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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE ABOU BEKR BELKAID - TLEMCEN


FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de master en génie civil


Option : Géotechnique

Thème

Aspects pratiques de protection des talus instables : Cas de


port de Ghazaouet (PK0+000 au PK1+900)

Présenté et soutenu en septembre 2020 par :

M. HADJADJI-Amri

M. HADJ ABDEL KADER- Abdel moulah

Devant le Jury composéde :


Pr. BEKKOUCHE Abdelmalek Université de Tlemcen Président

Dr. BENYELLES Zoheir Université de Tlemcen Examinateur

Pr. ZADJAOUI Abdeldjalil Université de Tlemcen Encadreur

Année universitaire 2019/2020


Remerciements
Je remercie en premier lieu ALLAH qui m’a donné le courage et la volonté afin
de poursuivre des études en graduation
Nous tenons tout d’abord à exprimer nos profonds remerciements à notre
encadrant:
Mr ZADJAOUI .A, Professeur à l’université Abou Bekr Belkaïd, Tlemcen, sa
patience, sa disponibilité et surtout ses judicieux conseils.
Nos remerciements iront également à tous ceux qui ont accepté avec bienveillance
de participer au jury de ce mémoire :monsieur Bekkouche Abdelmalek, professeur
de l'université Abou BekrBelkaïd de Tlemcen et monsieur Benyelles Zoheir,
docteur de l'université Abou BekrBelkaïd de Tlemcen.
Un remerciement très spécial pour
Mr. sellami .ilyesdoctorant à l’université MOULOUD MAMMERI; Tizi-
Ouzou, Pour ces conseils et ces motivations, ainsi que pour nous avoir
accompagnésdurant ce projet de fin d’études.

i
Dédicaces
« Louange à dieu, le seul et unique »
À mes très chers parents...
Témoignage d’affection et de grande reconnaissance,
Que Dieu les garde pour moi
À toute ma famille,
Mes très chers frères et sœurs,
À tous mes ami(e)s et camarades qui m’ont aidé à réaliser ce travail, en
particulier
ceux de l’option GEOTECHNIQUE.
À mon binôme hadj abdel kader abdelmoula et à sa famille.
À tous les enseignants du Département de Génie Civil, en particulier mon
Encadrant Mr. ZADJAOUI A.
À tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à ma formation.

À tous ceux que j’aime


À tous ceux qui ont participé de loin ou de près à la réalisation de ce travail.
À mon pays,
Avec l’expression de tous mes sentiments de respect,
Je dédie ce modeste travail
À tous l'ensemble du LTPO
(Laboratoire des Travaux Publics Ouest)
À tous l'ensemble de Maitre d’ouvrage ADA

Hadjadji amri

ii
Dédicace
Au nom du dieu le clément le miséricordieux
Je dédiée ce travail :
A celle qui m’a donnée la vie et que ma vie n’est rien sans elle,
À ma tendre mère, qui m’a soutenu d’amour et de bonheur ;
Tout ce que je suis, je le doit à elle.
NADIRA
A mon père l’homme le plus affectueux celui qui a tout donné
Pour que je puisse arrivée à mon but qu’il ; trouve ici mes
Remerciements les plus sincères.
ABDELAZIZE
paix à son âme.
Et à mes adorables frères et sœurs : YOUNES, MOHAMED et WEAM,
Et à mes autres tendres tentes et oncles.
A tous mes autres amis et mon frère WALID et mes collègues en
particulier à mon binôme spécial en témoignage de ma
sincère amitié. HADJADJI Amri.

Hadj abdel kader abdelmoula

iii
‫ﻣﻠﺨﺺ‬

‫ﯾﺗﻣﺛل اﻟﮭدف اﻟرﺋﯾﺳﻲ ﻟﺗﺣﻘﯾﻖ ھذا اﻻﺧﺗراق ﻓﻲ اﻟرﺑط اﻟﻣﺑﺎﺷر ﻟﻣﯾﻧﺎء اﻟﻐزوات ﺑﺎﻟطرﯾﻖ اﻟﺳرﯾﻊ ﺷرق‪-‬ﻏرب ﻣن أﺟل‬
‫اﻟﺳﻣﺎح ﺑﺎﻟﺗﻧﻣﯾﺔ اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ واﻻﻗﺗﺻﺎدﯾﺔ ﻟﻠﻣﻧطﻘﺔ اﻟﺷﻣﺎﻟﯾﺔ اﻟﻐرﺑﯾﺔ وﺗﺳﮭﯾل ﻛﺎﻓﺔ أﺷﻛﺎل اﻟﻧﻘل ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺗﻌﻠﻖ ﺑﺣرﻛﺔ اﻟﻣرور‬
‫اﻟﻣﺳﺗﻣرة‪ .‬زﯾﺎدة ﻋن ھذا اﻟراﺑط ﯾﮭدف أﯾﺿًﺎ إﻟﻰ ﺗﻌزﯾز اﻟﺳﯾﺎﺣﺔ واﻟﺗﻧﻣﯾﺔ اﻟﻣﺣﻠﯾﺔ‪.‬‬

‫واﺟﮫ ھذا اﻟﻣﺷروع اﻟﻌدﯾد ﻣن اﻟﻣﺷﺎﻛل ﺑﺳﺑب اﻟﻣﺷﺎﻛﻼﻟﺟﯾوﺗﻘﻧﯾﺔ اﻟﺗﻲ ظﮭرت ﺧﻼل ﻣرﺣﻠﺗﻲ اﻹﻧﺷﺎء واﻟﺗﺷﻐﯾل‪.‬اﻻﻧﮭﯾﺎر‬
‫اﻷرﺿﻲ اﻟذي ﺳﻧﺗﺣدث ﻋﻧﮫ ﯾﺣدث ﻓﻲ اﻟﻛﯾﻠوﻣﺗرات اﻻوﻟﻰ ﻣن اﻟطرﯾﻖ اﻟﺳﯾﺎر‪.‬‬

‫ﯾﺗم إﺟراء ﺗﺣﻠﯾل اﺳﺗﻘرار اﻻﻧﺣدار ﺑﺎﺳﺗﺧدام ﺑرﻧﺎﻣﺞ ‪Geoslope‬ﻗﯾم ﻣﻌﺎﻣل اﻷﻣﺎن ﻗﺑل وﺑﻌد اﻟﺗﻌزﯾز‪.‬ﻟﺗﺣدﯾد‬

‫اﻟﻛﻠﻣﺎت اﻟﻣﻔﺗﺎﺣﯾﺔ‪ :‬اﻻﻧﮭﯾﺎر اﻷرﺿﻲ‪ ،‬ﺗﻌزﯾز اﻻﻧﺣدار‪ ،‬اﻟﻧﻣوذﺟﺔ‪،‬ﻣﻌﺎﻣل اﻷﻣﺎن‪.‬‬

‫‪iv‬‬
RESUME

L’objectif principal de la réalisation de la pénétrante de Ghazaouet consiste en la liaison


directe du Port de Ghazaouet à l’Autoroute Est-Ouest en vue de permettre le développement
socioéconomique de la région Nord-Ouest de toutes formes de transport au regard du trafic
sans cesse croissant. Cette liaison vise aussi la promotion du tourisme, le développement local
ainsi que l’ouverture des voies de communication pour permettre la croissance des transports
de marchandises entre le port de commerce et des voyageurs de Ghazaouet, et l’autoroute
Est/Ouest.Malheureusement, Ce projet a connu plusieurs désordres dus à des problèmes
géotechniquesqui sont apparus pendant les phases de réalisation et d’exploitation.Le
glissement de terrain dont nous parlerons dans ce projet de fin d’études se produit sur un
tronçon de la pénétrante Ghazaouet qui est situéau niveau du point kilométrique PK 0+000 au
PK1+900.L’analyse de la stabilité du talus est faite à l’aide du logiciel Geoslope afin de
déterminerles valeurs du coefficient de sécurité avant et aprèsconfortement.

Les mots-clés :Glissement de terrain, confortement de talus, modélisation, facteur de sécurité.

v
ABSTRACT

The main objective of the realization of this penetrating consists in the direct
connection of the Port of Ghazaouet to the East-West Motorway in order to allow the socio-
economic development of the North-West region of all forms of transport with regard to the
ever-increasing traffic This connection also aims at the promotion of tourism, the local
development as well as the opening of the ways of communication to allow the growth of
transport. of goods between the commercial and passenger port of Ghazaouet, and the
East/West highway This project has experienced several disorders due to geotechnical
problems that appeared during the construction and operation phases. The landslide we will
discuss occurs on a section of the penetrating Ghazaouet which is located at the kilometric
point PK 0+000 to PK0+1900.Analysis of the slope stability is carried out using Geoslope
software in order to determine the values of the coefficient of safety before and after
conformation.

Keywords: landslide, slope reinforcement, modelling, safety factor.

vi
TABLE DES MATIERES

REMERCIMENTS…………………………………………………………………………......I
DEDICACE……………………………………………………………………………………II
‫ ﻣﻠﺨﺺ‬......................................................................................................................................... IV
RESUME................................................................................................................................... V
ABSTRACT ............................................................................................................................. VI
TABLE DES MATIERES ...................................................................................................... VII
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. X
LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................... XV
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
CHAPITRE I LES FONDAMENTAUX DES GLISSEMENTS DES TERRAINS
I.1 Introduction .................................................................................................................................... 2
I.2 Classification des mouvements de terrain ...................................................................................... 2
I.2.1 Généralité sur les mouvements terrain .................................................................................... 2
I.2.2 Typologie des mouvements de terrain .................................................................................... 4
I.2.2.1 Chutes en masse ou écroulements « Falls » ..................................................................... 5
I.2.2.2 Fauchage « Topples »....................................................................................................... 6
I.2.2.3 Glissement « Slides » ....................................................................................................... 6
I.2.2.4 Déplacement latérale « Lateral spreads »......................................................................... 7
I.2.2.5 Coulées boueuses « Flows » ............................................................................................ 8
I.2.3 Principales causes des glissements de terrain ......................................................................... 8
I.3 Analyse et prévision de stabilité des talus.................................................................................... 10
I.3.1 Modes de calcul de la stabilité .............................................................................................. 10
I.3.2 Calcul à la rupture ................................................................................................................. 11
I.3.3 Méthodes classiques pour l’analyse de la stabilité ................................................................ 12
I.3.3.1 Méthodes de l’équilibre des moments............................................................................ 13
I.3.3.2 Méthodes de l’équilibre des forces (La méthode de Coin) ............................................ 20
I.3.3.3 Méthodes de l’équilibre des moments et des forces ....................................................... 20
I.4 Surveillance des talus ................................................................................................................... 25
I.4.1 Objectifs de la surveillance : ................................................................................................. 25
I.4.2 La surveillance visuelle :....................................................................................................... 25
I.4.3 La surveillance instrumentale ............................................................................................... 25
I.5 Techniques de stabilité ................................................................................................................. 26

vii
I.6 Méthodologie de choix d’une technique de stabilisation ............................................................. 29
I.7 Techniques de confortement des talus ......................................................................................... 29
I.7.1 Terrassement ......................................................................................................................... 29
I.7.1.1 Butée de pied .................................................................................................................. 30
I.7.1.2 Allégement en tête.......................................................................................................... 30
I.7.1.3 Purges et reprofilage ...................................................................................................... 31
I.7.1.4 Substitutions (bêches, contreforts, masque et éperons).................................................. 32
I.7.2 Introduction des éléments résistants...................................................................................... 32
I.7.2.1 Tirants d’ancrages .......................................................................................................... 33
I.7.2.2 Clouage .......................................................................................................................... 34
I.7.2.3 Grillage........................................................................................................................... 35
I.8 Conclusion ................................................................................................................................... 36
CHAPITRE II CARACTÉRISATION DE LA ZONE D’ETUDE
II.1 Introduction................................................................................................................................. 37
II.2 Présentation de la liaison autoroutière ........................................................................................ 37
II.3 Aperçu Climatologique et Hydrologique .................................................................................... 38
II.4 Sismologie de la zone d’étude .................................................................................................... 38
II.5 Topographie de la zone (PK0+000 – PK1+900) ........................................................................ 38
II.6 Aperçu géologique ...................................................................................................................... 39
II.6.1 Section PK0+000-PK0+180 (S1)......................................................................................... 39
II.6.2 Section PK0+180-PK0+330 (S2)......................................................................................... 40
II.6.3 Section PK0+330-PK0+700 (S3)......................................................................................... 40
II.6.4 Section PK0+700-PK1+000 (S4)......................................................................................... 41
II.6.5 Section PK1+000-PK1+200 (S5)......................................................................................... 42
II.6.6 Section PK1+200-PK1+700 (S6)......................................................................................... 42
II.6.7 Section PK1+700-PK1+900 (S7)......................................................................................... 42
II.6.8 Les talwegs .......................................................................................................................... 43
II.7 Reconnaissance géotechnique..................................................................................................... 44
II.7.1 Paramètres mécaniques des talus ......................................................................................... 44
II.7.2 Roc Data .............................................................................................................................. 45
II.8 Conclusion .................................................................................................................................. 52
CHAPITRE III ANALYSE DE L’INSTABILITE DES TALUS RENCONTRES
III.1 Introduction : ............................................................................................................................. 52
III.2 Modélisation des profils étudie en Géo-studio .......................................................................... 52
III.2.1 Présentation de logiciel....................................................................................................... 52
III.2.2 SLOPE/W : ......................................................................................................................... 53

viii
III.2.3 Modélisation de profil étudié.............................................................................................. 53
III.2.3.1 Section 1 : PK0+000-PK0+180 : ................................................................................. 53
III.2.3.2 Section 2 : PK0+180-PK0+330 ................................................................................... 55
III.2.3.3 Section 3 : PK0+330-PK0+700 ................................................................................... 59
III.2.3.4 Section 4 : PK0+700-PK1+000 : ................................................................................. 62
III.2.3.5 Section 5 : PK1+000-PK1+200 : ................................................................................. 64
III.2.3.6 Section 6 : PK1+200-PK1+700 : ................................................................................. 66
III.2.3.7 Section : PK1+700-PK1+900 : .................................................................................... 69
III.3 Conclusion :............................................................................................................................... 73
CHAPITRE IV ANALYSE DE L’APPORT DE CONFORTEMENT DES TALUS
IV.1 Introduction : ............................................................................................................................. 74
IV.2 Présentation des solutions de confortement .............................................................................. 74
IV.2.1 Section 1 : PK0+000-PK0+180 .......................................................................................... 74
IV.2.1.1 PK0+000-PK0+80 (Côté gauche) ............................................................................... 74
IV.2.1.2 PK0+000-PK0+80 (Côté droit) ................................................................................... 75
IV.2.1.3 PK0+80–PK0+100 ...................................................................................................... 76
IV.2.1.4 PK0+100-PK0+180 ..................................................................................................... 77
IV.2.2 Section 2 : PK0+180-PK0+330 .......................................................................................... 77
IV.2.3 Section 3 : PK0+330-PK0+700 .......................................................................................... 78
IV.2.4 Section 4 : PK0+700-PK1+000 .......................................................................................... 78
IV.2.5 Section 5 : PK1+000-PK1+200 .......................................................................................... 79
IV.2.6 Section 6 : PK1+200-PK1+700 .......................................................................................... 79
IV.2.7 Section 7 : PK1+700-PK1+900 .......................................................................................... 80
IV.3 Conclusion................................................................................................................................. 85
CONCLUSIONGENERALE ................................................................................................... 86
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................. 87

