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Universite de Ghardaïa

FACULTE DE SCIENCES ET TECHNOLOGIES


DEPARTEMENT D’HDRAUTIQUE ET GINIE
CIVIL

3 eme ANNEE LICENCE

Rapport de stage génie civil


Les composants en béton

Réalisé par :

- Gueddi Elhadj - Tellai Bakir

L’année universitaire
2021 / 2022

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Tableau de matières :

Introduction………………………………………………P 3
Présentation De LTPS ………………………………….P 4
I) Les essais sur sable
1) Equivalent de sable ……………………...……..P 5 – 7
2) Bleu de méthylène ………....... ……………....P 8 – 11
3) La teneur en eau ………………………………..P 12 -- 13
4) Les limites d’atterberg …………………………P 14 – 17

II) L’essai sur gravier

Analyse granulimtrique ………………………..….P 18 –22


III) L’essai sur béton
Teneur en air…………………………………..….P 23—25

Conclusion géniral…………………………………..….P 26
Références scientifiques ………………………………..P 27

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Introduction :

Après que l'étudiant universitaire ait acquis une quantité suffisante de


connaissances scientifiques dans l'aspect théorique, sur lequel s'appuyait
principalement le système algérien, et afin d'enrichir l'aspect appliqué, et afin de
lier l'appui théorique au terrain et au travail.

L’Université algérienne a imposé à ses étudiants un stage d'une semaine au


Laboratoire des Travaux Publics des Sud Le but de la formation est une
formation pratique et d'approfondir leurs connaissances de toutes les épreuves et
de se familiariser avec les matériels et équipements liés à ce domaine.

Nous, comme d'autres étudiants de l'Université de Ghardaia pour le (génie civil),


avons fait cette formation dans un laboratoire(LTPS)

Comme nous avons reçu une formation adéquate, les superviseurs, les
responsables et tout le personnel du laboratoire n'ont pas hésité à nous aider, nous
accompagner et nous encadrer dans la conduite de nombreuses expériences liées
aux matériaux de construction.

3
Présentation del’entreprise L.T.P. Sud :
LTP-Sud a été créé le 12 mars 1983 par décret
n° 83-186. En octobre 1989, il est devenu une entreprise
autonome dont le propriétaire est le Holding Public
Réalisations et Grands Travaux et en 1998, il a été transformé
en filiale faisant partie du groupe LCTP.
Champ d’action :
Le L.T.P-Sud étend son champ d’action pratiquement sur 3⁄4
de la superficie l’Algérie. Il est implanté dans les wilayat
mentionnées ci-dessous, ce qui lui permet de répondre aux sollicitations de la clientèle sur la
majeure partie du territoire national.

Adrar - El Bayad - El oued - Ghardaïa - Illizi - Laghouat - M’silla -Ouargla -Tamanrasset - In


Salah.

Domaine D’activité :
La caractéristique géologique de l’Algérie associée l’étendue du territoire fait en sorte que nos
ingénieurs sont confrontés à divers types de sol et de roc.

L’aménagement d’infrastructures requiert leur avis dans pratiquement tous types projets :

✓ Les études géotechniques routières et aéroportuaires.


✓ Les études géotechniques pour sol de fondation.
✓ Les études géologiques et géophysique.
✓ Les études géométriques des tracés routiers et des infrastructures aéroportuaires.
✓ Les études techniques des petites retenues d’eau.
✓ Les études d’assainissement et d’A.E.P.
✓ Le contrôle et suivi de réalisations de routes, aérodromes, ouvrages d’art et bâtiments.
✓ Contrôle des matériaux (béton, liants hydrocarbonés, granulats, eau, etc...).

Portée du système de gestion :


Le système de gestion du LTPS s’applique aux activités d’études, contrôles, d’expertises,
essais en laboratoire et in-situ

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I) Les essai sur sable :

1) Equivalent de sable (norme NF P 18-598)


Le but :
Cet essai qui s’effectue sur la fraction de sol ou de granulat passant, au tamis à mailles carrés
de 5 mm, est réalisé pour déterminer le degré de pollution d’un sol ou d’un sable.

