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On remercie Allah le tout puissant de nous avoir donné l'opportunité, la santé, et la Volonté
d’entamer et de terminer ce projet dans les bonnes conditions.
Je suis conscient(e) que les mots ne suffisent pas à exprimer pleinement ma gratitude envers
les personnes qui m'ont soutenu(e) de près ou de loin dans la réalisation de ce travail. Avant
de présenter ce rapport, je tiens à exprimer mes sincères remerciements à M. MOHIY
EDDINE BENSLIMANE et, mes superviseurs de stage, pour avoir accepté de m'encadrer,
leur disponibilité et le précieux temps qu'ils m'ont accordé malgré leurs charges et
responsabilités. Je tiens également à remercier pour son accompagnement, son suivi attentif
de mon travail dans tous ses détails, son immense soutien et ses conseils tout au long de mon
stage.
J'exprime ma gratitude envers mon superviseur académique, M. Maalouf Abdellah, pour son
encadrement précieux. Je remercie également les membres du jury d'avoir consacré une partie
de leur temps pour évaluer mon travail.
Je tiens à exprimer ma sincère reconnaissance à toutes ces personnes pour leur contribution
inestimable à mon projet. Leur soutien indéfectible a été d'une valeur inestimable et a
grandement contribué à la réussite de ce travail.
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Sommaire
2|Page
Atelier de production des engrais (DAP).........................................................................21
Centrale thermoélectrique................................................................................................22
Chapitre 3 : Bilan massique et énergétique et calcul du rendement du GTA..........................27
1. Atelier sulfurique : (avec une cadence de 105%).............................................................28
2. Centrale thermique...........................................................................................................29
Collecteur HP.......................................................................................................................29
Collecteur MP......................................................................................................................30
Collecteur BP.......................................................................................................................31
Groupe turbo-alternateur GTA.............................................................................................32
3. Calcul du rendement du GTA..........................................................................................34
Chapitre 4 : Analyse des résultats et actions d’amélioration pour optimiser le rendement.....35
1. Interprétation des résultats du chapitre 3.........................................................................36
2. Impact de la pression du vide sur le rendement...............................................................36
3. Actions correctives...........................................................................................................38
a. Remplacement des éjecteurs.........................................................................................38
b. Vérification des purges et d’étanchéité.........................................................................39
C. Mise en place des manomètres au niveau des éjecteurs............................................39
Conclusion................................................................................................................................41
Références................................................................................................................................42
3|Page
Liste des figures et des tableaux
Figure 1 Évolution des techniques de production des phosphates et leurs dérivés à L’OCP 9
4|Page
Introduction générale
L'Office Chérifien des Phosphates (OCP) est l'un des acteurs majeurs de l'industrie des
phosphates et des engrais, tant au niveau national qu'international. En tant que leader mondial
dans ce domaine, le Groupe OCP joue un rôle essentiel dans la valorisation des ressources
naturelles du Maroc et contribue au développement économique et social du pays.
Ce rapport de stage vise à présenter en détail les activités de l'OCP, en mettant l'accent sur
l'usine Jorf Fertilizers Company 1 (JFC1) et plus particulièrement sur la centrale
thermoélectrique. Cette centrale joue un rôle crucial dans le processus de production des
engrais et dans la génération d'énergie nécessaire au fonctionnement de l'usine.
Le premier chapitre de ce rapport fournira une présentation détaillée de l'Office Chérifien des
Phosphates, en mettant en évidence ses responsabilités environnementales, économiques et
sociétales. L'historique du groupe ainsi que son organigramme seront également abordés pour
mieux comprendre sa structure et son évolution.
Le deuxième chapitre se concentrera sur l'usine JFC1, en présentant son organisation et ses
différents ateliers de production. Une attention particulière sera accordée à la centrale
thermoélectrique, qui représente un élément clé de l'usine en termes de production d'énergie.
Le quatrième chapitre présentera une analyse détaillée des résultats obtenus, en mettant en
évidence l'impact de la pression du vide sur le rendement du GTA. Sur la base de ces
résultats, des actions correctives seront proposées pour améliorer le rendement de la centrale.
