Vous êtes sur la page 1sur 74

• Formation du bois

« Deux » matériaux bois


• Le bois vert :
• (le bois dans l’arbre, le bois au premier usinage …)

• Le bois sec :
(le bois mis en œuvre, le bois avant collage, protection de
surface …)
3
le tronc comprend :
1 le rhytidome est la partie externe de l’écorce. Il
rotège l’arbre contre les attaques biologiques
(insectes), contre les gelures, contre le dessèchement
(coup de soleil) et contre les blessures (chutes de
pierres).
2 Le liber est la partie interne de l’écorce. C’est
l’appareil conducteur de la sève élaborée (descendante)
formée de glucose transformé en amidon.
C’est pourquoi une blessure du liber (par ex. gravure
au couteau de poche) peut freiner ou stopper la
roissance de toute une partie de l’arbre.

4
le cambium est le tissu de croissance de l’arbre. Les cellules
vivantes du cambium se multiplient par division, croissent jusqu’à
leur taille définitive, se rigidifient (croissance des parois
cellulaires) et meurent. Ces vaisseaux cessent peu à peu
d'alimenter l'arbre après quelques années. Ils se bouchent et
s'imprègnent de différentes substances : tanins, résines, etc.
La croissance se développe principalement dans trois directions:
longitudinale (croissance en hauteur), radiale vers l’intérieur
(xylème, formation du bois) et radiale vers l’extérieur (phloème,
formation du liber).

5
le bois de cœur (ou le bois parfait ou duramen) est ’élément de
soutien central de l’arbre.
En revanche, il ne remplit plus de fonction conductrice des
substances nutritives. Le centre du tronc, la moelle, peut, à partir
d’un certain âge, être creuse.
l’aubier représente le système conducteur de la nourriture de
l’arbre, des racines à la couronne. Il transporte la sève brute
(montante), un mélange de sels nutritifs dissous dans l’eau que
les racines prélèvent du sol. L’aubier reprend aussi l’effort
principal des charges mécaniques (en traction et en compression)
dus aux vents, à la neige et au poids propre de la couronne.

6
7
L'abattage
Après la sélection, selon l‘age et la grosseur,
L'arbre est ebranché sur place. Il prend alors le nom de grume.
L'écorçage
On écorce les résineux soit à la main à l'aide d'une spatule et ce
dans la forêt ou mécaniquement en scierie sous des rouleaux
crantés. Les feuillus sont plus rarement écorcés.
Le transport
les grumes sont transportées vers les scieries par Camion ou train.
Dans de vastes pays comme le Canada ou en Afrique , le transport
se fait par les fleuves et rivières.

9
Il existe plusieurs méthode de débitage :
Débit sur boule ou en plot ,débit sur dosse , débit quartier

10
Deux types de bois
Les résineux. (à feuilles persistantes).

Tous les arbres a aiguilles. Ils gardent presque tous leurs


aiguilles pendant l'hiver. Ex :le sapin

Les feuillus.

Arbre avec des feuilles caduques ou persistantes. Exemples:


Chêne, Hêtre, Charme,Bouleau.
La plupart perdent leur feuilles pendant l'hiver.

11
ES PROPRIETES PHYSIQUES
L'hygroscopicité :
C'est le taux d'humidité que le bois absorbe dans l'air. Elle
dépend de l'espèce et de l'environnement de croissance (lieu,
température, altitude).
le taux d'humidité de référence pour les caractéristiques d'un
bois est de 8 à 12%.

La stabilité du bois :
C'est l'aptitude à varier dimensionnellement en fonction du taux
d'humiditée.
Le bois peut soit se rétracter, soit gonfler. Cela dépend de
l'espèce, de la densitée, de la texture, de l'environnement de
croissance (humidité de l'air notamment) et des propriétés du fil
(direction des fibres du bois.)
12
But du sechage :
Donner aux bois débités un taux d'humidité en rapport avec le
travail à effectuer.

Séchage naturel:
Laisser le bois à l'abri des intempéries (sous un toit) pendant
plusieurs mois, voire années.

