HA14 => Asc=12.32 cm²
- Les armatures transversales :
ɸlmax
ɸt > = 4.667 cm² donc on choisit ɸt= 8 cm²
3

- L’espacement des armatures :


➢ Zone courante :
esp < inf (15 ɸlmin ; 40 cm ; a+10 cm) = inf (21 cm ; 40 cm ; 75 cm)

esp =20cm
➢ Zone critique :
esp < inf (8 ɸlmin ; 0.25.b ; 10 cm) = inf (11.2 cm ; 16.25 cm ; 10 cm)
esp = 10cm

✓ Récapitulation des sections du poteau P8 :

Tableau 9: les sections du poteau et leurs armatures

Etages Hauteur NU (KN) Section (m) Section


(m) a b d’armatures
Terrasse 2.8 578 0.65 0.65 8HA14
5ème étage 3.4 1204 0.70 0.70 8HA14
4ème étage 3.4 1816.82 0.70 0.70 8HA14
3ème étage 3.4 2598.165 0.70 0.70 8HA14
2ème étage 3.4 3002.66 0.70 0.70 8HA14
1er étage 3.4 3575.67 0.70 0.70 8HA14
Mezzanine 2.5 4126.512 0.75 0.75 8HA14
RDC 3.3 4679.64 0.75 0.75 8HA14
PH SS1 4 5879.44 0.75 0.75 8HA14
PH SS2 4 6553.23 0.75 0.75 8HA14

49
e. Semelle :
Tableau 10; données de calcul : semelle

Nu (MN) Ns (MN) 𝜎𝑠ol


6.553 4.785 0.45MPa

✓ Détermination de A et B :
𝑎 𝑏 𝑵𝒔
A≥ √𝑆𝑥 𝑏 et B≥√𝑆𝑥 𝑎 avec S=𝝈𝒔𝒐𝒍

A ≥ 3.46m et B ≥ 3.46m donc on prend A=B= 3.5 m

✓ Ferraillage de la semelle :
La sélection du ferraillage de la semelle a été effectuée en se référant à un catalogue élaboré
par le bureau d'études, utilisant la méthode des bielles et regroupant les sections allant de la
plus petite à l'une des plus grandes sections qu'une semelle isolée peut avoir. Un extrait du
catalogue sera présenté ci-dessous :

Figure 21: ferraillage des semelles isolées

✓ Vérification de la condition de stabilité :

𝑁𝑠+𝑃𝑝𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒
≤ 𝜎𝑠ol=0.45 MPa
𝑆𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒

Avec Pp semelle = 3.5x3.5x0.85x25 => Pp semelle= 0.260 MN

50
𝑁𝑠+𝑃𝑝𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 4.785+0.260
= = 0.412 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎𝑠ol = 0.45 MPa
𝑆𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 3.5𝑥3.5

 La condition de stabilité est satisfaite.


▪ Longueur de scellement :
- Ls = 40* ɸA = 40*3.5= 140 cm
A 350
- = = 87.5 𝑐𝑚
4 4
𝐴
 Résultat : Ls ≥ => les armatures à une extrémité avec crochet.
4

f. Semelle filante :
Tableau 11: données de calcul : semelle filante

Nu (MN) Ns (MN) 𝜎𝑠ol (MPa)


1.351 0.98 0.45

✓ Détermination de A :
𝑆 𝑁𝑠
A= avec S≥ = 2.45 m2 => S= 2.5 m2
1 𝜎𝑠𝑜𝑙

D’où A=2.5 m
✓ Détermination de la hauteur de la semelle :
𝐴−𝑎
- d≥ = 0.55 m => d= 0.6m
𝑎

- h= d+0.05m => h= 0.65m


✓ Vérification de la condition de stabilité :
𝑁𝑠+𝑃𝑝𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒
= ≤ 𝜎𝑠ol=0.45 MPa
𝑆𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒
𝑁𝑠+𝑃𝑝𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 0.98+(2.5𝑥1𝑥0.65𝑥25𝑥10−3 )
= = 0.408 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎𝑠ol = 0.45 MPa
𝑆𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 2.5

 La condition de stabilité est satisfaite.


✓ Ferraillage de la semelle :
➢ Armatures //à A :
• ELU :
𝑁𝑢′(𝐴−𝑎) 𝑓𝑒 500
𝐴𝑠//A≥ =4.49 cm² => As//A = 4.6 cm² avec 𝑓𝑠𝑢 = = 1.15
8.𝑑.𝑓𝑠𝑢 𝛾𝑠

• ELS:
𝑁𝑠′(𝐴−𝑎)
𝐴𝑠//A≥ =9.69 cm² => As//B =9.8 cm² avec σst = 201.63 KPa
8.𝑑.σst

✓ Le choix des armatures :


8HA14= 12.52 cm2

51
➢ Armatures ┴ à A :
• ELU :
𝐴𝑠𝑢
𝐴𝑠┴A≥ =1.15cm² => As//B = 1.2 cm²
4

• ELS:
𝐴𝑠𝑠𝑒𝑟
𝐴𝑠┴A≥ =2.45 cm² => As//A = 2.5cm² avec σst = 201.63 KPa
4

✓ Le choix des armatures :


4HA10= 3.14 cm2

Conclusion:
En conclusion de ce chapitre, nous avons exploré en détail des aspects importants de la
conception structurale. Nous avons étudié le dessin et la simulation de la structure, la
modélisation des charges sur le logiciel CBS, ainsi que le calcul manuel statique des éléments
structuraux tels que les poutres, les poteaux et les dalles. Ces connaissances nous permettent
de prendre des décisions éclairées pour concevoir des structures solides et stables, assurant
ainsi la sécurité des occupants.

52
CHAPITRE IV : Calcul dynamique des
éléments structuraux de la clinique BAB
SAHARA

53
Introduction :
Dans le chapitre à venir, nous nous plongerons dans l'étude dynamique de la clinique sur le logiciel
Robot. Notre objectif principal sera de garantir la résistance et la stabilité de la structure face aux
sollicitations sismiques. Pour ce faire, nous développerons deux variantes initiales, puis nous
parviendrons à une troisième variante qui répondra aux normes en vigueur. Ensuite, nous procéderons
à la vérification de la stabilité de la structure en analysant le déplacement latéral global, les
déplacements latéraux inter-étages, ainsi que la stabilité au renversement.
Au cours de ce chapitre, nous aborderons en détail les différentes étapes de l'étude dynamique de la
clinique. Nous explorerons les performances de la structure à travers l'utilisation du logiciel Robot, en
tenant compte des charges sismiques spécifiques. De plus, nous examinerons les variantes de
conception afin de déterminer celle qui offre la meilleure réponse en termes de résistance et de stabilité.
Enfin, nous vérifierons la capacité de la structure à résister aux forces sismiques en analysant les
déplacements latéraux globaux, les déplacements latéraux inter-étages, ainsi que la stabilité au
renversement.
Ce chapitre constitue une étape cruciale dans la conception de la clinique, car il permettra de garantir
sa performance et sa sécurité face aux tremblements de terre potentiels. En mettant l'accent sur les
aspects dynamiques de la structure, nous nous assurerons que les occupants et le personnel de la
clinique sont protégés en toutes circonstances.

I. Etude sismique sur ROBOT:


1. Objectif du calcul sismique :
Le but du calcul sismique est d'évaluer la réponse d'une structure lorsqu'elle est soumise à
un mouvement vibratoire affectant ses fondations. Cette analyse relève de la dynamique des
structures et présente des défis en raison de la nature aléatoire de l'excitation sismique, ce qui
nécessite une approche probabiliste. Ainsi, la conception parasismique englobe non seulement
des techniques de construction, mais également un ensemble de méthodes visant à renforcer
les bâtiments pour résister aux tremblements de terre.
2. Méthodes de calcul sismique :
Le calcul des actions sismiques peut être mené par deux approches distinctes :
• Approche dite statique équivalente
• Approche dynamique
➢ L’approche statique équivalente :
Le principe de cette méthode est de remplacer les forces dynamiques réelles développées
dans la construction par des forces statiques dont les effets sont considérés équivalents à ceux
de l’action sismique.

54
✓ Les conditions d’application :

D’après RPS 2011, L’approche statique équivalente adoptée, est requise dans les conditions
suivantes :
• Le bâtiment doit être régulier, satisfaire aux conditions de régularité en plan et en
élévation.
• La hauteur du bâtiment n’excède pas 60 m et sa période fondamentale ne dépasse
pas 2 secondes.
✓ Force sismique latéral équivalente :

Les forces sismiques horizontales agissant sur les masses de la structure sont représentées
par la force équivalente de cisaillement à la base agissant dans la direction du calcul.
La force sismique latérale équivalente représentant la réponse élastique F doit être calculée
à l'aide de la formule suivante :
V : le coefficient de vitesse de zones

𝑽.𝑺.𝑫.𝑰.𝑾 S : coefficient de site


𝑭=
𝑲 D : facteur d’amplification dynamique
I : coefficient de priorité ou d’importance
W : charges prises en compte
K : facteur de réduction

✓ Répartition verticale de la charge sismique :

La force sismique latérale totale f doit être répartie sur la hauteur de la structure de la manière
suivante :
Une partie Ft de la force F est affectée au sommet du bâtiment ; le reste (F-Ft) doit être réparti
sur tous les niveaux y compris le dernier niveau selon la formule suivante :

(𝑭−𝑭𝒕)(𝑾𝒏.𝒉𝒏) Ft=0 si T≤ 0.7 s


𝑭𝒂 = ∑𝑾𝒊.𝒉𝒊
Ft=0.07TF si T> 0.7s

55
Figure 22: Répartition verticale des forces sismiques
➢ L’approche dynamique :
✓ Généralités :
• Si les conditions de régularité ou de hauteur d’une structure, exigées par l’approche
statique équivalente ne sont pas satisfaites, il est admis d’utiliser une approche dynamique
pour l’analyse de l’action sismique.
L’approche dynamique peut être basée sur :
• La réponse maximale de la structure au moyen de spectres de réponse adaptés au site
de la construction ;
• Un calcul direct en fonction du temps par l’utilisation d’accélérogrammes adaptés au
site de la construction
• La valeur de l’effort latéral sismique V servant au calcul ne doit pas être inférieure à 0.90
fois la valeur obtenue par l’approche statique équivalente.
✓ Dessin et simulation :
a) La structure est analysée au moyen d’un modèle spatial, en général, qui puisse tenir compte
des couplages des degrés de liberté et des propriétés dynamiques réelles de la structure.
b) Si la structure possède deux directions orthogonales, sans couplage entre les degrés de
liberté horizontaux et verticaux, elle peut être analysée au moyen de deux modèles plans
séparés, chacun suivant une direction orthogonale.
c) Pour déterminer les forces d’inertie agissant à chaque niveau de la structure, celle-ci peut
être modélisée par un système élastique où les masses sont concentrées à chaque niveau.
✓ Analyse par spectres de réponse « approche modale » :

L’approche de l’analyse spectrale est basée sur la détermination de la réponse maximale de


la structure pour chacun de ses modes propres. La technique des modes normaux dite «
méthode modale » est la plus utilisée en régime linéaire.

56
✓ Combinaisons des modes :
La réponse maximale de la structure est alors donnée comme une combinaison des réponses
des modes propres dominants. Une combinaison classique consiste à adopter la racine carrée
des carrés des réponses maximales. Dans le cas des modèles plans, l’analyse doit prendre en
compte un minimum de trois modes de vibration (les trois premiers). Dans le cas d’un modèle
spatial, il faut prendre en compte les quatre premiers modes au minimum.
✓ Spectre de calcul :
Le spectre présenté dans la figure 26 est utilisé pour le calcul de l’effort sismique relatif à
chaque mode de vibration considéré.
Tableau 12: facteur d'amplification D

Figure23:facteurd'amplification dynamique

II. Dessin et simulation sur ROBOT :


La modélisation de notre structure a été effectuée en suivant les étapes suivantes :
• Dessin et simulation de la structure sur CBS et réalisation du calcul statique sur CBS.
• Exportation de la structure vers Robot.
• Maillage de la structure sur Robot.
• Calcul dynamique sur Robot.

