Pathologie Du Chantier de Batiment

PATHOLOGIE DU CHANTIER DE BATIMENT
Spécialité : Conducteur de Travaux en Bâtiment.

Module : CT.21.
Nombre d’heures : 48 heures.
Mr Chokri REKIK 1
CT21 Pathologie des chantiers de bâtiment 06/12/2020
PATHOLOGIE DES BATIMENTS
1. Généralités.
2. Pathologie des constructions.
3. Expertise, auscultation et diagnostic .
4. Etude de cas: Diagnostics , pronostic, traitement.
4.1 Second œuvre (maçonnerie, enduit & peinture).
4.2 Gros œuvre ( structure & fondation).
4.3 Dégâts des eaux.
4.4 Pathologie des structure métallique
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CT21 Pathologie des chantiers de bâtiment
1. Généralités
1.1 Pathologie et notion de durée de vie de l’ouvrage :
Les ouvrages sont construits pour assurer une ou plusieurs fonctions. Les conditions
d’exploitation doivent rester optimales sur le plan confort, sécurité, esthétique,…
Comme toute construction humaine, les ouvrages vieillissent. Le vieillissement peut
être normal ou rapide. Cela dépend de plusieurs facteurs tels que :
- Les malformations (malfaçons) d’origine : défauts de conception et/ou d’exécution,
- L’entretien périodique de l’ouvrage, Pathologie science qui a pour objet l'étude
- Les conditions d’exploitation de l’ouvrage, et la connaissance des maladies (causes,
- L’environnement où il se trouve l’ouvrage, mécanismes, symptômes).
- Les interventions et les changements d’affectation de l’ouvrage.
- Les phénomènes naturels exceptionnels qui ont affecté l’ouvrage (séisme, inondation ,
incendie, glissement de terrain, éboulement, rabattement de la nappe phréatique…)
- La durée de vie prévue pour l’ouvrage, etc…
Un ouvrage vieillit normalement s’il a bien été conçu, bien construit, bien entretenu,
bien exploité et se trouve dans un environnement non agressif. Toutefois, un ouvrage
peut être conçu pour 10, 20, 50, 100,… ans mais jamais pour une durée illimitée.
Dans tous les cas, la sécurité des exploitants doit être garantie.
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1. Généralités
Cycle de vie de l’ouvrage
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2. Pathologie des constructions
2.1 Pathologie des constructions - différentes sources :
 Les pathologies d’un ouvrage ou d’une construction sont différents selon :

 La nature de l’ouvrage ou de la construction : maison individuelle, bâtiment, pont, silo,
mur de quai, barrage,…. Ils ne sont pas soumis ni aux mêmes sollicitations ni aux mêmes
environnements ;
Les conditions d’exploitation : trafic important ou occasionnel, milieu naturel (gel,
chaleur, humidité,…) ;
L’âge de l’ouvrage.
Les désordres ou pathologies peuvent être séparément ou ensembles liés :
à la conception, à l’exécution, à l’exploitation , au manque d’entretien et à des causes
accidentelles.
Certains désordres peuvent apparaître même avant l’exploitation de l’ouvrage
(mauvaise conception ou mauvaise exécution).

2.2 Les différents types de désordres:
2.2.1 Les désordres liés à la conception :
La conception est la responsabilité de l’architecte, du bureau d’études ou

parfois de l’entreprise. Les erreurs de conception sont au niveau des plans, des
calculs, des préconisations, des plannings, de l’ordre des interventions,….
pour les plans : dimensions erronées, discordances, mauvaise représentation,…
pour les calculs : charges d’exploitations non adaptées à l’ouvrage, données
géotechniques incomplètes ou non adaptés,…
pour les préconisations : mauvaise description dans les cahiers des charges,
cuvelage, barbacanes oubliées, étanchéité, enduit grillagé,…
pour l’ordre des interventions : discontinuité, reprise de bétonnage,….
Pour le planning : certaines tâches devront se réaliser avant d’autres et leur
réalisation entame le désordre de la précédente.
Les désordres liés à la conception intéressent toutes les parties de l’ouvrage

Ces types de désordres et sont liés à :

a/ L’adaptation du sol : on y trouve
Les erreurs affectant les fondations superficielles ou profondes. Les principales erreurs
sont liées aux mauvais choix du type de fondation ou à une profondeur insuffisante de
l’assise. Cela est du principalement à une méconnaissance du sol ou une mauvaise
interprétation de l’étude du sol.
Certains problèmes sont dus à des causes particulières : cavités souterraines ou de
mauvais sol sous un appui,….
Les erreurs affectant les murs enterrés : les désordres sont dus à une absence du
cuvelage, une absence du drainage, une absence du revêtement d’étanchéité,…
Les erreurs affectant le dallage sur terre plein : les désordres sont dus principalement à
un mauvais compactage du sol d’assise. La conception intervient dans le choix de la
solution qui peut être non appropriée au terrain.

b/ La structure : on y trouve
Les erreurs affectant les poutres et plancher : flèche excessive, armatures
insuffisantes à l’effort tranchant, armatures mal placées, enrobage insuffisant….
Les erreurs affectant les éléments en porte à faux : armatures mal placées,
armatures mal ancrées,…Les éléments en charpente métallique ou en bois :
absence de contreventement, instabilité de forme des éléments,….
c/ les façades : on y trouve
hétérogénéité des parois au niveau des linteaux et chaînages,
absence de chaînage,
choix du revêtement extérieur inadapté au support ou à l’environnement,…

2.2.1 Les désordres liés à la conception (exemples) :
-Fissuration des murs. -Eclatement du béton. -Infiltration des eaux sous sol
-Pb de fermeture des ouvrants. -Corrosion des armatures. -Absence de protection
-Pb de dimensionnement des -Enrobage faible. (cuvelage, drainage).
fondation. -Pb aération du local. -Hétérogénéité des matériaux.
-Tassement des fondations. -Forte densité d’armature. -Apparition de joints.
- Absence d’étude de sol. -Pb de dimensionnement du
coffrage de la poutre.
- Condition de non fragilité du
béton non vérifiée.
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2.2.2 Les désordres liés à l’exécution :
L’exécution est la responsabilité l’entreprise et des contrôleurs du chantier. Les

erreurs d’exécution sont à tout les niveau de la construction pouvant affecter tous
les corps d’état ( fondations, structure, second œuvre, lots spéciaux, travaux de
finition). Ce qui engendre la quasi totalité des désordres possibles relatives au
erreurs d’exécution.
On y trouve, les erreurs liées à:
Le non respect des plans et disposition constructives : armatures mal placées,
ou mal ancrées, enrobage insuffisant , dosage et ségrégation du béton, dosage
des liants, respect du temps de décoffrage et des couches d’enduit, joints et
distance de recouvrement des étanchéités, diamètre des conduites, sections des
câbles, traitement de surface ….
La qualité des matériaux employés : négligence des résultat des essais,
conformité des matériaux et équipement par rapport aux normes et aux
exigences techniques
2.2.2 Les désordres liés à l’exécution :
- Ségrégation du béton. -Mauvais alignement de la -Reprise de bétonnage.

- Faible ou absence de vibration. structure (poteau/planché). -Discontinuité du coffrage.
- Qualité du béton et des -Maçonnerie dépassent la -Incrustation d’élément
composant médiocre . structure (raidisseur) . (déchet de bois).
-Mauvaise étanchéité du - Sens de pose des brique -Pb étanchéité du coffrage
coffrage. erroné. -Absence d’emploi de produit
- Hauteur de bétonnage -Future pb d’épaisseur de décoffrage.
importante d’enduit (fissures). - Passage de fourreaux sans
réservation.

2.2.3 Les désordres liés à l’exploitation :
Les conditions d’exploitation d’un ouvrage et sa vocation doivent être

conformes à celles spécifiées lors de la conception et de l’étude du projet. Les
désordres peuvent survenir :
 D’une charge d’exploitation supérieure à celle prévue, (ajout d’étages,…)
 Des conditions hydrométriques (présence d’eau permanente),
 D’intervention sur un élément de structure,…
 D’un changement de vocation de l’ouvrage,
 D’installation d’équipements engendrant des surcharge dynamiques (vibration,
coups de bélier,…)

2.2.3 Les désordres liés à l’exploitation :
-Effondrement d’un bâtiment à -Effondrement d’un bâtiment -Intervention sur la structure.

usage d’habitation transformer à usage d’habitation (R+4) -Peut provoquer des fissures.
en usine de textile. après l’ajout de 2 étages. -Endommager la structure.
-Charge d’exploitation non -Charge d’exploitation non -Réduire l’efficacité de la
adaptée à la structure adaptée à la structure. structure.
--Pb de dimensionnement de la -Pb de dimensionnement de la -Nouvelle répartition des
structure. structure. charge

2.2.4 Les désordres liés au manque d’entretien :
Se sont les pathologies liées principalement au manque d’entretien et aux

inspections périodiques (les ouvrages d’art) :
 Des systèmes d’alimentation et d’évacuation des eaux,
 Des systèmes de ventilation et d’aération,
 De l’entretien des éléments extérieurs : fenêtres portes, ferronnerie…
 De l’entretien de la toiture terrasse et des surfaces extérieures exposé u
intempérie (balcons, terrasses,…).
Périodicité d’inspection : une fois tous les ans ou
tous les trois, sans dépasser 5 ans à définir par le
maître d'ouvrage selon le type d’ouvrage, de sa
sensibilité à son environnement et de son état .