Principe d’essai :
L'essai d'équivalent de sable utilisé de manière courante pour évaluer la propreté des
sables entrant dans la composition des bétons l'est aussi pour les sols, mais son importance est
moindre.

Cet essai consiste à séparer les particules fines contenues dans le sol des éléments
sableux plus grossier. Une procédure normalisée permet de déterminer un coefficient
d'équivalent de sable qui quantifie la propreté de celui .

La hauteur totale donne représente la proportion de sable brut dans le sable. Cette
proportion exprimée en pourcentage est appelé (E.S) : Equivalent de Sable .

Équipements :

• Eprouvettes en P1exiglas avec deux traits repères et


leurs bouchons.
• Entonnoir pour introduire le sable
• Bonbonne de solution lavant avec son bouchon, le
siphon et le tube souple
• Tube laveur métallique plongeant
• Machine agitatrice
• Réglet métallique pour la mesure des hauteurs des
sables et floculats
• Piston taré à masse de 1 kg pour la mesure de l'ES .

Photo 1 : MATÉRIAUX

5
Mode Opératoire :
➢ L’essai s’effectue sur un échantillon de sable humide
afin d’éviter les pertes d’argile. Il faut vérifier que les grains
de sable ont bien un diamètre inférieur à 5mm par tamisage
et vérifier que la masse sèche de l’échantillon soit de 120 .
➢ Le sable est incorporé dans une éprouvette normalisée
et préalablement remplie de solution« lavante » (Possible
d’utiliser une eau potable). L’ensemble est agité à la main
pour bien humidifier le sable et déloger les bulles d’air.
- L’humidification dure dix minutes.
➢ L’éprouvette est ensuite placée horizontalement dans un
agitateur automatique.
L’éprouvette est vibrée 25 fois.
➢ Les éléments argileux floculés sont ensuite remontés à l’aide
d’un tube plongeur qui injecte de la solution « lavante » ou l’eau
potable. Les bords supérieurs du tube sont aussi nettoyés pour que
l’ensemble de l’échantillon soit plongé dans la solution. Le tube est
plongé au fond de l’éprouvette et remonté lentement pendant
que l’éprouvette est tournée également Lentement.

➢ L’argile à floculé et se reparti dans la solution « lavante». L’éprouvette va reposer durant 20


minutes le temps que tout le floculat argileux se dépose sur le sable
brut.

➢ La limite entre le sable brut et l’argile est maintenant visible.


Il est possible de mesurer à l’œil et au réglé, la hauteur de sable
total et lahauteur de sable brut pour en déterminer la proportion,
l’E.S.
➢ Il est aussi possible de prendre cette mesure à l’aide
d’un piston normalisé qui traverse la couche d’argile pour seposer
sur le sable brut. La hauteur totale du sable se mesurecomme précédemment. La longueur de la
tige du pistoncorrespond à la hauteur de l’éprouvette. La mesure de lalongueur de la tige qui
n’a pas pénétrée dans l’éprouvette correspond alors à la hauteur de sable brut .

6
❖ Les valeurs de l’équivalent de sable trouvés sont :
• Pour le Sable calcaire : ES = 54.74%.
➢ La valeur de Es pour la marne, montre la pollution argileuse de notre échantillon.
Cela s’explique peut-être, aussi, par les fines gypseuses et calcaires qui ont causé la
faiblesse de la valeur de ES. Donc il faut compléter cette analyse par l’essai au bleu de
méthylène pour étudier la qualité des fines. Le résultat du sable calcaire montre que notre
échantillon est un matériau peu propre.