ix
LISTE DES FIGURES
FIGURE 1.1 : TYPOLOGIE DES MOUVEMENTS DE TERRAIN (G.SEVE & P.POUGET,
1998)........................................................................................................................................... 5
FIGURE 1.2 : ÉCROULEMENTS ET CHUTES DE BLOCS « FALLS » (GHENNANI,
2003)........................................................................................................................................... 6
FIGURE 1.3 : RUPTURE D’UNE PENTE PAR FAUCHAGE (DESODT C., 2007) ............. 6
FIGURE 1.4 : SCHEMATISATION DU PHENOMENE DE GLISSEMENT DE TERRAIN
PLAN (DESODT, ET AL. 2017) ............................................................................................... 7
FIGURE 1.5 : SCHEMATISATION DU PHENOMENE DE GLISSEMENT CIRCULAIRE
(A) AVANT ACTIVATION (B) APRES ACTIVATION (DESODT, ET AL.2017) .............. 7
FIGURE 1.6 : GLISSEMENT COMPLEXE (CHEIKH & DJABER, 2019) ............................ 7
FIGURE 1.7 : RUPTURE D’UNE PENTE DEPLACEMENT LATERALE (DESODT C.,
2007)........................................................................................................................................... 8
FIGURE 1.8 : RUPTURE D’UNE PENTE PAR COULEES (DESODT C., 2007) ................. 8
FIGURE 1.9 : LUSTRATIONS DE LA GENESE D’UN GLISSEMENT DE TERRAIN PAR
UN GRAPHIQUE MONTRANT LES VITESSES DE DEPLACEMENT DU VERSANT EN
FONCTION DU TEMPS, (IMEN & NADIA, 2017) ............................................................... 9
FIGURE 1.10 : LES PRINCIPALES METHODES D’ANALYSES DE STABILITE DES
PENTES (BERBAR, 2002)...................................................................................................... 11
FIGURE 1.11 : LA MASSE DU TALUS DECOUPE EN TRANCHES (MEFTAH, &
BELAKHDAR , 2013) ............................................................................................................. 13
FIGURE 1.12 : REPRESENTATION DES FORCES SUR UNE TRANCHE DANS LA
METHODE DE FELLENIUS .................................................................................................. 16
FIGURE 1.13 : DIMENSIONS D’UNE TRANCHE .............................................................. 16
FIGURE 1.14 : REPRESENTATION DES FORCES INTER-TRANCHENT SUR UNE
TRANCHE (MEFTAH, & BELAKHDAR , 2013) ................................................................. 17
FIGURE 1.15 : LA REPRESENTATION DES FORCES SUR UNE TRANCHE DANS LA
METHODE DE BISHOP (MEFTAH, & BELAKHDAR , 2013) ........................................... 19
FIGURE 1.16 : REPRESENTATION DES FORCES SUR UNE TRANCHE. (BENOUIS,
2010)......................................................................................................................................... 21
FIGURE 1.17 : LA REPRESENTATION DES FORCES SUR UNE TRANCHE (BENOUIS,
2010)......................................................................................................................................... 22
FIGURE 1.18 : RESULTANTE DES FORCES PARALLELES (BENOUIS, 2010) ............. 22
FIGURE 1.19 : REPRESENTATION DE TOUTES LES FORCES INCONNUES SUR UNE
TRANCHE DANS LA METHODE DE SPENCER. (BENOUIS, 2010) ............................... 23
FIGURE 1.20 : LES COORDONNEES POUR UNE SURFACE DE RUPTURE NON
CIRCULAIRE UTILISEE DANS LA METHODE DE SPENCER (BENOUIS, 2010). ........ 23

x
FIGURE 1.21 : REPRESENTATION GRAPHIQUE DES FORCES SUR UNE TRANCHE
(BENOUIS, 2010) .................................................................................................................... 24
FIGURE 1.22 ; LES METHODES DE STABILISATION (G.SEVE & P.POUGET, 1998) . 26
FIGURE 1.22 : FIGURES SCHEMATISE LES DIFFERENTES ACTIONS DE
TERRASSEMENT (G.SEVE & P.POUGET, 1998) ............................................................... 30
FIGURE 1.23 : STABILISATION PAR PLUSIEURS NIVEAUX DE BUTEES (G.SEVE &
P.POUGET, 1998).................................................................................................................... 30
FIGURE 1.24 : DIMENSIONNEMENT D’UNE BUTEE DE PIED (G.SEVE & P.POUGET,
1998)......................................................................................................................................... 30
FIGURE 1.25 : DIMENSIONNEMENT D’UN ALLEGEMENT EN TETE (GILLES &
PIERRE, 1998) ......................................................................................................................... 31
FIGURE 1.26 : GLISSEMENT DE LA ROUTE D’ACCES (G.SEVE & P.POUGET, 1998)
.................................................................................................................................................. 31
FIGURE 1.27 : TRAITEMENT DE GLISSEMENT (G.SEVE & P.POUGET, 1998) ........... 31
FIGURE 1.28 : SUBSTITUTIONS TOTALE DES MATERIAUX GLISSEES AU DROIT
DE LA TETE SUD DE TUNNEL (G.SEVE & P.POUGET, 1998) ....................................... 32
FIGURE 1.29 : SUBSTITUTIONS PARTIELLES (G.SEVE & P.POUGET, 1998) ............. 32
FIGURE 1.30 : RENFORCEMENT PAR TIRANTS (VOILE ANCRE, POUTRES
ANCREES) (G.SEVE & P.POUGET, 1998)........................................................................... 34
FIGURE 1.31 : MUR DE SOUTENEMENT EN SOL CLOUE (G.SEVE & P.POUGET,
1998)......................................................................................................................................... 35
FIGURE 1.32 : PHASES D’EXECUTION D’UN MUR EN SOL CLOUE. (G.SEVE &
P.POUGET, 1998).................................................................................................................... 35
FIGURE 1.33 : STABILISATION DES TALUS PAR GRILLAGE (BELLOIR &
NUZILLARD, 2009) ................................................................................................................ 36
FIGURE 2.1 : SECTION AUTOROUTIERE DE PK0+000-PK1+900 .................................. 37
FIGURE 2.2 : ZONAGE SISMIQUE DE TERRITOIRE NATIONAL.................................. 38
FIGURE 2.3 : TOPOGRAPHIQUE DE SITE (DE PK0+000 – PK1+900) ............................ 39
FIGURE 2.4 : FORMATION GEOLOGIQUE DE SECTIONPK0+000-PK0+180 (S1) ....... 40
FIGURE 2.5 : FORMATION GEOLOGIQUE DESECTION PK0+180-PK0+330 (S2) ....... 40
FIGURE 2.6 : FORMATION GEOLOGIQUE DE SECTIONPK0+330-PK0+700 (S3) ....... 41
FIGURE 2.7 : FORMATION GEOLOGIQUE DE SECTION PK0+700-PK1+000 (S4) ...... 41
FIGURE 2.8 : FORMATION GEOLOGIQUE DE SECTION PK1+000-PK1+200 (S5) ...... 42
FIGURE 2.9 : FORMATION GEOLOGIQUE DE SECTION PK1+200-PK1+700 (S6) ...... 42
FIGURE 2.10 : FORMATION GEOLOGIQUE DE SECTION PK1+700-PK1+900 (S7) .... 43
FIGURE 2.11 : LES TALWEGS. ............................................................................................ 43

xi
FIGURE 2.12 : DEFINITION DE LA COHESION INSTANTANEE CI ET L'ANGLE DE
FROTTEMENT INSTANTANEE ( I) POUR UN CRITERE DE RUPTURE NON-
LINEAIRE (HEOK ,1981)....................................................................................................... 45
FIGURE 2.13 : LA COURBE DE RESISTANCE A LA COMPRESSION INTRINSEQUE
EN ETAT DE LA PRESSION DEFINITIVE.......................................................................... 46
FIGURE 2.14 :.RISQUE PROBABLE CHUTES DES BLOCS (FORMATION CALCAIRE)
.................................................................................................................................................. 48
FIGURE 2.15 :.RISQUE PROBABLE AFFAISSEMENT ROCHEUX (CALCAIRE) ......... 48
FIGURE 2.16 :.DEBRIS EN GLISSEMENT (SCHISTES DE MARNE) .............................. 48
FIGURE 2.17 : GLISSEMENT DE DEBRIS ET CHUTES DE BLOC (SCHISTES
D’ARGILE) .............................................................................................................................. 49
FIGURE 2.18 :.CHUTES DES BLOCS (BASALTE ROCHEUX) ........................................ 49
FIGURE 3.1 : STRUCTURE DE GEOSTUDIO 2012 ............................................................ 53
FIGURE 3.2 : MODELISATION DE TALUS EN DEBLAI AU DROIT DU CHEMIN
MILITAIRE ............................................................................................................................. 54
FIGURE 3.3 : MODELISATION CERCLE DE RUPTURE (SECTION PK0+000-PK0+180)
.................................................................................................................................................. 55
FIGURE 3.4 : MODELISATION CERCLE DE RUPTURE A L’ETAT SISMIQUE
(SECTION PK0+000-PK0+180) ............................................................................................. 55
FIGURE 3.5 : MODELISATION DE TALUS EN DEBLAI (SECTION PK0+180-PK0+330)
.................................................................................................................................................. 56
FIGURE 3.6 : MODELISATION CERCLE DE RUPTURE (SECTION PK0+180-PK0+330)
.................................................................................................................................................. 57
FIGURE 3.7 : MODELISATION CERCLE DE RUPTURE A L’ETAT SISMIQUE
(SECTION PK0+180-PK0+330) ............................................................................................. 57
FIGURE 3.8 : MODELISATION DE RENFORCEMENT (SECTION PK0+180-PK0+330)58
FIGURE 3.9 : MODELISATION DE RENFORCEMENT A L’ETAT SISMIQUE
(SECTION PK0+180-PK0+330) ............................................................................................. 59
FIGURE 3.10 : MODELISATION DE TALUS EN DEBLAI (SECTION PK0+330-
PK0+700) ................................................................................................................................. 60
FIGURE 3.11 : MODELISATION CERCLE DE RUPTURE (SECTION PK0+330-
PK0+700) ................................................................................................................................. 60
FIGURE 3.12 : MODELISATION CERCLE DE RUPTURE A L’ETAT SISMIQUE
(SECTION PK0+330-PK0+700) ............................................................................................. 61
FIGURE 3.13 : MODELISATION DE RENFORCEMENT (SECTION PK0+330-PK0+700)
.................................................................................................................................................. 62

xii
FIGURE 3.14 : MODELISATION DE RENFORCEMENT A L’ETAT SISMIQUE
(SECTION PK0+330-PK0+700) ............................................................................................. 62
FIGURE 3.15 : MODELISATION DE TALUS (SECTION PK0+700-PK1+000) ................ 63
FIGURE 3.16 : MODELISATION CERCLE DE RUPTURE (SECTION PK0+700-
PK1+000) ................................................................................................................................. 64
FIGURE 3.17 : MODELISATION CERCLE DE RUPTURE A L’ETAT SISMIQUE
(SECTION PK0+700-PK1+000) ............................................................................................. 64
FIGURE 3.18 : MODELISATION DE TALUS (SECTION PK1+000-PK1+200) ................ 65
FIGURE 3.19 : MODELISATION CERCLE DE RUPTURE (SECTION PK1+000-
PK1+200) ................................................................................................................................. 66
FIGURE 3.20 : MODELISATION CERCLE DE RUPTURE A L’ETAT SISMIQUE
(SECTION PK1+000-PK1+200) ............................................................................................. 66
FIGURE 3.21 : MODELISATION DE TALUS (SECTION PK1+200-PK1+700) ................ 67
FIGURE 3.22 : MODELISATION CERCLE DE RUPTURE (SECTION PK1+200-PK1 .... 68
FIGURE 3.23 : MODELISATION CERCLE DE RUPTURE A L’ETAT SISMIQUE
(SECTION PK1+200-PK1+700) ............................................................................................. 68
FIGURE 3.24 : MODELISATION DE RENFORCEMENT (SECTION PK1+200-PK1+700)
.................................................................................................................................................. 69
FIGURE 3. 25 : MODELISATION DE RENFORCEMENT A L’ETAT SISMIQUE
(SECTION PK1+200-PK1+700) ............................................................................................. 69
FIGURE 3.26 : MODELISATION DE TALUS (SECTION PK1+700-PK1+900) ................ 70
FIGURE 3.27 : MODELISATION CERCLE DE RUPTURE (SECTION PK1+700-
PK1+900) ................................................................................................................................. 71
FIGURE 3.28 : MODELISATION CERCLE DE RUPTURE A L’ETAT SISMIQUE
(SECTION PK1+700-PK1+900) ............................................................................................. 71
FIGURE 4.1 : PHOTOGRAPHIE DE LA SECTIONPK0+000-PK0+80(COTE GAUCHE) 75
FIGURE 4.2 : PHOTOGRAPHIES DE LA SECTION PK0+000-PK0+80 (COTE DROIT) 76
FIGURE 4.3 : PHOTOGRAPHIES DE LA SECTION PK0+80–PK0+100 (TALWEG)....... 76
FIGURE 4.4 : PHOTOGRAPHIES DE LA SECTIONPK0+100-PK0+180 ........................... 77
FIGURE 4.5 : PHOTOGRAPHIES DE LA SECTION PK0+180– PK0+330 ........................ 77
FIGURE 4.6 : PHOTOGRAPHIES DE LA SECTION PK0+330-PK0-700 ........................... 78
FIGURE 4.7 : PHOTOGRAPHIES DE LA SECTION PK0+700-PK1+000 .......................... 78
FIGURE 4.8 : PHOTOGRAPHIES DE LA SECTION PK1+000-PK1+200 .......................... 79
FIGURE 4.9 : PHOTOGRAPHIES DE LA SECTIONPK1+200-PK1+700 ........................... 79
FIGURE 4.10 : PHOTOGRAPHIES DE LA SECTION PK 1+700-PK1+900 ....................... 80

xiii
FIGURE 4.11 : TRAVAUX DE PROTECTION DES TALUS SECTION PK0+000 -
PK2+000 .................................................................................................................................. 81
FIGURE 4.12 : TRAVAUX DE PROTECTION DES TALUS SECTION PK0+000 -
PK2+000 .................................................................................................................................. 82
FIGURE 4.13 : TRAVAUX DE PROTECTION DES TALUS SECTION PK0+000 -
PK2+000 .................................................................................................................................. 83
FIGURE 4.14 : TRAVAUX DE PROTECTION DES TALUS SECTION PK0+000 -
PK2+000 .................................................................................................................................. 84

xiv
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1.1. LA CLASSIFICATION DES RISQUES GEOLOGIQUES SELON
VARNES (BRUNO, 2005). ....................................................................................................... 3
TABLEAU 1.2 : CLASSIFICATION LES VITESSES DES MOUVEMENTS DE TERRAIN
DE VARNES ET CROZIER (BRUNO, 2005) .......................................................................... 4
TABLEAU 1.3 : VALEURS DE FS EN FONCTION DE L’ETAT DE L’OUVRAGE
(KOUDREY , 2005)................................................................................................................. 12
TABLEAU 1.4 : LA DIFFERENTE TECHNIQUE DE STABILITE DE GLISSEMENT DE
TERRAIN (G.SEVE & P.POUGET, 1998) ............................................................................. 27
TABLEAU 1.5 : METHODOLOGIE POUR LE CHOIX D’UNE METHODE DE
STABILITE (G.SEVE & P.POUGET, 1998) .......................................................................... 29
TABLEAU 2.1 : CLASSIFICATION SELON VARNES (1978) ET CROZIER (1986) DES
DIFFERENTS MOUVEMENTS DE TERRAIN RECONNUS DANS LA ZONE ETUDE.. 47
TABLEAU 2.2 : LES PARAMETRES MECANIQUES ( ) (∁′ ′) DES SECTIONS
ETUDIER ................................................................................................................................. 51
TABLEAU 3.2 : CARACTERISTIQUE PHYSICO-MECANIQUE DES SOLS ET LE
COEFFICIENT DE SECURITE .............................................................................................. 72
TABLEAU 4.1 : CONFORTEMENTS DES SECTIONS (PK0+000 – PK1+900) ................ 85

xv
INTRODUCTION GENERALE
Parmi les définitions de l’activité géotechnique dans le domaine de Géosciences est «l’art
de vivre en sécurité », l’ingénieur géotechnicien est le premier responsable de la sécurité et la
stabilité de la partie de contacte structure – sol. Les mouvements de terrain sont les manifestations
du déplacement gravitaire de masses de sol ou de la roche déstabilisée sous l'effet de sollicitations
naturelles ou anthropiques qui provoquent des dommages importants aux ouvrages et aux
constructions, avec un impact économique extrêmement sensible, et parfois peut causer des pertes
humaines.

La ville de Ghazaouet est une ville portuairede la rive sud-ouest de lamer Méditerranée.
Elle est située au nord du massif des Trara. Ce dernièr favorise l’apparition des mouvements de
terrain, on parle de glissement de terrain dans les formations meubles, et des éboulements et chute
de bloques dans les formations rocheuses.

Aujourd’hui les méthodes numériques sont devenues un complément nécessaire pour


l’analyse de la stabilité.

Dans ce projet de fin d’études, nous avons utilisé le code de calcul Geoslope, basé sur la
méthode des éléments finis.Plusieurs simulations ont été effectuées pour la modélisation des talus
instables rencontrés le long de tracé. Il s’agit de l’étude de l’équilibre limite avant et après
confortement et renforcement. Ce travail devrait répondre d’une manière technique à cette
problématique.

Après cette introduction le mémoire s’articule autour de quatre chapitres à savoir :

 Le premier chapitre est consacré aux généralités sur le mouvement du terrain et les
méthodes de confortement des talus dont dispose l’ingénieur dans la pratique d’une manière
générale.
 Une présentation détaillée de site des pathologies rencontrées a fait l’objet de deuxième
chapitre. Il comporte des synthèses sur l’ensemble des données nécessaires au lancement
d’une bonne modélisation.
 Le troisième chapitre, concerne l’analyse de calcul probabiliste de stabilité des talus au
PK0+000-PK1+900 par la méthode de Morgenstern et Price, à l’aide de l’outil GeoStudio.
 Le quatrième chapitre est consacré à une étude de choix de confortement et de protection
des talus.