5|Page
Chapitre 1 :
Présentation de l’office chérifien des
phosphates
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1. Présentation du groupe OCP
OCP, un des leaders mondiaux sur le marché du phosphate et de ses produits dérivés, est un
acteur incontournable depuis 1920. Riche de plus de 90 ans d’expérience, opérant sur les cinq
continents et disposant de réserves de phosphate parmi les plus importantes au monde, OCP
est présent sur toute la chaîne de valeur : il extrait, valorise et commercialise du phosphate et
ses produits dérivés. OCP poursuit un double objectif de production de valeur et
d’engagement sociétal fort : performances financières et commerciales d’une part, le Groupe
OCP a réalisé un chiffre d’affaires de 59,4 milliards de dirhams en 2012, et soutien à
l’économie marocaine et à la sécurité alimentaire mondiale dont il est un acteur majeur
d’autre part. Riche d’une culture d’entreprise forte, OCP offre à ses 23 000 collaborateurs des
parcours de développement adaptés qui favorisent une gestion de carrière évolutive. De plus,
OCP contribue de manière substantielle, par ses implantations minières et industrielles, ainsi
que par ses programmes et projets, au développement de différentes régions du Royaume du
Maroc. OCP transforme les défis d’ordre sociétal, économique et environnemental liés à ses
activités, pour en faire des opportunités créatrices de valeur partagée auprès de ses différentes
parties prenantes.
Responsabilités environnementales
Responsabilités économiques
Responsabilités sociétales
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harmonieuse dans le tissu social marocain et améliore ainsi la compétitivité de ses partenaires
locaux.
Les phosphates, sont la première richesse minière du pays de réserve. Ses premières traces
ont été découvertes en 1912, dans les régions des OULAD ABDOUN, zone de
KHOURIBGA, puis il a fallu attendre la fin de la première guerre mondiale pour effectuer
une étude sérieuse dans le but de mettre les gisements en exploitation. Ces derniers s’étendent
sur plusieurs milliers de kilomètres carrés soit les trois quarts des réserves mondiales, 98%
dans le centre du pays et 2% dans le sud. Le monopole de l’exploitation et d’exportation est
confié à l’Office Chérifien des Phosphates. En 1930, le premier train chargé de minerai rallie
le nouveau port de Casablanca. Sa cargaison est chargée à bord de navires qui voguent vers
l’Europe, les États-Unis ou l’Australie. L’aventure OCP a alors commencé.
L'Office Chérifien des Phosphates (OCP) a été créé le 7 août 1920, sous la forme d'un
Organisme d'État, mais étant donné le caractère de ses activités commerciales et industrielles,
le législateur a tenu à le doter, dès sa création, d'une organisation lui permettant d'agir avec le
même dynamisme et une compétitivité comparable à celles des entreprises privées
internationales.
Dates importantes
Le développement du Groupe OCP a été marqué par quelques grandes dates (Figure1). Sur le
plan géologique :
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1997 : Démarrage d’Emaphos
1999 : Démarrage d’Imacid
2000 : Démarrage de l’unité de flottation de phosphate à Khouribga.
2002 : Prise de participation, dans le cadre d’une joint-venture Groupe OCP Groupe
BIRLA, dans la Société PPL (Inde).
2005 : création de la laverie.
2015 : création de JFC1
2016 : création de JFC2
2017 : Création de JFC3
2018 : Création de JFC4
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Figure 1: Évolution des techniques de production des phosphates et leurs dérivés au sien du groupe
OCP.
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5. Missions de l’OCP
Le Groupe OCP est un producteur d’engrais verticalement intégré, présent sur l’ensemble de
la chaîne de valeur des phosphates, et spécialisé dans l’extraction, la production et la
commercialisation de phosphates, d’acide phosphorique (dont l’acide phosphorique purifié)
et d’engrais phosphatés. En 2015, OCP est un des leaders mondiaux de la production de
roche phosphates, d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés.