CONCLUSION :

Le sable est un élément qui joue un rôle très important dans la composition des différents
types de béton, pour ça il est conseilléd'être sélectif concernant laqualité du sable qui va
avec le béton, et qui repend aux caractéristiques requises, pour ce la on doit déterminer
l'équivalent de chaque type de sable dans les laboratoires avant l'utilisation aux chantiers.

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2) BLEU DE METHYLENE – V.B.S (Norme NF P 18-592)
Le But :
Evaluer la richesse en argile d'un sol en mesurant sa capacité d'absorptionde molécules de
bleu de méthylène.
Déterminer la quantité de colorant (bleu de méthylène) fixée par30 g de la fraction
granulaire analysée et calculer la valeur de bleu d’un sable « V.B.S. ».
Réaliser l’essai avec différentes échantillons.
Comparer les résultats obtenus et déterminer la classification de chaque échantillon.

PRINCIPE D ’ ESSAi :
L’essai au bleu de méthylène dit A LA TACHE permet la détermination de l’activité et de la
quantité de la fraction argileuse d’un échantillon.
Le dosage s’effectue en ajoutant successivement des quantités de solution de “bleu” et en
contrôlant l’adsorption au fur et à mesure Une goutte de suspension est prélevée et est déposée
sur un filtre. L’essai consiste à déterminer l’adsorption maximale obtenue lorsque la tâche est
entourée d’une auréole bleu-clair persistante.

ÉQUIPEMENT :

❖ Une balance de précision (résolution en


milligrammes).
❖ Un agitateur à ailettes de diamètre 70 à 80
mm et de vitesse de rotation 400 à 500.
❖ Un bécher en matière plastique ou verre.
❖ Une fiole d’une capacité de 1l.
❖ Une burette de 500 ml gradué en 1/100 ml.
❖ Un chronomètre
❖ Papier filtre sans cendre (<0.010)
❖ Une baguette normalisée en verre de 8 mm de
diamètre.
❖ Échantillon (30g granulat sableux).
❖ Une solution de bleu de méthylène qualité photo 2 : MATÉRIAUX
médicinale à 10 g/l.
❖ Eau déminéralisée (500ml).
❖ Kaolinite (30g).
❖ Une étuve ventilée ou autre moyen de séchage.

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Mode Opératoire :
Echantillonnage: Peser 30g granulat sableux et le mettre
dans le bécher en plastique ou verre avec 500ml d’eau
déminéralisée et 30g de Kaolinite.

Le mélange est maintenu à l’aide de l’agitateur à ailette,


à 600t/mm pendant 5 min, puis à 400t/min pendant les
essais.

Injection d’une dose de 42 cm3 de bleu de méthylène


pour saturation de la kaolinite, et par conséquent pour sa neutralisation.

Une fois cette procédure effectuée on passe au test de la tache.

TEST DE LA TACHE:
Ce test consiste à injecter, successivement des dosages précis de bleu de méthylène jusqu’à
avoir saturation des particules d’argiles.

L’avantage avec ce test est que l’instant de cette saturation peut être répété. Pour ce faire, on
prélève une goutte de liquide dans le bécher contenant le sol imbibé de bleu ; cette goute est, à
l’aide de la baguette de verre, déposée sur le papier filtre. On obtient un dépôt de diamètre
compris entre 8 et 12mm. Suite à cela, 2 résultats sont possibles :

- La goutte centrale bleue est cerclée d’une zone incolore avec ce résultat le test
est négatif.

- La goutte centrale bleue est cercle d’une zone teintée de bleu plus clair, avec ce
résultat, le test est positif.

- Pour la lecture du résultat on procède de la manière suivante :

1. Ajout de 5 cm3 de bleu :

Première phase : Addition de bleu de méthylène par pas grossier (5 cm3)


suivi du test de la tache.

2. Test immédiat de la tache :

- Si test négatif, retour en 1.

- Si test positif, faire le 3.

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3. Ajout de 2 cm3 de bleu.

Deuxième phase : Au premier test immédiat positif ajout de bleu par pas fin
(2 cm3) suivi du test de la tache.

