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Département de Génie Civil & Hydraulique Université de Jijel

Partie III
Lois de comportement

ARABET L. VOAII GC
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1. Diversité des comportements
La courbe de traction permet également de décrire le comportement
d’autres matériaux, comme le caoutchouc, (comportement élastique
non linéaire en première approximation) ou les sols qui présentent
un comportement de type élasto-plastique avec une région élastique
très réduite et avec ou sans pic suivant que le matériau est initialement
plus ou moins tassé.

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• Pour des matériaux comme les matières plastiques ou
les métaux à haute température, la courbe de traction
perd toute signification car elle dépend de manière
significative de la vitesse de déformation. On
caractérise alors le comportement par des essais de
fluage et de relaxation.

Pour l’essai de fluage, (traction ou compression simple), on


impose une contrainte constante et on observe la déformation
en fonction du temps : l’application de la contrainte
s’accompagne d’une déformation instantanée, puis la
déformation se poursuit, puis se stabilise, soit vers une constante,
soit vers un état de fluage stationnaire à vitesse de déformation
constante.

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Si à un l’instant « t0 » on relache la contrainte, alors la déformation de
décompose en trois port parties :
– une déformation instantanée (recouvrance instantanée),
– une déformation obtenue progressivement (recouvrance différée),
– une déformation résiduelle qui subsiste, cette dernière pouvant
disparaître pour un matériau de type solide.

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L’essai de relaxation consiste à appliquer une déformation constante, et
à observer la contrainte nécessaire

Remarque: si l’on pousse plus loin l’essai de fluage, on voit apparaître


après le fluage primaire (régime transitoire) et le fluage secondaire
(régime stabilisé) une zone de fluage tertiaire qui correspond au
phénomène l’endommagement (qui conduit à la rupture).

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Ce type de comportement dépendant du temps est appelé viscoplastique
ou viscoélastique, selon qu’il existe ou non un seuil en dessous duquel le
comportement peut être considéré comme élastique. En première
approximation, les matières plastiques ont un comportement viscoélastique
et les métaux à haute température, un comportement viscoplastique.

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2. Modèles rhéologiques
Il est important de savoir construire des modèles mathématiques
de comportement décrivant, au moins qualitativement, les
différents types de comportement que nous venons de présenter.
Les modèles rhéologiques forment une classe déjà très vaste de
tels modèles. Ils s’obtiennent par combinaison de trois modèles
élémentaires.
- Le ressort, modèle de comportement élastique

- Le patin, modèle de comportement plastique

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– l’amortisseur, modèle de comportement visqueux

Les modèles rhéologiques s’obtiennent par montage en parallèle


(les contraintes s’additionnent, les déformations sont les mêmes)
ou en série (les déformations s’additionnent, les contraintes sont les
mêmes).
Le comportement viscoélastique peut être représenté par une
combinaison de ressorts et d’amortisseurs.
par montage en série d’un ressort et d’un amortisseur, on obtient le
modèle de Maxwell :

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par montage en parallèle d’un ressort et d’un amortisseur, on obtient le
modèle de Kelvin-Voigt

par montage en série d’un modèle de Maxwell et d’un modèle de Kelvin-


Voigt, on obtient le modèle de Burgers

– par montage en série d’un ressort et d’un patin, on obtient un modèle


élasto-plastique sans écrouissage

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– on obtient un modèle avec écrouissage linéaire par le montage suivant

Enfin, on peut obtenir des comportements viscoplastiques par des


combinaisons des trois éléments de base. Par exemple, le modèle de
Bingham permet de décrire le comportement du goudron et de certaines
pâtes.

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Département de Génie Civil & Hydraulique Université de Jijel

Chapitre V
Les essais in-situ

ARABET L. VOA II GC
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Les essais in-situ Chapitre V

Plan du chapitre V
1. Essai au pénétromètre statique et dynamique

2. Essai à la plaque

3. Essai au préssiomètre

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1. Essai au pénétromètre statique et dynamique
1.1. objectif de l’essai

Le pénétromètre est un moyen simple, rapide et économique


d’investigation des sols in-situ. Il permet :
 d’apprécier de façon qualitative la résistance des terrains
traversés, et de prévoir la réaction du sol à l’enfoncement de pieux.
 de déterminer l’épaisseur et la profondeur des différentes
couches de sol.
 d’effectuer des contrôles de compactage.
 d’estimer une caractéristique de portance, la « résistance de
pointe ».

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1.2 pénétromètre statique:

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1.3 pénétromètre dynamique:

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2. Essai à la plaque
2.1. Objectif de l’essai
L'essai à la plaque a pour objectif de calculer le "module sous
chargement statique à la plaque" (EV2) d'une plateforme.
L'essai à la plaque EV2 permet d'évaluer la déformabilité d'un sol par
effet de tassement sous la plaque chargée.

