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ÉDITION MENSUELLE EDITION MENSUELLE

CONSTRUCTION CONSTRUCTION
TRAVAUX PUBLICS TRAVAUX PUBLICS
Société Anonyme au Capital de 1 6C0 000 frs.

29, RUE DE BERRI, PARIS (VIIH)


Téléphone : Ëlysées 85-13 — 85-14 et 85-15.

CH.-J, HEUDELOT
Février 1933 Admi nistrateu r-Délégué. N" 2

Les procédés de fondation et leur évolution


Par M. A. CAQUOT,
Professeur à l'École Nationale Supérieure des Mines.

système de charge moyen, permet d’envelopper tous les cas à


L progrès, surtout en ce qui concerne les fondations. envisager.
Les grandes constructions d’autrefois n’avaient souvent que Sous l’influence du système A, tous les matériaux de la fonda­
des bases insuffisamment rigides par suite des moyens insuffi­ tion peuvent travailler en toute sécurité aux taux de fatigue assez
sants dont disposaient leurs auteurs, et ce fait fut la cause prin­ élevés qui donnent un équilibre satisfaisant dans les systèmes
cipale de la disparition d’édifices remarquables par ailleurs. fixes.
Le constructeur d’aujourd’hui dispose de nombreux moyens Sous l’influence du système oscillant B, la fatigue doit être beau­
pour résister aux efforts généraux et au poids des constructions, coup plus réduite, puisque, pour tous les material
coup matériaux actuellement
et pour les transmettre au sol géologique stable, avec une répar­ connus, les charges de rupture d’endurance pour efforts al
tition convenable, par des fondations judicieusement établies. sont de l’ordre de la moitié au plus des charges de rupture sta­
Les progrès ont porté sur la valeur de ces fondations au point tiques, par le seul fait de l’alternance des déformations élastiques
de vue de leur stabilité mécanique, comme aussi sur les moyens et en supposant qu’il ne se produise aucune résonance vibratoire.
à mettre en œuvre pour diminuer le prix de revient. Si un tel phénomène est susceptible de se produire, il est néces­
Dans ce qui suit seront examinés à ces deux points de vue les saire de renforcer encore davantage l’ouvrage, en tenant compte
différents systèmes de fondation, et leur évolution sommaire­ des fatigues élastiques supplémentaires correspondantes.
ment décrite en vue de rechercher la voie la plus directe de leurs F, le système B exige, toutes choses égales d’ailleurs, un
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taux de fatigue de l’ordre de la moitié de celui du système A,. \
prochaines améliorations.
Mais auparavant nous définirons les principes généraux de et par conséquent des fondations plus largement dimensionnées.
transmission des efforts pour aboutir à la détermination des En général, sauf cas de système à résonnance, on aura la sécurité
formes et des résistances des fondations. nécessaire en considérant les deux systèmes fixes résultant de A
Efforts à supporter par les fondations. — Les efforts à combiné avec 2 B et avec 2 B.
supporter par les fondations correspondent aux résultantes
générales des poids des constructions, et des forces statiques et Résistance des terrains géologiques. — La résistance
dynamiques résultant du fonctionnement des organes supportés fixe des terrains géologiques dépend des deux données caractéris­
par ces constructions. tiques des conditions des glissements possibles dans ces milieux.
# * •» ••

