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et de la promotion du travail
Direction de la Recherche et Ingénierie de formation
Manuel de cours
2ème Année
Filière:
Génie civil
(Méthode)
Version : 01/12/2021
Remerciements
La DRIF remercie les personnes qui ont contribué à l’élaboration du présent
document :
Équipe de conception :
Anne Duval, Directrice Jesa Institut
Mohamed Bennane, Directeur CIDE Maroc
Houda Ibn Ghazala, Responsable formation Jesa Institut
Hajar Bencharraf, Specialiste Digital Learning
Équipe de rédaction :
Sara Aguilal, Ingénieur Civil JESA
Iyman Amraoui, Ingénieur Civil JESA
Hafssa Lafnassi, Ingénieur Civil JESA
Équipe de lecture :
Marieme Karim,
Asmae Jamaleddine,
Anas Atmane,
Erregui Houda,
Habhoub Othmane,
El Aouaqui Achraf,
Ait El Quaid Mohammed,
Saadoune Nasser,
Lahnine Salah-eddine,
Équipe de validation
Marieme Karim,
Asmae Jamaleddine,
Anas Atmane,
Erregui Houda,
Habhoub Othmane,
El Aouaqui Achraf,
Ait El Quaid Mohammed,
Saadoune Nasser,
Lahnine Salah-eddine,
Pourquoi
En quoi les compétences abordées vont vous servir pendant vos
études et pour votre futur métier
Objectifs
Ce que vous devez savoir et savoir-faire à la fin du chapitre.
Se situer
Evaluer vos savoirs existants pour mieux identifier les
compétences nécessitant un effort d’apprentissage plus important.
Découverte
Prenez la responsabilité de votre propre apprentissage et participer
activement utilisant vos capacités d’observation et d’analyse grâce
aux activités de découverte proposées au début de chaque
chapitre
Apports théoriques
Ils vous apportent les savoirs et savoirs faire fondamentaux que
vous devez maitriser à l’issue du module.
Consolidation
Les exercices de consolidation, vous permettent de vérifier que
vous avez en effet bien retenu les informations clés et que vous
savez aisément les mettre en pratique de manière autonome.
A retenir
Ce sont les éléments de compétence sur lesquels vous serez
évaluer pour l’obtention de votre diplôme.
2. Évaluation des coûts : Une fois les coûts identifiés, il est nécessaire de les
évaluer pour déterminer leur valeur exacte. Cela peut inclure la recherche de
prix pour les matériaux, la détermination du temps nécessaire pour la
production, etc.
L'étude de prix est un processus en constante évolution qui peut être révisé et mis
à jour à mesure que les coûts évoluent ou que les conditions du marché changent.
C'est un outil précieux pour les entreprises qui cherchent à maximiser leur
rentabilité tout en fournissant des produits de qualité à leurs clients.
3- Objectifs du module
L'objectif principal d'une étude de prix est d'analyser les coûts liés à un produit ou à
un service afin de déterminer un prix raisonnable et compétitif. Cela peut inclure
une analyse des coûts de production, des coûts de vente et de marketing, des coûts
de distribution et des marges bénéficiaires. L'étude de prix peut également inclure
une analyse de la concurrence, des tendances du marché et des attentes des
consommateurs. Le but final est de fournir une information précieuse pour la prise
de décision en matière de prix pour une entreprise.
• Le mode de paiement.
Généralement un cahier des prescriptions avec les devis comprend quatre parties :
• L’objet du marché ;
• Le système d’échantillonnage ;
Le cahier des prescriptions techniques donne pour chaque corps de métier, toutes les
informations nécessaires à l’entrepreneur pour connaître les conditions de réalisation
exigées et le mode de paiement fixé.
Installation de chantier :
Protection de la végétation
Clôture
Enlèvement de la végétation
Démolitions
Terrassements
Fondations
Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation
Bâtiment et Travaux Publics
Réaliser une étude de prix
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Assainissement
Béton armé
Maçonnerie
Isolation- étanchéité
Enduits
Qualité du bois
Humidité du bois
Précision – Tolérance
Traitement – Protection
Assemblage
Fixation, etc.
