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Département Génie Civil

Atelier de Mécanique des sols

TP 2 :
Essai de compressibilité et consolidation a
l’œdomètre

Enseignant :
 Marzouki Aidi
Réalises par :
 Chayma Ghazouani
 Elhachani Sihem

Classe : L2TP2 – Groupe1

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I. Introduction :
Dans ce TP nous allons étudier un phénomène très répandu qui se produit au niveau des sol
destinés à accueillir des ouvrages divers donc soumis à des charges importantes et se
phénomène se manifeste par une compressibilité et des tassement au niveau de ce sol .
Et il s’avère que le comportement d’un sol soumis des charges n’est pas si simple.
Si un sol constituait un milieu homogène isotrope et parfaitement élastique, il n’y aurait pas
de problèmes et on appliquerait la loi de l’élasticité. Hélas tel n’est pas le cas, le sol est un
milieu dont les compositions sont hétérogènes et de caractéristique mal connu et finalement
difficile à maîtriser. Dans les soucis de trouver des solutions, des recherches ont été menées
par certains spécialiste notamment TERZAGHI. Grâce à ces principes bien des méthodes
sont nées de nouveaux appareils d’analyse et d’essais ont vu le jour.
Lorsqu’un sol est soumis à une charge, ses particules adoptent une structure plus compacte.
Cette capacité qu’ont les sols d’être comprimés dépend de leur nature et de leur porosité.
Comme la conception des fondations vise à éviter les tassements excessifs susceptibles de
nuire à la stabilité et à l’efficacité des ouvrages, nous nous intéressons à quelque méthode
d’évaluation du tassement.
Dans les sols pulvérulents, le tassement est évalué à l’aide de méthodes empiriques basées sur
des essais de terrain ; dans les sols cohérents, ce sont plutôt les résultats de l’essai de
consolidation, un essai en laboratoire, qui servent à évaluer le tassement.
II. Définition :
1- Notion de Compressibilité :
La compressibilité est le phénomène de diminution du volume cela dépend des contraintes
effectives dues aux surcharges a différentes profondeurs l’essai œdométrique permet
d’évaluer l’amplitude des tassements des ouvrages ainsi que leur évolution dans le temps.
Du point de vue de la physique, il est utile de comparer le comportement d’un sol chargé à
celui de tout autre matériau qui fléchit sous une charge. La similitude perd cependant de sa
pertinence lors du relâchement des charges, parce que, contrairement aux matériaux utilisés
en construction, les sols ne sont pas des matériaux homogènes ayant un comportement
élastique dans un intervalle de chargement normal. Les déformations subies par les matériaux
élastiques s’annulent lors du relâchement de la charge, alors que le tassement des sols n’est
jamais complètement réversible. Ce phénomène dépend surtout de la nature poreuse du sol.
Car la compressibilité n’est possible que s’il y a expulsion de l’eau et de l’air occupant les
vides du sol. En milieu saturé, la compressibilité d’un sol est donc directement reliée à sa
perméabilité qui, on le sait, dépend de la grosseur de ses particules.

2- comportement des sols à gros grains :


La majorité des propriétés physiques, mécaniques et hydrauliques des sols à gros grain (sables
et graviers) sont associées à leur granulométrie. L’importance des tassements dans ces sols
dépend de l’arrangement et de la grosseur des particules. En effet, dans les sols à
granulométrie étalée, les vides entre les grosses particules sont aisément occupés par des
particules plus petites. La réduction de l’indice des vides y est donc plus importante que dans
les sols à granulométrie plus uniforme.
Les sols ayant un indice des vides plus petit sont à priori moins compressibles que ceux dont
l’indice est élevé, puisque leur volume potentiel de vides à réduire est moindre. De plus, le
tassement sous un chargement statique est d’autant plus important que la compacité initiale est
lâche. Enfin, comme la stabilité des sols à gros grains est assurée par la friction et
l’enchevêtrement des particules, de fortes vibrations causées par des séismes ou par l’activité

