Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
3. Matériels nécessaires:.....................................................................................22
4. Préparation d’un échantillon pour l’essai :.....................................................22
5. Mode opératoire :...........................................................................................22
6. Expression des résultats :................................................................................25
6.1 Calcule de la limite de liquidité :....................................................................25
6.2 Calcule de la limite de plasticité :...................................................................25
6.3 Calcule de l’indice de plasticité Ip :...............................................................25
VIII. Essai de Compression............................................................................................29
1. But :................................................................................................................29
2. Principe de l'essai...........................................................................................29
3. Equipement nécessaire...................................................................................29
4. Rectification des extrémités des éprouvettes..................................................29
5. Conduite de l'essai de rupture.........................................................................30
6. Particularités de la rupture en compression....................................................31
IX. Essai Proctor modifié.............................................................................................33
1. But..................................................................................................................33
2. Matériels nécessaires :....................................................................................33
3. Principe de la méthode :.................................................................................33
4. Mode opératoire :...........................................................................................33
5. Expression des résultats :................................................................................34
2
Introduction
3
Remerciement
4
Le rôle de laboratoire
5
Consultation et expertise : Fournit des conseils d'expertise géotechnique aux
ingénieurs et aux concepteurs de projets pour garantir la sécurité et la performance des
infrastructures.
En résumé, le laboratoire géotechnique d'étude, d'essais et de contrôle joue un rôle
essentiel dans la garantie de la stabilité et de la sécurité des projets de construction en
effectuant des études, des essais et des contrôles approfondis sur les sols et les matériaux
géotechniques. Ses activités sont essentielles pour la réussite des projets de génie civil et de
construction.
6
Vue globale sur LABO CONTROL
7
Les services du LABO CONTROL
ETUDES GEOTECHNIQUE
EXPERTISES
La consistance des bétons est une caractéristique primordiale pour la mise en œuvre
sur chantier. Les essais suivants permettent d'évaluer cette caractéristique :
Essais d'affaissement (Slump test) – Norme NF EN 12350 : Cet essai réalisé avec le
cône d'Abrams permet de déterminer la consistance du béton avec des granulats
inférieurs à 40mm et des affaissements compris entre 10mm et 200mm. En dehors de
ces limites, la mesure de l'affaissement peut être inadaptée et il convient alors
d'utiliser d'autres méthodes.
Teneur en air occlus – Norme NF EN 12350-7 : Le principe de l'essai est de
déterminer le pourcentage d'air dans un béton frais à l'aide de 2 types d'aéromètres à
béton
Masse volumique – Norme NF EN 12350-6 : Le principe de l'essai est de déterminer
le rapport de la masse d'une quantité de béton durci ramené à son volume, dans le but
de déterminer sa masse volumique.
8
GRANULATS
Caractéristiques géométriques des granulats
9
Les travaux réaliser par le laboratoire :
1 . Les prélèvements
En génie civil et BTP, les prélèvements de laboratoire sont couramment effectués pour
évaluer les propriétés des matériaux de construction, vérifier leur qualité et assurer leur
conformité aux normes. Les types de prélèvements incluent :
o Prélèvement de sol pour caractérisation et tests de résistance.
o Prélèvement de béton frais et durci pour des tests de résistance, de durabilité
et de consistance.
o Prélèvement d'asphalte pour des tests de densité et de résistance.
o Prélèvement d'échantillons de matériaux de construction , tels que l'acier et
le bois, pour des tests de résistance et de qualité.
o Prélèvement d'eau pour des analyses de qualité, notamment pour la détection
de la pollution.
2 . Contrôle
Les contrôles effectués par un laboratoire sur un chantier de génie civil sont essentiels
pour garantir la qualité des matériaux, des méthodes de construction et des ouvrages. Voici
quelques-uns des contrôles fréquemment réalisés par un laboratoire sur site en génie civil :
o Contrôle de compactage :
10
Mesure de l'épaisseur de la couche d'asphalte et évaluation de la compacité pour assurer
une surface durable.
1 . Essais d’identification :
• Le teneur en eau
• Equivalent de sable
• Analyse granulométrique.
• Limite d’Atterberg
• Essai de compression.
