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ISAE-CNAM
TECHNOLOGIE DE CHANTIER
BTP010
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a- Epuisement : ..................................................................................................................
b- Captage : .........................................................................................................................
c- Rabattement de l’eau : ....................................................................................................
2- Améliorations des sols
a- Techniques d’injection :.................................................................................................
b- Tassement préalable du sol : ..........................................................................................
c- Consolidation par compactage dynamique : ...................................................................
d- Vibro-compactage et colonnes ballastées : .....................................................................
e- Drainage :........................................................................................................................
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On appelle fondation la partie d’un ouvrage qui reçoit les charges et les surcharges
apportées par la structure, et qui les transmet au sol sur lequel elle repose. La fondation est en
contact direct avec le sol.
Lorsqu’on veut fonder un ouvrage on possède en général deux possibilités :
a- Une fondation superficielle.
b- Une fondation profonde.
Cela dépend de la nature, des caractéristiques mécaniques et des propriétés du sol.
Lorsque le terrain superficiel n’a pas des caractéristiques suffisantes pour pouvoir
supporter les charges qui lui sont transmises, on essaye d’atteindre le bon sol
indirectement par l’intermédiaire de fondations appelées fondations profondes. Ce type
de fondation transmet les charges apportées par l’ouvrage directement au bon sol. Dans
ce cas, le sol de fondation n’est pas accessible directement et donc on ne peut pas le
voir.
2- Etude de la fondation :
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Considérons une fondation superficielle enterrée dans un sol plus ou moins homogène.
On applique à cette fondation une charge Q que l’on fait croître progressivement. Sous
l’effet de cette charge, la fondation tasse.
Au début, les tassements sont presque proportionnels à la charge, mais à partir d’une
certaine valeur QF, la courbe de tassement s’incurve rapidement. On aura ainsi des
enfoncements importants pour une faible variation de charge. La valeur limite de charge est
appelée charge limite QL.
QL
Qa : charge admissible Qa =
F
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De ce point de vue, il y a donc une corrélation entre le sol et l’ouvrage. Par exemple, un
sol pourra supporter un ouvrage qui soit peu sensible au tassement différentiel alors que ce
même
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sol peut ne pas être valable pour un ouvrage de même charge mais constitué par une autre
structure.
Lors de l’étude d’une fondation, on doit tenir compte des données relatives à l’ouvrage
et celles relatives au terrain.
a- En ce qui concerne les données relatives à l’ouvrage : Son type permettra de
déterminer les tassements admissibles pour éviter sa fissuration ou sa destruction. Ce
type devra être adapté au tassement admissible. Il faut également apprécier les charges
et les surcharges qui sont apportées ainsi que le mode de répartition et de transmission
de ces charges au sol.
b- En ce qui concerne les données relatives au terrain : Il faudra apprécier sa
nature et ses caractéristiques et cela à partir de sondages de reconnaissance. Ces
sondages doivent être réalisés sur une profondeur suffisante sous la fondation afin
d’identifier les couches de sols existantes, et de reconnaître la transmission des efforts à
travers ces différentes couches.
Il faut aussi apprécier les propriétés de résistance et la capacité portante du sol, qui
seront déterminées à partir des essais mécaniques in-situ ou au laboratoire et aussi à partir
des formules de mécanique des sols. De ce point de vue, on aura des sols qui varient depuis
les terrains à faible capacité portante σn = 0.5 kg/cm2 (argile, remblais) jusqu’aux
contraintes qui pourrons dépasser σn = 10 kg/cm2 (sol incompressible très résistant : sols
rocheux et calcaire très dur), en passant par les sols moyennement compressibles avec une
contrainte σn variant entre 2 et 4 kg/cm2 tel que certaines marnes ou bien des roches
tendres. Il faut aussi apprécier les efforts de poussée ou de butée s’ils existent, car, en plus
des charges verticales, ils exercent des forces horizontales.
Il faut aussi contrôler la présence éventuelle d’eau qui aura un triple effet :
- Elle exerce un effort de poussée horizontal
- Elle exerce un effort de sous pression verticale (Poussée d’Archimède)
- Elle cause un problème d’étanchéité.
Dans le cas de présence d’eau, il faut éviter les problèmes d’affouillement1 surtout
lorsque la fondation est établie sur du sable fin : l’eau risque d’entraîner le terrain sous la
fondation. (Disparition du sol sous la fondation)
Pour les fondations sous l’eau, il faut leur assurer une protection et la contrôler
régulièrement.
1
Excavation, ravinement provoqué par l'action des eaux de pluie ou le courant d'une rivière dans un terrain
meuble.
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2- Différents Types de
Fondations
a- Semelles isolées :
Ces semelles transmettent au sol les charges concentrées de
piliers, de colonnes ou de poteaux. La forme en plans est carrée
ou rectangulaire.
Elles peuvent être homothétiques au poteau : a = b , ou bien à débords constants : A = a +
A B
2d et B = b + 2d.
L’épaisseur est généralement constante ; les faces supérieures
des fondations de grande dimension sont inclinées, pour économiser
du béton ; cette inclinaison est limitée par la consistance du béton
frais pour éviter des contre-coffrage ; pente maximum de 20%.
La face plane au pied de la colonne permet de poser
correctement le coffrage. La remontée de 5cm, coulée avec la
semelle, guide le gabarit du futur pilier ; le coffrage peut être fixé
plus aisément et les aciers en attente sont situés à l’intérieur du
béton de la colonne.