Séchage artificiel :
Le principe d'un séchoir consiste à accélérer l'évaporation de l'eau par
chauffage du bois. Le taux d'humidité et la température sont
soigneusement choisis au cours du séchage pour assurer un séchage
efficace sans créer de dommage au bois.
Le séchage artificiel présente des risques s'il est mal conduit. S'il est
trop brutal, les parties externes du bois sèchent notablement plus vite
que ses parties centrales. Le retrait, qui n'est alors pas identique
partout, peut alors créer des contraintes qui causent des ruptures. 13
Séchage naturel

14
Séchage artificiel

15
La conductibilité :
C'est l'aptitude à transmettre la chaleur, le son.
Les propriétés thermiques dépendent de l'espèce, de
l'humidité, du sens ( par rapport aux fibres) de transmission de
la chaleur et de la structure interne du bois.
Les propriétés phoniques sont principalement influencées par
l'espèce (largeur des cernes) et le sens de propagation du son.

La dilatabilité :
C'est l'aptitude a varier dimensionnellement sous l'effet de la
chaleur. Elle dépend principalement du taux d'humidité et des
variations de température. .

16
La combustibilité :
Aptitude a brûler. Elle dépend du taux d'humidité, de la
densité et des dimensions de l'arbre. Le bois Brûle lentement :
0,3 à 0,7 mm/minute.

La couleur
Elle est due a la présence de pigment propres à chaque arbre.
Elle est fonction de l'espèce, du degré d'hétérogénéité du bois,
de l'environnement de croissance (sol,humidité,
température,...).

17
L'odeur :
Elle est due aux sécrétions provenant de l'arbre, aux altérations
(attaques d'insectes, de champignons, détériorations du tronc) et au
taux d'humidité du bois.

La texture :
Lorsque l'on regarde un bois coupé, on distingue souvent des cernes.
La texture est le rapport entre la largeur d'un cerne d'été (en général
plus foncé) sur la somme des largeurs d'un cerne d'été et de printemps
(cerne en général plus clair).
Le grain
C'est l'impression visible créée par les séparations entre les différents
éléments constitutifs du bois, notamment les vaisseaux . Il dépend de
l'espèce, de l'orientation de la coupe, de l'environnement de croissance
et de la structure des tissus (plus ou moins serrés)
18
La densité :
C'est le rapport entre la masse volumique du bois et celle de
l'eau. Elle est en fonction de l'espèce , de l'environnement de
croissance (sol, humidité de l'air), du taux d'humidité a la pesée
de l'homogénéité du bois.

La dureté :
Une corrélation étroite existe entre la masse volumique et la
dureté. Les bois les plus denses sont les plus durs et les bois les
plus légers sont les plus tendres.
L'échelle de dureté des bois est exprimée en indice Chalais-
Meudon.

19
La densité et dureté
Les parois cellulaires des bois sont plus ou moins épaisses, et les
lumens de plus ou moins gros diamètre, selon les essences et leur
vitesse de croissance.
Les résineux à croissance rapide ont des cernes d'accroissement
plus larges et forment un bois plus léger, par rapport aux mêmes
essences à croissance lente.
Les feuillus à croissance rapide ont des cernes d'accroissement
plus larges et un bois plus dense par rapport aux mêmes essences
à croissance lente.
La masse volumique (ou densité) des bois est très variable selon
les espèces (de 350 à 1 100 kg/m3).
En tant que matériau hygroscopique, l'eau liée que le bois contient
s'ajoute à la masse de la matière ligneuse. Sa masse volumique
varie donc avec son humidité.
Pour la densité, l'humidité de référence est de 12 %. 20
La densité traduit la structure anatomique

Panacoco
Balsa D=1,2 g/cm3
D=0,15 g/cm3

La composition chimique des parois est assez stable de sorte que :


la densité (sèche) des parois est constante égale à 1,53

Les variations de densité des bois entre essences, entre arbres … ne sont donc que
le reflet de variations de porosité (quantité de parois/vide)
L'échelle de dureté des bois est exprimée en indice Chalais
Meudon. C'est le principal critère technique de sélection d'une
essence en parquet et en escalier par exemple.
La dureté d’un bois est donnée par l’échelle dite de Chalais-
Meudon dont la définition est l’inverse de mesure d’une profondeur
d’entaille dans un échantillon de bois sec de 2 cm d’épaisseur.
L’entaille est le résultat de l’application d’une charge de 200 kg
pendant 5 secondes par l’intermédiaire d’un cylindre métallique de
3 cm de diamètre

22
Echelle de Chalais -Meudon

lasses de densité et Densité Dureté (Echelle Essences


de dureté Chalais Meudon)

