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FORMATION

ATTESTATION D’APTITUDE

LTP La Chataigneraie
2 rue Charles Scherer
76240 Le Mesnil Esnard
02 32 86 53 00 / fax : 02 32 86 53 18 1
• Présentation de la formation
• Partie Théorique
• Partie Pratique
• Annexes
• Evaluation

Formation « certification d’aptitude » 2


Les fluides frigorigènes présentent des risques
importants pour la couche d’ozone et contribuent à
l’effet de serre.

Leur utilisation est encadrée depuis le 17 mai 2006 par


le règlement européen n°842/2006. loi dite « F-GAS »

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Toute entreprise, désignée comme opérateur, qui procède à
des opérations sur des équipements de réfrigération ou de
climatisation entraînant la manipulation de fluides
frigorigènes :

• mise en service,
• entretien et réparation, Formation à la
• contrôle de l’étanchéité, manipulation
• récupération et charge en fluides, (art 2 décret 7 mai 2007)
• démantèlement des équipements,

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Chaque entreprise concernée doit détenir une attestation de capacité spécifique par type d’équipement (réfrigération ou
climatisation) et par catégorie d’opérations délivrée par un organisme agréé. Sans attestation de capacité aux dates butoirs, les
entreprises ne pourront plus acheter des fluides frigorigènes.

Catégorie I : Contrôle d’étanchéité, maintenance et entretien, mise en service, récupération des fluides des équipements de tous
les équipements de réfrigération, de climatisation et de pompe à chaleur ;

Catégorie II : Maintenance et entretien, mise en service, récupération des fluides des équipements de réfrigération, de
climatisation et de pompe à chaleur contenant moins de 2 kg de fluide frigorigène et contrôle d’étanchéité des équipements de
réfrigération, de climatisation et de pompe à chaleur ;

Catégorie III : Récupération des fluides des équipements de réfrigération, de climatisation et de pompe à chaleur contenant
moins de 2 kg de fluide frigorigène ;

Catégorie IV : Contrôle d’étanchéité des équipements de réfrigération, de climatisation et de pompe à chaleur ;

Catégorie V : Contrôle d’étanchéité, maintenance et entretien, mise en service, récupération des fluides des systèmes de
climatisation de véhicules, engins et matériels mentionnés à l’article R. 311-1 du code de la route.

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En demandant un dossier de candidature auprès d’un organisme agréé et en justifiant
par preuves documentaires :

• De la capacité professionnelle du personnel manipulant les fluides frigorigènes : il doit


être titulaire d’une attestation d’aptitude délivrée par un organisme évaluateur
• De la détention de l’outillage approprié pour réaliser les opérations sur les
équipements contenant des fluides frigorigènes

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Le décret 2007-737 du 7 mai 2007 Décret

Arrêté du 30 juin 2008 modifié en 11/2011 Arrêté

Règlemen

Règlement européen n°842/2006 t

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Formation « certification d’aptitude » 9
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• Notions de physiques
• Le cycle frigorifique
• Principaux composants
• Compresseurs
• Condenseur
• Evaporateur et dégivrage
• Détendeur

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Intensité de la chaleur

Températures relatives :

Celsius (°C)
Fahrenheit (°F)

Températures absolues :

Kelvin (K)
0 K = - 273,16 °C

Appli: convertpad sur android

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Intensité de la chaleur
Celsius Fahrenheit
100
Ebullition de l’eau
212
Conversions

°C °F
Divisions
100 180
(°C x 1,8) +32 = °F

0 32
-18
Solidification de l’eau
0
°F °C
Solidification d’une saumure
( 50%eau / 50%sel )

(°F - 32) / 1,8 = °C

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Pression
1 bar = 1,020 kgf / cm2 = 14,5 PSI = 750 mm Hg = 100 K Pascal

1 atm. (pres. atmosphérique au niveau de la mer) = 1,013 bar

1 bar relatif = 2,013 bar


absolu
bar relatif.

-1,013 0 1,0
bar absolu.

0 1,013 2,013
(1atm)

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Changements d'états

Fusion
Solide Liquide
Solidification

Vapeur

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Chaleur sensible / Chaleur latente
CHANGEMENT D'ETAT = CHALEUR LATENTE

°C
EAU ( H 2 O ) à 0 m et 1,013mbar
110
Solide Liquide Vapeur Liquide

Condensation
100
Evaporation
Liquide Vapeur Vapeur

Liquide
Solide

Solidification
0
Fusion
Solide
Liquide CHALEUR LATENTE
-20
CHALEUR
LATENTE

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Système frigorifique:

Principe de fonctionnement:

L’extraction, le transfert et le rejet de la chaleur (énergie) se font grâce à un fluide frigorigène ou réfrigérant
enfermé dans une machine frigorifique.
Ce fluide subit un cycle de quatre transformations physiques : compression, condensation, détente et évaporation.

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1: Compresseur

2: Condenseur

3 : Détendeur

4: Evaporateur

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Compresseur:
Il assure la circulation du fluide frigorigène, il agit comme une pompe.
Il aspire les vapeurs basse pression dans l’évaporateur et les refoule à haute pression dans le condenseur.

Condenseur :
C’est un échangeur thermique entre le fluide frigorigène et le fluide de refroidissement. Le fluide frigorigène se
condense en cédant la chaleur au fluide de refroidissement (air ou eau).

Détendeur :
C’est un régleur de débit de fluide frigorigène. Il a pour rôle d’alimenter en fluide frigorigène l’évaporateur sans excès, ni
défaut.
Le fluide frigorigène subit une détente. Le fluide chute en pression (Passe de la Haute pression à la basse pression)

Evaporateur :
C’est un échangeur thermique entre le milieu à refroidir et le fluide frigorigène. Le fluide frigorigène s’évapore en absorbant la
chaleur au milieu à refroidir (air ou eau).

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Ils sont répartis en trois groupes :
Les compresseurs HERMETIQUE : Ils sont toujours sous cloche
(généralement noire), et sont présents à l'arrière des appareils
domestiques

Les compresseurs SEMI-HERMETIQUE : Comprenant les


pistons et un moteur électrique, ils sont en partie démontable.

Les compresseurs dits « OUVERTS » : Il faut obligatoirement


un système d’entraînement pour faire marcher ces
compresseurs (poulies)

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Lorsque le volant tourne, entraîné lui-même par une
machine électrique ou thermique, le piston est animé
d’un mouvement alternatif.

Lorsqu’il descend, la pression dans le cylindre


diminue. Dès qu'elle est inférieure à celle en amont
du clapet d’aspiration, celui-ci s'ouvre, laissant le
fluide entrer à l'intérieur. (Aspiration)

Lorsqu’il monte, la pression dans le cylindre


augmente. Dès qu'elle dépasse la pression au-dessus
du clapet de refoulement, celui-ci s’ouvre et laisse
échapper l’air vers la sortie. (refoulement)

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Le compresseur à vis est du type
volumétrique rotatif constitué
d'un rotor mâle et d'un rotor
femelle à denture hélicoïdale,

La rotation à grande vitesse dans


des sens opposés des deux rotors
mal et femelle permet
l'aspiration, la compression, le
refoulement du gaz.

Le gaz est transporté le long de


la vis, de l'orifice d'aspiration à
l'orifice le refoulement de façon
continue.

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Comme les rotors tournent dans des sens opposés, l'espace augmente en ce déplaçant vers
l'avant, le gaz est aspiré puis cet espace diminue au fur et à mesure de l'avancement de la vis, le
gaz est comprimé puis refoulé par un orifice aménagé en fin de parcours de la vis .

Ce type de compresseur doit être abondamment huilé, l'huile assure l'étanchéité et le


refroidissement des rotors en formant un film .

La variation de puissance de 15 à 100% est obtenue par variation de la vitesse ou par


déplacement d'un tiroir réduisant la grandeur de la vis.

Ce compresseur fiable et d'entretien limité est utilisé dans les puissances de 30kw à
1000Kw.compresseur-à-vis

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Processus de fonctionnement du compresseur à spirales

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Le fonctionnement d'un compresseur doit pouvoir s'adapter à la demande voici plusieurs méthodes
pour réguler la puissance d'un compresseur.

 Régulations électriques:

Régulation en « Tout ou rien » (TOR)


C'est le mode de fonctionnement le plus simple et le plus utilisé. Le maintien de la température du
médium à refroidir s'obtient par mise en marche ou à l'arrêt du compresseur ou des compresseurs
(plusieurs étages) par l’intermédiaire de thermostats ou de pressostats.

Régulation de type « Pump down ».


La fonctionnement en régulation « Pump down » repose sur l'utilisation d'une électrovanne sur la
ligne liquide pilotée par le thermostat d'ambiance.

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 Régulations frigorifiques

Régulation par Mise hors service de cylindre


Ce système est encore assez répandu pour réguler les compresseurs à pistons, cette mise hors service d'un
cylindre ce fait soit par le blocage des clapets d'aspiration en position ouverte, soit en court-circuitant la basse
pression par un orifice ouvert entre le cylindre et le carter du compresseur commandé par un piston, soit par un
obturateur qui ferme l'admission des gaz.

Réducteur de puissance Réducteur de puissance actif


inactif

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Régulation par Vanne d'injection gaz chauds (KVC)
Cette vanne est un régulateur de
capacité permettant d’adapter la
puissance du compresseur à la charge
variable de l’évaporateur.

Elle prélève par un by-pass les gaz


chauds du refoulement du
compresseur pour les réintroduire sur
la conduite d'aspiration, quand le
détendeur se ferme plus ou moins pour
adapter l'alimentation de l'évaporateur
à la charge, la basse pression diminue
la vanne d'injection s'ouvre alors pour
garantir une basse pression correcte.