Les activités minières du Groupe OCP sont situées dans les régions de Khouribga, de
Gantour et de Boucraâ. Elles consistent en l'extraction, le traitement, l'enrichissement et la
livraison de phosphates aux unités chimiques du Groupe basées à Jorf Lasfar et Safi, ainsi
qu’en l'exportation de roche vers plus de trente pays. Les deux tiers environ de la production
de roche d’OCP sont transformés en acide phosphorique, qui est lui-même majoritairement
transformé en engrais phosphatés. Les quatre principaux types d’engrais phosphatés produits
et exportés par OCP sont le MAP, le DAP, le TSP et les NPK. Le Groupe s’est par ailleurs
récemment diversifié dans la production d’un certain nombre de produits de spécialité à base
de phosphates comme les engrais enrichis en soufre, la roche réactive, les micronutriments et
les phosphates alimentaires.
OCP compte parmi ses clients des groupes industriels intégrés et non intégrés, des traders et
des distributeurs. Les activités du Groupe sont organisées en deux axes principaux :
L’axe Nord est composé du site minier de Khouribga et du site chimique de Jorf
Lasfar. Les deux sites sont liés par un pipeline.
L’axe Centre est composé du bassin de Gantour (Benguerir et Youssoufia), du site
minier de Boucraâ et du site chimique de Safi.
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Figure2 : Description du processus de production
Sous la houlette de son directeur général adjoint, Tarik Choho, venu de chez Areva en juin
2015 pour redéfinir la stratégie internationale, le groupe veut encourager l’usage des engrais
au sud du Sahara, actuellement dix fois inférieur au niveau jugé nécessaire (100 kg par
hectare de terre arable) pour doper la production agricole. Objectif : augmenter fortement ses
volumes de ventes en Afrique. Car, même si elle est passée de 3 % en 2011 à 9 %
aujourd’hui, la part subsaharienne des revenus d’OCP est encore trop faible aux yeux de ses
dirigeants. « Avec la création d’OCP Africa, notre objectif est de quintupler nos volumes en
Afrique à l’horizon 2025 », prévient Hind Kadiri, responsable du développement commercial
de la nouvelle entité.
« D’abord, nous voulons élaborer des produits adaptés à l’Afrique. Ensuite, il nous faut des
unités de production spécifiques. Nous devons aussi positionner des capacités de stockage à
proximité des corridors logistiques. Enfin, nous allons établir quinze filiales locales pour
améliorer nos performances en marketing. »
Deux pays à fort potentiel agricole ont été retenus comme têtes de pont du groupe OCP au
sud du Sahara : la Côte d’Ivoire et l’Éthiopie. C’est là que seront créées les deux premières
antennes d’OCP Africa. « Chacune d’elles sera pilotée par un encadrement local », précise
l’Ivoirien Edmond Dutauziet, qui se prépare à diriger la future filiale d’Abidjan après huit
années chez le géant allemand Bayer. « Nous avons déjà commencé à travailler avec le
12 | P a g e
Centre national de recherche agronomique et l’Agence nationale d’appui au développement
rural, indique-t-il. Il s’agit de préparer des produits adaptés aux agriculteurs locaux, selon les
terrains et la culture. Car, bien souvent, les producteurs de cacao ou de café utilisent les
mêmes engrais que pour le coton, alors qu’ils ne sont pas les plus adaptés. » « En Afrique,
seuls trois types d’engrais sont utilisés quand il en faudrait au moins une trentaine ! »
complète Hind Kadiri.
Situé à approximativement 140 km à l’est de Safi, le gisement de Gantour s’étend sur 125 km
d’est en ouest et sur 20 km du nord au sud. Il recouvre une superficie de 2 500 km² et
présente une capacité de production de 8,6 millions de tonnes par an.
Les unités de traitement se situent à Youssoufia et comprennent une laverie, une usine de
séchage et une usine de calcination.