57
1. 1ère variante : dalle coque (souple) :

Figure 24: 1ère variante : dalle souple

La première variante a été conçue en utilisant une dalle coque qui s'est révélée insuffisamment rigide
pour prévenir la torsion et les déplacements du bâtiment.

➢ Résultats de l’analyse modale :

 Interpretation des résultats :


Le déplacement du bâtiment selon les axes X et Y entraînera une forte torsion, ce qui peut
affecter la stabilité et la résistance de la structure. Il est crucial de prendre en compte ces forces
de torsion lors de la conception et du dimensionnement du bâtiment pour assurer sa
performance et sa sécurité.
 Conclusion :
Dans ce cas, on peut appliquer 2 solutions :
• La 1ère rajouter plusieurs de voiles suivant les 2 axes surtout suivant Y.

58
• La 2ème remplacer la dalle souple par une dalle rigide.
La solution la plus convenable dans notre cas est la 2ème.
2. 2ème variante : dalle rigide :
Suite aux résultats obtenus avec la variante précédente, j'ai pris la décision de remplacer la
dalle souple par une dalle rigide. De plus, j'ai décidé de réduire la section des voiles existants
et d'ajouter un voile de petite section afin d'améliorer encore plus l'équilibre de la structure.

Figure 25: une des conceptions réalisées sur ROBOT

➢ Résultats de l’analyse modale :


Tableau 13: résultats de l'analyse modale pour la 1ère variante :

 Interpretation des résultats :


Pour que le modèle soit utilisable pour l'analyse modale, il est nécessaire de vérifier certaines
conditions ; Les deux premiers modes doivent être des modes de flexion prédominants, ce qui
signifie que la masse participante est plus importante dans l'une des deux directions par rapport
à l'autre. De plus, le troisième mode doit être un mode de torsion présentant un faible couplage
entre les deux directions et une participation modale très faible.

59
Les résultats obtenus ne respectent pas les conditions pour utiliser ce modèle.
 Conclusion :
Pour éviter le déplacement et la torsion, il faut soit rajouter des voiles ou augmenter la section
des voiles déjà existants.
Pour mon cas, j’ai opté pour le 2ème choix dont les résultats seront présentés dans la 3ème
variante.
3. 3ème variante : dalle rigide + augmentation des sections des voiles :

Figure 26: conception de la structure sur ROBOT


➢ Résultats de l’analyse modale :
Tableau 14: résultats de l'analyse modale pour la 2ème variante :

 Interprétation des résultats :


L'analyse modale de la structure révèle plusieurs informations importantes. Tout d'abord, le
premier mode avec une période de 0,52 seconde indique que la structure est rigide. De plus,
la structure est considérée comme régulière car la masse participante converge vers 90% dans

60
le sixième mode avec une fréquence de 9,13 Hz, ce qui est inférieur à la limite de 33 Hz. Il est
également intéressant de noter que le premier et le deuxième mode sont des modes de
translation, tandis que le troisième mode est un mode de torsion, ce qui indique une torsion
très faible dans la structure.
 Conclusion :
En conclusion, les résultats de l'analyse modale indiquent que la structure est rigide, régulière
et présente une faible torsion, ce qui est positif pour sa stabilité et son comportement structurel.

III. Vérification de la stabilité de la structure :


L'objectif de cette partie est de s'assurer que la structure fonctionne dans les limites de ses
propriétés considérées dans le calcul et de maintenir les dommages structurels dans des limites
acceptables conformément aux exigences du RPS2011.
1. Vérification du déplacement latéral global :
Le déplacement latéral total du bâtiment doit être limité à : Δg = 0,004H ; H étant la hauteur
de la structure calculée dans la partie traitant la modélisation de l’ISS.
Tableau 15: Le déplacement global de la structure :

Hauteur Déplacement Déplacement


totale(m) réels(cm) limites(cm)
Ux 2,5
Séisme X
Uy 0,5
35 14
Ux 0,5
Séisme Y
Uy 1,3

✓ Commentaire : Le déplacement latéral limite est plus grand que les déplacements réels de
la structure dans les deux directions.
2. Vérification des déplacement latéraux inter-étages :
Pour les bâtiments de classe 1, il est essentiel de respecter les limites normatives des
déplacements inter-étages Δel imposées par le RPS 2011. Cela permet de garantir à la fois la
fonctionnalité et la maîtrise des coûts liés aux dommages causés par les séismes. Ces limites
établissent les valeurs maximales autorisées pour assurer la sécurité et la stabilité de la
structure.
0,07h
Δel ≤ Avec h : hauteur de l’étage et K : coefficient de réduction
K

61
Le tableau suivant présente les déplacements absolus des étages d par rapport aux fondations,
ainsi que les déplacements inter-étages entre les planchers bas et haut du même étage, en
tenant compte de l'effet du séisme le plus défavorable parmi Ex et Ey, dans les deux directions

Tableau 16: Le déplacement inter étage

seisme X seisme Y
Etage Hauteur(m) Coef K depl limite
Ux Uy Ux Uy
PH SS 4 2 0,4 0,1 0,2 0,2 1,40
PH SS 2 4 2 0,4 0,1 0,1 0,1 1,40
RDC 3,4 2 0,3 0 0,1 0,2 1,19
MEZ 2,5 2 0,2 0,1 0 0,1 0,88
E1 3,4 2 0,3 0 0,1 0,1 1,19
E2 3,4 2 0,3 0,1 0,1 0,2 1,19
E3 3,4 2 0,3 0,1 0 0,1 1,19
E4 3,4 2 0,2 0 0,1 0,1 1,19
E5 3,4 2 0,1 0 0 0,1 1,19
TERRASSE 2,8 2 0 0,1 0 0,1 0,98

• Commentaire : les déplacements inter-étages respectent largement les valeurs limites


exigées par le règlement RPS 2011 pour le bon fonctionnement du bâtiment.
3. La stabilité au renversement :
Afin de vérifier la stabilité au renversement, on applique la relation suivante :

62
✓ Suivant X :

Tableau 17: la stabilité au renversement suivant X :

Etages k w (KN) Dep-max x(cm) fx (kN) hauteur (cm)


PH SS 2 8012,087 0,4 7498,47 400 0,0021
PH SS 2 2 8011,419 0,4 7224,69 400 0,0022
RDC 2 5598,043 0,3 6705,34 330 0,0015
MEZ 2 4911,642 0,2 6201,13 250 0,0013
E1 2 6082,615 0,3 5786,35 340 0,0019
E2 2 6097,366 0,3 5075,61 340 0,0021
E3 2 6097,361 0,3 4236,44 340 0,0025
E4 2 6117,943 0,2 3251,97 340 0,0022
E5 2 5486,622 0,1 2117,59 340 0,0015
TERRASSE 2 4630,877 0 926,47 280 0,0000

✓ Suivant Y :
Tableau 18: : la stabilité au renversement suivant Y :
Etages k w (KN) Dep-max x(cm) fx (kN) hauteur (cm)
PH SS 2 8012,087 0,4 1060,52 400 0,0151
PH SS 2 2 8011,419 0,4 994,41 400 0,0161
RDC 2 5598,043 0,3 881,38 330 0,0115
MEZ 2 4911,642 0,2 807,96 250 0,0097
E1 2 6082,615 0,3 719,14 340 0,0149
E2 2 6097,366 0,3 622,85 340 0,0173
E3 2 6097,361 0,3 514,97 340 0,0209
E4 2 6117,943 0,2 393,01 340 0,0183
E5 2 5486,622 0,1 255,96 340 0,0126
TERRASSE 2 4630,877 0 143,02 280 0,0000

• Commentaire : tous les étages vérifient largement le niveau requis de stabilité au


renversement dans les deux directions. Par conséquent le bâtiment est stable.

Conclusion :

En résumé, ce chapitre a exploré en détail l'étude dynamique de la clinique en utilisant le


logiciel Robot. L'objectif était de garantir la résistance et la stabilité de la structure face aux
charges sismiques. Différentes variantes de conception ont été développées et la plus
conforme aux normes a été choisie. De plus, une vérification approfondie de la stabilité de la
structure a été effectuée en analysant les déplacements latéraux et la stabilité au renversement.
Ces résultats assurent la performance et la sécurité de la clinique face aux forces sismiques.

63
CHAPITRE V : Ferraillages des éléments
structuraux :

64
Introduction :
Ce chapitre se focalise sur le ferraillement des éléments structuraux de la clinique à l'aide
du logiciel Robot. Notre objectif est d'effectuer le calcul en utilisant les combinaisons
sismiques de Newmark. Cela garantira la résistance et la stabilité de la structure face aux
sollicitations sismiques. Nous utiliserons le logiciel Robot pour réaliser un ferraillement précis
des éléments structuraux, en prenant en compte les charges spécifiques aux séismes. Cette
étude approfondie nous permettra de déterminer les dimensions et les arrangements optimaux
du ferraillement pour assurer la sécurité des occupants de la clinique.

I. Poutres :
Une poutre est un élément qui assure une transmission horizontale, soit à une autre poutre,
soit à un élément porteur vertical, des charges qui lui sont appliquées.
Dans cette fonction, elle est soumise à des sollicitations de flexion et à des sollicitations
d'effort tranchant. On distingue deux types de poutres, les poutres isostatiques à une seule
travée et les poutres hyperstatiques continues. L’avantage de ce dernier type est le fait qu’elles
sont capables de diminuer l’effet du moment fléchissant dans les travées grâce aux moments
crées au niveau des appuis, ce qui donne une diminution de la flèche donc une économie de
l’acier longitudinal.
Les poutres sont soumises aux efforts suivants :
• Moment fléchissant
• Effort tranchant. (Les efforts normaux sont négligeables)
Et vu que l’influence de l’effort normal sur les poutres est souvent insignifiante devant celle
du moment fléchissant ou de l’effort tranchant on ne le prend pas en compte ;
Donc le ferraillage se fera en flexion simple. Le ferraillage se fera à l’ELU, car la fissuration
est jugée peu préjudiciable.
➢ Diagrammes des moments :
Afin que les poutres puissent supporter les charges qui leur sont appliquées, il est nécessaire
de comparer le moment fléchissant théorique avec le moment limite. Cette comparaison
permet d'évaluer la capacité des poutres à résister aux contraintes générées par les charges.

65
✓ Sollicitation ELU :

Figure 27: diagramme des moments théorique et pratique à l’ELU

✓ Sollicitations ELS :

Figure 28: diagramme des moments théorique et pratique à l’ELS

66
✓ Sollicitations ACC :

Figure 29: diagramme des moments théorique et pratique des charges accidentées

 Les résultats obtenus à partir des diagrammes permettent de conclure que les poutres
sont tout à fait capables de supporter les charges qui leur sont appliquées. Ces résultats
indiquent que les poutres présentent une résistance adéquate et qu'elles peuvent
soutenir les charges sans subir de déformations excessives ou de défaillances
structurales.
✓ Flèche :

Figure 30: diagramme de la flèche

67
 D'après le diagramme, il est clair que la flèche de la poutre est considérablement
inférieure à la limite admissible. Cela indique que la poutre est capable de résister à la
déformation de la flèche de manière satisfaisante.
✓ Ferraillage :
➢ Quantitatif :
▪ Volume de Béton = 0,73 (m3)
▪ Surface de Coffrage = 9,02 (m2)
▪ Acier HA 500
▪ Poids total = 133,15 (kg)
▪ Densité = 181,53 (kg/m3)
▪ Diamètre moyen = 8,8 (mm)
▪ Liste par diamètres :
Tableau 19: liste des diamètres des barres d'acier pour poutres

Diamètre Longueur (m) Poids (kg)


6 131,29 29,15
12 117,10 104,00

➢ Schéma de ferraillage donné par ROBOT :

Figure 31: ferraillage poutre 37

68
Figure 32: ferraillage poutre 38

II. Voile :
Le dimensionnement du voile est basé sur le principe du travail du voile dans son plan en
tant qu’une section BA. La répartition parabolique-linéaire des contraintes de compression
dans la section a été admise.
• À partir des armatures réparties (la plus grande valeur parmi les valeurs calculées est prise),
le logiciel calcule la capacité portante d’un voile armé (séparément pour la structure sismique
et non sismique)
• Si la compression de contrainte moyenne dans le voile ou la contrainte moyenne sur la
sangle de compression est supérieure à la contrainte admissible dans le béton, les calculs sont
interrompus. Il faut augmenter les dimensions de la section du voile.
• Les calculs de la compression avec flexion sont effectués ; on admet que la résistance de la
section est due à la capacité portante du béton ou du béton avec armatures réparties ; de plus,
le flambement du voile est pris en compte (coefficient a)
• L'armature pour compression avec flexion est positionnée près des bords des voiles (avec
des zones masquées). L'armature verticale répartie est calculée de manière à pouvoir supporter
l'effort N et l'éventuelle armature résultant de la vérification du cisaillement et du glissement.
Les deux sont générés le long de l'intégralité de la section.