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Régulation par Tiroir mobile:

Uniquement pour les compresseurs à vis, la régulation de puissance s'effectue par le biais d'un tiroir
qui se déplace axialement le long de la vis de sorte qu'une partie des gaz aspirés correspondant à la
puissance voulue ne soit pas compressée.

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La plus moderne:

Régulation par Variation de vitesse:

La variation de vitesse d'un compresseur apparaît


comme la méthode la plus pratique en terme de
variation de puissance, car elle permet d'adapter la
vitesse du compresseur en fonction de la demande
en modifiant son volume aspiré et donc sa
puissance.

L'inverter (DC) est la technologie la plus connue,


mais on peut à partir d'un compresseur scroll
standard, (compresseur bien adapté à la variation de
vitesse) utiliser un variateur de fréquence qui
convertira le courant alternatif en courant continu
puis le reconvertira en un signal alternatif à une
fréquence adapté au fonctionnement.

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 Lubrification par barbotage (compresseurs à pistons).
C'est le système de lubrification le plus simple, les têtes de bielle arrivant en point bas plongent dans l'huile
contenue dans le carter et projette l'huile de façon désordonnée. Réservez plutôt au compresseur de petites
puissances et ne dépassant pas les 900 tr/min car au-delà il y aurait une émulsion d'huile trop importante.
Certain compresseur possède un système un peu plus élaboré l'huile projetée ruisselle sur les flasques du
compresseur pour venir se concentrer dans une auge directement en communication avec un trou aménagé dans
l'arbre d'entraînement, l'huile sera distribuée par la force centrifuge créée par le mouvement de rotation aux
différents points à lubrifier.

 Lubrification des compresseurs hermétiques


Les compresseurs hermétiques disposent d’un dispositif de lubrification sans barbotage des têtes de bielle, ni
pompe à huile.
L’arbre creux muni d’une rainure hélicoïdale plonge dans l’huile et c’est par la capillarité et sous l’effet de la force
centrifuge que l’huile remonte le long de l’arbre et lubrifie les organes essentiels du compresseur (paliers, bielles…).
En bout d’arbre, l’huile est finalement projetée dans la cloche en fines gouttelettes refroidissant le moteur et
retombe ensuite dans le bas de la cloche, ce dispositif est réversible et ne dépend pas du sens de rotation.

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 Lubrification par pompe à huile(compresseur à pistons).
Une pompe à huile placée en bout d’arbre assure la lubrification des points essentiels du compresseur.
Un circuit classique de lubrification sous pression comporte :
- un filtre d’aspiration à l’entrée du circuit disposé dans l’huile
- une pompe à huile entraînée par l’arbre vilebrequin
- un filtre de refoulement à mailles fines (chez certains constructeurs)
- un dispositif de réglage de la pression de lubrification

L’huile retourne ensuite dans le carter de


diverses manières (fuites internes des
paliers et manetons, fuite permanente de la
garniture, raclage des parois internes des
cylindres, chambres d’aspiration, retour de
la soupape de décharge). La pompe à huile
délivre une pression supérieure à la pression
régnant dans le carter (a peu près la
pression d’aspiration).

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 Lubrification des compresseurs hermétiques(piston, scroll).
L'arbre du rotor est creux muni d'une rainure hélicoïdale, il plonge directement dans l'huile et constitue la tubulure
d'aspiration de l'huile.

Le mouvement de rotation de l'arbre crée une force centrifuge permettant à l'huile d'être aspirée à l'intérieur de
l'arbre pour permettre ainsi la lubrification des pièces en mouvement pour ensuite retomber par gravité dans le
carter d'huile.

 Lubrification compresseur à vis.


Les compresseurs à vis doivent être lubrifiés directement entre les deux rotors par injection d'huile généralement
poussée par la pression HP.
Les deux rotors étant continuellement en contact rapproché l'huile permet de réduire l'usure mécanique de ce
type de compresseur.
Un séparateur d'huile est nécessaire afin de séparer l'huile du fluide frigorigène.

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 Principe de fonctionnement des condenseurs à air
Cet échangeur permet aux gaz surchauffés provenant du compresseur de changer d'état, le gaz entre dans le
condenseur sous forme gazeuse et sort sous forme liquide.

Les gaz surchauffés cèdent en traversant le condenseur la chaleur due au travail de compression du compresseur par
échange avec l'air, permettant ainsi la condensation de la vapeur.

La puissance d'un condenseur doit être égal à la puissance frigorifique développée à l'évaporateur plus la puissance du
moteur électrique du compresseur.

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 Condenseurs statiques
 Condenseurs ventilés :
(ou ménagers) :
Les condenseur peuvent être tout acier ou en cuivre avec des ailettes en
Ce sont généralement des aluminium.
condenseurs qui équipent de Il est généralement constitué d'un caisson, d'un serpentin, d'un ou plusieurs
petits appareils de froid comme ventilateurs (hélicoïdaux, centrifuge)entraînés par moteur électrique.
notre bon vieux réfrigérateur. Les batteries peuvent être positionnées horizontalement, verticalement ou en
L'air circule autour d'un serpentin forme de V.
intimement lié à une plaque tôle Comme la température de l'air peut fluctuer de façon très importante tout au
servant de dissipateur, elle peut long de l'année, les ventilateurs devront être régulés, soit par contacteur, soit
être pleine, perforée ou constituer pilotés par un variateur de vitesse.
une grille ajourée.

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 Principe de fonctionnement des condenseurs à eau:

 Le condenseur coaxial:  Le condenseur bouteille :


Cet échangeur est composé de deux Cet échangeur remplit deux fonctions celui de réservoir liquide
tubes enroulés en spirale, le fluide et celui de condenseur. Il est constitué d'un serpentin dans
frigorifique circule dans le tube central lequel circule l'eau de refroidissement, le fluide frigorigène
tandis que l’eau circule dans l'espace contenu dans l'enveloppe externe se condense au contact du
entre les tubes intérieur et extérieur. tube d’eau. On admet un réchauffement de 8 à 12 °C de l'eau .

Ces deux fluides circulent à contre-


courant pour que l'échange soit le plus
efficace possible. Echauffement de
l'eau de 8 à 12 °C.

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 condenseur multitubulaire :
Des tubes sont placés en grands nombres horizontalement (acier, cuivre, inox, etc.) soudés à deux viroles terminales,
ces viroles séparant la partie fluide frigorigène et l'eau, l'eau circule à l'intérieur des tubes tandis que le fluide se
condense autour dans un réservoir appelé "la calandre". Ce type de condenseur présente l'avantage d'être démontable
ce qui facilite le nettoyage et le détartrage mécanique.

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 Échangeur à plaques :
Ce condenseur est composé d'un assemblage de plaques embouties entre deux plateaux aux moyens de tirants (tiges)
dont les alvéoles constituent le circuit emprunté par les deux fluides, l'étanchéité entre les plaques est assurée par un jeu
de joints en polymères assurant ainsi la séparation entre les deux fluides. Il s'agit d'échangeurs à courants parallèles et de
sens contraire.
Ce type de condenseur permet une grande surface d’échange dans un volume limité grâce à un coefficient d'échange
thermique élevé, c'est son avantage principal par contre il est sensible a l'encrassement.

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 Principe de fonctionnement des évaporateurs à air
A l’entrée de l’évaporateur, le fluide frigorigène est à l’état liquide et à basse pression.

En passant dans l'évaporateur, le fluide frigorigène (à basse température) capte l’énergie thermique. De ce fait,
le fluide frigorigène s’évapore et passe à l’état vapeur.

A la sortie de l’évaporateur, le fluide frigorigène est à l’état vapeur et à basse pression.

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 Les évaporateurs ménagers :
En général ces évaporateurs occupent l’ensemble  Les évaporateurs statiques :
de la largeur du compartiment. Ils se présentent soit Ce type d’évaporateur utilise un passage d’air naturel
sous forme de cuve soit de plaque. Ils forment un pour l’échange calorifique. Sur ces évaporateurs, l’air
ensemble appelé «à circuit tubulaire intégré » circule par convection. Ils sont constitués d’un tube en
constitué par un serpentin. La détente est cuivre et entouré d’un faisceau aileté en aluminium.
généralement en capillaire.
Utilisé principalement dans les vitrines ou meubles
Leurs coefficients globaux d’échanges thermiques réfrigéré ou le déplacement de l’air doit être très lent. Le
sont généralement faibles et ils sont utilisés pour procédé est appeler une circulation d’air rationnel.
des puissances frigorifiques relativement petites
(froid ménager : réfrigérateurs, congélateurs).

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 Les évaporateurs à air à convection d'air forcée:
Dans le cas ou les denrées à refroidir n’implique pas de circulation d’air naturel, il est intéressant de poser un
évaporateur ventilé. Les tubes comportent des ailettes de forme rectangulaire, ils sont disposés en série formant
une nappe et les différentes nappes sont associées en parallèle.

De type plafonnier ou mural, ils sont également constituer d’un tube cuivre aileté, cet évaporateur permet un
faible encombrement dans l’enceinte à refroidir. Équipé d’un ou plusieurs ventilateurs, il est communément
appeler « évaporateur à circulation d’air forcée ».

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 Les évaporateurs double tube (évaporateurs coaxiaux):

Ils sont communément appelés évaporateurs coaxiaux. Les évaporateurs à double tube sont constitués de
deux tubes coaxiaux, le plus souvent embobinés en hélice.