Dans le cas de piliers dédoublés pour raison de joint de dilatation, la semelle sera
commune aux deux piliers.
Dans les semelles isolées, les efforts de traction sont orientés dans les deux directions
impliquant la pose de deux nappes d’armatures superposées, chaque nappe jouant
alternativement le rôle d’armature principale dans une direction et d’armature de répartition
dans l’autre. Le poids de l’armature peut être estimé entre 50 et 120
kg/m3 de béton.
Très souvent, les semelles isolées sont reliées entre elles par
de poutres horizontales armées, appelées longrines. Elles
assurent à la fois un entretoisement 2 et évitent le déversement
des semelles surtout pour les semelles excentrées.
b- Semelles filantes/continues :
C’est le type de fondation le plus fréquent ; la semelle reprend
les charges transmises par les murs porteurs continus (Parois, mur de façade, mur refend, etc.).
La semelle a une largeur B, on convient de considérer une semelle filante comme semelle
isolée dont A 2: 10.
B
L’épaisseur est généralement constante ; les faces supérieures des fondations de grande
dimension sont inclinées, pour économiser du béton ; cette inclinaison est limitée par la
consistance du béton frais pour éviter des contre-coffrage ; pente maximum de 20%
2
Raidissement d'une structure par des éléments perpendiculaires qui maintiennent l'écartement, et qui
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contribuent à la rigidité de l'ensemble.
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La semelle filante doit avoir une rigidité suffisante et doit être bien armée pour pouvoir
supporter les efforts auxquels elle est soumise. La semelle travaille transversalement come une
semelle isolée et longitudinalement comme une poutre continue.
Dans les terrains en pente, les semelles sont construites en gradins pour limiter les
terrassements et les volumes de béton.
Comme pour les semelles isolées, la semelle doit être unique lorsqu’elle supporte deux
porteurs dédoublés au niveau du joint de dilatation, évitant ainsi des tassements verticaux
différentiels et des sollicitations flexionnelles des murs ou des piliers. Cette mesure ne concerne
pas les joints de tassements.
La semelle filante est utilisée, si les semelles isolées ont des dimensions telles qu’elles se
touchent presque dans une direction.
c- Le radier :
Un radier c’est une semelle couvrant la totalité de la surface
de fondation de la structure.
Le radier est utilisé dans les cas suivants :
- La contrainte admissible du sol est faible et les charges de l’ouvrage sont importantes,
il en résulte des semelles très larges telles qu’elles se touchent presque dans toutes les
directions. (Les semelles couvrent plus que la moitié de la surface de fondation. ∑Sisolée
Stotale
=
)
2
- L’ouvrage est du type spécial (Silos, réservoir, tour, etc.)
- La présence d’une nappe phréatique. (Problème d’étanchéité)
L’épaisseur du radier est généralement constante sauf dans des cas spéciaux. (Radier
champignon)
Des analyses comparatives de constructions fondées sur semelles ou sur radiers ont démontré
que le choix du radier n’élimine pas les différences de tassement mais il les améliore.
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Remarque :
Un sol n’est jamais bon ou mauvais dans l’absolu. Il faut considérer le sol et l’ouvrage qu’il va
supporter. Par exemple, si on construit une petite maison légère, on peut avoir recours à des
fondations superficielles. Sur le même sol, mais pour un ouvrage plus important, peut-être on
aurait besoin de fondations profondes.
a- Les fondations profondes ponctuelles :
- Les puits :
Ce mode de fondations consiste à remplir de béton une fouille creusée manuellement ou à
l’aide de petites machines. Les puits sont avantageux pour les profondeurs de 6 à 8 mètres
par rapport au fond de fouille de terrassement en pleine masse ou par rapport au terrain
naturel. Ils peuvent être rectangulaire ou circulaire.
- Les pieux :
Les pieux sont des éléments prismatiques ou cylindriques de longueur
importante que l’on enfonce dans un terrain de faible capacité portante.
On distingue deux types de pieux :
Les pieux battus : Ce sont des éléments généralement en béton
préfabriqué, ils peuvent être métalliques ou en bois. Ils sont mis en place
par battage sans procéder à une excavation ou à un forage préalable du
sol.
b-2- Les pieux moulés ou forés : Lorsque les charges devant être
transmises par les pieux augmentent, il faut augmenter la section des
pieux. Il très difficile d’utiliser des éléments préfabriqués. On a alors
recours à la réalisation en place d’un forage jusqu’à la profondeur
voulue. Ensuite, on vient remplir le forage en béton armé on non armé.
Micropieux (L=8 à 20m - =15 à 30cm)
Pieux (L=10 à 40+m - =50 à 150cm)
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La méthode est très simple, elle est utilisée lorsque la nature du terrain et la disposition
de la fouille le permet et lorsque la profondeur est limitée. Le principe c’est d’aller
chercher le sol de fondation en fouille ouverte en terrassant avec le matériel de terrassement
et d’excavation habituel.
Si le talus que l’on veut réaliser fait avec l’horizontale un angle inférieur ou égale à
l’angle de talus naturel, aucune précaution particulière ne doit être prise.
Si au contraire l’angle est supérieur à l’angle de talus naturel, il faut prendre des
précautions pour éviter le risque d’éboulement.
En l’absence des données de caractéristiques du sol lors de l’excavation des fouilles, le
rapport admis forfaitairement entre la base et la hauteur est de 3 sur 2 respectivement.