2.2.4 Les désordres liés au manque d’entretien :
-Pb d’apparition de rouille -Infiltration des eaux de -Entretien des façades

(oxydation-corrosion) de terrasse. extérieures.
l’assemblage de la structure -Détérioration de l’enduit sous -infiltration des eaux.
métallique par boulons . plafond et de la peinture du -Endommagement de la
mastic. structure.
-Pb d’entretien de l’étanchéité -Pourrissement de la
de terrasse. menuiserie
- Entretien des descente d’eau -Corrosion de la ferronnerie.
pluviale.

2.2.5 Le cycle d’entretien des ouvrages

2.2.6 Impact de l’entretien sur la durée de vie de l’ouvrage :
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2.2.6 Notion de maintenance :
Ensemble des activités destinées à maintenir ou à rétablir un bien dans un
état ou dans des conditions données de sûreté de fonctionnement.
Ces activités sont une combinaison d'activités techniques, administratives
et de management.
Maintenance
Maintenance Maintenance
préventive corrective
Systématique Conditionnelle Prévisionnelle Palliative Curative

La maintenance préventive :
Maintenance qui a pour objet de réduire la probabilité de défaillance ou de

dégradation d’un bien. Les activités correspondantes sont déclenchées selon
un échéancier établi à partir d’un nombre prédéterminé d’unités d’usage
et/ou des critères prédéterminés significatifs de l’état de dégradation du bien
(peinture, entretien des réseaux, jardinage…).
 La maintenance préventive se divise en trois catégories :
Maintenance systématique
Maintenance conditionnelle
Maintenance prévisionnelle

La maintenance corrective :
Ensemble des activités réalisées après la défaillance d'un bien ou la dégradation

de sa fonction (fissures, tassement, humidité,…).
La maintenance corrective comprend en particulier:
- la localisation de la défaillance et son diagnostic
- la remise en état avec ou sans modification(s)
- le contrôle du bon fonctionnement.
La maintenance corrective se divise en 2 catégories :
Maintenance palliative
Maintenance curative

2.2.7 Les niveaux de la maintenance :
• Réglages simples prévus par le constructeur, échange d'éléments en
Niveau 1 toute sécurité, c’est l’entretien périodique. (cure des réseaux,
peinture, vitrage,…)
• Dépannage par échange standard et opérations mineures de maintenance
préventive, c’est la maintenance pour bon fonctionnement (exemple: contrôle de
Niveau 2 bon fonctionnement climatisation, éclairage, ascenseurs, lustrage des
revêtements, ).
• Réparations mineures, opérations courantes de maintenance préventive
(fermeture de fissures, entretien de l’étanchéité, de la menuiserie, lots spéciaux).
Niveau 3
Identification et diagnostic des pannes.
• Travaux importants de maintenance corrective et préventive, à l'exception

Niveau 4 de la démolition et de la reconstruction (renouvellement des installations,
reprise de l’étanchéité des toitures...)
• Réparation, reconstruction ou exécution de réparations importantes et de

Niveau 5 rénovation. (Intervention lourdes et couteuse au niveaux de la structure)

2.2.8 L’impact sur la garantie de l’ouvrage :
Un ouvrage fait l’objet de 3 types de garantie
La garantie de parfait La garantie de bon

achèvement, fonctionnement, La garantie décennale ,
d’une durée de 1 ans d’une durée de 2 ans d’une durée de 10 ans
 A moins que les désordres soit causés par un sinistre naturel ou accidentel, il engage
toujours la responsabilité de l’entreprise tout au long des durées de garanties

3. Expertise, auscultation et diagnostic
3.1 Analogie dans l'approche du diagnostic (médecine-BTP) :
Auscultation

Une fois le désordre constaté, plusieurs étapes sont à franchir qui sont principalement :
3.2 L’auscultation et le diagnostic :
Il est essentiel que le l’auscultation et le diagnostic se fasse au départ sans idée préconçue
(pré diagnostic) de la cause des désordres, de façon à observer puis analyser l’ensemble des
facteurs qui ont pu être à l’origine des dégâts constatés et à pouvoir indiquer sans doute
que c’est bien la causes qui est à l’origine des désordres et non pas un autre problème. La
démarche lors de l’auscultation in-situ (visite générale)doit donc s’organiser dans cet ordre :
1. L’examen visuel, permet de relever l’état de santé générale d’un bâtiment existant.
2. Caractériser l’environnement, l’emplacement et son historique (études et plans)
3. L’analyse des conditions d’exploitation et leur recollement avec les conditions optimales
4. Description de la construction, de sa structure, évacuation des eaux, nature des sols…
5. Description des pathologies, avec prise de photos (fissures, humidités, tassements…)
6. Le contrôle de l’évaluation de la pathologie.
7. L’utilisation d’équipements d’analyse et de mesures, éventuelle essais de laboratoire
8. Analyse et Conclusions du diagnostic (évolutivité, potentiels )
9. Méthodes de réparation envisageables et autres actions préventives
10. D’évaluer le coût probable et la durée des réparations , si celles-ci sont raisonnables au
vu de la valeur de l’ouvrage….
 Un rapport de diagnostic présenté par l’expert synthétise l’ensembles des données
Synoptique d’une auscultation
1. Préparation
• Préparation technique (plans)
• Organisation logistique (équipements)
• Préparation sécurité
2. Intervention sur site

• Examen détaillé de la structure des équipements
et de la zone d’influence de l’ouvrage
• Relevé détaillés des désordres (prise de photo)
• Test et essai éventuels
3. Analyse des données

• Rapport d’inspection
• (diagnostic, pronostic, solution estimations et délais).
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3.3 Rapport d’expertise :
Le rapport de diagnostic présente l’ensemble des résultats et leur interprétation, mais
doit être compréhensible par un non initié. Il comprend :
1. L’identification de la structure, le nom du demandeur,
2. L’identification du laboratoire (ou de l’ingénieur) chargé de l’étude, la date,
3. Une description de la structure (B.A, Charpente métallique, sa surface couverte, date…)
4. Le rappel des objectifs de l’étude,
5. La liste des documents consultés, (plans, études, rapport d’expertise ancien …)
6. Les résultats de l’inspection détaillée,
7. Les résultats des essais in situ et de laboratoire,
8. Une discussion sur l’origine des désordres, leur étendue, leur évolution probable,
et leur incidence sur la sécurité,
9. Des conclusions claires sur les désordres constatés et des propositions de complément
d’étude éventuelle,
10 Une liste des priorités des réparations et travaux à effectuer,
11. Des recommandations relatives aux méthodes de réparation les plus adaptées.

3.4 Notion de classification des ouvrages d’art :
La cotation d'un ouvrage résulte d'une analyse de son état, faite soit à partir du dossier de
l'ouvrage si celui-ci contient un rapport d'inspection détaillée périodique faite dans l'année.
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3.5 Le matériel et méthode de diagnostic :
 Le diagnostic ou l’expertise d’une pathologie d’un matériau ou d’une structure
demande des techniques et des moyens particuliers. Selon qu’on aborde le matériau ou la
construction, les techniques et les méthodes changent.
Certaines techniques ou équipements font l’objet de normes qui spécifient le mode
opératoire, afin de ne pas fausser les résultats.
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3.5 Le matériel et méthode de diagnostic :
Le diagnostic d’un ouvrage permet de déterminer l’état de santé et les pathologies
présentes ainsi que leur ampleur.
Le choix d’investigation dépend du type de structure, leur état, leur environnement, la
nature des matériaux…, et on a deux investigations:
Investigations non destructives Investigations destructives
Dans ce choix on ne touche pas la structure Les investigations destructives dans les
directement, et pour les structures en structures peuvent prendre plusieurs
béton armé on a plusieurs méthodes : formes. Parmi elles, on recense
•L’auscultation sonique principalement les techniques suivantes:
•Le relevé visuel •Test à la carbonatation
•L’analyse du ferraillage •Le carottage
• L’essai au scléromètre à béton •Prélèvement d’acier
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Nomination Description et méthode
Il permet d’estimer la résistance à la compression du béton en œuvre. Il mesure

l’homogénéité du béton sur le site. Les caractéristiques et le mode opératoire sont
définis par la norme NF P 18-417.
Cet appareil permet de tester des bétons de 10 à 70 MPa.
Le scléromètre est un appareil portable, d’une utilisation facile et de faible
encombrement.
Il peut être à affichage digital ou numérique. Certains modèles sont munis
SCLÉROMÈTRE d’enregistreurs.
À BÉTON
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Il permet de détecter la présence d’éléments métalliques dans le béton et de

déterminer leur position. Une sonde permet de localiser la position d’armature et
émet un signal sonore. Le signal est d’autant plus aigu qu’on s’approche de la barre.
Les scanner à béton (ou géo-radar) permettent aussi de déterminer la profondeur de
la barre (l’enrobage du béton)et son diamètre.
DETECTEUR
D’ARMATURES
OU
SCANNER À
BÉTON
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La détection de corrosion des armatures est possible à l’aide du corrosimètre.