11
III. Préparation De L’échantillon Pour Essai :
La préparation doit être réalisée avec le matériau légèrement humide pour éviter la perte
d’éléments fins, si le matériau est sec, il faut l’humidifier légèrement de manière homogène.
Aussi on doit veiller à ce que la totalité de l’échantillon reçu soit récupérée de son emballage
d’origine.
Exécution de l’essai :
12
13
IV. La teneur en eau
1 . BUT :
L’essai de La teneur en eau a pour but de déterminer la quantité d'eau qui contient un
matériau en pourcentage (W %)
2 . PRINCIPE DE DETERMINATION :
Peser l'échantillon humide : Mh
Placer l'échantillon dans un récipient métallique ou en verre.
Faire sécher le matériau :
- A l'étuve à 105 - 110° pendant 24 heures : grande précision pour quantités
importantes,
- Dans un four : plus rapide,
- Dans un four micro-ondes : très rapide (attention : pas de récipient métallique),
- Sur une plaque chauffante ou un bec à gaz,
- Flamber l'échantillon à l'alcool (peu précis et dangereux).
Peser l'échantillon sec : Ms
Calculer la teneur en eau :
Wh−Ws
w (%)= × 100
Ws
Avec :
Wh : Poids de l’échantillon humide en gramme.
Ws : Poids de l’échantillon sec en gramme.
14
V. Equivalent de sable
1 . BUT :
L’essai a pour but de déterminer le pourcentage des imputées d’une quantité du sable
bien déterminée pour savoir sa qualité.
2 . MATERIELS UTILISES :
Machine d’agitation.
Cylindres gradués.
Piston taré.
Chronomètre.
Règle.
Solution lavante
3 . MODE OPERATOIRE :
Tamiser l’échantillon dans un tamis de diamètre de 2 mm
Déterminer sa teneur en eau par la formule suivante :
Wh−Ws
w (%)= × 100
Ws
Avec :
Wh : Poids de l’échantillon humide en gramme.
Ws : Poids de l’échantillon sec en gramme.
120(w+ 100)
P ( gr )=
100
Prendre deux cylindres et les remplir dans chaque cylindre par la solution
lavant, jusqu’à le premier trait figurant sur le cylindre.
Verser une éprouvette dans chaque cylindre gradué, en maintenant le cylindre
dans une position verticale.
Taper le fond de chaque cylindre à plusieurs reprises sur la paume de la main
afin de déloger les bulles d’air et de favoriser le mouillage de l’éprouvette.
Taper le fond de chaque cylindre à plusieurs reprises sur la paume de la main
afin de déloger les bulles d’air et de favoriser le mouillage de l’éprouvette.
Laisser reposer pendant 10 min pour humidifier l’éprouvette.
A la fin de cette période de 10 min, boucher un cylindre à l’aide du bouchon en
caoutchouc, puis fixer ce cylindre sur la machine d’agitation.
15
Agité le cylindre pendant 30 s puis replacer le cylindre sur la table dans la
position verticale.
Après l’agitation, rincer au-dessus du cylindre gradué avec la solution lavante,
en s’assurant que tout le matériau retombe dans le cylindre.
En descendant le tube laveur dans le cylindre, rincer tout d’abord les parois du
cylindre avec la solution lavante, puis enfoncer le tube de façon à ce qu’il
traverse le sédiment au fond du cylindre.
Maintenir le cylindre en position verticale tout en laissant la solution lavant
agiter le contenu et en favorisant la remontée des fines et des éléments argileux.
Quand le niveau de liquide arrive au trait supérieur figurant sur le cylindre,
relever lentement le tube laveur.
Laisser reposer chaque cylindre pendant 20 min sans dérangement, ni vibration.
A la fin de cette période et à l’aide de la règle, mesurer la hauteur h1 du niveau
supérieur du floculat par rapport au fond du cylindre graduer.
Abaisser soigneusement l’ensemble du piston taré dans le cylindre, jusqu’à ce
que l’embase repose sur le sédiment.
Déterminer la hauteur du sédiment h2 en mesurant la distance entre la face
inférieure de la tête du piston et la face supérieure du manchon.
