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Un Peuple - Un But - Une Foi Web : http://si.univ-thies.sn – Email : ufrsi@univ-thies.sn / Tél : +221 33 951 04 51
Ministère de l’Enseignement Supérieur
De la Recherche et de l’Innovation
UNIVERSITE DE THIES
SCIENCES DE L’INGENIEUR
Grade : Licence
GROUPE 1
Sous-Groupe 1
Ibra Faye
INTRODUCTION ......................................................................4
I°) LIMITES D’ATTERBERG ...................................................5
1.DEFINITION ET BUT DE L’ESSAI....................................5
2.MATERIELS ET MATERIAUX UTILISES ........................5
3. Mode opératoire ...................................................................7
4.PRESENTATION DES RESULTATS : .............................10
5. INTERPRETATION ET CONCLUSION : ........................11
II°) ANALYSE GRANULOMETRIQUE ................................12
1.Introduction .........................................................................12
2.BUT DE L’ESSAI : .............................................................12
3.MATERIELS UTILISES ....................................................12
4.PROCEDURE DE L’ESSAI A SEC ...................................14
5.Les travaux sur le terrain .....................................................14
6.Les travaux au laboratoire ...................................................15
7.Tamisage .............................................................................15
8.PROCEDURE DE L’ESSAI A EAU ..................................15
9.EXPLOITATION DES DONNEES ....................................16
10.CONCLUSION : ...............................................................18
III°)POIDS SPECIFIQUE DES GRAINS SOLIDES ...............19
1. BUT DE L’ESSAI ..............................................................19
2.MATERIELS UTILISÉS ....................................................19
3.PROCEDURE .....................................................................19
4.PRESENTATION DES RESULTATS ...............................20
5.COMMENTAIRES ET CONCLUSION .............................20
2
Les limites d’ATTERBERG sont des constantes physiques conventionnelles qui marquent les
seuils entre :
Le passage d’un sol de l’état liquide à l’état plastique (limite de liquidité : ωL)
Le passage d’un sol de l’état plastique à l’état solide (limite de plasticité ωp)
Ces limites ont pour valeurs la teneur en eau du sol à l’état de transition considéré, exprimé
en pourcentage du poids du matériau sec.
La limite se mesure sur la fraction plastique passant du tamis de mailles carrées 0.42mm (du
matériau).
a. Appareillage spécifique :
Appareil de CASAGRANDE : le matériel se compose d’un socle en bois monté sur quatre
pieds en caoutchouc et d’un support métallique portant la coupelle en laiton chromé et la
manivelle actionnant la came qui soulève de 10 mm la coupelle au-dessus du socle.
Les accessoires
Une cale de 10mm pour le raclage de la hauteur de chute de la coupelle,
Une plaque de marbre d’environ 6×10×2cm pour confectionner les rouleaux.
Tares
Une étuve ;
Un tamis d’ouverture 0.42mm.
3. Mode opératoire
L’essai s’effectue en deux phases :
Par définition, la limite de liquidité est la teneur en eau du matériau qui correspond à une
fermeture de 1cm des lèvres de la rainure après 25 coups.
On s’efforcera de recueillir le mortier à une teneur en eau élevée pour pouvoir débuter
l’essai de limite de liquidité. Si le matériau est humide, il faut le malaxer en l’étalant sur la plaque
de marbre. On rajoutera de l’eau si le matériau est sec.
Pour obtenir une pate bien homogène et presque fluide, on malaxe vigoureusement la totalité du
mortier à l’aide de la truelle.
c) Réalisation de l’essai
On place environ 70g de pate repartie avec la spatule de façon à former un gâteau à peu
près symétrique par rapport à un plan de symétrie de la coupelle. L’épaisseur du matériau au
centre de la coupelle doit être de l’ordre de 15 à 20mm.
La coupelle fixée sur l’appareil est ensuite soumise à l’aide de la manivelle, à une série
de chocs réguliers de deux coups /seconde. On note le nombre de coups nécessaires pour que
les lèvres de la rainure se rejoignent sur une longueur de 1cm appréciée à l’œil nu. Le nombre
de coups de fermeture doit être compris entre 15 et 35. On doit cependant effectuer 4 opérations
qui sont elles-mêmes constituées de deux sous-opérations, c'est-à-dire les deux premières
doivent avoir un nombre de coups compris entre 15 et 25 tandis que les deux secondes ont le
leur compris entre 25 et 35. Il est à noter que les nombres de coups obtenus lors des deux
opérations d’une même sous-opération doivent être séparés d’au moins 4 coups.