L’équipement se base sur le principe de la différence de potentiel. Des électrodes en
contact avec le béton sont reliées à un voltmètre.
La corrosion des armatures est un phénomène électrochimique. En mesurant le
potentiel de surface du béton, la corrosion des aciers peut être évaluées.
Les électrodes peuvent être ponctuelles ou à roues.
CORROSIMÉTRE
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Si les aciers commencent à se corroder à l’intérieur du béton, les risques
pathologiques deviennent plus importants. . Un examen de grande
surface au moyen d’un résistivimètre permet de définir les zones où la
corrosion est susceptible de se manifester. Pour évaluer l’état de corrosion
de l ‘acier dans le béton, on mesure le potentiel de corrosion (Ec) par
RÉSISTIVIMÈTRE rapport à un potentiel d’une électrode de référence.
Probabilité de corrosion p Potentiel de corrosion
(%) Ec (Volts)
P<5 Ec > -0.20
P = 50 -0.35 < Ec < -0.20
P > 95 Ec < -0.35
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*La perméabilité du béton est une caractéristique fondamentale pour sa

durabilité. Pour déterminer la perméabilité du béton, on mesure
l’absorption d’eau de prismes ou cylindres en béton sous une pression
donnée. L’éprouvette est maintenue entre deux flasques équipées de
PERMÉABILIMÈTRE
NF EN 12-390-8
joints. L’eau sous pression est appliquée à la surface de l’éprouvette. La
pénétration d’eau est évaluée soit par lecture du volume absorbée sur des
burettes graduées soit après rupture de l’éprouvette.
*De même pour la perméabilité au gaz.
Perméabilimètre à eau Perméabilimètre à gaz
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La vitesse de propagation du son dans un matériau dépend de sa densité et de ses

caractéristiques élastiques, qui à leur tour dépendent de la qualité et de la résistance
de ce matériau. Il est ainsi possible de déterminer les propriétés d'éléments de
construction par un examen ultrasonique appelé aussi essai d’auscultation
dynamique. On évalue ainsi l‘homogénéité du béton, la présence de cavités, de
APPAREILS À
fissures, de défauts dus aux effets de conception, du feu ou du gel. On évalue le
ULTRASONS
NF P 18-418 module d'élasticité et la résistance du béton additionnée à des essais de carottage.
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Certains mortiers ou revêtements présentent des problèmes d’adhérence

sur leurs supports. Le dynamomètre de traction permet de mesurer
l’adhérence superficielle du mortier sur le support. On pratique un
arrachement du mortier de son support. Le taux d’adhérence doit être au
DYNAMOMÈTRE moins égal à 0.3 MPa. On appelle aussi l’essai de résistance à
DE TRACTION
XP P 18-853
l’arrachement.
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Rares sont les bâtiments qui sont exempts de fissures, quels que soient les
matériaux de construction utilisés. Si on est en présence de fissure, il faut s’assurer si
elles sont évolutives ou non. Il faut ensuite déceler la cause de façon à appliquer le
bon traitement.
FISSUROMÈTRE Les jauges et fissuromètre pour la mesure et le contrôle des fissures sont équipées
ET JAUGE À
de système de lecture. Elles peuvent être collées sur le support. Plusieurs types
FISSURES
existent selon la nature de la fissure : d’angle, de surface, …..
Jauge à fissure Fissuromètre
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Dans certains cas, on est amené à prélever du béton à partir d’un élément de
structure. Le carottage permet de faire un prélèvement dans la masse du béton
horizontalement ou verticalement. Le diamètre de la carotte varie généralement de
50 à 150 mm. La carotte servira soit :
CAROTTEUSE à une inspection visuelle : présence de vides, homogénéité du béton….
À pour faire des essais chimiques : carbonatation,…
BÉTON pour faire des essais mécanique : résistance à la compression,…
pour faire des essais physiques : masse volumique,…
Carotte Ø 130 mm Carotteuse à béton
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Pour suivre les déformations d’un élément de structure ou d’un sol, on

utilise l’extensomètre qui permet de mesurer avec précision la
déformation d’un élément. Des plots ou disques sont collés sur l’élément
de l’ouvrage et serviront comme repères. L’extensomètre est muni d’un
comparateur de précision qui permet de prendre les mesures entre les
repères.
EXTENSOMÈTRE
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Les désordres liés à l’humidité sont nombreux : odeurs, taches, décollement de

peinture, cloquage, moisissure,…L’humidité est le premier facteur de destruction
lente des matériaux et l’une des principales causes de pathologie dans le bâtiment.
Pour déceler la présence d’humidité ou mesurer le taux d’humidité d’un matériau,
on utilise l’humidimètre.
Deux pointes sont piquées dans le matériau (béton, mortier, bois,…) et permettent
HUMIDIMÈTRE de faire les mesures nécessaires. Le taux d’humidité sera affiché sur l’écran.
(HYGROMÈTRE) Le taux d’humidité optimal est 4 à 6%
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Le phénomène de carbonatation est la transformation de l'oxyde de calcium (CaO),

c'est-à-dire de la chaux en carbonate de calcium (CaCO3), sous l'action acide du gaz
carbonique de l'air (phénomène naturel pour béton exposé à l’extérieur).
Pour évaluer la profondeur de carbonatation d’un béton, on pulvérise une carotte
fraîchement prélevée avec du phénol phtaléine. Deux cas se présentent :
MESURE la couleur reste la même : béton carbonaté risque élevé de corrosion des acier
DE LA
PROFONDEUR
La couleur vire au rose vif : béton non carbonaté
DE
CARBONATATION
(METHODE
AFREM)
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La caméra endoscopique sert p contrôler l'intérieur des réseaux, pour inspecter et
détecter d’éventuels problèmes. Le dispositif est adapté pour l’inspection d’une zone
inaccessible à l’œil humain, en visualisant sur un écran,. De la même façon que
l’inspection et contrôle non destructif.
La caméra thermique détecte les rayonnements et les ondes de chaleur émis par
CAMÉRA les objets et les traduit en signaux numériques qui indiquent, en fonction de leur
ENDOSCOPIQUE
couleur, une mesure de température, d’où un éventuelle problème d’isolation
thermique. Plus la température est élevée, plus l'image visible sur la caméra est
7
proche du rouge. Elle peut aussi détecter des fuite d’eau.
&
CAMÉRA
THERMIQUE
La caméra endoscopique La caméra thermique

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Afin de contrôler les différentes dimensions de l’ouvrage et de sa tenue

(horizontalité et verticalité) divers moyens sont utilisés:
APPAREIL DE
MESURE DE
PRÉCISION
DIVERS
Niveau laser Télémètre laser Pied à coulisse
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3.6 Le choix des investigations :
Le choix des investigations dans un diagnostic d’ouvrage dépend de plusieurs paramètres.
1. Du type de mission à réaliser :
 Une inspection de l’ouvrage.
 Un diagnostic.
 Un diagnostic approfondi.
 Un suivi d’ouvrage.
2. De la nature des matériaux :Chacun des matériaux a ses propres pathologies types.
3. Du type de structure : Les moyens à mettre en œuvre seront différents selon qu’il s’agisse d’un ouvrage
d’art ou bien d’un bâtiment industriel ou un bâtiment d’habitations.
4. De l’environnement de l’ouvrage :Il est important de prendre en considération l’environnement dans
lequel se trouve l’ouvrage, car il peut être à l’origine de ces pathologies.
5. De l’état de l’ouvrage : Les investigations dépendent d’une part des désordres qui affectent l’ouvrage, le
matériel et le type d’investigation à mettre en œuvre seront différents pour des armatures corrodées ou
pour des fissures .Cela dépend aussi de la fragilité de l’ouvrage.
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3.6 Le choix des investigations :
Types de
mission
Etat de Nature des Erreurs de conception ,

l’ouvrage matériaux malfaçons , instabilité du sol ,
Choix
humidité , ...
des
 Les pathologies sont
investigations
nombreuses et leurs effets
souvent dévastateurs.
Correctement diagnostiqués la
plupart de ces désordres
peuvent être évités ou réparés.
Environnement Type de
de l’ouvrage structure
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4. Etude de cas: Diagnostics , pronostic, traitement.
4.1 Le second œuvre .