Ces forces peuvent comporter, outre les composantes verticales, Ces deux données ont été définies au siècle dernier par Cou­
des composantes horizontales importantes dues par exemple aux lomb : le frottement interne et la cohésion ; et ces deux notations
poussées des voûtes, ou aux réactions de massifs pulvérulents mécaniques sont aujourd’hui classiques et bien connues des
appuyés sur les constructions. ingénieurs.
Comme pour tous les éléments des constructions, l’ingénieur Mais les expériences qui permettent d’établir les valeurs
doit envisager les effets de ces systèmes de force en les considé­ numériques réelles de ces données, sont encore rarement utili­
rant comme résultants : sées, et la plupart des résistances sont évaluées par des méthodes
a) D’un système moyen de charges A qui a les effets d’un qui n’ont qu’un lointain rapport avec les faits réels, ce qui explique
système de charges fixes ; les déboires trop nombreux qui se produisent dans les terrains de
b) D’un système oscillant de charges dz B qui, combiné au médiocre qualité.
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Ceux-ci offriront au contraire aux fondations une stabilité éléments d’une fondation, s’ils sont convenablement réunis par
parfaite si l’ingénieur connaît avec précision les efforts élastiques des chaînages horizontaux et si l’équilibre du milieu est calculé
qu’il aura à leur faire subir, et détermine avec exactitude la valeur dans ce cas. Au contraire, quel que soit leur nombre, les éléments
expérimentale du frottement interne, comme de la cohésion. verticaux comme les pieux n’offrent qu’une résistance horizon­
On voit encore subsister souvent des notions erronées : tale négligeable et se conduisent très sensiblement comme des
Par exemple, on écrit couramment que linvariant spécifique bielles. Dans ce cas, s’il y a des efforts horizontaux, il faut pré­
d'une nature de terrain est la pression par centimètre carré qu’il voir les pieux obliques, ou des ancrages spéciaux établis pour
%

peut supporter. supporter ces efforts horizontaux. Da nombreux ouvrages ont dû


Or, si ce terrain est pulvérulent, sa résistance dépend : être renforcés ou même reconstruits, parce que les équilibres
Io De la profondeur ; correspondants n’avaient pas été étudiés.
2° De la grandeur des surfaces d’appui, et les formules rigou­
Expériences localisées. — Das expériences directes loca­
reuses montrent dans ce cas que les résistances totales admissibles
lisées ne peuvent donner de garanties certaines. Elles ne peuvent
pour des fondations géométriquement semblables sont propor­
tout d’abord mettre en jeu les faits d’interférence dont nous
tionnelles non pas aux surfaces, mais aux volumes.
avons parlé, et ensuite ne peuvent donner aucun renseignement
Par exemple, dans l’estuaire d’un fleuve, un banc de gravier
sur les mouvammts de glissement ou de tassement dans les
recouvert par 20 mètres d’alluvions sans résistance supporte
couches profondes, mouvements susceptibles de se produire
en toute sécurité une pression de 100 kilogrammes par centimètre
seulement sous charge complète. Il en est ainsi particulièrement
carré, en arrêtant instantanément le sabot d un pieu de béton,
des essais de charge sur une aire réduite, la fondation étant mise
tandis que, recouvert seulement de 10 mètres d’alluvions sans
à nu.
résistance, ce même banc de gravier se laisse traverser par le
Les conditions de similitude indiquent que, dans ces essais, les
battage.
ruptures se produisent beaucoup trop tôt en surface par suite de
D’autre part, le coefficient de frottement interne d’un corps
la réduction de l’aire, mais beaucoüp trop tard en profondeur
pulvérulent ne résulte pas seulement du coefficient physique de
par suite des lois de répartition.
frottement des matériaux, mais encore des dispositifs d’enchevê­
Le renseignement ne peut donc être utilisé autrement que
trement des grains, et le frottement interne est toujours très *

comme une mesure indirecte des coefficients de Coulomb appli­


supérieur au frottement physique.
quée à un cas différent du cas réel.
L’équilibre d’un terrain de fondation exige des conditions
Il en est de même des charges d’essais d’un pieu, ou même
mécaniques qui dépendent ainsi essentiellement des dimensions
d’un massif, s’il existe des massifs rapprochés.
verticales et horizontales de la fondation, en même temps que des »

Ces expériences sont des bases de vérification de calcul de


forces appliquées, et cet équilibre doit être calculé, à partir des
l’équilibre général, et ne sont pas des vérifications directes comme
données expérimentales directes des coefficients de Coulomb,non
le pensent beaucoup d’experts.
seulement pour la fondation terminée, mais pendant toutes les &

Quand on modifie l’équilibre général, par exemple en creusant


étapes, et particulièrement lors de l’ouverture des fouilles.
aux abords d’un ouvrage, à une profondeur beaucoup moindre
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que le niveau atteint par les supports de fondation, on peut déter­


