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Chapitre 6

Coffrages

I. Généralité :

Le bêton frais à l’aptitude d’épouser une forme appelée coffrage qui le moule
lorsqu’il est encre à l’état pâteux
Le coffrage est donc une structure provisoire, utile pour mouler le matériau
plastique, en attendant sa prise puis son durcissement.

1. Principaux constituants :

Quelle que soit la nature de coffrage, on retrouve les mêmes


constituants :
 Une peau de coffrage : détermine l’aspect final de la pièce
moulée.
 Une ossature : limite les déformations de la peau de coffrage,
essentiellement dues à la poussée du béton frais. Elle définit la
surface à engendrer et transfère les efforts a une structure
résistante.
 Des tiges d’entretoise, des béquillés de stabilité, des étaiements,
permettent le réglage en position des surfaces coiffantes.
 Des éléments intégrés au coffrage permettent au personnel de
travailler en tout securit.

2. Conception d’un coffrage

Un coffrage doit permettre d’obtenir les formes, l’aspect et les dimensions


exigées dans les plans d’exécutions des ouvrages et les autres pièces du marché.
Dans la plupart des cas, il doit être démontable, léger, simple, modulaire, pour
être économique.
L’aspect final du béton dépend de nombreux paramètres parmi lequel on
trouve :
 L’interface peau-bêton moule : la peau de coffrage doit être propre,
préservée de tout défaut et soigneusement huilée à chaque usage,
 L’étanchéité entre panneaux de coffrage ou aux contacts avec les partis
déjà coulées. Il faut éviter que des fuites de laitance laissent apparaitre
des granulats au moment du décoffrage ou créent une hétérogénéité
d’aspect.
 La rigidité du coffrage, vis-à-vis des action mécaniques appliques afin de
respecter les dimensions fines de l’ouvrage et les tolérances de planéité.

CCTP
Plans du dossier
planning

Localisation de la
Etat de surface
pièce

Conditions de mise
en oeuvre et de Aspect
manutention

Sens du coulage de
Forme de la piece
la piece

Nombre de Conception des


Etanchéité
réemplois formes du coffrage

Constitution de Déformations
l ossature limitées

Resistance aux
Mise en œuvre Choix de la peau
actions mécaniques

Sécurité Matériel

Dispositifs de
reglages
Personel

Mise en oeuvre
II. Types de coffrage

1. Banches
Les banches de fabrication industrielle sont des coffrages outils qui,
accouples face à face permettent de réaliser des murs, elles sont souvent
insérées dans un train de banches au cours des cycles, et peuvent être
équipées simultanément de rehausses et/ou sous-hausses.

a) Constitution et terminologie

Une banche comporte :


 Une fasse coffrant raidie par une ossature
 Des points d’appuis permettant de la régler dans le plan vertical
et dans le plan horizontal (béquilles réglables, tiges d’entretoise,
…)
 Des dispositifs de stabilisation vis-à-vis de l’action du vent qu’elle
soit sa direction.
 Des équipements comprenant un poste de travail et ses accès, des
dispositifs de préhension.
 La face coffrant est la surface en contact avec le béton elle est
destinée à assurer la planéité, à donner la texture du parement et
à garantir la durabilité de l’ouvrage
 L’ossature est le principal élément résistant a son propre poids, la
pression du béton et la charge de service
 Le module est l’unité dimensionnelle choisie comme accroisement
pour l’écartement entre files verticales d’entretoise.
 Le poste de travail correspond à la plateforme de bétonnage
plane
 Une protection d’about assure la continuité de la protection en
débordant de la surface coffrant
 La rehausse et un élément d’ossature et de surface coffrant
monte au-dessus d’une banche pour augmenter sa hauteur. On
l’utilise lorsque la hauteur de bétonnage est supérieure à la
hauteur du banche standard
 La sous-hausse élément similaire au rehausse place au niveau
inferieur
b) Mise en œuvre de banches
i. Décoffrage des voiles réalises :
 Enlèvement des tiges entretoise
 Démontage des fixations des mannequins
 Désaccouplement des abouts et les colis.
 Déplacement du coffrage à l’aide de la grue

ii. Mise en place de banches


 Implantation du vile à couler
 Mise en place d’une face coffrant, contre une talonnette
sur laquelle on alignera le coffrage
 Mise en place des réservations, des mannequins, des
armatures et calage

iii. Stabilité des banches

La norme (NF P 93-350) définis les actions mécaniques à


considérer, les sollicitations a calculer et les vérifications qu’il faut
effectuer pour dimensionner une banche et s’assurer des
conditions de sa stabilité, notamment vis-à-vis du vent, On
distingue deux types de stabilisation :
 Stabilisation par ancrage arrière, des étais rigides d’une
part, fixe à demeure sur la partie arrière de la banche,
d’autre part, ancres par une < araignée>, vissée dans une
douille noyée dans les parties résistantes de l’ouvrage ou
dans des lests déplaçables prévus à cet effet.
 Stabilisation par couplage, les banches sont couplées deux
ont deux en position verticale. Elles sont maintenues par,
au moins, deux dispositifs écartement variable situes en
partie haute

Stabilisation par ancrage arrière Stabilisation par couplage


Pour les banches on distingue deux autre types les banches
grimpantes et les banches glissantes, ses types de coffrage sont mis
en œuvre partout ou le coffrage est relevé après chaque levée de
bétonnage comme par exemple :
 Les immeubles d’habitations ou les bâtiments industriels
 Les piles de pont
 Les silos
 Les tours
2. Etaiement