4.1 Les fissures.
Avant d’intervenir sur les fissures des murs, revêtement et plafonds, ces défauts peuvent traduire
un désordre plus important dans le bâtiment il faut en identifier la cause et la gravité.
Leur localisation, leur aspect, leur direction et leur étendue donnent de précieuses indications.
Fissures fines : moins de 0,2 à 2

-Retrait du béton ou d’enduit mm de large non vives
-Mauvais compactage du remblai -À peine visibles à l’œil nu, elles
Passive se colmatent simplement à
-Mauvaise qualité des matériaux
(Pas grave) l’enduit ou un joint.
-Absence d’enduit grillagé
-Vétusté des supports ou produits
Types de -Absence de joint de dilatation
fissures Avant de réparer une fissure, il faut savoir
si elle évolue (on la dit vivante) ou si elle est
stabilisée (on dit qu’elle est morte).
-Problème de drainage
-Affaissement des murs et cloisons
Active -Tassements des fondations
Lézardes ou crevasses : plus de 2
(grave) -Sol de mauvaise qualité mm de large
-Evénement sismique ou accidentel -Réaliser un diagnostic.
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4.1.1 Fissures superficielles : fissures courantes à réparer sans diagnostique (passives) .
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4.1.1 Fissures superficielles : fissures courantes à réparer sans diagnostique .
N° Diagnostic-Malfaçon Pronostic-Solution
Faïençage (microfissures) dû à la vétusté du support -Dans tous les cas nous

1 ou à un problème d’accroche de l’enduit; mauvais devons procéder à la
dosage du mortier ou qualité des matériaux, enduit réparation des fissures par:
par temps chaud (>35°), support sec et poussiéreux,… - Un repiquage de la fissure et
Fissures fréquentes à l’angle d’une porte et dues à de ses abords.
2 l’absence de linteau ou tassement instantané de la - Dépoussiérage du support.
construction. -Reprise des fissures avec un
mortier ou mastic approprié.
Fissures au mur et/ou au plafond, absence d’enduit NB: Utiliser un enduit grillagé:
3 grillagé entre la maçonnerie et la structure, aussi due -Entre la maçonnerie et la
au mouvement naturel du bâtiment. structure (B.A).
Les fissures en étoile traduisent le décollement ou le - Pour la reprise des saignées
4 gonflement de l’enduit sur une zone localisée (souvent d’encastrement de conduite.
suite à une remontée d’humidité). - Pour les ouvrages à risque de
5 De l’angle d’une fenêtre vers le plafond courante, sans chocs (fermeture de porte,…).
gravité (voir 2) -Utiliser des agrafes pour les
murs anciens
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4.1.1 Fissures superficielles : fissures courantes à réparer sans diagnostique .
N° Désignation de la tache Image & croquis
 Repiquage et élargissement de la fissure de la
1 fissure et de ses abords .
Dépoussiérage du support à la brosse, rinçage et

2 humidification.
Bouchage des fissures avec un mortier ou un
3 mastic approprié (maniabilité et capacité de
reprise).
Utiliser un enduit grillagé:
4 -Entre la maçonnerie et la structure (B.A). 15 cm 15 cm
- Pour la reprise des saignées d’encastrement de
conduite et pour les murs à risque de chocs.
Utiliser des agrafes pour les murs anciens.
5  Frottassage et finition après prise du mortier de
bouchage.
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4.1.2 Fissures structurelles à diagnostiquer avant réparation (actives).
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N° Diagnostic-Malfaçon Pronostic-Solution
Ecartements entre parois dans les angles de murs ou de - Dans tous les cas, un
6 plafonds suite à un tassement instantané ou non diagnostic doit être fait
Fissures entre les nervures et l’hourdis suite à une flèche avant l’intervention sur les
7 importante du plancher, ferraillage faible ou longue porté fissures.
des nervures, corrosion des armatures des nervures . -Après le traitement des
causes, une solution par
Fissures en dessous d’une plinthe ou entre deux injection ou calfeutrement
8 ouvertures de maçonnerie traduise un affaissement du peut-être envisagée.
sol. Poser des écarteurs pour suivre leur progression. -Si les fissures sont
9 Fissures obliques indiquant un tassement du sous-sol en importante la démolition et
direction perpendiculaire à la fissure la reprise de la maçonnerie,
10 Fissures en échelles suivant le cimentage de la dallage, ou la dalle doit-
maçonnerie et dues souvent à un affaissement du sous- être envisagée.
sol ou du dallage, pour les cloisons non construite sur
longrines.
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Traitement par injection
Principe : faire pénétrer dans des fissures un produit susceptible de créer
une continuité mécanique et/ou une étanchéité
Fissures injectables  l’ouverture est au moins comprise entre 0,1 et 0,2 mm.
Colmatage de la fissure
15 à 20 cm
La résine est injectée au pistolet au niveau de la première

bandelette préalablement enlevée jusqu'à ce que le produit
ressorte au droit de la seconde bandelette.
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Traitement par calfeutrement
Principe: Colmater sur une certaine profondeur les fissures par un produit souple après avoir
posé un joint souple pour rétablir une étanchéité à l’air ou à l’eau utiliser aussi pour joint
entre élément préfabriqués.
Application : Fissures qui ne mettent pas en jeu la résistance de la structure.
1 2 3
Mr Chokri REKIK
Le pontage
-Feuilles métalliques, le plus souvent un alliage d’aluminium ;
-Feuilles en élastomères armés à base de polychlorure de vinyle ou PVC auto-adhésive ou
appliqué à chaud
Application : Généralement utilisé pour la réparation des fissures des structures et des routes.
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4.1.3 Les techniques de traitement des fissures.
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4.2 Gros œuvre (Structure & fondation) .
4.2 .1 Généralités
Les désordres dans un ouvrage en BA apparaissent en trois catégories:
N° Désordre Image
1 Altération des matériaux:

-Epaufrure/cassure, Cavité/ nid
de gravier, carbonatation,
Écaillage, fissurations.
-Corrosion des armatures
2 Dégradation de la structure:
-Flèche inadmissible,
- Résistance insuffisante.
- Dilatation.
3 Anomalies de comportement:
-Tassement,
-Affouillement,
-Mouvement de terrain
(séisme, inondation).
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4.2.2. Altération des matériaux (béton-acier)
N° Diagnostic-Malfaçon Image Pronostic-Solution
1 Epaufrure/cassure: fragment détaché due Le degré de dégradation
béton sous l’effet d’une charge :choc de la structure ( béton et
extérieurs, charges non reprise par les armature) est décisif dans
armatures, fissuration excessives, enrobage le choix du traitement ;
faible, mauvaise qualité du béton …). On peut avoir :
-Une protection (enduit
2 Cavité/ nid de gravier/ségrégation: diminution
ou résine) de la zone
de la section et perméabilité du béton due au
localisée.
dosage du béton, la mise en œuvre (pb
- Une injection ou un
vibration) étanchéité du coffrage.
pontage pour les fissures.
3 Écaillage: fine couche décollée de la surface, -Un renforcement de la
suite la carbonatation du béton à la corrosion structure , augmentation
des aciers : béton en milieu agressif absence des sections, l’ajout d’un
d’entretien, choix et dosage du liant, enrobage poteau ou de profilé
insuffisant, densité d’armatures, gel dégel. métallique ou des
lamelles en fibre de
4 Fissuration: Retrait bétonnage par temps carbone, béton projeté.
chaud ou froid, pb de cure, dosage et qualité -La démolition en cas de
du béton, enrobage faible. risques pour la sécurité
Charges: densité, ancrage, détachement ou cout de la réparation
dimensionnement d’armatures, absence sup.au cout de l’ouvrage
d’armatures de peau, surcharge.
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4.2.2. Altération des matériaux (béton-acier)
L’origine d’un béton dégradé est le plus souvent dans l’armature, endommagée sous par la corrosion.
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4.2.3 Techniques de traitement du B.A dégradé
A- Traitement localisé du B.A dégradé
1- Receper les zones peu résistantes 2-Éliminer la rouille à la brosse 3-Appliquer au petit pinceau un
ou non adhérentes. Dégager les métallique. Dépoussiérer produit anticorrosion sans déborder
soigneusement la zone. sur le béton.
armatures oxydées.
4-Après séchage d’environ 1 heure, 5-Serrer un mortier de réparation à 6-le mortier étiré et raidi légèrement
humidifier pour faciliter l’accrochage la truelle sur le pourtour du lisser la réparation à la taloche pour
du mortier de réparation. ferraillage et combler la cavité. homogénéiser le parement.
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A- Traitement localisé du B.A dégradé
1- Ne pas déborder l’anticorrosion 2- Avant l’affaiblissement de la 3- Le dégagement des barres

sur le béton. Si les armatures sont section du béton procéder à un corrodés doit répondre aux règles
serrées au béton , utiliser une résine. étaiement provisoire de la structure. suivante.
4-Après séchage d’environ 1 heure, 6- Principe de la cheminée de 6- Réparation en sous face par
humidifier pour faciliter l’accrochage bétonnage pour la injection par un mortier ou un micro
du mortier. réparation d’une poutre. béton.
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A- Sablage et béton projeté
 Le sablage est une technique industrielle de nettoyage des grandes surfaces en utilisant
un abrasif projeté à grande vitesse à l'aide d'air comprimé au travers d'une buse, sur
le matériau à décaper. La granulométrie du sable utilisé dépend des caractéristiques de la
sableuse, du matériau à décapé et de l’état de surface souhaité, elle varie de 0.1 à 2 mm.
Le sablage peut se faire par voix sec ou humide pour diminuer la poussière.
 Quand l'abrasif est constitué de billes, on parle plutôt de grenaillage.
Le sablage est utilisé dans de nombreuses industries (la construction métallique, vitrerie,…)
 Dans le bâtiment, on utilise le sablage pour le ravalement de façade et pour traiter les
armatures corrodées de grande surface ou de structure de charpente métallique.
Le traitement des armatures par des produits anti corrosion ou leur couverture par un
béton doit se faire de préférence dans les 24 heures après leur sablage.
10
Buse
11
Décapage d’armature
Mr Chokri REKIK Traitement de façade
A- Sablage et béton projeté
Le béton projeté est mis en œuvre par refoulement dans une conduite et projeté sur une
paroi à l’aide d’une lance par air comprimé. Cette technique permet de réaliser des
couches de béton de faible épaisseur qui adhérent parfaitement au support.
 Elle est utilisée en travaux neufs ou en réparation d’ouvrages anciens (réparations
locales, confortements d’ouvrages, renforcements de structures…).
Il existe deux techniques de projection : par voie sèche et par voie humide. Elles
dépendent des performances mécaniques à obtenir : la technique par voie sèche permet
d’obtenir des résistances élevées.
12
Renforcement d’une poutre Mur de soutènement

