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Remerciement
A la fin de mon stage d’initiation au sein du laboratoire LGB je tiens à remercier tout
le personnel pour m’avoir accepté comme stagiaire et pour l’accueil qui m’a été réservé.
Sommaire
Introduction........................................................................................................................................3
I. Introduction et importance du laboratoire en domaine génie civil :.............................................4
II. Présentation du laboratoire LGB .................................................................................................4
Personnelles................................................................................................................................5
III. les taches effectués pendant la période du stage.....................................................................5
Chapitre 1 : Essai équivalent de sable .............................................................................................6
Chapitre 2 : Essai limite d’atterberg............................................................................................... 10
Chapitre 3 : Essai proctor .............................................................................................................. 17
Chapitre 4 : Slump test .................................................................................................................. 24
Chapitre 5 : Confection et ecrasement des bétons ....................................................................... 27
Chapitre 6 : Essai analyse granulometrique ................................................................................. 34
Chapitre 7 : Essai gamma densitomètre ........................................................................................ 39
Conclusion ........................................................................................................................................ 43
Introduction
Les granulats
Les sols
Les bétons
Le Laboratoire a pour objet d'exécuter tous essais, analyses études et contrôles concernant les
sols de fondation et les matériaux utilisés dans le Bâtiment et les Travaux Publics.
Il s'agit de vérifier la crédibilité des matériaux utilisés en génie civil au moyen d'essai précis et
normalise.
Fig.1
LGB se positionne comme un prestataire spécialisé dans une gamme d’analyses de génie
civil : Domaines routier et bâtiments.
Sa mission consiste à :
Les services offerts comprennent les prélèvements sur site , les essais de compactage ainsi que
l’analyse des échantillons au laboratoire (Limites d’Atterberg ; Equivalent de sable ; essai
Proctor Normal et modifié ; essai de compression sur cylindre 16x32cm ...).
Personnelles
- 1 ingénieur
- 2 techniciens
A travers ce stage nous avons effectué plusieurs essai dans le laboratoire et sur
chantier, ces essais sont repartis en plusieurs chapitres comme suit
Chapitre 1
Equivalent de sable
NF EN 933-8
But :
Caractériser la présence d’éléments fins dans un sable par une valeur numérique.
Principe :
L’essai consiste à laver l’échantillon (passé au tamis de 5 mm ) dans condition normalisées et
laisser repos. Il rend compte globalement de quantité d’éléments fins en expriment un rapport
conventionnel volumétrie entre les éléments sableux qui sédimentent élément fin qui floculent
Appareillage :
Mode opératoire :
* Tamisage de l’échantillon (tamis 5mm)
Fig.3
Sable très propre - l'absence presque totale de fines argileuses risque d'entraîner un
SE >80 défaut de plasticité du béton qu'il faudra rattraper par une augmentation du dosage
en eau
Exemple d’essai :
Chapitre 2
Généralités :
Les limites d'Atterberg sont des teneurs en eau caractéristiques des sols fins permettant entre
autre d'établir leur classification et d'évaluer leur consistance. Ces valeurs de teneurs en eau
permettent de caractériser également les différents états des sols : liquide, plastique, solide et
solide sans retrait de ces matériaux. Cet un essai relativement long à réaliser (plus de deux
jours en général et la durée augmente avec la proportion d'argile). Bien que rudimentaire dans
sa préparation, les résultats obtenus sont répétables et reproductibles.
But :
Identification et classification des sols.
Principe de l’essai :
Les limites d’Atterberg sont des paramètres géotechniques destinés à identifier un sol et à
caractériser son état au moyen de son indice de consistance.
Les limites d’Atterberg sont des valeurs conventionnelles de la teneur en eau qui marquent :
*Le passage de l’état solide sans retrait à l’état solide avec retrait ; il correspond à la limite
de retrait notée Wr.
*Le passage de l’état solide avec retrait à l’état plastique ; il correspond à la limite de
plasticité notée Wp.
*Le passage de l’état plastique à l’état liquide : il correspond à la limite de liquidité notée Wl.
Appareillage :
Matériel pour la préparation de sol
1. Récipient d’au moins 2 L.
2. Bac
3. Tamis d’ouverture 400µm
Fig.4 Fig.5
Mode opératoire :
Préparation de l’échantillon
-Ces essais se réalisent sur un mortier de sol composé de la fraction granulométrique 0/400
µm. Pour cela, l'échantillon homogénéisé de départ est au préalable humidifié dans un bac.