Le manuscrit sera achevé par une conclusion générale.

1
CHAPITRE I LES FONDAMENTAUX DES GLISSEMENTS DES
TERRAINS
I.1 Introduction
Les mouvements de terrain préfigurent au sein des catastrophes naturelles comme
parmi les phénomènes géomorphologiques les plus coûteux et les plus fréquents à travers le
monde. Depuis plus d'un siècle les scientifiques ont tenté par divers moyens de comprendre
les mécanismes et les processus qui génèrent les glissements de terrain et pluslargement les
mouvements de terrain.
Malgré une large typologie, les mouvements de terrain se caractérisent
principalement par un déplacement en masse de matériaux avec des volumes, des vitesses et
des profondeurs variables. Ils se produisent sous l’effet combiné de facteurs de prédisposition
qui conditionnent la déstabilisation (lithologie, climat, gravité…) et de facteurs de
déclenchement (forçage climatique, activité sismique…). De plus associée aux causes
naturelles, la responsabilité des activités humaines peut-être plus ou moins mise en cause
(Flageollet, 1989)
Les mouvements de terrain peuvent être inactifs, dormants, actifs (déclarés) ou
potentiels (en devenir).
La plupart des glissements de terrains naturels sont des phénomènes géo-mécaniques
qui évoluent dans le temps avec des phases d'arrêt, des phases à vitesse moyenne faible, des
phases d'accélérations dont certaines peuvent créer des catastrophes. Ce chapitre résume
quelques éléments bibliographiques concernant cette thématique. Ces éléments seront
exploités dans les deux derniers chapitres de ce travail de fin d’études.
I.2 Classification des mouvements de terrain

I.2.1 Généralité sur les mouvements terrain


Les mouvements de terrain c’est une manifestation d’instabilité de la partie
superficielle de la croûte terrestre sous l’effet de la pesanteur et des agents de l’érosion, ils
représentent des signes perceptibles de l’évolution géologique. Depuis les premières
classifications des mouvements de terrain, on constate qu’une grande de mouvements
gravitaires a été reconnue en fonction de leur nature, de leur cinématique ou de leur
dynamique ce sont : les éboulements, les effondrements, le fauchage les glissements, le fluage
et les affaissements. Ces mouvements ils agissent du déplacement d’un volume de roche ou de
sol obéissant à la loi de la pesanteur (mouvements gravitaires), mais aussi aux lois physiques
de la résistance des matériaux. La plupart de ces instabilités n’évolue pas régulièrement dans
le temps. Elles présentent souvent des phases d’évolution lentes, imperceptibles pour
l’homme. Les mouvements de terrain sont des phénomènes très variés et souvent complexes,

2
ils dépendent généralement du type de matériaux qu’ils mobilisent (argile, calcaire, …etc.).
Leur nature complexe les rend particulièrement difficile à localiser et il est encore plus délicat
de les prévoir.

La classification permet l’analyse des instabilités car le terme mouvement de terrain


regroupe des phénomènes extrêmement divers et complexes qui impliquent l’utilisation de
nombreuses classifications. Au début, elles s’appuyaientessentiellement sur des critères
Morphologiques et étaient propres à un type de milieu donné(BRUNO, 2005). Aujourd’hui,
les classifications sont fondées sur les critères suivants:
 Morphologie et géométrie.
 Cinématiques ou dynamiques.
 Combinaison des précédents critères.
Le tableau 1.1.Présentela classification des risques géologiques selon Varnes.
Le tableau 1.2.Présente les vitesses des mouvements de terrain selon Varnes Crozier.

Tableau 1.1. La classification des risques géologiques selon Varnes (BRUNO, 2005).
Type de matériau
Type de mouvement sols
roche
grossiers fins
Ecroulement de Ecoulement de
Ecroulement rocheux
chutes débris terrain
Rock fall
Debris fall Earth fall
Basculement de Basculement de
Basculement rocheux
basculements débris terrain
Rock topple
Debris topple Earth topple
Affaissement de Affaissement de
Affaissement rocheux
débris terrain
Rock slump
Peu Debris slump Earth slump
rotation
d’unités Masse rocheuse en Débris en Terrain en
glissement glissement glissement glissement
Rock block slide Debris block slide Earth slide
Glissement de Glissement de
Unités Glissement rocheux
translation débris terrain
multiples Rock slide
Debris slide Earth slide
Etalement de Etalement de
Etalement de roche
Etalements latéraux débris terrain
Rock spread
Debris spread Earth spread
Avalanche de roche Lave torrentielle Coulée de terrain
Ecoulement
Rock flow Debris flow Earth flow
Combinaison de deux ou plusieurs types de mouvements
Complexes
principaux

3
Tableau 1.2 : Classification les vitesses des mouvements de terrain de Varnes et Crozier
(BRUNO, 2005)

Vitesse de propagation
3 0,3 1,5 0,5 1 à 1, 5 0,3 0,3˃
Processus
m /s m/min m/j m/m m/an m/an m/an
ER TR R M L TL EL
Chutes, écroulements de
roches
Avalanches de débris
Coulées de terre de débris
Glissement de roches
Glissement rotationnel de
roche
Glissement rotationnel de
sol
Glissement plan de roche
Glissement plan de sol
Glissement de débris

ER : extrêmement rapide,M:modéré,
TR : très rapide,L : lent
TL : très lent EL : extrêmement lent
R: rapide,,

I.2.2 Typologie des mouvements de terrain


De nombreuses classifications ont été proposées pour les mouvements de terrain,
elles s’appuient sur des notions de climatique, de nature de sol, de stratigraphique, etc. De
façon simplifiée, on peut considérer quatre familles principales (figure 1.1)
 Les glissements
 Les mouvements sans surface de rupture (fluage)
 Les écroulement et chutes de blocs
 Les coulées boueuses et laves torrentielles.
Ces deux dernières familles présentent la particularité de mettre en jeu des
déplacements de matériaux importants et rapides ;il n’est généralement pas possible.
L’intervention de l’ingénieur est orientée, dans ces conditions vers la prévention, la prévision
et la protection.(G.Sève & P.Pouget, 1998)

4
Figure 1.1 : Typologie des mouvements de terrain (G.Sève & P.Pouget, 1998)

Ces mouvements se produisent généralement dans des matériaux meubles (des sols) ou des
massifs rocheux fracturés ou altérés.
altérés Ils se manifestent par le déplacement d’une masse de
matériau de long d’une (ou plusieurs) surface (s) de rupture, la forme cette dernière derniers
dépend en partie de la structure géologique de site. Les formations complexes donnent
généralement lieu à dess surfaces de rupture qui suivent les contacts entre couches ou qui se
dégèlement lieu à des surface de rupture qui suivent les contacts entre couches ou qui se
développent au sein de zones de plus faible résistance. Ces surfaces peuvent être de forme
quelconque, dans les massifs rocheux fracturés,
fracturés, les glissements se produisent le long dde plans
privilèges (schistosité,
schistosité, pendage,
pendage plans de fracturation, etc.) qui délimitent les dièdres.

Cruden et Varnes ont classé les mouvements de terrain de type mouvement de pente
selon le mode de rupture dans les cinq grandes catégories majeures (Blondeau, 2018)

I.2.2.1 Chutes en masse ou écroulements « Falls »


Ils sont des
es phénomènes rapides et brutaux qui affectent des roches rigides et
fracturées. Il s'agit de masses de taille variable qui se détachent d'une pente escarpée ou d'une
falaise. Les vitesses de déplacement sont rapides à extrêmement rapides, avec des rebonds et
des trajectoires paraboliques. La phase initiale de la chute des éléments rocheux est longue et
difficile à déceler (altération des joints de stratification, endommagement progressif des

5
roches, fracturation, etc.). La phase d’accélération qui aboutit à la rupture est très rapide ce
qui rend ces phénomènes très difficilement prévisibles. (Berthet-Rambaud, 2004)

I.2.2.2 Fauchage « Topples »


L’inclinaison des extrémités supérieures ou de feuillets rocheux en direction de la vallée par
basculement de blocs ou torsion, le fauchage est particulièrement sensible dans les séries
feuilletées ou stratifiée ou, plus généralement, présentant une famille de discontinuités à
pendage très redressé et de direction parallèle à la vallée.

Figure 1.2 : Écroulements et chutes de blocs Figure 1.3 : Rupture d’une pente par
« Falls » (Ghennani, 2003) fauchage (Desodt C., 2007)

I.2.2.3 Glissement « Slides »


Sont des mouvements de masses compactes et/ou de terrain meuble glissant vers
l’aval. Ils résultent d’une rupture par cisaillement et se produisent en général sur des talus ou
des versants de pente modérée à raide. Les instabilités naturelles de ce genre sont
extrêmement courantes et apparaissent sous de nombreuses formes :
 Le glissement rotationnel : C’est l'exemple le plus commun. La surface de rupture
présente une concavité orientée vers le haut. Il peut y avoir des fissures concentriques
en plan, et concaves suivant la direction du glissement. L'image classique est la forme
d'une cuillère. La forme du glissement peut être influencée par la nature des terrains
concernés et les éventuelles discontinuités rencontrées. L'escarpement au niveau de la
niche d'arrachement peut être relativement vertical et les mouvements sont
relativement rapides. En amont de la niche d'arrachement, il peut apparaître des
fissures de traction et une évolution régressive vers l'amont ou latérale du mouvement
est possible.
 Le glissement plan : dans ce cas, la masse évolue le long d'un plan de faible résistance
mécanique. Un glissement plan, dans lequel une seule unité est mobilisée Les

6
glissements plans sont très souvent contrôlés par la structure géologique du massif et
les surfaces ou zones de plus faible résistance mécanique.
 Glissement quelconque : On dit qu’un glissement est quelconque ou composite lorsque
la surface de rupture est un mélange des deux types précédemment cités. Le
mouvement est très semblable
semblable au précédent dans son allure externe, mais la section
verticale de la surface de glissement est de forme irrégulière. La rupture se fait dans un
plan aléatoire, elle est généralement causée par un mouvement de translation et se
développent dans les dépôts
dép hétérogènes.

Figure 1.4 :Schématisation


Schématisation du phénomène Figure 1.5 :Schématisation
Schématisation du phénomène de
de glissement de terrain plan (Desodt, et al. glissement circulaire (a) avant activation (b)
2017) après activation (Desodt, et al.2017)

Figure 1.6 : Glissement complexe (Cheikh & Djaber, 2019)


I.2.2.4 Déplacement latérale « Lateral spreads »
Le mouvement dominant est l'extension régressive et latérale par fractures de traction
ou par cisaillement. Les blocs évoluent en translation jusqu'à former des reliefs en horsts et
grabens avec un fluage en pied. Ces mouvements se déclenchent sans que des indices de
surface soient préalablement clairement identifiables.

7
Figure 1.7 :Rupture
Rupture d’une pente déplacement latérale(Desodt
latérale(Desodt C., 2007)
I.2.2.5 Coulées boueuses « Flows »
Les coulées se comportent comme des glissements de terrain au début, mais le facteur eau
intervient dans la consistance du terrain mis en mouvement. Les coulées sont souvent
alimentées par les matériaux issus de glissements de terrain
terrain qui se transforment en matériaux
poly-phasiques
phasiques (solide et/ou air/eau).

Figure 1.8 :Rupture


Rupture d’une pente par coulées (Desodt C., 2007)
I.2.3 Principales causes
uses des glissements de terrain
L’analyse des causes des glissements de terrain met en évidence un certain nombre
de paramètres qui interviennent à différentes échelles de temps et qui peuvent être regroupés
en trois catégories : les facteurs de prédisposition, les facteurs aggravants, lles facteurs
déclenchant, Ces trois aspects sont brièvement présentés ci-dessous :

8
a) Les facteurs de prédisposition

Figure 1.9 :lustrations


lustrations de la genèse d’un glissement de terrain par un graphique
montrant les vitesses de déplacement du versant en fonction
f tion du temps, (Imen & Nadia,
2017)
b) Les facteurs de préparation

Les facteurs de préparation (aggravants)


( sont liés d’une part aux processus
climatologique à moyens et long terme (échelles comprise entre 10 et 104 années) et d’autre
part à l’utilisation du sol. Les processus climatiques provoquent des impacts notamment sur
l’altération des formations géologiques, sur les variations des conditions hydrogéologique et
hydrologique, l’utilisation du sol peut également constitue un facteur aggravant pour les
phénomènes de glissement de terrain, comme par exemple la déforestation, ou développement
de l’urbanisation, par contre l’utilisation du sol peut parfois jouer un rôle stabilisant par une
diminution des infiltrations par exemple.(Imen
exemple. & Nadia, 2017)

c) Les facteurs déclenchant


Les facteurs déclenchant initient le mouvement, ils sont liés à des phénomènes
météorologiques et hydrologiques extrêmes, à des phénomènes sismiques et /ou à des activités
anthropiques ponctuelles. Ces phénomènes sont soit de courte durée soit durée prolongée
(échelle compris entre
re quelques jours et quelques mois, voire quelques
quelque année
années).
Les évènements météorologiques et hydrologiques extrêmes peuvent provoquer une
modification des conditions hydrologique à très court terme par une augmentation des
pressions interstitielles, ce quii peut provoquer une dégradation des paramètres géotechniques
(Cohésion, angle de frottement, teneur en eau) qui caractérisent la formation géologique. Les
vibrations produites par un tremblement de terre peuvent également être à l’origine du
déclenchement d’un phénomène d’instabilité.
d’ Les activités anthropiques qui provoquer un

9
glissement de terrain sont principalement liées à des excavations, des surcharge du terrain
(Imen & Nadia, 2017 ).

I.3 Analyse et prévision de stabilité des talus


Le problème de versant instable ne se pose que dans le cas où un versant instable
présente une menace pour les constructions, ou lorsque l’on doit réaliser des ouvrages sur site
en pente, au risque de les mettre en mouvement, ou de réactiver les anciens glissements.

I.3.1 Modes de calcul de la stabilité


Il existe deux méthodes d’étude de la stabilité, qui sont nettement distincts dans leurs
approches du problème
a) calcul à la rupture « Equilibre limite »
Ce mode de calcul suppose que le terrain se comporte comme un solide rigide-
plastique et obéit aux lois classiques de la rupture par cisaillement.
Il a donné la naissance à plusieurs méthodes de calcul de la stabilité et cela dans
l’hypothèse d’une rupture rotationnelle, et aussi le cas de la rupture de forme quelconque est
développée récemment grâce au développement des moyens de calcule informatique.
b) Calcul en éléments finits
La méthode a été développée dans le domaine des structures vers les années 1950,
elle a été ensuite généralisée et appliquée, dans tous les domaines de l’engineering.
L’application de cette méthode nécessite la connaissance d’une loi de comportement
(contrainte - déformation) pour le sol considéré, le volume étudié est divisé en éléments
géométriques simples (triangle dans le cas d’un problème à deux dimensions). Ces éléments
séparés les uns des autres par des lignes ou des surfaces imaginaires sont seulement
interconnectés en nombres des points ou nœuds. Chaque élément est soumis à l’action des
éléments voisins. Le calcul consiste à déterminer un champ de forces et de déplacement
compatibles avec les équations de la mécanique et la loi de comportement adoptée.

10
Figure 1.10 :Les principales méthodes d’analyses de stabilité des pentes(Berbar, 2002)
I.3.2 Calcul à la rupture
Le principe d’équilibre limite

De manière classique, on définira les conditions d'équilibre limite et on utilisera un


coefficient de sécurité. On suppose que l'équilibre limite existe au moment de la rupture le
long de la ligne de glissement. L'expérience montre que la zone en équilibre limite forme une
bande assez étroite de part et d'autre de la zone de rupture. La stabilité de l'ensemble est donc
liée à celle de la bande considérée.

