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Filière : Géotechnique
MASTER
Thème
Présenté par :
BOUMARAF MERYEM
Soutenue le : 21/06/2017
MME CHIKHI
MR MOUISSET.M
MME BESTANDJI
.
A mes frères faiçal et mohamed ,et mes sœurs hassina amel soumia
soulef .
A mes chères mira lassil et adem et sa mère samira
A tous les autres nombres de ma grande famille et petite .
A mes amies fatima meryam imene kanza sara khaoula et amira
Lidia Et à tous mes collègues de promotion 2017.
Résumé
Key words:
Geotechnical study, bearing capacity, surface foundation,
penetrometer, odometer, shear.
ﻣﻠﺨﺺ
ﻗﺪرة ﺗﺤﻤﻞ اﻻﺳﺲ ھﻲ اﻟﻤﺸﻜﻠﺔ اﻷﺳﺎﺳﯿﺔ ﻓﻲ اﻟﮭﻨﺪﺳﺔ اﻟﺠﯿﻮﺗﻘﻨﯿﺔ .ﻋﻤﻠﯿﺎ ادى ﻛﻞ اﻟﻌﻤﻞ اﻟﻨﻈﺮي
اﻟﻰ اﻟﺼﯿﻐﺔ اﻟﻌﺎﻣﺔ ﻟﺘﺮزاﻏﻲ ،ﺑﺤﯿﺚ ﺗﻢ ﺗﺨﻔﯿﺾ ﻗﺪرة اﻟﺘﺤﻤﻞ ﻟﺴﻄﺢ اﻻﺳﺲ Nc , Nq, N
ﺣﯿﺚ ان ھﺬه اﻟﻌﻮاﻣﻞ اﺛﺎرت ﻋﺪدا ﻣﻦ اﻻﻧﺘﻘﺎدات ،وﻻ ﺳﯿﻤﺎ ان ھﺬه اﻟﻌﻮاﻣﻞ اﻟﺘﻲ رﻓﻌﺖ Nc , N
ﺷﻜﻠﺖ ﻣﻌﺎﻣﻼت ﺗﺼﺤﯿﺢ ﻟﺒﺎطﻦ ﻣﻌﺰول او ﻣﻨﻔﺼﻞ .ان ﺟﻤﯿﻊ اﻟﻄﺮق اﻟﻨﻈﺮﯾﺔ ﻟﻘﺪرة اﻟﺘﺤﻤﻞ اﻧﺸﺎت
ﻋﻠﻰ وﺳﯿﻠﺔ ﺷﺒﮫ ﻧﮭﺎﺋﯿﺔ ﻣﺘﺠﺎﻧﺴﺔ وﻟﻜﻦ ﻓﻲ اﻟﻄﺒﯿﻌﺔ ھﺬه اﻻوﺳﺎط ﻻ وﺟﻮد ﻟﮭﺎ ﻣﻦ اﻻﺳﺎس ذﻟﻚ ﺑﺴﺒﺐ
اﺻﻠﮭﻢ اﻟﺠﯿﻮﻟﻮﺟﻲ.وھﻨﺎ اﻟﻄﻮاﺑﻖ ﻓﻲ اﺗﺼﺎل ﻣﻊ ﻗﺎﻋﺪة اﻻﺳﺲ .ﺑﺤﯿﺚ ﺗﺘﻤﯿﺰ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻄﺒﺎﺋﻊ
واﻟﺴﻠﻮﻛﯿﺎت .ﻓﻲ ظﻞ ﻋﺪم ﺗﻮﻓﺮ ووﺟﻮد ﻧﻈﺮﯾﺔ دﻗﯿﻘﺔ ﻟﻄﺒﻘﺔ اﻟﺘﺮﺑﺔ واﻻﺧﺘﻼف ﻓﻲ ﻗﯿﻤﺔ ﻗﻮة اﻟﻘﺺ ﻣﻊ
اﻟﻌﻤﻖ .وﻓﻲ اﻟﻮﻗﺖ اﻟﺤﺎﻟﻲ ﻧﺮى ان اﻻﺑﺤﺎث اﻟﺤﺪﯾﺜﺔ ﺗﺮﻛﺰ ﻋﻠﻰ دراﺳﺔ اﻟﺠﯿﻮ ﺗﻘﻨﯿﺔ وذﻟﻚ ﻓﻲ وﻻﯾﺔ
اﻟﻄﺎرف )ﺑﺤﯿﺮة اﻟﻤﺮﺟﺔ ﻟﻠﻄﯿﻮر ( وذﻟﻚ ﻣﻦ اﺟﻞ ﺗﺤﻘﯿﻖ و ﺗﺤﺪﯾﺪ اﻟﻤﻮﻗﻊ وذﻟﻚ ﻣﻦ اﺟﻞ ﺗﻘﺪﯾﺮ ﻗﺪرة
ﺗﺤﻤﻠﮭﺎ ﻣﻦ ﺧﻼل ﻧﺘﺎﺋﺞ اﻻﺧﺘﺒﺎرات اﻟﺠﯿﻮ ﺗﻘﻨﯿﺔ .اﻻﺧﺘﺒﺎرات اﻟﻤﺨﺒﺮﯾﺔ )ﺗﺤﺪﯾﺪ اﻟﮭﻮﯾﺔ اﻟﺒﺪﻧﯿﺔ
اﻟﻤﯿﻜﺎﻧﯿﻜﯿﺔ واﻟﻜﯿﻤﯿﺎﺋﯿﺔ ( واﻟﺘﺠﺎرب اﻟﻤﯿﺪاﻧﯿﺔ ) ﻣﻘﯿﺎس اﻻﺧﺘﺮاق(.
اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﺮﺋﯿﺴﯿﺔ :اﻟﺪراﺳﺔ اﻟﺠﯿﻮﺗﻘﻨﯿﺔ ،ﻗﺪرة ﺗﺤﻤﻞ اﻷﺳﺲ ،أﺳﺎس ﺳﻄﺤﻲ ،ﻣﻘﯿﺎس اﺧﺘﺮاق،
اﻟﻘﺺ.
SOMMAIRE
RESUME/MOTS CLES
ABSTRACT/ KYWORDS
SYMBOLES USUELS
INTRODUCTION 1
Chapitre I. Synthèse bibliographique sur la capacité portante des fondations
superficielles
I.1 Introduction 2
I.2Définitions 2
I.3 Choixdutypede fondation 4
I.4 fondationsuperficielle 4
I.4.1. Types de fondations superficielles 5
I.5Originesdesaccidentspouvantsurveniraux fondations 7
I.6 Qualitésd’unebonnefondation 7
I.7 description dela ruptured’une fondationsuperficielle 8
I.7.1 Phénomène interne et mécanismes de rupture d'une fondation Superficielle 9
I.8 conclusion 13
Chapitre I
Fig.I.1 RapportB/D définissant le Type Fondation 3
Fig.I.2 Types de fondations 3
Fig.I.3coupe verticale d’une semelle superficielle 5
Fig.I.4Types des Fondations Superficielles 6
Fig.I.5Courbes Chargement tassement dans les cas de sol raide et de sol mou 9
Fig.I.6 Mécanisme de rupture théorique d’un sol homogène supportant une 10
semelle superficielle 11
Fig. I.7: Mécanisme de rupture dans le sol 12
Fig.I.8: Nature de rupture dans un sable en fonction de la densité Relative Dr et
Df/R12 12
Chapitre II
Fig.II.1 Modèle utilisé par terzaghi pour la détermination des facteurs de portance 17
Fig.II.2 principe de superposition 18
Figure II.3 Abaque donnant les coefficients de portance en fonction de. (D’après
TERZAGHI) 19
Fig.II.4champs de ligne glissement pour une fondation rugueuse continue 21
Chapitre III.1
Fig.III.1 Différents pièces constituants la boite de casagrande 33
Fig.III.2 Préparation de l’échantillon 34
Fig.III.3 Démarrage d’essai 35
Fig.III.4 sériedes tamis 42
Fig. III-5 les tamis 43
Fig.III.6Différents pièces constituants la cellule œdométrique 45
Fig.III.7Préparation de l’échantillon 46
Fig.III.8Echantillon taillé placé dans le moule 47
Fig.III.9Echantillon arasé et recouvert d’un papier filtre supérieur 48
Fig.III.10Moule placé dans le disque inférieur 49
Fig.III.11Bâti œdométrique 50
Fig. III-12 : Comparateur 51
Fig.III.13Moule placé dans le bâti avec l’étrier de chargement 52
Fig.III.14Différents poids utilisés successivement pour l’essai 53
Fig.III.15: Lecture du déplacement sur le comparateur après stabilisation 53
Fig.III.16Continuer avec l’ajout de poids 54
Fig.III.17Essai de déchargement 55
Fig.III.18Appareil de cisaillement 59
Fig.III.19Différents pièces constituants 60
Fig.III.20Préparation de l’échantillon 61
Fig.III.21démarrage de l’essai 62
Fig.III.22 l’échantillon après cisaillement 63
Chapitre IV
Fig.IV.1 carte et plan de la Wilaya d’el Tarf 73
Fig.IV.2 Une carte satellitaire POS EL MERDJA 75
Fig.IV.3 carte géologique de l’Algérie établie par « Sonatrach » 77
Fig.IV.4 Implantation Sondage N° 01 79
Fig.IV.5 Implantation Sondage N° 02 80
Fig.IV.6 Implantation Sondage N° 03 81
Fig.IV.7 Implantation Sondage N° 04 82
Fig.IV.8 Implantation Sondage N° 05 83
Fig.IV.9 Implantation Sondage N° 06 84
Fig.IV.10 Implantation Sondage N° 07 85
Fig.IV.11Sondage S1 105
Fig.IV.12Sondage S2 106
Fig.IV.13 Sondage S3 107
Fig.IV.14Sondage S4 108
Fig.IV.15Sondage S5 109
Fig.IV.16 Sondage S6 110
Fig.IV.17Sondage S7 111
Fig.IV.18Sondage S8 112
Fig.IV.19 Sondage S9 113
Fig.IV.20Sondage S10 114
Fig.IV.21Essai pénétromètre dynamique N°1 117
Fig.IV.22 Essai pénétromètre dynamique N°2 118
Fig.IV.23 Essai pénétromètre dynamique N°3 119
Fig.IV.24Essai pénétromètre dynamique N°4 120
Fig.IV.25Essai pénétromètre dynamique N°5 121
Fig.IV.26Essai pénétromètre dynamique N°6 122
Fig.IV.27Essai pénétromètre dynamique N°7 123
Fig.IV.28Essai pénétromètre dynamique N°8 124
Fig.IV.29Essai pénétromètre dynamique N°9 125
Fig.IV.30Essai pénétromètre dynamique N°10 126
Fig.IV.31Essai pénétromètre dynamique N°11 127
Fig.IV.32Essai pénétromètre dynamique N°12 128
Fig.IV.33 Essai Limites d’atterberg profondeur : 2 .20-2.60 m 131
Fig.IV.34 Essai Limites d’atterberg profondeur : 0 .70-1.00 m 132
Fig.IV.35 Essai Limites d’atterberg profondeur : 5 .00-6.00 m 133
Fig.IV.36 Essai Limites d’atterberg profondeur : 5 .20-6.00 m 134
Fig.IV.37 Essai Limites d’atterberg profondeur : 1 .20-1.50 m 135
Fig.IV.38 Essai granulométrique profondeur : 5.00-6.00 m 136
Fig.IV.39 Essai granulométrique profondeur : 5.00-6.00 m 137
Fig.IV.40 Essai de cisaillement de profondeur : 1 .70 - 2.00 m 139
Fig.IV.41 Essai de cisaillement de profondeur : 6 .00 - 6.40 m 140
