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Grace à la volonté divine, ce travail a abouti sous l’implication d’un bon nombre de personnes
qui, de près ou de loin, ont apporté leur soutien sur la sélection des documents et la rédaction
de ce fascicule. Ainsi donc, en guise de reconnaissance envers ces personnes, le Club
géotechnique et Hydrogéologie de l’IST exprime ses sincères remerciements :
A l’administration de l’Institut des Sciences de la Terre, à sa tête le Directeur Dr
Abdou Aziz NDIAYE ;
Au Dr Ignace GBAGUIDI, enseignant-chercheur à l’IST ;
Au Dr Adama DIONE, enseignant-chercheur à l’IST ;
A Mr Abdou DIOUF, responsable du laboratoire géotechnique de l’IST ;
Au Dr Ibrahima DIAO, Parrain d’honneur du club géotechnique et hydrogéologie de
l’IST ;
Aux allumni de l’IST ;
A l’Amicale des élève-ingénieurs de l’IST à sa tête le Président Ousseynou
SOKHNA ;
Aux membres du club : Yéro Abou WELLE, Elisabeth SENE, Rokhaya NDIAYE,
Moustapha NDIAYE, Aliou DIALLO, Mouhamet NDIAYE, Mouhamed DIALLO,
Abdoulaye THIAM et Fatoumata DIALLO ;
A la 38ème promo de l’IST, particulièrement à Cheikh MBAYE, Mame Balla NDOYE,
Amadou Woury BARRY, Serigne Modou DIAW, Modou Fall FAYE, Ismaëla
THIAM, Seydou DIA, Babacar DIOUF et Ousmane LY SAMB.
SONDAGES ET
ESSAIS IN SITU
2. Appareillage
Un équipement de forage et de tenue de la paroi :
- permettant de réaliser un trou de forage nettoyé avant l’insertion du carottier ;
- garantissant que l’essai de pénétration sera réalisé dans un sol relativement peu
remanié ;
- permettent d’utiliser un tubage et/ou de la boue lorsque les parois du forage sont
instables.
Un dispositif de battage comportant :
- un mouton de 64kg de masse ;
- une enclume en acier, un train de tiges et un système de guidage ;
- un système de relevage et de déclenchement ;
- des tiges de battage en acier ;
- un carottier dont le tube central est fendu pour faciliter l’extraction de l’échantillon ;
des instruments de mesure permettant de fournir au minimum :
- le nombre de coups de mouton ;
- la profondeur du carottier dans le forage ;
- l’enfoncement du carottier pendant le battage.
3. Mode opératoire
Contrôles à réaliser avant l’essai :
Avant sa mise en service et après toutes modifications mécaniques, le dispositif de
battage doit faire l’objet de la mesure :
- des masses et des dimensions de ses différents éléments constitutifs,
- de la hauteur de chute du mouton,
- de la vitesse de percussion du mouton,
- de l’énergie de percussion incidente
Après avoir des résultats représentatifs du sol vierge, il faut s’assurer que le terrain n’a
pas été perturbé au préalable au droit de l’essai ;
Sur un site où un grand nombre de sondage de différentes natures sont effectués,
indiquer l’ordre chronologique ;
Rappel : l’influence d’un forage non tubé ou non rebouché peut affecter le sol sur un
rayon atteignant 25 fois le diamètre du forage ;
2. Appareillage
Le pénétromètre dynamique PDA se compose :
Un dispositif de battage comportant un mouton, une enclume, un ensemble de guidage,
de relevage et de déclenchement de la chute du mouton ;
Des tiges de battage ;
Une pointe débordante fixée à la tige inférieure ;
Un système d’injection de la boue de forage par le train de tiges creuses.
Les instruments de mesure :
Un compteur de nombre de coups de mouton ;
Un repérage de la profondeur à l’aide d’un marquage indélébile par rainurage des tiges
de battage selon un intervalle de 10cm ;
Un système d’enregistrement automatique du nombre de coups et de l’enfoncement du
train de tiges pour un contrôle visuel permanent.
3. Mode opératoire
Contrôles à effectuer :
a) Avant essai
Après toute modification de l’appareillage, vérifier :
- les masses et dimensions des composants du pénétromètre,
- la hauteur de chute du mouton,
- la vitesse de percussion du mouton,
- l’énergie de percussion incidente,
- la flèche des tiges en faisant rouler chacune de 360° sur une surface plane.
S’assurer que le terrain n’a pas été perturbé au préalable au droit de l’essai ;
Sur un site où un grand nombre de sondages de différentes natures sont effectués,
indiquer l’ordre chronologique ;
Rappel : l’influence d’un forage non tubé et non rebouché peut affecter le sol sur un
rayon atteignant 25 fois le diamètre du forage
b) Pendant l’essai
Assurer que l’axe du train de tiges coïncide avec celui de l’effort de battage ;
Enfoncer verticalement les tiges et la pointe. L’inclinaison maximale tolérée est de 2%
par rapport à la verticale pendant le battage ;
2. Appareillage
Présentation du pénétromètre dynamique DPB :
Un matériel de battage comportant un mouton, une enclume, un guidage du mouton et
un système de relevage du mouton et de déclenchement de sa chute ;
Des tiges de battage avec une pointe débordante fixée à la tige inférieure ;
Un système de détection des efforts parasites, avec une clef dynamométrique graduée
au minimum de 100 à 200N.m.
Les instruments de mesure :
Un compteur de nombre de coups de mouton ;
Un repérage de la profondeur à l’aide d’un marquage indélébile par rainurage des tiges
de battage selon un intervalle de 20cm ;
Un système d’enregistrement automatique du nombre de coups et de l’enfoncement du
train de tiges pour un contrôle visuel permanent.
3. Mode opératoire
Contrôles à effectuer :
a) Avant sondage
Après toute modification de l’appareillage, vérifier :
- les masses et dimensions des différents composants du pénétromètre,
- la hauteur de chute du mouton,
- la clef dynamométrique,
- la flèche des tiges en les roulant de 360° sur une surface plane.
S’assurer que le terrain n’a pas été perturbé au préalable au droit de l’essai ;
Sur un site où un grand nombre de sondages de différentes natures sont effectués,
indiquer l’ordre chronologique ;
Rappel : l’influence d’un forage non tubé et non rebouché peut affecter le sol sur un
rayon atteignant 25 fois le diamètre du forage
b) Pendant le sondage
Vérifier que l’axe du train des tiges coïncide avec celui de l’effort de battage ;
Enfoncer verticalement les tiges et la pointe. L’inclinaison maximale tolérée est de 2%
par rapport à la verticale pendant le battage.
c) Après battage
Contrôler la rectitude des tiges avec une règle de référence lors de l’extraction du train
de tiges du sol.
3. Mode opératoire
Contrôle à réaliser :
a) Avant essai
Sur un site où un grand nombre de sondages de différentes natures sont effectués,
indiquer l’ordre chronologique ;
Rappel : l’influence d’un forage non tubé et non rebouché peut affecter le sol sur un
rayon atteignant 25 fois le diamètre du forage ;
Effectuer un examen soigné de la pointe afin d’éliminer les particules de sol pouvant
gêner le bon fonctionnement de la pointe ;
Lorsque les appareils de mesure placés dans la pointe sont reliés à la surface des câbles
électriques, s’assurer que ceux-ci sont continus et qu’en conséquence ils ont été enfilés
préalablement dans un nombre suffisant de tiges de fonçage ;
Si l’on emploie un dispositif de réduction du frottement sur les tiges, il doit être situé
au-dessus de la pointe, c’est-à-dire au moins 1m au-dessus de la base du cône.