Dans le fond de la fouille, on prévoit autour des fondations une risberme3 pour la
circulation des ouvriers et aussi des rigoles 4 périphériques destinés à recevoir les eaux
extérieures, à les collecter et à les conduire vers de petits puits. Ensuite, elles seront
évacuées généralement par pompage.
E’= E + 2x
x = H/tg
En général, λ = 1 à 1.2.
Ce procédé nécessite, au niveau du terrain naturel, une surface d’emprise E’ beaucoup plus
grande que la surface d’emprise de fondation E.
L’angle d’inclinaison du talus est fonction de la nature du sol. Dans le cas d’un terrain
rocheux, il peut se rapprocher de la verticale.
Ce procédé de fouille ouverte reste en général relativement économique pour des
profondeurs de fouille limitées.
3
Plate-forme de protection contre les affouillements, placée à la base d’un mur.
4
Fouille en tranchée permettant de réaliser des semelles filantes ou d’évacuer des eaux de ruissellement.
Syn. Cunette, caniveau.
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Lorsque la profondeur de fouille augmente, et dans le cas de fouille ouverte, E’ sera très
grande et donc les volumes de terrassement seront grands et cela coûtera cher.
On peut aussi se trouver dans le cas où on ne dispose pas au sol de E’. Ou, dans le cas où un
ou plusieurs côtés du terrain sont bordés par des bâtiments ou des routes.
Dans tous ces cas, pour arriver au niveau de fondation, il faut disposer d’une fouille verticale.
Il faut donc assurer le soutènement de cette fouille, c.à.d. le blindage. On a alors recours à la
blindée.
Le fond de la fouille sera traité comme celui d’une fouille ouverte, c.à.d. avec rigole et
risberme.
a- Blindage en palplanches :
Les palplanches sont des éléments
verticaux jointifs, battus dans le sol, afin de
créer un écran plus ou moins étanche, à
l’abri duquel il est possible d’entreprendre
les travaux de terrassement. Les palplanches
empêchent l’éboulement, limitent la
décompression des terres et permettent le
travail en des sites aquatiques.
Les palplanches sont avantageusement
utilisées en tant que protection de fouilles
lors d’excavations effectuées sous le niveau
de la nappe phréatique, lors de construction
dans l’eau.
Par contre, pour les fouilles de grandes
profondeurs, les rideaux de palplanches deviennent très couteux ; de grosses pierres peuvent
faire dévier le profilé ou même l’empêcher d’être enfoncé à la profondeur voulue.
Les palplanches sont battues dans le sol à l’aide de sonnettes, moutons et casques de
battage. En raison du bruit provoqué par la sonnette 5 et à cause des tremblements, on doit
souvent renoncer à utiliser des palplanches dans les zones urbaines.
5
Engin de battage de pieux ou de palplanches fonctionnant par percussion (chute répétée d'un mouton sur le
casque de battage).
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Palplanches en bois :
Pour les fouilles dont la profondeur et les dimensions sont limitées, on utilise le
blindage en bois. Ces blindages sont constitués par des planches en bois vertical
juxtaposées ou espacées, formant ainsi un rideau continue ou non, en général solidarisé par
des planches de bois horizontales, transversales. Le tout est maintenu en place par des
butons6. Les butons vont avoir un espacement « e » qui diminue quand la profondeur
augmente.
Les butons sont des étais horizontaux. Ces butons peuvent être eux-mêmes constitués en
bois, ou en métalliques (des tubes ou des profilés en H renforcés) ou en treillis.
Au fur et à mesure de la construction, les butons sont remplacés par d’autres butons. Ces
butons prennent appuis sur la partie déjà construite.
Quand les butons sont tubulaires en acier, ils peuvent comporter un système de vérin
permettant leur allongement.
Lorsque les dimensions de la fouille augmentent, on peut avoir recours à des étais
inclinés à la place des butons.
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Les butons sont des étais horizontaux. Ces butons peuvent être eux-mêmes constitués en bois, ou en
métalliques (des tubes ou des profilés en H renforcés) ou en treillis.
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Quand les butons sont en bois, ils sont constitués par des troncs d’arbre sans branches.
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Palplanches en métal :
Les palplanches s’emboitent les unes dans les autres pour former un rideau continu. Elles
peuvent aussi être assemblées de façon à constituer des caissons ou bien des formes variables.
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Les palplanches sont mises en place par battage ; et dons cette mise en place va
s’accompagner de bruit, de chocs et de beaucoup de vibrations. Ainsi, elles s’accommodent
mal dans un environnement urbain.
Il existe des logiciels spécialisés de calcul d’un tel parement pour vérifier la stabilité
générale du talus ainsi renforcé avec les coefficients de sécurité recommandés par les
normes.
Typologie : On peut distinguer les tirants provisoires, qui n’ont qu’un rôle
temporaire et deviennent inutiles au-delà d’un certain degré d’avancement des
travaux, des tirants définitifs, qui continueront à assurer leur rôle pendant toute la
durée de vie de l’ouvrage auquel ils sont incorporés. Ce ne sont pas les procèdes
d’exécution qui distinguent ces deux catégories mais les précautions prises pour une
plus grande durabilité, surtout au niveau de la corrosion.
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Poutre métallique ou en béton armé, placée horizontalement qui permet de raidir le système de soutènement.