Interférence des éléments de fondations voisines. —
miner des ruptures d’équilibre. C’est ce qui s’est produit pour
Si des éléments de fondations prennent appui sur un même
un certain nombre de ponts anciens, lorsque les cours d eau ont
volume de terrain, il convient d’étudier si leurs équilibres n’inter­
été approfondis pour les besoins de la navigation, et ces mouve­
fèrent pas, et si, par conséquent, la résistance totale n’est pas infé­
ments ont entraîné la reconstruction totale ou partielle des
rieure à la somme des résistances partielles.
ouvrages.
Ce cas se produit fréquemment dans le cas de fondations sur
pieux et spécialement quand interviennent les résistances laté­ Sondages. — Quel que soit le procédé de fondation adopté,
rales de frottement ou de cisaillement. on ne peut obtenir de sécurité complète sans une parfaite con­
Nous avons eu connaissance d’un grand nombre d’accidents naissance du terrain au-dessus comme au-dessous du niveau de
dus à cette cause, et qu’une règle simple permet d’éviter, en
fondation.
donnant la limite d’interférence : l’interférence est possible dès Il convient donc d’utiliser les procédés si remarquables des
que la somme des aires latérales des prismes de fondations peut sondages modernes pour définir le terrain. Cette définition ne
être inférieure à l’aire de l’enveloppe pour un groupe quel­ devra pas être seulement géologique, mais surtout mécanique,
conque de ces prismes. c’est-à-dire que devront être déterminés pour chaque couche les
Si ce cas se produit, l’équilibre total du groupe doit également compacités, poids spécifiques, frottement interne et cohésion.
être vérifié. Partant de ces données, il sera possible de calculer, au moindre
prix, et en toute sécurité, les dimensions et dispositions de la
Résistance aux efforts horizontaux. — La résistance aux fondation.
efforts horizontaux met surtout en jeu les phénomènes de frotte­
ment, avec les coefficients qui en résultent pour les poussées et les Fondations par massifs descendus à travers un terrain
butées. On peut totaliser les résistances horizontales des divers sec. — Dans ce cas particulier, les améliorations apportées aux
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procédés classiques résultent seulement de la possibilité de avec toute la précision désirable, à partir de ce niveau de base.
mieux répartir les pressions, grâce a 1 emploi des semelles en Cette méthode si remarquable à maints points de vue pose le
béton armé, et de la facilité d executer ces fouilles par des engins problème délicat de la tenue de la paroi, dans les parties hautes
mécaniques mobiles comme les petites pelles automotrices sur qui peuvent être appuyées sur des cadres, comme dans les zones
chenilles. inférieures comprises entre les massifs de terrain extérieur et
le massif intérieur, à un instant donné des fouilles.
Fondations par massifs descendus à travers un terrain Il est ainsi souvent absolument nécessaire de disposer d une
aquifère. — Air comprimé. — Ala fin du siècle dernier, toute palpanche à grande résistance à la flexion, ce qui s obtient a la
fondation importante de ce type était effectuée a 1 air com­ fois par la forme et par la qualité de 1 acier. A ce point de vue,
comme à celui de l’enfoncement où la palplanche joue le rôle
primé.
Ce procédé, un peu lent, est commode pour les fonçages ver­ d’un burin brisant les roches et les galets, il est nécessaire
ticaux jusqu’à une quizaine de mètres sous 1 eau. Il devient plus que les Forges abandonnent pour ces productions 1 acier doux,
délicat pour une profondeur comprise entre 15 et 30 metres, et et utilisent uniquement l’acier à rail.
devient presque impossible au delà d une pression de 35 mètres Pour que la palplanche métallique soit économique, il faut
qu elle permette sans gêne tout d’abord le travail de la fouille et
d’eau.
Ce procédé avait été remarquablement mis au point des ses ensuite la construction du massif. Il faut donc absolument pros­
premières applications, et il n a guère ete perfectionne que sur crire les étais de paroi à paroi, et soutenir la poussée laterale
o