Pour une mesure du frottement latéral local, vérifier que le diamètre du manchon (ds)
est supérieur ou égal au diamètre de la partie cylindrique du cône (dc).
b) Pendant l’essai
2. Principe
L’essai scissométrique réalisé au sein du sol en place consiste à introduire dans le sol un
moulinet et à lui transmettre un mouvement de rotation selon un programme imposé. Ceci
permet d’établir la relation entre la rotation du moulinet et la résistance au cisaillement opposée
par le sol.
3. Appareillage
Un moulinet constitué de quatre (4) pales planes rectangulaires identiques en acier ;
Un couplemètre placé à la surface du sol et servant à produire la rotation du train de
tiges relié au moulinet d’une part et à mesurer le moment de torsion en fonction de la
rotation imposée aux tiges d’autre part ;
Un système de fonçage permettant d’enfoncer verticalement dans le sol, le train de tiges
à la partie inférieure duquel est fixé le moulinet et en lui transmettant un effort axial
pouvant dépasser 50kN, grâce à un système de réaction ;
Des tiges de torsion placées à l’intérieur des tubes enfoncés dans le sol et permettant de
transmettre, sans frottement, le mouvement de rotation depuis le couplemètre placé à la
surface jusqu’au moulinet ;
Une barre de torsion étalonnée pour la détermination du moment de torsion ;
Un moyen de mesure du temps pour apprécier le temps ;
Un moyen de mesure de la profondeur à travers un repérage sur les tubes.
4. Mode opératoire
Vérifier l’étalonnage des appareils de mesure avant essai ;
Avant d’introduire le moulinet dans le sol, assurer que les pales ne sont pas déformables
en les passant dans un gabarit dont la largeur des fentes est de 4mm ;
Procéder à une vérification et à un tri des tubes de telle sorte que la déviation maximale
d’un point de la surface d’une tige de 1m par rapport à la droite joignant ses extrémités
n’excède pas 0,5mm ;
Vérifier que les frottements parasites sont non-détectables au couplemètre par un essai
de rotation du moulinet dans l’air.
3. Mode opératoire
Avant d’introduire la sonde dans le sol, procéder aux étalonnages et contrôles de bon
fonctionnement à réaliser sur chantier ;
Passer ensuite à l’insertion de la sonde dans le sol : le mode de mise en en place de la
sonde est lié à la nature des sols, à la présence ou non d’une nappe. Il s’agit :
- Soit de descendre la sonde dans un trou de forage réalisé préalablement de diamètre dt
tel que dt < 1,15 ds ,
- Siot de foncer directement la sonde munie de son tube lanterné en refoulant le sol.
Augmenter progressivement la pression p mesurée à l’indicateur de pression, par paliers
de pression de pas p constants et au plus égaux à une valeur de l’ordre du dixième
(1/10) de la pression limite estimée à partir des données du forage. Les pas de pression
doivent être égaux dans la phase de pseudo-élastique et peuvent être diminués au-delà
de cette phase.
Maintenir chaque pression constante dans les cellules de mesure et de garde pendant 60
secondes. Elles doivent être inférieures à celle de la cellule centrale de mesure.
Le temps pour appliquer le pas de pression p doit être inférieur à 10 secondes.
A chaque palier, noter la pression appliquée et le volume injecté dans la sonde au moins
aux temps t= 15s ; t= 30s et t= 60s. le temps orige est pris, à chaque palier, au moment
où la pression prévue est stabilisée à l’indicateur de pression.
Une fois l’essai terminé, effectuer le déchargement sans paliers.
L’essai est arrêté si la pression limite est atteinte.
Si cette pression ne peut être atteinte, l’essai est considéré terminé s’il comporte un
minimum de huit (8) paliers et si l’une des conditions suivantes est satisfaite :
- La pression de 5 MPa a été atteinte dans la cellule centrale ;
- Un volume de liquide (V= Vs + 2V1) a été injecté dans la cellule centrale. V1 : volume
injecté correspondant au début de la phase pseudo-élastique.
( ) + ]( )/( )
3. Mode opératoire
Fixer la membrane sur l’embase du cylindre ;
Remplir l’appareil d’eau et s’assurer qu’aucune bulle d’air ne subsiste dans le cylindre ;
Purger éventuellement selon le mode opérateur prescrit par le constructeur ;
Vérifier l’étanchéité du dispositif ;
Préparer, par arasement, une surface plane sensiblement horizontale au moins égale à
celle de la plaque d’appui ;
Fixer la plaque d’appui avec les piquets d’ancrage ; en d’impossibilité, lester la plaque ;
Solidariser l’appareil à la plaque d’appui ;
Appuyer sur le piston jusqu’à obtention de la pression désirée ( 5 kPa) ;
Mesurer le volume V0 sur le système de lecture ;
Après cette étape, pratiquer l’excavation du trou à travers l’orifice de la plaque. La
profondeur doit être égale au diamètre de l’orifice à plus ou moins un demi-rayon. La
forme de la cavité doit être régulière. On évitera les anfractuosités et les aspérités. On
veillera à limiter la compression/décompression de la paroi sous l’action des outils.
3. Mode opératoire
Caractéristique du sable : non concassé tel que :
Dmax 2mm,
% de fines (tamisat à 80µm) 1%,
w 0,5% ;
Détermination de la masse volumique du sable ( sable) par :
- remplissage, d’un récipient de volume connu, supérieur à 2dm3, avec le sable au moyen
de l’entonnoir muni de sa pige ;
- arasement de la surface avec la règle, en prenant soin de ne pas comprimer le sable ;
- pesage du sable contenu dans le récipient
- la valeur de référence retenue est la moyenne arithmétique des masses volumiques
déterminées, après trois (3) remplissages successifs du même récipient.
Le volume minimal de la cavité est déterminé selon Dmax du matériau. Il doit être tel que
la masse du matériau extrait est supérieure à 400Dmax et jamais inférieure à 10kg.
Ensuite préparer une surface plane sensiblement horizontale par arasement ou/et
surfaçage ;
Fixer la plaque avec les piquets d’ancrage (valets) ;
Remplir de sable le disque de volume V0 jusqu’à l’excès ;
Araser la surface du sable avec la règle, en prenant soin de ne pas le comprimer ;
Récupérer le sable excédentaire et le remettre dans le sac prépesé ;
Enlever et éliminer le sable utilisé ;
Peser le sable restant et calculer la masse du sable utilisé (ms0) ;
Déterminer V0. V = ;
( )×
× ×
3. Mode opératoire
Préparation de l’essai :
Relever les coordonnées du point d’auscultation de la plateforme retenu ;
A l’aide de la règle à araser, aplanir l’emplacement du point d’essai sur une surface de
0,7m×0,7m environ ;
Répandre sur la surface aplanie une couche d’égalisation en sable propre et l’étaler à
l’aide de la taloche en une couche aussi mince que possible ;
Poser la plaque de chargement en la centrant de visu dans cette surface et parfaire sa
mise en place en lui imprimant deux ou trois rotations alternées de 30° à 45° ;
Amener le point d’application de la charge sur le massif de réaction à la verticale du
centre de la plaque ;
Mettre en place les dispositifs de chargement et de mesure des enfoncements ;
Si nécessaire, mettre en place un dispositif de protection vis-à-vis du vent
éventuellement du soleil ;
Parfaire la mise en place de l’ensemble massif de réaction, plaque, dispositifs de
chargement et de mesure, en appliquant une charge de 500daN sur la plaque ;
= )
Avec :
Z2 : enfoncement de la plaque produit par le second chargement. Cet
enfoncement est
- Soit calculé d’après la relation : Z2 = Z1-Z0
Z1 et Z0 étant les enfoncements mesurés au cours de l’essai
- Soit relevé directement si une réinitialisation du dispositif de mesure de
l’enfoncement a été réalisé après le premier déchargement.
