Les garde-corps

provisoires de chantier
La protection contre les
en rive de dalle
chutes de hauteur en rive
de dalle des bâtiments
en construction doit
être assurée soit par la
construction, soit par un
garde-corps provisoire.
Dans ce dernier cas,
il y a lieu de mettre en TYPES DE MONTANTS
place des garde-corps
Les montants de garde-corps se distinguent par le Fig. 1
conformes à la norme mode de fixation à la dalle. Trois types de matériels Dispositif de
NF EN 13374. sont couramment utilisés : fixation par

1 à 1,10
Pour assurer une enfilage dans
protection efficace, une réserva-
Type A
tion.
les garde-corps
Le montant s’enfile dans un fourreau préalablement

0,45
de construction scellé dans la dalle ou, éventuellement, dans une ré-
industrialisée doivent servation faite directement dans le béton (Fig. 1).
posséder certaines

0,10 à 0,15
caractéristiques Type B
de géométrie et de Le montant comporte, en pied, deux profilés paral-
résistance spécifiées lèles et entretoisés qui permettent une fixation par
dans la norme et ancrage dans la dalle (Fig. 2).
précisées dans cette Ce dispositif rend possible la mise en place de garde-
fiche. corps réglables par rapport à la rive de dalle (utilisa- Fig. 2
tion pour la pose notamment : Dispositif de fixation par an-
•• des éléments préfabriqués de façade, crage dans la dalle (ne doit pas
être fabriqué sur chantier, mais
•• des garde-corps définitifs de balcons.
par un fabricant spécialisé).

Fig. 3 Type C
Dispositif de fixation par pince- Le montant comporte, en pied, une pince destinée
ment de la dalle. au serrage en bord de dalle à l’aide d’une tige filetée
(Fig. 3).
1 à 1,10

NOTA
Les systèmes de fixation décrits dans les
0,45

trois types ne sont pas couverts par les

normes visant les garde-corps.
0,10 à 0,15

ÉQUIPEMENTS DES MONTANTS

Les montants doivent être équipés de supports permettant la fixation efficace de
deux lisses et d’une plinthe. Ces supports doivent pouvoir être placés du côté plan
de travail, lors de l’utilisation des montants. Les règles à respecter pour l’installation
de la plinthe et des lisses sont les suivantes :
•• la plinthe doit avoir 0,10 à 0,15 m de hauteur et être pratiquement appuyée sur le
sol (Fig. 3 et 4),
•• la sous-lisse doit être à mi-hauteur entre la plinthe et la lisse,

1
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 •• la hauteur de la lisse supérieure doit être comprise
entre 1,00 et 1,10 m au-dessus du sol.
Le dispositif doit empêcher le passage d’une sphère de
470 mm de diamètre, éventuellement par ajout d’une lisse
ou d’un panneau de remplissage (filet de sécurité par
exemple).
•• pour les GCMPC constitués d’éléments séparables, au
milieu de la lisse supérieure ou à l’extrémité des porte-
à-faux et au sommet d’un potelet ;
•• pour les GCMPC indissociables, aux endroits estimés
les plus défavorables.

Fig. 4 NOTA
Un porte-plinthe La norme NF EN 13374 n’a pas repris l’essai
coulissant et orienté prévu au point b., et a porté la flèche élas-
pointe en bas permet
la mise en place de la tique à 55 mm au lieu de 35 dans l’essai prévu
plinthe au ras du sol. au point a. C’est pourquoi nous conseillons,
avec les autres organisations profession-
nelles concernées, d’appliquer ces valeurs
seules susceptibles d’assurer une protection
La fixation des lisses et des plinthes sur les montants doit adéquate.
empêcher ces dernières de sortir de leur logement ou de
coulisser inopinément en cours d’utilisation (fixation par
pointage, blocage, etc.) (Fig. 5a, b et c). Par ailleurs :
•• la continuité de la protection en travée, angles, rampe Blocage des lisses
d’escalier, doit être assurée soit par chevauchement
des lisses au droit des montants, soit par des disposi- Fig. 5a
tifs de jonction, soit par tout autre système d’une effi- S’il s’agit d’un blo-
cacité au moins équivalente ; queur à clavette, celle-
•• les supports de lisses sont conçus pour résister aux ci doit être rendue
efforts transmis par les lisses ainsi qu’aux petits chocs « imperdable » par un
de chantier. Une légère déformation des supports de dispositif de préférence
lisses, après un essai de résistance, est acceptable. autre qu’une chaînette.
Toutefois, elle ne doit pas être telle qu’elle empêche Les supports de lisses
une fixation normale des lisses ou diminue leur résis- doivent permettre le
chevauchement de
tance.
celles-ci.

