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Pathologie de bâtiment

PATHOLOGIE DES
POUTRES EN BA
Réalisé par: KACIMI Ayoub
CHIOUTI Fouad
SOMMAIRE
• Introduction
• Les désordres et ses causes

• Les moyens préventifs

• Les Remèdes

• Exemple

• Conclusion
INTRODUCTION

Il n’est pas question de parler de tout ce qui


provoque la détérioration des poutres en béton.
Nous tenterons, ici, de mettre en évidence les
principaux facteurs de destruction des poutres,
et les causes des désordres ainsi que les moyens
préventifs.
Les désordres
Le fluage : si la poutre n’est pas correctement placée, elle
peut subir des déformations sous l’effet de forces
extérieures ou de son propre poids. Le danger provient
surtout des déformations permanentes : elles entraînent
une migration de l’humidité suivie d’une microfissuration
d’où une diminution de la résistance aux charges
admissibles.
Les désordres
Le retrait : le béton contient un certain volume d’eau lors
de sa mise en place. Lors de la prise, le béton perd de l’eau
et son volume diminue ; c’est ce que l’on appelle le retrait.
Le retrait entraine de la fissuration et de la microfissuration
ce qui rend le béton perméable.
Les désordres
La corrosion: plus communément appelée la
rouille, d’une armature est en fait la
dégradation de celle-ci suite à une réaction
avec un agent corrosif comme l’eau ou
l’oxygène. De nombreux facteurs peuvent
provoquer la corrosion des armatures ; on
peut mentionner, en autre, une mauvaise
manutention des armatures (défauts de
surfaces dus aux chocs, stockage dans des
lieux humides,…), la fissuration du béton d’un
élément en béton armé ou encore une
mauvaise réalisation de la poutre (non-respect
de l’enrobage minimal de l’armature).
Les désordres
Les fissurations
Les causes
Problèmes dus à la réalisation de la poutre
D’après nos recherches, les points auxquels il faut prêter une
attention particulière lors de la fabrication des poutres sont :
La qualité du béton : il arrive parfois, que dans un souci d’économie,
on utilise un béton, de qualité inférieure. Il se peut que ces bétons
soient plus ou moins équivalent, mais il faut aussi tenir compte
d’autres facteurs tels que l’environnement dans lequel se trouve
l’ouvrage ou encore les surcharges auxquelles les poutres peuvent
être exposé.
La ségrégation du ciment et des cailloux : il est nécessaire d’avoir
une répartition plus ou moins uniforme. Pour cela, il faut travailler
dans de bonnes conditions. Cependant, les procédures ne sont pas
toujours respectées de manière à gagner du temps.
Les causes
La manutention du matériel : on pense, ici, surtout à la manutention
des armatures. Les chocs, le dépôt prolongé dans des lieux humides,
l’abrasion, flexion des tiges, les moyens d’attache sont des facteurs qui
peuvent provoquer la corrosion des armatures avant même qu’elles
n’aient été placées dans le béton.
Le transport des poutres préfabriquées : il faut être certain que la
résistance de la poutre est suffisante avant de la déplacer. La disposition
des poutres pendant le transport est aussi important, car il ne faut
éviter de la soumettre à une mise ne charge qui pourrait la déformer
plastiquement avant sa mise en service.
Ces considérations valent surtout pour les poutres préfabriquées.
Cependant, on peut rencontrer les mêmes problèmes lorsque l’on
réalise une poutre sur chantier, car les conditions de travail y sont plus
rudes que dans un atelier.
Problèmes liés à la mise en œuvre

• Insuffisance d’enrobage des armatures longitudinales provoquant l’oxydation. La


poussée de la rouille provoque l’éclatement du béton

Manque de vibration du béton


• Fautes portant sur le ferraillage :
Armatures mal positionnées :Armatures du mauvais côté : il arrive que le
ferrailleur place franchement les aciers du mauvais côté. Cela est arrivé plusieurs
fois sur des balcons avec mort d’hommes ; c’est une
faute impardonnable.
• Recouvrements insuffisants ou trop concentrés :les
recouvrements font intervenir, pour transmettre la charge, des
bielles de compression dans le béton qui s’orientent en biais et doivent être
contrebutés par des armatures de couture.
La nécessité des recouvrements est bien connue.
Problèmes liés à la mise en œuvre