Les méthodes de calcul consistent à rechercher la surface le long de laquelle le


coefficient de sécurité F est le plus faible.(Berbar, 2002)

Définition du coefficient de sécurité (FS)


Le coefficient de sécurité, F, est défini à l'égard de la résistance au cisaillement du sol
comme :
 max
Fs  (1.1)

Où :
 max : résistance au cisaillement du sol ;
 : Contraintes de cisaillement s'exerçant le long de la surface.
La contrainte de cisaillement d'équilibre est la contrainte de cisaillement nécessaire pour
maintenir la pente juste stable ; l’équation (1-2) peut être exprimée comme :
T
  (1-2)
Fs

11
La résistance au cisaillement peut être exprimée par l'équation de Mohr-Coulomb. Si la
résistance au cisaillement est exprimée en termes de la contrainte totale, l’équation (1-1) est
écrite comme :
c  σtanφ
τ (1-3)
Fs
Ou :
c σtanφ
τ  (1-4)
Fs Fs
Où c et  sont la cohésion et l'angle de frottement pour le sol, respectivement, et  est la
contrainte totale normale sur le plan de cisaillement. Les mêmes valeurs pour le coefficient de
sécurité sont appliquées à la cohésion et à la l'angle de frottement dans cette équation.
Si la résistance au cisaillement est exprimée en termes de contrainte effective, la seule
modification de ce qui précède est que l’équation (1-4) est écrite en termes d'efficacité,
comme suit :
c '     tan  '
  (1-5)
Fs
Où c’ et φ' représentent les paramètres de résistance au cisaillement effective en termes de la
contrainte effective, et  est la pression de l'eau interstitielle.(Berbar, 2002)
Classification de coefficient de sécurité (Fs)

Tableau 1.3 : Valeurs de Fs en fonction de l’état de l’ouvrage (Koudrey , 2005)


Fs Etat de l’ouvrage
<1 Danger
1,0 – 1,25 Sécurité contestable
1,25 – 1.4 Sécurité satisfaisante pour les ouvrages peu importants.
> 1,4 Satisfaisante pour les barrages et les talus
I.3.3 Méthodes classiques pour l’analyse de la stabilité
Il existe plusieurs dizaines de méthodes de calcul de stabilité ayant toutes des avantages et des
inconvénients. Aucune n'est parfaite, car aucune ne tient compte de la déformabilité du sol.
Ces méthodes peuvent être classées selon plusieurs critères, dans le présent chapitre ces
méthodes seront classées selon la nature des forces considérant dans la vérification de
l’équilibre qu’ils soient des forces, des moments ou des forces et des moments en même
temps (Meftah, & BELAKHDAR , 2013).

12
I.3.3.1 Méthodes de l’équilibre des moments
Les méthodes qui supposent une surface de rupture circulaire envisagent l'équilibre des
moments sur le centre du cercle pour l'ensemble de la masse libre composé de toutes les
tranches.
a) La méthode générale des tranches pour une surface de rupture circulaire :
Le principe de la méthode consiste à découper le massif situé au-dessus de la ligne de rupture
en tranches. L'expérience montre qu'il n'est pas nécessaire de prévoir des tranches très minces
pour obtenir une précision suffisante.
Ces méthodes considèrent une surface de rupture circulaire et sont basées sur l'équilibre des
moments
ents sur le centre du cercle.
Se référant à la pente et la surface circulaire de rupture illustrée dans lla figure (I-11), le
moment moteur peut être exprimé comme :
M  Wi .ai (1-15)

Figure 1.11 :La


La masse du talus découpé en tranches (Meftah, & BELAKHDAR , 2013)

Où Wi est le poids de la i ème tranche et ai est la distance horizontale entre le centre du cercle
et le centre de la tranche. Les distances vers la crête de la pente, à la droite du centre montre la
figure (1-2), sont positives ; les distances vers le pied de la pente, à la gauche du centre, sont
négatives.
égatives. Bien que théoriquement, le bras de levier soit mesuré à partir du centre du cercle au
centre de gravité de la tranche, un nombre suffisant de tranches permet de considérer les
différences entre le centre et le centre de gravité de la tranche sont Négligeables.

Le bras de levier ai dans l’équation (1-15)


( 15) peut être exprimé en termes de rayon du cercle et
de l'inclinaison de bas de la tranche respectifs. Bien que la base de la tranche soit courbée, la

13
base peut être considérée comme une ligne droite, comme l'a suggéré dans la figure (1-2),
avec une perte négligeable de la précision. L'inclinaison de la base du morceau est représentée

par l'angle i mesuré entre la base de la tranche et de l'horizontale. L'angle entre une ligne
prolongée à partir du centre du cercle au centre de la base de la tranche et une ligne verticale

est aussi égal à l'angle i (1-2). Ainsi, le bras de levier est exprimée par :

ai  r.sini (1-16)
Et le moment moteur exprimé dans la relation (1-17) devient :
M  r Wi . sin  i (1-17)

Le rayon dans l’équation (1-18), a été transféré en dehors de la somme, car le rayon est
constant pour un cercle.
Le moment résistant est fourni par la contrainte de cisaillement  sur la base de chaque
tranche ; la contrainte normale  sur la base de chaque tranche agir à travers le centre du
cercle, et donc ne produire aucun moment. Le moment résistant de toutes les tranches est :
M r   r.Ti  r Ti (1-18)

Où Ti est la force de cisaillement à la base de la i ème tranche et la sommation est effectuée

pour toutes les tranches. La force de cisaillement est le produit de la contrainte de cisaillement

 i et la surface de la base de la tranche de l'unité d’épaisseur l . Ainsi :


M r  r  i .li (1-19)

La contrainte de cisaillement peut être exprimée en termes de la force de cisaillement et le


facteur de sécurité par l’équation (1-20) à donner
Ti .li
M r  r (1-20)
F
Assimiler le moment résistant [Eq. (1-20)] et le moment moteur [Eq. (1-18)] et les
réorganiser, l’équation suivante peut être écrite pour le coefficient de sécurité:

Fs 
 T .li i
(1-21)
 W . sin 
i i

Pour une contrainte totale, la résistance au cisaillement est exprimée par :

Ti  c   tan (1-22)
On remplaçant ceci dans l’équation (1-23), on trouve :

14
Fs 
 c   tan  .l (1-23)
 W . sin 
L’équation (1-2) représente l'équation d'équilibre statique pour les moments du centre d'un
cercle. Si  est égale à zéro, l’équation (1-2) devient

Fs 
 c.l (1-24)
 W . sin 
Si l'angle de frottement n'est pas égal à zéro, l'équation présentée ci-dessus pour le coefficient
de sécurité [Eq. (1-2)] exige que la contrainte normale sur la base de chaque tranche soit
connue. Le problème de la détermination de la contrainte normale est indéterminé. La
méthode Ordinaire des tranches et de bishop faire deux séries d'hypothèses distinctes pour
obtenir la contrainte normale sur la base des tranches et, par la suite, le facteur de sécurité.
b) La méthode de Fellenius:
Cette méthode est aussi parfois appelée la méthode suédoise de tranches.C'est la première
méthode de tranches développé et présenté dans la littérature. La simplicité de la méthode a
permis de calculer des coefficients de sécurité en utilisant les calculs à la main.
Dans cette méthode, toutes les forces inter tranche sont ignorées. Le poids de la
tranche est découpé dans les forces parallèles et perpendiculaires à la base de la tranche. La
composante du poids parallèle à la base de la tranche est la force gravitationnelle
mobilisatrice. La somme des moments autour d'un point utilisé pour décrire la surface de la
rupture est également utilisée pour calculer le coefficient de sécurité.
La forme la plus simple de l'équation du coefficient de sécurité en l'absence de toute
eau pour une surface de rupture circulaire :

FS 
 cl  W cos  . tan   (1-25)
 W . sin 
Se référant à la tranche illustrée à la figure (1-12) la force normale de la méthode Ordinaire
de Tranches peut s'exprimer comme : N  W .Cos (1-26)

15
Figure 1.12 : Représentation
eprésentation des forces sur Figure 1.13 : Dimensions
ions d’une tranche
une tranche dans la méthode de Fellenius
Et la contrainte normale peut être exprimée par :

W . cos 
  (1-27)
l
Remplaçant  par sa valeur dans l’équation (1-23), on trouve :

Fs 
 c.l  W . cos  . tan  . (1-28)
 W . sin 
Pour une contraint total effective :

Fs 
 c '.l  W . cos   ul  tan  '. (1-29)
29)
 W . sin 
La contraint normale effective peut être exprimée par la relation
relat :
W . cos 
 '  u . cos 2  (1-30)
l
Alors la relation (1-29)
29) devient :

Fs 
 c '. l  W . cos   u. l . cos 2
  tan  '.
(1-31
31)
 W . sin 
Et on a :
b
b   l . cos    l  (1-32)
cos 
Finalement l’équation du coefficient de sécurité pour la méthode de Fellenius est donnée par :
1
 cos 
 
c ' b  W cos 2   ub tan  '  
Fs  (1-33)
 W sin 
c) Méthode de Bishop (1955)
Dans la méthode de Bishop l’expression du coefficient de sécurité est obtenue en écrivant les
deux équations d’équilibre statique :

16
 L’équilibre des forces verticales qui sont appliquées à chaque tranche ;
 L’équilibre global des moments.

Soit la tranche représentée dans la figure (1-11) ci-après.

Figure 1.14 :Représentation des forces inter-tranchent sur une tranche (Meftah, &
BELAKHDAR , 2013)
Le coefficient de sécurité est déterminé comme suit :

- l’équilibre vertical :

W i  ( V i - V i  1 )  N i cos  i  T i sin  i (1-34)

D’où la valeur de Ni :

bi
W i  (V i - Vi  1) - C i tg  i
Fs
Ni 
tg  i
cos  i  sin  i
Fs

Ou bien sous une forme compacte, en désignant la quantité :


tg i tg i
cos i ( 1  )  m
Fs
bi
Wi  (Vi - Vi  1) - Ci tg i
Fs
Ni  1 - 35
m

Pour une ligne de glissement circulaire :

n
 bi 
 C cos i
i
 Ni tg i 

FS  i 1
(1  36)
n

 W sin
i 1
i i

17
On porte dans l’expression de Fs la valeur de Ni précédemment calculée :

bi
Wi  (Vi  Vi  1) - Ci tg i
1 Cibi F
FS  [(  tg i [ ]) ] (1- 37)
 wisin i cos i m

Le deuxième membre contient Fs explicitement et par l’intermédiaire de mα mais la formule


se prête très bien à une résolution par approximations successives.

L’équilibre horizontal de la tranche s’écrit :


tg i C i bi
(Ei - Ei  1)  Ni ( cos i - sin i)  0
Fs Fs

D’où la valeur de Ni :

bi
- Ci  ( Ei - E i  1)
Ni  F s (1-38)
tg  i
sin  i - cos  i
F

L’élimination de Ni entre les deux expressions issue des équilibres horizontaux et verticaux et
donne une relation entre les composantes horizontales et verticales des efforts inter-tranches :

 tg i   tg i 
 sin i - F cos i  Cibi  sin i -
F
cos  i 
Cibi (1–39)
(Ei - Ei  1)  (Vi - Vi  1)    Wi - tg i  -
 cos i  tg i F tg  i F
sin  i   cos i  sin  i 
 F   F 
Puisque les efforts inter-tranches sont des intérieurs au talus leurs sommes sont nulles :

Σ (Ei - Ei+1) = 0 et Σ (Vi - Vi+1) = 0

En sommant la relation précédente sur les efforts inter-tranches verticaux :

 sin i - tg i cos i   sin i - tg i cos i 


n n
 F  Cibi
tg i) F  - Cibi (1–40)
 (Vi- Vi 1)
tg i   (Wi-
F tg i  F
 cos i  F sin i   cos i  F sin i 
i 1 i 1

d) La méthode de Bishop simplifiée


Dans la méthode simplifiée de Bishop, les forces sur les côtés de la tranche sont
supposés être horizontale (c'est-à-dire, il n'y a pas de cisaillement entre les tranches). Les
forces sont résumées dans le sens vertical pour satisfaire l'équilibre dans cette direction et
d'obtenir une expression de la contrainte normale sur la base de chaque tranche. Se référant à
18
la tranche illustrée dans la figure (IV-6) et on détermine les forces verticales, l'équation de
l'équilibre suivante peut être écrite pour les forces dans le sens vertical :
N. cos  T sin  W  0 (1-41)

Figure 1.15 : La représentation des forces sur une tranchedans la méthode de


Bishop(Meftah, & BELAKHDAR , 2013)

Forces sont considérés comme positifs lorsqu'ils agissent vers le haut. La force de cisaillement
dans l’équation (1-41) est liée au contrainte de cisaillement par :
T   .l (1-42)
Pour les forces de cisaillements exprimés en termes de contraintes effectives avec l’équation
de force de Mohr-Coulomb, nous pouvons écrire :
1
T  c '  l  N  u. l  tan  ' (1-43)
F
Combinant les équations (1-41) et (1-43) et pour résoudre la force normale, N, nous
obtenons :
1
W   c '  l  u . l tan  'sin 
N F (1-44)
cos   sin  . tan  ' 
 F 

La contrainte effective normale à la base de la tranche peut être exprimée par la relation :
N
 ' u (1-45)
l
Combinant les équations (1-44) et (1-45) et on les introduire dans l'équation d'équilibre (1-
46), on peut écrire -après réarrangement des termes- :

19
 
 c '  l cos   W  u  l cos   tan  ' 
  
 cos    sin  . tan  '   
  F   (1-46)
F 
 W sin 
De l’équation (1-30) : l’expression finale du coefficient de sécurité de la méthode de bishop
simplifiée s’écrie comme suite :
 c ' b  W  ub  tan  ' 
 
m

F    (1-47)
 W sin 

Avec :
 tan  tan  ' 
m  cos 1  
 F 
I.3.3.2 Méthodes de l’équilibre des forces (La méthode de Coin)

Cette méthode est utilisée quand la surface de rupture peut être approchée de manier
satisfaisante par de 2 ou 3 ligne droites.

Il semble qu’actuellement la méthode des tranches paraisse offrir la meilleure


approché pour obtenir une solution précise pour n’importe quelle surface de rupture, ainsi que
pour des sols stratifies ou zones.(Benouis, 2010)

I.3.3.3 Méthodes de l’équilibre des moments et des forces


Jusqu'à présent, toutes les méthodes qui ont été présentées sont basées sur des formes
relativement simples à la surface de rupture : un plan ou un cercle.
Mais dans la plupart des temps la surface de rupture est plus complexe, souvent à la
suite des zones ou des couches de sol relativement faible. Dans de tels cas, il est nécessaire de
calculer la stabilité en utilisant des formes plus complexes de la surface de glissement.
Plusieurs procédures ont été mises au point pour les analyses des surfaces de rupture
plus complexes.
a) La méthode de Janbu simplifiée
La méthode simplifiée de Janbu est un indice composite basé sur des surfaces de
cisaillement (c'est-à-dire non circulaire) et le coefficient de sécurité est déterminé par
l'équilibre des forces horizontales. Comme dans la méthode de Bishop, la méthode considère
les forces inter-tranches normales, mais néglige les forces de cisaillement(T) (voir figure
1.16). La base de la force normale (N) est déterminé de la même manière que dans la méthode
de Bishop et le coefficient de sécurité est calculé par :

20
F 
 c ' l  N  ul  tan  'sec  (1-48)
 W tan    E

Où :
1
Sec  
cos 

Figure 1.16 :Représentation des forces sur une tranche.(Benouis, 2010)


 E  E1  E2 (Zéro s'il n'y a pas de force horizontale).
Janbu introduit un facteur de correction ( f0 ), dans le coefficient de sécurité F 0 , pour tenir
compte des effets des forces inter-tranches de cisaillement. Avec cette modification, la

méthode de Janbu corrigé donne un coefficient de sécurité supérieur, comme : Ff  fo Fo

(1-49)
Où :
 bc' p  u  tan  ' 
 n

 tan  ' 
F0    n  cos2  1  tan 
Et 
 pb tan  F 
C'est un facteur de correction qui varie en fonction de la profondeur à la longueur de la masse
de la terre glissante et du type de sol.
P=W/b=contrainte totale verticale ;
b= largeur d’une tranche.
b) la méthode de Janbu généralisée
La méthode généralisées de Janbu (Janbu 1973) considère les deux forces inter-
tranches et suppose une ligne de poussée afin de déterminer une relation des forces inter-

21
tranches. Par conséquent, le coefficient de sécurité devient une fonction complexe à la fois
avec les forces inter-tranches.

Figure 1.17 :La représentation des forces sur une tranche(Benouis, 2010)
F 
 c ' l  N  ul  tan  'sec  (1-50)
 W  T2  T1  tan    E 2  E1 
De même, la force totale normale à la base (N) devient une fonction de la force inter tranche
de cisaillement (T) comme :
1  1 
N W  (T2  T1 )  (c' l  ul tan  ' ) sin   (1-51)
m  F 
c) La méthode de Spencer
La méthode de Spencer est initialement présentée pour les surfaces de rupture
circulaire, mais la procédure peut être facilement étendue aux surfaces de rupture non
circulaires.
Spencer (1967) a mis au point deux équations de coefficient de sécurité, l'un à l'égard
de l'équilibre des forces horizontales et un autre à l'égard de l'équilibre de moment. Il a adopté
un rapport constant entre les forces inter- tranches de cisaillement et normal.

Figure 1.18 :Résultante des forces parallèles(Benouis, 2010)


L’équation de l’équilibre des forces :

Q i 0
Et :

22
Q i  Z i  Z i 1

Parce que les forces inter tranche sont supposées être parallèles, Q i Zi et Z i 1 ont la

même direction et Qi est tout simplement est la différence scalaire entre les forces inter-
tranches de gauche et de droite de la tranche (Voir figure 1-16).