RÉSISTANCE DES GARDE-CORPS

Fig. 5b
Variante de clavette
Les garde-corps prescrits par le décret doivent être rigides,
« imperdable »
intégrés ou fixés de manière sûre, et avoir une résistance
appropriée.
Les efforts auxquels les garde-corps doivent résister sont
définis par la norme AFNOR NF EN 13374, qui définit trois
classes en fonction de la pente du plan de travail.
Les classes B et C, destinées à absorber l’énergie d’une
chute, ne sont pas traitées dans cette fiche.
Pour la classe A (pente inférieure ou égale à 10 degrés),
il est recommandé de vérifier la résistance suivant la mé-
thode préconisée par la norme NF P 93 340, décrite ci-
dessous. Fig. 5c
Variante de supports
Un garde-corps métallique préfabriqué de classe A, quelle de lisses, dans le cas
que soit sa portée, doit résister séparément à : de lisses jumelées en
a. une charge ponctuelle de 30 DaN sans flèche élastique panneau.
supérieure à 35 mm, et,
b. une charge ponctuelle de 125 DaN sans rupture ou
désassemblage et sans engendrer un déplacement en
tout point de plus de 200 mm par rapport à la position
initiale.
Les deux charges ci-dessus doivent être appliquées sé-
parément dans la position la plus défavorable horizontale-
ment ou sous un angle quelconque vers le bas :

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UTILISATION
Les montants doivent avoir une finition suffisante pour être
manipulés à mains nues sans risque de blessures.
La mise en place et le retrait des montants doivent norma-
lement être exécutés à l’abri d’une autre protection. Il faut
donc veiller à la compatibilité du système de protection
utilisé avec le mode opératoire de construction.
Il est souhaitable, notamment pour certains types de tra-
vaux, que les montants de garde-corps ne puissent pas
se soulever inopinément. La fixation du montant à la dalle
devra donc être complétée par un dispositif antidécroche-
ment, suivant le cas.

ENTRETIEN
Il convient de respecter les consignes suivantes :
•• vérifier périodiquement le matériel, notamment après
chaque utilisation ;
•• mettre au rebut et détruire les montants tordus. Ceux-
ci, en effet, ne doivent jamais être redressés, car, s’il en
était ainsi, leur métal, écroui par cette manœuvre, ne
pourrait plus alors absorber l’énergie nécessaire ;
•• vérifier l’état des supports et des « bloqueurs » de
lisses, ainsi que celui des tiges filetées (cas des mon-
tants à pince du type C) ;
•• graisser périodiquement les parties mécaniques,
•• surveiller l’état de la protection antirouille. Lorsque
celle-ci ne recouvre pas la partie intérieure des tubes,
veiller à ce que l’épaisseur résiduelle du métal demeure
suffisante ;
•• remplacer les pièces défectueuses, en particulier les
clavettes et les dispositifs destinés à les rendre imper-
dables.

RÉGLEMENTATION
•• Code du travail

DOCUMENT à CONSULTER
•• Norme française NF EN 13374
Garde-corps périphériques temporaires

OPPBTP
25, avenue du Général Leclerc - 92660 Boulogne-Billancourt Cedex
Tél : 01 46 09 27 00
www.preventionbtp.fr

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