Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
219
mécanisme de transfert de charge correspondent des contraintes horizontales
résultant de la contrainte initiale horizontale et d’une contrainte de compression
supplémentaire exercée dans le ballast et dont la répartition en fonction de la
profondeur est liée au mode d’interaction sol-colonne qui dépend, quant à lui, du
type de fondation (souple ou rigide).
D’une manière générale, sauf dans les sols pulvérulents (sables lâches), l’étreinte
latérale entre les colonnes du même réseau n’est pas nettement améliorée, la
colonne et le sol encaissant se réduisant, dans la zone d’influence, à une cellule
unitaire où le dispositif de transmission des charges en tête de colonnes et à la
surface du sol est régi par l’épaisseur et la compacité du matelas de répartition. À
moyens de mise en œuvre identiques, les dimensions réelles de la colonne
exécutée sur place dépendent essentiellement de l’étreinte latérale du sol
encaissant. En effet, le diamètre de la colonne diminue lorsque l’étreinte latérale du
sol augmente mais varie aussi en fonction de la profondeur et de la technique de
mise en œuvre (voie humide ou voie sèche, pilonnage intensif).
220
des remblais réels décrits dans la littérature et des ouvrages en terre récents en
France. En plus, cette méthode tend à surestimer les coefficients de sécurité pour
les faibles taux d’incorporation.
Par ailleurs, il convient de souligner que l’analyse de la stabilité à court terme doit
être effectuée dans tous les cas, car c’est la phase la plus critique pendant les
phases de construction d’un remblai sur sol traité par colonnes ballastées.
L’espacement des colonnes d’un réseau de colonnes ballastées peut être déduit de
l’abaque de Greenwood (1970) en fonction de la cohésion non drainée (cu) du sol,
mais cet abaque présente l’inconvénient de ne pas tenir compte de la charge
apportée par l’ouvrage, contrairement à l’abaque de Datye (1982).
221
filantes) n’est pas valide en raison du caractère purement tridimensionnel du milieu
traité. De plus, cette méthode se heurte au choix des paramètres et reste entre les
mains de « spécialistes », demeurant ainsi plus ou moins « opaque » aux
ingénieurs praticiens. La méthode d’homogénéisation simplifiée présente
l’avantage d’être simple à mettre en œuvre et d’intégrer les couches hétérogènes
sur la hauteur de traitement. Son application aux semelles se heurte, comme la
méthode des éléments finis, aux effet de dimensions. En plus, cette méthode n’a
pas fait l’objet, contrairement à la méthode de Priebe (1976, 1995), de calage
précis pour être validée.
La vérification du potentiel de liquéfaction dans les sables fins lâches peut être
menée par l’approche de Priebe (1998), qui est calée sur les corrélations
classiques (SPT) de Seed et Idriss (1971) et Seed (1976) et, à partir du
pénétromètre statique (CPT), par les relations données par Stark et Olson (1995).
222