Bois très lourds et 0,85 à 1 >9 Azobe, Ipe, Ebène,


très durs Palissandre,
Cocobolo
Bois lourds et durs 0,7 à 0,85 5à9 Frêne, Hêtre, Teck,
Charme, Chêne
Bois mi-lourds et 0,56 à 0,7 2,5 à 5 Chêne tendre,
mi-durs Châtaignier,
Bouleau, Noyer,
Acajou, Bouleau
Bois légers et 0,45 à 0,55 1,25 à 2,5 Epicéa, Sapin, pins
tendres
Bois très légers et < 0,45 <1,25 Peuplier, Samba,
très tendres Balsa
23
anisotropie
Traction axiale

Traction radiale

?
24
Elasticité tridimensionnelle à partir d’essais
sur cube

25
“Comportement” mécanique
Un essai de traction sur un cylindre
F
F
FM
FR
FE
Dl F
F Dl

K
F
Dl
Élasticité Plasticité Rupture

Rigidité de la Structure F=KDl 26


27
Traction et compression ne sont pas les
seuls modes de déformation et de
chargement :
Le cisaillement

28
Quelques varietes de bois
Pin maritime (pin des Landes). Bassin occidental de la
méditérranée. Bois parfait, fil plus ou moins droit. Bois très
résineux. Aubier différencié. Dur et lourd. Retrait total
moyen, moyennement nerveux. Résiste bien à la
compression. Bois se travaillant bien. moyennement
adhérent, il supporte assez bien le clou. Se peint assez bien.
Bois parfaitement durable, Charpente, coffrage, menuiserie
intérieur, parquets, moulures, poteaux. Bois de débitage

29
Châtaignier. France. Bois parfait ayant l'aspect du chêne, mais
de teinte plus terne et sans maillure. Grain mi-fin, fil droit;
structure hétérogène. Aubier différencié, blanchâtre, très mince.
Mi-dur, mi-lourd. Retrait total assez faible. Moyennement à peu
nerveux. Propriétés mécaniques voisines de celles du chêne.
Généralement plus élastique, mais moins adhérent et fissile. Se
prête mieux à tous travaux d'usinage, de façonnage et de finition.
Se cintre bien. Bois parfait très durable aux intempéries mais
sujet à une échauffure particulière. Menuiseries intérieure et
extérieure. Revêtements de sol. Ameublement. Clôtures, pieux.
Montants d'échelles. Emplois limités en raison des faibles
dimentions des débits

30
Chêne. Toutes régions de plaine et moyenne altitude. Grain
grossier, fil droit. Structure Hétérogène. Aubier distinct,
blanchâtre. Mi-dur, mi-lourd à lourd. Retrait total fort.
Nerveux. Exellentes résistances mécaniques (bois à
croissance rapide). Résiste bien en compression, très bien
en flexion, assez résilient. Adhérent, quelquefois difficile à
travailler si les accroissements sont trop larges. Séchage
très délicat. Se cloue, se vise, se colle sans difficulté.
Finition relativement aisée. Bois parfait très
durable, Ameublement, décoration. Menuiserie intérieure
et extérieure. Revêtement de sol ( parquets). Escalier.
tonnellerie...

31
Acajou d'Afrique. Côte-d'Ivoire. Cameroun, Gabon. Bois parfait,
Reflet satiné. Grain mi-fin, contre-fil plus ou moins accusé et
régulier. Aubier mince. Tendre et léger. Retrait total moyen, peu
nerveux. Résistances mécanique moyennes. Elastique, résistant au
choc. Bonne cohésion transversale. Travail facile avec tous les
outils. Se cire, se peint, se vernit sans difficulté. Les clous et vis
s'enfoncent et tiennent bien. Aucun problème de collage.
Moyennement durable. Menuiserie extérieure et intérieure,
décoration.

32
Teck. Thailande, Indonésie, Birmanie, Viêt-nam. Bois
parfait, grain plutôt grossier, fibre droit. Structure
hétérogène Mi-dur et mi-lourd. Retrait total très faible, très
peu nerveux. Résistances mécaniques moyennes. Plutôt
élastique, moyennement résistant aux chocs. Travail assez
aisé, se polit très bien. Résiste aux champignons et aux
insectes. Menuiserie extérieur et intérieure, meuble de
jardin, placage.