Fig.IV.42 Essai œdométrique profondeur: 1.60 - 1.90 m 142
Fig.IV.42 Essai œdométrique profondeur: 1.70 - 2.00 m 143
Fig.IV.42 Essai œdométrique profondeur: 6.00 - 6.40 m 144
LISTE DES TABLEAUX
Chapitre II
Tableau II.1 -Coefficients de forme proposés par Terzaghi [1943] 23
Tableau. II.2 -Coefficients de forme proposés par Meyerhof [1963]. 23
TableauII.3 - Valeurs des coefficients de capacité portante Nγ, Nq, Ncen fonction
de φ 24
Tableau II.4 - Termes de portance pour fondations superficielles en fonction de
l’angle de frottement selon (DTU 13.12) 25
Chapitre III
Tableau III.1- Relations entre les paramètres physiques des sols 31
Chapitre IV
Tableau III.1 les résultats de la résistance d point à des profondeurs différentes
supposées d’ancrages 116
Tableau III.2 Principales caractéristiques géotechniques du site et Tarf lac des
oiseaux 129
Tableau III .3 Caractéristiques physiques du site Tarf lac des oiseaux 130
Tableau III.4 Principales caractéristiques géotechniques 141
TABLE DES NOTATIONS
Symboles Désignation
A l’aire de la semelle
B Largeur d’une fondation
L Longueur d’une fondation
D Hauteur d’encastrement de la semelle
h Ancrage de la semelle
QL la charge limite ultime
qadm la charge admissible
R le rayon hydraulique
Df la densité relative du sable
C’ la cohésion
’ Angle de frottement effective
q0 Surcharge
qmax pression effective maximale sous la semelle
Nc,Nq,N Facteurs de capacité portante
Poids volumique
Sr Degré de saturation
C Cohésion du sol
Sc,Sq,S Facteurs de formes
dc,dq,d Facteurs de profondeur
ic,iq,i Facteurs d’inclinaison
Cu Résistance de cisaillement non drainée
KP coefficients de pression des terres passif
W la teneur en eau
ww poids d’eau
ws poids de matériau sec
ρs la masse volumique de ces grains solides
ms la masse de ces grains solides
vs volume
WL limite de liquidité
Wp limite de plasticité
Ip indice de plasticité
Cc coefficient de compression
Cg coefficient de gonflement
E’ module oedometrique
σc’ pression de consolidation
d Densité sèche
h Densité humide
e0 Indice des vides initial
ef Indice des vides final
h Tassement
h Hauteur de la couche tassante
Cu Facteur d’uniformité
Cc Facteur de courbure
Introduction générale
Introduction générale :
La capacité portante des fondations estl’undes problèmesfondamentaux dans
l’ingénierie de la géotechnique, pratiquement, tous les travaux théoriques conduisent à
la formule générale de Terzaghi, où la capacité portante des fondations superficielles se
réduit à la détermination des facteurs de la capacité portante Nc, Nq et Nγ. Ces facteurs
soulèvent un certain nombre de critiques.
Les théories traitant de la capacité portante des sols supposent, généralement, que le
sol qui supporte la fondation est homogène et s’étend sur une grande profondeur au-
dessous de la base de fondation. Ce qui n'est pas vrai dans tous les cas, Or, dans la
nature, de tels milieux n’existent pas, du fait de leur origine géologique. Les sols en
contact avec la base des fondations sont, en général, stratifiés et caractérisés par des
natures et des comportements divers.
Le problème de l'estimation de la capacité portante des fondations superficielles a
fait l'objet de nombreuses études, tant théoriques qu'expérimentales, dans ce contexte, le
cadre général de ce travail de recherche est l'évaluation de la capacité portante des
fondations superficielles du site lac des oiseaux situé dans la ville el Taref.
Il faut se référer à la règlementation du DTU13.12 et Fascicule V, et l’Eurocode 7
(norme nationale NFP 94-261 Fondations superficielles pour les vérifications.)
Le travail regroupe 5 chapitres répartis comme suit :
Dans le premier chapitre nous rappelons un certain nombre de connaissances de base
sur la définition des fondations superficielles, leur fonctionnement et les différents
mécanismes de rupture.
Une recherche bibliographique sur l’évaluation de la capacité portante des fondations
superficiellesavec la présentation des différentes méthodes de calcul de la capacité
portantesont présenté dans le Chapitre 2.
L’objet du chapitre 3 est un rappel sur la norme des différents essais au laboratoires
réalisés dans cette investigation.
Le Chapitre 4traitel’investigation géotechnique du site en question et l’interprétation
des résultats des essais au laboratoires.
Dans chapitre 5 nous abordons le calcul de la capacité portante d’une fondation
superficielle et l’estimation des tassements.
Enfin, notre thèse se termine par une conclusion générale et la présentation des
perspectives ouvertes par l’ensemble de notre travail.
I.1 INTRODUCTION :
A travers L'histoire, Les constructeurs ont toujours exprimé Leurs soucis de lanécessité de
réaliser des fondations suffisamment stables afin d'assurer une sécuritésuffisante à leurs
constructions. Les projecteurs, ont tiré d'importantes leçons quant auxbesoins d'utiliser des
fondations adéquate pour les quelles beaucoup de leurs structures ontrésisté pendant des
siècles.
I.2 DEFINITIONS :
Les fondations d'un ouvrage assurent la transmission et la répartition des charges de cet
ouvrage sur le sol. Le modede fondation sera établi suivant la capacité portante du sol. Soit
le sol en place a desqualités suffisantes pour qu'on puisse y fonder l'ouvrage, soit ses
qualités sont médiocres etil faut alors le renforcer.
Lorsque le terrain résistantse trouve à une faible profondeur et possède une capacitéportante
adéquate pour supporter les charges de la superstructure, il est possible d’utiliserdeux types
de fondation :
Les fondations superficielles sont soit isolées ou filantes ou radier. Elles reposent sur un sol
choisi pour sescaractéristiques géo mécaniques, appelé niveau d'assise ou fond de coffre.
Les fondations profondes (par exemple les pieux) sollicitent le sol par deux typesd'action :
Le premier est le frottement de la fondation sur le sol qui l'entoure, et qui offreainsi une
résistance à l'enfoncement.