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humaine (dynamitage, excavation, enfoncement des pieux et utilisation d’équipements motorisés)
peuvent y entraîner des tassements.
3- comportement des sols à grains fins :
Puisque les sols à grains fins (argiles) sont peu perméables, l’eau se trouvant dans leurs vides
est expulsée très lentement lorsqu’un réaménagement des particules fait suite à
l’augmentation des contraintes. La compression de ces sols, ou réduction de leur volume,
évolue avec le temps : c’est ce qu’on appelle un tassement de consolidation. Sous une charge,
il se produit parfois un tassement immédiat de l’argile ainsi qu’un gonflement du sol autour de
la surface chargée. Ce phénomène, qu’on appelle communément « effet du coussin de
caoutchouc », est une déformation élastique due à la plasticité et à la cohésion de l’argile. Ce
n’est en rien une consolidation, car le sol reprend sa forme initiale si on enlève la charge après
une courte période.
La vitesse de consolidation est proportionnelle à la perméabilité du sol ; le temps de
consolidation augmente quand la perméabilité diminue. Ainsi, les tassements dans les argiles
très peu perméables peuvent se poursuivre pendant des mois, voire des années, après
l’application d’une surcharge.
4- Le tassement dans les sols cohérents :
Comme le tassement des sols cohérents est un tassement à long terme, on ne peut pas se fier
aux résultats des essais de terrain pour en évaluer l’importance, car ces derniers s’étendent sur
des périodes trop courtes. Par contre, un essai de laboratoire, l’essai de consolidation
œdométrique, fournit des données qui permettent d’évaluer le tassement et le temps de
consolidation dans les sols cohérents.
Considérons un sol fin saturé auquel on applique au temps t = 0, une certaine charge Q qui
reste constante par la suite. Sous l’action de ces charges, le sol a tendance à subir des
variations de volume, comme le sol étant saturé et l’eau ne pouvant s’évacuer par la suite de
faible perméabilité.
Les variations de volume n’ont pas lieu et elles se traduisent par une surpression de la
pression de l’eau interstitielle ( Δu ) au voisinage des points d’application des charges.
Au cours de l’écoulement appelé drainage, les surpressions Δu diminuent, donc les contraintes
effectives augmentent puisque la distribution des charges Q reste constante le long de l’essai.
Les charges sont donc peu à peu reportées sur le squelette solide qui subit ainsi des
déformations et des tassements. L’écoulement s’arrête lorsqu’en tout point Δu = 0, l’ensemble
de ces phénomènes est appelé consolidation.
5-Classification des sols vis-à-vis de la compressibilité :
Soit σc’ la pression de consolidation, trois cas sont possibles, selon la valeur de σo’ la contrainte
effective véritable avant son extraction du sol.
 Sol sur consolidé : (sc>s0) notés OC
Un sol est sur consolidé lorsque il a subit au cours de son histoire une pression
supérieure a l’actuelle pression due au poids des terres.
 Sol normalement consolidé : (sc=s0) notés NC
C’est un sol qui a tassé sous son propre poids et qui n’a jamais subi d’autres pressions
supérieure a celle de l’actuelle (de chargement)
 Sol sous consolidé : (sc<s0) notés UC
C’est un sol en cours de consolidation sous son poids propre il s’agit de remblais
récents mal ou non compactés ou bien d’une vase.
6- Indice de compression et module œdométrique :
Les courbes œdométriques e=logs nous permettent de définir un indice appelé indice de
compression, mais le problème réside dans la difficulté de mesure de l’indice des vides a tout

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moment, pour cela il faut calculer à partir du tassement en supposant que les grains solides
sont incompressibles.
III. Objectif :
La méthode d’essai est choisie pour les terrains qui pourraient être saturés lors de fortes
pluies, on se place ainsi dans les conditions les plus défavorables du point de vue de la
déformabilité des sols sous des surcharges ponctuelles ou permanentes.
- La compressibilité est un phénomène de diminution de volume. Cela dépend des contraintes
effectives dues aux surcharges à différentes profondeurs. Ainsi, l’essai œdométrique permet
d’évaluer l’amplitude des tassements des ouvrages ainsi que leurs évolutions dans le temps.
Le but de l’essai étant de déterminer quelque caractéristique du sol, à savoir :
- la pression de consolidation σc’
- le coefficient de compression Cc
- le module œdométrique E’
- le coefficient de gonflement Cg