; p ; d sont respectivement les valeurs du coefficient de poisson, de la
pression moyenne sous la plaque et du diamètre de la plaque
Si l’on assimile l’expression 1- 2 à la valeur 1, et que l’on prend en compte
les valeurs numériques des autres paramètres p et d de l’essai, la formule
s’écrit : =
2. Appareillage
Il comprend :
Un générateur de choc constitué d’une plaque de chargement et d’un dispositif de
sollicitation dynamique ;
Plaque de chargement dont :
- le diamètre de cette plaque est de 600mm ± pour les deux appareillages ;
- la plaque repose sur trois points d’appui demi-sphériques disposés à 120°
sur un cercle de 380mm de diamètre :
- sous une force de 100kN, exercé au centre de la plaque, la déflexion de la
plaque sous la charge mesurée en son centre doit être inférieure à 0,75mm :
- le dispositif de mesure de la déflexion doit permettre une mesure à ±
0,025mm
Dispositif de sollicitation dynamique
La sollicitation dynamique est générée par la chute libre d’une masse sur un
élément élastique (ressorts de rigidité globale de 600 daN/mm ± 120daN/mm
dans le cas de la Dynaplaque 1) ou visco-élastique (manchon en élastomère
de rigidité de 225daN/mm ±50daN/mm dans le cas de la Dynaplaque 2)
solidaire de la plaque de chargement. La masse tombante est guidée par une
colonne centrée sur la plaque de chargement.
Le générateur de choc doit permettre d’obtenir les performances suivantes :
Pour la Dynaplaque1, sur un support de module compris entre 20 et
100MPa :
- valeur maximale atteinte par la force lors de l’impact :85 kN ± 15kN ;
- durée de la sollicitation :15ms ±5ms
Pour la Dynaplaque 2, sur un support de module compris entre 20 et 250
MPa :
- valeur maximale atteinte par la force lors de l’impact :70kN ± 10kN ;
- durée de la sollicitation :15ms ± 5ms ;
3. Mode opératoire
Conditions de réalisation de l’essai :
La zone à ausculter doit avoir une pente inférieure à 5% ;
L’essai est réalisé sur une surface d’environ 0,7m× 0,7m sur laquelle la plaque de
chargement doit reposer uniformément ;
La zone d’essai ne doit être ni boueuse, ni poudreuse, ni gelée.
Dans le cas de la Dynaplaque 1, l’opérateur doit s’assurer que la colonne de guidage est
propre et sèche.
Réalisation de l’essai :
Procéder successivement à une série de trois chargements au même emplacement en
s’assurant que le positionnement de la plaque est resté le même entre deux chargements.
Au cours du troisième chargement ; s’assurer visuellement de la stabilité de la plaque
de chargement.
Dans le cas contraire, annuler l’essai en cours et procéder à un nouvel essai sur une autre
zone ;
Au cours du troisième chargement :
Mesurer la hauteur de chute et la hauteur de rebond (dans le cas de la Dynaplaque 1)
Mesurer les grandeurs force et déplacement en fonction du temps avec une fréquence
d’échantillonnage minimale de 11kHZ (dans le cas de la Dynaplaque 2) ;
Dans le cas de la Dynaplaque 2, visualiser la courbe F(Z) qui doit être de la forme de
celle représentée si dessous.
Le module sous chargement dynamique EDYN1 est ensuite obtenu au moyen de la courbe de
référence déterminée pour chaque appareil.
= )
Avec :
=
Dans cette relation, la raideur du sol K est déterminée en supposant que le comportement de la
plaque de chargement et du sol sous cette plaque est assimilable à celui d’un système
masse/ressort/amortisseur.
ESSAIS DE
LABORATOIRE
3. Mode opératoire
Toutefois, dans certains essais (limites d’Atterberg, etc) où la prise d’essai sur des éléments
inférieurs à 400µm, n’atteint pas la masse minimale du tableau ci-dessus, la teneur en eau est
alors déterminée sur la totalité de cette prise d’essai.
Procédure d’essai
S’assurer de la provenance et de la nature minéralogique ou origine géologique des
matériaux et en cas de doute, traiter le matériau comme s’il était susceptible d’être
modifié par la chaleur ;
Placer une masse (m) de matériau dans une coupelle ou dans une tare propre et sèche de
masse connue (m1) ;
Peser immédiatement la prise d’essai et son contenant (m2=m+m1) ;
Avec ; et
mw : est la masse d’eau ;
md : est la masse de matériau sec ;
m2 : est la masse de la prise d’essai et de son contenant avant le passage
à l’étuve ;
m1 : est la masse du contenant ;
m3 : est la masse de la prise d’essai et de son contenant après le passage
à l’étuve.
Conventionnellement, aucune correction n’est appliquée pour tenir compte de la minéralisation
de l’eau interstitielle.
La valeur de la teneur en eau est exprimée en pourcentage et l’intervalle d’arrondissage est de
0,1.
3. Mode opératoire
Pour déterminer la masse volumique, une des procédures suivantes, fonction de la méthode
d’essai retenue, est à suivre.
L’échantillon soumis à l’essai doit avoir une forme simple afin de pouvoir être
paraffiné facilement.
Au besoin, il est taillée afin d’avoir une masse comprise entre 0,1 et 0,5kg.
Peser la prise d’essai, puis effectuer le paraffinage.
Une fois revenue à la température de la salle d’essai, peser à nouveau la prise
d’essai à l’air libre.
Placer la prise d’essai dans le panier suspendu à l’étrier de la balance.
Immerger la prise d’essai afin d’être pesée avec la balance hydrostatique.
Pendant la durée des essais, la température de la salle d’essai ne doit pas être
variée de plus de 3°C.
Méthode du moule :
) )
Avec ; =
3. Mode opératoire
Prélever une prise d’essai d’environ 20g sur le tamisât de l’échantillon de sol au tamis
de 2mm ;
Placer la prise d’essai dans une coupelle de masse connue ;
Introduire l’ensemble dans une étuve à une température de 105°C pour les sols
insensibles à la chaleur et de 50°C pour les sols sensibles à la chaleur ;
la durée du séchage est variable entre 1 et 8 jours.
Le séchage est terminé si la masse de l’échantillon ne varie pas de plus de 2/1 000 entre
2 pesées effectuées immédiatement après la sortie de l’étuve, à au moins 4 heures
d’intervalle.