69
✓ Géométrie :
▪ Longueur: 1 (m)
▪ Epaisseur: 0,20 (m)
▪ Hauteur: 4,00 (m)
✓ Ferraillage :
➢ Quantitatif :
▪ Volume de Béton = 0.8 (m3)
▪ Surface de Coffrage = 9.6(m2)
▪ Acier HA 500
▪ Poids total = 252.38 (kG)
▪ Densité = 315.48 (kG/m3)
▪ Diamètre moyen = 8.9 (mm)
▪ Liste par diamètres:
Tableau 20: liste des diamètres des barres d'acier pour voile
Diamètre Longueur (m) Poids (kg)
8 387.87 153.1
12 111.79 99.28
➢ Schéma de ferraillage donné par ROBOT :

70
Figure 33: ferraillage du voile

Figure 34: ferraillage du voile

III. Poteau :
Un poteau est un élément destiné principalement à transmettre les charges gravitaires de la
structure. Il peut être incorporé dans des ensembles constitués d’élément horizontaux et de
poteaux qui travaillent en portique. Dans ce cas, il est soumis à des moment en tête et en pieds
qui le fond travailler en flexion composée et non en compression simple.
Du fait de notre conception, les poteaux sont susceptibles de déplacements horizontaux, donc
ils sont calculés en flexion composée. Chaque poteau est soumis à un effort normal (N) et à
un moment fléchissant (M).
✓ Recommandation du RPS 2011 :
Le règlement parasismique marocain prévus un espacement spécifique des cadres
transversaux au voisinage des zones critiques. Une zone critique est toute partie d’un élément
structural principal dans laquelle des concentrations de déformations ou de sollicitations sont
susceptibles de se produire.
D’après le RPS 2011, une zone critique d’un poteau est définie comme suit
Les extrémités du poteau sur une longueur lc égale à la plus grande des langueurs suivantes :
• lc = max (he/6, hc, 45cm)
• hc :la plus grande dimension de la section du poteau.
• he :la hauteur nette du poteau.
71
✓ Ferraillage :
- Barres principales :
• 20 HA 500 16 l = 4,37 (m)
- Armature transversale :
• 31 Cad HA 500 8 l = 2,92 (m)
e = 7*0,12 + 11*0,18 + 13*0,12 (m)
• 248Ep HA 500 8 l = 0,84 (m)
e = 7*0,12 + 11*0,18 + 13*0,12 (m)
✓ Quantitatif :
▪ Volume de Béton = 2,03 (m3)
▪ Surface de Coffrage = 10,80 (m2)
▪ Acier HA 500
▪ Poids total = 256,22 (kG)
▪ Densité = 126,53 (kG/m3)
▪ Diamètre moyen= 9,8 (mm)
▪ Liste par diamètres :
Tableau 21: liste des diamètres des barres d'acier pour poteau
Diamètre Longueur (m) Poids (kg)
8 299.53 118.23
16 87.40 137.99

➢ Schéma de ferraillage donné par ROBOT :

Figure 35: ferraillage du poteau

72
IV. Semelle :
Les fondations sont les organes de transition entre les éléments porteurs d’une construction
et le sol. Elles ne peuvent être calculées qu’après avoir effectué la descente de charges.
Dans le cas le plus général, un élément de structure peut transmettre à sa fondation supposée
horizontale :
- Un effort normal (charge verticale centrée)
- Une force horizontale (résultante de l’action du vent)
- Un couple de flexion agissant au centre de gravité G0 de la section de base de l’élément
✓ Géométrie :

A = 2,70 (m) a = 0,75 (m)


B = 2,70 (m) b = 0,75 (m)
h1 = 0,75 (m) ex = 0,00 (m)
h2 = 0,00 (m) ey = 0,00 (m)
h4 = 0,10 (m)

a' = 75,0 (cm)


b' = 75,0 (cm)
c1 = 5,0 (cm)
c2 = 3,0 (cm)
✓ Sol

Contraintes dans le sol : 𝜎ELU = 0.68 (MPa) 𝜎ELS = 0.45 (MPa)

✓ Ferraillage :

Aciers inférieurs :
En X :
19 HA 500 16 l = 3,31 (m) e = 1*-1,16 + 18*0,13

73
En Y :
19 HA 500 16 l = 3,31 (m) e = 1*-1,16 + 18*0,13
✓ Quantitatif :

• Volume de Béton = 5,47 (m3)


• Surface de Coffrage = 8,10 (m2)
• Acier HA 500
• Poids total = 198,54 (kG)
• Densité = 36,31 (kG/m3)
• Diamètre moyen = 16,0 (mm)
• Liste par diamètres :
Tableau 22: liste des diamètres des barres d'acier pour semelle

Diamètre Longueur (m) Poids (kg)


16 125.75 198.54

✓ Ferraillage donné par ROBOT :

Figure 36: ferraillage de la semelle.

74
V. Comparaison entre le calcul manuel et le calcul sur Robot des
ferraillages :
Tableau 23:ferraillages statique manuel et dynamique

Ferraillage
Élément
Statique manuel Dynamique sur ROBOT
Poteau 8HA14 20HA16
Voile 7HA14 8HA12
Poutre 37 4HA12 6HA12
Poutre 38 4HA12 6HA12
Semelle 26HA16 38HA16

L'utilisation de logiciels de calcul structurale tels que Robot permet de prendre en compte des
facteurs complexes tels que les combinaisons sismiques de Newmark. Ces combinaisons sismiques
considèrent les effets dynamiques des séismes sur la structure, conduisant à des charges sismiques plus
élevées. En conséquence, le ferraillage résultant du calcul sur Robot peut être plus important que celui
obtenu manuellement, car il est plus conservateur et précis dans l'évaluation des charges.

Figure 37: combinaisons sismiques suivant X

Figure 38 : combinaisons sismiques suivant Y

Conclusion :
En conclusion de ce chapitre, nous avons mis l'accent sur le ferraillement des éléments
structuraux de la clinique en utilisant le logiciel Robot. Notre objectif était d'effectuer un
calcul précis en utilisant les combinaisons sismiques de Newmark afin de garantir la résistance
et la stabilité de la structure face aux sollicitations sismiques. Grâce à l'utilisation du logiciel
Robot, nous avons pu réaliser un ferraillement précis en prenant en compte les charges
spécifiques aux séismes. Cette étude approfondie nous permettra de déterminer les dimensions
et les arrangements optimaux du ferraillement, assurant ainsi la sécurité des occupants de la
clinique. Les connaissances acquises dans ce chapitre seront essentielles pour concevoir une
structure résistante aux séismes et garantir la sécurité des occupants.

75
Chapitre VI : Bilan énérgétique de la clinique
BAB SAHARA

76
Introduction
Ce chapitre présente une étude thermique détaillée de la clinique située à Guelmim, au
Maroc, en se basant sur le règlement thermique de la construction en vigueur dans le pays.
L'objectif principal de cette étude est d'évaluer les performances thermiques du bâtiment
afin d'optimiser sa conception et son fonctionnement pour assurer un confort thermique
optimal aux occupants tout en minimisant la consommation énergétique.
La clinique est un établissement de santé qui nécessite une attention particulière en termes
de confort thermique. En effet, il est essentiel de maintenir des conditions de température
adéquates pour les patients, le personnel médical et les visiteurs. De plus, la gestion efficace
de l'énergie est devenue une préoccupation majeure dans le secteur de la construction, et il est
impératif d'adopter des stratégies visant à réduire la consommation énergétique des bâtiments.
Le règlement thermique de la construction au Maroc fournit des lignes directrices et des
normes pour garantir des conditions de confort thermique et une efficacité énergétique
optimales dans les bâtiments. Il définit des critères de performance thermique pour différents
éléments du bâtiment, tels que l'isolation, les fenêtres, les systèmes de chauffage et de
refroidissement, ainsi que les systèmes de ventilation.
Dans cette étude, nous utiliserons le logiciel Binayate, reconnu pour son efficacité dans
l'analyse thermique des bâtiments. Il permet de modéliser numériquement le bâtiment,
d'analyser les échanges de chaleur, de simuler les conditions climatiques locales et de calculer
les charges thermiques. Cette approche nous permettra d'optimiser la performance thermique
de la clinique de Guelmim en proposant des améliorations et des recommandations
spécifiques. De plus, nous réaliserons une étude de cas sur une salle de réception de linge afin
de déterminer les besoins de chauffage et de refroidissement.
En conclusion, cette étude thermique par le logiciel Binayate de la clinique à Guelmim,
conformément au règlement thermique de la construction au Maroc, vise à identifier les
domaines d'amélioration potentiels pour assurer un confort thermique optimal tout en
réduisant la consommation énergétique. Les résultats de cette étude serviront de base pour
prendre des décisions éclairées dans la conception et la gestion énergétique de la clinique,
contribuant ainsi à créer un environnement de soins de santé plus durable et efficace
énergétiquement.

77
I. Généralités :
1. Le règlement thermique de construction au Maroc (RTCM) :
Le Règlement Thermique de Construction au Maroc (RTCM) a pour objet de fixer les
caractéristiques thermiques que doivent respecter les bâtiments par zone climatique, afin de
réduire les besoins en chauffage et refroidissement, améliorer le confort thermique, participer
à la baisse de la facture énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
La Règlement Thermique de Construction au Maroc (RTCM) a d’autres objectifs :
• Réduire la puissance des équipements de chauffage et de refroidissement à installer ;
• Inciter les architectes, ingénieurs et maîtres d’œuvre à l’utilisation des approches de
conception thermique performante de l’enveloppe du bâtiment ;
• Mettre à la disposition des maîtres d’ouvrage, décideurs publics et bailleurs de fonds,
un outil permettant d’améliorer la productivité de leurs investissements ;
• Aider à la réalisation de diagnostics énergétiques des bâtiments existants.
NB : Le RTCM relève de la loi 47-09, elle est obligatoire pour toute nouvelle construction à
partir de 50 m2, située en milieu urbain selon la répartition administrative.
2. Le domaine d’application du RTCM :
C’est devenu obligatoire d’établir une note technique par l’architecte concepteur du projet,
indiquant la conformité des constructions à édifier aux règles de performance énergétique
spécifié dans le RTCM. Les bâtiments concernés par ce règlement sont :
• Résidentiel : maison individuelle, logements collectifs, villa…
• Tertiaire : Bureau, bâtiments administratifs établissement de santé, établissement
d’enseignement…
Il ne concerne pas les bâtiments des zones rurales et les bâtiments industriels.
3. Zonage climatique :
Sur la base des données climatiques cumulées et enregistrées, ainsi que les besoins de
chauffage et de refroidissement annuels dans onze villes clés, le zonage climatique du Maroc
a été effectué, selon le critère du nombre de degrés-jours en hiver et de degrés-jours en été
(voir définition dans l’annexe).
Le territoire a été divisé en six Zones climatiques homogènes, en respectant les limites
administratives. La carte ci-dessous montre les Zones climatiques adoptées
Par le Règlement Thermique de Construction au Maroc.

