Le chantier de terrassement est une étape primordiale à la construction de maison.
Du bornage au remblaiement en passant par la viabilisation, Travaux.com revient pour vous sur toutes les étapes de ces travaux indispensables à la construction de votre habitat.
Construire sa maison, c'est passer par différentes étapes en faisant confiance à
plusieurs entreprises du bâtiment. Le terrassement en constitue les prémices. Il doit être réalisé avec méthode, du bornage du terrain à la viabilisation. Un terrassement préparé minutieusement favorise l'implantation de tout bâtiment, aide à l'agrandissement d'une habitation, assure la mise en place d'une serre de jardin ou d'une piscine, etc.
Chantier de terrassement : le bornage
Le chantier de terrassement débute par le bornage ou piquetage. Le géomètre est le
seul professionnel habilité à délimiter officiellement votre terrain et à pouvoir vous protéger d'éventuelles attaques en justice de vos voisins. Le piquetage permet en outre d'identifier les espaces réservés aux canalisations et de repérer les différents niveaux du terrain. Le montant de l'opération est variable selon les tarifs du géomètre expert, les frais de déplacement, la surface du terrain et ses spécificités (topographie). Le bornage revient à un prix moyen compris entre 300 et 1 800 euros frais compris.
Chantier de terrassement : élaboration du système
d'évacuation
La seconde étape du chantier de terrassement est l'élaboration du système
d'évacuation des eaux en sous-sol. Une pente de 5% limitée par un canal bétonné en bout de terrain est recommandée pour parer au ruissellement des eaux de pluie. Différentes canalisations sont installées. Des drains, des regards sont posés pour permettre l'évacuation des excès d'eau, garantir la stabilité du sol, éviter les infiltrations d'eau dans les murs de fondation. Les drains sont recouverts de pierres ou de gravillons pour empêcher l'infiltration des gravats. Les professionnels prennent en compte la réglementation pour enterrer les canalisations à la bonne profondeur.
Chantier de terrassement : mise en place des accès
La troisième étape est la mise en place de chemins d'accès par décaissement. Toute habitation nécessite des voies d'accès pratiques jusqu'à la porte du garage ou la porte d'entrée. Différents outils et machines (de la pelle basique au tractopelle et au bulldozer) sont utilisés pour déblayer et transporter la terre à l'endroit choisi au début du chantier de terrassement. La dameuse termine en tassant le terrain avant l'arrivée des graviers, gravillons ou autre matériau résistant et esthétique comme le béton ou le bitume. Le choix du matériau doit être réfléchi en fonction de l'utilisation prévue. Leur longévité peut être différente selon le climat de la région et le poids qu'ils devront supporter.
Chantier de terrassement : viabilisation
La quatrième étape du chantier de terrassement consiste à viabiliser le terrain en apportant l'eau, l'électricité, les arrivées de gaz, en prévoyant la mise en place des tuyaux de tout-à-l'égout, en installant les lignes téléphoniques et les points d'accès à Internet ou toute autre ligne nécessaire à la construction moderne. Les positions des câbles et tuyaux sont soigneusement choisies pour que chaque accès soit sécurisé. Par ailleurs, une couleur identifie chaque réseau. Les différents câbles sont ensuite reliés par les électriciens, les plombiers, les maçons aux conduites et réseaux posés à l'intérieur de l'habitation. La pose de la fosse sceptique constitue une étape spécifique régie par des normes.
Chantier de terrassement : remblaiement
La cinquième étape est le remblaiement. Dans certains chantiers de terrassement, la pose d'un film géotextile précède cette dernière étape. Il s'agit d'une précaution utile pour éviter la repousse d'herbe au niveau des allées, des murs, etc. Le remblaiement consiste à reboucher les trous réalisés pour enterrer les canalisations, les drains et les réseaux de viabilisation. On utilise en général la terre et les gravats (appelés remblai) récupérés lors de la mise en place des différents éléments de viabilisation mais il peut aussi être composé de plusieurs couches de matériaux naturels de différentes épaisseurs : pierres, gravillons et sable pour une meilleure stabilisation. Bon à savoir : le remblai est interdit dans certains départements pour limiter les dégâts si la construction est située dans une zone potentiellement inondable. Le POS (Plan d'occupation des sols), consultable en mairie, renseigne sur la possibilité ou non de prévoir un remblai.
Un terrain parfaitement terrassé est prêt pour accueillir le chantier de construction
dans les meilleures conditions. Lorsque vous choisirez le professionnel qui réalisera ces travaux, vous tiendrez compte du montant TTC du devis mais aussi de ses références (inscription au registre des métiers, expérience, etc.), des assurances qu'il aura contractées et des conseils qu'il pourra vous apporter.