33
Hêtre. Toutes régions . Grain fin à très fin, structure homogène.
Fil droit. Maillure très apparente sur quartier. Aubier
généralement non distinct. Mi-dur, mi-lourd, retrait total élever (
en particulier pour les bois de montagne). Nerveux. Bonnes
résistances à la compressions axiale et transversale. Raide en
flexion, se travaille plus ou moins bien selon les condition et
le lieu de croissance. Se tourne et ce cintre bien, se colle de façon
satisfaisante. Assez dur à clouer et visser (perçage d’avant-trous).
Assez peu durable, s’échauffe facilement. Ameublement,
contreplaqués, escalier, revêtements de sol, jeux et jouets.

34
Frêne. Toutes régions, plaines et vallées humides. Fils droit
parfoits ondulé. Grain assez grossier. Structure très hétérogènes.
Retrait total moyen à fort , moyennement nerveux à nerveux,à
croissance rapides (5mm) ont d’exellentes résistances
mécaniques. Résiste bien en compression, très bien en traction et
en flextion. Elastique et très résilient. Sciage assez difficile
(encrassement des lames). Usinage facile. Se ponce bien, prend
bien les peintures, vernis et cires. Bois non durable.
Ameublement et décoration. Plaçages .Inapte aux emplois
extérieurs.

35
Palissandre de Rio, Palissandre de l'Inde et bresil: Bois
parfait. fils droit ou lérèrement ondulé, grain fin. Très ramagé
sur dosse. bois parfait, contre-fil plus ou moins marqué, grain
assez grossier. Irrégulièrement rubané sur quartier. Ramagé
sur dosse. Aubier différencié inutilisable. Durs et lourds.
Retrait total plutôt faible. Peu ne nerveux. Faibles résistances
mécaniques, cassants au choc. Difficiles à travailler. Le
palissandre de l'Inde désaffûte les outils. Se polissent très
bien. Collage et vernissage faciles. Très durables.
Ameublement et décoration intérieure. Aménagement
intérieurs ( massif et plaqué).

36
Le contreplaqué étant obtenu par superposition et collage de
fines feuilles de placage (généralement de 0,8 à 4 mm
d’épaisseur), la première étape consiste à dérouler les grumes ,
après étuvage

37
Ces feuilles continues sont ensuite séchées et massicotées afin de
les mettre à dimension.
Cette opération génère des bandes de placage dont la dimension est
inférieure à celle des produits finis : leur jointage permet de
reconstituer des feuilles entières.
Le massicotage permet aussi l’élimination des défauts rédhibitoires
pour l’obtention d’un produit final de qualité.
Les feuilles de placage sont triées selon leur qualité : elles seront
utilisées en parements, en contre-parements ou en plis intérieurs.
L’opération d’encollage consiste à déposer de la colle sur les faces
de ces feuilles de placage, celles-ci étant ensuite superposées à fil
croisé, afin d’obtenir une structure équilibrée, selon la
composition du panneau fabriqué. Ces empilages sont ensuite
pressés à chaud : ceci permet d’assurer la prise de la colle, assurant
une liaison chimique et physique entre les différents plis.
38
Un panneau de fibres à densité moyenneou MDF (pour Medium
Density Fiberboard est un panneau composite de fibres de bois à
moyenne densité (avec des masses volumiques variables : 800 kg/m³
pour le HDF, 750 kg/m³ pour le MDF, 600 kg/m³ pour le light
MDF), . ce panneau issu d'un procede industriel continu, est
constitué de fibres de bois et d'un liant synthétique à base de
résine urée-formol que l'on soumet à des contraintes de température
et de pression2.
Matériau industriel récent (1966), le MDF présente de multiples
avantages :
il est quasiment isotrope
sa texture fine le rend facile d'emploi en décoration,
il est meilleur marché que le bois massif
il est disponible en de multiples épaisseurs,
il permet l'utilisation de bois de première éclaircie (arbres de faible
diamètre, qui ne peuvent pas être valorisés en bois massif).
39
Le MDF est un panneau polyvalent, que l'on retrouve surtout
dans l'aménagement et la décoration intérieure.
Il peut être ignifuge , cintré, laqué ou melaminé
Procédé de fabrication
le déchiquetage du bois en plaquettes,
le triage, lavage et dépoussiérage des plaquettes,
le défibrage par traitement à la vapeur,
l'encollage des fibres,
le séchage,
le pressage,
le refroidissement et la stabilisation,
la mise au format.