Le second est le terme de pointe qui correspond à l'appui vertical de la fondationsur un sol
de qualité acceptable.
Lorsque la capacité portante du fond de coffre n'est pas homogène, la mise en œuvre
d'unradier général sera une alternative économique aux fondations profondes.
L'ingénieur chargé de l'étude du type de fondation et du niveau d'assise d'un ouvrage est
ungéotechnicien.
Pour des raisons de coût, on cherche souvent à fonder un ouvrage superficiellement. Sicette
solution n'est pas satisfaisante d'un point de vue technique (le sol ne peut passupporter la
charge appliquée ou les tassements sont trop importants) ou économique, unesolution en
fondation profonde est envisagée.
Si on désigne par D la profondeur d’encastrement de la fondation dans le sol, par B
salargeur et par L sa longueur, on distingue 3 types de fondations (Figure I.2) :
Fondation superficielle : D/B≤4 à 5
Fondation profonde : D/B≥10
Fondation semi-profonde : 4≤D/B≤10
Comme toute fondation, elle transmet les charges du bâtiment, sur l’ensemble de sa surface,
au sol.
Ce mode de fondation est utilisé dans deux cas :
1– lorsque la capacité portante du sol est faible : le radier est alors conçu pour jouer un rôle
répartisseur de charges. Son étude doit toujours s'accompagner d'une vérification du
tassement général de la construction.
2– lorsque le sous-sol d'un bâtiment est inondable : le radier joue alors le rôle d'un cuvelage
étanche pouvant résister aux sous-pressions.
Les accidents survenus aux fondations sont souvent liés aux mauvais choix du type
de fondations et même à l'entreprise qui les avait réalisés[3].
Fondations assises sur des remblais non stabilisés.
Fondations ayant souffert de présence d'eau dans le sol (nappe phréatique...etc.).
Fondations hétérogènes (terrain,type defondation...etc.).
Fondations réalisées en mitoyenneté avec des bâtiments existants (sol décomprimé, règles
des 3/2,...etc.).
Fondations réalisées sur des sols trop compressibles.
Fondations réalisées à une profondeur trop faible (hors gelnon conforme,…etc.).
Fondations réalisées sur des sols instables (terrain incliné, éboulement,...etc.).
Environ 85% des accidents sontdus à la méconnaissance des caractéristiques des sols ou à
des interprétations erronées des reconnaissances[3].
Figure I.5 : Courbes Chargement tassement dans les cas de sol raide et de sol mou.
a) Un mécanisme général.
b) Un mécanisme de cisaillement localisé.
c)Une rupture par Poinçonnement.
Vesic (1973) a proposé une distribution du mécanisme de rupture suivant la densité du
sol et le rayon hydraulique comme il est indiqué sur (lafigure I.7).
La nature de la rupture du sol sous charge ultime est une fonction de plusieurs facteurs
tels que la résistance et la compressibilité relative du sol, la profondeurd’encastrement
Master 2 GC-géotechnique. Page 11
Synthèse bibliographique sur la capacité portante des fondations superficielles
I.8 CONCLUSION
La fondation d’un ouvrage est l’élément de liaison fondamental entre celui-ci et le sol,
elle est chargée de transmettre à ce dernier des charges et des surcharges engendrées par
la construction en service. Les sols naturels sont souvent hétérogènes et déposés en
couches stratifiées. Les observations in situ et les essais sur modèles réduits montrent
l’existence de trois mécanismes potentiels de rupture à savoir:
Un mécanisme général.
Un mécanisme de cisaillement localisé.
Un mécanisme de rupture par poinçonnement.
II.1Introduction :
La capacité portante a toujours été l’un des sujets les plus intéressants en mécanique des
sols et des fondations. On appelle pression admissible, la pression ou contrainte
maximale qui puisse être appliquée par une structure sur un sol, sans qu’il y ait de
tassements excessifs et de risque de rupture du sol. En pratique, l’incertitude sur ce
problème fait introduire un coefficient de sécurité (Fs) qui varie entre 3 et 4.
Il existe une littérature étendue traitant le calcul de la capacité portante des fondations,
par les deux méthodes : expérimentales et théoriques. Une liste des principales
contributions sur ce sujet peut être trouvée dans Vesic (1973), Chen et McCarron (1991)
et Tan et Craig (1995).
Les procédures de calcul classiques, basées sur la méthode de l’équilibre limite,
imposent, d’une part, les directions des plans de rupture (approximation très grossière).
D’autre part, ces théories supposent que le sol se comporte comme un matériau associé,
avec un angle de dilatance Ψ égal à l’angle de frottement interne φ.
La plupart des méthodes d’estimation de la capacité portante sont basées sur des études
effectuées originalement sur une semelle filante, Prandtl (1921) et Reissner (1924),
corrigées et modifiées plus tard afin de les adapter à d’autres conditions, comme par
exemple, la forme de la fondation, l’inclinaison de la charge, l’excentrement de la
charge, etc...
Les modifications sont habituellement basées sur la méthode d’équilibre limite et la
méthode d’analyse limite ou sur les approches empiriques. Ces méthodes de conception
conventionnelles fournissent des outils simples et efficaces pour l’estimation de la
capacité portante des fondations sous charges verticales.
Le calcul des semelles isolées est un problème à trois dimensions que l’on ne sait pas
complètement traiter, à l’heure actuelle, de manière théorique satisfaisante (sauf,
toutefois, en ce qui concerne les semelles circulaires, en raison de l’axisymétrie,
qu’elles présentent). Faute de mieux, on utilise la formule de Terzaghi (1943) donnant
l’équation de l’évaluation de la capacité portante d’une semelle filante reposant sur un
sol homogène, en affectant chacun des trois facteurs de portance de coefficients
correcteurs, choisis de manière empirique ou semi empirique, au vu des résultats
d’essais de laboratoire et des constatations faites sur la capacité portante des semelles
réelles.
Dans la littérature traitant le calcul de la capacité portante des fondations superficielles
et précisément des fondations isolées de différentes formes, on trouve quelques
divergences entre les coefficients correcteurs trouvés par quelques auteurs. Par exemple,
certains auteurs lient ces facteurs seulement à la géométrie, alors que d’autres incluent
l’effet de l’angle de frottement, …etc. On remarque aussi que quelques auteurs majorent
les coefficients et que d’autres les minorent.
le calcul d’une fondation superficielle par exemple se base sur deux critères principaux :
le premier est que les contraintes transmises au sol de fondation doivent être inférieures
à celles de l’état limite ultime c’est-à-dire aux contraintes admissibles du sol.
Le second, est que les déformations causées par les contraintes transmises au sol ne
doivent causer aucun préjudice au bon fonctionnement de l’ouvrage, c’est-à-dire que les
déplacements de la fondation doivent être inferieur aux déplacements de l’état limite de
service de la structure.
Les Hypothéses sur le calcul des facteurs de la capacité portante des fondations
superficielles sont nombreuses et variées. On distingue :
La forme des fondations.
L’inclinaison du sol ou de la fondation.
La géométrie et les propriétés mécaniques du sol (sol homogène , sol stratifié, sol
cohérent , sol cohérent et frottant).
Les conditions de contact entre semelle et sol.
Les caractéristiques de la charge appliquée (charge vertical, centrée, excentrée ou
inclinée).
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Bibliographique sur les théories de la capacité portante des fondations superficielles
Figure II.1 :Modèle utilisé par Terzaghi pour la détermination des facteurs de
Portance.
Master 2 GC-géotechnique. Page 17
Bibliographique sur les théories de la capacité portante des fondations superficielles
Remarque :
Ces coefficients peuvent être variés selon l’auteur. Cette formule comporte trois termes
:
- le premier terme est appelé terme de surface : il est proportionnel à B,
- le second est appelé terme de surcharge : il est proportionnel à D,
- le troisième est appelé terme de cohésion : il est proportionnel à c. [6]
De nombreux auteurs ont résolu le problème en faisant des hypothèses différentes sur la
rugosité de la semelle et la forme de la zone d’équilibre limite .Bien que les valeurs
numériques soient parfois assez différentes, toutes ces études conduisent à la formules
générale suivante :
qu=0,5..𝑩. N+.D.Nq+C.Nc
Figure II.3 : Abaque donnant les coefficient de portance en fonction de. (D’après
TERZAGHI).
ic=iq=(1− 90)2 et iγ= (1-)2
Tableau.II.3 : Valeurs des coefficients de capacité portante Nγ, Nq, Ncen fonction
de φ.