des points secondaires. par des cadres circulaires ou elliptiques tangents aux parois,
Mais deux autres procédés permettent aujourd hui des realisa­ calculés pour résister aux efforts, tout en laissant entièrement
tions plus profondes et souvent à des prix moindres, grâce aux libre le travail à l’intérieur de l’enceinte.
perfectionnements apportés simultanément au calcul de 1 equi­ C’est en appliquant ces principes que nous avons pu réaliser
libre des terrains, et aux outillages propres au soutènement et facilement et économiquement les tres grandes enceintes des
fondations du viaduc de Renory près de Liège, et du barrage de
aux excavations.
Cize Bolozon (Am). L’une de ces enceintes avait près de 40 metres
Fondations par havages. — Le havage, réservé autrefois de diamètre.
aux terrains de sable fin, peut être aujourd’hui effectué presque Une autre condition d’équilibre, non moins importante, con­
en tous les milieux, grâce à la résistance que les massifs haves cerne, dans les terrains meubles indéfinis, la terre du fond de la
doivent être aux armatures, comme à la possibilité d excaver sous fouille.
Il existe pour chaque nature de terrain, et pour chaque diffe­
l’eau tous les terrains par des moyens entièrement mécaniques.
Le poids du massif peut être déterminé pour que la descente soit rence de pression hydraulique, une profondeur necessaire de
régulière, et les formes données aux couteaux et aux chambres l’enceinte au-dessous du niveau de fondation. C est faute de
d’expansion à la base permettent de réaliser l’équilibre élastique réaliser cette surlongueur de palplanches que se sont produits de
continu, sans renards ni rentrées violentes, même lorsque les nombreux incidents dus à la rentrée brutale des terres dans
terrains sont soumis à des pressions périodiques dues aux marées. l’enceinte, après la rupture d équilibre du sol de fondation.
Tout le succès des fondations par palplanches métalliques
Nous avons pu réaliser ainsi dans ces conditions curieuses
d’équilibre périodique la descente tout à fait régulière des cais­ réside dans le calcul correct des parois laterales, et du fond

sons du grand pont de Glascow. libre, et ce calcul correct exige la connaissance des caractéristiques
%

Dans ce type de fondation, la présence en profondeur d une de Coulomb relatives aux terrains rencontrés.
couche de terrains de très faible consistance, tels que les sables Améliorations des qualités du sol. Signalons egalement
boulants, cause des perturbations et des échecs qu il sera facile deux procédés qui permettent de transformer un sol aquifere
d’éviter par un jeu convenable du niveau hydraulique intérieur,
meuble en un sol étanche et resistant.
réalisé par une alimentation spéciale du caisson. Le premier ne donne ces qualités que pendant les travaux :
On peut aller très loin dans la mise en place et le fonçage c’est le procédé bien connu de la congélation, procede puissant
automatique par le moyen d’engins mécaniques puissants, et
mais onéreux.
la réalisation du môle du Verdón à 1 embouchure de la Gironde Le deuxième améliore les caractéristiques du sol d une façon
a été poursuivie à l’aide des grands caissons de 26 mètres de permanente, mais n est applicable qu aux terrains sableux ou
hauteur, à base élargie, enfoncés très rapidement dans le sable, rocheux : c’est la cimentation. Ces deux procédés peuvent seuls,
jusqu’à l’argile lithographique, grâce à des pompes à sables ou avec l’application des méthodes précédentes, permettre les
basées sur le principe de l’émulsion d air comprimé. réalisations directes des fondations dans des cas particulièrement
difficiles.
Fondations par palplanches métalliques. —Parallèlement
au perfectionnement du havage, s est développée 1 utilisation Fondations sur pieux. — On peut aussi, dans de nombreux
d’enceintes étanches en palplanches métalliques battues au mou­ cas, transmettre les réactions depuis la construction jusqu au
niveau de la fondation par des supports isolés, enfoncés dans le
ton permettant d’accéder directement par fouille et épuisement
à la couche de fondation. L’ouvrage peut être alors construit sol meuble et s’appuyant sur le sol de fondation.