Mr Chokri REKIK
B- Renforcement de la structure par ajout de béton et d’armature.
Le renforcement d’éléments ou de structures dont la capacité portante est insuffisante
Le problème du renforcement d’un ouvrage se pose lorsqu’il :
− Change d’affectation (passage d’un convoi exceptionnel sur un pont ou transformation
d’un bâtiment avec modification de l’ossature porteuse) ;
− Doit résister à des actions accidentelles ( chocs de véhicules, séisme, incendie…) et pour
lesquelles il n’a pas été prévu ;
− N’a pas la capacité portante souhaitée à cause d’erreurs de conception ou de réalisation…
Le but d’un renforcement est de donner la capacité portante nécessaire à la structure
concernée, normalement, par ajout de matière et/ou de forces.
Renforcement d’une poutre Renforcement poteaux et semelle

Mr Chokri REKIK
B- Renforcement de la structure par ajout de béton et d’armature.
Principe de renforcement d’une Principe de renforcement d’un

poutre par ajout de béton et 13 poteau, par ajout de béton et
d’armatures. d'armatures.
Mr Chokri REKIK
C- Renforcement de la structure par ajout de profilé métallique.
 Fait partie des techniques traditionnel par ajout de poteau poutre, console,….
 Le profilé choisit est fixé sur la structure existante, il faut donc s’assurer de sont état
et du choix de mode fixation (boulonnage, tirant, platine, scellement,…).
 L’ élément ajouter , peut-être camouflé par un habillage en maçonnerie ou un
caisson en staff ou introduit comme élément décoratif.
Moise de poutre Structure (poteau- poutre) 14 Frettage de poutre
Mr Chokri REKIK
D- Renforcement de la structure par lamelles à base de fibre de carbone .
 Les matériaux composites constitués de fibres dans une résine polymère, connu sous le nom de
polymères renforcés de fibres (PRF), poser par collage directement sur un support en béton sain
et préparé. Ils sont une alternative aux matériaux et techniques traditionnelles.
 Les PRF sont légers, non corrosif, et présentent une résistance élevée à la traction.
 Malgré un prix élevé comparé à l'acier, l'intérêt de leur utilisation se trouve dans :
- Leur faible densité et leurs propriétés mécaniques longitudinales.
- L'absence de corrosion et leur bonne tenue à la fatigue.
- Leur facilité de manipulation et leur disponibilité sous plusieurs formes.
Cette technique est intéressante dans le cas de perte de section d'acier importante, et quand la
structure subit un ajout de charges.
15
Renforcement de poutre Renforcement d’une dalle

(PRF en rouleau) (PRF en lamelle)
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4.2.4 Influence des conditions de cure sur la résistance du béton.
Pulvérisation d’un produit de cure
Géotextile humidifié
Retrait dû au séchage du béton: 0.02 à 0.03 %

Cure des BAP pendant le coulage
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4.2.4 Techniques de renforcement des fondations
erreur de
conception ou
de réalisation
écarts entre les

altération du béton dans caractéristiques géotechniques
un milieu agressif et celles prises en compte
modification de évolution des désordres par

l’environnement (fouille,
niveau de la nappe, altération dans le temps du terrain
affouillement,…) de fondation
sollicitations
extérieures (charges,
mouvement de
terrain)
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A- Phénomène naturel affectant les fondations.
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B- Reprise en sous œuvre.
Soit à reporter le niveau de fondation à un niveau inférieur, où le sol est de meilleure qualité,
Soit à augmenter la surface de la fondation au niveau , où elle a été initialement
réalisée(longrines ou chaînage horizontal)
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C- Amélioration et renforcement des terrains de fondation par injection.
Soit un compactage statique horizontal ou une injection solide.
Introduire sous pression dans le sol un mortier de consistance raide. L’injection refoule le
sol environnant et peut ainsi en améliorer les caractéristiques géotechniques.
16
Mr Chokri REKIK
C- Le raccordement de la fondation à un terrain plus résistant .
 Soit par pieux ou micro-pieux, tirants et boulons d’ancrage. Pour:
 renforcement des murs de soutènement sous dimensionnés,
 des massifs de fondation insuffisants)
1- Micro-pieux 17
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4.2.4 Techniques de renforcement des fondations.
C- Le raccordement de la fondation à un terrain plus résistant .
2- Tirant d’ancrage précontraint
18
Mr Chokri REKIK
4.2.5 Techniques de démolition et de déconstruction.
 Les travaux de démolition font partie des prestations des entreprises de construction
et/ou de travaux publics. Cette opération consiste à déconstruire une construction
ancienne ou représentant un risque pour les usagers pour laisser place à un terrain
viabilisé et prêt à accueillir une nouvelle.
 Selon l'ouvrage à démolir, certaines étapes doivent être respectées :
Démolition d'un mur porteur qui se distingue d'un mur non porteur par son épaisseur
(environ 30 cm) et qui doit s'accompagner de précautions importantes,
 Démolition de cloison qui se distingue d'un mur porteur par sa faible épaisseur (10 cm)
et n'entraîne pas de risques concernant la structure générale du bâtiment,
Démolition de toiture : partir du haut vers le bas,
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A- La loi et la démolition : permis de démolir, CCTP, sécurité
 Dans la plupart des cas, la loi exige que vous ayez un permis de démolir (ou de démolition) avant
d'entamer toute déconstruction totale ou partielle, quelle qu'elle soit . Cela s'explique par des enjeux
de sécurité et de préservation de l'environnement et du patrimoine.
Le Cahier des clauses techniques particulières (CCTP) reprend les différentes étapes de la
démolition. Il permet de définir précisément les différentes étapes de travaux à effectuer.
Les règles de sécurités permettent d'éviter tous les risques liés à un chantier de démolition :
l'installation de grillages et barrières de sécurité pour éviter au public de pénétrer sur les lieux,
la qualification des personnels utilisant les engins de démolition, etc.
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B- Les travaux de préparation.
Avant d'attaquer les travaux de démolition, certaines mesures sont obligatoires:
 le désamiantage des lieux si de l'amiante a été détecté,
 le déplombage des lieux si du plomb a été détecté,
 le curage de bâtiment : il s'agit d'une démolition partielle qui consiste à nettoyer les éléments non
constructifs du bâtiment (béton détérioré), portes, fenêtres; équipements sanitaires;….
Le désamiantage Le déplombage Le curage
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C- Techniques de déconstruction : les différentes méthodes
1- Travaux de démolition : la démolition manuelle
Plusieurs méthodes manuelles peuvent être utilisées :
le dérasement : à choisir selon la hauteur de l'ouvrage puisqu'il s'agit de démolir de haut
en bas (accessibilité des engins en hauteur et risque de chute et projection de gravats),
le sapement : à choisir selon l'environnement direct ; il s'agit de démolir l'ouvrage de bas
en haut (risque d’endommagement des bâtiment voisins).
Le dérasement
Le sapement
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2- Travaux de démolition : la démolition mécanique
Plusieurs méthodes mettant en œuvre des engins de chantier :
 La pelle de démolition : armée d'un godet, d’un brise de roche hydraulique, ou d'un croc.
 Le bulldozer ou bouteur : tracteur équipé d'une lame orientable qui sert notamment à
pousser les matériaux pour ébranler leurs fondements et les faire tomber, une des méthodes
les plus efficaces pour les démolitions importantes,
 la pince de démolition : montée sur une pelle de chantier et équipée de deux mâchoires,
elle permet de broyer tout élément de béton étroit, utilisée pour les finitions de la
démolition ou le découpage de structure en béton et en acier .
Brise de roche Bulldozer Pince de démolition