Séparer les agglomérats de particules de la prise d’essai au pilon dans le mortier ;
Peser le pycnomètre et son bouchon, après être assurés qu’ils étaient propres et secs ;
Introduire la prise d’essai dans le pycnomètre ;
Débarrasser le pycnomètre de toute particule qui aurait pu adhérer sur sa surface
extérieure ;
Peser le pycnomètre avec son bouchon ;
Remplir le ballon du pycnomètre d’eau distillée maintenue à la température ambiante ;
Afin qu’aucune bulle d’air se reste accrochée aux particules ; deux (2) procédures sont
possibles :
- Pour les matériaux sensibles à la chaleur, le liquide contenu dans le pycnomètre est
mis en dépression à la cloche à vide ;
- Pour les matériaux insensibles à la chaleur, le liquide contenu dans le pycnomètre
est porté à ébullition pendant au moins une heure.
3. Mode opératoire
Eliminer manuellement si nécessaire les éléments qui ont une taille supérieure à dmax ;
Effectuer une prise d’essai de façon à obtenir une masse M de tamisât au tamis dmax
supérieure ou égale à celle donnée dans le tableau ci-dessous.
Tableau : masse minimale de tamisât nécessaire en fonction de la dimension d’ouverture
des mailles du tamis
Tamis d (µm) 400 500 630 800
éà
% é= ×
% é= % éà
=
×
1. Principe
Les particules inférieures à 80µm séparées du reste du sol par tamisage sont mises en suspension
dans de l’eau additionnée d’un défloculant. Elles sédimentent à différentes vitesses en relation
avec leur taille. La loi Stokes donne la relation entre le diamètre des grains et leur vitesse de
sédimentation.
2. Appareillage
Une balance ;
Un tamis à maille carrée de 80µm d’ouverture ;
Un bac non altérable ;
Une étuve de dessiccation réglable à 105°C et à 50°C ;
Un mortier avec son pilon ;
Un agitateur mécanique avec son récipient ;
Eau distillée ou déminéralisée et un défloculant ;
Deux (2) éprouvettes cylindriques en verre transparent, gradué et d’une contenance
minimale de 2500cm3 ;
Agitateur manuel ;
Densimètre ;
Thermomètre ;
Chronomètre.
3. Mode opératoire
Préparation de la prise d’essai :
Recueillir le tamisât, au tamis 80µm de l’échantillon de sol, préparé selon la norme NF
P 94-056 (Analyse granulométrique) ;
Laver le matériau avec de l’eau dans un bac ;
Après décantation et sédimentation des particules (eau devenue claire), siphonner l’eau
du bac sans entrainer les éléments fins ;
Placer le bac et son contenu dans une étuve ;
Effectuer des pesées d’intervalle de
- 4h dans le cas d’un étuvage à 105°C,
- 8h dans le cas d’un étuvage à 50°C.
Arrêter le séchage si la masse du matériau contenu dans le bac ne varie pas de 2/1 000
entre deux (2) pesées successives.
Prélever une prise d’essai de 80g sur le tamisât séché, désagrégé avec le pilon dans le
mortier puis homogénéisé.
Introduire la prise d’essai dans le récipient utilisé avec l’agitateur mécanique ;
Ajouter 500cm3 du mélange d’eau distillée additionnée d’un défloculant ;
Laisser imbiber pendant au moins 15h à la température ambiante.
Disperser la prise d’essai dans la solution d’eau et de défloculant au moyen de l’agitateur
mécanique qui doit fonctionner pendant 3 minutes minimum à 10 000trs/min.
Exécution de l’essai :
= × ×( )
Où ;
=( + +
P : pourcentage (par rapport à la masse de la prise d’essai à l’état sec) des
particules de diamètre inférieurs ou égal à D ;
Vs : volume de la suspension,
m : masse du sol sec prélever sur le tamisât à 80µm ;
s : masse volumique des particules solides (par convention s= 2700kg/m3)
w : masse volumique de l’eau distillée ;
t : masse volumique de la suspension au temps t ;
Rc : lecture corrigée du densimètre à l’instant t ;
R : lecture du densimètre (au sommet du ménisque) à l’instant t ;
= × ×
Avec : = ; 100 × ×( 1)
= 0,5 ×
Teneur en eau
0 WP WL (w)
IP
1. Principe
L’essai s’effectue en deux phases :
- Recherche de la teneur en eau pour laquelle une rainure pratiquée dans un sol placée
dans une coupelle de caractéristiques imposées se ferme lorsque la coupelle et son
contenu sont soumis à des chocs répétés ;
- Recherche de la teneur en eau pour laquelle un rouleau de sol, de dimension fixée
est confectionné manuellement, se fissure.
2. Appareillage
Le matériel nécessaire à la préparation du sol est distingué du matériel utilisé pour la
détermination des limites.
Matériel pour la préparation du sol :
Un récipient d’au moins 2L ;
Un bac de dimensions minimales en cm 30 x 20 x 8 ;
Un tamis à maille carrée de 400µm d’ouverture.
3. Mode opératoire
Préparation du sol :
Après échantillonnage du sol et homogénéisation par brassage, mettre en
imbibition une masse de matériau dans un récipient d’eau à la température
ambiante pendant au moins 24 heures ;
Une fois imbibé, tamiser le matériau par voie humide au tamis de 400µm ;
Recueillir l’eau de lavage et le tamisât dans un bac ;
Après une durée de décantation d’au moins 12 heures, siphonner l’eau claire du
bac sans entrainer des particules solides ;
Faire évaporer l’eau excédentaire à une température ne dépassant pas 50°C.
Détermination de la limite de liquidité :
Avant de procéder aux essais, s’assurer que la largeur de la pointe de l’outil à
rainurer est inférieur à 2,2mm et que la hauteur de chute de la coupelle est
de10mm ;
Faire le réglage à l’aide d’une cale de contrôle de 10mm d’épaisseur ;
Déplacer, si nécessaire, la plaque coulissante de l’appareil de Casagrande de
telle sorte que la hauteur de chute de la coupelle soit égale à l’épaisseur de la
cale, lorsque la came, commandée par la manivelle, positionne la coupelle au
point le plus haut ;
Malaxer la totalité du tamisât afin d’obtenir une pâte homogène et presque
fluide ;
Répartir avec la spatule, dans la coupelle propre et sèche, une masse environ 70g
de pâte ;
Indice de consistance :
C’est le rapport défini par la formule suivante :
W est la teneur en eau du sol dans son état naturel et ne comportant pas d’éléments supérieurs
à 400µm.
3. Mode opératoire
Préparation de l’échantillon :
Si le Dmax du matériau est supérieur à 50mm, prélever 10kg de sa fraction 0/50mm ;
Si le Dmax du matériau est compris entre 5mm et 50mm, prélever une masse m du
matériau humide telle que m 200*Dmax ;
Séparer par tamisage et si nécessaire par lavage la fraction 0/5 mm contenu dans cet
échantillon ;
Déterminer la proportion pondérale de la fraction 0/5 mm (séchai) contenue dans le
matériau (ou dans sa fraction 0/50 mm lorsque Dmax 50mm) ;
Si le Dmax 5mm, prélever une masse m du matériau humide telle que m 200*Dmax ;
3. Mode opératoire
Préparation de l’échantillon de sol :
3. Mode opératoire
L’essai est effectué sur deux prises d’essai :
Préparation de l’échantillon :
Après un séchage préalable, broyer le matériau dans le mortier afin d’obtenir une poudre
passant en totalité à un tamis d’ouverture de maille inférieure ou égale à 400µm ;
A une température de 105°C, poursuivre le séchage du matériau jusqu’à ce que sa masse
ne varie pas plus de 2/1 000 entre des pesées successives espacées d’une heure (1H) de
temps.