IV. Les moyens matériels :


-le moule œdométrique ou moule de consolidation
Différentes variantes dans la conception du moule œdométrique, mais qui répondent
toutes au principe défini dans le paragraphe précédent, et représenté sur la coupe
schématisé si suivant :

L’éprouvette est retenue latéralement par une paroi lisse indéformable. Elle est comprise
entre deux pierres poreuses ou entre deux disques en métal fritté, avec possibilité pour l’eau
de circuler.
- L’effort de compression s’exerce verticalement sur l’éprouvette par l’intermédiaire d’un
couvercle ou d’un piston rigide qui répartit l’effort.
- Les déformations de l’éprouvette sont lues sur un comparateur.
Coupe schématisée du moule œdométrique
Moule de Terzaghi:
Il comprend essentiellement :
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- Un piston creux coulissant, sans jeu ni frottement, dans un cylindre de 70 mm de
diamètre intérieur.
- Une goupille pouvant bloquer l’ensemble piston cylindre suivant deux positions
telles que le logement destiné à l’éprouvette d’essai ait une hauteur de 12-24 mm
- Une base comprenant un conduit d’évacuation d’eau et dans laquelle se vissent le
collier de serrage du cylindre.
- une rondelle en caoutchouc assurant une parfaite étanchéité de l’ensemble
cylindre base.
- deux pierres poreuses bien encastrées jusqu’à affleurement, l’une dans la base du
moule l’autre dans le piston creux.
- deux broches de visage pour le collier de serrage.
Avec un tel moule œdométrique les dimensions de l’éprouvette d’essai sont de 7 cm
pour le diamètre, de 1,9 cm pour la hauteur. Les charges sont transmises à l’éprouvette
par l’intermédiaire du piston et les déplacements du piston par rapport au cylindre
fixe, la lecture sur un comparateur nous donne la déformation. Le drainage vertical est
assuré, l’eau s’écoulant librement entre le conduit d’évacuation, la pierre poreuse
inférieure, l’éprouvette d’essai et la pierre poreuse supérieure, la partie inférieure
perforée du piston et les trous de goupille.
- Le bâti de consolidation
Comprenant essentiellement un levier qui permet de transmettre les charges, le bâti de
consolidation doit être rigide et doit appliquer les charges suivant l’axe du piston. Ces
exigences étant satisfaites, il admet de nombreuses variantes de forme et de gabarit.
Les poids
Les poids nécessaires pour l’obtention des charges successives d’un essai complet
constituent une série, chaque bâti de consolidation doit avoir sa série complète.
7plateau de charge du bras de levier, pour nous les poids se constituent de :
0,25 – 0,5 – 1 – 2 – 4 (bar).

* Aussi on aura besoin des éléments qui suivent :


- une meule à découper les étuis contenant les éprouvette.
- une balance précise à 0.1 g portée de 500 g au minimum, pour la mesure des teneurs
en eau.
- une étuve 105°C
- un calibre donnant les diamètres des éprouvettes.
- couteaux de différentes tailles pour tailler les éprouvettes.
- un comparateur au centième de millimètre ayant une course de 10 mm. Pour les sols
très compressibles des comparateurs de même précision ayant une course de 20 mm,
environ
V. Principe d’essai :
L’échantillon étant sature, on le sommet a un chargement qu’on maintient constant pendant
24 heures. Durant ce temps, on suit le tassement de l’échantillon. On répète cette opération en
augmentant le chargement par palier pour explorer une plage suffisante de contraintes
auxquelles le sol serait réellement soumis. On effectue de manière analogue le déchargement
VI. Mode opératoire :
L’essai est généralement effectue sur un échantillon intacte. Avant la préparation de
l’échantillon, faire un relèvement pour déterminer sa teneur en eau et sa saturer les pierres
poreuses avec de l’eau pour les désaérer

1. Préparation de l’échantillon :
1- Peser l’anneau rigide vide

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2- Insérer l’anneau rigide dans l’échantillon intact et découpez l’échantillon de part et
d’autre de l’anneau selon des faces planes. Tacher de ne pas remanier le sol.
3- Déterminer le poids de l’anneau muni de son échantillon.
4- Placer des papiers filtres satures entre les faces de l’échantillon et les pierres
poreuses.
5- Fixer la cellule œdométriques sur le bâti de consolidation.
6- Remplir la cellule d’eau.