78
Figure 39: Zonage climatique du Maroc adapté au Règlement Thermique de Construction au Maroc

4. Prescriptions techniques :
Les spécifications techniques minimales sont exprimées, pour chaque zone climatique et type
de bâtiment, de deux manières :
Une approche globale dite performancielle : (basée sur la performance) consiste à définir
et à fixer les spécifications techniques minimales comme conditions de la performance
thermique du bâtiment, évaluées sous formes de besoins en énergie du bâtiment liées au
confort thermique. Ces besoins en énergie aussi bien pour le chauffage que pour le
refroidissement et indépendamment du type du système CVC utilisé. Lesdits besoins
correspondent à la somme annuelle de la demande thermique du bâtiment a ses installations,
pour répondre aux besoins de confort de ses habitants.
Le tableau ci-dessous présente les spécifications techniques minimales de la performance
thermique des bâtiments, telles que définies dans le Règlement Thermique de Construction,
et qui doivent être couvertes lors de l'utilisation de l'approche performancielle.

79
Tableau 24: Besoins spécifiques thermiques annuels maximaux de chauffage et de refroidissement dans le
secteur tertiaire en kWh/m

Une approche simplifiée dite prescriptive : consiste à définir les spécifications limites
acceptables en termes de caractéristiques thermiques de l'enveloppe du bâtiment et en fonction
du type de bâtiment, de la zone climatique et du Taux Global des Baies Vitrées
(TGBV) des espaces chauffés ou refroidis. Ces spécifications techniques peuvent être
calculées avec les logiciels simplifiés agréés par I'AMEE. Cette méthode ne peut être utilisée
que si le TGBV est supérieur à 45%.

II. Dessin et simulation sur BINAYATE 3D :


1. Présentation de logiciel BINAYATE 3D :
BINAYATE 3D est un logiciel d'analyse thermique des bâtiments utilisé pour modéliser
numériquement les constructions, analyser les échanges de chaleur, simuler les conditions
climatiques locales et calculer les charges thermiques. Il permet d'optimiser la performance
thermique des bâtiments en proposant des améliorations et des recommandations spécifiques.
2. Dessin de la structure complète sur BINAYATE 3D :
En utilisant l’Assistant BINAYATE 3D, on a préparé la maquette numérique 3D et on a
défini les locaux.

Figure 40: maquette de la clinique sur BINAYATE 3D

80
III. Simulation thermique sur BINAYATE performancielle :
On a calculé le TGBV qui égale à 11.63%, il est inférieur à 45% donc on a le choix entre
l’approche prescriptive et l’approche performancielle. On a décidé d’appliquer l’approche
performancielle.
 Expliquer le choix :
Lorsque le TGBV est inférieur à 45%, l'approche performancielle est considérée comme plus
efficace. Elle vise à atteindre des performances supérieures aux normes minimales, en
optimisant le projet ou le système à l'aide de mesures quantitatives. Contrairement à l'approche
prescriptive, qui établit des règles spécifiques pour respecter les exigences, l'approche
performancielle offre plus de flexibilité pour rechercher des améliorations supplémentaires et
dépasser les normes minimales. Cela permet d'explorer des solutions innovantes et de
maximiser les performances du projet ou du système.

1. Scenario 1 : sans isolation :


• Toiture :

Figure 41: les couches de la toiture

81
• Les murs extérieurs :

Figure 42: les couches des murs extérieurs

• Les murs intérieurs :

Figure 43: les couches des murs intérieurs

82
• Les fenêtres :

Figure 44: matériaux des fenêtres

• Les planchers intermédiaires :

Figure 45: les couches des planchers intermédiaires

83
• Le plancher sur sol :

Figure 46: les couches du plancher sur sol

➢ Extrait du besoin d’énergie du bâtiment :


Tableau 25: extrait du besoin d’énergie du bâtiment sans isolation

D’après le tableau on a obtenu les résultats suivants :


BECh = 44.87kWh/ (m2 .an)
BERef = 64.36 kWh/(m2.an)

84
BECTh = 109.23 kWh/(m2.an)
 Selon la fiche technique, il est observé que la valeur du BECth du projet dépasse la
valeur limite maximale, ce qui indique la non-conformité du bâtiment. Par conséquent,
il est nécessaire de procéder à des améliorations afin de rendre le projet conforme aux
normes requises.

Figure 47: performance thermique de la clinique sans isolation

85
2. Scenario 2 : avec isolation :
➢ Justification du choix des matériaux :
• Pour la toiture :
Le choix d'utiliser le polyuréthane pour l'isolation
thermique des toitures malgré son coût élevé est basé
sur sa faible conductivité thermique par rapport aux
autres isolants. Le polyuréthane a une conductivité
thermique très faible, ce qui signifie qu'il offre une excellente résistance à la transmission de
la chaleur. Cela permet d'atteindre une bonne performance d'isolation avec une épaisseur
réduite. Dans ce cas, seulement 2 cm d'épaisseur de polyuréthane peuvent être suffisants pour
obtenir les résultats thermiques souhaités. Bien que le polyuréthane puisse être plus cher à
l'achat, l'utilisation d'une quantité moindre peut compenser ces coûts
initiaux.

• Pour les murs extérieurs :


Le polystyrène extrudé (XPS) est un excellent choix d'isolant pour les
cloisons doubles externes. Il a une conductivité thermique plus faible que
d'autres matériaux d'isolation, ce qui réduit efficacement les pertes de
chaleur. De plus, il est économique, ce qui est bénéfique compte tenu de
la grande surface des murs extérieurs. Son installation est également facile
et il offre une durabilité à long terme.

• Pour le plancher sur sol :


La laine de roche se distingue par sa performance thermique
élevée et sa résistance à la compression, la rendant idéale pour les
planchers sur sol. Comparée à d'autres matériaux d'isolation, elle
offre une meilleure efficacité énergétique et une durabilité à long
terme. De plus, elle est souvent disponible à un prix compétitif, ce
qui en fait une option performante et abordable.
• Les fenêtres :
Pour minimiser les pertes et les gains de chaleur, il est recommandé d'utiliser des baies
vitrées en PVC double vitrage plutôt que des baies vitrées en métal simple vitrage. Le PVC

86
double vitrage offre une meilleure isolation thermique grâce à ses deux vitres séparées par une
couche d'air ou de gaz inerte. Cela permet de réduire les transferts de chaleur à travers la
fenêtre, maintenant ainsi une température plus stable à l'intérieur de la pièce et réduisant les
besoins de chauffage ou de refroidissement. De plus, le PVC est un matériau qui offre une
bonne étanchéité, ce qui limite les infiltrations d'air indésirables et les pertes de chaleur
supplémentaires. En optant pour des baies vitrées en PVC double vitrage, vous pouvez
améliorer l'efficacité énergétique de votre maison et réduire les coûts de chauffage et de
refroidissement.

Figure 48: matériaux des fenêtres

➢ Extrait du besoin d’énergie du bâtiment :


Tableau 26: extrait du besoin d’énergie du bâtiment avec isolation :

D’après le tableau on a obtenu les résultats suivants :


BECh = 33.53kWh/(m2 .an)
BERef = 56.4 kWh/(m2.an)
BECTh = 89.93 kWh/(m2.an)

87
Figure 49: performance thermique de la clinique avec isolation

88
3. Les gains d’énergie :
Tableau 27: Tableau récapitulatifs des résultats des deux scenarios

Scenario Scenario 1 Scenario 2


Chauffage kWh/an 183882.37 137416.94
Refroidissement kWh/an 263768.23 231115.94
Total kWh/an 447650.56 368532.88
Gaine énergétique (KWh/an) = consommation (Scenario1) – consommation (Scenario 2)
Tableau 28: les gains d'énergies en chauffage, en refroidissement et totaux
Chauffage (KWh/an) Refroidissement (KWh/an) Total (KWh/an)
46465.43 32652.29 79117.68
4. Les gains en termes de couts :
Le gaine de prix = gaine d’énergie * prix
Tableau 29:Les gains en termes de couts :

Chauffage (KWh/an) Refroidissement (KWh/an) Total (KWh/an)


60405.059 42447.977 102852.984

NB : Les prix des isolants utilisés seront présentés dans l’annexe


Tableau 30: Cout final des isolants thermique

Cout final en
Élément Isolant Surface en m2 Prix unitaire en DHs DHs

Polyuréthane
75
Toiture Polystyrène
extrudé 438.54 65 61395.6

2x Polystyrène
Mur extérieur extrudé 2335.12 2x65 303565.6

Laine de roche
Plancher sur sol 598.20 85 50847
Total 415808.2
investissement 415808.2
➢ Le taux de retour d’investissement = = = 4.04 ans
gains 102852.984

89
IV. Etude ce cas :
1. Notions de bases et règles d’application :
La chaleur est une sensation perçue par l'homme. Elle provient principalement du soleil. Du
point de vue du confort, l'objectif est de maintenir une ambiance qui permet une régulation
thermique normale du corps humain, résultant de l'action plus ou moins intense de la chaleur
sur nos sens.
a. Les 3 modes de transmission de chaleur

Figure 50: Les 3 modes de transmission de chaleur


La conduction : est un mode d'échange thermique qui se produit par propagation de chaleur
à travers un solide, résultant de l'agitation moléculaire à l'intérieur de celui-ci.
La convection : est un mode d'échange thermique qui se produit dans les fluides. Elle
implique le déplacement du fluide lui-même, favorisant ainsi le transfert de chaleur entre une
surface solide et le fluide environnant. La convection peut être naturelle, lorsque les variations
de température créent des mouvements du fluide, ou forcée, lorsque le mouvement est induit
par des actions externes telles qu'un ventilateur. La convection permet une répartition rapide
de la chaleur et joue un rôle essentiel dans les processus de refroidissement et de chauffage.
Le rayonnement : est un autre mode d'échange thermique dans lequel la chaleur se propage
d'un corps chaud à un corps à basse température sous forme de rayonnement
électromagnétique (photon). Les deux corps doivent être dans un milieu transparent tel que
l'air ou le vide. Il n'y a pas de déplacement de matière et aucun contact direct entre les objets
ou les milieux qui échangent l'énergie thermique.

90
b. Quantité de chaleur (Q) : unité : J :
C'est la quantité d'énergie calorifique échangée par un corps sous forme de chaleur avec le
milieu extérieur. La chaleur massique permet de calculer la quantité de chaleur emmagasinée
par un corps donné. Q : Quantité de chaleur prise par le corps
C : Chaleur massique du corps
M : Masse du corps
Tf : Température finale
𝑇𝑖 : Température initiale

c. Flux de quantité de chaleur (Φ) : unité : W ou J 𝒔 -1 :


On appelle flux de chaleur, la quantité de chaleur qui s’écoule pendant un temps donné à
travers un corps. C’est une puissance.

Q : Quantité de chaleur traversant le corps


t : durée du transfert

d. Densité de flux (φ) : unité : W 𝒎2 ou J 𝒔 -1 𝒎-2


C'est le flux de chaleur traversant un matériau au travers d'une surface de 1𝑚-2

Φ : Flux de chaleur traversant le corps


S : Aire de la surface au travers de laquelle
s'effectue le du transfert

e. Coefficient de conductivité d’un matériau (λ): Unité :W 𝒎-1 𝑲-1 ou J 𝒔 -1


𝒎−𝟏𝑲-1

La conductivité thermique d'un matériau mesure sa capacité à conduire la chaleur. Une


conductivité thermique plus faible indique une meilleure isolation thermique. Cependant,
aucun matériau n'a une conductivité thermique nulle. De plus, la présence d'humidité dans les
matériaux de construction peut augmenter leur conductivité thermique.
f. Flux de chaleur : unité W
Un flux de chaleur est une quantité d’énergie transférée sous forme de chaleur par unité de
temps. C’est donc une puissance, qui s’exprime en Watt (J/s):

91
g. La resistance thermique: R
i. Résistance thermique d’un échange par conduction :
Pour un échange par conduction :

e
Donc Rs = λ

ii. Résistance thermique d’un échange par convection :

h : le coefficient de transfert du chaleur par convection

iii. Résistance thermique totale :


Lorsqu'il y a plusieurs couches homogènes entre l'intérieur et l'extérieur d'un espace :

 Coefficient de transmission thermique :

h. Les apports d’énergie dans les bâtiments :


Les apports intérieurs : Le chauffage est une source des apports intérieurs. La respiration
et le rayonnement humain, l’électroménager et le multimédia sont aussi des sources
potentielles d’apport énergétique
Les apports extérieurs : Le rayonnement solaire est une source importante d’apport
énergétique. Les choix de l’orientation et des menuiseries deviennent primordiaux dans la
dynamique énergétique.