Après homogénéisation, prélever 2 prises d’essai de masse identique conforme au
tableau ci-dessus :
Tableau : masse d’une prise d’essai en fonction de la teneur présumée en carbonate
Teneur en carbonate présumée en % <4 4 à 9 10 à 19 20 à 39 40 à 79 80
= ×
)
3. Mode opératoire
Préparation des plaques drainantes :
Remplir les plaques avec de l’eau désaérée tout en éliminant le surplus d’eau en surface
juste avant leur mise en place ;
Recouvrir les plaques avec un papier filtre lorsque des particules de sol risquent de
migrer vers les pores de celles-ci.
Préparation des éprouvettes :
La hauteur des éprouvettes, une fois confectionnées, est telle que :
L
6d h
2
Avec : dmax 5mm dans le cas où L= 60mm
dmax 8mm dans le cas où L= 100mm.
Pour les sols cohérents ou reconstitués après compactage :
3. Mode opératoire
Déformation de la cellule œdométrique sur son bâti de chargement :
Une mesure de déformation de la cellule est effectuée avec un éprouvette témoin métallique,
placée entre les deux disques drainants, éventuellement recouverts de papier-filtre, en passant
par les mêmes paliers de chargement que pour l’essai, afin de déterminer l’amplitude des
corrections à prendre en compte. Suivant les cas, cette mesure est effectuée avant ou après
l’essai lui-même. Elle reste utilisable pendant un délai maximal de six (6) mois sans
modification de matériel.
Cette mesure de déformation de l’appareillage est nécessaire en présence de sols gonflants et
lors d’essais sous des contraintes supérieures à 1,6 MPa.
Préparation de l’éprouvette :
3. Mode opératoire
Préparation des échantillons soumis à l’essai :
Prélever une masse comprise entre 15kg et 100kg de matériau nécessaire à l’exécution
de l’essai ;
Introduire la totalité du matériau prélevé dans une étuve de 50°C maximum jusqu’à un
état hydrique jugé suffisamment sec pour la commencer l’essai.
Après séchage, tamiser le matériau avec un tamis de 20mm ;
Conserver seulement le tamisât pour l’exécution de l’essai ;
Homogénéiser le matériau puis diviser le, par appréciation visuelle en au moins cinq (5)
parts égales ;
Humidifier les parts à des teneurs en eaux estimées par l’opérateur et à des temps
d’incorporation de l’eau d’une manière lente selon l’argilosité du matériau ;
Sr = 100 et 80 %/m3 ;
s = 2,70 t/m3 ;
3. Mode opératoire
Confection des éprouvettes :
3. Mode opératoire
Préparation de l’échantillon :
Préparer le matériau pour laboratoire dont sa masse, telle que la fraction passant au tamis
5mm, est comprise entre 500 et 700g ;
Humidifier le matériau pour laboratoire s’il n’est pas humide, afin d’éviter les pertes de
fines et la ségrégation ;
Sur celui-ci, procéder à la préparation de deux (2) échantillons pour essai ;
L’essai s’effectue sur sa teneur en eau naturelle, la masse sèche de l’échantillon pour
essai doit être 120g ;
3. Mode opératoire
Préparation des échantillons :
Humidifier l’échantillon de partage (s’il n’est pas humide) avant le partage afin d’éviter
les pertes de fines et la ségrégation ;
Tamiser le matériau humide sur le tamis 2mm ;
Laver le refus sur ce même tamis en utilisant le moins d’eau possible et en associant les
deux passants.
Le 0-2 mm est alors mis à l’étuve, si nécessaire, en contrôlant qu’il n’atteint jamais l’état
sec, puis en atmosphère ambiante pour l’amener à une teneur en eau comprise entre 1%
et 3%.
La masse de l’échantillon pour laboratoire doit être telle que la fraction passant au tamis
2mm pèse 1 500g environ.
Préparer quatre (4) échantillons :
- un pour la détermination de la teneur en eau w sur deux (2) prises de 100g à 200g,
- un pour la préparation du sable correcteur et la détermination de la teneur en fines,
Tamiser sous eau le deuxième échantillon de masse M sur le tamis
0.08mm,
Sécher et peser les éléments retenus sur ce tamis pour déterminer la teneur
en fines f du sable ; ce servira de sable correcteur.
Si m est la masse de ce refus à 0.08mm, la masse m de sable correcteur
(refus sec à 0,08mm) est à ajouter pour la détermination d’un échantillon
pour essai.
- et les deux (2) autres pour la préparation des échantillons pour essai dont les masses
sont obtenues comme suite :
si f 11%, il n’y a pas lieu d’utiliser le sable correcteur et l’essai s’effectue
directement sur le troisième et quatrième échantillon à leur teneur en fines
d’origine.
La masse de chaque échantillon est égale à :120 (1 + )
si f 11%, prendre une masse égale à : (1 + )
On ajoute à cette masse, une quantité de sable correcteur sec m .
La détermination portant sur les deux échantillons, la propreté du sable est la moyenne des deux
(2) valeurs obtenues.
3. Mode opératoire
Préparation de l’échantillon :
Tamiser le matériau de sable par voie humide d’abord sur un tamis 0,2mm et ensuite
sur un tamis 2mm ou 4mm ;
Sécher à l’étuve à 105°C jusqu’à une masse constante ;
Homogénéiser et peser l’échantillon pour l’essai qui doit être de 500g environ ;
Préparer la charge broyante de la manière suivante :
- Prendre 9billes de 30mm de diamètre, de masse comprise entre 925 et 985g ;
- Ajouter 21 billes de 18mm de diamètre, de masse comprise entre 440 et 500g ;
- Compléter avec des billes de 10mm de diamètre, de façon que la masse totale de la
charge soit de 2 500g.
- L’usure de la charge doit être contrôlée périodiquement.
- Les billes des 18mm et de 30mm sont contrôlées par pesée de l’ensemble et
remplacement des plus usées par pesées élémentaires, jusqu’à se retrouver à
l’intérieur des tolérances.
- Les billes de 10mm sont contrôlées en les pesant par lot de dix (10), en deçà d’une
masse de 34g par lot, elles sont remplacées par des billes conformes.
Exécution de l’essai :
Introduire la charge dans le cylindre d’essai, puis les 500g de matériau préparé ;
Ajouter 2,5l d’eau ;
Mettre le cylindre en rotation à la vitesse de 100 tr/min pendant 1 500 tours ou 15mins ;
Verser lentement la totalité du contenu du cylindre sur deux (2) tamis superposés de
8mm (pour recueillir la charge abrasive) et de 0,1mm ;
Laver l’ensemble sous un jet d’eau jusqu’à obtenir une eau claire, puis enlever le tamis
de 8mm ;
Sécher le refus au tamis 0,1mm à l’étuve à 105°C jusqu’à une masse constante ;
Tamiser à sec le refus à 0,1mm ;
Peser le refus à 0,1mm, soit m la masse.
1. Principe
L’essai consiste à déterminer la réduction du D10 d’un échantillon de granularité d/D donnée
soumis à un pilonnage conventionnel.