4. Test immédiat de la tache :

- Si test négatif, retour en 3.

- Si test positif, aller en 5.

5. Effectuer 5 fois la confirmation du test toutes les minutes pendant 5 minutes.

- Si test négatif, retour en 3.

- Si test positif, fin du dosage

Photo 3 : Résultat du test bleu de méthylène

CALCULS ET RÉSULTATS :
Une fois le test effectué on exploite les résultats :

𝐕
Vbs = 𝐌

Vbs : valeur de bleu du sol.


V: Volume (ml) de solution de bleu utilisée jusqu’à obtention du test positif (ne pas prendre
en compte les 42 cm3 de bleu si utilisation de kaolinite).
M : Masse sèche de la prise d’essai (g). Il suffit de déterminer la masse de l’échantillon M à
l’aide d’une balance.

Essai 1 2
V(ml) 69 89
M(g) 30 30
vbs 2.967 2.3

Tableau 1: Résultat

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Aprèe cet essai, classification des sols :

Valeure de bleu Catégorie de sol


méthylène (vbs)
Vbs < 0.1 Sol insensible à l’eau ou peu sensible à l’eau.
0.2 ≤ Vbs < 1.5 Sol sablo limoneux, apparition de la sensibilité à l'eau.
1.5 ≤ Vbs < 2.5 Seuil distinguant les sols sablo limoneux des sols sablo
argileux, peu plastiques.
2.5 ≤ Vbs < 6 Seuil distinguant les sols limoneux peu plastiques des
sols limoneux de plasticité moyenne.
6 ≤ Vbs < 8 Seuil distinguant les sols limoneux des sols argileux.
Vbs > 8 Seuil distinguant les sols argileux des sols très argileux.

Tableau 1: Classification des sols selon la valeur de Vbs

CONCLUSIONES :

- L'essai au bleu apparaît donc actuellement comme l'essai le mieux adapté pour mettre
en évidence la présence de l'argile, qui est l'un des éléments de pollution les plus redoutés des
sables et des granulats.

- Les possibilités offertes par l'essai de bleu pour caractériser les propriétés physico-
chimiques des argiles, notamment leur aptitude au gonflement, qui est l'un des problèmes
majeurs dans la pratique de la géotechnique, valent certainement que de telles études soient
entreprises.

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3) La teneur en eau (norme NF P 94-056)
Introrduction :
Les granulats utilisés pour la confection du béton contiennent généralement une certaine
quantité d'eau variable selon les conditions météorologiques. L'eau de gâchage réellement
utilisée est par conséquent égale à la quantité d'eau théorique moins l'eau contenue dans les
granulats. Il faut par conséquent disposer de moyens pour mesurer combien il y a d'eau dans
les granulats

Il y’a deux possibilités pour mesurer la teneur en eau :

1. Sécher le matériau humide complètement.

2. Faire entrer l’eau absorbée dans une réaction chimique.

Princepe d’essai :
La teneur en eau d'un matériau est le rapport du poids d'eau contenu dans ce matériau au
poids du même matériau sec.
On peut aussi définir la teneur en eau comme le poids d'eau W contenu par unité de poids
de matériau sec.
Principe de la détermination de la teneur en eau :
Les échantillons de sol sont séchés jusqu’à masse constante à (105 ± 5) °C. La différence
de masse avant et après séchage sert de mesure pour la teneur en matière sèche et en eau. Ces
teneurs sont exprimées en pourcentage de masse. Lorsque le taux de matières sèches est faible
(de l’ordre de 10 %), voire très faible (5 %) (Cade certains digestes),
il est recommandé de sécher en deux étapes : d’abord de préférence à 60°C et ensuite à 105
ÉQUIPEMENT :
- une étuve de dessiccation à une température réglable
à (100 - 105 c).

- balances de portées maximale et minimale compatible


avec les masses apaisé et telles que les pesées sont
effectuées avec une icertitude
Photo 4 : Séchage des échantillons
de 1/1000de la messe de matériau.