Répéter le même mode opératoire avec le second cylindre.
4 . RESULTAT :
Calculer le rapport :
h2
ES ( % )= ×100
h1
16
Avec :
h1 : sable propre + éléments fins
h2 : sable propre seulement.
17
VI. Analyse granulométrique
18
Granulats à hautes caractéristiques élaborés industriellement
Il s'agit de granulats élaborés spécialement pour répondre à certains emplois,
notamment granulats très durs pour renforcer la résistance à l'usure de dallages industriels
(granulats ferreux, carborundum…) ou granulats réfractaires.
Granulats allégés par expansion ou frittage
Ces granulats, très utilisés dans de nombreux pays comme l'URSS ou les Etats- Unis,
n'ont pas eu en France le même développement, bien qu'ils aient des caractéristiques de
résistance, d'isolation et de poids très intéressantes.
Les plus usuels sont l'argile ou le schiste expansé (norme NF P 18-309) et le laitier expansé
(NF P 18-307). D'une masse volumique variable entre 400 et 800 kg/m3 selon le type et la
granularité, ils permettent de réaliser aussi bien des bétons de structure que des bétons
présentant une bonne isolation thermique.
Les grains de poids intéressants puisque les bétons réalisés ont une masse volumique
comprise entre 1200 et 2000 kg/m3.
Les granulats très légers
Ils sont d'origine aussi bien végétale et organique que minérale (bois, polystyrène
expansé).
Très légers - 20 à 100 kg/m3 - ils permettent de réaliser des bétons de masse volumique
comprise entre 300 et 600 kg/m3.
On voit donc leur intérêt pour les bétons d'isolation, mais également pour la réalisation
d'éléments légers : blocs coffrant, blocs de remplissage, dalles, ou rechargements sur
planchers peu résistants.
19
4 . Matériels utilisés :
Série de Tamis
Balance électrique.
Brosse.
5 . Mode opératoire :
Classer les tamis selon l’ordre de décroissant.
Prendre une quantité des granulats séchés.
Laver cette quantité bien dans le tamis de diamètre 2 mm, jusqu’à ce que l’eau passant
à travers le tamis soit claire.
Lancer cette quantité dans l’étuve ventilée pour sécher jusqu’à ce que la masse soit
constante. Laisser refroidir, puis peser cette quantité et inscrire le résultat, soit M2 .
Verser le granulat lavé et séché dans la série des tamis, cette série est constituée d’un
certain nombre de tamis emboîtés de haut en bas, dans un ordre de dimension de
mailles décroissant avec le fond et le couvercle.
Agiter la série manuellement, puis reprendre un à un les tamis en commençant par
celui qui présente la plus grande ouverture.
Peser le refus au tamis ayant la dimension de maille la plus grande et noter sa masse.
Calculer la masse de refus cumulés sur chaque tamis, exprimer en (%), par la
formule suivante :
Ri
×100
Mi
Avec :
Mi : masse séchée d’origine en gramme.
Ri : refus d’un tamis en gramme.
M1
f =[ + P]×100
M2
Avec :
M1 : est la masse séchée de la prise d’essais d’origine.
M2 : est la masse séchée après lavage.
P : est la masse de tamisât restant dans le fond.
20
Remarque :
Tamisât de fine : Est un matériau qui passe le tamis de 80 μm.
Tracer la courbe du granulat.
Il suffit de porter les divers pourcentages des tamisas ou des différents refus cumulés
sur la feuille de papier logarithmique :
En abscisse : les dimensions des mailles, sur une échelle logarithmique.
En ordonnée : les pourcentages sur une échelle arithmétique.
21
VII. Limites d’Atterberg :
1 . But de l’essai :
L’essai limite d’Atterberg (limite de liquidité et limite de plasticité), permet de prévoir
le comportement des sols pendant les opérations de terrassement, en particulier sous l'action
des variations de teneur en eau.
2 . Principe de l’essai :
L’essai s’effectue en deux phases :
_ La recherche de la limite de liquidité : recherche de la teneur en eau pour laquelle une
rainure de dimension normalisée, pratiquée dans le sol disposé dans la coupelle de
Casagrande, se ferme sous l'action de chocs appliqués.