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3- Autres méthodes de démolition : explosif, découpage et expansion
Très efficaces et à la pointe de la technologie, des nouvelles techniques de démolition
peuvent vous apporter la précision et la rapidité :
 le découpage : cette technique permet de réaliser des découpes de précision pour une
démolition soignée,
•la démolition à l'explosif : impressionnante d'efficacité, cette technique exige un savoir-faire
élaboré et des précautions importantes en termes de sécurité,
la démolition par expansion :
- Grâce à des procédés chimiques ou thermiques, cette technique permet d'injecter des
matériaux expansifs dans des trous réalisés dans les murs,
- Ou Mécanique par vérin cela provoque des fissures puis l'écroulement de l'ouvrage en 48
heures environ.
Découpage Explosif Expansion par vérin

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4- Gestion des gravats , déblaiement et décontamination
La démolition entraîne une importante production de gravats dont l'enlèvement et le
recyclage sont encadrés par la loi :
Pour les chantiers importants, la benne à gravats est recommandée : il est important de
respecter les consignes et règles de sécurité liées à son installation. Elle est quasiment
toujours associée à une goulotte à gravats, sorte de tuyau d'évacuation des gravats,
Le déblaiement du chantier : il s'agit d'évacuer tous les déchets restants du chantier de
démolition, les gravats sont triés puis déposés en déchetterie (ou en décharge).
Goulotte
Benne et goulotte à gravats Evacuation des gravats

19
Mr Chokri REKIK
4.3.1- Les causes de l’humidité et des infiltrations
L’humidité dans un mur, un dallage un plancher ou une structure peut provenir de plusieurs origines.
On ne distingue pas moins de 5 grandes causes qui reviennent régulièrement et sont les principales
sources d’entrée de l’eau, à savoir :
1- Une mauvaise ventilation :
Si votre maison est trop étanche et que le renouvellement de l’air ne se fait pas ou pas suffisamment,
l’humidité va s’installer sur vos murs sous forme de condensation et de moisissures.
2- Les remontées capillaires :
Il s’agit de l’humidité contenue dans le sol qui remonte dans les murs. C’est un problème qui provient
d’une mauvaise isolation extérieure. Progressivement, le mur devient humide jusqu’à une hauteur qui
peut atteindre 1,50 m, voire 1,80 m. Souvent, les dallages intérieurs et extérieurs sont aussi affecté.
3-Les infiltrations d’eau (météorologique) :
Elles se manifestent par des fissures, des trous qui se forment avec l’usure des matériaux. Elles peuvent
aussi provenir de la porosité d’un matériau et de sa perméabilité ou d’un problème d’étanchéité de
terrasse, de descente d’eau pluviale bouché ou mal installé, ou d’un défaut d’exécution.
4- Les fuites, les dégâts des eaux intérieurs :
Ce sont des accidents comme une canalisation présentant des micro fuites, ou d’usure de joint qui vont
petit à petit infiltrer le mur. Elles sont difficiles à repérer et identifiées quand le mal est déjà installé.
5- La pression hydrostatique :
Il s’agit de la pression de l’eau agissant contre les fondations de l’ouvrage. C’est souvent le cas dans un
terrain en pente ou lorsque celui-ci évacue mal les eaux pluviales. L’eau stagnante attaque alors les
bases de la maison et remonte dans les murs et le sol par les fondations.
1- Les causes de l’humidité et des infiltrations
4
1
3
2 5

Les causes et les conséquences d’un climat intérieur humide

Impacts sanitaires de la pollution et humidité de l’air

2- Solutions et traitements
Fréquente, particulièrement dans les constructions anciennes, l’humidité d’infiltration est
non seulement nocive pour la santé des habitants en raison des moisissures et bactéries
qu’elle développe, mais aussi dangereuse pour la stabilité et la structure du bâtiment.
Les premiers signes de problème vont se manifester avec l’apparition de moisissure,
boursouflure, salpêtre ou le décollement des revêtements muraux. Les problèmes d’humidité
peuvent vite être important et la détérioration de la structure des murs peut être rapide.
Moisissure Boursouflure Salpêtre Décollement

1- Une mauvaise ventilation :
1.1 La ventilation naturelle permet de régler des problèmes d’humidité. Elle évite la condensation
généralement présents dans les caves ou les pièces d’eau comme la salle de bain ou la cuisine, ouvrir
fréquemment les fenêtres ou en créer en fonction de la surface de la pièce à ventiler.
1.2 Installation d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) qui permettra de réguler le flux
hygrométrique et éviter toute condensation sur les murs en renouvellent l’air de la pièce.
Vous pouvez améliorer cette installation par un déshumidificateur.
Extracteur d’air
20
Déshumidificateur
2.1 Traitement par injection de résine: a pour objectif de combler les capillarités. Il faut pour cela injecter,
par des trous espacés de 15 cm, de la résine hydrofuge dans le bas du mur. Au contact de l’eau, la résine se
solidifie et forme une barrière infranchissable . Une période de séchage des murs de 4 à 6mois doit-être
respecter avant la reprise des revêtements
Elle est considéré la méthode la plus efficace pour les problèmes de remontée capillaire.
Injection de résine
21

2.2 Traitement par l’électro-osmose-phorèse:
a-L’électro-osmose dite passive consiste à inverser le sens de migration de l’eau en inversant
la polarité naturelle sol-mur: on implante des électrodes en cuivre (+) dans les murs et on les
relie à des prises de terre en fer (-), fichées dans le sol. Il existe une variante: l’électro-osmose
active, dans laquelle l’inversion de la polarité est renforcée par l’adjonction d’une batterie.
b- L’électro-osmose-phorèse, reprend le principe de l’électro-osmose, mais les électrodes en
cuivre sont enrobées avec du mortier de phorèse (sa composition lui permet de se dissoudre
au contact de l’eau, puis de se solidifier). Véhiculé par le champ électrique inverse, ce mortier
se diffuse dans les pores et les capillaires, les obstruant définitivement.
L’efficacité. L’électro-osmose (passive et active) n’a qu’une action limitée, peu à peu, les
électrodes se corrodent, annulant l’effet de pile inverse, et l’humidité revient.
Seule l’électro-osmose-phorèse est réellement efficace et durable, grâce à la combinaison
de l’inversion de la polarité et de la diffusion du mortier de phorèse.
 Les techniques par électro-osmose sont aussi utiliser pour accélérer l’assèchement des
murs et des cloison.
Mr Chokri REKIK
2.2 Traitement par l’électro-osmose-phorèse:
Mortier de Phorèse
22
Electrode en cuivre (+)
Pise de terre (-)
Mr Chokri REKIK
2.2 Traitement par électro-osmose électronique
Pas besoin de forer les maçonneries pour injecter des résines ou installer des électrodes. On
pose juste un petit appareil électronique. Celui-ci se cale, en phase et en fréquence, sur le
champ électromagnétique naturel de la terre pour générer un contrechamp. L’appareil est
autonome: il fonctionne grâce au champ électromagnétique qu’il contre. “Lors du diagnostic,
on effectue des mesures avec un géo-magnétomètre afin de déterminer l’intensité, les
variations et la localisation de ce champ.
Appareil
électronique
23
Mr Chokri REKIK
3-Les infiltrations d’eau :
3.1 Traitement fissures et trous dans les murs: (voir chapitre 4.1 -pages 46 à 55)
3.2 Etanchéité des terrasses :
De nombreuse technique sont utilisées pour étancher les terrasses et les toitures, en fonction
de leur nature, leur accessibilité ou non et de leur environnement. Les plus fréquentes sont:
1- La pose de revêtement: très utiliser pour les terrasses accessible, les risque d’infiltration
d’eau se fait par les joint entre les carreau de revêtement.
2- Les peintures hydrofuge en résine (écrans synthétiques) : permette l’imperméabilisation et
la fermeture d’éventuelle joint de la forme de pente. Elle doit-être entretenu tout les deux
ans au maximum.
3-Les membranes bitumineuses, (pour terrasse et salle d’eau) l’imprégnation de bitume leur
assure une bonne résistance. Après certaine années (2à 3 ans) l'étanchéité bitume devient
défectueuse dans sa globalité ou que les raccords d'étanchéité se décollent au niveau des
relevés ou des points particuliers de la toiture ainsi qu’au niveau des descente d’eau, d’où la
nécessité d’utiliser des protection en peinture d’aluminium (en 2 couches croisées) pour les
terrasses inaccessibles, et une protection lourde (revêtements) pour le terrasses accessible.
Un test d’étanchéité doit être réalisé après la pose (mise à l’eau).
L’utilisation de crapaudine évite le bouchage des descente d’eau de terrasse.