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- Des coupelles, des boites de pétri, des vases à peser ou des bacs enmatériau non altérable
à l’humidité et à la chaleur.

Mode Opératoire :

1- Prélever un échantillon
2- peser boite pétri (p1).
3- Prélever un échantillon.
4- placer l’échantillon sur la boite de pétri.
5- Peser l’échantillon avec la boite de pétri (p2).
6- Mettre à l’étuve à 60ْ c jusqu’à dessiccation Photo 5 : Peser l’échantillon

et poids stable (environ 24 h).


7- peser l’échantillon sec avec la boite de pétri après la sortie de l’étuve (p3)
8- en déduire la teneur en eau w% de l’échantillon par la relation :
- w%= (Mh-Ms/Ms)*100
- w%: teneur en eau (exprimé en %)
W% : teneur en eau (exprimé en %)
Ww : poids d’eau.
Ws : poids de matériau sec.

CONCLUSION :

Nous avons déterminé la teneur en eau d’un sol, on a apprit aussi comment mesurer les
incertitudes sur la teneur en eau d’un sol.

Cet essai nous a permis de mieux comprendre du comportement du sol et le bien utilisé
des matériels de laboratoire.

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4) Les limites d’atterberg (Norme NF P 94-051)
Introduction :
Les limites d’ATTERBERG sont déterminées uniquement pour les éléments fins d’un sol
(fraction passant au tamis de 0,4 mm), car se sont les seuls éléments sur lesquels l’eau agit en
modifiant la consistance du sol. L’essai consiste donc à faire varier la teneur en eau de cette
fraction de sol et en observer sa consistance

Le But :
Le but de cet essai est pour déterminé les valeur suivant :

- La limite de plasticité (wp)

- La limite de liquidité (wL)

- L’indice de plasticité (IP)

Et classifie cette sols solen cette valeur.

ÉQUIPEMENT:
➢ tamis de diamètre égal à 0.40mm.
➢ balance.
➢ étuve.
➢ appareil de limite d’Atterberg (boite de casagrande).
➢ outil à rainure.
➢ spatule, tares.
➢ bac de lavage.
➢ Pinceau, godets.

Photo 8: Appareil de CASAGRANDE Avec son équipement

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Mode opératoire :

• Cet essai est réalisé sur la partie granulométrique appelée


mortier inférieur à 0,4mm.
• On malaxe rigoureusement la totalité de l’échantillon afin
de bien homogénéiser.
• On remplit la coupelle au tiers.
• On trace le milieu de l’échantillon à l’aide d’un outil à
rainurer et l’essai comme immédiatement.
• La coupelle fixée à l’appareil est soumise à une série de
chocs réguliers jusqu’à ce que les deux lèvres se ferment
(le nombre de coups de fermeture doit être compris
entre 15 et 35).
Pour confirmer le nombre de chocs, il faut recommencer
immédiatement l’essai, si les deux essais successif ne
différent pas plus d’un choc, on prélève à l’aide d’une
spatule deux échantillon de chaque côté des lèvres et on
détermine la teneur en eau.

Limite de plasticité Wp

Pour déterminer la limite de plasticité, on roule l’échantillon en forme de cylindre


qu'on amincit progressivement. La limite de plasticité est la teneur en eau du
cylindre qui se brise en petits tronçons de 1 à 2 cm de long au moment où son
diamètre atteint 3 mm. Il faut donc réaliser des rouleaux de 3 mm de diamètre sans
pouvoir faire de rouleaux plus fins. On exécute en général deux essais pour
déterminer cette limite. La méthode suives dans cet essai est résumée dans le tableau
suivant.