• La plomberie :
Dilatation
Engravures – encastrement
Joints de tuyauterie
• L’électricité :
Prescriptions réglementaires
Principes d’installation
• La peinture :
Principes
Obligations diverses
Définition :
C’est une partie très spécifique (bien précise) d'un ouvrage qui se distingue des
autres par la nature très particulière du travail demandé.
Le béton pour les semelles filantes, le coffrage des poteaux, la maçonnerie de BBM
sont autant d'exemples d'ouvrages élémentaires différents.
Chaque ouvrage élémentaire est donc une portion d'un ouvrage dont la réalisation
exige :
C'est cette particularité qui oblige à faire une estimation distincte de chaque ouvrage
élémentaire.
On peut donc dire que la totalité de l’ensemble des ouvrages élémentaires n’est rien
d’autre que l’ouvrage lui-même.
Cette analyse se fait en deux temps : La première analyse est superficielle, dans le
sens où elle permet d’observer l’ouvrage d’une façon relativement globale en le
décomposant superficiellement. La seconde est une analyse en profondeur dans le
sens où l’ouvrage est observé dans son moindre détail par une décomposition en de
nombreux éléments. Ces analyses sont indispensables pour étudier l’ouvrage que ce
- Eléments de fondation,
Ces éléments se distinguent par leur fonction, leur forme ou leur position.
LES FONDATIONS :
Ce sont les éléments de l’ouvrage qui ont une fonction porteuse et qui comme leur
nom l’indique ont une forme élancée dans le sens vertical. Ces éléments n’ont aucun
contact d’appuis sur le sol. Mais, ils peuvent soutenir le sol comme les murs de
soutènement.
Ce sont les éléments de l’ouvrage qui ont une fonction porteuse et qui comme leur
nom l’indique ont une forme élancée dans le sens horizontal. Il peut arriver qu’un
élément combine une fonction porteuse de l’ouvrage et de répartition des charges
sur le sol (cas du radier). Dans ce cas la fonction d’interface avec le sol est soulignée.
L’élément est classé comme fondation.
Un ouvrage élémentaire est la plus petite partie de l’ouvrage qui se distingue par la
forme très particulière de la technique utilisée pour le réaliser et par sa fonction. Par
voie de conséquence un ouvrage élémentaire nécessite une main d'œuvre, des
matériaux et parfois des matériels qui lui sont propres. Pour identifier sans ambiguïté
une technique de réalisation spécifique, il est important de distinguer la nature de la
technique et la forme de la technique. La nature de réalisation de deux éléments
La réalisation d’un mur banché et d’une dalle pleine recourent à la même nature de
technique de réalisation : la technique de mise en œuvre du béton armé
(coffrage/décoffrage, ferraillage et bétonnage). Mais la forme des opérations (des
tâches) de mise en œuvre des coffrages et du béton est différente.
La notion d’ouvrage élémentaire porte exclusivement sur la forme et non sur la nature
de la technique. Pour être un ouvrage élémentaire, il faut donc faire partie de
l’ouvrage, avoir une forme de technique de réalisation et une fonction spécifique.
Les ouvrages élémentaires sont multiples et peuvent être classés par type selon leur
finalité fonctionnelle ou esthétique. Mais ce n’est pas suffisant. Des ouvrages
élémentaires de même type peuvent se différencier par la technique de réalisation
mise en œuvre.
Par exemple : les voiles d’un bâtiment sont un ouvrage élémentaire. Les voiles font
partie de l’ouvrage. Leur réalisation est spécifique car la technique de réalisation est
propre aux voiles.
Si un bâtiment comporte des murs banchés et des murs maçonnés en parpaing, les
murs seront décomposés en deux ouvrages élémentaires. Les murs banchés seront
un ouvrage élémentaire et les murs maçonnés un autre dans le sens où la technique
de réalisation des premiers est différente de celle des seconds.
La grue n’est pas un ouvrage élémentaire, car ce n’est pas un ouvrage. C’est un
matériel.
Le ciment n’est pas un ouvrage élémentaire, car ce n’est pas un ouvrage. C’est un
matériau.
Un bâtiment n’est pas un ouvrage élémentaire. C’est bien un ouvrage, mais il n’est
pas élémentaire dans le sens où il peut être décomposé en éléments recourant à des
techniques de réalisation distinctes.