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Les tirants d’essai, subissant des épreuves, permettent de réunir les données
nécessaires au choix et au dimensionnement de l’ancrage définitif. Les tirants de
contrôle permettent des observations de longue durée.
L’accrochage est réalisé par expansion du dispositif de fixation par des boulons
à expansion ou par scellement au moyen d’un liant. Les tirants par adhérence totale
sont scellés dans le sol sur toute la longueur du tirant : ce mode ne convient pas
qu’aux tirants passifs8.
Tirant d’ancrage
A. Zone ancrée.
B. Zone d’ancrage.
1. Longueur du tirant.
2. Longueur libre effective.
3. Longueur libre théorique.
4. Tête du tirant avec
plaque d’appui.
5. Ouvrage à ancrer
6. Armature.
7. Remplissage intérieur.
8. Gaine éventuelle.
9. Remplissage extérieur.
10. Trou de forage.
11. Corps d’ancrage.
12. Longueur de scellement
13. Fond de l’ancrage.
Le corps d’ancrage, dénommé aussi bulbe, est réalisé par injection sous
pression d’un coulis9 à base de ciment.
Après la mise en tension de l’ancrage, le tirant est généralement protégé sur la
longueur libre par le remplissage d’une matière anticorrosive solide, appelée : coulis
de gaine.
8
Tirant passif : Tirant qui n’a pas de partie libre et qui n’est mis en tension que lorsqu’il est sollicité.
9
Mortier de ciment ou plâtre liquide dont la composition varie selon les utilisations : remplissage de joints,
injection dans le sol, dans une gaine de précontrainte, etc.
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Ces parois vont constituer une boîte à l’intérieur de laquelle on peut exécuter le projet.
Dans certain cas, elles peuvent aussi considérer comme partie de la structure de l’ouvrage.
Elles auront ainsi en plus une fonction de portance. En cas de présence d’eau, elles peuvent
assurer l’étanchéité de la fouille.
Le principe c’est de réaliser dans le sol suivant un tracé rectiligne ou courbe un écran de
soutènement d’épaisseur constante constitué par une tranchée remplie de béton ou d’un
autre matériau cela avant même de procéder à l’excavation de la fouille ; la stabilité de la
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tranchée
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est assurée provisoirement par l’introduction de boue thixotropique10; cette boue d’une
densité de 1.1 à 1.2, appelée bentonite 11 , est constituée d’argile très fine dispersée dans
l’eau, présentant la particularité d’être pseudo-liquide sous forme de gel au repos et liquide
lorsqu’elle est en mouvement.
La boue équilibre les poussées latérales du terrain, sans risque d’éboulement des parois,
en vertu de deux phénomènes :la pression hydrostatique et la formation, sur les parois du
forage, d’un Cake (Colmatage 12 des particules du sol et son étanchement relatif) provoqué
par l’absorption par le terrain de l’eau libre de la boue. Ce procédé est apparu dans les
années 1950 en Italie ; il résulte de l’adaptation et de l’évolution des rideaux de pieux fores
à la boue. Les premières réalisations ont consisté à construire des rideaux ou des écrans
d’étanchéité dans le sol. Par la suite, le procédé s’est développé, surtout en site urbain, avec
la construction d’immeubles ayant plusieurs niveaux de sous-sol.
10
Qualifie un matériau visqueux, un gel, une boue, qui est rigide au repos et devient liquide après agitation.
11
Argile très fine utilisée en émulsion pour ses propriétés thixotropiques. (Boue de forage).
12
Remplissage des vides d'un matériau, d'un produit poreux | Obturation de petites ouvertures, d'une fuite, etc.
13
Vive agitation | Tremblement continu.
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Inconvénients :
- Ne convient pas en site aquatique ; le système exige les reconnaissances
approfondies d’éventuels obstacles ou de canalisations.
- Son épaisseur (de 50 à 150 cm) diminue la surface disponible des sous-sols.
- La réalisation par étapes n’assure pas une parfaite étanchéité et ses faces ne
sont pas soignées, étant donné que ce sont les parois de la tranchée qui assurent
le rôle de coffrage.
- La solution est relativement coûteuse.
1. Pompe à boue.
2. Niveau supérieur de
la boue.
3. Panneau bétonné.
4. Pompe pour évacuer
la boue.
5. Tube de bétonnage.
Les différentes phases d’exécution d’un panneau élémentaire sont les suivantes :
a) Excavation :
1. On procède à l’excavation de la tranchée à l’aide d’une perforatrice animée d’un
mouvement de rotation et entrainée horizontalement d’un mouvement de
translation de manière à parcourir dans le sens longitudinal toute la tranchée. La
tranchée peut avoir une longueur de 2 à 10 m et une épaisseur de 50 à 150 cm.
2. La perforation se poursuit généralement par le remplissage de la tranchée par un
fluide de forage. Ce fluide compense la poussée du terrain et constitue une boue
qui va maintenir les parois verticales en s’opposant à leur convergence. En
circulant dans le forage, la boue permet, en outre, de remonter les sédiments
qu'elle maintient en suspension.
3. Au fur et à mesure que ces déblais sont mis en suspension avec l’avancement de
la perforation, ils vont être évacué par aspiration dans un tube relié à une pompe.