Défauts de calage :
Les cales en plastique se sont substituées aux cales
en mortier et ont conduit à certains problèmes, on
cite :
Problème de fixation engendre leur décrochage.
Elles tombent au fond du coffrage et apparaissent
en peau du béton fini, placées en nombre
insuffisant,
Les causes

Les effets du temps


Rien n’est éternel en ce bas-monde, le béton se
dégrade au cours du temps. Il se fissure, se
désagrège et perd en résistance. Il existe de
nombreux facteurs causant la dégradation du béton
à longs termes. Parmi ceux-ci, citons : les cycles de
gel\dégel, les attaques physiques (surcharges trop
importante, chocs, fortes élévations de
températures,…) ou encore les attaques chimiques
(réaction alcali-silice, les attaques du chlore,…)
Les moyens préventifs

Lors de la conception et de l'étude d'un bâtiment, pour limiter le


risque de fissurations , il convient de :
* privilégier les bâtiments de formes simples ;
* fractionner les infrastructures (cas des bâtiments isolés sur
parking)
* positionner les joints de construction, les multiplier en cas de
formes très complexes
* respecter les joints de dilatation, et leur distribution
* éviter pour ces joints les tracés complexes courbes, baïonnettes
et autres changements de direction...)
* Adapter les solutions techniques Au droit des joints de
dilatation, privilégier les structures simples (double-poteaux...).
* Bien dimensionner les structures : Les bâtiments subissent les
poussées du sol et/ou de l'eau .
Les remèdes
Les remèdes
Exemple
Exemple 1 :
une remise en cause de dernière minute de la stabilité d’un bâtiment
d’habitation, en cours de construction, prévient d’un effondrement assuré.
La couverture d’un vaste hall comportait dans sa partie centrale une
alternance de grands bacs en béton précontraint de 12 m de long et de
voûtes translucides et sur ses côtés une dalle en béton. L’ensemble était
porté de chaque côté par de grandes consoles de 5.40 m en porte à
faux, reliés à deux bâtiments culassés. L’un de ces bâtiments était à
simple RDC et sa stabilité avait été correctement assurée. L’autre
bâtiment était un immeuble de 18 étages sur RDC.
Les deux RDC étaient réalisés, ainsi que les consoles et dalles latérales du hall,
quand le maître de l’ouvrage demande que la toiture du hall soit immédiatement
achevée, avec grands bacs et voûtes translucides, de manière à
pouvoir l’occuper et y exercer son commerce. L’architecte donna son accord de
principe. Ce fut le bureau de contrôle qui attira l’attention sur le fait que l’ouvrage
ainsi réalisé n’aurait pas été stable.
Causes : en effet, les consoles côté de bâtiment étaient encastrées dans des
nœuds comportant :Une poutre de plancher prolongeant la console, Un poteau
constitué de ses tronçons de RDC et de 1er étage de section confortable en raison
des 18 étages à porter.
Le moment de flexion important, apporté par chaque console, devait être repris,
à raison de 45% dans chaque tronçon de poteau et 10% seulement par la poutre
de plancher. En l’absence du tronçon supérieur du poteau du 1er étage et de
charge, le moment dans le tronçon inférieur était majoré de 50%celui dans la
poutre était triplé. Or, les sections de béton et d’armatures n’étaient pas prévues
pour cela, et l’on pouvait prédire, sans grand risque de se tromper, une ruine
certaine de structure porteuse de la couverture et la couverture elle-même.
Remèdes : la poutre de plancher fut renforcée en dénudant les aciers
supérieurs, par repiquage, en disposant des cadres en prolongeant vers le haut
les cadres existants et en y plaçant dégrosses barres de moment négatif. Ensuite
on enduisit la surface de reprise d’un mortier de résine d’accrochage et on
bétonna la
surélévation de la poutre.
CONCLUSION

Les poutres sont des éléments indispensables dans les


bâtiments et leurs pathologies sont trop nombreuses
pour que nous les évoquions toutes ici.
Nous avons tenté de mettre en évidence les principales
causes de dégradation et les désordres qui menacent les
ouvrages en béton armé.
Merci bien
pour votre
attention

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