La technicité des chantiers, qu’il s’agisse d’habitations ou d’ouvrage d’art


plut technique, exige l’utilisation de matériel varies pour étayer et coffrer
les porteurs horizontaux.

a) Constitution

 Les étais verticaux sont les premiers places, sont stabilises


par des trépieds
 Les fourches, en tête d’étais, sont équipées d’un dispositif
permettant le décintrage rapide de coffrage
 Des poutrelles légères, de capacite portant élevée servent
de raidisseurs aux panneaux coffrant qui sont dispose sur la
surface générée par les poutrelles.
b) Mise en œuvre

Les opérations d’étaiement sont toujours des opérations


importantes dont dépendent la stabilité des ouvrages en phase
provisoires.
i. Montage

Il se fait de l’ordre suivant

 Etais auto stables avec fourches, étais


intermédiaires
 Poutrelle principale
 Poutrelles secondaires ou transversales
 Panneaux coffrant
ii. Démontage

On inverse l’ordre des opérations précédents, en décintrant


d’abord, puis en couchant les poutrelles secondaires sur le
côté, pour atteindre les panneaux coffrant.
La résistance du béton ne permet pas, pour les dalles
courantes, un décoffrage complet 12 heures après coulage, il
faut donc utiliser des bandes de rattrapage, des clés de
décoffrage, pour pouvoir récupérer l’essentiel du matériel
d’étaiement et de coffrage tout en laissant la dalle
partiellement étayée.
III. Cyclages des matériels utilisés

1. Recherche de la cadence journalière d’avancement

Notre expose se limite à donner une méthodologie, une grille d’analyse


permettant d’aboutir à un résultat, pour les bâtiments et constructions
courantes.
Om estimera une cadence journalière d’avancement compatible avec le
planning attribue, en cherchant à exploiter la grue au maximum de leur
disponibilité.
On optimisera le cyclage en restant simple, sachant que les aléas
inévitables du chantier, l’incertitude naturelle des temps unitaires, le cout
Qu’entrainerait un approfondissement par le bureau des méthodes,
doivent tempérer une précision illusoire.

2. Conception d’un cyclage


a) Démarche
Après avoir déterminé une organisation générale pour réaliser le
projet (réalisation de bâtiments l’un après l’autre, découpage aux
joints de dilatation, bâtiments très long…)

 Un découpage en zones : on affecte à chaque zones une


durée, à partir de la durée choisie pour réaliser un étage
courant,
 Un sens d’avancement : commencer du côté ou le bâtiment
comporte le plus grand nombre d’étage et sur l’étage
étudiée, commencer par les zones à nombreuses reprise de
bétonnage,
 Un ordre logique de réalisation : voiles de façade et voiles
de couloir, voiles arrivant sur un nœud complexe, voile en
cote bloquée, voile simple.

b) Optimisation
Lors de l’élaboration du cyclage, on cherchera à favoriser :

 Un travail simultané (main-d’œuvre et matériel) des


équipes spécialises (voiles, planchers ou préfabrication) :
Avancement simultané a la même cadence, en sécurité,
sans disperser le travail sur le niveau. Il est souhaitable
cependant de séparer les zones de travail de chaque
équipe,
 Une réutilisation maximale des coffrages, notamment les
banches : éviter les désaccouplements / accouplements, ne
pas trop morceler les voiles.
 La productiviste, par l’utilisation des matériels performants
ou de dispositif facilitant leur mise en œuvre : banches auto
stabilisées, talonnettes.
On limitera ou évitera l’emploi d’angles : commencer
toujours par les endroits qui comportent de nombreux
voile.

3. Avant métré

Un cyclage et correctement défini quand on travaille sur les plans


d’exécution des ouvrages relatifs au coffrage
Les plans architecte peuvent suffire dans un premier temps, pour évaluer
grossièrement la durée de réalisation d’un niveau.

Un avant métré des voiles et des planchers doit être effectue.

Celui des voiles donnera :


 Le linéaire moyen de voiles à l’étage courant
 Le volume moyen de béton mis en œuvre
Celui des planchers donnera :

 La surface moyenne des planchers a l’étage courant


 Le volume de béton mis en œuvre

4. Décalage technique
L’utilisation constante d’un coffrage suppose une opération de décoffrage
régulière et sure sous réserve que la résistance du béton permettre.

Sauf problèmes lies a une faible maturation du béton particulières,


adjuvant retardateurs de prise ou température basse freinant la montée
en résistance du béton, il est possible de décoffrer environ 12 heures après
la fin du coulage, a condition de conserver ou de mettre en place un
étaiement approprié pour les dalles.
 Décalage technique de 3 jours entre les équipes voiles et
planchers laisse la possibilité de compenser les aléas sans
remettre en cause le cycle.

5. Représentation d’un cycle

Un seul plan, a échelle réduite, visualise le travail prévu :


 Sur les voiles (un couleur par jour)
 Sur les planchers (un couleur par jour)
 Mettre les jours d’exécution sur chaque voile ou dans une
légende
 Représenter le travail concernant les planchers :
Coffrage, coulage.
6. Tableaux récapitulatifs
Les informations suivantes complètent en générale chaque dossier de
cycle :
 La charge de la grue
 Les accessoires utilisent ou consommes : huissiers banchés,
mannequin
 Des tableaux d’assemblage
Les trains de banches couramment utilisés sont décomposés en
modules élémentaires
Les coffrages en éléments simples
Les effectifs prévus pour chaque équipe

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