Il est recommandé, pour confirmer le nombre de coups, de recommencer l’essai à défaut d’avoir
un compteur fiable sur l’appareil de CASAGRANDE. Si les deux successifs ne différent pas de
plus d’un coup, on prélève (à l’aide d’une spatule) 1 échantillons de chaque côté de la rainure et
au voisinage de l’endroit où les lèvres se sont refermées. On place l’échantillon dans une tare
numérotée que l’on pèse immédiatement ; puis on la porte à l’étuve jusqu’à dessiccation
complète.
La coupelle doit être essentiellement lavée à l’éponge et à l’eau. L’utilisation d’une spatule,
truelle etc. … pour gratter la terre est proscrite vu que cela peut endommager le matériel.
Par définition, la limite de plasticité d’un mortier est la teneur en eau exprimée en pourcentage
du poids du matériau sec du rouleau présentant des microfissures dues à l’évaporation, qui casse
au moment où son diamètre atteint 3mm.
Réalisation de l’essai
Une cadence du mouvement de la main de 60 allers retours par minute est recommandée
L’amincissement du rouleau doit se faire en une seule fois ; en particulier celui-ci ne doit
jamais être aminci en le coupant, à l’aide de la spatule dans le sens de la longueur.
Le rouleau arrivé à 3mm de diamètre doit avoir 10 à 15cm de longueur et ne doit pas être
creux.
La limite de plasticité est atteinte lorsqu’en soulevant de 1 à 2 cm le rouleau de 3mm en
son milieu, qu’il casse.
Si le matériau contient trop d’eau on reforme la boulette que l’on malaxe afin de la sécher
et on recommence l’opération jusqu’à ce que la limite de plasticité soit atteinte.
On prend alors le rouleau qu’on place dans un récipient taré.
On effectue un deuxième essai à partir d’une autre boulette du même mortier ; après rupture on
place le second rouleau dans un autre récipient ou tare, ensuite on passe au pesage.
Limites de liquidité :
Limite de liquidité
Nombre de chocs 16 20 28 32
12
10
8
6
4
2
0
0 5 10 15 20 25 30 35
NOMBRE DE CHOCS
10
Limite de plasticité
Essai N° 1 2
Contenant N° AG M2
Poids contenant + sol humide Ph (g) 6.42 7.36
Poids contenant + sol sec Ps (g) 5.86 6.57
Poids du contenant Pt (g) 2.08 2.03
poids de l'eau Pw = Ph - Ps (g) 0.56 0.79
poids du sol sec Pss = Ps - Pt (g) 3.78 4.54
Teneur en eau W = (Pw / Pss)*100 (%) 14.8148148 17.4008811
Limite de plasticité 16.10784794
5. INTERPRETATION ET CONCLUSION :
Les résultats obtenus après expérience sur la latérite et tracé de la courbe de variation de
la teneur en eau en fonction des nombres de coups, nous montrent que le sol dont nous
disposons à une limite de liquidité égale à12% (qui correspond à la teneur en eau obtenue sur
la courbe après 25 coups).
Cette valeur nous indique non seulement le domaine de passage de ce sol de l’état liquide
à l’état plastique, mais aussi nous donne une idée sur la compressibilité du sol.
Nous pouvons donc dire que ce sol a une compressibilité moyenne car on a
wp=16,11%<50%. L’indice de plasticité obtenu aussi à partir de la relation Ip = wL – wP. Ainsi
nous pouvons dire que la latérite utilisée est un sol graveleux à granulométrie variée avec un
bon liant argileux ou autre agent naturel de cimentation. De plus qu’il soit sec ou humide ce sol
est en général très stable et peu sujet au gonflement ou au retrait. Il peut cependant être
susceptible aux effets du gel (mais dans le cas de notre sol, il n’y a pas ce risque vu que l’on est
au Sénégal où le climat est chaud).
11
2.BUT DE L’ESSAI :
Elle permet de déterminer la nature du sol grâce à une étude de la distribution pondérale des
éléments du squelette granulaire en fonction de leur taille.
L’analyse granulométrique consiste à évaluer selon le diamètre les différentes proportions des
grains constituant l’échantillon à l’aide d’une série de tamis emboîtés les uns contre les autres et
dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes du haut vers le bas. Elle permet d’étudier
les propriétés physiques et mécaniques d’un sol et de pouvoir le classer. Les essais de poids
spécifique et de limites d’ATTEBERG sont préparés à partir de la granulométrie du sol étudié.