Figure 1.19 :Représentation de toutes les forces inconnues sur une tranche dans la
méthode de Spencer.(Benouis, 2010)
L’équation d’équilibre des moments est exprimée par la relation :

Qx b sin  yQ cos   0

Figure 1.20 :Les coordonnées pour une surface de rupture non circulaireutilisée dans la
méthode de Spencer(Benouis, 2010).

Après une série de calcul Spencer a trouvé une expression réduite pour le coefficient de
sécurité comme suite :
c ' l tan  '
 Fv sin   Fh cos   ( )  ( Fv cos   Fh sin   u l )( )
Q F F (1-52)
 sin     tan  ' 
cos(   )   
 F 

23
d) La méthode de Morgenstern et Price
La méthode de Morgenstern et Price aussi satisfait à la fois les forces et les moments et
suppose une fonction des forces inter-tranches. Selon Morgenstern – Price (1965),
l’inclinaison des forces inter-tranches peut varier par une fonction arbitraire (f (x)) comme :
T  f ( x)  E

Les forces considérées sont indiquées dans la figure (I-18) :

Figure 1.21 :Représentation graphique des forces sur une tranche(Benouis, 2010)
f ( x ) : Fonction des forces inter-tranches qui varie continuellement le long de la surface de

rupture,
 : Facteur d'échelle de la fonction supposée.
La méthode propose tout type assumant la fonction de la force, par exemple un demi-sinus,
trapézoïdal ou autre. Les relations de la force normale à la base (N) et les forces inter-tranches
(E, T) sont les mêmes que dans la méthode générale de Janbu. Pour une fonction de force, les

forces inter-tranches sont calculées par la procédure d'itération jusqu'à ce que, Ff est égal à Fm
dans les équations (I-53) et (I-54).

Ff 
 c ' l  N  u l  tan  'sec   (1-53)
 W  T  T tan    E  E 
2 1 2 1

Et :

Fm 
 c ' l  N  u l  tan  ' (1-54)
 W sin 
En générale cette méthode :
 Considère les deux forces inter tranches,
 suppose une fonction des forces inter-tranches f (x),
 Permet la sélection de la fonction des forces inter tranches,

24
 Le coefficient de sécurité est calculé à la fois par les équations d’équilibres des forces et
des moments.
I.4 Surveillance des talus
La surveillance d’un versant peut être faite visuellement ou à l’aide d’instruments(Saihia,
2000).

I.4.1 Objectifs de la surveillance :


La surveillance d’un sol, talus ou versant étudié peut être menée avec les objectifs
principaux suivants :

 Enregistrer les valeurs et variations de paramètres “environnementaux” utiles pour la


reconnaissance d’un site (niveau des pluies, température, humidité, niveau d’une
nappe d’eau, niveau du sol, événements sismiques...).
 Contrôler l’état de stabilité en prévenant le développement excessif de déformations
du sol ou d’une structure, de pressions d’eau dans le sol, de surcharge dans les
éléments structuraux d’un édifice, de l’ouverture de fissures etc.
 Vérifier la validité des hypothèses de comportement, des mesures des propriétés des
sols, des modèles réalisés sur ordinateur, etc.

I.4.2 La surveillance visuelle :


Consiste à visiter le versant étudié à intervalles réguliers est une méthode peu
efficace car elle repose sur des observations qualitatives et subjectives, souvent superficielles
(fissuration, éboulements). Néanmoins, cette méthode a l’avantage d’être économique et
suffisante quand la pérennité de l’ouvrage semble être assurée pour une longue période. Si
cette surveillance est effectuée de façon méthodique, on peut détecter toute aggravation de
l’état du terrain, et une surveillance plus sophistiquée peut alors être envisagée.

I.4.3 La surveillance instrumentale


Consiste à placer sur ou dans le sol, un certain nombre de repères ou d’appareils
judicieusement choisis de façon à pouvoir suivre, continuellement ou régulièrement, de
manière quantitative, le comportement du terrain. Ce type de surveillance peut être nécessaire
quand le comportement de l’ouvrage est visiblement en cours d’évolution, quand les causes
d’instabilité potentielle n’ont pu être déterminées par les calculs et les observations visuelles,
quand des modifications environnementales sont susceptibles d’apparaître (travaux proches,
niveau de nappe d’eau variable ...).

25
I.5 Techniques de stabilité
Dans la majorité des cas l’étude d’un glissement de terrain conduit à définir une
solution confortative et à exécuté des travaux de stabilisation .cette solution doit tenir compte
de la faisabilité des travaux liée à(Djellbi, 2006) :

 L’investissement consenti
 L’accessibilité du site
 La période de l’année choisie pour l’exécution des travaux
 La cinématique du glissement
 Elle doit tenir compte également d’autres aspects tels que :
 Les conditions de sécurité vis –à-vis de l’environnement et notamment les risques
de désordres en phase de travaux
 Les délais impartis à la réalisation du confortement, qui dépendent de la gravité du
phénomène et de l’urgence et les possibilités d’entretien et de répartement
 Les moyens en matériels et la technicité des entreprises locales

Figure 1.22 ;Les méthodes de stabilisation (G.Sève & P.Pouget, 1998)


Enfin ,les différents solutions envisageables sont examinées dans l’ordre d’une
progressivité croissante des moyens mis en œuvre des solutions réparatrices (qui s’opposent
aux conséquence de l’instabilité)aux solutions curative (qui traitent la cause de l’instabilité)
en allant des solutions les plus simples aux plus complexes ,de plus dans certain cas les
actions peuvent être graduées dans le temps.

26
Tableau 1.4 : La différente technique de stabilité de glissement de terrain (G.Sève &
P.Pouget, 1998)
Principe de Moyens Méthode de F Contraintes
stabilisation technique dimensionnement (final) d’utilisation
-Accès et emprise
nécessaires
-présence d’un
Calcul de stabilité 1.2
Rééquilibrage horizon résistant à
Butée de pied Remblai avec la géométrie à
des masses faible profondeur
modifiée 1.3
-assurer la stabilité
en avalée

-Accès et emprise
Calcul de stabilité
Allégement en Rééquilibrage nécessaires
Déblai avec la géométrie 1.20
tête des masses -assurer la stabilité
modifiée
en Amont
-s’applique à de
petits volumes
Le massif est Calcul de stabilité
-protection de la
Purge totale stable après la Déblai avec la géométrie 1.50
surface mise à nu
purge modifiée
-assurer la stabilité
en Amont
Accès et emprise
Calcul de stabilité
Adoucissement nécessaires
Reprofilage Déblai avec la géométrie 1.20
de la pente -terrassement
modifiée
importants
Calcul de stabilité -terrassement
Apport de
Déblai avec les importants
Substitution matériau de
remblai caractéristiques 1.50 -ancrer sous la
totale meilleure
du matériau de surface de rupture
résistance
substitution -travail par plot
Substitution Calcul de stabilité
partielle : Apport de avec les -Ancrer sous la
bêche, matériau de Déblai caractéristiques surface de rupture
1.20
contrefort, meilleure remblai du matériau initial -travail par plot
éperon masque résistance et celui de -gérer le drainage
substitution
-implique une
Calcul de stabilité
Collecte et surface supérieure
Limiter les Cunette avec le champ de
canalisation à celle du
pressions drains pressions 1.30
des eaux de glissement
interstitielles agricoles inertielle estimé
surface -entretien
après drainage
indisponible
-Connaissance
Calcul de stabilité
préliminaire du
Diminuer les Trancheuse, avec le champ de
Tranchées réseau d
pressions haveuse pressions 1.30
drainantes écoulement
interstitielles pelle inertielle estimé
-entretien
après drainage
indispensable
Drains Diminuer les Drain Calcul de stabilité 1.30 -Connaissance
27
subhorizontaux pressions plastique avec le champ de préliminaire du
interstitielles moyens de pressions réseau
forage interstitielles d’écoulement
estimé après -vérification du
drainage rabattement
-entretien
indispensable
-Connaissance
Calcul de stabilité préliminaire du
Drain avec le champ de réseau
Diminuer les
Drainage verticaux pressions d’écoulement
pressions 1.30
profonds puits, interstitielles -vérification du
interstitielles
galeries estimé après rabattement
drainage -entretien
indispensable
Murs fixes :
calcul de
-Ancrer l’ouvrage
longueur de
Apporter un Ouvrage sous le niveau de
massif mis en
effort fixes 1.50 rupture
soutènement butée, murs
stabilisateur Ouvrage 1.20 -gérer la circulation
souples : calcul de
horizontal souple des eaux derrière
stabilité en tenant
de l’ouvrage
compte de la
résistance du mur
Calcul de stabilité
-Problème des
en introduisant les
déplacements de
Apporter un efforts
Torons, sol (phases de
Tirants effort stabilisateurs
barres 1.20 chantier et en
d’ancrage stabilisateur calcul à la rupture
service)
horizontal des tirants
-associer un bon
(F=1.5)
drainage
-Technicité
Calcul de stabilité importante
Apporter un
en introduisant les -estimation
effort Barres 1.20
efforts correcte des
stabilisateur tubes, à
Clous stabilisateurs Interaction
perpendiculair microporeu 1.30
calcul à la rupture sol /inclusion
e à la surface x
des tirants -associer un bon
de rupture
(F=1.5) drainage

Calcule de -Technicité
stabilité en importante
Apporter un
introduisant les -estimation
effort Pieux béton 1,10
efforts correcte des
pieux stabilisateur profilés H, à
stabilisateurs, Interaction
horizontal palplanche 1,20
Calcule à la sol /inclusion
rupture des pieux -associer un bon
(F=1,5) drainage

28
I.6 Méthodologie de choix d’une technique de stabilisation
Le choix d’une méthode de stabilisation d’un glissement de terrain passe par le
jugement, l’expérience et l’intuition du géotechnicien .une démarche méthodologique doit
être suivie : elle est présentée dans le tableau ci-dessous est nécessaire d’envisager
successivement toutes les techniques existantes aux plus importants.

Tableau 1.5 :Méthodologie pour le choix d’une méthode de stabilité(G.Sève & P.Pouget,
1998)
Phase d’étude Éléments nécessaires
Analyse à rebours du glissent
Profil géotechnique
Calage de la méthode de calculs et des
Paramètres géotechniques, hydrauliques,
paramètres de résistance au cisaillement sur
mécanique, calcul de stabilité
F=1
Détermination de l’influence sur F des
actions envisageables :
Modification de la géométrie
calcul de stabilité
-abaissement de la nappe
-renforcements au niveau de la surface de
rupture.
Limite et avantages des techniques
Définition des solutions technique envisagées caractéristique particulières du
glissement
Contraintes économique
Déblais
Choix d’une solution
Savoir faires des entreprises
Risque acceptable à court et longue terme
calcul de stabilité
Dimensionnement de solution essais préalables (tirants, drain, etc.)
réglementation
Contrôle des structures (déplacement
.efforts, etc.)
Travaux
Contrôle des paramètres du glissement

I.7 Techniques de confortement des talus

I.7.1 Terrassement
Les conditions de stabilité étant directement liées à la pente du terrain, le
terrassement reste le moyen d’action le plus naturel. On peut distinguer trois groupes
terrassement :

29
 les actions sur l’équilibre des masses (allégement en tête et butée en pied),
 les actions sur la géométrie de la pente (purge et reprofilage),
 les substitutions partielles ou totales de la masse glissée (bêches, contreforts, masque,
éperons). (Laouamri, 2018)

Figure 1.22 : Figures schématise les différentes actions de terrassement (G.Sève &
P.Pouget, 1998)
I.7.1.1 Butée de pied
Le chargement en pied (ouvrage de butée, également appelé banquette dans certaines
configurations) agit de deux manières d’une part, il équilibre les forces motrices et d’autres
part il permet de contenir les déplacements de la masse instable. (Fournier, 1989)

Figure 1.23 :Stabilisation par plusieurs Figure 1.24 :Dimensionnement d’une butée de
niveaux de butées (G.Sève & P.Pouget, 1998) pied (G.Sève & P.Pouget, 1998)

I.7.1.2 Allégement en tête


L’allégement en tête de glissement consiste à venir terrasser les matériaux dans la
partie supérieure .il en résulte une diminution du poids moteur et par conséquent une
augmentation du coefficient de sécurité.

30
I.7.1.3 Purges et reprofilage
a- Purge
Les techniques de terrassement s’accompagnent fréquemment de purge du matériau
glissé. Cettee solution est généralement limitée aux glissements de taille modeste. On peut dans
certains cas purger l’ensemble du matériau glissé à condition que surface mise à nu soit stable
(F=1.5) c’est souvent le cas des éboulements rocheux cette technique est par
parfois utilisée dans
les glissements de terrains.

Figure 1.25 :Dimensionnement


Dimensionnement d’un Figure 1.26 :Glissement
Glissement de la route d’accès
allégement en tête (Gilles & Pierre, 1998) (G.Sève & P.Pouget, 1998)
b- Reprofilage
Les conditions de stabilité d’un talus étant directement liées à sa pente on peut assez
simplement augmenter la sécurité par retalutage du terrain naturel. Dans ce sens le procédé
s’apparente à l’allégement en tête il consiste en un adoucissement de la pen
pente moyenne .on
recherchera un croissement de sécurité ΔF/F̥ égale à20%.

Figure 1.27 :Traitement


Traitement de glissement
gl (G.Sève & P.Pouget, 1998)

31
I.7.1.4 Substitutions (bêches, contreforts, masque et éperons)
a- substitutions totale des matériaux glissés
La substitution totale consiste à venir purger l’ensemble des matériaux glissés et à la
remplacer par matériau de meilleure qualité. Cela permet de reconstituer le profil du talus
initial.
La vérification de l’efficacité du traitement nécessite de recourir à un calcul de
stabilité dans lequel on prendra en compte les caractéristiques du nouveau talus (matériau de
substitution et matériau intact en place).On recherchera la surface de rupture potentielle la
plus défavorable et on assurera que le coefficient de sécurité du projet est supérieur à F =1.5.
b- substitutions partielles des matériaux glissés
En pratique la substitution totale est limitée par les conditions de réalisation de la purge
(profondeurs importantes, présence d’eau, mauvaise tenue des matériaux) On peut toutefois
limiter le terrassement en exécutant des bêches, des contreforts, des masques ou des éperons
qui s ils sont bien dimensionnés peuvent suffirà la stabilité.
Une bêche est une fouille réalisée en partie basse de glissement et sur toute sa
longueur remblayée par des matériaux frottants et drainants les dimensions courantes sont :
 4 à 10mde longueur
 5 à 6m de profondeur

Figure 1.28 :Substitutions totale des matériaux Figure 1.29 :Substitutions partielles (G.Sève &
glissées au droit de la tête sud de tunnel (G.Sève P.Pouget, 1998)
& P.Pouget, 1998)
I.7.2 Introductiondes éléments résistants
Ces techniques ne s’attaquent pas à la cause des mouvements mais visent à réduire
ou à arrêter les déformations. Elles sont intéressantes dans les cas où les solutions soignantes
(terrassements et drainages) ne peuvent pas être techniquement ou économiquement mises en
œuvre.

32
On peut également introduire des éléments résistants à titre préventif, de façon à
éviter les déplacements, dont une conséquence serait de diminuer la résistance au cisaillement
des sols. La compatibilité des déplacements du sol et des structures doit être prise en compte
lors du choix de ce type de technique.
Il existe plusieurs types d’éléments tel que les murs de soutènement en béton (armé
ou non armé) ou en terre renforcer (par géotextile, cloues, armature), et les palplanches dont
le choix du type dépend de la nature du problème ainsi du coût économique.

I.7.2.1 Tirants d’ancrages


Les techniques de boulonnage par barres ou de stabilisation par tirants actifs, bien
connues pour la protection des excavations, peuvent également être employées pour la
stabilisation des glissements de terrain
Le principe consiste à réduire les forces actives du glissement et à accroître les
contraintes normales effectives sur la surface de rupture. Pour ce faire, on ancre des tirants
constitués de câbles d’acier multi torons dans le terrain stable situé sous la surface de rupture,
et on applique en tête un effort de traction tel que l’on améliore le coefficient de sécurité vis-
à-vis de la rupture d’une valeur ∆F/ suffisante.
Cet effort peut être réparti sur la surface du terrain par l’intermédiaire de plaques ou
de petits massifs en béton armé. Dans de nombreux cas, les tirants sont combinés à un mur ou
à des longrines. Par contre, que les ancrages associés à des rideaux (palplanches, parois
moulées) sont généralement mal adaptés à la configuration des glissements de versant
naturels, du fait notamment des modifications apportées au champ des écoulements
hydrauliques.
Il est, en effet judicieux d’utiliser des structures ancrées pour améliorer la stabilité de
pentes en limite de stabilité, ou pour compenser le déchargement dû à une excavation en pied
de versant. En revanche, l’application de cette technique à la stabilisation de glissement est
beaucoup moins fréquente. En pratique, cette technique sera donc limitée aux glissements de
faible extension.
L’utilisation de tirants précontraints suppose :
 qu’on ait déterminé la force d’ancrage nécessaire par mètre linéaire de
glissement pour assurer une valeur suffisante du coefficient de sécurité.
 qu’on justifie le choix et les caractéristiques des tirants.