92
i. Déperditions thermiques :
i. Par transmission :
Les déperditions thermiques se réfèrent à la chaleur perdue par l'enveloppe d'un bâtiment.
Ces pertes dépendent des propriétés de la structure, des matériaux utilisés et des conditions
environnementales du bâtiment (climat, ombrage, orientation, etc.). Les bâtiments qui ne sont
pas correctement isolés ou qui ne le sont pas du tout sont particulièrement sujets à ces pertes
significatives de chaleur.
Les déperditions thermiques possibles pour une structure passent :
• Par la toiture en contact avec l’extérieur,
• À travers les murs,
• Par le plancher bas,
• À travers les portes et les fenêtres,
• Par renouvellement d'air et les fuites,
• Au niveau des ponts thermiques.

ii. Par ventilation :

j. Gains internes :
i. Gratuits provenant des occupants

93
ii. Fournis par les appareils :

k. Besoins de chauffage :

2. Présentation de la salle étudiée :


L'étude de cas a été réalisée sur une salle de réception de linge située sur la terrasse. La salle
comprend une porte et une fenêtre qui donnent sur l'extérieur.
✓ Les dimensions de la salle :

Tableau 31:Les dimensions de la salle


Longueur 6m
Largeur 5m
Hauteur 2.8m

✓ Les dimensions des baies :


Tableau 32: Les dimensions des baies :
Elément Hauteur Largeur
Porte 2m 0.8m
Fenêtre 1.2m 2m

94
Figure 51: position de la salle de réception de linge

3. Besoins en chauffage :
Le calcul des besoins en chauffage sera effectué en prenant en considération le cas le plus
défavorable, c'est-à-dire le mois de janvier.
a. Données de calcul :
Tableau 33: Données de calcul pour les besoins en chauffage

Pieces Températures en °C
Réception Linge 22
L. technique 19
Buanderie 24
Hall 17
Extérieur 9
Les données climatologiques du mois de janvier seront présentées dans l’annexe

95
b. Application numérique :
i. Résistance thermique :
Remarques :
-Tous les coefficients de conductivité λ et les résistances rsi et rse sont mentionnés en détail
dans l’annexe.

✓ Façade avant : constitué d’un mur extérieur et une fenêtre :


▪ Mur extérieur :

eb em ei ee 1
Rm ext = (λb + λm + λi + λe ) x S = 0.19 W/°C

▪ Fenêtre :

ef 1
Rf = (λf)x S

Rf =0.55 W/°C
Resistance thermique globale:
1 1 1 A 10.2
 = 𝑅𝑚 𝑒𝑥𝑡 + 𝑅𝑓 + Ѱ.L = 7.10 avec Ѱ=λx e = 0.15x 1.2x2 =0.0125
𝑅𝐺

RG= 0.14 °C/W


rsi rse
RT = + RG +
S S

RT = 0.15 °/W
𝐷𝑇
 ɸ1= 𝑅𝑇 = 80W

✓ Façade arrière : constitué d’un mur intérieur et une porte :


▪ Mur intérieur :

eb em ee 1
Rm int= (λb + λm + λe ) x S = 0.037 W/°C

✓ Porte :

ep 1
Rf = (λp)x S

Rf =0.156 W/°C
Resistance thermique globale:
1 1 1
 = 𝑅𝑚 𝑖𝑛𝑡 + 𝑅𝑝 + Ѱ.L = 33 avec Ѱ=0.039
𝑅𝐺

RG= 0.03 °C/W


rsi rse
RT = + RG +
S S

96
RT = 0.15 °C/W
𝐷𝑇
 ɸ2= 𝑅𝑇 = 65.22W

✓ Mur pignon droit : ne contient ni porte ni fenêtre :

eb em ee 1
Rmpd = (λb + λm + λe ) x S = 0.027 W/°C

Resistance thermique globale:


RG= 0.027 °C/W
rsi rse
RT = + RG +
S S

RT = 0.04 °C/W
𝐷𝑇
 ɸ3= 𝑅𝑇 = 75W

✓ Mur pignon gauche : ne contient ni porte ni fenêtre :


eb em ee 1
Rmpg = ( + + )x =0.027 W/°C
λb λm λe S

Resistance thermique globale:


RG= 0.027 °C/W
rsi rse
RT = + RG +
S S

RT = 0.04 °C/W
DT
 ɸ4= RT = -50W

✓ Plafond :

eh em ei ed ea ei em 1
Rp = (λh + λm + λi + λd + λa + λi + λm) x S = 0.074 W/°C

Resistance thermique globale:


RG= 0.074 °C/W
rsi rse
RT = + RG +
S S

RT = 0.078 °C/W
DT
 ɸ5= RT = 153.84 W

✓ Plancher :

eh em ec ed 1
Rp = (λh + λm + λc + λd) x S = 0.074 W/°C

Resistance thermique globale:


RG= 0.012 °C/W
rsi rse
RT = + RG +
S S

97
RT = 0.019 °C/W
DT
 ɸ6= RT = 789.47 W

ii. Déperdition :
✓ Par transmission:

ɸT= ɸ1+ ɸ2+ ɸ3+ ɸ4+ ɸ5+ ɸ6


 ɸT= 1113.53W
✓ Par ventilation:
Avec
ɸair = ρxDvxDHx(1-η) Dv= 25 m3/h/occupant (2 occupants)
 ɸair = 1592.5 W DH (différence d’enthalpie) = Hint – Hext = 48-18
✓ Totales : (selon le diagramme d’enthalpie (voir annexe)

∑ɸ = ɸT + ɸair
 ∑ɸ =2706.03 W

iii. Gains internes :


✓ Gratuits : (provenant des occupants) :
Avec
Pxh
ɸh=Nx N : 2 occupants
24
P : 100 W
 ɸh=66.67 W H= 8
✓ Fournis par les appareils :

ɸa=PexF
Les seuls appareils dans la salle sont des spots de puissance
 ɸa=72W P=36W chacune
✓ Gains totaux :

ɸtotal= ɸa + ɸh
 ɸtotal=138.67 W

iv. Besoins de chauffage :


Qh= ∑ɸ - η. ɸtotal La moyenne du temps d’utilisation de la
 Qh=2659.81W salle est 8h/jour ce qui vaut 33.33%

4. Besoins en refroidissement :
a. Données de calcul :
Pour calculer les besoins en refroidissement on suit la même démarche et on considère le
mois de juillet pour faire l’étude, les seules données différentes sont :

98
Tableau 34: Données de calcul pour les besoins en refroidissement

Température ext °C Humidité relative Enthalpie ext Enthalpie int


47 62% 92 47

Les données climatologiques du mois de juillet seront présentées dans l’annexe


b. Application numérique :
i. Résistance thermique :
✓ Façade avant : constitué d’un mur extérieur et une fenêtre :
▪ Mur extérieur :

Rm ext = 0.19 W/°C


▪ Fenêtre :

Rf =0.55 W/°C
RG= 0.14 °C/W
RT = 0.15 °C/W
𝐷𝑇
 ɸ1= 𝑅𝑇 = 166.67 W

✓ Façade arrière : constitué d’un mur intérieur et une porte :


▪ Mur intérieur :

Rm int=0.037 W/°C
✓ Porte :

Rf =0.156 W/°C
RG= 0.03 °C/W
RT = 0.15 °C/W
𝐷𝑇
 ɸ2= 𝑅𝑇 = 65.22W

✓ Mur pignon droit : ne contient ni porte ni fenêtre :

Rmpd = 0.027 W/°C


RG= 0.027 °C/W
RT = 0.04 °C/W
𝐷𝑇
 ɸ3= 𝑅𝑇 = 75W

✓ Mur pignon gauche : ne contient ni porte ni fenêtre :

Rmpg =0.027 W/°C

99
RG= 0.027 °C/W
RT = 0.04 °C/W
DT
 ɸ4= RT = 50W

✓ Plafond :

Rp = 0.074 W/°C
RG= 0.074 °C/W
RT = 0.078 °C/W
DT
 ɸ5= RT = 153.85 W

✓ Plancher :

Rp =0.074 W/°C
RG= 0.012 °C/W
RT = 0.019 °C/W
DT
 ɸ6= RT = 1315.79 W

ii. Déperdition :
✓ Par transmission:

ɸT= ɸ1+ ɸ2+ ɸ3+ ɸ4+ ɸ5+ ɸ6


 ɸT= 1826.53W
✓ Par ventilation:

ɸair = ρxDvxDHx(1-η)
 ɸair = 2756.25 W

✓ Totales :
∑ɸ = ɸT + ɸair
 ∑ɸ=4582.78 W
iii. Gains internes :
✓ Gratuits : (provenant des occupants) :
Pxh
ɸh=Nx 24

 ɸh=66.67 W
✓ Fournis par les appareils :
ɸa=PexF

100
 ɸa=72W
✓ Gains totaux :
ɸtotal= ɸa + ɸh
 ɸtotal=138.67 W
iv. Besoins de refroidissement :
Qh= ∑ɸ - η. ɸtotal
 Qh=4536.56 W
5. Comparaison entre les besoins en chauffage et les besoins en refroidissement :
Pour la ville de Guelmim, les besoins en refroidissement (4536.56 W) sont plus élevés que les
besoins en chauffage (2659.81 W). Cela est cohérent avec le climat chaud de la région, caractérisé
par des températures élevées et un ensoleillement intense.

Le besoin en refroidissement est donc plus important pour maintenir des conditions de confort à
l'intérieur des bâtiments, tandis que le besoin en chauffage est relativement moins élevé en raison des
hivers modérés.

Conclusion :
Le Chapitre VI sur le bilan thermique a mis en évidence l'importance de la réglementation
thermique de construction au Maroc (RTCM) et des prescriptions techniques pour garantir des
bâtiments écoénergétiques.
L'utilisation des logiciels BINAYATE 3D et BINAYATE performancielle a permis de
réaliser des simulations thermiques et d'évaluer les gains d'énergie et les coûts associés à
l'isolation thermique.
L'étude de cas spécifique a démontré l'application pratique de ces principes, en analysant les
besoins en chauffage et en refroidissement d'une salle donnée.
En conclusion, le bilan thermique est essentiel pour optimiser l'efficacité énergétique des
bâtiments. En respectant les réglementations et en utilisant des outils de simulation, nous
pouvons réduire la consommation d'énergie et les coûts, contribuant ainsi à un environnement
bâti plus durable.

101
Conclusion générale :
En conclusion, notre projet de conception et d'analyse de la clinique BAB SAHARA à
Guelmim a été couronné de succès. L'étude approfondie que nous avons réalisée, incluant
l'analyse statistique, dynamique et thermique, a fourni des résultats significatifs.
L'analyse statistique nous a permis de recueillir des données précieuses sur la région,
évaluant ainsi les risques sismiques potentiels pour le bâtiment. De plus, grâce à l'étude
dynamique, nous avons confirmé la stabilité du bâtiment en cas de séisme, garantissant ainsi
la sécurité des occupants et la durabilité de la clinique.
L'étude thermique a également joué un rôle essentiel en évaluant les performances
énergétiques du bâtiment. Les solutions que nous avons proposées pour améliorer l'efficacité
énergétique contribueront à réduire la consommation d'énergie.
Dans l'ensemble, cette étude a mis en évidence les enjeux importants liés à la conception et
à l'analyse des structures dans le domaine de la construction. Les résultats obtenus orienteront
les actions futures visant à renforcer la durabilité, le confort des occupants et le bien-être de
la clinique BAB SAHARA de Guelmim.
Ce rapport de Projet de Fin d'Études reflète en détail le travail accompli, mettant en avant
les différentes étapes et réflexions menées tout au long du projet. Il contribuera à une meilleure
compréhension des pratiques et des défis associés à la réalisation de projets similaires dans le
domaine de la construction.