2. Exécution de l’essai :
Chargement : dépend de la nature du sol et des charges réelles qu’il supportera in site. En
générale, on applique des contraintes ne dépassent pas 8bar.
Vérifier l’horizontale du bras de levier et régler le comparateur.
Charger le bâti avec la masse indiqué au tableau ci-dessous(les contraintes affiché sont
calculées en considérant un bras de levier de 10bar)
Contrainte (bras) Masse appliquées (kg) Masses appliquées
Diam.ech.5cm Diam.ech.7cm
0.125 0.25 0.5
0.25 0.5 1
0.5 1 2
1 2 4
2 4 8
4 8 16
8 16 32
16 32 64

Notez les lectures des comparateurs au bout de 24heures d’application de chaque palier de
chargement.
Pour le palier de 16kg ,notez les lectures du comparateurs aux temps suivant :
15s ;30 s ;1mn ;2mn ;4mn ;8mn ;15 mn ;30mn ;60mn ;2h ;4h ;8h ;24h.
Déchargement : à la fin dernier chargement procéder à un déchargement progressif en
diminuant les masses marquées de maniérés à revenir par les contraintes appliquées
Démontages de l’éprouvette : afin de déterminer l’essai, procédez a l’extraction de
l’éprouvette de l’anneau rigide. Faire sécher l’eau de sa surface avec un papier filtre peser
l’éprouvette et déterminer sa teneur en eau après séchages a l’étuve ventilée.

3. Résultats :
Caractéristiques physiques de l’éprouvette :
 section de l’éprouvette A = 28.27cm²
 Hauteur h = 25mm
 Volume de l’échantillon V =70.67 cm²
 Diamètre de l’anneau : Ø=60mm
Caractéristiques de l’échantillon :
 Masse de l’échantillon : M=127.34g
 Masse volumique : ρ=m/v=1.80

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 ᵧ
Poids volumique : =18
 Anneau vide : 41.38g
 anneau+ech=168.72g
 Teneur en eau :
MT=15.64g
MTH=25.14g

 Formules utilisé :
Teneur en eau : W = (M-Ms)/Ms
L’indice de vide de chaque chargement :e =h-hs/hs
L’Indice des vides initiale : e0= (h0-hs)/hs
La hauteur de l’échantillon à la fin d’un chargement :h=h0-Δhi
La hauteur équivalent de solides=MS/A*hS
Le tassement sous un palier de chargement : Δh (mm) = Δh (div)/100

 Calcule :
-
ᵧs=2.64g/cm 3

- W=42.73%

- M=178.84-106.79=72.05g;

- W=42.73%

- MS=72.05/(1+0.4273)=50.420g

- hs =50.48/ (2.64*(π*0.52/4)) =0.97cm =9.7mm

- h=h0-Δhi =20-0.48=19.52mm

- e= h-hs/hs=19.52-9.70/9.7=1.012

- σ= ((2*10)/19.63)*100=102kpa

Tableau:
Paliers(kg) 0.25 0.5 1 2 4 8 16 0.5
σ(kpa) 13 25 60 102 204 408 815 25
Δh(div) 0 4 15 48 105 190 298.5 173
Δh(mm) 0 0.04 0.15 0.48 1.05 1.9 2.985 1.73
h(mm) 20 19.96 19.85 19.52 18.95 18.1 17.2 18.27
E 1.06 1.057 1.046 1.012 0.95 0.86 0.77 0.88
Log σ 1.11 1.39 1.77 2 2.30 2.61 2.91 1.39

7
Courbe 1:

1,2 e
1,06 1,057 1,046 1,012
1
0,95
0,88 0,86
0,8 0,77

0,6

0,4

0,2

0
0 0,5 1 1,5 e 2 2,5 3 3,5

Courbe e=f(log σ)
Les valeurs a déterminé :
σp=101.98=95.49 kpa
Cs= (0.88-0.77)/(2.91-1.39)= 0.072
Cc=(0.95-0.77)/(2.91-2.3)=0.29
Détermination de Cv90 :( Dans le charge 16 kN)