3.MATERIELS UTILISES
Lors de la manipulation, nous avons eu à utiliser :
Un bac à échantillon
12
13
3 4
Les deux parties choisies (par exemple 1 et 2) sont homogénéisées et on effectue un nouveau
quartage qui permet de séparer (1+2) en a, b, c et d
C d
14
7.Tamisage
Le tamisage consiste à prélever 5kg de l’échantillon représentatif du sol que l’on verse au niveau
de la partie supérieure de la série de tamis normalisés superposés de façon décroissante déjà
citée dans l’appareillage utilisé. On recouvre la partie supérieure d’un couvercle pour éviter les
pertes de matériaux. L’ensemble des tamis est vibré manuellement pendant quelques minutes.
On obtient de ce fait les refus ainsi que les passants au différents tamis qui nous permettront en
fonction des diamètres de tracer la courbe granulométrique.
15
Analyse granulométrique
Poids sec initial 6000g
Etats matériaux Sec Humide Sec Humide Sec Humide Sec Humide
44 20 459 473 459 473 8,167 11,290 91,833 88,710
42 12.5 817 770 1276 1243 22,705 29,669 77,295 70,331
40 8 957 861 2233 2104 39,733 50,221 60,267 49,779
38 5 697 625 2930 2729 52,135 65,139 47,865 34,861
36 3.15 520 433 3450 3162 61,388 75,474 38,612 24,526
34 2 275 227 3725 3389 66,281 80,893 33,719 19,107
32 1.25 221 145 3946 3534 70,214 84,354 29,786 15,646
30 0.8 161 87 4107 3621 73,078 86,430 26,922 13,570
28 0.5 160 64 4267 3685 75,925 87,958 24,075 12,042
26 0.315 274 86 4541 3771 80,801 90,011 19,199 9,989
24 0.2 883 54,5 5424 3825,5 96,512 91,312 3,488 8,688
22 0.125 98 280 5522 4105,5 98,256 97,995 1,744 2,005
20 0.08 25 72 5547 4177,5 98,701 99,714 1,299 0,286
Fond 73 12 5620 4189,5 100,000 100,000 0,000 0,000
16
70
60
50
40
30
20
10
0
0,01 0,1 1 10 100
TAMIS EN MM
Pour le sable
Analyse granulométrique
Etats matériaux Sec Humide Sec Humide Sec Humide Sec Humide
17
sec humide
Les formules utilisées pour l’obtention des résultats sur la feuille d’essai qui ont permis le traçage
de la courbe granulométrique sont les suivantes :
Pourcentage des refus cumulés (%) : (Poids des refus cumulés (g) *100) / (Poids initial
total),
Pourcentage des passants cumulés : (100 – (pourcentage des refus cumulés).
10.CONCLUSION :
L’analyse de la courbe granulométrique à eau s’avère plus pertinente quand on la
compare avec celle de la granulométrie à sec. A priori, on peut affirmer que les deux courbes
présentent les mêmes allures. Cependant on remarque que pour un tamis de maille donnée, le
pourcentage de passants est plus important à la granulométrie à eau qu’à la granulométrie sèche.
En effet La granulométrie à sec ne nous donne pas exactement la répartition des grains suivant
leurs tailles. Lors du tamisage, les particules fines s’accrochant aux gros grains, augmentent ainsi
la taille de ces gros grains et de ce fait les retiennent sur les tamis où ils devraient normalement
passer.
Nous retenons que l’analyse granulométrique est un essai dont la finalité est fondamentale
dans la connaissance d’un sol donné. La taille des grains répartie de façon diversifiée influe
beaucoup sur la portance du sol et sa classification.
Le tamisage n’est précis que pour les matériaux dénués de cohésion comme les sables, les
graviers et c’est le cas de notre échantillon.
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1. BUT DE L’ESSAI
Cet essai a pour but de déterminer le poids spécifique d’un sol à l’aide d’un pycnomètre
autremendit la détermination du poids des grains solide d’un sol donné.