_ La recherche de la limite de plasticité : Il s'agit de rechercher la teneur en eau pour
laquelle un cylindre de sol de diamètre 3mm, confectionné manuellement, se fissure lorsqu'on
le soulève.
22
3 . Matériels nécessaires :
Pour la limite de liquidité :
Une plaque lisse en marbre ou matériau équivalent pour malaxage et confection des
rouleaux de sol.
Des capsules ou boites de Pétri, spatules, pissette
Une balance.
5 . Mode opératoire :
Limite de liquidité :
On prend le sol sec et on le malaxe afin d’obtenir une pâte homogène presque
fluide.
On prélève une masse de 70g de la pâte et on la repartit à l’aide de la spatule
dans la coupelle.
La pâte recouvre la coupelle sauf sur une partie d’environ 3cm (voir schéma), et
son épaisseur au centre est de 15 à 20mm.
23
On partage la pâte en deux à l’aide de rainurer, on fixe la coupelle sur le support métallique
de l’appareil de casagrande et on la fait soumettre à des chocs à la cadence de 2
coups/seconde.
On note le nombre de chocs pour que les lèvres de la rainurer se rejoignent sur une longueur
de 1cm.
24
L’essai sera poursuivi si le nombre de coups est entre 15 et 35.
· Rouler la pâte sur une plaque lisse de façon à obtenir un rouleau de 3mm ± 0.5mm de
diamètre, et d’environ 10cm de longueur.
Si aucune fissure n’apparaît, le rouleau est réintégré à la boulette. La pâte est malaxée et
sécher légèrement et on forme à nouveau le rouleau.
Une fois que les fissures sont apparues, prélever la partie centrale du rouleau et le placer
dans une capsule ou boite de Pétri de masse connue. La peser immédiatement et l’introduire
dans l’étuve pour déterminer la teneur en eau.
Effectuer un deuxième essai sur une nouvelle boulette.
25
6 . Expression des résultats :
6.1 Calcule de la limite de liquidité :
La limite de plasticité p est la teneur en eau conventionnelle d’un rouleau de sol qui se
fissure au moment où son diamètre atteint 3mm ± 0.5mm
p est la moyenne des teneurs en eau obtenues partir des deux essais, elle est exprimée
en pourcentage.
6.3 Calcule de l’indice de plasticité Ip :
C’est la différence entre la limite de liquidité et la limite de plasticité :
Ip=l− p
26
Introduction sur le béton
27
CONSTITUANTS D'UN BETON :
Toutes les opérations de mise en œuvre sont importantes si l'on veut obtenir un béton
dense de qualité homogène.
DURCISSEMENT :
Durcissement finition
28
La condition favorable pour le durcissement d'un béton :
L’humidité
La température supérieure à 50 °C.
Le calme pendant la période de cure (absence de sollicitation d'ordre mécanique ou
physique).
VEILLISSEMENT :
Les principaux inconvénients du béton ont pu être éliminés grâce à son association à
des armatures en acier ou à l'utilisation de la précontrainte. De toutes façons, il reste les
quelques inconvénients suivants :
Son poids propre élevé (densité de 2,4 environ qui peut être réduite à 1,8 dans le cas de
bétons légers de structure et à moins de 1,0 dans le cas de béton légers d'isolation)
Sa faible isolation thermique (elle peut être facilement améliorée en ajoutant une couche
de produit isolant ou en utilisant des bétons légers spéciaux)
Le coût élevé entraîné par la destruction du béton en cas de modification d'un ouvrage.
29
VIII. Essai de Compression
1 . But :
L'essai a pour but de connaître la résistance à la compression du béton, qui peut être
mesurée en laboratoire sur des éprouvettes.
2 . Principe de l'essai
Les éprouvettes étudiées sont soumises à une charge croissante jusqu'à la rupture. La
résistance à la compression est le rapport entre la charge de rupture et la section transversale
de l'éprouvette.
3 . Equipement nécessaire
Une machine d'essai qui est une presse de force et de dimension appropriées à
l’éprouvette à tester et répondant aux prescriptions des norme NF P 18-411 et NF P 18-
412.