Dans le tube central circule le fluide frigorigène qui se vaporise en refroidissant le fluide circulant dans
l’espace annulaire compris entre les deux tubes, la circulation s’effectuant de préférence à contre-courant.
Cet évaporateur convient pour les petites et moyennes puissances. ( voir photo condenseur double tube)

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 Les évaporateurs du type serpentin:
Utilisés pour la réfrigération de liquide, Ils peuvent
être constitués par un simple serpentin en tube
lisse généralement en cuivre épousant la forme de
la cuve ou embobinés suivant la forme du bac ou
ils sont placés pour refroidir l’eau.

Ils sont dans certains cas disposés en nappes


parallèles avec des collecteurs d’entrée et de
sortie du fluide frigorigène. Ils sont également
appelés des évaporateurs immergés.

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 Les évaporateurs du type échangeur à plaques:
On distingue trois types d’échangeurs à plaques :
-Les échangeurs à plaques à joints démontables.
-Les échangeurs à plaques brasées.
-Les échangeurs à plaques spirales brasée.

 Les échangeurs à plaques à joints démontables.


Les échangeurs à plaques à joints démontables sont formés par des plaques
munies d’un joint d’étanchéité serrées entre deux plateaux aux moyens de
tirants de serrage. Pendant le processus d'évaporation, le liquide est pompé
entre les minces plaques avec l'agent de refroidissement sur les surfaces de
contact.
 Les échangeurs à plaques brasées.
Les échangeurs à plaques brasées ont un fonctionnement identique à l’échangeur à plaques démontables, ils sont
constitués d’une série de plaques métalliques embouties mais sans joints, et sans tirants. Ils ne sont donc pas
démontables et se composent de plaques intermédiaires assemblées par brasure généralement en acier inoxydable et
de deux plaques extérieures.

 Les échangeurs à plaques spirales brasée.


Les échangeurs à plaques spiralées brasées sont plus tenaces aux différences de pression, les plaques sont simplement
embobinées et brasées.

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Les évaporateurs piègent de l’eau qui se transforme en givre.

Ce givre joue le rôle d’isolant thermique et diminue la puissance frigorifique. En plus, il empêche la circulation de l’air de
se faire correctement.

 CHAMBRE FROIDE A TEMPERATURE POSITIVE :


Dans une chambre froide à température positive, il sera possible de profiter de la « chaleur de l’air » pour
dégivrer l’évaporateur sans avoir besoin d’une source de chaleur supplémentaire.

Pour cela, nous devrons, arrêter périodiquement la production de froid et forcer la ventilation d’évaporateur pour
que l’air permette le dégivrage de l’échangeur de chaleur.

En général, ces installations auront 4 dégivrages d’une demi-heure par jour.

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Exemple de schéma électrique
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

1
1
1 1

P P
2
4 2
L3 5 Q1 6
02

L2 3 4
95 95
3
L1 1 2 RT1 RT2

96 96
N N
X1
4
1 3 03
10
Q4
1 3 5 N 1 1 HP B1 08
5
Q2 F1 Q3 04
2 4
2 4 6 2 X5

1 2 X7
6 BP B2
2

1/L1 3/L2 5/L3 1/L1 3/L2 5/L3


T1 X2

KM1 KM2 400V/24V


05
7
2/T1 4/T2 6/T3 2/T1 4/T2 6/T3
3 4
B3

1
8 1/L1 3/L2 5/L3 1/L1 3/L2 5/L3 X3
Q5
RT1 RT2 06
3 3
2/T1 4/T2 6/T3 2/T1 4/T2 6/T3

9 S1 S2
2

4 4
U V W L N X4 X6
U1

07 09
10 M1 M2 P
M M U2
A1 A1 X1

3~ 1~ KM1 KM2 H1

11 A2 A2 X2
11
X8

POSTE A TEMPERATURE POSITIVE DEGIVRAGE AUTOMATIQUE PAR INTERRUPTEUR HORRAIRE Dessiné le : 04/03/2009 01
La Châtaigneraie Modifié le :
Par : 01

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 CAS D’UNE CHAMBRE FROIDE A TEMPERATURE NEGATIVE :

Dans une chambre froide à température négative, il est nécessaire d’apporter de la chaleur à l’évaporateur pour
permettre son dégivrage.

Nous pourrons réaliser les dégivrages selon trois techniques :

 Dégivrage par résistances électriques


 Dégivrage par inversion de cycle
 Dégivrage par gaz chauds

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 Dégivrage par résistances électriques:

Des résistances de dégivrage équipent l’évaporateur. Thermostat électronique


Sonde de fin de dégivrage
Résistances de dégivrage

Boitier de raccordement
électrique

Sonde d’ambiance

Résistance de bac

Résistance d’écoulement

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Dégivrage par inversion de cycle:
Ce dégivrage est basé sur l’utilisation d’une vanne 4 voies d’inversion de cycle.

Schéma fluidique pour une


installation de réfrigération
conventionnelle

Schéma fluidique pour une


installation de climatisation
réversible utilisant un
détendeur thermostatique
bidirectionnel :

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Vanne 4 voies non alimentée Vanne 4 voies alimentée

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Dégivrage par gaz chaud:
La technique consiste à utiliser les gaz du refoulement pour dégivrer les évaporateurs.
Nous pouvons utiliser deux types d’appareils:

 La vanne électromagnétique.
 La vanne 3 voies.

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C’est un organe d’alimentation de fluide frigorigène, dont le débit réglé automatiquement répond à tout
moment aux besoins d’alimentation en gaz frigorifique dans l’évaporateur.

Le gaz frigorifique arrivant sous l’état liquide, est injecté dans l’évaporateur par le biais du détendeur
thermostatique créant ainsi une dépression du fluide dans la batterie de l’évaporateur.

Les détendeurs, ayant toutefois la même fonction, peuvent être très différents les uns des autres:

Les détendeurs pour évaporateurs à détente sèche se regroupent en trois types :

-Les tubes capillaires ou détendeurs capillaires.


-Les détendeurs thermostatiques.
-Les détendeurs électroniques.

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 Les détendeurs capillaires :

Le détendeur à capillaire ou également appelé à tube capillaire, principalement présent sur les réfrigérateurs
ménagers, est constitué par un tube de cuivre de diamètre et de longueur déterminée pour crée une perte de
charge dans l’évaporateur (diamètre entre 0.6 et 2 mm).

C’est un élément non réglable dont la résistance d’écoulement représente la perte de charge désirée entre le
condenseur et l’évaporateur, ses dimensions sont déterminées expérimentalement.

Une température ambiante très peu élevée est sujet à un disfonctionnement du système, la température de
condensation diminue et le débit du détendeur également.

Donc le détendeur à capillaire ne convient pas à un groupe compresseur placé à l’extérieur mais est un atout
précieux pour un fonctionnement à température ambiante.

Formation « certification d’aptitude » 54


 Les détendeurs thermostatiques à égalisation interne:
Un soufflet interne varie et régule le débit de fluide dans l’évaporateur influencé par un bulbe externe. Le bulbe étant
fixé a la sortie de l’évaporateur déterminant la température du fluide en sortie celui-ci.

Forces de fermeture:
f2: force de poussée du ressort (réglable par
vis)
f'2: force exercée par la pression d'évaporation
sur la membrane
F2 = f2 + f'2

Forces d'ouverture:
F1: action de la pression du fluide du bulbe sur
la membrane
F1 = Pb x S

si F1 > F2 ouverture du détendeur


si F1 = F2 équilibre
si F1 < F2 fermeture du détendeur

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 Les détendeurs thermostatiques à égalisation
externe de pression:
Plus la surface d’un évaporateur est grande, plus il y aura de perte de charge n’affectant pas seulement le passage
du fluide mais également le fonctionnement du détendeur.
Lorsque les pertes de charge de l’évaporateur sont élevées, le détenteur thermostatique à égalisation de pression
interne ne peut plus bien régler la surchauffe des vapeurs à la sortie de l’évaporateur, on utilise alors des
détendeurs thermostatiques à égalisation de pression externe.

Dans ce type de détendeur c’est l’égalisation externe qui agit sur la fermeture du pointeau grâce à un piquage situé
après le bulbe et relevant la pression disponible à la sortie de l’évaporateur.

:Force de fermeture:
f2: force de poussée du ressort
f'2: force exercée par la pression de sortie d'évaporateur sur la membrane
F2 = f '2 + f'2

Force d'ouverture:
F1: force exercée par la pression du bulbe sur la membrane.

si F1 > F2 le détendeur s'ouvre


si F2 > F1 le détendeur se ferme
si F1 = F2 équilibre

Formation « certification d’aptitude » 56


 Détendeurs avec charge « MOP »

Afin d’éviter une pression d’aspiration excessive pouvant être nuisible au compresseur, utiliserons un détendeur avec
MOP(maximum operating pressure, détendeur avec limiteur de pression) au lieu d’un détendeur standard.

Ces détendeurs sont particulièrement courants dans les installations de congélation car les compresseurs disposent
d’un moteur électrique optimisé pour des fonctionnements en basse température. Ils ne peuvent donc supporter des
pressions d’aspiration élevées qui entraîneraient la dégradation du moteur.

La seule différence technique entre un détendeur


avec MOP et un détendeur standard est la charge
thermostatique plus faible dans les charges MOP.
La charge MOP est définie de façon à ce que la
dernière goutte de liquide s’évapore à la
température du point MOP. Toute augmentation
de la température du bulbe n’entraînera qu’une
très faible (voire nulle) variation du degré
d’ouverture du détendeur.