A partir de la contrainte limite ultime qu, on déduit la contrainte admissible qadm qui
permettra de justifier le dimensionnement de la semelle de fondation, qadm peut être
obtenus comme suit :
qadm = qu/ FS (2.2)
Le coefficient de sécurité dans la conception des fondations est généralement compris
entre 3 et 5 ou plus. Sa valeur dépend des facteurs suivants :
la variation naturelle de la résistance au cisaillement du sol avec le temps,
l’incertitude dans l’exactitude des méthodes empiriques et théoriques utilisées dans le
calcul de la capacité portante,
la détérioration locale mineure dans la capacité portante du sol durant ou après
construction,
le tassement excessif dû aux déformations du sol lorsque les fondations sont sur le point
de subir une rupture au cisaillement.
Il convient de noter que la portance admissible des fondations superficielles est presque
toujours commandée par des critères de tassement et très rarement par des critères de
rupture par cisaillement. Cependant, en ce qui concerne la sécurité contre la rupture de
cisaillement, la charge structurale permise sur une fondation est calculée par la méthode
contrainte admissible. [5]
II.5Conclusion :
Une fondation est considéré comme superficielle lorsque le rapport D/B est faible, et
surtout lorsque la justification de la fondation ne prend en compte que la résistance du
sol sous le niveau d’assise. La nature de rupture et la distribution des contraintes dans le
sol à la charge ultime est en fonction de plusieurs facteurs tels que la rigidité de la
semelle et la compressibilité relative du sol.
Ainsi, tout projet de fondation correct doit répondre à quatre exigences:
Une bonne connaissance du sol et des lieux pour assurer la sécurité de la construction.
La fondation doit être en sécurité vis à vis du cisaillement du sol qui la supporte. c'est-à-
dire la fondation doit exercer sur le sol des contraintes compatibles avec sa résistance à
la rupture. C’est le problème de la capacité portante du sol.
Elle ne doit pas subir des tassements excessifs pour éviter le basculement ou la ruine de
l’ensemble et pour empêcher l’apparition de fissures localisées qui rendrait l’ouvrage
inutilisable.
Son matériau constituant doit avoir une bonne résistance.
III.1 Introduction :
Chaque site et éventuellement chaque ouvrage dans un même site, doit être étudié
spécifiquement, selon un programme adapté à chaque étape de l’étude et éventuellement
même, susceptible d’être modifié à tout moment en fonction des résultats obtenus, en
mettant en œuvre les moyens qui fourniront à meilleur compte les renseignements
nécessaires et suffisants les plus pertinents.
Chaque moyen - documentation, levé géologique, télédétection, géophysique, sondages,
essais de terrain et de laboratoire, informatique… a sa valeur et ses limites ; aucun n’est
inutile, mais aucun n’est universel. Pour chaque type d’ouvrage, à chaque étape de
l’étude, employer ceux qui lui sont les mieux adaptés, conduit à une meilleure précision
de résultats et à d’appréciables économies de temps et d’argent.
On présente ci -dessous les différentes normes des essais au laboratoire surtout celles
utiliser dans notre investigation.
1. Prélever un échantillon.
2. peser boite pétri (p1).
3. Prélever un échantillon.
4. placer l’échantillon sur la boite de pétri.
5. Peser l’échantillon avec la boite de pétri (p2).
6. Mettre à l’étuve à 50c jusqu’à dessiccation et poids stable (environ 24 h).
7. peser l’échantillon sec avec la boite de pétri après la sortie de l’étuve (p 3)
8.en déduire la teneur en eau w%de l’échantillon par la relation :
w%= ( ww/ ws).100
= ( ( p2– p3) / ( p3– p1) ).100
w%: teneur en eau (exprimé en %)
ww: poids d’eau.
ws: poids de matériau sec.
Remarque :
La température de séchage est de 105c (24h) sauf pour les sols salins et organiques.
Dans ce cas, la température de séchage ne doit en aucun cas dépasser 60 c pour éviter
les hydrations des matières organiques, ce cas-là exige bien entendu une prolongation
de la durée de séchage (24h). Si les essais a exécuter ne sont pas faits sur le champ,
conserver l’échantillon atmosphère saturée et au procéder au paraffinage de
l’échantillon. Si le temps de conservation doit être trop long, il est prudent de prendre la
teneur en eau dès l’arrivée du matériau au laboratoire. Une seconde mesure sera opérée
immédiatement avant les essais d’exécuter pour vérification.
2.4. Appareillage :
Le matériel suivant est nécessaire :
-Une balance dont les portées minimale et maximale sont compatibles avecles masses à
peser et telle que les pesées sont effectuées avec uneincertitude de ±1/1000 de la valeur
mesurée.
-Un tamis à maille carrée de 2mm d’ouverture.
-Des éprouvettes de volume 250cm³ munis de bouchons.
-Une réserve d’eau distillée.
-Un échantillon (sable).
2 .5. Préparation de l’échantillon et de matériel :
Tout d’abord, il faut s’assurer de la provenance et de la nature géologique dusol et
procéder à une identification visuelle sommaire afin de savoir si les solssont gypsifères,
latéritique ou s’ils contiennent, de plus, des matières organiques.Les sols énumérés sont,
en effet, sensibles à la chaleur. En cas de doute le sol esttraité comme s’il était sensible
à la chaleur.
Une prise d’essai d’environ 25g est prélevée sur le tamisa de l’échantillon de le sol au
tamis de 2mm, puis est placée dans une coupelle de masse connue (m). L’ensemble est
introduit dans une étuve dont la température est :
105c si les sols sont insensibles à la chaleur.
50c si les sols sont sensibles à la chaleur, La durée du séchage est alors variable entre 1
et 8 jours. Le séchage est terminé si la masse (ms) de l’échantillon ne varie pas de plus
de2/1000 entre deux pesées effectuées, immédiatement après la sortie de l’étuve, au
moins 4h d’intervalle.
Les agglomérats de particules de la prise d’essai sont ensuite séparés au
pilon dans le mortier. Le pycnomètre et son bouchon sont pesés (m1) après s’être assuré
qu’ils étaient propres et secs.
2.6. Conduite de l’essai :
Peser l’éprouvette vide (m1).
Remplir l’éprouvette avec un volume (V1) d’eau.
Peser un échantillon sec .et l’introduire dans l’éprouvette en prennent soin d’éliminer
toutes les bulles d’air.
Peser le pycnomètre contient le sol (m2).
Le liquide monte dans l’éprouvette. Lire le niveau volume (V2).
Peser l’éprouvette, du sol + l’eau (m3).
III.1.1.3Testes d’Atterberg
1. Introduction :
Les limites d’Atterberg sont des essais qui permettent de définir des indicateurs
qualifiant la plasticité d’un sol, et plus précisément de prévoir le comportement des sols
pendant les opérations de terrassement, en particulier sous l'action des variations de
teneur en eau. Notons que cet essai se fait uniquement sur les éléments fins du sol et il
consiste à faire varier la teneur en eau de l'élément en observant sa consistance, ce qui
permet de faire une classification du sol.Les sols cohérents auront une consistance
liquide si la teneur de l’eau est élevée, pates si la teneur de l’eau est modérée, et solide
si la teneur de l’eau est très faible.
A l’état liquide,les grains de sol sont indépendants et ne se touchent pas. Leurs
mouvements relatifs sont très aisés.
A l’état plastique, (pates) les grains sont rapprochés et ont mes en commun
l’eau absorbée qui agit comme un sachet en plastique dans lequel les grains peuvent
se mouvoir sans s’écarter.
A l’état solide, les grains se sont encore plus près les uns des autres, ils arrivent
même au contact en quelques points en chassant l’eau absorbée.
B/ Mode d’opératoire :
1. On mit en place de l’échantillon à l’aide de la spatule de façon bien homogène,
l’épaisseur au centre est de 15 à 20 mm étant sensiblement horizontale.
2. A l’aide de l’outil de Casagrande en creuse ensuite une rainure dans le mortier contenue
dans la coupelle puis on tourne la manivelle afin de provoquer le choc de celle-ci sur le
bloc du bois.
Par définition : la limite de liquidité est la teneur en eau qui correspond à la fermeture
de la rainure sur 1cm de longueur environ en 25 chocs.
On distingue :
Si le nombre de chocs est inférieur à 15 coups (n>15 coups), On laisse le sol sécher un
peu.
Si le nombre de chocs est supérieur à 35 coups (n>15 coups), la pâte est solide on
ajoute un peu d’eau.
Si le nombre de chocs est entre 15 à 35 coups (15<n<35 coups), on détermine la teneur
en eau pour cela.
Prélever un peu de mortier d’un côté de la rainure et un peu de l’autre pour déterminer
la teneur en eau correspondante WL. Mais le nombre de chocs aura rarement été 25
coups.il faut donc :
Soit on recommence l’opération 5 fois, et on trace une courbe n=F(W) et on déduire w
correspondante à n=25 coups.
Soit on applique la formule WL=Wn(n/25)k, avec (k=0,121 en France )
- Varie suivant les organismes et les pays.
Soit trouver un moyen de déterminer WL connaissant W1et W2 qui correspondants à n1
et n2.
4/Limite de plasticité
A/ Préparation de l’échantillon :
La limite de plasticité WP est inférieure à WL ; il faut donc laisser l’échantillon sécher
un peu plus.