Tableau 2 :
Δh(m 1. 2. 2. 2. 2. 2. 2. 2. 2.4 2. 2.7 2.8 2.9 2.9
m) 19 01 03 06 10 16 24 34 85 63 8 65 2 85
√t 0. 0. 0. 1 1. 2 2. 3. 5.6 7. 10. 15. 21. 37.
(mn) 29 5 71 41 82 87 6 74 95 49 91 95
Courbe 2 :

∆h=f (√t)
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Les valeurs a déterminé :
 D=0.3cm
 D1=1.5D=1.5*0.3=4..5cm
 √t90=1.9mn =˃ t90=1.92=3.61mn
 Tv=Cu*t/h2 =0.848(u=90%) =˃cv90=tvh2/t90 =(0.848*0.012)/216.6=0.319*10-6 m2/s
VII. INTERPRETATION :
1. Interprétation de la courbe oedométrique :
La courbe comporte trois segments bien distincts. Elle commence par un segment de faible
pente pour ensuite s’incliner fortement à l’approche d’une contrainte notée σc’qu’est egale σc’
. Cette contrainte porte le nom de pression de consolidation : elle représente la contrainte
effective maximale que l’échantillon a subie au cours de son histoire géologique.
Pendant le chargement de l’échantillon, quand la pression dépasse la pression de pré
consolidation, le tassement s’accentue et l’indice des vides diminue considérablement. La
pente du second segment de la courbe est représentée par le symbole Cc : c’est l’indice
de compression.
2. Interprétation des résultats :
D’après l’allure de la courbe, on peut dire que c’est de l’argile moyenne
0,2 < Cc = 0,29 < 0,3 , donc c’est un sol assez fortement compressible
La forme de la courbe de consolidation démontre que dans un dépôt d’argile, tant que la
contrainte effective due au poids du sol et à la surcharge (σ’ + Δσ ) demeure inférieure à la
pression de pré consolidation ( σc’ ) , les tassements restent faibles. Toutefois, si la contrainte
effective dépasse la pression de pré consolidation, il risque de survenir dans le dépôt des
tassements nuisibles au fonctionnement et à l’intégrité structurale des constructions.
La troisième partie de la courbe met en évidence le gonflement de l’échantillon d’argile qui
survient lorsque la pression est relâchée. C’est un léger gonflement élastique du sol qui se
traduit par une faible augmentation de l’indice des vides et une légère remontée de la courbe.
Même si la charge est totalement retirée, le tassement ne se résorbe jamais complètement. La
pente de cette portion de courbe s’appelle indice de gonflement, et elle est représentée par le
symboleCg .

III- Conclusion
Apres avoir effectué cet essai appelé essai de compressibilité à l’œdomètre on peut dire
qu’il a pour objet essentiel d’étudier la consolidation d’un échantillon de sol soumis à des
charges verticales, drainé suivant cette direction et maintenus latéralement par une paroi
rigide.
Et ainsi déterminer la nature du sol qui est dans notre cas une argile moyenne
Il permet de suivre la consolidation au cours du temps, de déterminer d’autre propriétés
caractéristiques du sol en place tel que le coefficient de consolidation noté Cv, et de déterminer
les relations entre les charges et les déformations obtenues sous ces charges après consolidation.
Pratiquement cet essai nous permet de prévoir l’importance et la durée des tassements sous une
charge donnée.
A remarquer aussi dans ce TP, la temps de chargement extrêmement limité, vu son caractère
pédagogique ce qui influe sur la précision des résultats car le comparateur ne s’arrête pas en
vérité a une valeur précise mais il continue de tourner pendant une période allant jusqu’à 3
semaines , donc dans notre cas, on ne peut se permettre d’en tirer des conclusions définitives
sur notre sol, ces résultats très peu ou pas du tout représentatif du milieu et par conséquent
peut créer une mauvaise interprétation, comme c’est d’ailleurs le cas dans notre TP, et qui
pourrait avoir des répercussions très grave sur le choix technique de la solution à retenir ainsi
que sur le plan financier .
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