Formation « certification d’aptitude » 57


Sommaire

• Changements Climatiques
• Protocole de Kyoto
• Code de l’environnement
• Règlement européen
• Les Familles de Fluides Frigorigènes

Formation « certification d’aptitude » 58


• Les gaz à effet de serre ont un rôle important dans la régulation du climat. Sans
eux, la température moyenne sur terre serait de –18°C au lieu de +15°C et la vie
n’existerait peut-être pas.
• Toutefois, depuis le XIXe siècle, l’homme a considérablement accru la quantité
de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère : entre 1750 et 2011, on
estime que les activités humaines ont induit une perturbation de l'équilibre
énergétique de la Terre, provoquant un réchauffement de la surface terrestre.
• La croissance des concentrations atmosphériques en CO2, qui ont augmenté de
40% et celles de CH4 qui ont cru de plus de 150% y ont fortement contribué.
• En conséquence, l’équilibre climatique est déstabilisé et le climat se réajuste
avec une augmentation de l'effet de serre.

Formation « certification d’aptitude » 59


Formation « certification d’aptitude » 60
• Le gaz carbonique est surtout dû à la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) par les
transports, les bâtiments et à l’industrie. Le méthane provient des activités agricoles, de l’élevage, des
ruminants, du riz et des décharges d’ordure. Le protoxyde d’azote vient des engrais azotés et de divers
procédés chimiques. Les gaz fluorés sont essentiellement des gaz réfrigérants utilisés par les
climatiseurs.

Transports, Combustion
CO2 (Dioxyde
bâtiments, des énergies
de carbone)
industries fossiles

Agriculture, décharges d’ordures CH4 (Méthane)

Formation « certification d’aptitude » 61


Engrais azotés,
Procédés chimiques Protoxyde d’azote

Systèmes frigorifiques,
climatiseurs
Gaz fluorés

Formation « certification d’aptitude » 62


Constat du Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat
(GIEC) dans son quatrième rapport publié en 2007
Entre 1970 et 2004
Réchauffement Activité humaine en
Augmentation des global moyen cause
émissions de GES
+0.74°C 90% de certitude
+70%

Formation « certification d’aptitude » 63


Réchauffement climatique
Climat Écosystèmes Énergie Alimentation Santé

Formation « certification d’aptitude » 64


Phénomènes climatiques aggravés Événements météo extrêmes Tempêtes, inondations, sécheresses

Extinction de 20 à 30% des espèces conséquences importantes pour les


Bouleversement des écosystèmes
animales et végétales établissements humains

Crises liées aux ressources alimentaires


Chute des productions agricoles
(Asie, Afrique, zones tropicales et sub- Graves crises alimentaires Conflits et de migrations
tropicales)

Dangers sanitaires
Fonctionnement des écosystèmes Éléments pathogènes potentiellement
Transmission des maladies animales
perturbé dangereux pour l’homme

Déplacements de populations
Augmentation du niveau de
Inondation de zones côtières Disparition de pays entiers Importantes migrations
la mer

Formation « certification d’aptitude » 65


Changement climatique

Formation « certification d’aptitude » 66


• Décembre 1995Second rapport du GIEC
Le second rapport du GIEC confirme la responsabilité humaine dans le changement climatique et la
nécessité d’une action préventive, en vertu du principe de précaution.
• 1997 Troisième session de la Conférence des Parties et Protocole de Kyoto
Renforcement de la réponse internationale a l’évolution du climat, le protocole de Kyoto fixe des
objectifs chiffrés juridiquement contraignants de réduction des émissions des pays développés : 5,2%
de réduction a atteindre en 2008/2012 par rapport au niveau de 1990, grâce à un objectif national pour
chaque pays. Le Protocole vise les 6 principaux gaz à effet de serre .
• 2001 Accords de Bonn et Marrakech (juillet et novembre) Fixation des règles d’application du Protocole
de Kyoto.
Le protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 février 2005.
• Fin 2009, plus de 170 pays l’avaient ratifiés.

Formation « certification d’aptitude » 67


1979 1988 1992 1997 2001 2005 2008 2012
Accords de Entrée en Deuxième
Création du Sommet de Bonn (juillet) vigueur (plus période
GIEC Rio et Marrakech de 55 parties d’engagement
(novembre) signataires) Début de la (2013-2020)
Première Adoption du première
conférence sur protocole de période
le climat Kyoto d’engagement
1990 (fin en 2012)
Règles
Publication du Création du 192 parties au
d’application
premier CCNUCC Protocole
fixées
rapport

Formation « certification d’aptitude » 68


L’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto se matérialise par :
• Engagements de réduction d’émissions avec objectifs juridiquement contraignants
• Mise en œuvre d’actions : Mesures prises à l’échelle nationale et 3 nouveaux mécanismes
d’application (mécanismes de projets et mécanisme de marché )
• Fonds d’adaptation pour les pays en développement
• Comptabilisation, notification et examen (y compris des rapports nationaux)
• Respect des dispositions avec la création d’un Comité chargé du contrôle, de l’évaluation
et de la résolution des problèmes.
• Réduction ou limitation des émissions de GES (figurant à l’annexe B), concernant 38 pays
industrialisés et la Communauté européenne.
• But global = diminution d’au moins 5% des émissions totales annuelles de GES produites
par l’ensemble des 39 Parties (en moyenne, pendant la première période d’engagement
2008-2012).

Formation « certification d’aptitude » 69


Participation au protocole de Kyoto en janvier 2011 :
Pays ayant ratifié le protocole
Pays signataires refusant pour l'instant de le ratifier
Pays s'étant retiré du protocole
Pays encore non signataires

Formation « certification d’aptitude » 70


• Articles R543-75 à R543-123
• Conditions de mise sur le marché, d'utilisation, de récupération et de destruction des substances
 isolées ou mélangées,
 vierges, récupérées, recyclées ou régénérées,
 utilisées ou destinées à être utilisées comme fluide frigorigène dans des équipements frigorifiques ou
climatiques
• Chlorofluorocarbures (CFC)
• Hydrochlorofluorocarbures (HCFC)
• Hydrofluorocarbures (HFC)
• Perfluorocarbones (PFC) (CF4 = PFC-14, C2 F6 = PFC-116...)

Formation « certification d’aptitude » 71


• Définitions des termes et parties impliquées:
• Équipements
• Détenteurs des équipements
• Producteurs de Fluides frigorigènes
• Producteurs d'équipements
• Distributeurs de fluides frigorigènes
• Opérateurs

Formation « certification d’aptitude » 72


Article R543-79
Pour un détenteur d’équipement frigorifique

Mise en service

Charge en FF Intervention sur le circuit

Opérateur avec
attestation de
capacité

• Recours à un opérateur non obligatoire pour :


mise en service des équipements à circuit hermétique,
pré chargés en FF,
moins de 2kg de FF
Si exclusivement raccordement électrique, hydraulique ou aéraulique.

Formation « certification d’aptitude » 73


• Article R543-80

Contrôles d’étanchéité
Équipement de + de Conservation des • Fuites existantes
• Réparations effectuées
3kg FF documents 5ans
• Mise à disposition

Formation « certification d’aptitude » 74


• Article R543-82

Opération avec manipulation de FF


Coordonnées
Fiche d'intervention opérateur

Nature FF Numéro d'attestation de


Date
Quantités de FF (récupérée capacité
Nature intervention
et/ou introduite)

Formation « certification d’aptitude » 75


Fiche cosignée Conservation
Équipement de • Opérateur • Copies (5 ans)
+ de 3kg FF • Détenteur • Original
(détenteur)

Formation « certification d’aptitude » 76


• Article R543-84 (Modifié par Décret n°2011-396 du 13 avril 2011 - art. 4)

Distribution FF
Producteur Opérateur avec
Autre distributeur d’équipement attestation de
préchargé capacité

Formation « certification d’aptitude » 77


• Article R543-91 (Modifié par Décret n°2011-828 du 11 juillet 2011 - art. 21)

Reprise par distributeurs FF (gratuit)

FF récupéré Bouteilles vides


Mise à disposition de Limite =
Reprise obligatoire Limite = quantité
bouteilles de Tonnage distribué sans frais distribuée
récupération l’année précédente

Formation « certification d’aptitude » 78


• Article R543-98 (Modifié par Décret n°2011-396 du 13 avril 2011 - art. 4)

Équipements Quantités FF
préchargés • Mises sur le marché Transmission à
• Distributeurs • Stockées
l’ADEME
• Producteurs • Reprises
• Retraitées

Formation « certification d’aptitude » 79


• Article R543-99.

Organisme Attestation
Opérateur agréé de capacité

1
1 attestation Validité 5 ans
établissement

Type
Attestation Type activité
équipements

Formation « certification d’aptitude » 80


• Article R543-100 (Modifié par Décret n°2011-396 du 13 avril 2011 - art. 4)

Déclaration annuelle Quantités FF


• Organisme agréé ayant • Acquises
délivré attestation • Chargées
Opérateur
• Récupérées
• Cédées
• Stockées

Formation « certification d’aptitude » 81


• Article R543-106 (Modifié par Décret n°2011-396 du 13 avril 2011 - art. 4)

Opérateur Attestation Certificat équivalent


• Personnels d’aptitude • État membre UE
• Techniciens • Formation • Correspondance activités
• Organisme certifié et équipements

Formation « certification d’aptitude » 82


• Article R543-108

Ministère environnement Organismes agréés


et industrie •Délivrent attestations de
• Délivre Agréments capacité aux opérateurs
• 5 ans

Formation « certification d’aptitude » 83


• Obsolètes : concernent les organismes ne disposant pas d’agrément avant
2009

Formation « certification d’aptitude » 84


• Article R543-122 (Modifié par Décret n°2011-396 du 13 avril 2011 - art. 4)
• Amende prévue pour les contraventions de la 3e classe
• 1° Pour un détenteur, de faire des opérations nécessitant
• Intervention sur le circuit frigorifique,
• Charge,
• Mise en service,
• Entretien ou réparation d’un équipement
sans recourir à un opérateur titulaire d'une attestation de capacité

Formation « certification d’aptitude » 85


Article R543-122 (Modifié par Décret n°2011-396 du 13 avril 2011 - art. 4) – suite
• 3° Pour un opérateur :
• De ne pas établir de fiche d'intervention,
• D'acquérir à titre onéreux ou gratuit des fluides frigorigènes sans être titulaire de
l'attestation de capacité prévue,
• De ne pas adresser à l'organisme agréé les informations prévues à l'article R. 543-100 ;
• De ne pas informer l'organisme agréé de tout changement susceptible de modifier le
respect des conditions de capacité professionnelle ou les conditions de détention de
l'outillage approprié,
• De ne pas transmettre à l'organisme agréé auprès duquel il a été enregistré les informations
mentionnées au dernier alinéa de l'article R. 543-120.