25 26
3-Les infiltrations d’eau :
3.2 Etanchéité des terrasses :
Pose de membrane bitumineuse Test « mise à l’eau » Protection peinture aluminium
gargouille en plomb et crapaudine Reprise des joints revêtement de Peinture hydrofuge

Mr Chokri REKIK terrasse 06/12/2020
Tout comme les remontées capillaires ou les infiltrations d'eau, la pression hydrostatique peut
entrainer des problèmes d'humidité. Ce phénomène sert à désigner la pression qu'exerce l'eau sur
les fondations d'une structure. Les murs enterrés vont subir des pressions importantes, causant ainsi
des infiltrations au niveau du sous-sol. La pression hydrostatique peut avoir plusieurs causes :
Une mauvaise évacuation des eaux : l'eau de pluie peut fragiliser le sol d'un bâtiment si celle-ci est
mal évacuée. Elle va alors stagner, déclenchant un problème de pression hydrostatique.
Une trop forte inclinaison du terrain : si le terrain adjacent à la maison est trop pentu, l'eau de pluie
va s'accumuler progressivement contre les fondations du bâtiment, fragilisant ces dernières.
La proximité d'une nappe phréatique : les zones situées non loin d'une source d'eau ou d'une
nappe phréatique sont beaucoup plus humides que la normale. Si des fondations sont installées à
proximité, un phénomène de pression hydrostatique peut apparaitre.
1 2 3
Mr Chokri REKIK
27
4.1 La pose d'un traitement de surface : cette solution (émulsion de bitume) n'est applicable que lorsque
le problème d'étanchéité est minime. Elle consiste à appliquer un produit hydrofuge ou imperméabilisant
sur les fondations ou sous-bassement extérieures afin que l'eau et l'humidité ne pénètrent plus dans les
sous sol de la construction.
4.2 L'installation d'une membrane étanche : cette solution est généralement utilisée lorsque les autres
traitements ne sont pas envisageables. Cette technique consiste à installer à l'extérieur des murs
enterrés une membrane en bitume ou en caoutchouc afin de créer une véritable barrière étanche tout
au tour du bâtiment.
Badigeonnage en émulsion Pose de membrane Plaques ondulées en fibre-

bitumineuse thermo fusible ciment bitumé
4.3 Le cuvelage : cette solution consiste à installer des couches successives en mortier hydrofuge à
l’intérieur qui protège le sous-sol. Cette technique présente le risque déplacer le problème d'humidité
à une autre zone de l'habitation. Il n'est pas rare que le cuvelage soit associé à un traitement
complémentaire (drainage du terrain, traitement de surface, etc.). Toutes interventions (perçage,…) sur
le cuvelage et interdite , elle peut devenir des zones d’infiltration.
Exécution du cuvelage Cuvelage finis

Pression hydrostatique
sur les sous sol
Mr Chokri REKIK
28 29 06/12/2020
4.4 Le drainage du terrain (drain français): il est nécessaire de mettre les fondations à nu, avant
d'installer un système de drainage périphérique au bas des murs extérieurs. Cette installation
permettra ainsi d'aspirer l'humidité des murs, les eaux stagnantes ainsi que les éventuelles eaux
pluviales pouvant être en contact avec les fondations ou les pieds de mur. L’ensemble du réseau sera
rattaché à un système d’évacuation gravitaire ou muni d’une pompe immergée tenant compte de la
profondeur du réseau.
Drain et cheminée de visite

Coupe sur drain
Mr Chokri REKIK 30 31 06/12/2020
4.5 PRINCIPE DE REJET DES EAUX PLUVIALES COLLECTEES DE MANIERE GRAVITAIRE :

4.5 PRINCIPE DE REJET DES EAUX COLLECTEES PAR POMPE DE RELEVAGE :

Plusieurs éléments sont de nature à aggraver les risques de pathologie, en particulier :

la topographie et les terrassements, le mode de réalisation des fondations, les plantations.

4.4 Pathologie des ossatures métallique.
 Les ossatures métallique subissent de nombreuse pathologie qui peuvent rapidement

affectées leurs stabilités . Ces pathologies sont fonction de leur traitement de surface, des
charges subits, de l’agressivité de l’environnement et des événements accidentels (incendie,
séisme,…)
4.4.1 La corrosion
Causes Solutions Images
-Défaut de protection -Brossage, ponçage ou
- Mauvaise qualité de sablage ou décapage
peinture chimique (décapent) de la
- Mauvaise préparation du zone oxydée et nouvelle mise
support en peinture anticorrosion
- Mauvaise application de la NB:
peinture. -Si l’élément de la structure
-Vieillissement de la et fortement oxydé, procéder
protection. son remplacement.
- Ouvrage en environnement - Lors du traitement insisté
agressif. sur les assemblages et les
- Réparation ou intervention perçages.
non traitée
4.4.2 Procédés de préparation de surface

A- Nettoyage à la flamme (brûlage)
 Ce procédé d'élimination de calamine et de rouille peut être utilisé sur des tôles de plus
de 5 mm d'épaisseur. On utilise un dispositif à balai qui envoie de courtes flammes chaudes à
la surface de l'acier. La rapide élévation de la température provoquée par le mélange
oxygène-acétylène ou oxygène-propane brise les impuretés de la surface.
Le nettoyage n'est pas complet. Il faut ensuite une opération de sablage, décapage chimique.


B- Décapage chimique
C'est un autre procédé, effectué dans des installations industrielles, pour enlever calamine
et rouille. Après le décapage, on effectue un rinçage très soigné à l'aide de solutions
neutralisantes et à grande eau afin de neutraliser la formation de rouille. Il faut procéder
ensuite à un séchage complet avant de peindre. On utilise:
Acide chlorhydrique (Hcl) : employé froid après addition d'un inhibiteur afin d'éviter
une attaque excessive. Grande réactivité à la surface. Faible concentration (< 5 %).
Acide sulfurique (H2SO4) : employé chauffé. Concentration un peu plus élevée que Hcl
(environ 10 %).
Acide phosphorique (H3PO4) : plus coûteux que les deux premiers. Concentration pour
décapage ±15 % ,température 70 à 90 °C. La fine couche de phosphate qui subsiste sur l'acier
chaud forme un liant suffisant pour permettre l'application immédiate de peinture.
32


C- Le sablage
 Le sablage n’élimine pas uniquement la rouille de la surface, mais crée également une rugosité de
surface idéale pour l'adhésion. Cette rugosité de surface est connue comme le profil de surface.
Les profils de surface dépendent du type et de la taille des particules abrasives, des équipements et
des techniques utilisés. On doit obtenir la bonne profondeur de profil de surface et ensuite d’appliquer
une épaisseur suffisante de revêtement.
1- Le profil de surface est inadapté de part le faible

Revêtement- peinture ancrage créé. Il engendre donc une mauvaise adhérence
du produit.
1
Surface sablée
2- Le profil de surface permet un très bon ancrage
mécanique, maximisant l’adhérence du revêtement.
L’épaisseur de revêtement est suffisante.
2
33
3- Manque d’épaisseur de revêtement. Les pics de
surface peuvent, par manque d’épaisseur de
revêtement, être exposés à la corrosion.
3

C- Le sablage Degré de rouille
Non sablé C1 C2 C2.5 C3 A- Acier avec une couche d’oxydation adhérente
avec peu ou pas de rouille
B- Acier dont la surface commence à rouiller
A avec début d’écaillage de la rouille.
C - Acier rouillé avec écaillage de la rouille et
début de piqûration.
D- Acier fortement rouillé en profondeur et qui
présente de nombreuses piqûres.
B
Classe de sablage
C1- Nettoyage de surface très léger avec
élimination superficielle de la rouille
C
C2- Nettoyage par sablage important large
projection, élimination de la corrosion visible
et apparition de la couleur de base du métal
C2.5 - Sablage intensif, reste quelques traces
apparentes de corrosion, la surface est grise.
D
C3- Sablage en profondeur éliminant toutes
traces de rouille et laissant un aspect
métallique gris uniforme.

4.4.2 Procédés de traitement de surface

A- La galvanisation à chaud
La galvanisation à chaud est l'un des procédés de protection anticorrosion des aciers les
plus utilisés dans le monde. Les qualités de ce revêtement proviennent de la réaction
métallurgique entre le zinc et le fer de l'acier, lors de l'immersion des pièces dans le bain de
zinc, ce qui n'est pas le cas pour tous les revêtements.
34

B- La métallisation
 Le procédé de la Métallisation consiste à protéger les
surfaces préalablement sablées ou grenaillées de l’oxydation,
par projection à très haute température d’un métal pur tel que
le Zinc qui se fixe alors sur l’ouvrage et constitue ainsi un
revêtement de protection anticorrosif. L’épaisseur de la
métallisation peut variée (80 microns utilisés couramment)
selon le milieu d’exposition de l’ouvrage.
D’autres métaux ou alliages tel que le Cuivre, Etain, Bronze,
Laiton… sont également utilisés pour la métallisation.
35


C- Le flocage
 Le flocage coupe feu, flocage anti-incendie ou aussi
le flocage isolation est la projection de produits fibreux ou
pâteux. Il permet pendant les phases de développement du
feu, de limiter l’ampleur du sinistre et de protéger les
personnes et les biens.
A base de solvant ou de résine époxy (résistance au feu de
90 à 120 minutes). Gonflent à des températures entre 180 et
300°C. Retardent l’échauffement de l’acier.
Appliquées sur chantier ou en atelier de fabrication, après
une couche d’antirouille et avant une peinture de finition.
36
4.4.3 La fatigue ou le fluage