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c) Bétonnage :
5. On procède ensuite au bétonnage par l’intermédiaire d’un tube plongeur, appelé
Tube de bétonnage14 (Diamètre 25 à 40cm), que l’on introduit jusqu’au fond du
forage. Pour assurer une continuité du bétonnage, ce tube va être retiré au fur et à
mesure jusqu’à la fin de l’opération. Le béton est introduit jusqu’au fond est plus
lourd que la boue, donc il va la remplacer. Cette boue commence à remonter au
fur et à mesure que le béton remplisse le forage. Cette boue va être évacué à
l‘aide d’un tube muni d’une pompe et elle va être réutilisée après recyclage.
Joint entre panneaux : Pour assurer la jonction entre deux panneaux élémentaires
adjacents, on prévoit des joints de différents types :
- Le water-stop.
Procédé CWS : joint entre un panneau primaire et panneau secondaire, pouvant être équipé d’une
lame water-stop.
Dans certains cas, la paroi moulée peut faire partie de la structure définitive de
l’ouvrage et assurer donc une fonction de portance. C’est surtout utilisé pour l’exécution de
parkings souterrains.
Les phases de travail suivant la méthode de taupe sont les suivantes :
1. Forage de la paroi.
14
Si L>5m, il convient de prévoir 2 tubes plongeurs.
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2. Exécution de la paroi.
3. Excavation ou terrassement jusqu’au niveau du premier sous-sol.
4. Exécution de la dalle du premier sous-sol.
5. Terrassement du volume sous la dalle. (La dalle travaille comme appui).
6. Exécution de la dalle inférieure.
7. On recommence le cycle en descendant pour arriver au niveau de fondations.
e- Parois préfabriquées :
La paroi moulée classique présente l’inconvénient d’une épaisseur assez importante et
d’un parement nécessitant généralement une reprise pour corriger son aspect ou pour le
redresser. La paroi préfabriquée a permis d’améliorer ce type d’ouvrage par un meilleur
contrôle de la qualité du béton mis en place et une plus grande précision d’ensemble.
La mise en œuvre est conduite avec les même outillages que pour la paroi moulée. Les
éléments préfabriqués sont descendus dans la saignée15 ; un dispositif de sustentation16,
prenant appui sur la pré-saignée 17 , maintient les éléments en place jusqu’à ce que le
mélange, remplissant l’espace compris entre les éléments et les parois saignée, ait fait prise.
La pré- saignée doit être réalisée avec beaucoup de soin ; de sa qualité dépend la précision
de la mise en place des éléments préfabriqués. Le mélange remplissant l’espace élément-
saignée scelle les éléments au terrain et transmet les efforts de ce dernier au soutènement. Il
est liquide au départ et se rigidifie ensuite pour atteindre finalement des résistances au
moins égales à celles du terrain. Le mélange est à base de ciment spécial et de bentonite.
On a deux types de parois préfabriquées :
- Paroi préfabriquée d’épaisseur constante. Panneaux identiques s’embottant les dans
les autres par rainures et languettes.
- Paroi préfabriquée comportant des profilés renforces (Poutres en T) et des éléments
intermédiaires (Dalles). Les profilés sont butés en pieds par les terres et retenus en
tête par des tirants ; les dalles transmettent aux poutres les poussées des terres.
La succession des phases est la suivante
: Forage du panneau.
Mise en place du fluide de forage.
Prélèvement des déblais en présence de la boue de forage.
Introduction du panneau préfabriqué après finissage de
l’excavation. Récupération de la boue de forage (on la recycle
aussi).
1. Pré-saignée.
2. Coulis.
3. Niveau du sol.
4. Panneau.
5. Fond de fouille.
15
Entaille profonde et de faible largeur faite à l'aide d'un outil tranchant.
16
Action de maintenir en équilibre (en particulier dans l'eau).
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17
Tranchée préalable à la réalisation d'une paroi moulée et destinée à guider la benne.
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1. Pré-saignée.
2. Coulis.
3. Niveau du sol.
4. Poutre.
5. Dalle.
6. Fond de fouille.
f- Paroi berlinoise :
On peut réaliser le soutènement d’une fouille en exécutant une paroi dite berlinoise.
La méthode dénommée berlinoise car elle a été largement employée à Berlin, consiste à
introduire préalablement des profilés métalliques ou des pieux dans le sol. Puis, au fur et à
mesure de l’avancement du terrassement, ces éléments verticaux sont reliés par des
éléments horizontaux repris en sous-œuvre. Si nécessaire, des tirants d’ancrage ou des étais
sont successivement mis en place de haut en bas de la paroi.
Les plaques peuvent être de simples planches de bois ou de métal ou encore des dalles
minces en béton. Souvent, on adapte le blindage à la qualité du terrain rencontré lors du
terrassement ; quelquefois, le blindage est inutile, seuls les profilés assurent la sécurité. Si
la profondeur à atteindre dépasse quelques mètres, il est nécessaire d’assurer la stabilité
d’ensemble du rideau par des tirants d’ancrage.
La paroi berlinoise ne peut être réalisée que si les venus d’eau sont faibles et lorsque le
sol ne s’éboule pas trop facilement entre les éléments verticaux. Si la fouille est située dans
la nappe phréatique, il faut procéder tout d’abord à son rabattement.
1. Forage.
2. Mise en place et réglage du profilé.
3. Scellement du profilé.
4. Terrassement sur un niveau ; blindage
entre profilés.
5. Mise en place des tirants.
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6. Poursuite du terrassement.