2.MATERIELS UTILISÉS
Les matériels utilisés lors de cet essai sont :
3.PROCEDURE
On commence l’essai par le nettoyage des récipients et à leur pesée à sec P1.Le pycnomètre
initialement vide et remplis d’eau jusqu’au trait de repère ou de jauge, qui est à son tour pesé P2
pour être finalement vidés et séchés. Ensuite, l’échantillon de 50g est malaxé puis transféré dans
le pycnomètre. Ces derniers remplis jusqu’au ¾ est soumis à une désaération pendant quelques
minutes par chauffage des pycnomètres et ce pour éliminer les vides. Après cette étape
importante, l’ensemble formé par le pycnomètre et matériau est pesé P3 à la balance et ensuite
on complète le contenant du pycnomètre avec de l’eau jusqu’au trait de repère ou de jauge pour
mesurer P4 avant de procéder aux calculs.
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5.COMMENTAIRES ET CONCLUSION
Après calculs, on remarque que les résultats obtenus à partir des échantillon ²ns
donnent des valeurs très proches les unes des autres. Ceci montre que les essais ont été réalisés
sans erreurs perceptibles de manipulation surtout au niveau de la désaération qui s’est faite par
chauffage des pycnomètres. Ainsi, nous obtenons après calcul le poids spécifique du sol qui est
alors la valeur moyenne des trois essais :
Γs = 2.6184 qui correspond bien à celle de la latérite. Ce résultat est très important dans la
mesure où il est nécessaire pour le calcul de l’indice des vides du sol (e). Il est aussi utilisé pour
les calculs de l’essai de SEDIMENTOMETRIE. Le poids spécifique permet également de
connaître le poids unitaire total d’un matériau et sert occasionnellement à la classification
minéralogique des sols.
Il est important de souligner que les valeurs de γs sont pour la plupart des cas comprises entre
2.5 et 2.7
20
2.Matériel nécessaire
Un chronomètre, précision 1 s
Une burette de 50 ml avec graduation au 1/10 ml
Un papier filtre sans cendre, grammage 95 g/cm², épaisseur 0,20 mm, vitesse de filtration
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Rétention 8 mm
Une baguette de verre
Un agitateur à ailettes tournant entre 400 et 700 tours/minute dont le diamètre des ailettes
est compris entre 70 et 80 mm
Un récipient de 3 litres en matière plastique de diamètre environ 155 mm
Un tamis de maille 5 mm
Une pissette de 500 ml
Une balance de portée 5 kg, précision 0,1g
TENEUR EN EAU
CONTENANT N° B2 C4
MASSE DU CONTENANT Mt (g) 2.75 2.71
Masse contenant + sol humide Mh (g) 96.36 90.71
Masse contenant + sol sec Ms (g) 91.53 89.23
Masse de l’eau Mw = Mh – Ms (g) 4.83 1.48
Masse du sol sec Mss = Ms – Mt (g) 88.78 86.52
TENEUR EN EAU ω = ( Mw / Mss )*100
(%) 5.440414508 1.710587147
21
Un entonnoir
22
23
EQUIVALANT DE SABLE
Eprouvette N° 1 2
Hauteur du floculat H1 (cm) 15.2 23.3
Hauteur du floculat H2 (cm) 9.9 10
Hauteur du sédiment à vue H'2 (cm) 3.4 6.8
Equivalence de sable sur Au Piston 22.36842105 29.18454936
prise d’essai (%) Virtuel 65.13157895 42.91845494
Equivalence de sable sur Au piston 26
échantillon Virtuel 54
MOYENNE 40
Feuille d’essai de l’équivalent de sable.
ES =
On a obtenu :
ESp = 26
ESv =54
Donc ES = 40
24
Notre échantillon de sable est très argileux par conséquence y’aura des risques de retrait ou
de gonflement. Donc par mesure de prudence le sable est à rejeter pour des bétons de qualité.
Il faut souligner l’importance de la propreté des granulats sur la qualité du béton La présence
de particules argileuses est en effet défavorable, autant à la mise en œuvre qu’à ses
performances finales, en baissant l’adhérence de la pâte de ciment sur les granulats.
25
L’essai Proctor modifié consiste à mesurer la masse volumique sèche d’un sol disposé en cinq
couches dans un moule de volume connu.
Son principal but est de déterminer la relation expérimentale entre la densité ou poids unitaire
d’un sol et sa teneur en eau, ce qui permet de tracer une courbe de compactage à partir de
laquelle on détermine le poids volumique sec maximal d’un sol (ɣd max) pour une énergie de
compactage donnée et sa teneur en eau optimale (Wopt.). En comparant le poids volumique du
sol sec sur le chantier (ɣd chantier) avec le poids volumique sec maximal (ɣmax), on détermine
ɣ
Dc =
2. Matériels utilisés
26
Disques rehausse
27
Après le prélèvement du matériau, celui-ci est divisé en 4 échantillons qui sont mélangés
diagonalement 2 à 2 puis passés dans le diviseur et on en prélève une quantité 24kg.