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Photo 9 : Principe de la limite de plasticité

L’indice de plasticité, noté lp

C’est le paramètre le plus couramment utilisé pour caractériser l’argilosité du sol, il


s’exprime par la relation :
IP = WL – WP

Photo 10 : représentation des limites d’Atterberg

Indice de plasticité Etat- du sol


0-5 Non plastique
5 – 15 Peu plastique
15 – 40 Plastique
> 40 Plastique

Tableau 4 : Classification en fonction de l’indice de plasticité d’après (Cornell, 1951.et

J.M. TCHOUANINANA1999).

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Conclusion :
Nous pouvons conclure que les sols cohérents (sols fins) passent d’un état de consistance à un
autre de manière progressive en jouant sur la teneur en eau.

Plus la teneur en eau est grande, plus le nombre de coups (Chocs) est petit.

Les limites d’Atteberg permettent de classer les sols fins.

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II ) Les essais sur gravier :

Essai du ANALYSE GRANULOMTRIQUE

(norme NF P 94-056)
INTRODUCTION :
Pour nombreux travaux de construction il est
nécessaire de
connaître certains caractéristiques des matériaux utilisés, à
ce qui concerne les dimensions et la forme des grains, etc.
L’analyse granulométrique est la première de ces
recherches et elle caractérise les granulats en déterminant
la grosseur des grains qui le constituent et les pourcentages
des grains de chaque grosseur.

le BUT :
Le but de l’essai se matérialise par plusieurs points, nous
avons entre autre
• Le dimensionnement des particules qui varie
entre 80 µm a 120 mm
• La classification utilisée pour caractériser le
grain de différente dimension.
• L’établissement de la courbe granulométrique .
Principe de l’essai :

L’essai consiste en fait a classer les différents grains constituant l’échantillon par une sérié de
tamis emboites les uns dans les autres.
Les ouvertures des ces tamis sont décroissantes du haut vers le bas. Le matériau est place en
partie supérieure et le classement est obtenu alors par vibration manuelle de la colonne de
tamis.

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Equipement :

L’équipement nécessaire pour effectuer une opération de


tamisagesont des tamis constitues d’un maillage
métallique définissant des trous carres de dimensions
normalises.
Les cotes des mailles sont échelonnés de 0,08mm a
80mm selon unesérie géométrique de raison :

Module (du tamis) = n=10log (ouverture du tamis en u) +1


Une étuve à température constante.

- Une balance.
- Un tamiseur mécanique.
- Une série de tares pesées préalablement. Photo 11 : Tamiseuse mécanique

Remarque :

Pour faire une analyse granulométrique rigoureuse, il est recommandé de faire


l’expérience sur un échantillon représentatif du sol, on sèche notre échantillon et on
détermine son poids sec.

• Le temps de tamisage varie selon le matériel utilise et dépend aussi de


l’échantillon. En général, on considère que le tamisage est terminelorsque les
refus ne varient pas de plus de 1% enter deux séquencesde vibrations de
l’ordre d’une minute.

mode opératoire:
La quantité de matériau (sable) à utiliser pour l’analyse
granulométrique doit être assez grande pour que le matériau
soit assez représentatif et en même temps assez faible pour

19
que la durée de l’essai soit acceptable et que les tamis ne soient pas saturés. On pris une
mesure de sable M= 2 kg

Conduite de l’essai :

Le sable doit être séché à l’étuve à une température maximale de 105 °C. Les tamis sont
emboîtés les uns contre les autre dans un ordre croissant des ouvertures avec un fond étanche
pour récupérer les fillers et un couvercle en haut de la colonne pour éviter toute perte de sable
pendant l’opération de tamisage

Le sable est versé en haut de la colonne de tamis qui est mise en vibration par la tamiseuse
électrique. Le poids de matériau passant à travers un tamis donné est appelé tamisât, et le
poids de sable retenu par le même tamis est appelé refus. Le temps de tamisage varie avec le
type de machine mais dépend aussi de la charge de matériau présente sur le tamis et de son
ouverture. Toute fois, on considère que

le tamisage est terminé lorsque le refus ne varie


plus de plus de 1 % entre deux séquences de
vibrations de la tamiseuse. Dans ce cas, et on
désigne par :

R1 Le refus cumulé du premier tamis qui est la masse du refus du premier tamis.