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g- Paroi parisienne :
Les conditions d’emploi sont les mêmes que celles de la paroi berlinoise. Le système
consiste à substituer aux profilés métalliques des éléments de béton armé de façon à
obtenir, avec une technologie appropriée, un soutènement définitif, incorporable à la
structure, et éventuellement porteur.
Des poteaux préfabriqués en béton armé avec des armatures en attente sont logés 18 dans le
forage circulaire ; après terrassement de la zone à excaver, des armatures sont disposées
entre les poteaux, et le bétonnage s’effectue par tranches horizontales successives.
L’ensemble est stabilisé par des tirants d’ancrage quelquefois provisoires.
18
Placées.
19
Etendre, développer.
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1- Montage du parement : Une fois la première rangée de panneaux mise en place sur une
semelle de réglage en béton lissé et bien nivelée pour garantir un positionnement initial
correct, les rangées de panneaux supérieures sont montées au fur et à mesure de
l’avancement du remblai. Leur verticalité est assurée par des cales20 provisoires et des
serre- joints.
2- Mise en place des armatures : Les couches d’armatures sont espacées de 70 à 80 cm, ce
qui correspond généralement à deux fois l’épaisseur des couches de remblai. Elles sont
mises en place sur la couche de remblai compacté et sont reliées aux panneaux de
parement par boulonnage dans le cas d’armatures en acier ou sont enfilées dans des
gaines scellées dans le parement dans le cas d’armatures synthétiques.
3- Remblayage et compactage : Le remblai est placé en couches de 30 à 40 cm d’épaisseur
et compacté avec l’équipement adéquat. Il faut éviter le passage direct des engins sur les
armatures et empêcher les engins lourds de circuler à moins de 1,50 m des panneaux
pour ne pas nuire à leur verticalité.
20
Elément fin ou chanfreiné utilisé pour bloquer une pièce quelconque ou régler sa position.
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Les Armatures : Depuis l’invention de la technique terre armée au début des années 60,
plusieurs options d’armatures ont été développées en étroite collaboration avec des laboratoires
de recherche et des universités dans le monde entier pour offrir aux clients des solutions plus
sûres, plus durables, plus respectueuses de l’environnement et pour apporter la réponse
adéquate permettant une adaptation aux caractéristiques de chaque projet.
Grâce à la large gamme d’armatures linéaires en métal ou synthétiques existantes dans le
marché, on peut donc personnaliser le projet de chaque client en visant une efficacité maximale
au plan de la résistance, de l’environnement et des coûts.
21
Relatif aux mines (Cavité creusée dans le sol pour extraire le minerai ou le
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1- Introduction
2- Les nappes
Par le phénomène de la pesanteur, une partie de l’eau de pluie s’infiltre dans le sol, soit
directement, soit après circulation à la surface. Selon la perméabilité du terrain, elle
descend verticalement et est interrompue par la rencontre d’un terrain de faible
perméabilité par rapport à celle de ceux qui le précèdent. Sous les terrains perméables, cette
formation imperméable représente en quelque sorte le fond d’un récipient. L’eau s’y
accumule en saturant l’ensemble des vides des terrains sus-jacents, plus perméables. Ainsi
se constitue une nappe aquifère, souvent appelée nappe phréatique. Lorsque le récipient est
plein, il déborde vers l’extérieur sous forme de source ou en direction d’autres terrains
perméables.
On appelle surface, ou toit d’une nappe, son niveau supérieur. On appelle
habituellement surface piézométrique d’une nappe la surface, réelle ou fictive, sur laquelle
la pression des particules liquides est égale à la pression atmosphérique. Dans une nappe
libre, la surface piézométrique est confondue avec le toit de la nappe.
La nappe phréatique n’est séparée de la surface du sol par aucune couche étanche. Son
nom provient du mot grec signifiant puits, parce qu’autrefois ceux-ci n’étaient réalisés que
dans cette nappe. La surface de l’eau dans un puits correspond à celle de la surface libre de
la nappe. La nappe captive se trouve comprise entre deux couches étanches. Quand on
creuse un puits, l’eau n’apparait que lorsqu’on crève la couche étanche supérieur. Il
s’établit alors un
niveau, situe en dessous de la surface du sol.
La nappe artésienne est une nappe captive mais dont la position de la surface
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Sortir, s'élancer avec impétuosité (avec un mouvement puissant, violent, rapide), sous forme de
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piézométrique se situe au-dessus du sol. Si la couche étanche supérieure est percée, l’eau
jaillit22. Pour qu’une telle nappe puisse exister, il faut que le poids de la couche étanche, et
des terres la surmontant éventuellement, soit suffisant pour équilibrer la pression
hydrostatique de la nappe. Ce sont
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Sortir, s'élancer avec impétuosité (avec un mouvement puissant, violent, rapide), sous forme de
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donc en général des nappes profondes, alimentées au loin, quelquefois à plusieurs dizaines
ou centaines de kilomètres.
L’eau incluse dans le terrain est soumise au champ gravitaire ; de ce fait toute
différence de niveau, naturelle ou provoquée, entre des points de la nappe engendre un
débit. Le débit d’un puits est calculé en fonction de la perméabilité horizontale, de la
hauteur de la nappe, de son niveau statique, du niveau rabattu, du nombre et de la
disposition des captages, enfin du rayon d’action de pompage.
3- Assèchement du terrain :
Lorsqu’on se trouve dans un terrain aquifère, ou bien en présence d’une nappe d’eau, il
vaut mieux travailler à sec. Dans ce but, on procède au préalable à l’élimination de l’eau.