- Les éléments verticaux sont les murs et les poteaux. Ils reprennent les charges
qu’ils subissent pour les diriger et les transmettre vers le bas. Le murs servent
également au cloisonnement et contribuent à l’isolation.
- Elles ont toutes leurs avantages et leurs inconvénients en termes de facilité de mise
en œuvre, de coût, de moyen matériel, et de temps.
- Le choix d’une technique est la plupart du temps dicté par les dimensions de
l’ouvrage et le contexte du chantier. Le choix est orienté dans ce contexte par la
technique qui offre le plus d’avantage et qui répond au mieux aux contraintes.
LES PLANCHERS :
- Les planchers servent de support. Ils reprennent les charges pour les diriger et les
transmettre aux éléments verticaux qui les supportent. Les planchers servent
également à l’isolation.
- Le choix d’une technique est la plupart du temps dicté par les dimensions de
l’ouvrage et le contexte du chantier. Le choix est orienté dans ce contexte par la
technique qui offre le plus d’avantage et qui répond au mieux aux contraintes.
- Les poutres et les linteaux servent de support aux planchers et aux éléments
verticaux. Ils permettent de reprendre les charges de ces éléments pour les diriger
et les transmettre aux éléments verticaux qui les supportent sans cloisonner l’espace
en dessous.
Les valeurs de temps unitaire (TU) correspondent à des durées de travail d'un ouvrier
moyen pour réaliser à lui seul une unité d'ouvrage.
• Rendement (R) :
Le rendement d’un ouvrier exprime la quantité de travail qu’il peut réaliser pendant
une unité de temps (heure, journée…)
Le rendement est plus utilisé pour définir les possibilités de travail ou de production
d'un engin ou d'un matériel. Le rendement permet le calcul de la durée d'emploi d'un
matériel :
Exemple :
Ce sont les besoins réels en matériaux y compris les pertes, casses ou chutes servant
à réalisation d’une unité d’O.E. (sable, armatures, briques, …).
Les pertes, chutes, casses entraînent une majoration des frais engagés par une
majoration des quantités approvisionnées. Elles sont estimées en % à partir de
statistiques d’entreprises ou d’études précises du besoin réel en matériaux.
Exemple :
− 1er cas : les pertes sont données en fonction des quantités en œuvre
− 2ème cas : les pertes sont données en fonction des quantités réelles
Donc le déboursé horaire de la main d'œuvre est le coût d'une heure productive
(DA/h).
Le salaire brut est le salaire comprenant tous les éléments de rémunération soumis
aux charges.
Les primes et gratifications sont des récompenses en argent assujetties aux charges
salariales. Les avantages en nature sont à intégrer aux déboursés. Ils sont assujettis
aux charges.
Avantages en nature :
L'avantage en nature est une utilisation à titre privé d'un logement de fonction,
téléphone mobile, véhicule de fonction par exemple mis à disposition à des salariés.
• la nourriture ;
• un logement ;
• un véhicule.
Deux jours et demi par mois de travail ou périodes assimilées (soit 30 jours ouvrables
par an, samedis inclus). Lors des congés payés, les ouvriers ne sont pas rémunérés
par l'entreprise.
Ces journées sont chômées sans diminution de salaire : L'ouvrier ne travaille pas,
mais les éléments principaux de salaire sont maintenus (salaire, primes, avantages).
Repos hebdomadaires :
Bien évidemment, il s’ajoute au temps de repos quotidien qui lui est de 11 heures.
Dans la plupart des cas, ce jour de congé est le dimanche. Mais ce peut être un autre,
notamment dans certains secteurs d’activité où le travail dominical est requis.
Dans les faits, la grande majorité des salariés peuvent profiter de deux jours de
congés (samedi et dimanche). Mais la loi ne l’impose pas.
Repos supplémentaires :
C’est un temps de repos attribué aux salariés qui effectuent des heures
supplémentaires au-delà d’un certain plafond.
Données fondamentales :
Nombre de jours dans une année : 365 jours ;
Nombre de semaine par an : 52 semaines ;
Nombre de jours de travail par mois : 22 jours
Nombre d’heures de travail par semaine : 40 heures ;
Nombre d’heures de travail par jours : 8 heures.
Veuillez répondre au quiz « Définir les déboursés horaires (ou coût horaire) de
main-d’œuvre » sur LMS