R2 Le refus cumulé du deuxième tamis qui est la masse du refus du tamis inférieur avec le
refus cumulé précédent,

Ri Le refus cumulé du tamis i qui est la masse du refus du tamis i avec le refus cumulé
précédent, la masse du matériau présent sur le fond de la colonne est également pesée, Le
refus cumulé à la base des tamis ainsi que le fond des tamis (fillers) doit coïncider avec le
poids de l’échantillon.

20
Résultats et calculs :

Tamis Tares Refus+ tares Refus Tamisats


(mm) (g) (g) cumulés(%) (%)
4 230 230 11.616 88.384
3.15 410 640 32.323 67.677
2 275 915 46.212 53.788
1 280 1195 60.353 39.647
0.8 55 1250 63.135 36.867
0.5 155 1405 70.959 29.041
0.25 300 1705 86.111 13.889
0.125 185 1890 95.454 4.546
0(fonde 90 1980 100 0
etanche)

Courbe granulométrique :

21
Conclusion :

L’analyse granulométrique d’un sol a pour but de déterminer les dimensions des
grains qui le Constituent, par conséquent elle nous permet de connaître la nature de
notre sol.

Les pourcentages des refus cumulés ou tamisas cumulés peuvent sont représentés sous forme
d’une courbe granulométrique en reportant les ouvertures des tamis en abscisses sur une
échelle logarithmique et les pourcentages en ordonnées sur une échelle arithmétique. La
courbe est tracée de manière continue et peut ne pas passer par tous les points.

22
III) L’essai sur béton :

Teneur en air (NF P 18 – 443)


INTRODUCTION :
On introduit de l’eau sur une hauteur prédéfinie au-dessus d’un échantillon de béton serré
de volume connu se trouvant dans une enceinte hermétique et on applique sur l’eau une
pression d’air prédéterminée.
On mesure alors la diminution du volume d’air contenu dans le béton en observant la baisse
du niveau d’eau.
Mise en œuvre du béton en 3 couches avec serrage à refus.

h
2
h A1
1 =h1
- h2

Photo 12: Schéma de la mesure de la teneur en air du béton

Le But:
Cette expérience a pour but de connaître le pourcentage d'air dans le béton

Equipement :
- Échantillon de béton
- Tamis 150.
- Maillet.
- Règle.
- Tige de compactage de 16 mm de diamètre.
- Balance.
- Aéromètre béton 5L.

23
Mode Opératoire :
1) Essuyez l'intérieur et le bord du bol doseur et le couvercle avec un chiffon humide pour
vous assurer

2) que le manomètre se ferme correctement lorsqu'il est fermé. Assurez-vous de faire le test
sur une surface plane loin des véhicules en mouvement

3) Prenez votre échantillon de béton et mélangez-le soigneusement. Vous mettrez 3 couches


de volume égal et utiliserez votre tige de bourrage pour frapper 25 coups à travers chaque
couche de béton. Espacez vos coups sur la surface de chaque couche et sachez que chaque
coup doit pénétrer la couche précédente d'environ un pouce. La couche inférieure sera
pénétrée jusqu'en bas. Sur la troisième couche, vous voudrez que le béton soit légèrement au-
dessus du bord du bol. Une fois chaque couche terminée, frappez-la 10 à 15 fois avec un
maillet pour vous débarrasser des bulles d'air qui pourraient surgonfler votre valeur de teneur
en air. J'aime le faire 12 fois, 3 de chaque côté du bol.

4) Arasez l'excédent de béton en plaçant votre barre à


araser au milieu du bol et en utilisant un mouvement de
sciage d'avant en arrière pour dégager le béton.
Déplacez-le vers vous tout en faisant le mouvement de
sciage, puis éloignez-le, jusqu'à ce qu'il y ait une
surface lisse sur le dessus du bol au niveau du rebord.