B/ Mode d’opératoire :
1. Faire une boulette de mortier grosse comme une noisette (ø 12 mm environ).
2. Faire un cylindre en le roulant sur une surface plane, propre, lisse, sèche et non
absorbante, d’un mouvement alternatif d’environ un aller et retour par seconde.
Par définition : La limite de plasticité est la teneur en eau du cylindre qui se brise
lorsque son diamètre atteint 3 mm.
Dans la pratique : On exécute en général, 2 essais pour déterminer cette limite.
4. CONCLUSION :
Nous pouvons dire que pour tout projet de construction, que se soit une route, un pont
ou un bâtiment, l’étude complète s’avère d’où une bonne connaissance de ce sol, les
limites d’atterberg, permettant de calculer des limites d’atterberg de plasticité et
deliquidité assez précises, et très importantes pour la détermination du type de sol.
Indice de liquidité :
Il=(W-WP)/Ip
Indice de plasticité :
Ip=WL-Wp
III.1.1.4Analyse granulométrique
1. But de l’essai :
L’analyse granulométrique permet de déterminer la grosseur et les pourcentages
pondéraux respectifs des différentes familles de grains constituantl’échantillon. Elle
s’applique à tous les granulats de dimension nominaleinférieure ou égale à 63mm, à
l’exclusion des fillers.A notre qu’il faut éviter la confusion entre la granulométrie qui
s’intéresse à ladétermination de la dimension des grains et la granularité qui concerne
ladistribution dimensionnelle des graines d’un granulat.
2. Principe de l’essai :
L’essai consiste à classer les différents grains constituant l’échantillon enutilisant un
série des tamis, emboitées les uns sur les autres, dont les dimensionsdes ouvertures sont
décroissantes du haut vers le bas. Le matériau étudié est placé en partie supérieur des
tamis et le classement des grains s’obtient par vibration de la colonne de tamis.
3. définitions :
Pour les besoins du présent document, les définitions suivantes s’appliquent :
Prise d’essai : matériau soumis à l’essai.
Analyse granulométrique par tamisage :
Ensemble des opérations aboutissantà la séparation selon leur grosseur des éléments
constituant échantillon, enemployant des tamis à maille carrée afin d’obtenir une
représentation de larépartition de la masse des particules à l’état sec en fonction de leur
dimension.
Dimension nominale d’ouverture d’un tamis d : dimension caractéristique la
maille carrée de côté d.
Refus sur un tamis :partie du matériau retenu sur un tamis.
Tamisat ou passant : partie du matériau passant à travers les mailles d’untamis.
Classegranulométrique:ensemble des éléments dont les dimensions sontcomprises
entre deux ouvertures d de tamis définissant un intervalle.
Pourcentage massique de refus :rapport, exprimé en pourcentage, de la massede
matériau sec retenu par un tamis d’ouverture d, à la masse totale initiale dematériau sec
passant à travers le tamis de maille.
Pourcentage massique d’un tamisat :
Rapport, exprimé en pourcentage, de lamasse sèche du passant à travers un tamis
d’ouverture d, à la masse totaleinitiale de matériau sec passant à travers le tamis de
maille.
Le pourcentage massique de tamisat est désigné par : 100 – r.
Courbe granulométrique :
Représentation du pourcentage massique p desdifférentstamisats en fonction
III.1.1.5Essai œdométrique
1- Introduction
L’essai oedometrique étudier un phénomène très répandu qui se produit au niveau des
sol destinés a accueillir des ouvrages divers donc soumis a des charges importantes et se
phénomène se manifeste par une compressibilité et des tassement au niveau de ce sol .Et
il s’avère que le comportement d’un sol soumis des charges n’est pas si simple. Si un
sol constituait un milieu homogène isotrope et parfaitement élastique, il n’y aurait pas
de problèmes et on appliquerait la loi de l’élasticité. Hélas tel n’est pas le cas, le sol est
un milieu dont les compositions sont hétérogènes et de caractéristique mal connu et
finalement difficile a maîtriser. Dans le soucis de trouver des solutions, des recherches
ont été menées par certains spécialiste notamment TERZAGHI. Grâce a ces principes
bien des méthodes sont nées de nouveau appareils d’analyse et d’essais ont vu le jour.
Lorsqu’un sol est soumis à une charge, ses particules adoptent une structure plus
compacte. Cette capacité qu’ont les sols d’être comprimés dépend de leur nature et de
leur porosité. Comme la conception des fondations vise à éviter les tassements excessifs
susceptibles de nuire à la stabilité et à l’efficacité des ouvrages.
Dans les sols pulvérulents, le tassement est évalué à l’aide de méthodes empiriques
basées sur des essais de terrain ; dans les sols cohérents, ce sont plutôt les résultats de
l’essai de consolidation, un essai en laboratoire, qui servent à évaluer le tassement.
2- But de l’assai :
La méthode d’essai est choisie pour les terrains qui pourraient être saturés lors de fortes
pluies, on se place ainsi dans les conditions les plus défavorables du point de vue de la
déformabilité des sols sous des surcharges ponctuelles ou permanentes .
- La compressibilité est un phénomène de diminution de volume. Cela dépend des
contraintes effectives dues aux surcharges à différentes profondeurs. Ainsi, l’essai
oedométrique permet d’évaluer l’amplitude des tassements des ouvrages ainsi que leurs
évolutions dans le temps. Le but de l’essai étant de déterminer quelque caractéristiques
du sol, à savoir :
- la pression de consolidation σc’
- le coefficient de compression Cc
- le module oedométrique E’
- le coefficient de gonflement Cg
3. Appareillage :
- Carottier, Ø70mm, h=20mm;
- Presse œdométrique ;
- Support de comparateur ;
- Un piston ;
- Levier, ou on charge ;
- Chariot ;
- La cellule œdométrique( base ; hausse),à la base on a un pierre poreuse ;
· Piston de la cellule ;
· Le verre de la cellule.
· Les vises.
4. Classification des sols vis-à-vis de la compressibilité :
Soit σc’ la pression de consolidation, trois cas sont possibles, selon la valeur deσo’ la
contrainte effective véritable avant son extraction du sol.
sol sur consolidé : (sc>s0)
un sol est sur consolidé lorsque il a subit au cours de son histoire une pression
supérieure a l’actuelle pression due au poids des terres .
sol normalement consolidé : (sc=s0 )
c’est un sol qui a tassé sous son propre poids et qui n’a jamais subi d’autres pressions
supérieure a celle de l’actuelle (de chargement )
sol sous consolidé : (sc<s0)
c’est un sol en cours de consolidation sous son poids propre il s’agit de remblais récents
mal ou non compactés ou bien d’une vase .
5. Indice de compression et module œdométrique :
les courbes oedométriques e=log nous permettent de définir un indice appelé indice de
compression , mais le problème réside dans la difficulté de mesure de l’indice desvides
a tout moment , pour cela il faut calculer a partir du tassement en supposant que les
grains solides sont incompressibles .
Master 2 GC-géotechnique. Page 56
Les normes des essais géotechniques
vs=v(1+e)=(hxs)/(1+e)=h/(1+e)
h/(1+e)=(h+Δh)/(1+e+De)
(Δh/h)=( Δe/1+e) cette formule nous permet d’avoir (e) a tout moment .
Sc est appelée pression de consolidation qui est proportionnelle a l’indice des vides et
au coefficient de proportionnalité Cc (indice de compression ).
− 𝜟𝒆
Cc=
𝜟𝒍𝒐𝒈𝝈
1. Introduction :
L’élaboration et l’exécution des projets tel que les structures (bâtiment) ou
l’infrastructure en site neuf nécessitent une bonne connaissance des connaissances des
terrains traversés .Pour cela, la connaissance géotechnique constitue une source
d’information indispensable. L’étude de sa capacité portante et l’étude des différents
types de fondations que l’on peut préconiser. Ces caractéristiques se traduisent en
général par deux paramètres très important qui sont : L’angle de frottement interne des
grains et la cohésion du solC.
Afin de déterminer ces paramètres. Nous avons recours à un essai en laboratoire très
sollicités par les ingénieurs qui est “L’essai de cisaillement Rectiligne” ou “L’essai de
cisaillement a la boite” proposé par Mr. Alexandre COLLIN (1846) et mise au point par
le Pr. CASAGRANDE.
1. But de l ‘essai :
Il s'agit de déterminer les caractéristiques mécaniques d'un sol en procédant au
cisaillement rectiligne d'un échantillon sous charge constante.
L'essai de cisaillement permet de tracer la courbe intrinsèque du sol étudié, et de
déterminer son angle de frottement interneet sa cohésion C.
Ces valeurs servent entre autre à déterminer la contrainte admissible par le sol dans le
cas de fondations superficielles et la poussée du sol sur un mur de soutènement
2. Matériel utilisé :
L'échantillon de sol à étudier est placé entre deux demi-boites qui peuvent se déplacer
horizontalement l'une par rapport à l'autre.