33
Figure 1.30 :Renforcement par tirants (voile ancré, poutres ancrées) (G.Sève &
P.Pouget, 1998)
I.7.2.2 Clouage
Le clouage sert à transférer les efforts déstabilisateurs, poids de la masse qui glisse,
vers la partie stable du sol par une déformation des clous, les efforts qui résultent sont
transmis par les clous au substratum, qui s’oppose au mouvement.
L’efficacité du clouage réside dans la mobilisation d’efforts de traction et de
cisaillement dans le clou. Pour que ces efforts stabilisateurs soient mobilisés, il est nécessaire
qu’il se produise des déplacements relatifs sol/clou. Le clouage a donc un effet progressif et
des mouvements résiduels se produisent encore après le clouage.
La technique du clouage consiste à réaliser un mur de soutènement d’excavation en
utilisant le sol en place et en y incluant au fur et à mesure du terrassement, des barres passives
subhorizontales travaillant essentiellement à la traction. Ces barres peuvent être soit battues,
soit scellées au coulis de ciment dans des forages.
Le parement, vertical ou incliné, est généralement constitué d’un béton projeté armé
dont le rôle local est de retenir la terre entre les barres. On appelle les barres des clous et
l’ouvrage de soutènement ainsi obtenu un mur en sol cloué. La figure (I-29) montre la coupe
d’un mur en sol cloué de 16 m de hauteur. Compétitivité et rapidité d’exécution sont les deux
avantages principaux du clouage.
Cette technique ne peut être utilisée que hors nappe et réclame à la fois une légère
cohésion à court terme et une bonne valeur du frottement interne du sol en place considéré.
Par ailleurs, on ne peut pas stabiliser par cette technique des glissements de grande ampleur,
qui nécessiteraient l’introduction d’efforts considérables.

34
Le mode de fonctionnement d’un mur en sol cloué est assez similaire à celui d’un mur en
Terre Armée avec des contraintes de cisaillement le long des barres permettant de séparer une
zone active proche du parement et une zone résistante à l’arrière.

Figure 1.31 :Mur de soutènement en sol Figure 1.32 :Phases d’exécution d’un mur en
cloué (G.Sève & P.Pouget, 1998) sol cloué. (G.Sève & P.Pouget, 1998)
La démarche de calcul d’un ouvrage cloué comprend d’abord une évaluation des
forces à ajouter pour assurer la stabilité d’une grande masse de sol. Ensuite il faut trouver la
meilleure répartition des ouvrages unités, en prenant en compte les problèmes d’accessibilité
pour la réalisation. Dans la pratique, la démarche proposée par les programmes de calcul, est
un peu différente, car les efforts que l’inclusion peut reprendre dépendent de sa géométrie et
de sa position dans la pente. Par tâtonnement, l’ingénieur améliore peu à peu son projet, en
modifiant position et nombre d’inclusion.
I.7.2.3 Grillage
Jusqu’à présent, on utilisait des filets de câbles doublé de grillage, mais leur mise en
œuvre reste fastidieuse et le câble est particulièrement sensible à la corrosion. La mise au
point d’un nouveau treillis en acier de limite élastique comprise entre 1770 et 2020 N/mm² est
une solution efficace pour la stabilisation des pentes. Il peut être dimensionné grâce à des
logiciels adaptés pour une application en terrain meuble ou en rocher altéré. Il est associé à un
clouage traditionnel et peut reprendre des efforts très importants en tête de clous (supérieur à
200 kN) et assurer un confinement des terrains de surface, (mise en tension des filets sur le
talus lors de leur pose) (Belloir & Nuzillard, 2009).

35
Figure 1.33 : Stabilisation des talus par grillage (Belloir & Nuzillard, 2009)
I.8 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons montré les différents types de glissement qui existent
dans la nature, leur classification, leur comportement ainsi que les conséquences qui ont
conduit à des dommages matériels ou humains.
Pour le but de protection des ouvrages et pour assurer la stabilité des pentes contre
les glissements de terrain, on utilise des techniques de confortement selon des aspects pour
choisir une méthode.

36
CHAPITRE II CARACTÉRISATION DE LA ZONE D’ETUDE
II.1 Introduction
Les mouvements de terrain sont des phénomènes complexes qui ont apparu fréquemment
dans les projets routiers qui traversent les zones montagneuses. C’est le cas de notre zone d’étude,
l’autoroute traverse une zone montagneuse dans l’Ouest de la ville de Ghazaouet.
Pour analyser et évaluer la stabilité du talus traversé, il faut qu’on passe par la caractérisation
topographique, géologique, hydrogéologique et géotechnique de terrain.
Ce chapitre de notre projet de fin d’études comporte :
 Une brève présentation de projet ;
 Les principales caractéristiques de site et de terrain
 Les différents essais réalisés sur le site et les résultats obtenus
 Les types de mouvement probable selon la formation géologique rencontrée.
II.2 Présentation de la liaison autoroutière
Le projet est une liaison autoroutière en 2*3 voies reliant le port de Ghazaouet à l’autoroute
Est-Ouest au voisinage de l’échangeur desservant la ville de Tlemcen, il s'étend sur 41 km (figure 2.1).
Le but principal du projet est d’assurer la fluidité du fort trafic routier arrivant et sortant du
port vers l’autoroute Est-Ouest qui va atteindre les 33 000 Véhicules/jour à l’horizon 2040, Le port de
Ghazaouet est destiné à devenir un port de marchandise très important pour la région Ouest, Le projet
se partage en deux tranches.
 1è tranche sur de 13 km en cours de réalisation ; Cette tranche s’étend du Port de Ghazaouet
jusqu’au village de Khoriba.
 2é ranche de Khoriba jusqu’à l’Autoroute Est-Ouest ; Les études d’avant-projet Détaillées
(APD) sont finalisées et en cours de revue.

Figure 2.1 : Section autoroutière de PK0+000-PK1+900

37
II.3 Aperçu Climatologique et Hydrologique
Climat de Ghazaouet est dit tempéré. La température moyenne annuelle à Ghazaouet est de
17,6°C. Les précipitations moyennes sont de 374 mm, les précipitations moyennes les plus faibles sont
enregistrées en juillet avec 1mm seulement. Une moyenne de 56 mm fait du mois de décembre c’est le
mois ayant le plus haut taux de précipitation. Aout est le mois le plus chaud de l’année la température
moyenne est de 24,5°C à cette période. Le mois de janvier est le plus froid de l’année avec une
température de 11,7°C.
Le caractère montagneux et escarpé de cette région, facilite les ruissellements pendant les
périodes pluvieuses.(web 1)
II.4 Sismologie de la zone d’étude
Selon les dispositions techniques de « règles parasismiques applicable sur domaine des
ouvrages d’arts(RPOA, 2008), cette section est classée en « Zone faible sismicité zone I » (Figure 2.2).
Le coefficient de l’accélération sismique pour l’étude des travaux de terrassement (Groupe 2)retenu
est A=0.12g. Pour le calcul de la stabilité générale du talus, le coefficient sismique horizontal est pris
kh =0.5A =0.06, le coefficient sismique vertical est pris kv = ± 0.3kh =0.018(CRCC-, 2019).

Figure 2.2 :Zonage sismique de territoire national

II.5 Topographie de la zone (PK0+000 – PK1+900)

38
La zone en question est caractérisée par des talus qui atteignent 60m de hauteur. Au cours des
travaux de terrassement, l’entreprise réalise des talus unitaires de pentes 1H/2V (angle 60°) de 8m de
hauteur, séparés par des risbermes de 3m de largeur, avec des risbermes atteignant 5 m de largeur
(Figure 2.3). De telles pentes sont généralement retenues dans des matériaux rocheux alors que la
géologie du projet est très complexe avec des matériaux hétérogènes(CRCC-, 2019)

Figure 2.3 : Topographique de site (de PK0+000 – PK1+900)


II.6 Aperçu géologique
La géologie de cette zone est très complexe, les lignes suivantes montrent les principales formations
géologiques remarquées lors de la visite de site.A cause de la complexité géologique de site, on a
sectionné la zone en plusieurs tronçons, selon la formation géologique dominante(FHCC, 2019).

II.6.1 Section PK0+000-PK0+180 (S1)


La section est constituée par des matériaux carbonatés de type calcaires dolomitique, Au-
dessus de cette formation et juste dans le 5 ème talus, il affleure une couche de Grès fortement altéré
(Figure 2.4).

39
Figure 2.4 :Formation géologique de sectionPK0+000-PK0+180 (S1)
II.6.2 Section PK0+180-PK0+330 (S2)
Dans cette section, trois affleurements sont parus, de haut vers le bas :

 Une formation de roche volcanique basaltique vacuolaire, de couleur grisâtre (Figure 2.5).
 Une continuation de la formation de calcaire de la section PK0+000-PK0+180 ;
 Une formation de grès altérés plus consolidé que celle qui t’apparait en haut dans les talus dans
le PK0+000-PK0+180.

Figure 2.5 :Formation géologique desection PK0+180-PK0+330 (S2)


II.6.3 Section PK0+330-PK0+700 (S3)
Cette section est caractérise par une formation sédimentaire constitue par des feuilles
schisteuse très fracturé (perlite éclatés) intercalé par un mélange des débris et des matériaux plastique

40
sous consolidé(Figure 2.6), et qui sont surmonté par une couche de calcaire sur-consolidé. Des
affleurements basaltiques apparaissent irrégulièrement sur la patrie amont du talus.

Figure 2.6 :Formation géologique de sectionPK0+330-PK0+700 (S3)


II.6.4 Section PK0+700-PK1+000 (S4)
Les talus sont constitués par la formation de calcaire consolidé de couleur jaunâtre, surmonté
par une importante masse volcanique basaltique (Figure 2.7). La partie de calcaire en contact directe
avec la formation volcanique est de couleur rougeâtre brique.

Figure 2.7 :Formation géologique de section PK0+700-PK1+000 (S4)

41
II.6.5 Section PK1+000-PK1+200 (S5)
La formation dominante est le calcaire consolidé(Figure 2.8).

Figure 2.8 :Formation géologique de section PK1+000-PK1+200 (S5)


II.6.6 Section PK1+200-PK1+700 (S6)
Une formation sédimentaire constitue par des feuilles schisteuses de marne très fracturé
intercalé par un mélange des débris volcanique et des matériaux plastique sous consolidé(Figure 2.9).

Figure 2.9 :Formation géologique de section PK1+200-PK1+700 (S6)


II.6.7 Section PK1+700-PK1+900 (S7)
Le traçons est constitué par des matériaux carbonatées de type calcaires dolomitique, les
fissures sont très fréquente (Figure 2.10).

42
Figure 2.10 :Formation géologique de section PK1+700-PK1+900 (S7)
II.6.8 Les talwegs
Font la transition entre deux talus, sont constitués par des débris et des brèches (Figure 2.11).
Ces derniers sont les résultats de cumule de tout-venants naturel produit par l’altération des formations
rocheux volcanique et sédimentaire.

Figure 2.11 : Les talwegs.

Aspect visuel d’un expert géotechnique :

Le Géologue explique que cette complexité réside dans le fait que les matériaux sédimentaires
se sont déposés sur les plateaux continentaux et au bord de talus bordant le continent dans la zone de
subduction entre le nord du continent et la plaque du fond de la méditerrané qui se referme
inexorablement. L’activité volcanique et l’activité sismique y ont été intenses créant du
phréatomagmatisme au sein des roches plus anciennes du contient et des sédiments plus récents. Ces
mouvements provoquent sur le talus sous-marin assez fortement pentu au bord du plateau continental

43
des phénomènes de (slumping ) qui se traduisent par de gigantesques glissements sous-marins
entrainant les roches en place support (calcaire anciens) les matériaux éruptifs intrusifs (basaltes) les
cendre volcaniques et les vase en cours de dépôt .l’ensemble de ces matériaux totalement déstructurés
et basculés dans toutes les sens ont été reprise par le suit de poussés sur le continent nappes de
charriage par la fermeture de la méditerrané qui continue à ce jour .les matériaux sur les talus sont
meubles, semi dur et rocheux et se succèdent de manière assez aléatoire et change
rapidement(Dominique, 2019).
II.7 Reconnaissance géotechnique
Dans le domaine des instabilités de terrain, l’étude géotechnique vise essentiellement à
élucider les causes et le mécanismes des mouvements, d’analyser la stabilité du site en question, et
enfin à définir les travaux de confortement adéquats en tenant compte de l’aspect technico-économique
de l’opération de stabilisation.
Dans cette étape l’ingénieur géotechnicien prépare un programme des essais in situ et au
laboratoire qui répond au besoin de calcule ou analyse du problème.
L’analyse et le calcul de la stabilité d’un talus naturel nécessitent la détermination de la
géométrie du talus, la nature de terrain (les essais d’identifications), et les paramètres de résistance
mécanique, généralement la cohésion et l’angle de frottement interne
Parmi les facteurs qui régissent la stabilité d’une pente, la résistance mécanique des sols et des
roches constitue un élément essentiel.
Généralement les talus de la section autoroutier de PK0+000-PK2+000 sont de nature
rocheuse (figure 2-4, figure 2-7 et figure 2-10) les talus meubles sont apparus au niveau des talwegs et
dans quelque point entre les talus rocheux.

II.7.1 Paramètres mécaniques des talus


En raison de l'évolution historique de la mécanique des roches, la plupart des analyses
utilisées pour calculer les facteurs de sécurité, sont exprimés en termes de l'angle de cohésion (c) et de
l'angle de frottement( ), Un critère très courant et souvent utilisé dans le domaine de la mécanique des
sols et des roches est celui de Mohr-Coulomb. Depuis les années 1970, il a été reconnu que la relation
entre la résistance au cisaillement et la contrainte normale est représentée de façon plus précise par une
relation non- linéaire, telle que celle proposée par (Barton et Bandis) (Mr Zahri, 2017) =

( + ) (1)

44
JRC: joint roughness coefficient (le coefficient de la rugosité des articules).
JCS : joint compressive strength (la résistance à la compression des articulations).

Figure 2.12 :Définition de la cohésion instantanée Ci et l'angle de frottement instantanée ( i)


pour un critère de rupture non-linéaire (Heok ,1981).

La figure 2.12 donne des définitions de la cohésion instantanée Ciet l’angle de frottement
instantané i pour une contrainte normale de ni. Ces quantités sont données par le point d'intersection
et l'inclinaison, respectivement, de la tangente à la relation non linéaire entre la résistance au
cisaillement et de la contrainte normale. Ces quantités peuvent être utilisées pour les analyses de
stabilité dans lequel le critère de rupture de Mohr-Coulomb est appliqué à condition que la contrainte
normale ni soit assez proche de la valeur utilisée pour définir le point tangent(Mr Zahri, 2017).
Les valeurs des paramètres mécaniques des discontinuités des massifs rocheux sont obtenues
à l’aide du logiciel (ROCDATA de Rocscience) se base sur le critère de rupture de Hoek-Brown, en
utilisant des relations telles que celles proposées par (Barton et Bandis, 1991) équation (1) pour
déterminer les paramètres ∁ et de Mohr-Coulombe(Pantelidis, 4 July 2019) (tableau 2.2).

II.7.2 Roc Data


Le manque d’entrée des données sur les propriétés du sol et de a masse rocheuse peut être un
obstacle majeur lorsque vous exécutez les analyses géotechniques. Roc Data aide à remédier à cette
situation en fournissant des outils d’analyse et des données (classification Hoek-Brown et les critères
de Hoek-Brown) pour vous aider à déterminer les propriétés des roches et des sols. Roc Data c’est une
boite à outils polyvalente pour l’analyse des données de résistance des roches et des sols, et la

45
détermination des paramètres de résistance et d’autres paramètres phy
physiques.
iques. Ce dernier né ces site les
paramètres suivants:
 GSI (Geological Structure Index).
 Le paramètre a est un exposant, dont la valeur varie de 0,5 à 0,65 il dépend du degré de
fracturation de la roche.
 Paramètre non linéaire mb, s et a.
 La résistance à laa compression de la roche.
 Module de Young Ei
 poids volumique de la roche.

Figure 2.13 :La


La courbe de résistance à la compression intrinsèque en état de la pression
définitive

La classification géologique de mouvement de terrain (classification deVarnes)


deVarnes

La nature des formations géologiques conditionnent fortement le type de mouvement de


terrain de zone étudié. En effet, les formations rocheuses sont affectées généralement par des chutes de
blocs et de façon moindre par des éboulement et glissements rocheux. Alors que pour les formations
format
superficielles (Tableau 2.1),
), on retrouve majoritairement des chutes de bloc.

