Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
parois
Présenté par :
•BOUGHALIA MOHAMMED IMED EDDINE
•BOUGUEDOURA ABDERRAHMANE
Plan D ’exposé :
1- MODE d'exécution des tunnels
Introduction
• Les méthodes d'exécution des tunnels
conclusions
• Les terrains granulaires caractérisés par une cohésion C’ et un angle de frottement ϕ’.
- Les études analytiques reposent sur l’analyse limite ou le calcul à la rupture Des
développements récents ont conduit à définir des mécanismes de rupture complexes qui
affinent les résultats
- Les calculs numériques permettent de prendre en compte des stratigraphies complexes
ou des paramètres géométriques variés et d’étudier par exemple l’influence de la forme
de la section.
Dans ce cas, le sol est généralement caractérisé par le critère de
2.1- terrain purement cohérent :
TRESCA et il est donc principalement régi par sa cohésion à court
terme Cu.
2.1.1- Approches analytiques :
2.1.2 - Approches numériques
- Romo & Diaz [1981] ont étudié la stabilité du front de taille d’un tunnel creusé par un bouclier
pressurisé en utilisant la méthode des éléments finis dans une représentation bidimensionnelle
plane.Les auteurs présentent leurs résultats en termes de surfaces de rupture critiques et de facteur
de sécurité le long de ces surfaces (rapport entre la résistance de cisaillement du sol et la contrainte
de cisaillement maximale) Pour une profondeur et un facteur de charge donné le tracé des isovaleurs
du facteur de sécurité fait apparaître en zone hachurée les surfaces critiques pour lesquelles le
facteur de sécurité est inférieur à 1
- Plus récemment, Eisenstein & Samarasekera [1990] ont proposé une nouvelle approche pour
étudier la stabilité globale d’un tunnel peu profond creusé dans de l’argile, qui combine les éléments
finis au calcul à la rupture
- Les mécanismes de rupture de Davis & al [1980] sont utilisés et la méthode des éléments finis
permet une distribution des contraintes et des pressions interstitielles plus réaliste et plus précise
2.2 - Terrain frottants :
2.2.1 -Approches analytiques :
•2.2.1.a - Analyse de type équilibre limite :
Les méthodes basées sur l’équilibre limite ont l’avantage d’être simples à appliquer mais
nécessitent des hypothèses simplificatrices sur la surcharge de rupture du bloc en
glissement (forme différente de la surface de rupture réelle) et le choix de la surcharge à
appliquer sur la face supérieure de ce bloc.
- Murayama cité par Pera [1984]) propose une approche bidimensionnelle souvent
utilisée par sa simplicité. Cette méthode est basée sur un équilibre limite associé à une
surface de rupture de type spirale logarithmique et admet un schéma de charge de type
Terzaghi .
- Cornejo [1989] utilise une démarche semblable pour les sols cohérents et granulaires,
avec un nombre de paramètres plus nombreux. La complexité de la formule résultante et
de la détermination des paramètres en font une méthode difficile à utiliser.
- Vollenweider [1988], Anagnostou [1996], Broere [1998] utilisent le schéma de rupture
de Horn [1961] pour déterminer l’expression de la pression de soutènement à appliquer
au front.
•2.2.1.b - Analyse de type statique et cinématique :
L’étude de la stabilité du front par l’approche cinématique pour les milieux frottants, plus délicate, a
été développée essentiellement par Leca [1990]. Cet auteur a étudié par l’analyse limite trois
mécanismes tridimensionnels débouchant en surface. Pour une cohésion non nulle :
Équation Approche cinématique Leca [1990
QT ≥αS QS +αγ Qγ
2.2.2 -Approches numériques :
Eisenstein & Ezzeldine [1994] ont mené une étude numérique afin d’étudier la stabilité du front de
taille d’un tunnel creusé à l’aide d’un bouclier pressurisé à l’aide de deux modèles : axisymétrique et
tridimensionnel. Les auteurs ont considéré l’excavation d’un tunnel circulaire dans des sols
différents (pulvérulents et, cohérents). La cavité est complètement revêtue par un soutènement
rigide et le front est soumis à une pression équivalente à pression initiale des terres. Graduellement,
la pression au front est réduite ce qui crée un déplacement longitudinal qui augmente jusqu’à
l’instabilité du front de taille.
Dans le cas d’un sol cohérent, le déplacement maximum δx a lieu dans le tiers inférieur du front
alors qu’il a lieu au centre du tunnel dans le cas d’un sol purement frottant
l’approche axisymétrique (avec l’hypothèse d’une pression initiale du sol hydrostatique) apparaît
peu sécuritaire en sous estimant les mouvements du front et la pression nécessaire à la
stabilisation .
2.3 -Autres Approches :