Un piston permet d'exercer sur le sol une contrainte normale σ déterminée.
0 Bâti
1 Demi-boîte supérieure
2 Demi-boîte inférieure
3 Piston rigide
4 Dispositif d'application de l'effort vertical N centré sur le piston
5 Solidarisation des demi-boîtes
6 Plaque drainante supérieure
7 Plaque drainante inférieure amovible
8 Dispositif de mesure de l'effort horizontal T
9 Dispositif de mesure du déplacement relatif horizontal 81
10 Dispositif de mesure du déplacement vertical Sh
11 Châssis étanche
12 Glissière sans frottement
13 Système de déplacement à vitesse constante
14 Vis de soulèvement de la demi-boîte e Eau déminéralisée E Eprouvette de sol
4. Préparation de l’essai :
4.1 Saturation et consolidation de l’éprouvette :
A - Sol pulvérulent - sable et gravier :
L'essai s'effectue sur le sable sec ou saturé. Dans ce cas-là, réaliser des essais drainés
(CD).
B - Sol cohérent - limon et argile :
- Saturation - consolidation :l'échantillon étant mis en place dans la boite de
cisaillement, procéder à sa saturation sous la pression de consolidation choisie.
Pour cela, placer la boite sur le bâti, les deux demi-boites étant maintenues fixes l'une
par rapport à l'autre à l'aide des goupilles.
Mettre les poids nécessaires pour obtenir la pression de consolidation désirée.
Mettre de l'eau dans la boite, placer la touche du comparateur sur le piston et noter le
tassement produit pendant le temps de consolidation.
4 .4.1 Lectures :
Lire, à intervalles réguliers les indications du comparateur de l'anneau, du comparateur
de déplacement horizontal et du comparateur vertical.
Arrêter l'essai lorsque la contrainte de cisaillement est devenue constante ou lorsqu'on a
une déformation horizontale de 5mm
5. Calculs et résultats :
5.1 Effort de cisaillement :
Convertir les lectures de l’anneau en KN ou N. Voir tableau donnant les
correspondances entre la lecture et la valeur de l’effort.
5 .2 Détermination de la surface cisaillée :
Pendant l'essai, la surface cisaillée diminue proportionnellement au déplacement des
demi-boites. La section corrigée A' de l'éprouvette à l'instant t est :
A' = l ( l - Δl ) avec l : longueur de l'éprouvette ( 6 cm )
Δl = V .tavecV : Vitesse de cisaillement
5.6 Contrainte de cisaillement :
𝐓
On détermine la contrainte de cisaillement :𝝉 = 𝐀′
On trace ensuite, pour chaque essai, les courbes de contraintes en fonction des
déplacements et on détermine la valeur de la contrainte de cisaillement maximale.
On reporte ensuite chaque point sur un graphique ayant pour abscisse la contrainte
normale σ et pour ordonnée la contrainte de cisaillement. Tracer la courbe intrinsèque
du sol étudié.
5.7 Courbes intrinsèques :
CAS DES SOLS PULVERULENTS
Les points relatifs à chaque pression normale sont alignés et la droite qui les joint passe
par l'origine. 3 points suffisent en principe avec une approximation convenable.
Essai non consolidé - non drainé La courbe intrinsèque obtenue est une droite parallèle à
l'axe des contraintes normales. Elle est caractérisée par son ordonnée à l'origine Cu.
Essai consolidé non drainé La courbe intrinsèque est approximativement une droite
inclinée sur l'axe des contraintes normales. On la caractérise par son ordonnée à
l'origine Ccuet par son angle avec l'axe des abscisses ϕcu
Essai consolidé drainéOn obtient également approximativement une droite inclinée sur
l'axe des contraintes normales. Elle fournit la cohésion effectiveC’ et l'angle de
frottement effectif ϕ'.
L’essai de pénétration dynamique est un outil économique, facile à mettre en œuvre, ce qui
permet la reconnaissance des sols sur un assez grand nombre de points, et ce en un minimum
de temps.
Les résultats des essais de pénétration dynamique sont fournis sous forme d’un diagramme
en coordonnées normales où est reportée, en fonction de la profondeur (pas de 10 cm en
général), la valeur de la résistance dynamique en bars, déduite de l’application de la formule
de battage choisie par l’entreprise.
IV. 1 INTRODUCTION :
Tout d’abord qui dit fondation dit interaction entre le sol et la construction. La question est
de savoir ce que le sol en place est capable de supporter comme charge sans s’effondrer.
C’est pourquoi réaliser une étude de sol avant toute construction est fortement conseillé.
Lors d’un projet tout constructeur doit (de manière à assurer la pérennité des futurs
ouvrages) prendre en compte la nature des formations constituant le sous-sol du site.
Cette prise en compte permet d’adapter le projet au site envisagé, de définir le système de
fondation de l’ouvrage avec le meilleur rapport sécurité/coût et de se garantir contre les
effets de la réalisation des travaux sur les constructions voisines.
Pour des raisons de compétence, la responsabilité des problèmes liés aux formations
composants le sous-sol est transféré à un spécialiste c’est le géotechnicien, dont la mission
porte généralement sur les points suivants :
Définition du cadre géologique, hydrogéologique et topographique général de notre site à
étudier et prise en compte des avoisinants du projet ;
Définition des aléas existants vis-à-vis des risques naturels : détection des cavités, stabilité
général d’un site (par rapport au glissement de terrain par exemple), séismicité…..etc
Définitions des terrassements : faisabilité, réemploi des matériaux, tenus des talus et parois
des fouilles ;
Définition de l’influence de circulations d’eaux souterraines, agressivité de l’eau vis-à-vis
des bétons ;
Définition de l’influence de la nature et de la répartition des formations géologiques sur la
réalisation des travaux et sur la conception de l’ouvrage : détermination des sollicitations
que sont capables de reprendre ces formations en fonction des projets, définition des types
de fondations à envisager et évaluation des tassements sous ouvrages ;
Définition de l’incidence sur l’environnement avoisinant le projet : stabilité des pentes et
des constructions voisines, nuisances liés aux futurs travaux.
C’est ce qu’on va voir dans cette mission.
Pour mener à bien cette mission, l’intervention du géotechnicien se divise généralement
en deux phases :
Une phase d’investigations réalisée sur le site étudié et permettant d’obtenir des
informations relatives aux formations constituant le sous-sol (homogénéité ou
hétérogénéité du sous-sol, détermination des caractéristiques géo-mécaniques des
formations constituants le sous-sol, présence de circulations d’eaux souterraines…).
Différents moyens peuvent être utilisés pour obtenir ces informations : reconnaissance
géologique visuelle, réalisation d’essais mécaniques en place (sondage par forage destructif
avec ou sans réalisation d’essais pressiomètrique, sondage par forage carotté, sondage au
pénétromètre, etc..), essais en laboratoire géotechnique sur des matériaux prélevés sur
site…
Une phase d’ingénierie permettant d’analyser les résultats des investigations, de les
synthétiser pour ne garder que les paramètres représentatifs et importants, de modéliser à
l’aide de ces paramètres le comportement du futur aménagement sur le site d’implantation
envisagé et d’étudier la faisabilité de solutions techniques permettant l’adaptation
spécifique d’un aménagement à son site.
L’objectif de Cette étude est de réaliser des essais In Situ et au laboratoire afin d’établir
une étude géotechnique d’urbanisation du site étudié.
Ces investigations géotechniques ont pour objectifs :
De définir les conditions géologiques, hydrogéologiques et géotechniques
caractérisant le site étudié.
D’identifier les aléas naturels auxquels ces sites sont exposés.
De quantifier si possible ces aléas de façon pour les tenir en compte dans
l’estimation de la capacité d’urbanisation du site étudié.
La wilaya d’El Tarf est située à l’extrême Nord-est du pays dont le code postal est
36 000 située à environ 650 Km à l’Est d’Alger, elle est reliée à la capitale via Constantine
Le site en question (POS EL MERDJA) qui s’étend sur environ 23 hectares se localise
dans les limites administratives de la commune de lac des oiseaux. C’est un terrain envahit
par des habitations précaires avec des clôtures hasardeuses renfermant des jardins et des
vergers, Il est limité par ;
Au Nord par la route nationale RN44 et une sebkha.
A l’Ouest par l’ancien village de lac des oiseaux.
A l’Est par des un terrain vague.
Au sud par un mamelon (montagne) et l’autoroute Est-Ouest.
IV.4 Topographie et morphologie :
Le relief d ‘El Tarfest composé de 3 ensembles : une bande littorale, une zone des plaines
sublittoral et une zone méridionale caractérisée par l’existence de reliefs montagneux.