-Une fois le matériau ameubli il est tamisé sous eau au tamis de 400µm dans un bac de
récupération
-Il faut ensuite laisser le mélange décanter pour éliminer l'excès d'eau
- Dès que l'eau devient claire, une première étape peut consister siphonner l'excédent
- puis en mettre dans l’étuve
- Après séchage, le mortier est récupéré et malaxé sur une table en marbre pour homogénéiser
autant que possible la pâte (voir Fig.6)
-Répartir dans la coupelle une masse de 70g de pate, étalée en plusieurs couche. (voir Fig.7)
-Noter le nombre N de chocs nécessaire pour que les lèvres de la rainure se rejoignent sur une
longueur d’environ 1cm.
-Prélever dans la coupelle à l’aide d’une spatule d’environ 5g de pate. Chaque côté des lèvres
de la rainure et au voisinage de l’endroit ou elles se sont refermées. (voir Fig.9)
-Le prélèvement est placé dans une capsule de masse connue et pesé immédiatement avant
d’être introduit dans l’étuve de dessication.(Fig.10/11)
-Rouler la boulette sur une plaque lisse, jusqu’à obtenir un rouleau qui est aminci
progressivement jusqu’à ce qu’il atteigne 3mm de diamètre, la cadence de mouvement de la
main doit être régulière. (voir fig.12)
-La limite de plasticité est obtenue lorsque, simultanément, le rouleau se fissure et que sont
diamètre atteint 3mm
-une fois les fissures apparaissent, prélever la partie centrale de rouleau et la placer dans une
boite de pétrie de masse connue, la peser immédiatement
Résultats et interprétation :
WL : la limite de liquidité est la teneur en eau correspondant à la fermeture à 25 coups.
Indice de liquidité :
IL=W-Wp/Ip
Indice de densité :
Id=E max- E / E max – E min
Indice de plasticité
Ip= Wl-Wp
L'indice de plasticité mesure l'étendue de la plage de teneur en eau dans laquelle le sol se
trouve à l'état plastique. Suivant la valeur de leur indice de plasticité, les sols peuvent se
classer comme suit :
1 2 3 4 5
Poids de la
tare 22,225 22,276 22,025 22,004 22,244
Poids total
humide 37,441 37,617 36,218 40,006 40,932
Poids total sec 33,351 33,427 32,352 35,121 35,956
Teneur en eau 37.78 37,6 37,41 37,25 37,085
Nombre de
coup 15 20 25 30 35
37.9
37.8
37.7
37.6
37.5
37.4
37.1
37
0 5 10 15 20 25 30 35 40
1 2 3
Poids de la
tare 9,485 9,471 9,488
Poids total
humide 11,394 11,302 11,931
Poids total sec 11,011 10,942 11,458
Teneur en eau 25,098 24,473 24,01
Moyenne 24.527
Ip = Ll – Lp =37.41-24.527=12.883
Selon les résultats obtenus, il s’agit d’un échantillon de remblai de type limon argileux de
moyenne plasticité
Chapitre 3
NF P 94-093
But :
L’essai Proctor à pour but de déterminer, pour un compactage d’intensité donnée, la teneur en
eau à laquelle doit être compacté un sol pour obtenir la densité sèche maximum. La teneur en
eau ainsi déterminée est appelée « teneur en eau optimum Proctor ».
Principe de l’essai :
L’essai Proctor consiste à compacter dans un moule standard, à l’aide d’une dame standard et
selon un processus bien déterminé, un échantillon du sol à étudier et à déterminer le teneur en
eau du sol et sa densité sèche après le compactage.
L’essai Proctor est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à des teneurs en
eau croissantes.
Appareillage :
Fig.4:Balance
Fig.6 :Tamis 20 mm
Mode opératoire :
Après séchage, le matériau est tamisé en utilisant un tamis de 20mm., et seul le tamisât est
conservé pour l’exécution de l’essai. Le matériau est homogénéisé et divisé par appréciation
visuelle en au moins cinq parts égales.
On ajoute une certaine quantité d’eau (*) proportionnelle au poids du matériaux utilisé. Après
humidification, chaque part est conservée en sacs hermétiques.