On procède à l’assèchement du terrain par l’une des méthodes suivantes :
a- Epuisement23 :
L’épuisement est la plus simple et la plus ancienne des techniques destinées à éliminer
l’eau dans les terrains. La technique naturelle consiste à capter les arrivées d’eau là où elles
se produisent, à les collecter jusqu'à un puisard, puis à les pomper par des pompes
électriques et à les évacuer dans un exutoire24. En général, ce sont des pompes électriques à
gros débits, qui travaillent sous de grandes hauteurs manométriques, munis d’un
automatisme qui leur donne l’ordre de mise en marche à l’instant même où le niveau d’eau
dépasse une certaine limite. Une alimentation de secours est nécessaire pour éviter l’arrêt
de pompage en cas de panne électrique.
La collecte est réalisée par des tranchées ou des conduites 25. Le fond de la tranchée doit
avoir une certaine pente (de 0.1 à 1%) en direction du puisard 26 ; une pente trop forte peut
entrainer une érosion de la tranchée ; il faut alors disposer une protection au moyen d’une
feuille plastique. Lorsque les pentes sont trop fortes, on utilise des conduits27 à montage
rapide. Les collectes aboutissent à un ou plusieurs puisards habituellement sur-creusés, par
rapport au collecteur, à une profondeur de 0.5 à 1m.
b- Captage28 :
Le captage consiste en l’extraction de l’eau, et uniquement de l’eau, contenue dans les
terrains perméables. Le problème principal est la filtration, consistant à retenir une fraction
déterminée des éléments solides du terrain. Le filtre nécessaire doit avoir la meilleure
perméabilité possible, tout en étant très fin avec le risque de colmatage29. Habituellement,
entre le filtre et l’appareillage d’extraction de l’eau, une crépine est interposée ; c’est une
pièce mécanique destinée à assurer le soutènement du filtre, tout en se laissant traverser par
le fluide à extraire.
23
Assèchement d'une fouille.
24
Orifice de sortie, d'évacuation.
25
Canalisation, tuyau utilisé pour la circulation d'un fluide (en particulier eau, gaz).
26
Puits rempli de cailloux et de graviers, ayant une fonction de drainage ou de rejet d'eau dans le sol.
27
Tube utilisé pour la circulation d'un fluide (en particulier la vapeur, les fumées).
28
Dispositif de recueillement des eaux d'une source ou de prélèvement dans un cours d'eau.
29
Remplissage des vides d'un matériau ou d'un produit poreux. | Obturation de petites ouvertures, d'une fuite.
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c- Rabattement de l’eau :
Le rabattement est exécuté par des entreprises spécialisées. En fonction des travaux à
réaliser et compte tenu des résultats des reconnaissances, on choisira une technique
appropriée selon le niveau de la nappe, la perméabilité verticale, la profondeur des fouilles,
la durée des travaux, les constructions environnantes.
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Sol changeant, sol mouvant.
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Dans le cas de sol fin, on peut remplacer les forages que l’on appelle souvent des puits
filtrants, soit par des forages de diamètre plus petit, soit par des tubes perforés en partie
inférieure ; le pompage s’effectue à travers les trous périphériques ; ce système s’appelle
pointes filtrantes.
L’expérience montre qu’il ne faut pas avoir une vitesse d’écoulement très grande, cela pour
éviter l’entraînement des particules fines avec l’eau.
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1. Vanne de réglage.
2. Conduite d’aspiration.
3. Tuyau de remontée de l’eau.
4. Niveau naturel de la nappe phréatique.
5. Filtre de sable.
6. Limon.
7. Argile.
8. Gravier et sable.
9. Tourbe.
10. Niveau rabattu de la nappe phréatique.
11. Filtre wellpoint.
12. Tamis filtrant.
13. Pointe d’injection.
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Les techniques actuelles d’amélioration des sols sont largement utilisées pour la gestion
et la valorisation du patrimoine foncier 31 . Certains terrains, dont la valeur intrinsèque est
principalement représentée par leur emplacement, peuvent gagner une valeur ajoutée
importante grâce à l’amélioration de la capacité d’accueillir des constructions.
Certaines méthodes d’amélioration des sols sont très anciennes, comme le battage de
pieux de bois dans des sols de faible portance, d’autres sont plus récentes, comme
l’injection, le pilonnage ou la congélation.
1- Techniques d’injection :
Les techniques d’injection de sols consistent à remplir les vides d’un terrain avec un
coulis de caractéristiques rhéologiques 32 adaptées, à base de ciment, afin d’en améliorer
principalement les caractéristiques mécaniques et la cohésion, et d’en diminuer la
perméabilité.
Donc l’injection peut avoir 3 fonctions :
- Etanchéité.
- Consolidation et d’amélioration de la force portante d’un sol.
- Remplissage et de comblement des rides et des cavités existantes.
-
Le principe est de réaliser un forage dans le sol et d’y introduire un produit d’injection
sous une certaine pression. La pression d’injection doit être supérieure à la pression
interstitielle de l’eau dans le sol, de telle sorte que le coulis d’injection chasse l’eau des
vides et la remplace ; tout en assurant les caractéristiques voulues.
Injection gravitaire : Ce type d’injection est adapté aux terrains présentant des cavités
naturelles ou anthropiques33.