5) Nettoyez les bords du bord du bol de mesure, puis


fixez le couvercle du compteur d'air. Assurez-vous
d'avoir un joint hermétique ou les résultats de votre test seront invalides.

6) Ouvrez les robinets de votre compteur d'air en poussant les leviers en position verticale.
Utilisez le compte-gouttes pour presser l'eau dans un robinet jusqu'à ce que l'eau jaillisse de
l'autre extrémité. Vous le remplissez de sorte que le seul air présent à l'intérieur du compteur
soit l'air qui se trouve à l'intérieur du béton.

7) Chaque compteur d'air a sa propre valeur de pression initiale calibrée. Pompez de l'air dans
le manomètre jusqu'à ce que vous ayez atteint cette ligne. Vous devez pomper un peu au-delà
et utiliser une combinaison d'ouverture de la soupape de purge (ressemble à un petit bouton, et
vous entendrez de l'air sortir lorsqu'elle est ouverte) et en tapant légèrement sur le côté de la
jauge jusqu'à ce qu'elle soit stabilisée à la bonne pression initiale. N'oubliez pas que la zone de
pression initiale dépasse le zéro, alors assurez-vous de dépasser le zéro lorsque vous le
pompez.

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8) Fermez les deux robinets ou vous allez avoir un visage plein
de béton lorsque vous relâchez la pression.

9) Utilisez le levier du haut pour relâcher la pression dans le


bol doseur, et frappez le côté du bol en même temps avec votre
maillet. Tapotez légèrement le côté de la jauge avec votre doigt
et le côté du bol doseur avec votre maillet jusqu'à ce que la
pression se stabilise.

10) Lisez la valeur de la teneur en air sur la jauge. Il s'agit de la


teneur en air apparente. Vous devrez soustraire le facteur de
correction global de cette teneur en air pour trouver la véritable
quantité d'air dans le béton.

Conclusion :

Plupart des bétons sans air emprisonné contiennent 1% et 2% airs emprisonnés.

Cahier des charges structurel et guide de construction des planchers de garde et dalles
expliquant que la teneur en air de plus de 3% peut nécessiter un effort supplémentaire lorsqu'il
s'agit de béton que certains mélanges, ce qui conduit à un démantèlement.

Les tests de teneur en air sur le béton peuvent prévenir un problème ou être un outil de
dépannage précieux

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Conclusion géneral :

Grâce à cette formation nous avons pu apprendre de nombreuses techniques de travail en


laboratoire et comment gérer ces outils, équipements, divers matériaux de construction et de
nombreuses machines sous la supervision d'enseignants qualifiés et travailler au sein d'un
groupe de partenaires commerciaux et leur impact sur les résultats donnés , sécurisant le
laboratoire .

Le rôle de l'étude et de l'expérience ainsi que du contrôle (pratique)

Cette formation est un vrai complément aux cours proposés, nous nous y sommes permis.

Cette formation restera une expérience très forte au niveau de notre formation.

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Références scientifiques :

Introduction………………………………………… …….identification personnel.

Présentation du L.T.P. Sud ……….. Projet de fin d'étude univercity (ghardaia).

Essai Equivalent de sable ………………………….. Univercity moulay taher (saida)

Essai bleu de méthylène– V.B.S …………rapport de stage univercity de ( mssila)

Essai La teneur en eau……………… Les tp UNIERSITY MOHAMED KHEIDER BISKRA


2007/2008

Essai Les limites d’atterberg ……………… rapport de stage univercity (batna)

Essai Analyse-Granulometrique ………………. Mémoire fin d’étude univercity (ghardaia) 2020

Essai teneur en air ………………………………………………………….. Mémoire fin d’étude


maroc Laboratoire public d'expérimentations et d'études (LPEE)

Conclusion géneral ………………………………………………………. identification personnel.

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