Un moyen pour rectifier les extrémités des éprouvettes : surfaçage au soufre, ou disque
diamanté.
30
Fig. 3 : Principe du surfaçage au soufre
31
Fig. 4 : Exemple de dispositif de centrage de l'éprouvette sur la presse
La mise en charge doit être effectuée à raison de 0,5 Mpa/s avec une tolérance de 0,2
MPa/s. pour des éprouvettes 16 × 32 de 10 KN/s ±4 KN/s.
La charge de rupture, P, est la charge maximale enregistrée au cours de l'essai. Soit S
la section orthogonale de l'éprouvette ; la résistance, Fc, est exprimée en Mpa à 0,5Mpa près
et a pour expression :
P
fc=
S
Dans la relation ci-dessus fc est directement obtenue en Mpa si P est exprimée en méga
newton (MN) et S en m2
Pour des résistances supérieures à 60Mpa, et suivant la presse utilisée, la rupture peut
être brutale et il est bon d'équiper la presse d'un système de protection pour se protéger des
éclats éventuels. En général l'éprouvette rompt de la manière indiquée sur la figure 5.
Dans ce type de rupture, deux cônes apparaissent aux extrémités de l'éprouvette
rompue. En effet, la pression exercée par les plateaux de la presse à la jonction avec
l'éprouvette gêne les déformations transversales dans cette zone. Dans la partie centrale, la
formation transversale est libre ; elle résulte des contraintes de traction (symbolisées par les
flèches notées t sur la (figure 5 A) perpendiculaires à la compression (et à la fissuration). Ce
sont ces contraintes de traction qui aboutissent dans la zone centrale à la fissuration
longitudinale de l'éprouvette, puis à sa ruine. Les zones extrêmes, protégées par le frettage
créé par les plateaux, ne sont pas détruites (figure 5 B).
32
Fig. 5 : Mode de rupture des éprouvettes cylindriques en compression
33
IX. Essai Proctor modifié
1 . But
L’essai Proctor modifié a pour but de déterminer, pour un compactage normalisé
d’intensité donnée, la teneur en eau optimale et la densité sèche maximale.
2 . Matériels nécessaires :
Moule Proctor modifié
Dame normalisée.
Règle à araser
Tamis de 20mm.
Truelle.
Balance de 35Kg.
Matériels et outillages divers
3 . Principe de la méthode :
Humidification d’un matériau à plusieurs teneurs en eau et à le compacter.
Détermination de la masse volumique sèche du matériau et la teneur en eau optimale.
34
4 . Mode opératoire :
Le matériau est tamisé à 20mm et seul le tamisât est conservé pour l’exécution
de l’essai (soit 12Kg sa masse).
Ajouter 2% d’eau soit 240ml si le matériau est sec.
Homogénéisation du matériau.
Nettoyer et huiler le moule.
Introduire la quantité du matériau pour que la hauteur de la 1ere couche de
compactage soit légèrement supérieure au 5eme de la hauteur du moule.
Compacter cette couche avec la dame Proctor modifié, en appliquant 55 coups
par couche (soit 5 couches).
Après compactage de la 5eme couche, retirer la rehausse.
Le matériau doit alors dépasser du moule d’un cm au minimum.
Cet excédent est arasé soigneusement au niveau du moule en opérant
radialement du centre vers la périphérie du moule.
Si des éléments >10mm sont entraînés dans cette opération, en laissant des
vides à la surface de l’éprouvette, combler ceux-ci avec des éléments fins.
Lisser la surface du moule avec la règle à araser.
Nettoyer l’extérieure du moule avec le pinceau.
Peser l’ensemble du moule avec le matériau.
Démouler l’éprouvette, en extraire un échantillon représentatif (à partir du haut
et du bas) pour déterminer la teneur en eau.
Mettre à l’étuve.
Rajouter le contenu restant du moule à la prise initiale de l’échantillon
homogénéisé
Répéter la même procédure, de façon à ajouter à chaque fois 2% d’eau par
rapport à la masse initiale de l’échantillon (12kg) pour chaque compactage
jusqu'à la chute du poids de l’ensemble (moule+matériau).
35
Teneur en eau optimale
36