Concernant le terrain affecté au POS en question est une zone à relief du massif, le sommet
culmine à environ 38 m d’altitude d’après la carte topographique, le terrain présente une
pente pratiquement régulière de l’amont vers l’aval. Selon des plages des valeurs de ces
pentes régulières ;un zoning fait ressortir deux zones A et B ;
La zone A : 0 à 5 %
la zone B : 5 à 12 %
Le site ne présente pas de signes d’instabilité en surface comme les décrochements de
terre, l’inclinaison des poteaux, des arbres et autres.
IV.5 Climatologie :
Lac des oiseaux est un village pratiquement côtier, par ses reliefs et la densité de sa
couverture forestière, végétale et zone marécageuse se caractérise par un climat de type
méditerranéen. En hivers le climat est doux avec des températures positives. La moyenne
saisonnière varie de 18°. Les précipitations moyennes annuelles sont de l’ordre 686.00
mmassez chaude en été avec plus de25°, la région et ses environs baignent dans une
ambiance humide.
Les données climatologiques d’ElTarf des dix dernières années sont notées sur le tableau
ci-dessous.
Année 1007/2016 Température en °C Humidité en % Précipitation en mm
2007 18.6 74 711.7
2008 17.9 74 533.6
2009 18.0 74 479.2
2010 17.8 74 699.5
2011 18.6 75 715.3
2012 17.5 77 850.2
2013 17.3 77 803.6
2014 17.9 76 584.5
2015 17.8 77 736.0
2016 18.1 76 745.2
IV.6 Géologie régionale :
En analysant la feuille géologique de l’Algérie à l’échelle 1/500 000, nous remarquons que
le secteur soumis à l’étude se localise dans les limites géologiques des terrains
sédimentaires.
LA région de Taref (lac des oiseaux) est située dans la zone sismique II-a de Moyenne
Sismicité.
IV. 9 HYDROGEOLOGIE ET HYDROLOGIE :
La région de lac des oiseaux à une topographie qui assure la circulation des eaux de pluie
du Sud vers le Nord, les formations lithologiques (marne schisteuse ou feuilleté) sont
connues par leur faible perméabilité.
Les eaux circulent en surface assurent l’alimentation du lac qui est juste en aval du site
étudié. Dans les environs immédiats du site le réseau hydrographique composé
essentiellement de petits talwegs.
Durant les travaux de pénétromètre dynamique, une présence d’eau en aval du site a
des profondeurs très appréciables varie entre (1.50m – 2.60m) a été relever. A l’Est du site
une source d’eau jaillie en surface de bonne qualité.
IV.10 COMPAGNE DE RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE IN
SITU.
La compagne de reconnaissance in situ a été réalisée d’une manière de couvrir l’ensemble
du site. Pour cela :
Globalement il s’agit des formations attribuées au quaternaire masqué par une couverture
de terre végétale.
Les échantillons de carottes prélevées des sondages, ont été analysés et examinés.
Terre végétale.
Argile brune .
Argile brune limoneuse avec présence bloc et galets.
Argile brunâtre a présence des inclusions blanchâtres.
Sondage S1:
Remblai.
Argile limoneuse varicolore peu sableuse + inclusions grisâtres.
Argile sablo-limoneuse jaune + inclusions rouge et grisâtres graveleuse.
Sondage S2:
Terre végétale.
Argile limoneuse varicolore peu sableuse + inclusions grisâtres.
Argile sablo-limoneuse jaune + inclusions rouge et grisâtres graveleuse.
Sondage S3.
Terre végétale.
Argile limoneuse varicolore peu sableuse + inclusions grisâtres.
Argile sablo-limoneuse jaune + inclusions rouge et grisâtres graveleuse
Sondage S4:
Terre végétale.
Argile sableuse limoneuse graveleuse rougeâtre + blocs et galets.
Sable argileux limoneux jaune à rougeâtre + inclusions grisâtres.
Sable fin marron.
Argile sableuse jaune verdâtre + inclusions grises.
Sable fin marron + blocs et galets.
Sondage S5:
Remblai.
Argile limoneuse varicolore peu sableuse + inclusions grisâtres.
Argile sablo-limoneuse jaune + inclusions rouge et grisâtres graveleuse.
Sondage S6:
Remblai.
Argile limoneuse varicolore peu sableuse + inclusions grisâtres.
Argile sablo-limoneuse jaune + inclusions rouge et grisâtres graveleuse.
Sondage S7:
Remblai.
Argile limoneuse varicolore peu sableuse + inclusions grisâtres.
Argile sablo-limoneuse jaune + inclusions rouge et grisâtres graveleuse.
Sondage S8:
Terre végétale.
Argile sableuse limoneuse graveleuse rougeâtre + blocs et galets.
Sable argileux limoneux jaune à rougeâtre + inclusions grisâtres.
Sable fin marron.
Argile sableuse jaune verdâtre + inclusions grises.
Sable fin marron + blocs et galets.
Sondage S9.
Terre végétale.
Argile sableuse limoneuse graveleuse rougeâtre + blocs et galets.
Sable argileux limoneux jaune à rougeâtre + inclusions grisâtres.
Sable fin marron.
Argile sableuse jaune verdâtre + inclusions grises.
Sable fin marron + blocs et galets.
Sondage S10:
Terre végétale.
Argile sableuse limoneuse graveleuse rougeâtre + blocs et galets.
Sable argileux limoneux jaune à rougeâtre + inclusions grisâtres.
Argile sableuse jaune verdâtre + inclusions grises.
Sable fin marron + blocs et galets.
essai n 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
0,2 55,03 41,27 41,27 68,79 41,27 82,55 41,27 41,27 55,03 82,55 68,79 68,79
0,4 68,79 137,59 55,03 68,79 137,59 82,55 68,79 82,55 82,55 96,31 82,55 82,55
0,6 82,55 137,59 82,55 82,55 68,79 82,55 68,79 96,31 123,83 110,07 68,79 82,55
0,8 96,31 137,59 82,55 123,83 55,03 137,59 68,79 96,31 178,86 110,07 68,79 55,03
1 96,31 137,59 110,07 247,66 68,79 151,35 55,03 151,35 220,14 82,55 55,03 41,27
1,2 123,83 192,62 137,59 343,97 82,55 261,42 55,03 220,14 316,46 68,79 55,03 41,27
1,4 165,1 233,9 165,1 RF 137,59 247,66 41,27 247,66 412,77 68,79 55,03 41,27
1,6 220,14 261,42 220,14 220,14 275,18 41,27 247,66 399,01 55,03 55,03 41,27
1,8 330,21 385,25 275,18 302,7 302,7 55,03 247,66 495,32 41,27 41,27 41,27
2 261,42 481,57 302,7 302,7 261,42 55,03 288,94 564,12 41,27 27,51 55,03
2,2 357,73 536,6 261,42 357,73 330,21 41,27 275,18 RF 55,03 55,03 55,03
2,4 454,05 RF 316,46 454,05 467,81 41,27 357,73 55,03 55,03 55,03
2,6 RF 412,77 RF RF 41,27 481,57 68,79 41,27 55,03
2,8 RF 41,27 RF 68,79 41,27 55,03
3 55,03 68,79 41,27 55,03
3,2 82,55 82,55 41,27 68,79
3,4 82,55 178,86 55,03 55,03
3,6 96,31 96,31 68,79 68,79
3,8 96,31 82,55 123,83 68,79
4 82,55 68,79 151,35 68,79
4,2 123,83 82,55 82,55 82,55
4,4 82,55 55,03 68,79 68,79
4,6 110,07 68,79 68,79 82,55
4,8 137,59 68,79 68,79 82,55
5 137,59 68,79 68,79 82,55
5,2 123,83 82,55 82,55 151,35
5,4 137,59 96,31 68,79 110,07
5,6 206,38 82,55 96,31 151,35
5,8 178,86 82,55 96,31 151,35
6 178,86 96,31 123,83 165,1
6,2 165,1 82,55 110,07 137,59
6,4 178,86 RF 110,07 151,35
6,6 137,59 220,14 165,1
6,8 220,14 302,7 178,86
7 371,49 412,77 165,1
7,2 261,42 RF 151,35
7,4 RF 151,35
7,6 220,14
7,8 247,66
8 412,77
8,2 RF
Tableau III.1 les résultats de la résistance d point à des profondeurs différentes supposées
d’ancrages
Les contraintes à différentes profondeurs sont appréciables et dénotent des sols raides.
Tableau III.2 : Principales caractéristiques géotechniques du site et Tarf lac des oiseaux.
Les sols rencontrés sont dans un état détrempé à saturé. Les valeurs des
densité sindiquent que nous sommes en présence de sols à densités
élevées à très élevées.
L’abaque de plasticité classe les sols en question dans la catégorie des sols cohérents très
plastiques.
IV.12-1-3Analyse granulométrique :
Méthode par tamisage à sec après lavage selon la normeNF P 94-056 /1996.[11]
Méthode par sédimentation selon NF P 94-057 /1992.[12]
Les analyses granulométriques réalisés sur les échantillons prélevés des sondages carottés
dénotent l’état sableuse des sols rencontrés.