40
MDF

41
Le mélaminé est un matériau généralement utilisé pour construire
des caissons, des tablettes ou ou encore des meubles en kitt.
Description et utilisation du mélaminé
Il s'agit de panneaux de bois recouverts d'une feuille imprégnée
d'une molécule , la mélamine.
Cette substance est utilisée pour ses caractéristiques intéressantes,
à savoir sa rigidité, sa solidité et sa résistance à la chaleur.
La feuille est collée à chaud et sous pression sur ces panneaux qui
sont, soit du MDF ou des panneaux de particules (agglomerés ).
Le stratifié résulte du collage d'une feuille de 0,7 mm sur un «
aggloméré » avec une colle de contact.
Les meubles mélaminés ou stratifié présentent des chants bruts
et inesthétiques qu'il vaut mieux recouvrir.
Pour ce faire, on utilise des chants thermocollants, autocollants ou
à coller, réalisés en pvc ou polyester.
42
43
Le lamellé-collé associe par collage à plat et à fils parallèles
plusieurs lamelles de bois massifs (3,5 - 4,5 cm d'épaisseur).
Ce mode de fabrication fait du lamellé-collé en fait un matériau :
Aux caractéristiques constantes et garanties :
séchage maîtrisé,
stabilité dimensionnelle,
dimensionnement précis
association possible (acier, béton, LVL…),
esthétique des formes (poteaux ronds, charpentes cintrées...).
D'une très grande résistance :
mécanique (flexion, compression, torsion),
au feu et à la chaleur (faible conductivité thermique et maintien des
caractéristiques jusqu'à 100 C° avec une colle appropriée)
aux ambiances agressives (potasse, soufre, chlorure de sodium, acide
sulfurique...).

44
Les dimensions courantes (poutre droite)
Largeur de 60 à 240 mm
Hauteur : 100 à 600 mm
Longueur : jusqu'à 40 m
Les étapes de fabrication du lamellé-collé
Réception et tri des bois
Séchage et stabilisation
Purge des lamelles (flashes, gerces, noeuds)
Calibrage
Aboutage et mise en longueur
Encollage
Pressage et mise en formes
Rabotage
Taille
Finition et préservation
45
Lamellé collé

46
Usinage du bois

Scie circulaire stationnaire

La lame d'une telle scie est encastrée dans une table.


La lame passe à travers une fente prévue à cet effet. Un
mécanisme est prévu pour régler la hauteur de la lame qui
dépasse au-dessus du plan de travail, mais aussi son
inclinaison pour permettre des coupes de biais (entre 0° et
45°).
Elle possède le plus souvent un guide parallèle à la lame et
un guide coulissant perpendiculaire à la lame, ce qui permet
d'effectuer des coupes droites longitudinales et transversales.
Elle sert à faire des coupes régulières et particulièrement
précises.

47
48
Scie à ruban

La scie à ruban est une machine-outil qui met en rotation


une bande en acier fermée sur elle-même ; elle sert
essentiellement au délignage de plateaux en menuiserie et
elle permet aussi le chantournage grâce à des lames de
faible largeur.

49
50
Toupie
Une toupie est une machine-outil d'usinage du bois. Elle
permet de profiler des sections de bois(des moulures).
Toupie
L'outil est fixé sur un arbre vertical logé dans un trou au
milieu d'une table en acier. Le réglage de la profondeur est
effectué grâce à un guide rectiligne localisé de part et d'autre
de l'outil en laissant plus ou moins dépasser l'outil.
Le réglage de la hauteur s'effectue avec une manivelle.
Certaines toupies sont équipées :
d'un entraîneur : l'usinage manuel oblige l'opérateur à
approcher dangereusement ses mains de l'outil. L'entraîneur
est pourvu de rouleaux caoutchoutés (pour l'adhérence) qui
emporte la pièce vers l'outil et la maintient résolument contre
le guide.
d'un guide à chariot qui permet l'installation d'une règle
mobile perpendiculaire à l'outil pour utiliser la toupie comme 51
une tenonneuse
52
Raboteuse
Une raboteuse est une machine-outil des métiers du bois.
Elle permet de usiner une pièce de bois, préalablement dressée
avec une dégauchisseuse, pour l'amener à épaisseur désirée par
enlèvements successifs de matière.