Formation « certification d’aptitude » 86


• Article R543-123 (Modifié par Décret n°2011-396 du 13 avril 2011 - art. 4)
• Amende prévue pour les contraventions de la 5e classe
• 1° Pour les détenteurs d'équipements,
• Ne pas faire contrôler l'étanchéité des équipements pour lesquels ce contrôle est
obligatoire
• Ne pas prendre toutes mesures pour mettre fin aux fuites constatées, en
méconnaissance de l'article R. 543-79 ;
• 3° Pour un opérateur ou un détenteur
• Procéder à toute opération de dégazage dans l'atmosphère de fluides frigorigènes,
sauf cas de nécessité pour assurer la sécurité des personnes, en méconnaissance de
l'article R. 543-87 ;

Formation « certification d’aptitude » 87


• 4° Pour un opérateur,
• Ne pas procéder à la récupération intégrale des fluides frigorigènes lors de
l'installation, de l'entretien, de la réparation ou du démantèlement d'un équipement,
en méconnaissance de l'article R. 543-88 ;
• 5° Pour un opérateur,
• Procéder à toute opération de recharge en fluide frigorigène d'équipements
présentant des défauts d'étanchéité,
• 6° Pour un opérateur,
• Ne pas remettre aux distributeurs les fluides frigorigènes ou leurs emballages non
traités sous sa responsabilité

Formation « certification d’aptitude » 88


• Article R543-123 (Modifié par Décret n°2011-396 du 13 avril 2011 - art. 4)
• 7° Pour un opérateur,
• Ne pas faire traiter sous sa responsabilité les fluides et emballages non remis aux
distributeurs,
• 9° Pour un opérateur
• Procéder à la mise en service, à l'entretien, la réparation ou la maintenance, nécessitant
intervention sur le circuit frigorifique,
• Procéder au contrôle d'étanchéité ou au démantèlement des équipements, à la
récupération et à la charge des fluides frigorigènes,
• Procéder à toute autre opération nécessitant la manipulation de fluides frigorigènes,
sans être titulaire de l'attestation de capacité.

Formation « certification d’aptitude » 89


À retenir
Opérateur = entreprise Personnel d’un opérateur =
manipulant FF technicien manipulant FF

Organisme Attestation Organisme Attestation


agréé de capacité certifié d’aptitude

Formation « certification d’aptitude » 90


• PRP «potentiel de réchauffement planétaire»
• Calculé en fonction du potentiel de réchauffement sur cent ans d'un
kilogramme d'un gaz donné par rapport à un kilogramme de CO2.
• Les valeurs des PRP figurant à l'annexe I sont celles publiées dans le
3ème rapport d'évaluation adopté par le GIEC (valeurs des PRP publiées
en 2001)

Formation « certification d’aptitude » 91


• Accord international modifiant la Convention de Vienne sur la protection
de la couche d'ozone adoptée le 22 mars 1985.
• Signé par 24 pays et par la CEE le 16 septembre 1987 dans la ville de
Montréal (Québec)
• Entré en vigueur le 1er janvier 1989.
• 2009, 196 pays sont signataires du Protocole de Montréal.

Formation « certification d’aptitude » 92


Règlement appliqué à
• la production,
• l'importation et l'exportation,
• la mise sur le marché,
• l'utilisation et la récupération,
• le recyclage, la régénération et la destruction
des chlorofluorocarbures, des autres chlorofluorocarbures entièrement
halogénés, des halons, du tétrachlorure de carbone, du trichloro-1,1,1-
éthane, du bromure de méthyle, des hydrobromofluorocarbures et des
hydrochlorofluorocarbures.

Formation « certification d’aptitude » 93


Règlement CE n°2037/2000
ODP
SAO = Substance Appauvrissant la Couche d’Ozone
ODP = potentiel d'appauvrissement de l'ozone
Chiffre figurant dans la 3ème colonne de l'annexe I et représentant
l'effet potentiel de chaque substance réglementée sur la couche d'ozone.
Chaque FF a un ODP et un groupe
GROUPE FLUIDE ODP
I CFC 11, 12, 113 à 115 0.6 à 1.0
II CFC 13, 111, 112, 211 à 217 1.0
III Halon 3.0 à 10.0
IV CCL4 1.1
V C2H3Cl3 (2) 0.1
VI CH3Br (bromure de méthyle) 0.6

VII HCFC (Brome) 0.1 à 4.4


VIII HCFC 0.005 à 0.520

Formation « certification d’aptitude » 94


Règlement CE n°2037/2000
ODP

• Ces Fluides sont soumis à des limites de production et de mise sur le


marché, puis à l’interdiction stricte.

Groupe Date d’interdiction


I àV 1999
VI 2005
VI (Applications Limite à 607 tonnes PACO
spécifiques)
VII 1999
VIII 2010

Formation « certification d’aptitude » 95


CFC
CO2 Corps purs HCFC
HFC

Azéotropes

Fluides Composés
Mélanges
organiques
Frigorigènes
Zéotropes

Composés Eau
inorganiques Ammoniac

Formation « certification d’aptitude » 96


• Composés Organiques (contenant du carbone)
• Composés Purs
• R = Réfrigérant (remplace CFC, HFC, …)
• Chiffres correspondent aux nombres d’atomes (carbone, hydrogène et Fluor)
• Lettres pour le type de molécule (cyclique, isomère) Mélanges Zéotropes et
Azéotropes
• R = Réfrigérant (remplace CFC, HFC, …)
• 400 = mélanges zéotropes (Glissement de température)
• 500= mélanges azéotropes
• Hydrocarbures
• R600

Formation « certification d’aptitude » 97


• Composés Inorganiques (ne contenant pas de carbone)
• Ammoniac, eau
• CO2

Formation « certification d’aptitude » 98


Formation « certification d’aptitude » 99
• Les différents appareils de ligne du circuit frigorifique :
• Les différents appareils de régulation :
• Les différents appareils du circuit d’huile :

Formation « certification d’aptitude » 100


Formation « certification d’aptitude » 101
Les Robinets manuel sont utilisés pour isoler et régler le débit dans un circuit
frigorifique.

Robinets à membrane Robinets à boisseau sphérique Robinets de service

Formation « certification d’aptitude » 102


Le bruit engendré par les gaz au refoulement d’un compresseur frigorifique est une source de gêne qui peut se
propager tout au long d’une canalisation. De plus, ils engendrent une source de bruit importante proche du
compresseur qu’il est possible de supprimer par la mise en place d’un silencieux de refoulement.
La mise en place du silencieux de refoulement doit se faire à partir de la notice technique du fabricant. La distance à
respecter entre le compresseur et le silencieux est propre à chaque produit et est fonction des caractéristiques du
compresseur.

Formation « certification d’aptitude » 103


L’efficacité du silencieux peut être améliorée par la mise en place d’un éliminateur de vibrations.
L’éliminateur de vibrations lui est constitué d’une tuyauterie métallique souple (généralement en inox ou cuivre) elle-
même revêtue d’une tresse en fil d’acier inoxydable. Cette configuration désolidarise le compresseur de la tuyauterie
de refoulement et élimine la propagation de vibrations. Il est nécessaire de fixer mécaniquement la tuyauterie en
sortie de l’éliminateur de vibrations.

Doc: Carly

Formation « certification d’aptitude » 104


Les réservoirs de liquide assurent la compensation des variations de volume du fluide frigorigène des installations de
réfrigération et de conditionnement d’air.
Les réservoirs de liquide permettent également de stocker tout le fluide frigorigène de l’installation, pour des
opérations d’entretien ou de dépannage.

Formation « certification d’aptitude » 105


Le but est de capturer l’humidité contenue dans le circuit
frigorifique.
Cette humidité peut provenir d’une inétanchéité du circuit
après plusieurs mois de fonctionnement mais également d’un
fluide ou d’huile mal stockés dans des récipients ayant
séjourné non obturés dans un atelier ou sur un chantier.

Formation « certification d’aptitude » 106


Les différents appareils de ligne du circuit frigorifique
Déshydrateurs

Monobloc : (non démontable) cette construction sera


utilisée pour les petits circuits. Monoblocs bidirectionnels : Pour les pompes à chaleur,
cette technologie évite la mise en place de deux filtres-
déshydrateurs.

1. Raccord
2. Plaque ressort
3. noyau solide
4. Natte de polyester (filtre)
5. plaque perforée
6. Capuchon de protection

Formation « certification d’aptitude » 107


Les différents appareils de ligne du circuit frigorifique
Déshydrateurs

Démontables à cartouches : cette construction est réservée pour les circuits plus
important. Le remplacement des cartouches déshydratantes devient aisé grâce à
la mise en place d’une vanne amont et aval.