Confection des éprouvettes destinées à la détermination des points de la courbe Proctor : On
remplit le moule CBR normalisé en cinq couches puis après avoir versé chaque couche on
compacte l’aide de la dame Proctor modifiée en 56 coups en respectant la hauteur de chute et
en assurant une répartition équitable des coups sur la surface à compacter. On procède de la
même manière après la mise en place des autres couches.
Une fois le moule rempli, on arase le sable avec une règle à araser, on comble les vides laissés
à la surface, ensuite, nous pesons le matériau
(*) : L’essai est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à des teneurs en eau
croissantes (2%, 4% ,6% ,8% ,10%,12% ,14%,16%)
Résultats :
W eau % 12 14 16
poids de la
poids total humide 4620 4710 4720
moule 5925 g 3306 ml
poids matériaux humide 1314 1404 1416
densité humide 1,392 1,487 1,498
Ph=Pth – Pmoule
Dh=ph/v(moule)
Ds=Dh/1+(W eau/100)
1.31
1.3
1.29
1.28
1.27
Series1
1.26
1.23
10 12 14 16 18 20
Chapitre 4
Objectif :
L’essai d’affaissement permet de déterminer l’ouvrabilité ou la consistance du béton frais.
Ces deus derniers sont des facteurs importants puis qu’elles conditionnent la facilité de mise
en place du béton dans le coffrage.
Appareillage :
*Moule tronconique
*Plaque d’appui
*Entonnoir
*Portique de mesure
*Tige de piquage
*Main écope
Fig.1
Procédure de l’essai
-Remplir le cône avec du béton frais en 3 couches. Chaque couche est piquée par 25
coups
-Le cône est arasé avec une tige
-Enlever le cône et immédiatement mesurer l’affaissement
Fig.2
En-dessous de 10 mm, l’essai d’affaissement au cône d’Abrams peut être remplacé par l’essai
vébé.
Au-dessus de 220 mm, on parle de béton auto plaçant et on remplace le cône d’Abrams
par l’essai d’étalement.
Chapitre 5
Pour cela, des éprouvettes de béton sont confectionnées à l’aide de moule de forme
cylindrique de 16 cm de diamètre et de 32 cm de hauteur
Selon l’ouvrabilité désirée, la mise en place du béton se fait soit par aiguille vibrante ou par
piquage : Norme NF P18-423
Nombre de couche :
La mise en place du béton s’effectue en deux ou trois couches à l’ordre de 25 coups par
couche
Temps de vibration :
Le temps de vibration dépend du moyen de vibration, de l’ouvrabilité du béton et de la nature
des granulats le constituant. Les deux normes indiquent les temps de vibration par couche en
fonction de tous ces paramétré
PROCEDURE D’ESSAI :
La confection et la conservation des éprouvettes font l’objet de la norme NF P18-404
-le remplissage de moule se fait en 3 couches avec la vibration nécessaire pour chaque couche
(25 coups)
- en fin l’éprouvette démoulée et stockée par immersion dans un bassin d’eau ou dans un local
à 95% d’humidité et à 20°C.
NT21.109 (1990)
But :
Déterminer la résistance du béton à la compression
Appareillage :
Moule cylindrique (Fig.1)
Presse à béton (Fig.2)
Disques en Néoprène haute résistance (Fig.3)
Fig.1 Fig.2
Fig.3
Mode opératoire
-L’éprouvette de béton devrait être sortie du bassin au moins 24h (deux jours au cas des
conditions froides) avant l’essai et mise à l’air libre.
Résultats et interprétation
-On a comparé l’évolution de la résistance de deux éprouvettes de béton
(même dosage CPA : 350 kg /m3) :
- Eprouvette 2 (série n°2): Formule de béton pas bien respectée (avec un surplus d’eau) des
agrégats de qualité moyenne et un sable argileux avec risque de retrait ou de gonflement.
Age (jours) 0 7 14 21
Contrainte maximale (MPa 1)
0 20 26,2 28,4
Contrainte maximale (MPa 2)
30
25
20
15
10
0
0 5 10 15 20 25
Fig.4 Fig.5
Chapitre 6
Introduction :
Ensemble des opérations aboutissant à la séparation selon leur grosseur des éléments
constituant échantillon, en employant des tamis à maille carrée afin d’obtenir une
représentation de la répartition de la masse des particules à l’état sec en fonction de
leur dimension.