53
54
55
Dégauchisseuse
La dégauchisseuse est un outil de menuiserie qui permet de
dégauchir le bois, c'est-à-dire à le rendre droit.
Tenonneuse
Une tenonneuse est une machine-outil utilisée dans le
façonnage de tenons dans les pièces de bois. Elle possède une
règle chariot qui amène la pièce à la rencontre de l'outil.
Catégories :
Machine-outil pour l'ameublement - Machine-outil - Usinage
Tenonneuse simple

56
Scie à panneau horizontal ou vertical
les scies à panneau horizontal sont des machines à vocation
industrielle.
Les panneaux sont chargés un à un ou par piles sur la table
horizontale, soit manuellement, soit avec un dépileur. Le
panneau ou la pile est situé manuellement ou
automatiquement sous la barre de pression qui maintient les
panneaux en position au cours du déplacement du bloc
moteur et de la scie. La table est pourvue de roulements ou
de coussin d'air pour favoriser la manipulation des pièces
pour la coupe des panneaux.

57
58
Assemblage en T et mi-bois

59
Assemblage en L

60
Assemblage en bois de fil

61
Assemblage a enfourchement

62
Quincaillerie

63
EAU LIEE EAU LIBRE
Particularités du bois

• Les différences concernent surtout les directions


L (axiale, // fil) et R T (transversales)

• orienter les échantillons (et caractériser


plusieurs directions)
RESINEUX FEUILLU FEUILLU
(sapin) (chêne tendre) (Azobé) ACIER BETON
TRACTION
(axiale) 90 - 100 100 - 120 150-200 270 2.4

TRACTION
(transversale) 1.2 3 5 270 2.4

Contrainte à la rupture en MPa


Bois normal / Bois de compression

S 3

S2 S 2

S 1 S 1

LM + P

Normal wood Compression wood


Bois normal / Bois de tension

G S 3

S 2 S2

S 1 S 1

LM + P LM + P

Tension wood Normal wood


Le DTU n° 36.1/37.1 (P 20-201 ) permet de déterminer le
classementà retenir pour une fenêtre en fonction de son
exposition, en prenant en compte les paramètres suivants:
- Ia région ,
- Ia situation de la construction:
- a: I'intérieur des grands centres urbains,
- b: les villes petites et moyennes ou à la périphérie des
grands centres urbains,
- c: en rase campagne,
- d: en bord de mer ou situées dans les villes côtières si
elles sont par rapport au littoral à moins de 15 fois leur
hauteur lorsque les fenêtres en question sont situées sur une
façade non abritée,

69
Le classement AEV définit pour chaque fenêtre les résistances de
cette dernière par rapport à l'air (perméabilité), à l'eau (étanchéité
) et au vent (résistance).
Trois facteurs entre dans la définition du classement AEV :
-La situation géographique
-Le type d'environnement (ville / Campagne..)
-La hauteur de la fenêtre
Le classement AEV peut être définit à partir de la carte et du
tableau suivant:

70
La perméabilité à l’air est notée de 1 à 4 :
on parle de perméabilité pour une fenetre qui ne laisse pas rentrer
l’air dans l’ habitation.
En tant que menuiserie efficace, Une fenêtre se doit d’être
imperméable à l’air afin d’ assurer, surtout en hiver, une isolation
optimale.
Essai de perméabilité à l'air (classement A)
On mesure le débit d'air en m3/h.m2 d'ouvrant qui passe à travers la
fenëtre en fonction de la pression.
4 classes d'étanchéité existent :
non classé, normale (A1),
améliorée (A2),
renforcée (A3).

71
Essai de perméabilité à l'eau (classement E)
On mesure la pression PE maximale sous laquelle la fenêtre
reste étanche pour un débit d'eau de 1 I/min.m2.
En fonction des résultats obtenus, les classements sont:
- E1 (normale) : 50 < PE < 150 Pa,
- E2 (améliorée): 150 < PE < 300 Pa
- E3 (renforcée): 300 < PE < 500 Pa
- EE (exceptionnelle): pour PE > 500 Pa.

72
La résistance au vent est notée selon 2 critères :

- Déformation sous les charges reproduisant les effets du vent:
sous la pression Pi correspondant au classement Vi attribué, la
flèche de l'élément le plus déformé, hormis les vitrages, ne doit pas
dépasser 1/200e de sa portée.
- Résistance à une pression brusque: sous Pi correspondant à Vi, la
fenêtre ne doit pas se rompre ni s'ouvrir brutalement.
- Déformation sous les charges verticales: la flèche verticale des
traverses dormantes ne doit pas gêner l'ouverture et celle des
traverses intermédiaires, placées au-dessus des vitrages fixes, est
limitée à 3 mm si la hauteur des feuillures à verre est inférieure ou
égale à 16 mm, à 4 mm dans le cas contraire.

73
74

Vous aimerez peut-être aussi