46
Tableau 2.1 : Classification selon Varnes (1978) et Crozier (1986) des différents mouvements de
terrain reconnus dans la zone étude
Formation Type de mouvement Vitesse de propagation
Figure
géologique Selon Varnes (1987) Selon Varnes et Crozier

Chutes des blocs ER (3 m/s) Figure 2.14


calcaire
Affaissement rocheux M (0,5 m/m) Figure 2.15

Schistes de marne Débris en glissement M (0,5 m/m) Figure 2.16

Débris en glissement M (0,5 m/m)


Schistes d’argile Figure 2.17
Chutes des blocs ER (3 m/s)

Basalte rocheux Chutes des blocs ER (3 m/s) Figure 2.18

ER : extrêmement rapide, M : modéré

47
Figure 2.14 :.Risque probable Chutes des Figure 2.15 :.Risque probable Affaissement Figure 2.16 :.Débris en glissement(schistes de
blocs (formation calcaire) rocheux (calcaire) marne)

48
Figure 2.17 : Glissement de débris et Chutes de bloc (schistes
Figure 2.18 :.Chutes des blocs (basalte rocheux)
d’argile)

49
Résistance à Court terme Longe terme
Formation Poids
Niveau de la Angle de Angle de
Section géologique de Cohésion Cohésion volumique
talus compression frottements frottements
roche/ sol (Kpa) ∁′ (Kpa) ( ⁄ )
Rc (Mpa) ( ) ( )

De PK0+000 au 5 Grès 5,8 88 11,64 69 9,65 24,32


PK0+180 1-4 Calcaires 15 402 19,55 327 15 25,89

1 Grès 5,8 88 11,64 69 9,65 24,32


De PK0+180 au
2-3 Calcaires 15 402 19,55 327 15 25,89
PK0+330
4 Basalte 20 374 13,76 303 11,64 27,45
De PK0+330 au
1 Schiste 4 31 6,08 24 4 ,86 21,57
PK0+700

De PK0+700 au 1-2 Calcaires 15 402 19,55 327 15 25,89


PK1+000 3-4 Basalte 20 374 13,76 303 11,64 27,45
De PK1+000 au
1 Calcaires 15 402 19,55 327 15 25,89
PK1+200
De PK1+200 au
1 Schiste 4 31 6,08 24 4 ,86 21,57
PK1+700
De PK1+700 au
1 Calcaires 15 402 19,55 327 15 25,89
PK1+900

50
Tableau 2.2 : Les Paramètres mécaniques ( ) (∁′ ) des sections étudier

51
II.8 Conclusion
Vu que la géologie de la zone est très complexe, la zone d’étude est exposée aux
différents types de mouvement de terrain.
Pour assurer la stabilité du talus et la sécurité des usagers de cette zone, il faut quand
on faire une analyse de l’état de stabilité de chaque talus, si le talus est stable, on cherchera
une technique de protection pour conserver sa stabilité, si le talus montre une instabilité, on
cherchera la méthode de confortement adéquate qui serve à augmenter le coefficient de
sécurité FS de talus.
Dans le chapitre suivant on va faire un calcul par la méthode d’équilibre limite par
l’utilisation de logiciel Geoslope. Ce logiciel va nous facilite le calcul de FS pour les
différentes situations.

52
CHAPITRE III ANALYSE DE L’INSTABILITE DES TALUS
RENCONTRES
III.1 Introduction :
Dans ce chapitre, nous étudierons d’une part le coefficient de sécurité Fs et la déformation
sur la section de PK0+000au PK1+900. D’autre part, nous effectuerons une étude par le logiciel
GeoStudio le calcul de stabilité des pentes est déterminé à partir du calcul à la rupture selon
l’approche du critère de Mohr Coulomb qui suppose que le sol est rigide-plastique. Cette approche de
base est modifiée ici par la prise en compte des paramètres tels la succion et le coefficient sismique.
Les logiciels informatiques développés de nos jours facilitent la prise en compte de ces
paramètres et conduisent à des solutions générales et plus réalistes de la stabilité des pentes. Ces
logiciels peuvent utiliser à la fois les formulations d’équilibre limite et les méthodes des éléments
finis pour décrire correctement le comportement des sols. Dans ce travail, nous nous sommes
intéressés à une étude numérique comportant plusieurs situations différentes.

III.2 Modélisation des profils étudie en Géo-studio

III.2.1 Présentation de logiciel


Géo-studio c’est un logiciel de calcul géotechnique qui permet de traiter les différents
problèmes du sol comme le glissement des terrains, le tassement, la consolidation, les infiltrations
des eaux dans le corps de la digue d'un barrage et d'autres problèmes liés à la géotechnique
(Boutchiche & Chenouf , 2019).
Plusieurs programmes sont intégrés dans la fenêtre générale du logiciel :
 SLOPE/W : Permet de calculer le coefficient de sécurité d'un talus naturel ou artificiel par les
méthodes d'analyses classiques.
 SEEP/W : Permet de calculer les infiltrations des eaux (Par la méthode des éléments finis).
 SIGMA/W : Permet d'analyser les problèmes de la relation contraintes / déformations (Par la
méthode des éléments finis)
 QUAKE/W : Permet de définir le comportement d'un terrain sous l'effet d'un séisme (Par la
méthode des éléments finis).
 TEMP/W : Permet d'analyser les problèmes Géothermique du sol (Par la méthode des
éléments finis) ... et autres logiciels.

52
Figure 3.1 :Structure de Geostudio 2012
III.2.2 SLOPE/W :
C’est le produit calculant la stabilité du logiciel pour le calcul du coefficient de sécurité de
la terre et les pentes rocheuses. Avec SLOPE/W, vous pouvez analyser à la fois des problèmes
simples et complexes pour une variété des formes de surface de glissement, des conditions de
pression d'eau interstitielle, les propriétés du sol, les méthodes d'analyses et de conditions de
chargement
Une fois qu'on a résolu notre problème, SLOPE/W offre de nombreux outils pour la
visualisation des résultats.
On va utiliser la méthode de Morgenstern et Price comme indiqué dans le chapitre
1(paragraphe §I-3-3-3-d) pour résoudre notre problème.

III.2.3 Modélisation de profil étudié


Dans cette étude, deux cas ont été abordés ; le premier cas s’agit d’un état non traité avec
surcharge, sans séisme et sans nappe qui consiste à étudier la stabilité d’un talus à l’état naturelle.
Tandis que pour le deuxième cas qui s’agit d’un état non traité avec surcharge et sans nappe et qui
consiste à étudier la stabilité d’un talus à la présence d’un séismique.
La morphologie du site ainsi que la topographie indiquent sur un site très oblique qui
pourrait favoriser l’aléa du glissement de terrain, néanmoins que le site ne présent aucune déclaration
ou signe de rupture (fissure, escarpement, bourrelet….) mes la stabilité reste précaire.
III.2.3.1 Section 1 : PK0+000-PK0+180 :
La géométrie de cette section est donnée dans la (figure 3.2) dont distance est de 102m et la
hauteur est de 85 m. L’étude géologique et topographique indique que Les valeurs de coefficient de
sécurité présentées dans la (figure 3. 3) et (figure 3. 4), montre que l’état de talus est stable

53
On mentionne que l’état d’équilibre du site comme le montre les résultats suivants :
 L’état de talus en déblai sans tenir compte l’effet sismique figure (3.3), où le coefficient de
sécurité Fs = 2,110 (Talus est stable).
 L’état de talus en déblai dans le cas sismique en tenant compte le kv=0.018 et kh=0.06
indiqués dans le chapitre II (paragraphe §4) est stable, le coefficient de sécurité Fs = 1,955
figure (3.4).
 Donc l’influence de l’effet sismique sur le talus généré une diminution de 7% sur le
coefficient de sécurité de talus courant c.à.d. une amplification de 7 % dans l’instabilité de ce
talus.

Figure 3.2 : Modélisation de talus en déblai au droit du chemin militaire


(Section PK0+000-PK0+180)

54
Figure 3.3 : Modélisation cercle de rupture (Section PK0+000-PK0+180)

Figure 3.4 : Modélisation cercle de rupture à l’état sismique (Section PK0+000-PK0+180)


III.2.3.2 Section 2 : PK0+180-PK0+330
La géométrie de cette section est donnée dans la (figure 3.5) dont distance est de 150 m et la
hauteur est de 87 m. L’étude géologique et topographique indique que le talus en question est un
profil défavorable qui peut donc être sujet au glissement de terrain. Les valeurs de coefficient de

55
sécurité présentées dans la (figure 3.6) et (figure 3.7), montre un état critique de talus et un plan de
surface de rupture sus mentionnées que l’état d’équilibre du site comme le montre les résultats
suivants :
 L’état de talus en déblai sans tenir compte l’effet sismique figure (3.6), où le coefficient de
sécurité Fs = 0.847 (Talus est instable).
 L’état de talus en déblai dans le cas sismique en tenant compte le kv=0.018 et kh=0.06
indiqués dans le chapitre II (paragraphe §4) est instable, le coefficient de sécurité Fs =
0.746 figure (3.7).
 Donc l’influence de l’effet sismique sur le talus généré une diminution de 11,9% sur le
coefficient de sécurité de talus courant c.à.d. une amplification d’environ de 12 % dans
l’instabilité de ce talus.

Figure 3.5 : Modélisation de talus en déblai (Section PK0+180-PK0+330)

56
Figure 3.6 : Modélisation cercle de rupture (Section PK0+180-PK0+330)

Figure 3.7 : Modélisation cercle de rupture à l’état sismique (Section PK0+180-PK0+330)


Pour que les exigences de stabilité peuvent être satisfaites. Afin d’éviter le glissement, il
est nécessaire de prévoir un renforcement par le tirant d’ancrage comme indiqué sur chapitre 1
(paragraphe § I-6-2-1), le tirant d’ancrage est de 30m de longueur et de 10m de longueur de liaison.

57
Les résultats obtenus par les confortements (tirants d’ancrage).
L’état de talus en déblai sans tenir compte de l’effet sismique (figure 3.8): le coefficient de
sécurité et de stabilité atteint une valeur de 1.771>1.4
En tenant compte d’un éventuel séisme (figure 3.9) : le coefficient de sécurité et de stabilité
atteint une valeur 1.535>1.4
Les deux états répondent aux exigences.

Figure 3.8 : Modélisation de renforcement (Section PK0+180-PK0+330)

58
Figure 3.9 : Modélisation de renforcement à l’état sismique (Section PK0+180-PK0+330)

III.2.3.3 Section 3 : PK0+330-PK0+700


La géométrie de cette section est donnée dans la (figure 3.10) dont distance est de 100 m et la
hauteur est de 72 m. L’étude géologique et topographique indique que le talus en question est un cas
sujet au glissement de terrain. Les valeurs de coefficient de sécurité présentées dans la (figure 3.11)
et (figure 3.12) , montre un état critique de talus et un plan de surface de rupture sus mentionnées
que l’état d’équilibre du site comme le montre les résultats suivants :
 L’état de talus en déblai sans tenir compte l’effet sismique figure (3.11), où le coefficient de
sécurité Fs = 0,363 (Talus est instable).
 L’état de talus en déblai dans le cas sismique en tenant compte le kv=0.018 et kh=0.06
indiqués dans le chapitre II (paragraphe §4) est instable, le coefficient de sécurité Fs =
0.335 figure (3.12).
 Donc l’influence de l’effet sismique sur le talus généré une diminution de 7,7% sur le
coefficient de sécurité de talus courant c.à.d. une amplification d’environ de 8 % dans
l’instabilité de ce talus.

59
Figure 3.10 : Modélisation de talus en déblai (Section PK0+330-PK0+700)

Figure 3.11 : Modélisation cercle de rupture (Section PK0+330-PK0+700)

60
Figure 3.12 : Modélisation cercle de rupture à l’état sismique (Section PK0+330-PK0+700)

Pour que les exigences de stabilité peuvent être satisfaites. Il est nécessaire de prévoir un
renforcement par le tirant d’ancrage comme indiqué sur chapitre 1 (paragraphe § I-6-2-1), le tirant
d’ancrage est de 40m de longueur et de 15m de longueur de liaison.
Les résultats obtenus par les confortements (tirants d’ancrage).
L’état de talus en déblai sans tenir compte de l’effet sismique (figure 3.13): le coefficient de
sécurité et de stabilité atteint une valeur de 1.710>1.4
En tenant compte d’un éventuel séisme (figure 3.14) : le coefficient de sécurité et de
stabilité atteint une valeur 1.526>1.4
Les deux états répondent aux exigences.

61
Figure 3.13 : Modélisation de renforcement (Section PK0+330-PK0+700)

Figure 3.14 : Modélisation de renforcement à l’état sismique (Section PK0+330-PK0+700)


III.2.3.4 Section 4 : PK0+700-PK1+000 :
La géométrie de cette section est donnée dans (figure 3.15) dont distance est de 136 m et la
hauteur est de 124 m. L’étude géologique et topographique indique que le talus en question est un
profil qui peut présenter un risque vis-à-vis le glissement de terrain. Les valeurs de coefficient de
sécurité présentées dans (figure 3.16) et(figure 3.17), montre un état stable de talus et un plan de

62
surface de rupture sus mentionnées que l’état d’équilibre du site comme le montre les résultats
suivants :
 L’état de talus en déblai sans tenir compte l’effet sismique figure (3.16), où le coefficient de
sécurité Fs = 1.557 (Talus est stable).
 L’état de talus en déblai dans le cas sismique en tenant compte le kv=0.018 et kh=0.06
indiqués dans le chapitre II (paragraphe §4) est stable, le coefficient de sécurité Fs = 1.539
figure (3.17).
 Donc l’influence de l’effet sismique sur le talus généré une diminution de 1% sur le
coefficient de sécurité de talus courant c.à.d. une amplification de 1 % dans l’instabilité de ce
talus.

Figure 3.15 : Modélisation de talus (Section PK0+700-PK1+000)

63
Figure 3.16 : Modélisation cercle de rupture (Section PK0+700-PK1+000)

Figure 3.17 : Modélisation cercle de rupture à l’état sismique (Section PK0+700-PK1+000)


III.2.3.5 Section 5 : PK1+000-PK1+200 :
La géométrie de cette section est donnée dans (figure 3.18) dont distance est de 110 m et la
hauteur est de 92 m. L’étude géologique et topographique indique que le talus en question est le

64
profil le plus défavorable au glissement de terrain.Les valeurs de coefficient de sécurité présentées
dans (figure 3.19) et (figure 3.20), montre un état stable de talus et un plan de surface de rupture sus
mentionnées que l’état d’équilibre du site comme le montre les résultats suivants :
 L’état de talus en déblai sans tenir compte l’effet sismique figure (3.19), où le coefficient
de sécurité Fs = 2,082 (Talus est stable).
 L’état de talus en déblai dans le cas sismique en tenant compte le kv=0.018 et kh=0.06
indiqués dans le chapitre II (paragraphe §4) est stable, le coefficient de sécurité Fs =
1,906 figure (3.20).
 Donc l’influence de l’effet sismique sur le talus généré une diminution de 8% sur le
coefficient de sécurité de talus courant c.à.d. une amplification de 8 % dans l’instabilité
de ce talus.

Figure 3.18 : Modélisation de talus (Section PK1+000-PK1+200)

65
Figure 3.19 : Modélisation cercle de rupture (Section PK1+000-PK1+200)

Figure 3.20 : Modélisation cercle de rupture à l’état sismique (Section PK1+000-PK1+200)


III.2.3.6 Section 6 : PK1+200-PK1+700 :
La géométrie de cette section est donnée dans (figure 3.21) dont distance est de 180 m et la
hauteur est de 88 m. L’étude géologique et topographique indique que le talus en question se trouve
aussi dans un cas défavorable et donc sujet au glissement de terrain. Les valeurs de coefficient de

66
sécurité présentées dans (figure 3.22) et (figure3.23), montre un état critique de talus et un plan de
surface de rupture sus mentionnées que l’état d’équilibre du site comme le montre les résultats
suivants :
 L’état de talus en déblai sans tenir compte l’effet sismique figure (3.22), où le coefficient
de sécurité Fs = 0,361 (Talus est instable).
 L’état de talus en déblai dans le cas sismique en tenant compte le kv=0.018 et kh=0.06
indiqués dans le chapitre II (paragraphe §4) est instable, le coefficient de sécurité Fs =
0.328 figure (3.23).
 Donc l’influence de l’effet sismique sur le talus généré une diminution de 9% sur le
coefficient de sécurité de talus courant c.à.d. une amplification de 9 % dans l’instabilité
de ce talus.

Figure 3.21 : Modélisation de talus (Section PK1+200-PK1+700)

67
Figure 3.22 : Modélisation cercle de rupture (Section PK1+200-PK1

Figure 3.23 : Modélisation cercle de rupture à l’état sismique (Section PK1+200-PK1+700)


Pour que les exigences de stabilité peuvent être satisfaites. Il est nécessaire de prévoir un
renforcement par le tirant d’ancrage comme indiqué sur chapitre 1 (paragraphe § I-6-2-1), le tirant
d’ancrage est de 30m de longueur et de 10m de longueur de liaison.
Les résultats obtenus par les confortements (tirants d’ancrage).