( )
Cette réduction s’exprime par le rapport : FR = ( )
2. Appareillage
Le moule CBR ;
La dame Proctor Normal ;
Le massif de réaction ;
Une colonne de tamis : 1, 2, 5, 10, 16, 20, 40, 50, 63 ou 80mm ;
Une balance de portée 3kg.
3. Mode opératoire
Préparation des échantillons :
Prélever un échantillon du matériau rocheux considéré ;
Préparer la fraction d/D qui sera soumise à l’essai par fragmentation de l’échantillon à
l’aide d’un marteau et puis par son tamisage à travers les tamis suivants :
- 10 et 20mm pour les matériaux issus des roches argileuses (marnes, argilites, pelites)
- 40 et 80mm pour les matériaux issus des roches argileuses de types schistes
sédimentaires et des roches magmatiques et métamorphiques altérée.
Réintégrer les refus aux tamis de 20 et 80mm dans la prise d’essai après fragmentation
au marteau et repassage à travers des tamis respectifs 10/20mm ou 40/80mm ;
Faire une prise d’essai de 2kg ;
Conserver la prise à l’abri de l’évaporation si l’essai de fragmentabilité n’est pas exécuté
immédiatement après la préparation de la fraction d/D.
Exécution de l’essai :
Pour tracer la courbe granulométrique initiale, tamiser la fraction 10/20mm ou 40/80mm
préalablement préparée respectivement au travers des tamis de 16mm et 50 ou 63mm ;
Peser et noter les refus de ces tamis ;
Reconstituer et réhomogénéiser la fraction d/D après ce tamisage et l’introduire dans le
moule CBR ;
Arranger les éléments manuellement en imprimant quelques secousses au moule par de
légers coups de maillet sur les parois.
La surface supérieure de l’échantillon doit être aussi régulière que possible.
3. Mode opératoire
Préparation des échantillons :
Faire passer l’échantillon sur un tamis de 4mm, puis déterminer la masse M0 du refus.
Exécution de l’essai :
Tamisage sur les tamis à mailles carrées :
Procéder au tamisage de l’échantillon par voie sèche sur les tamis ;
Recueillir les différentes fractions d/D, puis peser chaque classe granulaire.
Tamisage sur grilles à fentes :
Tamiser manuellement, chaque classe granulaire obtenue précédemment sur une grille
dont l’écartement E entre les barres est défini par le tableau ci-dessus (dimensions en
mm) :
3. Mode opératoire
Préparation de l’échantillon :
Envoyer une masse m de l’échantillon au laboratoire (m 15kg) ;
Tamiser l’échantillon à sec sur chacun des tamis de la classe granulaire choisie en
commençant par le plus grand tamis ;
Laver le matériau tamisé et le sécher à l’étuve à 105°C ;
La masse de l’échantillon pour l’essai sera de 5kg.
Exécution de l’essai :
Introduire avec précaution la charge de boulets correspondant à la classe granulaire
choisie, puis l’échantillon pour l’essai. La charge est fixée conformément aux
indications du tableau ci-dessous :
Classe granulaire Nombre de boulets Masse totale de la charge
Mm g
4 – 6,3 7 3 080
6,3 – 10 9 3 960
10 – 14 11 4 840
10 – 25 11 4 840
16 – 31,5 12 5 280
25 – 50 12 5 280
Faire effectuer 500 rotations, sauf pour la classe 25-50mm où l’on effectue 1 000
rotations, à une vitesse régulière comprise entre 30 tr/min et 33tr/min ;
3. Mode opératoire
Préparation de l’échantillon pour essai :
Effectuer une prise d’échantillon de 2kg pour les gravillons compris entre 4 et 14mm et
de 40kg pour les 25-50mm au laboratoire ;
Effectuer l’essai sur un lot de granulats ayant une granularité conforme à l’une des
classes granulaires types ;
Laver l’échantillon et le sécher à l’étuve à 105°C, jusqu’à une masse constante ;
Tamiser à sec les tamis de la classe granulaire choisie ;
La masse de l’échantillon pour essai est de 500g pour les 4-14mm et de 10kg pour les
25-50mm.
Exécution de l’essai :
a) Sur les gravillons compris entre 4mm et 14mm
Introduire dans le cylindre d’essai la charge abrasive, puis les 500g de matériau préparé.
La charge est fixée conformément aux indications du tableau ci-après :
3. Mode opératoire
Chauffer le bitume à une température inférieure à 100°C (pour ramollir) ;
Homogénéise et prélever dans le gobelet normalisé ;
Laisser refroidir à la température ambiante pendant au moins 12h puis immerger les
gobelets dans un bain marin à 25°C ;
Sortir le gobelet et le mettre sur le pénétromètre DOW ;
Ramener à O l’aiguille du cadran et libérer l’aiguille pendant la durée spécifiée : 5
secondes si l’on opère à 25°C,
Bloquer l’aiguille aussitôt et mesurer ;
Réalisation l’opération au moins trois (3) fois.
Après chaque essai, replacer la prise d’essai et le récipient du transfert dans le bain
d’eau pendant que l’on essuie soigneusement la pointe de l’aiguille, d’abord avec un
chiffon propre imbibé de trichloréthylène pour enlever tout le produit bitumineux
adhérent et puis avec un chiffon propre et sec.
Différence entre 3 % de la
les valeurs 2 3 4 5 6 valeur la
extrêmes plus faible
o Si la différence entre les résultats extrêmes excède les valeurs indiquées au tableau ci-
dessus, recommencer l’essai en utilisant un 2e échantillon.
3. Mode opératoire
Utiliser une plaque de verre sur laquelle on met un produit (glycérine vaseline, etc.…)
qui empêchera l’anneau + bitume à s’adhérer à la plaque ;
Ramollir le bitume comme dans l’essai de pénétration, remplir l’anneau, puis laisser le
à la température ambiante pendant 30 mns, il durcit.
Prendre une lame à araser pour enlever le surplus sur l’anneau ;
Porter les deux sur un dispositif dans un verre, puis passer le thermomètre dans le
verre au milieu de la plaque immobile et remplir le bol d’eau ;
Porter tout le dispositif dans le frigo et le ressort, verser de l’eau jusqu’à attendre 5°C ;
Porter sur un dispositif de chauffage électrique et quand la température atteint 5°C et
après 5 secondes, noter la température.
Quand les deux billes ne tombent pas au même moment, il est souhaitable de refaire
l’essai.
3. Mode opératoire
Préparation des prises d’essai :
3. Mode opératoire
Préparation des éprouvettes :
Passer d’abord à la fabrication du mélange hydrocarbonés en une seule fois ;
Indiquer sur la feuille d’essai, les modalités pratiques (type de malaxeur, températures,
temps de malaxage) de préparation du mélange hydrocarboné ;
Les températures de référence de préparation des éprouvettes de mélanges à base de
bitume pur sont définies comme suit :
- bitume 70/100 à 140 °C ;
- bitume 50/70 à 150 °C ;
- bitume 35/50 à 160 °C ;
- bitume 20/30 à 180 °C.
Pour les autres liants hydrocarbonés, les températures de fabrication des mélanges sont
celles définies par le fournisseur.
Les moules sont portés à la température de référence de préparation des éprouvettes (2
h au minimum).