102
Annexes

103
❖ Annexe 1 : les plans :
➢ Les plans architecturaux :

Sous-sol 2 :

104
Sous-sol 1 :

105
RDC :

106
Mezzanine :

107
1er étage :

108
2ème étage :

109
3ème étage :

110
4ème étage :

111
5ème étage :

112
Terrasse :

113
➢ Les plans de coffrage :

Fondation :

114
PH Sous-sol 2

115
PH Sous-sol 1 :

116
PH RDC :

117
PB Mezzanine

118
PH 1er étage :

119
PH 2ème étage :

120
PH 3ème étage :

121
PH 4ème étage :

122
PH 5ème étage :

123
PH Terrasse :

124
❖ Annexe 2 : données de calcul :
➢ Des extraits du rapport géotechnique établi par le laboratoire LABO
CONTROL :

125
126
➢ Les organigrammes suivis dans le calcul manuel :

127
128
129
130
131
Extrait du catalogue de sadet utilisé pour le choix des dalles à corps creux :

132
❖ Annexe 3 : Notes de calcul de ferraillage des éléments structuraux :
• Poteau :

1 Niveau:
• Nom : Indéfini
• Cote de niveau : ---
• Tenue au feu : 1/2 h
• Fissuration : peu préjudiciable
• Milieu : non agressif

2 Poteau: Poteau413 Nombre: 1


2.1 Caractéristiques des matériaux:
• Béton : fc28 = 25,00 (MPa) Poids volumique = 2501,36
(kG/m3)
• Aciers longitudinaux : type HA 500 fe = 500,00 (MPa)
• Armature transversale : type HA 500 fe = 500,00 (MPa)

2.2 Géométrie:
2.2.1 Rectangle 75,0 x 75,0 (cm)
2.2.2 Epaisseur de la dalle = 0,00 (m)
2.2.3 Sous dalle = 4,40 (m)
2.2.4 Sous poutre = 3,60 (m)
2.2.5 Enrobage = 3,0 (cm)
2.3 Hypothèses de calcul:
• Calculs suivant : BAEL 91 mod. 99
• Dispositions sismiques : oui ( R.P.S. 2000 )
• Poteau préfabriqué : non
• Tenue au feu : forfaitaire
• Prédimensionnement : non
• Prise en compte de l'élancement : oui
• Compression : avec flexion
• Cadres arrêtés : sous plancher
• Plus de 50% des charges appliquées: : après 90 jours
2.4 Chargements:
133
Cas Nature Groupe N Fy Fz My
Mz
(kN) (kN) (kN) (kN*m)
(kN*m)
ELU de calcul 413 4426,23 0,04 0,26 0,39 -
5,50
ELS cal.ELS 413 3202,10 0,03 0,18 0,30 -
3,98
sismique X1 de calc. acc. 413 2021,25 -204,93 -
40,94 77,84 -402,50
sismique X3 de calc. acc. 413 1904,26 202,44 -
32,06 60,72 397,46
sismique X4 de calc. acc. 413 1840,18 204,93
40,94 -77,84 402,49
sismique Y1 de calc. acc. 413 2050,53 -118,90 -
67,86 128,84 -233,88
sismique Y2 de calc. acc. 413 2016,65 103,71 -
66,41 126,05 203,21
sismique Y3 de calc. acc. 413 1845,22 -103,71
66,41 -126,05 -203,25
sismique Y4 de calc. acc. 413 1807,50 118,90
67,86 -128,84 233,85
sismique X2 de calc. acc. 413 1961,00 -202,44
32,06 -60,72 -397,48
2.5 Résultats théoriques:
Le pourcentage des armatures = 0,71% au-dessous 1,00%
Les exigences pour la méthode utilisée n'ont pas été satisfaites :
Excentrement e0 < 0.1h
Le poteau ne satisfait pas les normes de la tenue au feu.
Les exigences pour la méthode utilisée n'ont pas été satisfaites :
Prise en compte de la flexion.

2.5.1 Analyse à l'ELU


Combinaison défavorable: ELU (A)

134
Efforts sectionnels:
Nsd = 4426,23 (kN) Msdy = 0,39 (kN*m) Msdz = -5,50 (kN*m)
Efforts de dimensionnement:
noeud supérieur
N = 4426,23 (kN) N*etotz = 0,39 (kN*m)N*etoty= -20,99 (kN*m)
Excentrement: ez (My/N) ey (Mz/N)
statique e0: 0,0 (cm) -0,1 (cm)
due au montage ea: 0,0 (cm) 0,4 (cm)
II genre e2: 0,0 (cm) 0,0 (cm)
total etot: 0,0 (cm) -0,5 (cm)

2.5.1.1. Analyse détaillée-Direction Y:


2.5.1.1.1 Analyse de l'Elancement
Structure sans possibilité de translation
L (m) Lo (m) l llim
4,00 2,80 12,93 25,00 Poteau peu élancé
l < llim
12,93 < 25,00 Poteau peu élancé
 15  N Sd
lim = max 25;  u =
  u  Ac  f cd
4.3.5.3.5(2)
2.5.1.1.2 Analyse de flambement
M2 = 0,39 (kN*m) M1 = -0,64 (kN*m)
Cas: section à l'extrémité du poteau (noeud supérieur), négliger l'influence
de l'élancement
Msd = 0,39 (kN*m)
e0 = Msd/Nsd = 0,0 (cm)
ea = 0
etot = e0+ea = 0,0 (cm)
2.5.1.2. Analyse détaillée-Direction Z:
2.5.1.2.1 Analyse de l'Elancement

Structure sans possibilité de translation


L (m) Lo (m) l llim

135
4,00 2,80 12,93 25,00 Poteau peu élancé
l < llim
12,93 < 25,00 Poteau peu élancé
 15  N Sd
lim = max 25;  u =
  u  Ac  f cd
4.3.5.3.5(2)
2.5.1.2.2 Analyse de flambement
M2 = -5,35 (kN*m) M1 = -5,50 (kN*m)
Cas: section à l'extrémité du poteau (noeud supérieur), négliger l'influence
de l'élancement
Msd = -5,50 (kN*m)
e0 = Msd/Nsd = -0,1 (cm)
ea = n*lo/2 = 0,4 (cm)
n = 1/(100*h^(1/2)) = 0,00
h = 33,60 (m)
n >1 / 400
etot = e0+ea = -0,5 (cm)
2.5.2 Ferraillage:
• Coefficients de sécurité
• global (Rd/Sd) = 2,05
• section d'acier réelle A = 40,21 (cm2
2.6 Ferraillage:
Barres principales:
• 20 HA 500 16 l = 4,37 (m)
Armature transversale:
• 31 Cad HA 500 8 l = 2,92 (m)
e = 7*0,12 + 11*0,18 + 13*0,12 (m)
• 248 Ep HA 500 8 l = 0,84 (m)
e = 7*0,12 + 11*0,18 + 13*0,12 (m)
3 Quantitatif:
• Volume de Béton = 2,03 (m3)
• Surface de Coffrage = 10,80 (m2)

• Acier HA 500

136
• Poids total = 256,22 (kG)
• Densité = 126,53 (kG/m3)
• Diamètre moyen = 9,8 (mm)
• Liste par diamètres:
Diamètre Longueur Poids
(m) (kG)
8 299,53 118,23
16 87,40 137,99
• Poutres :

1 Niveau:
• Nom :
• Cote de niveau : 3,00 (m)
• Tenue au feu : 1/2 h
• Fissuration : peu préjudiciable
• Milieu : non agressif
2 Poutre: Poutre378...379 Nombre: 1
2.1 Caractéristiques des matériaux:
• Béton : fc28 = 25,00 (MPa) Densité = 2501,36 (kG/m3)
• Aciers longitudinaux : type HA 500 fe = 500,00 (MPa)
• Armature transversale : type HA 500 fe = 500,00 (MPa)
2.2 Géométrie:
2.2.1 Désignation Position APG L APD
(m) (m) (m)
P1 Travée 0,70 3,20 0,70
Section de 0,00 à 3,20 (m)
20,0 x 30,0 (cm)
Pas de plancher gauche
Pas de plancher droit
2.2.2 Désignation Position APG L APD
(m) (m) (m)
P2 Travée 0,70 4,35 0,20

Section de 0,00 à 4,35 (m)

137
20,0 x 45,0, Excentrement (+ haut, - bas): 0,0 x -15,0 (cm)
Pas de plancher gauche
Pas de plancher droit
2.3 Hypothèses de calcul:
• Règlement de la combinaison : BAEL 91_RPS2000
• Calculs suivant : BAEL 91 mod. 99
• Dispositions sismiques : oui ( R.P.S. 2000 )
• Poutres préfabriquées : non
• Enrobage : Aciers inférieurs c = 2,5 (cm)
: latéral c1 = 2,5 (cm)
: supérieur c2 = 2,5 (cm)
• Tenue au feu : forfaitaire
• Coefficient de redistribution des moments sur appui : 0,80
• Ancrage du ferraillage inférieur:
• appuis de rive (gauche) : Auto
• appuis de rive (droite) : Auto
• appuis intermédiaires (gauche) : Auto
• appuis intermédiaires (droite) : Auto
2.4 Chargements:
2.5 Résultats théoriques:
L'effort axial sera négligé lors des calculs.
Longueur du crochet des armatures transversales trop faible pour que les
dispositions sismiques puissent être satisfaites.
2.5.1 Sollicitations ELU
Désignation Mtmax. Mtmin. Mg Md Vg Vd
(kN*m) (kN*m) (kN*m) (kN*m) (kN) (kN)
P1 17,49 -0,55 -14,81 -10,33 32,79 -32,79
P2 27,03 -1,36 -24,09 -40,72 46,63 -49,94

138
-150
[kN*m]
-100

-50

50

100
[m]
150
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Moment fléchissant ELU: Mu Mru Mtu Mcu

200
[kN]
150

100

50

-50

-100

-150
[m]
-200
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Effort transversal ELU: Vu Vru Vcu(cadres) Vcu(total)

2.5.2 Sollicitations ELS


Désignation Mtmax. Mtmin. Mg Md Vg Vd
(kN*m) (kN*m) (kN*m) (kN*m) (kN) (kN)
P1 12,85 0,00 -10,87 -7,55 24,09 -24,09
P2 19,86 0,00 -17,66 -29,90 34,25 -36,70
-150
[kN*m]
-100

-50

50

100
[m]
150
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Moment fléchissant ELS: Ms Mrs Mts Mcs

40
[kN]
30

20

10

-10

-20

-30
[m]
-40
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Effort transversal ELS: Vs Vrs

1.4
[0.1%]
1.2
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
-0.2
139
-0.4 [m]
-0.6
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Déformations: Ats Acs Bs

250
-10

-20

-30
[m]
-40
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Effort transversal ELS: Vs Vrs

1.4
[0.1%]
1.2
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
-0.2
-0.4 [m]
-0.6
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Déformations: Ats Acs Bs

250
[MPa]
200

150

100

50

-50
[m]
-100
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Contraintes: Atss Acss Bss

2.5.3 Sollicitations ELU - combinaison rare


Désignation Mtmax. Mtmin. Mg Md Vg Vd
(kN*m) (kN*m) (kN*m) (kN*m) (kN) (kN)
P1 0,00 -7,44 -7,37 -7,37 -16,51 -16,51
P2 0,00 -12,02 -14,06 -20,03 -23,05 -24,80
-150
[kN*m]
-100

-50

50

100
[m]
150
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Moment fléchissant ACC: Ma Mra Mta Mca

200
[kN]
150

100

50

-50

-100

-150
[m]
-200
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Effort transversal ACC: Va Vra Vca(total) Vca(cadres)

140
2.5.4 Sections Théoriques d'Acier
Désignation Travée (cm2) Appui gauche (cm2) Appui droit
(cm2)
inf. sup. inf. sup. inf. sup.
P1 1,65 0,00 0,00 1,39 0,40 0,94
P2 1,58 0,00 0,03 1,41 0,01 2,43
8
[cm2]
6

6
[m]
8
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Section d'acier en flexion: Abt Abr Abmin Ades Aver_gross

20
[cm2/m]
15

10

10

15
[m]
20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Section d'acier en cisaillement: Ast Ast_strut Asr AsHang