Les essais de compressibilité à l’oedomètre montrent que les sols en question sont sur
consolidés, moyennement à assez fortement compressible et gonflants dont la pression de
gonflement est estimée de 0.50 bars à 0.70 bars pour les deux zones : A et B.
Dans le but d’obtenir une pression de gonflement des sols nous avons réalisé
des essais de gonflement dit à pressions différentes soit (0.5 bar, 1.00 bar
et 1.50 bars). La pression retenue est :
La synthèse des résultats obtenus des travaux et essais in situ, des travaux de laboratoire
ainsi que le calcul relatif aux fondations, nous a permis de faire les conclusions suivantes :
14-1 Lithologie :
Terre végétale.
Argile brune
Argile brune limoneuse avec présence bloc et galets
Argile brunâtre a présence des inclusions blanchâtres
Argile brune graveleuse plastique
V-1 Modèlegéotechnique
Au regard des résultats obtenus des travaux des essais au laboratoire et essais in situ,
nous optons comme solution d’assise des fondations superficielles.
Avec les résultats des essais de cisaillement et qui sont l’angle de frottement interne et la
cohésion et en appliquant la formule proposée par Terzaghi relative aux semelles isolées,
nous avons déterminé la capacité portante des sols.
B : Largeur de la semelle.
D : Profondeur d’ancrage.
h : Densité apparente du sol humide.
F : Facteur réducteur généralement égale à 3.
N ; Nq ; Nc : sont des facteurs qui dépendent de l’angle de frottement interne.
Sur le tableau ci-dessous sont notés les valeurs des termes deportances.
Zone A :
D’après l’interpolation on trouve :
2014,80
20,3Nc
14,80.20,3
Nc= =15,022
20
203,50
20,3N
3,50.20,3
N= =3,552
20
206,40
20,3Nq
6,40.20,3
Nq= =6,496
20
B=1 m
D=1,20 m
h =1,89 T/m3
Zone B :
10 8,10
9,43Nc
8,10.9,43
Nc= =7,638
10
100,50
9,43N
0,50.9,43
N= =0,471
10
102,50
9,43Nq
2,50.9,43
Nq= =2,357
10
B=1 m
Master 2 GC-geotechnique. Page 148
Calcul de la capacité portante des foundations superficialles
D=1,20 m
h =2,1T/m3
ZONE N° A B
Ancrage (m) 1.20 1.20
Contrainte admissible (bars) 4.21 2.15
N M2 h
Rp =
L (P+M) A
Avec:
M :Masse du mouton en kg
H :Hauteur de chute en cm
A : Section de la pointe
L : Enfoncement de référence en cm ( L = 20 cm )
Q = Rp/ X
Avec :
Les résultats ci-dessous sont notés les valeurs de la résistance de point à des
profondeurs différentes supposées d’ancrages.
essai n Rp1 Rp2 Rp3 Rp4 Rp5 Rp6 Rp7 Rp8 Rp9 Rp10 Rp11 Rp12
0,2 55,03 41,27 41,27 68,79 41,27 82,55 41,27 41,27 55,03 82,55 68,79 68,79
0,4 68,79 137,59 55,03 68,79 137,59 82,55 68,79 82,55 82,55 96,31 82,55 82,55
0,6 82,55 137,59 82,55 82,55 68,79 82,55 68,79 96,31 123,83 110,07 68,79 82,55
0,8 96,31 137,59 82,55 123,83 55,03 137,59 68,79 96,31 178,86 110,07 68,79 55,03
1 96,31 137,59 110,07 247,66 68,79 151,35 55,03 151,35 220,14 82,55 55,03 41,27
1,2 123,83 192,62 137,59 343,97 82,55 261,42 55,03 220,14 316,46 68,79 55,03 41,27
1,4 165,1 233,9 165,1 RF 137,59 247,66 41,27 247,66 412,77 68,79 55,03 41,27
1,6 220,14 261,42 220,14 220,14 275,18 41,27 247,66 399,01 55,03 55,03 41,27
1,8 330,21 385,25 275,18 302,7 302,7 55,03 247,66 495,32 41,27 41,27 41,27
2 261,42 481,57 302,7 302,7 261,42 55,03 288,94 564,12 41,27 27,51 55,03
2,2 357,73 536,6 261,42 357,73 330,21 41,27 275,18 RF 55,03 55,03 55,03
2,4 454,05 RF 316,46 454,05 467,81 41,27 357,73 55,03 55,03 55,03
2,6 RF 412,77 RF RF 41,27 481,57 68,79 41,27 55,03
2,8 RF 41,27 RF 68,79 41,27 55,03
3 55,03 68,79 41,27 55,03
3,2 82,55 82,55 41,27 68,79
3,4 82,55 178,86 55,03 55,03
3,6 96,31 96,31 68,79 68,79
3,8 96,31 82,55 123,83 68,79
4 82,55 68,79 151,35 68,79
4,2 123,83 82,55 82,55 82,55
4,4 82,55 55,03 68,79 68,79
4,6 110,07 68,79 68,79 82,55
4,8 137,59 68,79 68,79 82,55
5 137,59 68,79 68,79 82,55
D’après Ces valeurs obtenues, on peut dire que les résistances à la pénétration sont bonnes.
D’après le tableau au-dessus
essai n 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Q 4,13 6,42 4,59 11,47 2,75 8,71 1,83 7,30 10,55 2,29 1,83 1,38
Les contraintes à différentes profondeurs sont appréciables et dénotent des sols raides.
h = h .e/(1 + e0 )
Avec :
e = e0 - ef
e0 : Indice des vides initial
ef : Indice des vides final
h : Hauteur de la couche tassante
h : Tassement
Tassement S1
Avec :
e = 0,810 - 0,770
Tassement S3
h = 2 . 0,028/(1 + 0,399 )
h = 0,0400 m = 4,00 cm
Avec :
e = 0,399 - 0,371
SONDAGE S1 S3
Tassements cm 4.19 4.00
Les tassements absolus et différentiels déterminés sous les contraintes appliquées pour
tout le site sont admissibles.
V.4Recommandations de constructibilité.
Le terrain en question d’étude est constructible à condition de :
Prendre les mesures constructive et préventive contre le phénomène d’agressivité.
Vérifier la stabilité pour chaque projet à construire.
Eviter les terrassements anarchiques en grande masse au pied des talus.
Prévoir un système d’écoulement et d’évacuations des eaux pluviales afin d’éviter le
lessivage des sols. (Drainage de surface).
Adapter les projets d’occupation au site et non l’inverse et faire systématiquement des
études géotechniques ponctuelles.
CONCLUSION GENERALE :
Mon projet de fin d’études (PFE) s’est déroulé au sein du laboratoire LNHC OUM
EL BOUAGHI pour une durée presque de 03 mois. Ce PFE m’aura permis de travailler
de manière autonome sur un projet concret. Il été enrichissant et formateur, j’été
pleinement intégré au sein du laboratoire avec l’équipe des ingénieurs et opérateurs et
l’équipe des travaux des essais en laboratoire et in situ.
Durant cette période j’ai constaté que :
-Les fondations de tout ouvrage (immeuble, bâtimentindustriel, pontbarrage, murs de
soutènement…nécessiteront la connaissance de la nature et les propriétés géotechniques
des sols sur lesquels ils seront implantés.
Je me suis s’assuré aussi de l’importance primordiale d’une reconnaissance
géotechniquedont :
Le but d’une étude géotechnique est de déterminer la nature et les propriétés
géotechniques des sols. Il comprend également une description du site, et la description
des méthodes de reconnaissance etc…….
L’étude géotechnique et la reconnaissance des sols comprend la réalisation des
sondages pour obtenir des échantillons remaniés et intacts pour les essais de laboratoire,
la réalisation des essais in situ, l’installation de piézomètres pour connaître le niveau
d’eau souterraine.
Ces informations sont requises pour préciser la nature du sous-sol, déterminer les
caractéristiques mécaniques du milieu, définir ou vérifier certaines propriétés des sols
(résistance au cisaillement, perméabilité,capacités portantes, tassementsetc…) en
relation avec la conception et la construction de l’ouvrage envisagé.
Ces deux derniers la capacité portante et tassement qui ont été toujours un souci pour les
ingénieurs en mécanique des sols et des fondations.
Pratiquement, toutes les méthodes des calculs théoriques de la capacité portante
conduisent à la formule générale de Terzaghi à partir des essais aux laboratoires, ou en
se basant aussi sur les formules empiriques à partir des essais in situ (pressiomètre ou
pénétromètre).
Les résultats obtenus permettent de conclure que :
Les portances des sols sont assez appréciables et font ressortir deux zones :
Zone A d’une contrainte de 2.75 bars et Zone B d’une contrainte 1.38 bars.
L’ancrage des fondations est de 1.20 m pour l’ensemble du terrain.
Les tassements absolus et différentiels déterminés sous les contraintes appliquées
pour tout le site sont admissibles.
Les résistances à la pénétration sont bonnes.
Master 2 GC-geotechnique.