68
L’état de talus en déblai sans tenir compte de l’effet sismique (figure 3.24): le coefficient de
sécurité et de stabilité atteint une valeur de 1.787>1.4
En tenant compte d’un éventuel séisme (figure 3.25) : le coefficient de sécurité et de
stabilité atteint une valeur 1.561>1.4
Les deux états répondent aux exigences.

Figure 3.24 : Modélisation de renforcement (Section PK1+200-PK1+700)

Figure 3. 25 : Modélisation de renforcement à l’état sismique (Section PK1+200-PK1+700)


III.2.3.7 Section : PK1+700-PK1+900 :
La géométrie de cette section est donnée dans (figure 3.26) dont distance est de 125 m et la
hauteur est de 78 m. L’étude géologique et topographique indique que le talus en question est un
profil qui peut subir une instabilité par rapport au glissement de terrain. Les valeurs de coefficient de

69
sécurité présentées dans (figure 3.27) et (figure 3.28), montre un état stable de talus et un plan de
surface de rupture sus mentionnées que l’état d’équilibre du site comme le montre les résultats
suivants :

 L’état de talus en déblai sans tenir compte l’effet sismique figure (3.27), où le coefficient
de sécurité Fs = 1,621 (Talus est stable).
 L’état de talus en déblai dans le cas sismique en tenant compte le kv=0.018 et kh=0.06
indiqués dans le chapitre II (paragraphe §4) est stable, le coefficient de sécurité Fs =
1,507 figure (3.28).
 Donc l’influence de l’effet sismique sur le talus généré une diminution de7 % sur le
coefficient de sécurité de talus courant c.à.d. une amplification de 7 % dans l’instabilité
de ce talus.

Figure 3.26 : Modélisation de talus (Section PK1+700-PK1+900)

70
Figure 3.27 : Modélisation cercle de rupture (Section PK1+700-PK1+900)

Figure 3.28 : Modélisation cercle de rupture à l’état sismique (Section PK1+700-PK1+900)

71
Tableau 3.2 : Caractéristique physico-mécanique des sols et le coefficient de sécurité
Coefficient Coefficient Coefficient de Coefficient de
Formation Poids Angle de de de Sécurité Sécurité
Cohésion
Tronçon géologique de volumique frottement Sécurité Sécurité Avec avec
(kPa)
profil ( ⁄ ) ( ) (FS (FS confortement confortement
naturelle) sismique) (FS naturelle) (FS sismique)
De PK0+000 Calcaire
25,89 19,55 402 2,1 1,9
auPK0+180 dolomitique
De PK0+180
grés 24,32 11,64 88 0,847 0,746 1,771 1,535
auPK0+330
De PK0+330
schiste 21,57 6,08 31 0,363 0,335 1,710 1,526
auPK0+700
De PK0+700 Calcaire 25,89 19,55 402
1,5 1,5
auPK1+000 basalte 27,45 13,76 374
De PK1+000
calcaire 25,89 19,55 402 2 1,9
auPK1+200
De PK1+200
schiste 21,57 6,08 31 0,361 0,328 1,787 1,561
auPK1+700
De PK1+700
Calcaire 25,89 19,55 402 1,6 1,5
auPK1+900

72
III.3 Conclusion :
Nous avons utilisé les méthodes de calcul a la rupture dans SLOP/W (Morgenstern-
Price), basé sur l’équilibre des tranches pour mener notre analyse numérique du glissement du
talus de PK0+000au PK0+1900 dans notre modélisation nous remarqué que ces valeurs de
caractéristiques mécaniques donne un coefficient de sécurité inférieur à1.5 pour le talus
instable. Cette étude de la stabilité du talus à l’aide du logiciel Geoslope, a permet de mettre
en évidence que le talus de Section PK0+180-PK0+330 et PK0+330au PK0+700 et
PK0+1+200auPK1+700 est instable a l’état actuel en déblai. Ces calculs effectués indiquent
les risques potentiels d’un glissement de terrain qui peut se produire, selon ces calcules les
éléments déclenchant les plus logiques de cette instabilité, En c’est concerné le type de
confortement adéquat pour la stabilisation nous avons modélisé la stabilité de talus pour tous
les types de confortement mais le talus reste instable, en revanche l’analyse de la combinaison
de plusieurs renforcement montre une stabilité meilleure. Cette étude a permis de donner
quelques conclusions :
 Certains talus se trouvent en sécurité par rapport au risque de glissement que ce soit
avec ou sans présence d’un séisme.
 Pour les profils étudiés dans cette analyse qui peuvent être sujets à une instabilité
vis-à-vis le glissement, des solutions seront présentées et testées pour remédier
 le risque d’instabilité pour les cas défavorables dans le chapitre suivant

73
CHAPITRE IV ANALYSE DE L’APPORT DE CONFORTEMENT DES
TALUS
IV.1 Introduction :
Ce chapitre traite les solutions de confortement préconisées pour les sept cas des
talus analysés dans le chapitre 3.Ces méthodes de confortement permettent d’apporter un gain
de sécuritésupplémentaire assurant la stabilité à long terme des sections renforcées présente
par lescoefficients de sécurité modélisé par le logiciel Geoslope. Comme elles sont aussi
décrites dans ce chapitre, les méthodes d’exécutions de chaque desprocédés de confortement
proposé en solution.
IV.2 Présentation des solutions de confortement
Le choix de la méthode de confortement varie en fonction des caractéristiques
géotechniques des sols et la géométrie des talus, on tenant compte l’aspect économique de
cette solution de stabilité (dans le cas où il existe plusieurs solutions de confortement).La
méthode de confortement choisie doit répondre aux conditions suivantes :
 Coté de sécurité: la méthode doit assurer la stabilité du talus, ainsi le mode de
renforcement ne génère aucun risque d'augmenter les efforts moteurs de notre
talus.
 Coté économique: le mode de renforcement doit être le moins coûteux et le
plus disponible dans le marché, car il y a des modes de renforcement qui nécessitent une
importation, en règle générale on utilise ce qui est disponible (locale) et moins coûteux.
 Coté technologique (ouvrabilité et maniabilité) : la méthode de renforcement
doit être simple et ne demande qu'un minimum d'effort. (Aissa, 2011)
En répondre à la réclamation des services concernés le BET d’étudiera la stabilité
des talus en tenant compte les volé de sécurités des usagers et cout du projet en gardant les
solutions adopté dans le cadre démarché. Le BET à utiliser la solution des tirants d’ancrage
qui est considérée économique en réalité cette solution demande une disponibilité de la
matière première pour la réalisation de cette parade prévue(FHCC, Réalisation de la liaison
Autoroutière Reliant le Port de Ghazaouet, 2019).

IV.2.1 Section 1 : PK0+000-PK0+180


IV.2.1.1 PK0+000-PK0+80 (Côté gauche)
La formation géotechnique dominante de ce talus est des calcaires dolomitiques, ces
calcaires sont diaclases et fissurés discontinu, où les ouvertures verticales sont bien affleurées
dans la façade latérale du talus. Les fissures peuventêtre une faille continue le long du talus
d’orientation Nord-Est qui traversant tous les niveaux entre PK0+040 et PK0+080. Devant
cette situation, nous avons proposé de mettre des protections de façons suivantes :

74
 Des clous de12m (type F1) avec grillage préventive contre les chutes des pierres préservé
à la sécurité des usagers sons béton projeté ,au droit des risberme numéro 2,3 et 5 au
talus en évitant le risque de Fauchage ou un mouvement d’une masse rocheuse ou dièdre
qui peux causer un décrochement instantané dans en Intersection dans les deux plans des
fractureslatérales avec la faille existant,
 Installation d’une protection par un grillage normalisé nommé (type B) dans risberme
niveau 4 la protection des usagers contre les Chutes de pierres et blocs.
 Une protection par béton de gunitage nommé (type C) doitêtre prévue dans la risberme
niveau 1 du talus, en évitant l’altération l’érosion de ce dernier.

Figure 4.1 : photographie de la sectionPK0+000-PK0+80(côté gauche)


IV.2.1.2 PK0+000-PK0+80 (Côté droit)
Le talus est affecté par une cavité et des avens Karstiques, les ouvertures dépassent le
10 cm. A cet effet le BET a procédé l’intervention d’une investigation géotechnique
complémentaire de façon de déterminé la forme et la profondeur des cavités par des essais
géophysiques notamment l’essai géo-radar basée sur la propagation des ondes
électromagnétique d’une magnitude de 200 MHz (les essais faites en date de 10 Aout 2020).
Lesavens Karstiques dans les tronçons PK0+000-PK0+080 et PK0+100-PK0+120(FHCC,
Réalisation de la liaison Autoroutière Reliant le Port de Ghazaouet, 2019).

75
Figure 4.2 : photographies de la section PK0+000-PK0+80 (côtédroit)

IV.2.1.3 PK0+80–PK0+100
C’est un Talweg qui présente par conséquence un dépôt naturel, à des
caractéristiques mécaniques dégradables des matériaux (des grés très altéré contiennent des
intercalations argileuses) nécessite une protection de type béton de gunitage nommé (type C)
d’un côté d’améliorer les faibles caractéristiques en surface et de protégé le talus contre toutes
détérioration causé par les facteurs météorologique pour éviter le risque de mouvement types
Coulée boueuse même d’assurer un drainage des eaux interne dans le talus par les Barbacane.
Vue la même formation géotechnique sur les sections (PK0+130-PK0+150), (PK0+290-
PK0+330), (PK0+520-PK0+560), (PK0+650-PK0+700) Cette protection sera adopté sur tous
les Talwegs. En bord du talus niveau 2.
On a proposé des barrières verticales pour empêcher les pierres ou lesblocs éboulée
sur le chemin militaire et l’autoroute.

Figure 4.3 :Photographies de la section PK0+80–PK0+100 (Talweg)

76
IV.2.1.4 PK0+100-PK0+180
Dans la risberme de talus niveau 1, l’affleurement d’une poche des Graves sable
argileux altéré et intercalé par des blocs. Cette poche est peut consolider par rapport à la
formation de roche calcaire dans la risberme du talus Numéro deux.
Dans ce tronçon, nous avons proposé une protection nommée (type C) (béton de
gunitage) pour la risberme du talus N°01 et des barrières verticales installées en bord du talus
niveau 2

Figure 4.4 :Photographies de la sectionPK0+100-PK0+180


IV.2.2 Section 2 : PK0+180-PK0+330
Cette section est constituée par des formations schisteuses avec des grés instable où
le pendage d’orientation des fissure considéré favorable au glissement. Lors des travaux de
déblais il à été enregistré un bloc de glissement en plan qui a touché les 02 premières
risbermes du talus le volume déplacé est environ de 65000 m3 .Pour éviter toutes continuité de
mouvements de terrain en crête, le groupement à propose une protection tirant d’ancrage
nommé (type H) et un béton de gunitage nommé (type C).

Figure 4.5 :Photographies de la section PK0+180– PK0+330

77
IV.2.3 Section 3 : PK0+330-PK0+700
Cette section est constituée par des formations schisteuses enveloppées par du sol.
Pour éviter les mouvements de terrain comme le glissement plan, le groupement propose une
protection de type H (tirant d’ancrage)

Figure 4.6 :Photographies de la section PK0+330-PK0-700


IV.2.4 Section 4 : PK0+700-PK1+000
Cette section est composée en plusieurs formations, une formation sédimentaire
stratifié et intercalé par un mélange de Sable argilo-graveleux surmonté par une importante
formation volcanique de basalte. Cette formation géologique est prévue à des risques des
chutes de blocs et de cailloux qui vienne par l’effet de l’érosion météorologique.
Pour lutter contre ces risques, on a proposé un confortement en protection par béton
de gunitage (type C) sur les parties inferieurs de talus avec une installation protectrice des
usagers contre les chutes des pierres par des barrières verticaux.

Figure 4.7 :Photographies de la section PK0+700-PK1+000

78
IV.2.5 Section 5 : PK1+000-PK1+200
Les mouvements de terrain sont fréquents dans cette section, notamment les
risbermes des talus de niveau 1 et 2 qui sont altérés suite au lancement des travaux de
terrassement. La protection prévu est un béton de gunitage de (type C), qui peux assurer une
bonne protection et confortement de cette section.

Figure 4.8 :Photographies de la section PK1+000-PK1+200


IV.2.6 Section 6 : PK1+200-PK1+700
Cette section est constituée par des formations schisteuses enveloppées par du sol.
Pour éviter les mouvements de terrain comme le glissement plan, le groupement propose une
protection de type H (tirant d’ancrage)

Figure 4.9 :Photographies de la sectionPK1+200-PK1+700

79
IV.2.7 Section 7 : PK1+700-PK1+900
Le traçons est constitué par des matériaux carbonatées de type calcaires dolomitique
soluble sous l’effet de l’eau, les fissures sont très fréquente. Une protection de type C (béton
de gunitage) doit être dans cette section pour les deux coté droite et gauche

Figure 4.10 :Photographies de la section PK 1+700-PK1+900

80
Figure 4.11 :Travaux De Protection des Talus Section PK0+000 - PK2+000

81
Figure 4.12 :Travaux De Protection des Talus Section PK0+000 - PK2+000

82
Figure 4.13 :Travaux De Protection des Talus Section PK0+000 - PK2+000

83
Figure 4.14 :Travaux De Protection des Talus Section PK0+000 - PK2+000

84
Tableau 4.1 : Confortements des sections (PK0+000 – PK1+900)
Tronçon
1er
PK Position 2èmeniveau 3èmeniveau 4èmeniveau 5èmeniveau
PK fin niveau
début
Pk0+000 PK0+80 Droit Type C
Pk0+000 PK0+80 Gauche Type C Type F1 Type F1 Type B Type F1
PK0+80 PK0+100 Gauche Type C Type B
PK0+100 PK0+180 Gauche Type C Type C
Type H Type H +
PK0+180 PK0+330 Gauche Type B
+ Type C Type C
PK0+330 PK0+700 Gauche Type H Type H Type H
PK0+700 PK1+000 Gauche Type C Type C Type B Type B
PK1+000 PK1+200 Gauche Type C Type C NON
PK1+200 PK1+700 Gauche Type H Type H NON
PK1+700 PK1+900 Gauche Type C

IV.3 Conclusion
Les moyens mis en œuvre actuellement pour améliorer la stabilité des pentes
reposentsur plusieurs techniques. Le choix à adopter sur terrain doit satisfaire plusieurscritères, à
savoir : la sécurité des usagers, la durabilité de projet, la maîtrise des techniques employées,
l’existence localement desmoyens de confortement et le critère économique. L’ingénieur doit
résoudre la solution basant sur les critèrestechniques délai couts sécurité.

85
CONCLUSIONGENERALE
L’étude présentée dans ce mémoire avait pour finalité d’étudier la stabilité
d’unglissement des talus de projet de la pénétrante Ghazaouet wilaya de Tlemcen de tronçon de
PK0+000au PK1+900.L’étude de la stabilité des talus nécessite de suivre plusieurs étapes, dont
les principalessont:
 Etude géologique et étude géotechnique ;
 Etude de stabilité;
 Le choix de la méthode de confortement.
L’étude des glissements de terrain commence toujours par une étude
géotechniquecomme tout autre projet, elle se base sur les observations sur le site, les essais
réalisés in-situ etles essais au laboratoire qui permettent d’avoir un aperçu global sur les couches
constituant leterrain et leurs caractéristiques en particulier la cohésion et l’angle de frottement,
ces dernièresnous permettent d’apprécier la surface de glissement sur laquelle on se base pour
proposer dessolutions de confortement convenables.En ce qui concerne la méthodologie, on a
analysé le mouvement du terrain, afin delocaliser les surfaces de rupture potentielles. Cette.
Analyse du glissement du talus calculé par la méthode d’équilibre limite pour l’analyse à l’aide
dulogiciel Gesolpe. Les résultats obtenus par les calculs nous montrent que le facteur majeurqui
déclenche notre glissement est l’excavation. Ces deux derniers ont permis de localiser lasurface
du glissement critique.En effet, plusieurs éléments ont été combinés pour tenter d’améliorer le
coefficient desécurité qui était nettement inférieur à 1,5 pour quelque talus étudié .Le choix de la
méthode de confortement relève desdifférente principales actions:
 tirant d’ancrage ;
 clouage ;
 grillage ;
 béton projeté.
Dans notre cas nous avons renforcé le talus avec des différents types de confortement,
qui nous permet d’obtenir un coefficient de sécurité supérieur à 1.5. Apparemment Le coût de
cette solution demande une somme onéreuse Pour finir, On espère que ce projet sera une base et
un point de départ pour notre vieprofessionnelle ainsi que le prolongement des futurs étudiants
travaillant dans ce domaine.

86
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intrinsèques et extrinsèques ainsi que de l'orientation d'apprentissage. archipel.

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