1. Bouchon 1/4 pouce NPT 8. Joint en feutre


2. Boulons couvercle supérieur 9. Cartouche solide
3. Couvercle supérieur 13. Tige d’écartement
4. Ressort 14. Plaque inferieure / filtre a impuretés
5. Joint d’étanchéité du couvercle supérieur 15. Joint en feutre
6. Ecrou a oreilles 16. Enveloppe filtre déshydrateur
7. Plaque supérieure

Formation « certification d’aptitude » 108


Les différents appareils de ligne du circuit frigorifique
Déshydrateurs

Filtres-déshydrateurs réservoir: Il s’agit de la combinaison de deux composants en un seul produit; le filtre


déshydrateur monobloc anti-acides et le réservoir de liquide. Ce produit assure une économie appréciable en
accessoires, main-d’œuvre et espace. Son utilisation est réservée aux installations de petite puissance. Le
montage du bloc doit se faire impérativement en position verticale.

Formation « certification d’aptitude » 109


Les différents appareils de ligne du circuit frigorifique
Déshydrateurs

Montage : Les déshydrateurs sont toujours montés sur la ligne liquide.


Il faut éviter de les installer horizontalement, en effet les déshydrateurs à base de silicagel lors du transport voit
leurs charges déshydratantes se tasser. Avec une pose horizontale, il se forme une cavité sur la partie supérieur
entraînant un by-pass du fluide .

Montage : Ces déshydrateurs doivent être montés verticalement


afin que le fluide frigorigène circule du haut vers le bas :

Formation « certification d’aptitude » 110


Les filtres acides sont utilisés après « un grillage de compresseur » ou
pour le nettoyage poussé d’une installation neuve. Contrairement aux
filtres déshydrateurs, les filtres anti-acides se montent à l’aspiration
des compresseurs.
Ces filtres restent en place
uniquement pendant la
décontamination de
l’installation. Une fois la
décontamination effectuée, il
sera nécessaire de procéder à
leur dépose. Ces filtres sont
équipés de deux vannes
schrader permettant de
mesurer la perte de charge au
travers de l’élément.

Formation « certification d’aptitude » 111


Son rôle est de contrôler :
- la circulation,
- l’état,
- la teneur en humidité, du fluide frigorigène circulant dans la conduite liquide de
l’installation.
Lorsque cela est possible, il est préférable d’en installer deux.
- Un au plus près de l’évaporateur, qui permettra de vérifier qu’il n’y a pas de
phénomène de «flash-gaz».
- L’autre après le filtre déshydrateur afin de vérifier que celui-ci n’est pas obstrué, qu’il
est toujours efficace.

Code des couleurs : en fonction des marques, ci-dessous « Carly »,


- Vert : conditions normales, circuit parfaitement déshydraté.
- Vert clair : le filtre déshydrateur est en train de se saturer. Il est nécessaire de procéder rapidement à son changement.
- Jaune : le filtre déshydrateur est entièrement saturé. Il y a danger, le circuit est humide et pollué ; une intervention
immédiate s'impose.

Formation « certification d’aptitude » 112


Ces échangeurs permettent le transfert de chaleur entre la
tuyauterie liquide du circuit frigorifique et la tuyauterie
d’aspiration du compresseur. Ce type de montage a pour
effet d’augmenter le sous refroidissement du liquide, ce qui
assure une parfaite alimentation du détendeur.

Montage :
L’échangeur de chaleur doit être monté dans la chambre froide immédiatement après le bulbe du détendeur.
Respecter la circulation à contre-courant des deux flux de fluide frigorigène.
Ne pas former de piège à huile.

Formation « certification d’aptitude » 113


Le but est d’empêcher l’aspiration accidentelle de fluide frigorigène liquide par le compresseur.
Le rôle est d’assurer la séparation des gouttelettes de liquide non évaporées avec les vapeurs
entraînées vers le compresseur.
La bouteille d’aspiration n’est utilisée que pour les installations à détente directe.

La capacité de la bouteille doit permettre l’évaporation du liquide


piégé.
La capacité de la bouteille doit être normalement supérieur à 50% de
la charge totale en fluide frigorigène de l’installation et son montage
doit s’effectuer en position verticale, le plus près possible du
compresseur et à la même hauteur que ce dernier.
Certains modèles sont équipés d’un échangeur (sous refroidisseur)
permettant d’améliorer le fonctionnement du détendeur qui se trouve
alimenté par du fluide frigorigène liquide sous refroidi.

Formation « certification d’aptitude » 114


Joint

Ressort
Bouchon
Siège

Sens
bloquant du
flux Sens
normal du
flux Ressort Siège

Sens
Sens normal du
bloquant du flux
flux

Formation « certification d’aptitude » 115


Formation « certification d’aptitude » 116
La vanne magnétique, appelée également vanne solénoïde,
fonctionne comme son nom l’indique suivant un principe
magnétique.
On distingue les normalement fermés au repos (NF) et les
normalement ouvertes (NO).
Deux types de commandes :
- Directe.
- Servo-commandée

Formation « certification d’aptitude » 117


Les pressostats sont utilisés dans les installations de
réfrigération et de conditionnement d’air, en sécurité, pour
assurer une protection contre une pression d’aspiration
excessivement faible ou une pression de refoulement
excessivement élevée.
En régulation, ils permettent également de mettre en marche
et d'arrêter les compresseurs frigorifiques et les ventilateurs
des condenseurs à air.

Formation « certification d’aptitude » 118


Les différents appareils de régulation
Pressostats de régulation et de sécurité

Pressostat basse pression :


Il se raccorde généralement sur le compresseur ou la vanne de service de celui-ci . Il assure la régulation ou la
sécurité de l’installation frigorifique, en agissant directement sur l’alimentation électrique du moteur du
compresseur quand la pression d’aspiration (BP) atteint une valeur préréglée trop basse.
Peut être utilisé :
- En régulation (pump down).
- En sécurité.

Pressostat haute pression :


Employé sur le côté haute pression de l’installation, il se raccorde généralement sur la tête même de la
culasse du compresseur, Il assure la sécurité de l’installation frigorifique en coupant l’alimentation électrique
du compresseur dès que la pression de condensation atteint une valeur préréglée élevée .
Peut être utilisé :
- En régulation (régule la pression de condensation en imposant des actions sur la ventilation du
condenseur).
- En sécurité.

Formation « certification d’aptitude » 119


Les différents appareils de régulation
Pressostats de régulation et de sécurité

Pressostat combiné HP-BP :


Ce pressostat combiné (réunit toutes les possibilités des pressostats basse et haute pression) permet d’assurer la
régulation et ou la sécurité en haute ou en basse pression.
Les contacts électriques des deux circuits sont montés en série.
Il peut être à réarmement ou non.

Formation « certification d’aptitude » 120


Le pressostat différentiel ou pressostat d’huile est monté en sécurité sur
les compresseurs frigorifique à lubrification par pompe à huile.
Le compresseur s’arrête assez rapidement si la pression de l’huile de
lubrification n’atteint pas ou redescend en dessous du seuil de réglage.
Ce seuil indique une différence de pression insuffisante entre la pression
de refoulement de la pompe à huile et la pression du carter du
compresseur.

Formation « certification d’aptitude » 121


Il existe dans l'industrie du froid toute une série de vannes qui ont pour
but de maintenir une pression soit amont (avant la vanne), soit aval
(après la vanne) afin d'assurer le bon fonctionnement de l'installation
frigorifique.
Exemples: maintien des températures d'évaporation désirées ou des
températures de condensations désirées ou protéger le compresseur
des surcharges éventuelles.

Formation « certification d’aptitude » 122


Les différents appareils de régulation
Régulateurs de pression

F1: Pression du ressort.


F2: Pression atmosphérique.
F3: S1 x pression aval.
F4: S2 x pression aval.
F5: S2 x pression amont.
S1: Surface du soufflet.
S2: Surface du clapet.
S1 = S2
F2 est constante.
F3 et F4 s'annulent.
F1 et F5 s'équilibrent pour une valeur de réglage de F1:
Si F5 diminue la vanne se ferme.
Si F5 augmente la vanne s'ouvre.

Formation « certification d’aptitude » 123


Les différents appareils de régulation
Régulateurs de pression

F1: Pression du ressort.


F2: Pression atmosphérique.
F3: S1 x pression amont.
F4: S2 x pression amont.
F5: S2 x pression aval.
S1: Surface du soufflet.
S2: Surface du clapet.
S1 = S2
F2 est constante.
F3 et F4 s'annulent.
F1 et F5 s'équilibrent pour une valeur de réglage de F1:
Si F5 diminue la vanne s'ouvre.
Si F5 augmente la vanne se ferme.

Formation « certification d’aptitude » 124


Les différents appareils de régulation
Régulateurs de pression

La description des régulateurs amont et aval est identique. Seule la position du clapet diffère en fonction de la
régulation utilisée :

1. Capuchon protecteur
2. Joint
3. Vis de réglage
4. Ressort principal
5. Corps de vanne
6. Soufflet égalisateur
7. Clapet de vanne
8. Siège de vanne
9. Dispositif amortisseur
10. Prise manométrique
11. Capuchon
12. Joint
13. Cartouche

Formation « certification d’aptitude » 125


Les différents appareils de régulation
Régulateurs de pression
Les vannes utilisées pour la régulation de la pression d'évaporation sont appelées
également vannes à pression constante.