Causes Solutions Images
-Effet combiné des - Soigner la conception et la fabrication
défauts et des des éléments structuraux.
concentrations de -Meulage et fraisage des joints bout à
charges qui créent bout
des fissures à des -Suppression de la discontinuité d’une
endroits critiques soudure
(soudures, - soudages automatiques (réduit le
assemblages) nombre de discontinuités dues aux arrêts
de soudage)
-Renforcement des zones critiques.
-Vérification de la qualité et des
éléments d’assemblage.
-Vérification des dimensionnements
(charges et déformations).
37 38 39
4.4.4 Instabilité de forme

 La ruine se produit en raison de la présence d’imperfections diverses :
 défauts de rectitude initiale,
 contraintes résiduelles,
 excentricité de la charge axiale appliquée,
A- Le voilement local
Le voilement local des parois d’une section est un
phénomène d’instabilité de forme : à partir d’un certain niveau
de contrainte, une paroi de la section fléchit brutalement.
Le phénomène est lié au rapport :
Largeur sur épaisseur de la paroi b/t
Solutions
 En fonction du degré de déformation l’élément et
remplacé ou renforcé.
On utilise des raidisseurs soudés sur l’âme du profilé pour
étayé la l’aile de la semelle.
Attention à ne pas surchauffé le profilé lors des soudures.
Le pas de soudures de 5 cm au maximum
Raidisseur Voilement local
Mr Chokri REKIK
B- Le déversement
Le déversement est un phénomène d’instabilité de forme des poutres soumises à une flexion qui
survient lorsque la partie comprimée de la section tourne latéralement, entraînant la section dans un
mouvement de translation horizontale et de rotation en plus de la translation verticale due aux
charges appliquées ou/et désaxées.
Solutions
 En fonction du degré de déformation l’élément et remplacé ou
renforcé.
On utilise des bracons fixés sur la semelle du profilé pour étayé
la flexion et transmettre une partie des charges et on utilise des
bretelles sur l’âme pour empêcher la rotation et le déversement .
Déversement
Bracons Bretelles
C- Le flambement ou le flambage
Le flambage ou flambement est un phénomène d'instabilité d'une structure. La notion de
flambement s'applique généralement à des poteaux élancées soumis à un effort normal
de compression, ont tendance à fléchir et se déformer dans une direction perpendiculaire à l'axe de
compression (passage d'un état de compression à un état de flexion) .
Solutions
 En fonction du degré de déformation l’élément et remplacé
ou renforcé.
Généralement la solution et d’augmenter la section du poteau
en ajoutant un profilé et s’assurant de la transmission des
charge en tête et pied de poteau.
Flambement ou flambage
La réhabilitation.
Une réhabilitation réussie d’un bâtiment existant c’est une approche globale
 Une approche globale de la réhabilitation est nécessaire, quelque soit le niveau ou le cout globale
d’intervention (gros œuvre, second œuvre,…). L’objectif vise un bâtiment sain , durable, confortable et
économique énergétiquement en toute sécurité pour les occupants et relevant sa valeur patrimoniale .
Les cibles de l’approche globale de la réhabilitation

N° Vidéo Adresse électronique
1 https://www.youtube.com/watch?v=gBwvZVSqfJw
2 https://www.youtube.com/watch?v=74lP2v_JCLs
3 https://www.youtube.com/watch?v=2jWPqB5_-e0
4 https://www.youtube.com/watch?v=0N3UZ4f8a78
5 https://www.youtube.com/watch?v=88jnAo0ITOg
6 https://www.youtube.com/watch?v=EBPztScbzbk
7 https://www.youtube.com/watch?v=sRTXfg5YAts
8 https://www.youtube.com/watch?v=Hh78X80L8Ys
9 https://www.youtube.com/watch?v=fGyFA9Y8UtE
10 https://www.youtube.com/watch?v=dbCTZIIpwhU
11 https://www.youtube.com/watch?v=v6dwErI-7S8
12 https://www.youtube.com/watch?v=s7-nhMEK9L4
13 https://www.youtube.com/watch?v=W8OWhYkO-Dc
14 https://www.youtube.com/watch?v=oN98ypSMZIo
15 https://www.youtube.com/watch?v=uXYrKft4urA
Mr Chokri REKIK
113 06/12/2020
CT01 Métier et formation
N° Vidéo Adresse électronique
16 https://www.youtube.com/watch?v=rWiOSzx2FfM
17 https://www.youtube.com/watch?v=FKHBpZI0hbM
18 https://www.youtube.com/watch?v=yzxcO9BcMMA
19 https://www.youtube.com/watch?v=79pr2sH5LVk
20 https://www.youtube.com/watch?v=BwpVmIlxrO0
21 https://www.youtube.com/watch?v=OWfB8VSOPpI
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23 https://www.youtube.com/watch?v=sgPG4GXCAz8
24 https://www.youtube.com/watch?v=nEHe8qrNj6Q
25 https://www.youtube.com/watch?v=aZoDbofAUzw
26 https://www.youtube.com/watch?v=0Fu_wWEJkWM
27 https://www.youtube.com/watch?v=vGl-F1RDzYQ
28 https://www.youtube.com/watch?v=6qTmVxUEGR8
29 https://www.youtube.com/watch?v=ha4f13BgdxU
30 https://www.youtube.com/watch?v=rTrV1dkV_2c
31 https://www.youtube.com/watch?v=FHEXBhEhXb0
Mr Chokri REKIK
114 06/12/2020
Mr Chokri REKIK
115 06/12/2020

Pathologie Du Chantier de Batiment

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PATHOLOGIE DU CHANTIER DE BATIMENT

Spécialité : Conducteur de Travaux en Bâtiment.

Mr Chokri REKIK 2 06/12/2020

Cycle de vie de l’ouvrage

 Les pathologies d’un ouvrage ou d’une construction sont différents selon :

Mr Chokri REKIK 5 06/12/2020

2.2.1 Les désordres liés à la conception :

La conception est la responsabilité de l’architecte, du bureau d’études ou

Mr Chokri REKIK 6 06/12/2020

Ces types de désordres et sont liés à :

Mr Chokri REKIK 7 06/12/2020

Mr Chokri REKIK 8 06/12/2020

Mr Chokri REKIK 06/12/2020

L’exécution est la responsabilité l’entreprise et des contrôleurs du chantier. Les

- Ségrégation du béton. -Mauvais alignement de la -Reprise de bétonnage.

Mr Chokri REKIK 11 06/12/2020

Les conditions d’exploitation d’un ouvrage et sa vocation doivent être

Mr Chokri REKIK 12 06/12/2020

-Effondrement d’un bâtiment à -Effondrement d’un bâtiment -Intervention sur la structure.

Mr Chokri REKIK 13 06/12/2020

Se sont les pathologies liées principalement au manque d’entretien et aux

Mr Chokri REKIK 14 06/12/2020

-Pb d’apparition de rouille -Infiltration des eaux de -Entretien des façades

Mr Chokri REKIK 15 06/12/2020

Mr Chokri REKIK 16 06/12/2020

Systématique Conditionnelle Prévisionnelle Palliative Curative

Mr Chokri REKIK 18 06/12/2020

Maintenance qui a pour objet de réduire la probabilité de défaillance ou de

Mr Chokri REKIK 19 06/12/2020

Ensemble des activités réalisées après la défaillance d'un bien ou la dégradation

Mr Chokri REKIK 20 06/12/2020

• Travaux importants de maintenance corrective et préventive, à l'exception

• Réparation, reconstruction ou exécution de réparations importantes et de

Mr Chokri REKIK 21 06/12/2020

La garantie de parfait La garantie de bon

Mr Chokri REKIK 22 06/12/2020

Mr Chokri REKIK 23 06/12/2020

2. Intervention sur site

3. Analyse des données

Mr Chokri REKIK 26 06/12/2020

Investigations non destructives Investigations destructives

Il permet d’estimer la résistance à la compression du béton en œuvre. Il mesure

Il permet de détecter la présence d’éléments métalliques dans le béton et de

La détection de corrosion des armatures est possible à l’aide du corrosimètre.

*La perméabilité du béton est une caractéristique fondamentale pour sa

Perméabilimètre à eau Perméabilimètre à gaz

La vitesse de propagation du son dans un matériau dépend de sa densité et de ses

Certains mortiers ou revêtements présentent des problèmes d’adhérence

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Carotte Ø 130 mm Carotteuse à béton

Pour suivre les déformations d’un élément de structure ou d’un sol, on

Les désordres liés à l’humidité sont nombreux : odeurs, taches, décollement de

Le phénomène de carbonatation est la transformation de l'oxyde de calcium (CaO),

La caméra endoscopique La caméra thermique

Afin de contrôler les différentes dimensions de l’ouvrage et de sa tenue

Niveau laser Télémètre laser Pied à coulisse

Etat de Nature des Erreurs de conception ,

4.1 Le second œuvre .

Fissures fines : moins de 0,2 à 2

Faïençage (microfissures) dû à la vétusté du support -Dans tous les cas nous

Dépoussiérage du support à la brosse, rinçage et

La résine est injectée au pistolet au niveau de la première

1 Altération des matériaux:

1- Ne pas déborder l’anticorrosion 2- Avant l’affaiblissement de la 3- Le dégagement des barres