2t
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La solution classique est celle des pieux en bois. Elle reste ment défavorisé par les delais, le battage devant suivre la prise
économique toutes les fois que le niveau hydrostatique constant du béton. Comme les ciments d’aujourd’hui permettent de
permet à la fois la conservation des pieux au-dessous, et l’exécu­ battre ces éléments au bout de quarante-huit heures de prise, cet
tion de la construction au-dessus de ce niveau. inconvénient a disparu.
Dans les autres cas, il est mieux de réaliser ces supports isolés On peut constituer des pieux de très grandes dimensions et
par des prismes en béton construits pour utiliser le même outil­ descendre avec ce procédé à des profondeurs interdites à l’air
lage de battage. comprime, par exemple traverser des couches insuffisamment
Ces prismes en béton peuvent être constitués à l’avance comme résistantes sur près de 50 mètres de hauteur, en utilisant, avec le
les pieux de bois ; ils sont alors armés de barres longitudinales battage, le lançage qui produit un desserrage du sol naturel et
puissantes pour les manutentions, et de barres transversales bien facilite grandement l’enfoncement.
disposées pour donner la résistance au choc du mouton. Les deux procédés de fondation sur pieux permettent égale­
Ils peuvent aussi être constitués dans le terrain, en utilisant ment de battre des prismes obliques, et de répondre avec certi­
le fonçage d un tube d acier que l’on relève en en remplissant tude à tous les problèmes pratiques de fondations, que les réac­
l’excavation de béton. %
tions soient verticales ou obliques, et même des machines puis­
Dans le premier système, le corps est lisse, la résistance au
santes ont ete construites pour battre plusieurs pieux à la fois
cisaillement lateral faible, et la longueur est plus grande que dans avec des inclinaisons différentes.
le deuxieme système qui conduit à une meilleure adhérence
latérale. En conclusion, nous assistons actuellement à une évolu­
Par contre, dans ce deuxième système, les cas d interférence tion des procedes de fondations par une utilisation de plus en
sont particulièrement dangereux, et ils nécessitent une étude plus complete des moyens mécaniques et meme automatiques
soignee préalable pour assurer une sécurité égale à celle des pour la fabrication et la mise en place des éléments des fondations.
pieux battus directement. D autre part, le perfectionnement des etudes expérimentales
Pour faire ce travail de battage dans les divers cas, ont été cons­ permet de baser les calculs d equilibre sur des données certaines
truits des marteaux à air comprimé ou à vapeur qui deviennent et les rend chaque jour plus probants.
chaque jour plus commodes et plus puissants. L’ingénieur peut aborder ainsi en toute tranquillité l’étude de
Mais ils ne permettent guère de déterminer la résistance à constructions importantes dans des terrains autrefois inutili­
1 enfoncement, indication essentielle sur la tenue des terrains, sables, et construire sans alea, aussi bien pour la situation
qu en revenant à la chute directe du mouton sur le pieu sans definitive que pour les equilibres provisoires aux différentes
casque, afin d éliminer de grandes causes d’erreurs sur les charges étapes de la construction.
portantes.
Le procede des pieux moulés à l’avance était autrefois nette­ A. Caquot,
Professeur à l École supérieure des Mines,

SCIENCE ET INDUSTRIE
Édition : CONSTRUCTION ET TRAVAUX PUBLICS

SOMMAIRE DU NUMÉRO DE JANVIER 1933

LES RECHERCHES
Idées et voies nouvelles, par M. Freyssinet.
La crise de confiance de la résistance des matériaux, par M. H. LossiER.

LES TRAVAUX
Les digues maritimes de type vertical, par M. R. Miche.
Le beffroi du nouvel Hotel de Ville de Lille.
Les Travaux Publics au Maroc. Le pont de POued Khémoussa, route n° 106
de Casablanca à Meknès, par M. CoUPRIE.

LES OUTILS ET LES MATÉRIAUX


Résistance des chaux et ciments en fonction du temps et de la température, par
M. G. Debes.
Derniers progrès des revêtements bétonnés en France, par M. J. Fedi.
LÉGISLATION
Propos juridiques, par M. HlNSTlN.

LES GRANDS TRAVAUX A L ÉTRANGER


Le barrage Hoower, le plus grand du monde en construction sur le Colorado,
aura 222 mètres de hauteur, par M. G. Remenieras.
PARTIE DOCUMENTAIRE : Analyses des principaux articles parus dans
la Presse Technique mondiale.

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