Rôle : La vanne à pression constante permet de maintenir la pression


d'évaporation au dessus d'une pression limite minimum prédéterminée par le
réglage de la vanne.

Utilisation : Considérons une installation frigorifique, une chambre 1 à -5[°C] et


une chambre 2 à 0[°C] qui sont alimentées par un seul compresseur. La chambre 2
ne doit en aucun cas descendre en dessous de 0°C.
La vanne à pression constante régule une pression amont (dans l'évaporateur). Si la
température d'évaporation diminue, la pression d'évaporation diminue également,
la vanne se ferme.
Ensuite, la pression dans l'évaporateur augmente légèrement car il y a toujours
échange de chaleur entre le fluide frigorigène et l'air ambiant dans la chambre. La
vanne s'ouvre à nouveau et admet du fluide à l'aspiration du compresseur et le cycle
se perpétue.
De ce fait, la température dans la chambre ne peut descendre en dessous d'une
valeur déterminée par le réglage de la vanne.

Formation « certification d’aptitude » 126


Les différents appareils de régulation
Régulateurs de pression

Vanne de démarrage : (Régulateur de pression à l'aspiration du


compresseur)

Rôle : Protection du moteur qui entraine le compresseur contre une


surcharge provenant d'une pression d'aspiration trop élevée lors de la
mise en service de l'installation (après un arrêt prolongé, durant une
période de dégivrage).

Utilisation : Le machine ci dessous fonctionne au R404A, la


température dans la chambre est de -20[°C] ce qui correspond à une
température d'évaporation de -30[°C] soit une pression d'évaporation
de 1.1[Bar]. La vanne de démarrage est réglée à 1.8[Bar].

Formation « certification d’aptitude » 127


Les différents appareils de régulation
Régulateurs de pression

Vanne de régulation de pression de condensation :

Rôle : Evite une pression de condensation trop faible et permet une


alimentation correcte du détendeur.

Utilisation : En période hivernale, la vanne se trouvant entre la sortie


du condenseur et l'entrée de la bouteille réserve liquide (B.R.L.),
contrôle une pression amont (dans le condenseur). Si la température
de condensation diminue, la vanne se ferme, le condenseur se
remplie partiellement de liquide, la surface d'échange diminue, la
température de condensation remonte à la valeur désirée ainsi que la
pression de condensation.

Formation « certification d’aptitude » 128


Les différents appareils de régulation
Régulateurs de pression

Régulateurs de capacité :

Rôle : Maintient constante la capacité du compresseur. En cas de


diminution de la charge de l'évaporateur et par conséquent du
compresseur, on envoi des gaz chauds à l'aspiration du compresseur.

Utilisation : Lorsque la pression d'aspiration diminue, la vanne


contrôle une pression aval et ouvre pour une baisse de pression
d'aspiration l'alimentation en gaz chaud.

Formation « certification d’aptitude » 129


Formation « certification d’aptitude » 130
Rôle : Le séparateur d'huile a pour but d'éviter la circulation d'huile dans l'installation frigorifique. On évite :
• La diminution du coefficient de transmission K.
• La détérioration du compresseur par manque d'huile.
• L'accumulation d'huile en certains endroits du circuit.

Toutefois l'efficacité d'un séparateur d'huile n'est pas de 100%.

Principe de fonctionnement : Les gaz chauds entrent dans le séparateur, et sont forcés de changer de direction. En cycles
successifs, l'huile par son poids et la différence de vitesse avec le réfrigérant précipitent la séparation.

La séparation de l'huile avec le fluide est donc effectuée par :


• Changements brusques de direction.
• Réduction brusque de la vitesse.
• Chocs sur les parois.

131

Formation « certification d’aptitude »


Les différents appareils du circuit d’huile :
Séparateur d’huile

Formation « certification d’aptitude » 132


Un réservoir tampon d'huile est nécessaire dans le cas où il est prévu plusieurs
compresseurs avec contrôleurs de niveau individuels car c'est à partir de ce réservoir que
les contrôleurs de niveau d'huile des carters puiseront la quantité d'huile nécessaire.
Le réservoir d'huile est quant à lui alimenté par les séparateurs d'huile.

Le réservoir d'huile doit être installé en position haute au dessus des contrôleurs de
niveau afin que ceux ci soit alimenté en huile par gravité.

Le réservoir reçoit l'huile sous haute pression en provenance du séparateurs mais il ne


doit pas rester sous haute pression afin de ne pas provoquer de flashing dans les lignes
d'alimentation des contrôleurs ni détériorer leur clapet pointeau.

C'est pour éviter cela que l'on prévoit une ligne d'égalisation basse pression entre le
réservoir d'huile et l'aspiration ce qui permet de maintenir une pression dans le réservoir
sensiblement identique à celle régnant dans les carters des compresseurs.

Formation « certification d’aptitude » 133


Pour que l'alimentation des contrôleurs de niveau soit à 100 % d'huile, il faut prévoir un
clapet anti retour à différentiel constant dont le rôle est de faire en sorte que toute
éventuelle trace de réfrigérant provenant du séparateur soit détendue dans le réservoir
et évacuée vers le l'aspiration.

La surpression constante est


comprise entre 0.3 et 1.5 bar entre le
réservoir d'huile et l'entrée des
contrôleurs de niveau par rapport
aux carters des compresseurs.

Formation « certification d’aptitude » 134


Le contrôleur de niveau d'huile est un dispositif en communication
avec le carter dont il enregistre le niveau d'huile .
Lorsque ce niveau d'huile est inférieur à un certain seuil , le flotteur
du contrôleur s'abaisse permettant ainsi à une certaine quantité
d'huile de pénétrer dans le carter du compresseur jusqu'à
rétablissement du niveau optimal.

Formation « certification d’aptitude » 135


Son rôle est de faire en sorte qu'aucune impureté n'atteigne le contrôleur ou le compresseur.

Formation « certification d’aptitude » 136


Formation « certification d’aptitude » 137
• La réglementation
• Le brasage

Formation « certification d’aptitude » 138


Traités et Accords Réglementation Réglementation
internationaux Européenne Française
PROTOCOLE de Article R543-75 à
MONTREAL Règlement n° R543-123 du code de
1005/2009/CE l’environnement
16 septembre 1987
Du 14 septembre 2009 (refonte
du règlement
n°2037/2000/CE)
1990 -Amendement de Londres Arrêté du 7 mai 2007
1992 – Amendement de (étanchéité)
Copenhague Arrêté du 20 décembre
1997 – Amendement de 2007
Montréal (déclaration annuelle)
1999 – Amendement de Pékin Règlement n° Arrêté du 30 juin 2008
(attestation de capacité)
842/2006/CE
Arrêté du 13 octobre 2008
PROTOCOLE de KYOTO Du 17 mai 2006
(Attestation d’aptitude)
11 décembre 1997

Formation « certification d’aptitude » 139


Le protocole de Montréal, ratifié par tous les pays du monde depuis le 16 septembre 2009, prévoit un
calendrier de réduction de la production et de la consommation pour 8 catégories de substances, dont
les CFC et HCFC

Le protocole de Kyoto prévoit que les pays développés réduisent le total de leurs émissions
de gaz à effet de serre d’au moins 5 % en moyenne par rapport aux niveaux de 1990 entre
2008 et 2012. Les signataires du protocole s’engagent à respecter des objectifs individuels de
réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les engagements du protocole de Kyoto portent sur 6 gaz à effet de serre, dont les HFC.

En 2012, fin de la première phase, 193 pays ont ratifié le protocole de Kyoto.
Un nouvel accord « KYOTO 2 » établi à Doha (Qatar)en décembre 2012, déclenche la seconde phase
de ce protocole, jusqu’en 2020
Mais le Canada, la Russie et le Japon se retirent, laissant, seul les pays représentant 15% des GES
mondiale.

Formation « certification d’aptitude » 140


Décret
Ce règlement s'applique :
• à la production,
• à l'importation,
• à l'exportation,
• à la mise sur le marché,
• à l'utilisation,
• à la récupération,
• au recyclage,
• à la régénération
• et à la destruction

des chlorofluorocarbures, des autres substances ainsi qu'aux informations à


communiquer vis-à-vis des autorités.

Abrogé par le décret 1005/2009 Décret

Formation « certification d’aptitude » 141


Ce règlement concerne:
• Le confinement, l'utilisation, la récupération et la destruction des gaz à effet de
serre fluorés,
• L'étiquetage et l'élimination des produits et des équipements contenant ces gaz,
• La notification d'informations (fiche de suivi machine), le contrôle des
utilisations et les interdictions de mise sur le marché des produits et des
équipements.
• La formation et la certification du personnel et des entreprises.

Formation « certification d’aptitude » 142


Les articles R. 543-75 à R. 543-123 du Code de l’environnement réglementent les conditions de
mise sur le marché, d’utilisation, de récupération et de destruction des CFC, HCFC et HFC
lorsqu’ils sont utilisés ou destinés à être utilisés en tant que fluides frigorigènes dans des
équipements frigorifiques ou climatiques. Ces articles prévoient notamment les dispositions
suivantes pour chacun des acteurs de la filière.(les producteurs, les distributeurs et les opérateurs)

Évolutions réglementaires en 2011


Le décret n° 2011-396 du 13 avril 2011 relatif à des substances appauvrissant la couche
d’ozone et à certains gaz à effet de serre fluorés a apporté certaines modifications aux articles
R. 543-75 à R. 543-123 du Code de l’environnement, entraînant les évolutions suivantes :

article R. 543-75 : extension de la liste des catégories de fluides frigorigènes fluorés visés par la
réglementation aux perfluorocarbures (PFC);
article R. 543-98 : suppression de l’exemption de déclaration pour les producteurs d’équipements
relevant des réglementations relatives aux véhicules hors d’usage (VHU) et aux déchets
d’équipements électriques et électroniques (DEEE);
article R. 543-106 : obligation d’attestation d’aptitude pour le personnel manipulant les fluides
frigorigènes.