But :
L’analyse granulométrique permet de détecter et miner la grosseur et les pourcentages
pondéraux respectifs des différentes familles de grains constituant l’échantillon. Elle
s’applique à tous les granulats de dimension nominale inférieure ou égale à 63mm, à
l’exclusion des filets.
A notre qu’il faut éviter la confusion entre la granulométrie qui s’intéresse à la détermination
de la dimension des grains et la granularité qui concerne la distribution dimensionnelle des
graines d’un granulat.
Principe de l’essai :
L’essai consiste à classer les différents grains constituant l’échantillon en utilisant un série des
tamis, emboîtées les uns sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes
du haut vers le bas. Le matériau étudié est placé en partie supérieur des tamis et le classement
des grains s’obtient par vibration de la colonne de tamis.
Appareillage :
Dispositif de lavage
Etuve
Balance (voir Fig.1)
Tamis (voir Fig.2)
Fig.1 Fig.2
Mode opératoire :
* L’identification de l’échantillon : la nature de l’échantillon, sa provenance, la date de
prélèvement et la date de l’essai.
*choix des tamis : Les tamis nécessaires a la couverture des dimensions comprises entre
0.063mm et 2mm pour les fillers, entre 0.08mm et 2D pour les sablons, et entre 0.63d et 2D
pour le gravillons
* Le matériau séché, de masse M, est versé sur une série de tamis choisis de telle manière que
la progression des ouvertures soit croissante du bas de la colonne vers haut. En partie
inférieur, on dispose un tamis de 0.08mm sur montant un fond étanche afin de récupérer les
éléments fins qui passant à travers cette tamis.
Résultats et interprétations :
Masse
séche après Pourcentage des
Masse séche des tamis lavage Perte après fines
2084,9 1821,98
Ouverture des tamis Refus Cumule Tamisat Cumulé
(mm) Poid Refus % %
80
63
50
40
31,5
25
20
16
12,5
10
8
6,3
5
4 41,47 1,98906422 98,0109358
2 1053,81 50,5448703 49,4551297
1,25 1323,34 63,4725886 36,5274114
0,63 1550,74 74,3795866 25,6204134
0,315 1664,64 79,8426783 20,1573217
0,16 1766,55 84,7306825 15,2693175
0,08 1821,52 87,3672598 12,6327402
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0.01 0.1 1 10 100
Chapitre 7
NF P 98-241-1
Définition :
Le principe de la mesure s'appuie sur le fait que l'atténuation des rayons γ par la matière est
proportionnelle à la densité (pour une géométrie donnée).
La mesure consiste à introduire, dans deux trous parallèles verticaux préalablement forés, une
source radioactive (137Cs) émettrice de photons γ et un détecteur. Le comptage des photons γ
transmis à travers le sol par le détecteur permet d'obtenir la masse volumique du sol.
Le Gamma densitomètre nous donne même la compacité des couches en profondeur (pas
seulement la compacité des couches de surface). Il mesure en deux parties.
L'essai consiste à contrôler les compacités des couches mises en œuvre et du sol support après
introduction d'une densité sèche maximale de l'essai PROCTOR modifié. le gamma
densitomètre nous détermine : la densité sèche et humide, la teneur en eau, la compacité de
l'état en site du sol.
Principe de l'essai :
Ce contrôle se fait en plusieurs endroits (points) de la couche mise en œuvre tout le long de la
chaussée.
Avant d'effectuer les mesures on procède au préalable à un étalonnage sur une plate forme en
introduisant la correction nécessaire calculée par la formule suivante :
Avec :
Appareillage :
- L’appareil TROXLER (voir Fig.1)
- Tige de perçage
- Extracteur de tige
- Plaque de perçage
- marteau
Tige de perçage
Plaque de perçage
Fig.1 Fig.2
Mode opératoire :
-Passer la tige de perçage à travers l’extracteur de tige et l’insérer dans l’un des deux
guides-tige ;
Fig.6 Fig.7
Conclusion
Je suis satisfait de mon stage car tout s’est très bien passé. Ce Stage m’a permis
d’acquérir une bonne expérience professionnelle en mettant en pratique mes connaissances
théoriques.
Sinon l’ambiance durant ce stage surtout pendant les visites de chantiers était très
sympathique. J’ai réussi à m’intégrer parfaitement à toute l’équipe ce qui m’a donné l’envie
d’exercer ce métier et de continuer mes études jusqu’à réussir à être un jour un ingénieur en
génie civil.