2.5.5 Flèches
Fgi - flèche due aux charges permanentes totales
Fgv - flèche de longue durée due aux charges permanentes
Fji - flèche due aux charges permanentes à la pose des cloisons
Fpi - flèche due aux charges permanentes et d'exploitation
DFt - part de la flèche totale comparable à la flèche admissible
Fadm - flèche admissible

Travée Fgi Fgv Fji Fpi DFt Fadm


(cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)
P1 0,0 0,1 0,0 0,1 0,2 0,8
P2 0,0 0,1 0,0 0,1 0,1 1,0

141
-1
[cm]
-0.8

-0.6

-0.4

-0.2

0.2

0.4

0.6

0.8
[m]
1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Flèches: Fgi Fgv Fji Fpi F Fadm

2.5.6 Contrainte dans la bielle comprimée


Valeur admissible: 13,33 (MPa)

a/add sbc A Atheor Ar


(m) (MPa) (cm2) (cm2)

Travée P1 Appui gauche


Vu = 32,79(kN)
Bielle inférieure 0,66 0,50 0,75 2,48

Travée P1 Appui droit


Vu = 32,79(kN)
Bielle inférieure 0,66 0,50 0,00 3,55

Travée P2 Appui gauche


Vu = 46,63(kN)
Bielle inférieure 0,66 0,71 0,00 4,80

Travée P2 Appui droit


Vu = 49,94(kN)
Bielle inférieure 0,16 3,22 1,15 6,79

142
2.6 Résultats théoriques - détaillés:
2.6.1 P1 : Travée de 0,70 à 3,90 (m)
ELU ELS ELU - comb. acc.
Abscisse M max. M min.M max. M min. M max. M
min. A chapeau A travée A compr.
(m) (kN*m) (kN*m) (kN*m) (kN*m) (kN*m)
(kN*m) (cm2) (cm2) (cm2)
0,70 0,00 -14,81 0,00 -10,87 0,00 -7,37 1,39 0,00 0,00
0,74 0,00 -14,81 0,00 -9,49 0,00 -7,37 1,39 0,00 0,00
1,13 5,29 -8,30 0,00 -0,65 0,00 -4,45 0,74 0,46 0,00
1,52 12,48 -0,55 6,32 0,00 0,00 -5,32 0,48 1,15 0,00
1,91 16,50 -0,00 10,96 0,00 0,00 -7,05 0,64 1,55 0,00
2,30 17,49 -0,00 12,85 0,00 0,00 -7,44 0,68 1,65 0,00
2,69 16,88 -0,00 11,69 0,00 0,00 -7,05 0,64 1,59 0,00
3,08 13,85 -0,00 7,77 0,00 0,00 -5,32 0,48 1,28 0,00
3,47 7,29 -5,53 1,54 0,00 0,00 -4,45 0,48 0,64 0,00
3,86 4,48 -10,33 0,00 -6,57 0,00 -7,37 0,94 0,40 0,00
3,90 4,48 -10,33 3,32 -7,55 0,00 -7,37 0,94 0,40 0,00

ELU ELS ELU - comb. acc.


Abscisse V max.V red. V max.V red. V max.V red.
(m) (kN) (kN) (kN) (kN) (kN) (kN)
0,70 32,79 34,04 24,09 25,02 -16,51 -16,50
0,74 32,36 33,62 23,77 24,70 -16,26 -16,26
1,13 26,58 27,85 19,51 20,45 -13,22 -13,22
1,52 19,27 20,53 14,14 15,07 -9,50 -9,50
1,91 10,40 11,67 7,63 8,57 -5,09 -5,09
2,30 -0,00 1,26 -0,00 0,93 -0,00 -0,00
2,69 -10,40 -9,14 -7,63 -6,70 -5,09 -5,09
3,08 -19,27 -18,00 -14,14 -13,20 -9,50 -9,50
3,47 -26,58 -25,32 -19,51 -18,58 -13,22 -13,22
3,86 -32,36 -31,10 -23,77 -22,83 -16,26 -16,26
3,90 -32,79 -31,53 -24,09 -23,15 -16,51 -16,51

143
Abscisse ea eac eb sa sac sb*
(m) (MPa) (MPa) (MPa)
0,70 0,73 0,00 0,37 146,88 0,00 4,96
0,74 0,64 0,00 0,32 128,32 0,00 4,24
1,13 0,01 0,00 0,01 1,55 0,00 0,17
1,52 -0,22 0,00 -0,16 -43,14 0,00 -2,15
1,91 -0,37 0,00 -0,26 -74,97 0,00 -3,41
2,30 -0,44 0,00 -0,29 -87,94 0,00 -3,90
2,69 -0,40 0,00 -0,27 -79,96 0,00 -3,64
3,08 -0,27 0,00 -0,20 -53,11 0,00 -2,65
3,47 -0,02 0,00 -0,03 -3,68 0,00 -0,40
3,86 0,44 0,00 0,21 88,87 0,00 2,80
3,90 0,51 0,00 0,25 102,03 0,00 3,28

2.6.2 P2 : Travée de 4,60 à 8,95 (m)


ELU ELS ELU - comb. acc.
Abscisse M max. M min.M max. M min. M max. M
min. A chapeau A travée A compr.
(m) (kN*m) (kN*m) (kN*m) (kN*m) (kN*m)
(kN*m) (cm2) (cm2) (cm2)
4,60 0,55 -24,09 0,00 -17,66 0,00 -14,06 1,41 0,03 0,00
4,73 0,86 -24,09 0,00 -13,15 0,00 -14,06 1,41 0,05 0,00
5,21 11,99 -13,46 0,87 0,00 0,00 -8,55 0,76 0,68 0,00
5,69 22,21 -0,00 11,48 0,00 0,00 -9,37 0,53 1,29 0,00
6,17 26,38 -0,00 17,94 0,00 0,00 -11,64 0,67 1,54 0,00
6,65 27,03 -0,00 19,86 0,00 0,00 -12,02 0,69 1,58 0,00
7,13 26,13 -0,00 17,21 0,00 0,00 -11,64 0,67 1,52 0,00
7,61 20,98 -1,36 10,02 0,00 0,00 -9,37 0,53 1,21 0,00
8,09 10,22 -16,87 0,00 -1,32 0,00 -8,55 0,97 0,58 0,00
8,57 0,10 -39,73 0,00 -16,06 0,00 -19,56 2,36 0,01 0,00
8,95 0,10 -40,72 0,08 -29,90 0,00 -20,03 2,43 0,01 0,00

ELU ELS ELU - comb. acc.


Abscisse V max.V red. V max.V red. V max.V red.

144
(m) (kN) (kN) (kN) (kN) (kN) (kN)
4,60 46,63 45,59 34,25 33,49 -23,05 -23,04
4,73 44,90 43,87 32,98 32,22 -22,13 -22,13
5,21 36,34 35,31 26,68 25,92 -17,79 -17,79
5,69 25,59 24,56 18,78 18,02 -12,47 -12,47
6,17 12,98 11,95 9,52 8,76 -6,32 -6,32
6,65 -0,00 -1,03 -0,00 -0,76 -0,00 -0,00
7,13 -12,98 -14,00 -9,52 -10,28 -6,32 -6,32
7,61 -25,59 -26,62 -18,78 -19,54 -12,47 -12,47
8,09 -36,34 -37,36 -26,67 -27,43 -17,79 -17,79
8,57 -44,90 -45,92 -32,97 -33,73 -22,13 -22,13
8,95 -49,94 -50,97 -36,70 -37,46 -24,80 -24,80

Abscisse ea eac eb sa sac sb*


(m) (MPa) (MPa) (MPa)
4,60 0,72 0,00 0,25 143,69 0,00 3,35
4,73 0,09 0,00 0,12 17,69 0,00 1,56
5,21 -0,01 0,00 -0,01 -1,11 0,00 -0,10
5,69 -0,07 0,00 -0,10 -14,70 0,00 -1,34
6,17 -0,37 0,00 -0,20 -74,13 0,00 -2,69
6,65 -0,41 0,00 -0,21 -81,81 0,00 -2,77
7,13 -0,35 0,00 -0,18 -70,94 0,00 -2,45
7,61 -0,06 0,00 -0,09 -12,83 0,00 -1,17
8,09 0,01 0,00 0,01 1,69 0,00 0,15
8,57 0,65 0,00 0,22 130,89 0,00 2,88
8,95 1,22 0,00 0,40 243,65 0,00 5,35

*- contraintes dans ELS, déformations en ELS

2.7 Ferraillage:

2.7.1 P1 : Travée de 0,70 à 3,90 (m)


Ferraillage longitudinal:
• Aciers inférieurs
145
3 HA 500 12 l = 3,70 de 0,53 à 4,23
3 HA 500 12 l = 3,64 de 0,48 à 4,12
• Aciers de montage (haut)
3 HA 500 12 l = 4,20 de 0,03 à 4,22
• Chapeaux
3 HA 500 12 l = 3,07 de 0,03 à 3,09
Armature transversale:
72 HA 500 6 l = 0,79
e = 1*0,03 + 9*0,07 + 17*0,11 + 9*0,07 (m)
2.7.2 P2 : Travée de 4,60 à 8,95 (m)
Ferraillage longitudinal:
• Aciers inférieurs
3 HA 500 12 l = 5,26 de 4,07 à 9,12
3 HA 500 12 l = 4,90 de 4,38 à 9,07
• Aciers de montage (haut)
3 HA 500 12 l = 4,85 de 4,27 à 9,12
• Chapeaux
3 HA 500 12 l = 6,06 de 1,51 à 7,57
3 HA 500 12 l = 3,35 de 5,98 à 9,12
Armature transversale:
68 HA 500 6 l = 1,09
e = 1*0,04 + 9*0,09 + 12*0,20 + 12*0,09 (m)
3 Quantitatif:
• Volume de Béton = 0,73 (m3)
• Surface de Coffrage = 9,02 (m2)
• Acier HA 500
• Poids total = 133,15 (kG)
• Densité = 181,53 (kG/m3)
• Diamètre moyen = 8,8 (mm)
• Liste par diamètres:

Diamètre Longueur Poids


(m) (kG)

146
6 131,29 29,15
12 117,10 104,00
• Semelle :

1 Semelle isolée : Semelle499 Nombre: 1


1.1 Données de base
1.1.1 Principes
• Norme pour les calculs géotechniques : DTU 13.12
• Norme pour les calculs béton armé : BAEL 91 mod. 99
• Forme de la semelle : libre
1.1.2 Géométrie:

A = 2,70 (m) a = 0,75 (m)


B = 2,70 (m) b = 0,75 (m)
h1 = 0,75 (m) ex = 0,00 (m)
h2 = 0,00 (m) ey = 0,00 (m)
h4 = 0,10 (m)

a' = 75,0 (cm)


b' = 75,0 (cm)
c1 = 5,0 (cm)
c2 = 3,0 (cm)

1.1.3 Matériaux
• Béton : BETON25; résistance caractéristique
= 25,00 MPa
Poids volumique = 2501,36 (kG/m3)

147
• Aciers longitudinaux : type HA 500 résistance
caractéristique = 500,00 MPa
• Armature transversale : type HA 500 résistance
caractéristique = 500,00 MPa

1.1.4 Chargements :
Charges sur la semelle :
Cas Nature GroupeN Fx Fy Mx My
(kN) (kN) (kN) (kN*m)
(kN*m)
ELU de calcul ---- 4500,74 0,04 0,26 -0,64 -
5,35
ELS de calcul ---- 3257,30 0,03 0,18 -0,44 -
3,87
sismique X1 de calcul ---- 2067,82 -204,93 -
40,94 -85,94 -417,24
sismique X3 de calcul ---- 1953,61 202,44 -
32,06 -67,55 412,29
sismique X4 de calcul ---- 1891,20 204,93
40,94 85,94 417,23
sismique Y1 de calcul ---- 2096,44 -118,90 -
67,86 -142,61 -241,75
sismique Y2 de calcul ---- 2063,32 103,71 -
66,41 -139,61 211,61
sismique Y3 de calcul ---- 1896,11 -103,71
66,41 139,61 -211,64
sismique Y4 de calcul ---- 1859,42 118,90
67,86 142,61 241,73
sismique X2 de calcul ---- 2008,96 -202,44
32,06 67,55 -412,30