Effectuer des prélèvements de 1 000g ou 3 500g de masse des mélanges
hydrocarbonés ;
Placer un piston dans la partie inférieure du moule ;
Introduire le prélèvement en une seule fois dans le moule très légèrement enduit d’oléate
de soude glycériné ;
Introduire ensuite les moules pleins dans une étuve établie à une température de
référence sur une durée comprise entre 30 minutes et 2 heures ;
Placer un piston dans la partie supérieure du moule ;
Réaliser le compactage des éprouvettes par double effet.
Les opérations doivent être menées de manière à éviter au maximum les déperditions
de température.
Pourcentage des vides occupés par l’air et le liant, soit VMA (%) :
(%) =
3. Mode opératoire
Préparation des éprouvettes :
Déterminer la masse des éprouvettes en fonction de la masse volumique réelle (MVR)
du mélange hydrocarboné suivant les modalités de la norme ;
Si le mélange hydrocarboné est fabriqué au laboratoire, il doit être conforme à la
norme NF P 98-250-1.
Ainsi, mettre en température les moules et pastilles pendant 2h au moins dans une
enceinte portée à la température d’essai ± 10°C ;
Graisser les moules à l’aide d’un pinceau enduit de graisse de silicone ou d’oléate de
soude glycériné ;
Peser dans un récipient intermédiaire la M du mélange hydrocarboné à ± 0,1% près ;
Introduire en une seule fois le mélange hydrocarboné dans le moule et maintenir le
moule, l’éprouvette, les pastilles dans une enceinte à la température prescrite de l’essai
± 10°C entre 30 minutes et 2h.
Dans le cas des enrobés à froid, les dispositions relatives à la température ne
s’appliquent pas. Le mélange doit être conservé dans le moule au moins 15 minutes
avant l’essai.
Réglages préalables :
La précharge P comprise entre 150N et 300N ;
La force F déterminée en fonction du type de PCG ;
L’angle d’inclinaison est celui déterminé pour le type de PCG ;
La vitesse de rotation :
- Si elle est inférieure à 12 trs/min, rien n’est exigé concernant la mise en rotation,
- Si elle est comprise entre 12trs/min et 32 trs/min, la mise en rotation est
progressive et d’une durée comprise entre 10s et 30s.
Hors période transitoire, la vitesse doit être inférieure à 32trs/min et constante.
La température prescrite de l’essai est déterminée en fonction du type de bitume pur.
Procédure d’essai par éprouvette :
3. Mode opératoire
Humidifier le moule et le plateau de base ;
Placer le moule sur le plateau /la surface de base horizontale ;
Maintenir fermement le moule en place pendant le remplissage, en le solidarisant par
les deux pattes de fixation ou par appui vertical sur les deux pattes de base ;
Remplir le moule en trois couches, chacune correspondant approximativement, après
serrage, au tiers de la hauteur du moule ;
Piquer chaque couche 25fois avec la tige de piquage ;
Répartir les coups uniformément sur la section de chaque couche ;
Incliner légèrement la tige pour la couche inférieure et donner approximativement la
moitié des piquages avec des coups en spirale jusqu’au centre ;
Piquer la deuxième couche et la couche supérieure, chacune sur toute son épaisseur, de
sorte que la tige pénètre légèrement dans la couche sous-jacente ;
Mettre un excès de béton au-dessus du moule avant de commencer le piquage lors du
remplissage et du compactage de la couche supérieure ;
Si lors du piquage de la couche supérieure apparait un manque de béton en dessous du
bord supérieur du moule, ajouter du béton pour avoir toujours un excès ;
3. Mode opératoire
Placer la table d’étalement sur une surface plane et horizontale, non soumises à des
vibrations ou à des chocs extérieurs ;
Vérifier que le plateau articulé peut être soulevé à la hauteur appropriée et retombé sans
entrave sur la butée inférieure ;
Placer la table sur un support propre à réduire les rebonds du plateau à l’issu de sa chute
sur les buttées inférieures ;
Avant de procéder à l’essai, nettoyer la table et le moule et les humidifier, sans toutefois
les mouiller de façon excessive ;
Vérifier que les buttées sont propres ;
Positionner le moule au centre du plateau de la table et l’assujettir en maintenant ses
pattes en place et en se servant d’aimants ;
Utiliser la main-écope pour remplir le moule de deux couches égales de béton et égaliser
chacun d’entre elles en les piquant légèrement 10fois avec la tige de piquage ;
Araser le béton au niveau du bord supérieur du moule à l’aide de la tige de piquage ;
30s après l’arasement du béton, soulever le moule verticalement par ses poignets en un
laps de temps compris entre 3 et 6s ;
3. Mode opératoire
Préparation et positionnement des éprouvettes :
Tous les plateaux de la machine d'essai doivent être essuyés et toutes particules ou
corps étrangers retirés des surfaces de l'éprouvette qui seront en contact avec eux.
Enlever tout appareillage, autre que les plateaux auxiliaires ou éléments d'espacement
entre l'éprouvette et les plateaux de la machine d'essai ;
Essuyer l'éprouvette pour éliminer l’eau superficielle excédentaire avant de la
positionner dans la machine d'essai ;
Positionner les éprouvettes cubiques de façon que le chargement s'effectue
perpendiculairement au sens de coulage ;
Centrer l'éprouvette sur le plateau inférieur avec une précision de 1 % de la dimension
nominale pour les éprouvettes cubiques ou du diamètre nominal pour les éprouvettes
cylindriques.
Si des plateaux auxiliaires sont utilisés, les aligner avec la face supérieure et la face
inférieure de l'éprouvette.
Avec des machines d'essai à deux colonnes, il convient de placer la surface moulée
des éprouvettes cubiques en face de l'un des montants
Mise en charge :
Sélectionner une vitesse constante de chargement dans la plage (0,6 ± 0,2) MPa/s
(N/mm2•s).
Après l’application de la charge initiale, qui ne doit pas dépasser environ 30 % de la
charge de rupture, appliquer la charge sans choc et l’accroître de façon continue à la
vitesse constante sélectionnée ± 10 %, jusqu’à la rupture de l’éprouvette.
En cas d'utilisation de machine d'essai commandée manuellement, compenser, lorsque
la rupture d'éprouvette est proche, toute tendance au ralentissement de la vitesse de
chargement sélectionnée, par un réglage approprié des commandes.
Enregistrer la charge maximale obtenue en kilonewtons.
Évaluation des types de rupture :
3. Mode opératoire
Préparation de l’éprouvette :
Si l’éprouvette a été conservée dans l’eau, l’essuyer pour éliminer l’humidité
superficielle excédentaire avant de la positionner dans la machine d’essai ;
Essuyer les surfaces d’appui du gabarit de centrage, des bandes de chargement, des
pièces d’appui et des plateaux ;
Nettoyer la surface de l’éprouvette qui sera en contact avec les bandes de chargement
et en éliminer toute particule ou corps étranger.
Positionnement de l’éprouvette :
Centrer l’éprouvette dans la machine d’essai, en utilisant éventuellement un gabarit de
centrage ;
Positionner soigneusement les bandes de chargement et, le cas échéant, les pièces
d’appui le long des parties supérieure et inférieure du plan de chargement de
l’éprouvette ;
S’assurer que le plateau supérieur est parallèle au plateau inférieur, au cours de la mise
en charge.
Mise en charge :
Vérifier que l’éprouvette demeure centrée au début de la mise en charge, soit par un
gabarit de centrage, soit par des supports temporaires ;
Sélectionner une vitesse constante de mise sous contrainte dans la plage de 0,04 MPa/s
(N/mm2.s) à 0,06 MPa/s (N/mm2.s).