Cet essai s'effectue par deux cycles de chargement successif.

Les plates-formes d'ouvrages de terrassement et d'assainissement,


concernées par cet essai, sont des constructions d'infrastructures :
- routières,
- ferroviaires,
- aéroportuaires, etc.

Pour réaliser l’essai il faut un massif de réaction supérieur à 8Tonnes,

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2.2. Présentation du matériel

La poutre de Benkelman : La poutre de Benkelman est composé de :


 Un vérin, qui prend appuis sous le massif de réaction (camion
chargé). Ce vérin est équipé d’une pompe hydraulique qui est permet
de mettre en charge le système. Un manomètre est généralement
intégré à la pompe afin de voir la charge qu'on applique.
 Une plaque, qui sert à appliquer la charge du massif de réaction sur
une surface connue et uniforme.
Une pointe, à l'intérieur de la plaque permet de vérifier que ce n'est pas
la plaque qui se déforme.
 Une partie mobile, qui est la liaison entre la plaque et le comparateur.
De part l'enfoncement de la plaque, la poutre va tourner autour
d'un axe de rotation.
 Une partie fixe, en appuis sur la plate-forme, qui sert de support pour
le comparateur. Cette partie est en liaison avec la partie mobile via
un axe de rotation.
 Le comparateur de précision, placé à l'extrémité de la poutre, permet
de mesurer la déflexion du sol sous la poussée du vérin. C'est à dire que
le comparateur mesure l'enfoncement (variation de distance) du sol
sous l'effet de la charge appliquée.
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2.3. Procédure de l’essai :

Pour réaliser cet essai, on procède à deux cycles de chargement à vitesse


constante (80 daN/s) sur une plaque rigide de 60cm de diamètre.
Les résultats sont calculés sur place, puis repris dans un bureau afin de
tracer un graphique de l'essai.
Avant la mise en place de la plaque, une fine couche de sable est
répandu sous l’emplacement de la plaque. Le sable permet de s’assurer
que la charge s’applique sur toute la surface de la plaque.
Le vérin de 200 KN effectue deux cycles successif de chargement :
- 1er cycle de chargement :
On monte de 0 à 0,25 Mpa, puis on maintient la pression jusqu’à stabilisation
de la déformation (<0,02mm / 15 sec.). On mesure alors l’enfoncement Z0
en mm. Et on descend la pression à 0.
- 2ème cycle de chargement :
On charge de 0 à 0,20 Mpa puis on attend la stabilisation de la déformation
(< 0,02 mm / 15 sec.) On mesure l’enfoncement Z2 en mm. Et on descend la
pression à 0.
La valeur retenue est celle du second chargement : Z2
Les déformations sont mesurées en centième de mètre.

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2.4. Analyse des résultats :
La formule à utilisée est la suivante :
EV2 = 90/Z2
avec :
Z2 : enfoncement de la plaque en mm
EV2 : portance minimale du sol en MPa
On peut retenir la déformation du
premier chargement (à 0,25MPa) pour
calculer EV1.

On utilise la formule suivante :


EV1 = 112,5/Z0
Avec :
EV1 en MPa
Z0 en mm
Le rapport EV2 / EV1 permet
d’apprécier la qualité du
compactage.
EV2 / EV1 < 2 = bon compactage
EV2 / EV1 < 1,2 = très bon compactage

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3. Essai préssiomètre
3.1. Objectif d’essai

est un essai de chargement in situ effectué au sein même du terrain grâce


à la réalisation préalable d'un forage. L'analyse des résultats permet
d'obtenir, pour une profondeur donnée, les caractéristiques mécaniques
du sol et d'effectuer les calculs de fondation. Trois caractéristiques du sol
sont notamment déduites :
•le module pressiométrique EM qui définit le comportement pseudo-
élastique du sol
•la pression limite pl qui caractérise la résistance de rupture du sol,
•la pression de fluage pf qui définit la limite entre le comportement
pseudo-élastique et l'état plastique

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3.2. Appareillage

L'appareil pressiométrique est constitué d'une sonde cylindrique


dilatable radialement que l'on descend dans le sol au niveau de
l'essai et d'un appareillage de mesure restant en surface. La
sonde constituée de trois cellules exerce sur la paroi du forage,
au niveau de la cellule centrale de mesure, des pressions
rigoureusement uniformes selon une progression arithmétique. Les
déplacements de cette paroi qui en résultent sont lus ou
enregistrés pour chacune des pressions en fonction du temps.

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3.2. les courbes d’essai

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