Charges sur le talus:


Cas Nature Q1
(kN/m2)

148
1.1.5 Liste de combinaisons

1/ ELU : ELU N=4500,74 Mx=-0,64 My=-5,35 Fx=0,04 Fy=0,26


2/ ELS : ELS N=3257,30 Mx=-0,44 My=-3,87 Fx=0,03 Fy=0,18
3/ ACC : sismique X1 N=2067,82 Mx=-85,94 My=-417,24 Fx=-204,93
Fy=-40,94
4/ ACC : sismique X3 N=1953,61 Mx=-67,55 My=412,29 Fx=202,44
Fy=-32,06
5/ ACC : sismique X4 N=1891,20 Mx=85,94 My=417,23 Fx=204,93
Fy=40,94
6/ ACC : sismique Y1 N=2096,44 Mx=-142,61 My=-241,75 Fx=-
118,90 Fy=-67,86
7/ ACC : sismique Y2 N=2063,32 Mx=-139,61 My=211,61 Fx=103,71
Fy=-66,41
8/ ACC : sismique Y3 N=1896,11 Mx=139,61 My=-211,64 Fx=-103,71
Fy=66,41
9/ ACC : sismique Y4 N=1859,42 Mx=142,61 My=241,73 Fx=118,90
Fy=67,86
10/ ACC : sismique X2 N=2008,96 Mx=67,55 My=-412,30 Fx=-202,44
Fy=32,06
11/* ELU : ELU N=4500,74 Mx=-0,64 My=-5,35 Fx=0,04 Fy=0,26
12/* ELS : ELS N=3257,30 Mx=-0,44 My=-3,87 Fx=0,03 Fy=0,18
13/* ACC : sismique X1 N=2067,82 Mx=-85,94 My=-417,24 Fx=-204,93
Fy=-40,94
14/* ACC : sismique X3 N=1953,61 Mx=-67,55 My=412,29 Fx=202,44
Fy=-32,06
15/* ACC : sismique X4 N=1891,20 Mx=85,94 My=417,23 Fx=204,93
Fy=40,94
16/* ACC : sismique Y1 N=2096,44 Mx=-142,61 My=-241,75 Fx=-
118,90 Fy=-67,86
17/* ACC : sismique Y2 N=2063,32 Mx=-139,61 My=211,61 Fx=103,71
Fy=-66,41
18/* ACC : sismique Y3 N=1896,11 Mx=139,61 My=-211,64 Fx=-103,71
Fy=66,41

149
19/* ACC : sismique Y4 N=1859,42 Mx=142,61 My=241,73 Fx=118,90
Fy=67,86
20/* ACC : sismique X2 N=2008,96 Mx=67,55 My=-412,30 Fx=-202,44
Fy=32,06

1.2 Dimensionnement géotechnique


1.2.1 Principes

Dimensionnement de la fondation sur:


• Capacité de charge
• Glissement
• Renversement
• Soulèvement
• Arrachement
1.2.2 Sol:
Contraintes dans le sol: sELU = 0.68 (MPa) sELS = 0.45

(MPa)

Niveau du sol: N1 = 0,00 (m)


Niveau maximum de la semelle: Na = 0,00 (m)
Niveau du fond de fouille: Nf = -0,50 (m)
Argiles et limons fermes
• Niveau du sol: 0.00 (m)
• Poids volumique:2039.43 (kG/m3)
• Poids volumique unitaire: 2692.05 (kG/m3)
• Angle de frottement interne: 30.0 (Deg)
• Cohésion: 0.02 (MPa)
1.2.3 États limites
Calcul des contraintes
Type de sol sous la fondation: uniforme
Combinaison dimensionnante ELU : ELU N=4500,74 Mx=-0,64
My=-5,35 Fx=0,04 Fy=0,26
Coefficients de chargement: 1.35 * poids de la fondation

150
1.35 * poids du sol
Résultats de calculs: au niveau du sol
Poids de la fondation et du sol au-dessus de la fondation: Gr = 181,06
(kN)
Charge dimensionnante:
Nr = 4681,80 (kN) Mx = -0,83 (kN*m) My = -5,32 (kN*m)
Dimensions équivalentes de la fondation:
B' = 1
L' = 1
Épaisseur du niveau: Dmin = 0,75 (m)
Méthode de calculs de la contrainte de rupture: pressiométrique de
contrainte (ELS), (DTU 13.12, 3.22)
q ELS = 0.45 (MPa)
qu = 1.35 (MPa)

Butée de calcul du sol:


qlim = qu / gf = 0.68 (MPa)
gf = 2,00

Contrainte dans le sol: qref = 0.64 (MPa)


Coefficient de sécurité: qlim / qref = 1.05 > 1
Soulèvement
Soulèvement ELU
Combinaison dimensionnante ELU : ELU N=4500,74 Mx=-0,64
My=-5,35 Fx=0,04 Fy=0,26
Coefficients de chargement: 1.00 * poids de la fondation
1.00 * poids du sol
Poids de la fondation et du sol au-dessus de la fondation: Gr = 134,12
(kN)
Charge dimensionnante:
Nr = 4634,86 (kN) Mx = -0,83 (kN*m) My = -5,32 (kN*m)
Surface de contact s = 100,00 (%)
slim = 10,00 (%)
Soulèvement ELS

151
Combinaison défavorable: ELS : ELS N=3257,30 Mx=-0,44
My=-3,87 Fx=0,03 Fy=0,18
Coefficients de chargement: 1.00 * poids de la fondation
1.00 * poids du sol
Poids de la fondation et du sol au-dessus de la fondation: Gr = 134,12
(kN)
Charge dimensionnante:
Nr = 3391,41 (kN) Mx = -0,58 (kN*m) My = -3,85 (kN*m)
Surface de contact s = 100,00 (%)
slim = 100,00 (%)
Glissement
Combinaison dimensionnante ACC : sismique X4 N=1891,20
Mx=85,94 My=417,23 Fx=204,93 Fy=40,94
Coefficients de chargement: 1.00 * poids de la fondation
1.00 * poids du sol
Poids de la fondation et du sol au-dessus de la fondation: Gr = 134,12
(kN)
Charge dimensionnante:
Nr = 2025,32 (kN) Mx = 55,23 (kN*m) My = 570,92
(kN*m)
Coefficient de frottement fondation - sol: tg(f) = 0,58
Valeur de la force de glissement F = 208,98 (kN)
Valeur de la force empêchant le glissement de la fondation:
- su niveau du sol: F(stab) = 1169,32 (kN)
Stabilité au glissement: 5.595 > 1
Renversement
Autour de l'axe OX
Combinaison dimensionnante ACC : sismique Y4 N=1859,42
Mx=142,61 My=241,73 Fx=118,90 Fy=67,86
Coefficients de chargement: 1.00 * poids de la fondation
1.00 * poids du sol
Poids de la fondation et du sol au-dessus de la fondation: Gr = 134,12
(kN)
Charge dimensionnante:

152
Nr = 1993,54 (kN) Mx = 91,72 (kN*m) My = 330,90
(kN*m)
Moment stabilisateur: Mstab = 2742,17 (kN*m)
Moment de renversement: Mrenv = 142,61 (kN*m)
Stabilité au renversement: 19.23 > 1

Autour de l'axe OY
Combinaison défavorable: ACC : sismique X4 N=1891,20
Mx=85,94 My=417,23 Fx=204,93 Fy=40,94
Coefficients de chargement: 1.00 * poids de la fondation
1.00 * poids du sol
Poids de la fondation et du sol au-dessus de la fondation: Gr = 134,12
(kN)
Charge dimensionnante:
Nr = 2025,32 (kN) Mx = 55,23 (kN*m) My = 570,92
(kN*m)
Moment stabilisateur: Mstab = 2734,18 (kN*m)
Moment de renversement: Mrenv = 570,92 (kN*m)
Stabilité au renversement: 4.789 > 1

Arrachement
Combinaison dimensionnante ACC : sismique X1 N=2067,82 Mx=-
85,94 My=-417,24 Fx=-204,93 Fy=-40,94
Coefficients de chargement: 1.00 * poids de la fondation
1.00 * poids du sol
Effort stabilisateur: Wstab = 134,12 (kN)
Effort d'arrachement: W = 0,00 (kN)
Stabilité à l'arrachement: Ą
1.3 Dimensionnement Béton Armé
1.3.1 Principes
• Fissuration : peu préjudiciable
• Milieu : non agressif
• Prise en compte de la condition de non-fragilité : oui

153
• Dispositions sismiques
1.3.2 Analyse du poinçonnement et du cisaillement
Poinçonnement
Combinaison dimensionnante ELU : ELU N=4500,74 Mx=-0,64
My=-5,35 Fx=0,04 Fy=0,26
Coefficients de chargement: 1.00 * poids de la fondation
1.00 * poids du sol
Charge dimensionnante:
Nr = 4634,86 (kN) Mx = -0,83 (kN*m) My = -5,32 (kN*m)
Longueur du périmètre critique: 5,36 (m)
Force de poinçonnement: 1685,75 (kN)
Hauteur efficace de la section heff = 0,75 (m)
Contrainte de cisaillement: 0,42 (MPa)
Contrainte de cisaillement admissible: 0,75 (MPa)
Coefficient de sécurité: 1.787 > 1.
1.3.3 Ferraillage théorique
Semelle isolée:
Aciers inférieurs:
ELU : ELU N=4500,74 Mx=-0,64 My=-5,35 Fx=0,04 Fy=0,26
My = 987,72 (kN*m) Asx = 13,54 (cm2/m)

ELU : ELU N=4500,74 Mx=-0,64 My=-5,35 Fx=0,04 Fy=0,26


Mx = 986,12 (kN*m) Asy = 13,54 (cm2/m)

As min = 6,90 (cm2/m)


Aciers supérieurs:
A'sx = 0,00 (cm2/m)
A'sy = 0,00 (cm2/m)
As min = 0,00 (cm2/m)
Fût:
Aciers longitudinaux A = 0,00 (cm2) A min. = 0,00 (cm2)
A = 2 * (Asx + Asy)
Asx = 0,00 (cm2) Asy = 0,00 (cm2)

154
1.3.4 Ferraillage réel
2.3.1 Semelle isolée:
Aciers inférieurs:
En X:
19 HA 500 16 l = 3,31 (m) e = 1*-1,16 + 18*0,13
En Y:
19 HA 500 16 l = 3,31 (m) e = 1*-1,16 + 18*0,13
Aciers supérieurs:
2.3.2 Fût
Aciers longitudinaux
2 Quantitatif:
• Volume de Béton = 5,47 (m3)
• Surface de Coffrage = 8,10 (m2)
• Acier HA 500
• Poids total = 198,54 (kG)
• Densité = 36,31 (kG/m3)
• Diamètre moyen = 16,0 (mm)
• Liste par diamètres :
Diamètre Longueur Poids
(m) (kG)
16 125,75 198,54

155
❖ Annexe 4 :
• Prix de quelques isolants :

• Conductivité thermique des éléments des baies :

156
• Résistances superficielles surfacique :

• Données climatologiques du mois de janvier :

157
• Données climatologiques du mois de juillet :

158
• Diagramme de l’air humide :

159
Références bibliographiques :
▪ Cours béton armé : Mr. ECH-CHARQY Younes ;
▪ Cours béton armé: Mr. KCHAKECH Badereddine;
▪ Cours physique et thermique du bâtiment ; réalisé par Mr. BAHAMMOU Younes ;
▪ Règlement de Construction Parasismique Marocain RPS 2000 version 2011 ;
▪ Rapport géotechnique établi par le laboratoire LABO CONTROL
▪ Béton Armé à l’Etat Limite 91 ;
▪ Guide de calcul : Béton armé
▪ DTU 13.12 ;
▪ NF P 06-001 ;
▪ NF P 06-004 ;
▪ Règlement Thermique de Construction au Maroc.
▪ Le guide technique sur l’isolation thermique du bâtiment au Maroc
▪ Données climatologiques : www.historique-meteo.net

160

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