Après l’application de la charge initiale qui ne dépasse pas 20 % environ de la charge à
la rupture, appliquer la charge sans choc sur l’éprouvette et l’accroître en continu, à la
vitesse constante sélectionnée ± 10 %, jusqu’à rupture de l’éprouvette.
La vitesse de chargement requise est donnée par la formule suivante :
Avec :
fct : est la résistance en traction par fendage, exprimée en mégapascals (MPa) ou en
newtons par millimètre carré (N/mm2) ;
F : est la charge maximale, exprimée en newtons (N) ;
L : est la longueur de la ligne de contact de l’éprouvette, exprimée en millimètres (mm) ;
D : est la dimension transversale nominale, exprimée en millimètres (mm).
NOTE : En cas d’écart sur les dimensions de l’éprouvette par rapport à la méthode normalisée,
le calcul de la résistance en traction par fendage peut être fondé sur les dimensions réelles de
l’éprouvette.
2. Appareillage
Matériel d’usinage de l’éprouvette :
Carotteuse et carottiers à couronne diamantée pour les échantillons de roche fournis
sous forme de blocs ou pour les carottes de sondage nécessitant un recarrotage.
Atelier de sciage permettant un sciage à l’eau (ou à l’air) avec une scie circulaire munie
de disques diamantés ;
Rectifieuse munie d’une meule diamantée.
Matériel de mesurage de l’éprouvette :
pied à coulisse au 1/50 de mm ou appareil de mesure de longueur équivalent ;
Surface plane de référence ;
Comparateur au 1.100mm et son dispositif de fixation ou matériel équivalent.
Matériel de pesage de l’éprouvette(balance)
Matériel de chargement de l’éprouvette qui comprend :
Pour l’essai de compression uniaxiale
Presse de capacité appropriée à la force requise lors de l’essai ;
Plateau mobile et plateau fixe (dont l’écart ne doit pas déplacer 30µm.
Pour l’essai de compression triaxiale : en complément du matériel défini pour l’essai de
compression uniaxiale l’appareillage comprend :
Une cellule dans laquelle est placée l’éprouvette recouverte d’une membrane souple
imperméable et soumise à la pression d’un fluide. Les embases doivent permettre la
circulation du fluide et la purge de la cellule ;
Un générateur de presse ;
Un capteur de pression ;
Un système de mesure de la force axiale appliquée à l’éprouvette, de la déformation
axiale et éventuellement transversale et de la pression de confinement.
Matériel d’enregistrement de la force qui comprend
Un appareillage de mesure de la force avec une incertitude à 1/100 de la valeur mesurée
et approprié aux forces mises en œuvre ;
Un dispositif d’enregistrement en fonction du temps adapté à l’information délivrée par
l’appareillage de mesure de la force ;
Matériel de mesure et d’enregistrement des déplacements ou des déformations qui comprend :
Soit des capteurs de déplacement local(extensomètres) avec :
Un collier ou deux colliers supportant des capteurs de déplacement permettant des
déplacements axiaux dans le tiers central de l’éprouvette ;
Eventuellement un collier au moins permettant la mesure du déplacement transversale
au voisinage du centre de l’éprouvette ;
3. Mode opératoire
Mesure des caractéristiques géométriques de l’éprouvette :
Mesurer la hauteur de l’éprouvette avec une incertitude type inférieure ou égale à
0,1mm ;
Mesurer le diamètre de l’éprouvette avec une incertitude de type inférieure ou égal
à 0,1mm en considérant la moyenne de six mesures selon les directions perpendiculaires
deux à deux, à mi-hauteur et à chacune des extrémités ;
Contrôler le parallélisme des faces d’appuis au moyen d’un comparateur ;
Conditionnement et équipement de l’éprouvette :
- lorsque l’essai doit être réalisé à l’état sec,
Sécher l’éprouvette dans une enceinte thermostatique, à la température maximale de
60 , jusqu’à masse constante ;
Coller éventuellement les jauges de déformation sur l’éprouvette ;
Câbler les jauges
- lorsque l’essai doit avoir lieu sur une éprouvette dans son état naturel ou dans son
état saturé, il convient de :
Protéger contre toute variation de la teneur en eau avant essai ;
Protéger au mieux l’éprouvette entre chaque phase de préparation si les jauges de
déformation sont collées ;
Réalisation de l’essai de compression uniaxiale :
Nettoyer les surfaces des plateaux de la presse, les faces des éventuelles plaques
intermédiaires ainsi que les extrémités de l’éprouvette ;
Laisser l’éprouvette prendre la température ambiante (comprise entre 15 c et 28 c) en
la protégeant pour éviter toute modification de sa teneur en eau ;
Peser éventuellement l’éprouvette mh ;
Placer éventuellement le dispositif de mesure des déplacement axiaux ;
Placer éventuellement le collier de mesure de la déformation transversale ;
Raccorder les capteurs ou les jauges à la centrale d’acquisition ;
Placer éventuellement les capteurs de mesure du déplacement axial global destiné à la
presse ;
Centrer l’éprouvette suivant l’axe de l’effort qui est appliqué ;
Imposer le déplacement axial des plateaux de la presse à vitesse sensiblement constante.
La vitesse est choisie de manière à ce que la déformation axiale globale soit toujours
inférieure à 50.10-6par seconde ;
Réaliser au moins un cycle de déchargement -rechargement à vitesse de déplacement
axial constante. Le niveau de contrainte avant le début du déchargement doit être
compris entre le tiers et les deux tiers environ de la résistance à la compression estimée.
La contrainte minimale de compression lors du déchargement ne doit pas être inférieure
à environ le tiers de la contrainte maximale atteinte juste avant le déchargement ;
3. Mode opératoire
Réaliser l’essai dans un environnement adéquat à l’essai ;
Peser le récipient afin de déterminer sa masse m1 et enregistrer la valeur obtenue ;
Réaliser le remplissage et serrage à une échéance représentative du délai attendu entre
fabrication et réception du béton ;
Prélever l’échantillon d’essai et réaliser un essai de consistance et un essai de masse
volumique à l’état frais ;
Remplir le récipient jusqu'à une hauteur de (250 ± 5) mm ;
Sauf pour les bétons auto-plaçants, serrer le béton en trois couches d’égale hauteur.
Toutefois pour les bétons destinés aux travaux géotechniques spéciaux le serrage est
effectué à l’aide d’une tige de piquage à raison de 25 coups par couche.
Niveler et lisser la surface du béton par quelques mouvements circulaires avec la
truelle ;
Noter le temps de début d’essai T1 correspondant à la fin de préparation de
l’échantillon (serrage et lissage) ;
Peser immédiatement la masse de l’échantillon et du récipient m2, exprimée en g.
Recouvrir le récipient avec le film plastique et le couvercle ;
Laisser ce dernier en place pendant toute la durée de l’essai sauf pendant le temps
nécessaire aux prélèvements.
À l'aide de la pipette ou de la seringue, prélever l'eau accumulée en surface, toutes les
30 min jusqu'à la fin de mesure ou la fin de ressuage.
Afin de pouvoir prélever l’eau en surface du béton, il est nécessaire d'incliner le
récipient avec précaution, en insérant la cale sous l'un des bords du récipient, 2 min
avant le prélèvement.
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