Formation « certification d’aptitude » 143


Article R 543-82 : Etablir une fiche d'intervention
Pour chaque opération d’entretien et de contrôle, une fiche d’intervention doit être établie conjointement par
l’opérateur et l’exploitant de l’appareil.
Elle indique :
- les coordonnées de l'opérateur, son numéro d'attestation de capacité,
- la date et la nature de l'intervention,
- la nature et le volume du fluide récupéré ainsi que le volume du fluide réintroduit.
Cette fiche est signée par l'opérateur, et, pour tout équipement dont la charge en fluide frigorigène est
supérieure à 3kg, par l'opérateur et par le détenteur de l'équipement qui conserve l’original.
L'opérateur conserve les copies des fiches d’intervention pendant une duré d'au moins 5 ans.

Articles R 543-88, R 543-92 et R 543-93 Récupérer les fluides


Lorsqu'il est nécessaire de vidanger les appareils, la récupération des fluides frigorigènes qu'ils contiennent est
obligatoire et doit être intégrale. Les fluides collectés sont :
- soit réintroduits dans les mêmes appareils après avoir été, le cas échéant, filtrés sur place,
- soit traités pour être remis aux spécifications d'origine et réutilisés.

S’ils ne peuvent être réintroduits ou traités, ils doivent être détruits. Dans ce dernier cas, les opérateurs doivent :
- soit remettre aux distributeurs les fluides frigorigènes récupérés ainsi que les emballages ayant contenu
des fluides frigorigènes,
- soit faire traiter sous leur responsabilité ces fluides et emballages.

Formation « certification d’aptitude » 144


Article R 543-100 Déclaration annuelle
Les opérateurs adressent chaque année, avant le 31 janvier, à l'organisme qui leur a délivré l'attestation de
capacité, une déclaration se rapportant à l'année civile précédente et mentionnant, pour chaque fluide
frigorigène, les qualités achetées, chargées dans des équipements et/ou récupérées, en distinguant les
quantités conservées pour une réutilisation, des quantités remises à un tiers pour être traitées.
Cette déclaration mentionne également l'état des stocks au 1er janvier et au 31 décembre de l'année civile
précédente.
Article R 543-122 et R543-123 Sanctions applicables
Est passible d’une contravention de 3ème classe (450 €) le fait de :
- ne pas établir de fiche d'intervention, acquérir des fluides frigorigènes sans remplir les conditions prévues, ne pas
adresser à l'organisme agréé les informations prévues, ne pas informer l'organisme agréé de tout changement
susceptible de modifier le respect des conditions de capacité professionnelle ou les conditions de détention de
l'outillage approprié.

Est passible d’une contravention de 5ème classe (1500 €) le fait de :


- de procéder à toute opération de dégazage dans l'atmosphère de fluides frigorigènes, ne pas procéder à la
récupération intégrale des fluides frigorigènes lors de l'installation, de l'entretien, de la réparation ou du
démantèlement d'un équipement, procéder à toute opération de recharge en fluide frigorigène d'équipements
présentant des défauts d'étanchéité, ne pas remettre aux distributeurs les fluides frigorigènes ou leurs emballages, ne
pas faire traiter sous sa responsabilité les fluides et emballages non remis aux distributeurs.

Formation « certification d’aptitude » 145


Le présent décret réglemente les conditions de mise sur le marché, d’utilisation, de récupération
et de destruction des substances lorsqu’elles sont utilisées ou destinées à être utilisées en tant que fluide
frigorigène dans des équipements frigorifiques ou climatiques.

Art. 13. − Les opérateurs …. doivent obtenir une attestation de capacité délivrée par un organisme agréé…
Dans le cas où un opérateur possède plusieurs établissements, une attestation de capacité doit être obtenue
pour chaque établissement.

Art. 14. − L’opérateur satisfait aux conditions de capacité professionnelle lorsque les personnes qui
procèdent sous sa responsabilité aux opérations décrites …sont titulaires….d’une attestation d’aptitude,
correspondant aux types d’activités.

Décret

Formation « certification d’aptitude » 146


Arrêté du 30 juin 2008 modifié en 11/2011
Catégorie I : Contrôle d’étanchéité, maintenance et entretien, mise en service, récupération des fluides des équipements de tous
les équipements de réfrigération, de climatisation et de pompe à chaleur ;

Catégorie II : Maintenance et entretien, mise en service, récupération des fluides des équipements de réfrigération, de
climatisation et de pompe à chaleur contenant moins de 2 kg de fluide frigorigène et contrôle d’étanchéité des équipements de
réfrigération, de climatisation et de pompe à chaleur ;

Catégorie III : Récupération des fluides des équipements de réfrigération, de climatisation et de pompe à chaleur contenant moins
de 2 kg de fluide frigorigène ;

Catégorie IV : Contrôle d’étanchéité des équipements de réfrigération, de climatisation et de pompe à chaleur ;

Catégorie V : Contrôle d’étanchéité, maintenance et entretien, mise en service, récupération des fluides des systèmes de
climatisation de véhicules, engins et matériels mentionnés à l’article R. 311-1 du code de la route.

Arrêté

Formation « certification d’aptitude » 147


< 2kg

< 2kg

Formation « certification d’aptitude » 148


L’attestation d’aptitude
Arrêté du 13 octobre 2008 modifié en 11/2011

Référentiel de formation,
Durée d’examen,
Compétences évaluées en priorité.

Arrêté

Formation « certification d’aptitude » 149


Détection de fuite
Arrêté du 1516/2007 modifié en 11/2011
Le présent règlement définit, conformément au règlement (CE) n° 842/2006, les exigences types
applicables au contrôle d’étanchéité pour les équipements fixes de réfrigération, de climatisation et de
pompes à chaleur en état de fonctionnement ou mis hors service temporairement et contenant 3 kg ou
plus de gaz à effet de serre fluorés.

L’arrêté détermine aussi les différentes méthodes de détection de fuite, Méthodes directes et
indirectes

Les dispositifs de détection de gaz sont vérifiés tous les douze mois pour s’assurer de leur bon
fonctionnement. La sensibilité des dispositifs portatifs de détection de gaz est d’au moins 5
grammes par an.

Formation « certification d’aptitude » 150


Formation « certification d’aptitude » 151
Identification des risques :
• Gaz
• Fumée
• Explosion
• Incendiez
• Rayonnement
• Etincelle
• Bruit
• Chaleur intense

Equipements de protection :
• Permis de feu
• Equipent individuel

Formation « certification d’aptitude » 152


Soudage à la flamme
oxy-acétylènique

La flamme est le volume occupé par mélange oxygène et


combustible en combustion.
En fonction des réglages on obtient :
• une flamme normale réductrice,
• une flamme oxydante,
• une flamme carburante.
En soudage on utilise une flamme normale. Le réglage
est facile à exécuter par l’observation de la géométrie de
la flamme.
Un métal d’apport est apporté manuellement par le
soudeur.

Formation « certification d’aptitude » 153


Brasage fort :
Le brasage fort est un procédé d’assemblage qui
assure la continuité métallique des métaux à
assembler en les chauffant avec une flamme à en
utilisant un métal d’apport dont le liquidus est
supérieur à 450° C et inférieur au solidus des
métaux.
Les pièces doivent être conçues de manière à assurer
au métal d’apport un espace capillaire.
Il s’agit d’assemblages réalisés par emboîtement ou
recouvrement.

Formation « certification d’aptitude » 154


Brasage tendre
Le brasage tendre est un procédé d’assemblage
qui assure la continuité métallique des métaux
à assembler en les chauffant et en utilisant un
métal d’apport dont le liquidus n’excède pas
450° C et inférieur au solidus du métal.
Les métaux d’apport de brasage tendre
présentent en général une résistance mécanique
inférieure à celle des métaux à assembler.

Formation « certification d’aptitude » 155


Identification des bouteilles
Une étiquette identifiant le produit doit être apposée par le
fournisseur sur chaque bouteille.
Si l’étiquette est absente, il faut retourner la bouteille à son fournisseur.

L’étiquette du fournisseur comporte les informations suivantes :


• identification du produit (nom commercial, marque, code,
etc.),
• signaux de danger,

• énoncés de risques (nature du danger et conséquences d’une


mauvaise utilisation), et mesures de prévention
(précautions à prendre pour une utilisation normale du produit
et pour les cas d’urgence) :

ces renseignement sont en général fournies par la fiche de données de


sécurité,

Formation « certification d’aptitude » 156


Formation « certification d’aptitude » 157
Formation « certification d’aptitude » 158
Liste des activités :

TP1 : Pose/Dépose des manomètres


Interprétation des mesures

TP2 : Recherche de fuite

TP3 : Charge/Récupération du fluide frigorigène

TP 4 : Contrôle du fonctionnement

TP5 : Réglage des appareils de régulation

TP6 : Mise en service d’une installation

TP7 : Compléter les documents………

TP8 : Brasage
Formation « certification d’aptitude » 159
Formation « certification d’aptitude » 160
Formation « certification d’aptitude » 161
Formation « certification d’aptitude » 162
Formation « certification d’aptitude » 163
Formation « certification d’aptitude » 164
Formation « certification d’aptitude » 165
Formation « certification d’aptitude » 166

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