Les forages sont réalisés « à trou ouvert » suivant un maillage préétabli, conformément
aux normes de la profession, et sont descendus au-delà de la zone la plus profonde de
rencontre des cavités. Le forage étant équipé ou non en tube d’injection, le remplissage du
trou est effectué soit par gravité, à pression atmosphérique, soit à faible pression, après
branchement en tête de forage ou de cavité.
Les coulis injectés sont constitués de bentonite, de ciment et d’eau, auxquels sont
généralement ajoutés des charges (sablon, cendres, etc.), pour former des mortiers servant
au colmatage.
31
Relatif à un fonds de terre, à sa propriété et à son exploitation.
32
Rhéologie : science ayant pour objet l'étude des lois de comportement des matériaux liant les contraintes et les
déformations à un instant donné.
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33
Dont la formation résulte essentiellement de l'intervention de l'homme.
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Le remplissage proprement dit est généralement complété par une injection de clavage34
à l’aide d’un coulis bentonite-ciment.
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34
Assemblage forcé.
35
Interdire.
36
Dispositif pneumatique destiné à boucher un tube ou un forage pour isoler une zone d'intervention.
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Selon les objectifs à atteindre, les méthodes d'injection, les maillages de forage, la
perméabilité des terrains, plusieurs types de matériaux sont utilisés :
Mortiers liquides : à base de ciment, de matériaux inertes (sablon, cendres,
etc.) et d'eau, généralement utilisés pour les remplissages gravitaires.
Coulis instables : mélanges de ciment et d'eau, généralement utilisés pour
l'injection des fissures de roches, d'ouvrages en béton ou en maçonnerie.
Coulis stables : mélanges de ciment, d'argile traitée (type bentonite) et
d'eau, généralement utilisés dans les sols granulaires ou les fissures larges.
Produits chimiques : gels à base de silicate de soude, de résines, etc.
Coulis a haute pénétrabilité : destinés à l'injection des matériaux finement
poreux ou finement fissurés.
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Phénomène affectant les sols meubles soumis à une injection (boue, coulis, eau) : à partir d'une
certaine pression d'injection, une rupture se produit et se propage dans le sol selon une surface
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sensiblement plane correspondant à la direction de moindre résistance.
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Dans le cas de terrain compressible, le sol subit des déformations qui peuvent être
importantes en recevant les charges de l’ouvrage. Le problème qui se pose est donc un
problème de tassement qui peut être gênant du point de vue architectural. On essaye alors
de provoquer le maximum de tassement avant la construction de l’ouvrage, et pour cela on
trouve 2 méthodes :
a- On dépose au terrain un remblai dont le poids Q est presque égal au poids de
l’ouvrage à construire. Sous l’effet de Q, le sol tasse. On peut calculer le temps au
bout duquel 90% du tassement prévisible sera atteint. Au bout de ce temps on
enlève le remblai, et on dispose notre ouvrage. L’ouvrage, ayant le même poids que
le remblai, crée un tassement résiduel inférieur au tassement admissible de
l’ouvrage.
b- Quand on veut baisser le niveau du terrain, on dépose des remblais ou des massifs
d’enrochement sur le terrain compressible de poids P largement supérieur au poids
Q de l’ouvrage à construire. Sous l’effet de P, le terrain tasse. Lorsqu’on vient
construire l’ouvrage sur le massif, il représentera une faible surcharge et donc
provoquera un petit tassement additionnel inférieur au tassement admissible.
Ce procédé consiste à compacter les terrains compressibles sur une grande profondeur
par pilonnage38 intensif, c.à.d. on laisse tomber une masse lourde en chute libre sur le sol.
Cette masse lors de sa chute transmet au sol une énergie potentielle qui dépasse quelques
dizaines de tonne/mètre et qui peut atteindre une à deux centaines de tonnes/mètre. Le
poids de la masse varie de 500kg à 10 tonnes et la hauteur de chute varie de 50cm à une
dizaine de mètres. Ce battage intensif améliore les sols de façon plus ou moins homogène.
Cela réduit les tassements sous l’ouvrage. Cette technique est utilisée dans les terrains
constitués par des décharges39 et dans les terrains médiocres. Par exemple cette technique a
été utilisée au Liban au port de Beyrouth et à Dbayé Water Front city. Cette solution est
également intéressante lorsqu’il s’agit de construire des ouvrages de poids moyen sur ce
genre de terrain, par exemple lorsqu’on construit des bâtiments industriels ou des locaux
d’activités.
38
Compactage d'un matériau obtenu par la chute d'une masse sur une hauteur donnée.
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39
C’est un lieu dans lequel on regroupe traditionnellement les déchets et ordures ménagères.
Syn. site d'enfouissement.
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Le principe c’est d’introduire dans le sol une grosse aiguille vibrante dont le diamètre varie
de 20cm à 40cm. Les vibrations de l’aiguille provoquent une consolidation du sol en
profondeur. Après sa remonté, l’aiguille vibrante laisse un trou dans le sol. Ce trou sera rempli
de matériaux graveleux et d’agrégats. Ces agrégats seront compactés et constitueront des
colonnes formant des poteaux en granulats compactes. Ces colonnes pourront supporter des
plateformes (des dalles). L’espacement et le maillage de ces colonnes dépendent de la charge
totale à transmettre.
Vibro-Compactage
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Colonnes ballastées
5- Drainage :
Remarque :
On peut accélérer le tassement en combinant une utilisation de drain avec la mise en place
d’une surcharge qui facilitera l’évacuation de l’eau.
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