On divise ces 24kg en 4 tas de 6kg. Il est important de noter qu’on a pesé 4 fois 6kg ce qui
permettra de déterminer la quantité d’eau à ajouter dans chaque partie. D’abord on commence
par le premier échantillon de latérite en le faisant passer dans le tamis de maille 20mm. Les refus
seront légèrement cassés à l’aide d’un marteau en vue de diminuer le volume des particules. Ce
procédé nous évite de prélever un échantillon complémentaire.
L’un des 4 tas d’échantillon est mis dans le bac en fer et on y ajoute 240ml d’eau soit 4% de
la masse de l’échantillon de 6kg ; puis on malaxe avec la truelle jusqu’à ce que le mélange soit
pratiquement homogène et on divise ce dernier en 5 parties. On remplit le moule avec une des 5
parties avant de compacter à 55 coups. Remarquons que dans un souci d’assurer une bonne
adhérence entre les différentes couches, il est conseillé de scarifier la couche compactée avant
d’introduire celle suivante. Il est non moins important de signaler que le moule a été pesé bien
avant les séances de TP et ses dimensions ont étés déterminées c'est-à-dire Ǿ et H.
La première couche est posée sur le disque de 4 cm d’épaisseur recouverte d’un papier de
même forme circulaire. Pour avoir un compactage homogène, les 55coups sont subdivisés en 7
coups dont 6 sur les côtés et un au milieu. Les schémas suivants peuvent illustrer cette procédure
de compactage
28
Après avoir exécuté les 55 coups sur la cinquième couche, la hausse du moule sera enlevée
et on procèdera à l’arasement du matériau compacté à l’aide de la règle métallique.
L’étape suivante est le démoulage qui sera fait au moyen d’un marteau à défaut d’un vérin
hydraulique.
Sur le matériau ainsi démoulé, on y prélève un échantillon de 500gau milieu qu’on mettra dans
un récipient numéroté ; on obtient ainsi M1 (poids du sol humide + récipient) après pesé, puis le
récipient sera placé à l’étuve pour un séchage à 100±5°C pendant 24H.
C’est exactement de la même manière qu’on procédera jusqu’au cinquième essai mais en
augmentant pour chaque essai un pourcentage d’eau de 2% jusqu’à atteindre 10% de la masse
de l’échantillon (soit 600ml au dernier essai).
Les résultats de l’essai Proctor modifié sont consignés dans le tableau suivant :
POIDS UNITAIRE
Essai N° 1 2 3 4
Teneur en eau de mouillage (%) 4/240ml 6/360ml 8/480ml 10/600ml
Volume du moule (cm3) 2304 2304 2304 2304
Poids du sol humide + Moule (g) 8914 9478 9436 9282
Poids du moule (g) 3983 3983 3983 3983
Poids du sol humide (g) 4931 5495 5453 5299
Poids volumique total (g/cm3) 2.140190972 2.384982639 2.366753472 2.299913194
Poids volumique sec (g/cm3) 2.020340278 2.227573785 2.186880208 2.074521701
TENEUR EN EAU
Récipient N° Bol E Bol TH Bol R Bol G
Poids du récipient (g) 70 78 68 208
Poids du sol humide (g) 500 500 500 500
Poids du sol sec + récipient (g) 542 545 530 659
Poids du sol sec (g) 472 467 462 451
Poids de l’eau (g) 28 33 38 49
Teneur en eau (%) 5.93220339 7.066381156 8.225108225 10.86474501
Voici la courbe Proctor Modifié qui correspond aux résultats du tableau sus-jacent :
29
2,2
MASSE VOLUMIQUE SECHE
2,15
2,1
2,05
2
0 2 4 6 8 10 12
TEUNEUR EN EAU
Cette courbe correspond à la variation unitaire du poids sec en fonction de la teneur en eau.
5. COMMENTAIRES ET CONCLUSION
Quand on compacte le sol avec une énergie constante, le poids volumique sec du sol
augmente avec la teneur en eau jusqu’à une valeur maximale. Ici le poids volumique sec passe
de 2.02 à 2.07 tandis que la teneur en eau, elle va de 5.93 à 10.8 %. Au-delà de cette valeur,
l’accroissement de la teneur en eau réduit le poids volumique sec du sol comme on peut le voir
sur la courbe en forme de cloche appelée courbe de compactage. L’optimum Proctor est la valeur
minimale de la masse volumique du sol se situant au sommet de la courbe. Ici, γdmax=2.23 et
Wopt=7.3. Cet optimum Proctor est le poids (ou la masse) volumique sec maximale correspondant
à une teneur en eau optimale pour une énergie de compactage donnée. Ainsi pour atteindre la
masse volumique sèche maximale 1.77 alors que l’énergie de compactage ne varie pas on fournit
au sol la teneur en eau optimale (ajout d’eau égal à 8% de la masse).
Les W < Wopt forment le versant sec de la courbe de compactage. A ce stade on dit que l’eau
agit comme un lubrifiant. Elle mouille les particules du sol qui adoptent une structure serrée.
Les W > Wopt forment le versant mouillé de la courbe. Sur cette partie de la courbe on constate
que le poids volumique sec diminue quand la teneur en eau augmente. En effet l’eau occupe une
grande partie des vides du sol ; étant incompressible elle absorbe une portion importante de
l’énergie de compactage, ce qui empêche aux particules d’adopter une structure plus dense.
Donc plus la teneur en eau augmente, plus l’eau absorbe de l’énergie et plus le poids volumique
du sol sec décroît.
30
Quand le degré de compactage avoisine les 100% certaines propriétés du sol sont modifiées:
le sol présente une structure densifiée et devient moins perméable. Ceci est dû à la réduction de
l’indice des vides. Ce phénomène élimine d’une part les risques de gonflement et de retrait,
d’autre part il atténue les tassements en rendant le sol moins compressible.
Donc nous retenons que le compactage permet au sol d’atteindre une capacité portante
maximale.
Le compactage consiste à appliquer suffisamment d’énergie au sol pour y réduire l’indice des
vides et ainsi en accroître la compacité. Le poids volumique du sol compacté sera donc supérieur
au poids volumique du sol non compacté. C’est cette caractéristique qui permet de vérifier
l’efficacité du compactage. Le poids volumique est donc influencé par trois variables que sont la
teneur en eau, l’énergie de compactage et la granulométrie.
TENEUR EN EAU
Récipient N° Q T P1 AC
Poids du récipient (g) 67.66 67 67 81
Poids du sol humide (g) 500 500 500 500
Poids du sol sec + récipient (g) 561.72 555.03 547.49 552.65
Poids du sol sec (g) 482.04 476.9 468.11 460.67
Poids de l'eau (g) 17.96 23.1 31.89 39.33
Teneur en eau (%) 3.725831881 4.843782764 6.812501335 8.537564851
Voici la courbe Proctor normal qui correspond aux résultats du tableau sus-jacent :
Cette courbe correspond à la variation unitaire du poids sec en fonction de la teneur en eau.
31
Les W < Wopt forment le versant sec de la courbe de compactage. A ce stade on dit que l’eau
agit comme un lubrifiant. Elle mouille les particules du sol qui adoptent une structure serrée.
Les W > Wopt forment le versant mouillé de la courbe. Sur cette partie de la courbe on constate
que le poids volumique sec diminue quand la teneur en eau augmente. En effet l’eau occupe une
grande partie des vides du sol ; étant incompressible elle absorbe une portion importante de
l’énergie de compactage, ce qui empêche aux particules d’adopter une structure plus dense.
Donc plus la teneur en eau augmente, plus l’eau absorbe de l’énergie et plus le poids volumique
du sol sec décroît.
CONCLUSION
Avant d’effectuer ces essais au laboratoire l’image que nous avions sur la mécanique des sols
était un peu flou mais grâce à ces essais pratiques nous avons pu lier nos acquis théoriques avec
la réalité sur le terrain ce qui nous a permis de comprendre de manière pratique le comportement
du sol. En sus leur utilité est incontestablement primordiale dans la réalisation d’ouvrages en
bâtiments et travaux publiques, car tout simplement pour réussir n’importe quel ouvrage, il est
impératif de connaître les caractéristiques techniques du sol à utiliser. Ceci devra nous permettre
une fois sur le terrain de savoir analyser le sol en place et de proposer des solutions adéquates
et dans le respect des normes de construction .
32