13 | P a g e
Figure 5 : Plan de situation du gisement de
Benguerir
Figure
Figure 44 :: Plan
Plan de
de la
la
Youssoufia
Youssoufia
14 | P a g e
Site de KHOURIBGA
Site de PHOSBOUCRÂA
Exploités par la société Phosboucraâ, filiale à 100% d’OCP SA, les gisements de phosphate
d’Oued Eddahab sont situés dans les provinces sud du Maroc, à 50 km au sud-est de la ville
de Laâyoune. Seul le gisement de Boucraâ est actuellement en exploitation. De type
sédimentaire, celui-ci présente deux couches phosphatées. Seule la couche I est exploitée. La
valorisation de la couche II est prévue à partir de 2017 après l’achèvement de la réalisation,
dans le cadre du projet de développement de Phosboucraâ1, de la construction de la nouvelle
laverie avec une unité de flottation
1
Le plan de développement d’un montant global de 16700 MMAD dédié à une nouvelle usine d’engrais
15 | P a g e
Figure 7 : Carte du site de Phosboucraâ
Le complexe des industries chimiques de Jorf Lasfar a été mis en exploitation en 1986. Il est
situé à 24 km au sud de la ville d’El Jadida avec une superficie globale de 1 835 ha. Le site de
Jorf Lasfar regroupe les industries chimiques de valorisation de minerais de phosphates et de
production des engrais phosphatés et /ou azotés.
Les produits fabriqués à Jorf Lasfar sont :
L’acide phosphorique ordinaire qualité engrais.
L’acide phosphorique purifié qualité alimentaire.
Les engrais.
16 | P a g e
Le site de Jorf Lasfar comprend les entités suivantes :
Site de SAFI
Premier site chimique du Groupe OCP, le complexe de Safi a démarré en 1965 pour valoriser
la roche phosphate de Gantour. Le site de Safi regroupe des unités de valorisation de minerais
de phosphates et de production des engrais phosphatés.
Le site de Safi comprend les entités opérationnelles suivantes : OIS/C (Maroc Chimie qui est
une unité de production d’acide et d’engrais), OIS /M (réfère à Maroc phosphore 2) et OIS /D
(réfère à Maroc phosphore 1).
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Chapitre 2 :
Jorf Fertilizers Company 1
(JFC1)
Production et fonctionnement
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1. Présentation de l’usine
Le projet JFC est un ensemble chimique de production, son activité principale est la
fabrication et la commercialisation d’acide phosphorique et des engrais (DAP). Il est
composé des ateliers suivants :
Les ateliers de JFC décrits précédemment fonctionnent en série : ils sont donc liés entre eux.
L’usine JFC4 est une unité de production des engrais DAP de capacité 1Mt/an, elle est
construite dans le but de répondre à la demande du marché en Engrais suivant la stratégie du
groupe OCP.
19 | P a g e
Figure 12 : schéma globale des composants principale de JFC1
2. Organigramme de JFC1
20 | P a g e
3. Présentation des ateliers
Atelier phosphorique
Atelier sulfurique
La combustion du soufre qui consiste à brûler du soufre dans un four pour former
l’anhydride sulfureux (SO2) et une quantité de chaleur(Q) :
S+O2 → SO 2+Q
La conversion qui consiste à combiner l’anhydride sulfureux à l’oxygène dans un
convertisseur pour produire de l’anhydride sulfurique (SO3), le vanadium est utilisé à
une température de 420 °C :
1
SO 2+ O2 → SO 2+Q
2
L’absorption qui consiste à combiner l’anhydride sulfurique (SO3) à l’eau dans des
tours d’absorption pour former une solution contenant d’acide sulfurique (H2SO4) à
98.5 %.
SO 3+ ( H 2 SO 4 , H 2 O ) → H 2 SO 4
Ces réactions sont exothermiques, ce qui impose la régulation de la température afin
d’obtenir les meilleurs rendements.
Atelier de traitement des eaux douces (TED)
21 | P a g e
La formation de dépôts.
La corrosion.
Le primage.
Atelier maintenance
Sert à maintenir et entretenir les équipements des installations des autres ateliers en
état de bon fonctionnement. Il contient :
Maintenance mécanique.
Maintenance électrique et régulation.
Génie civil.
Magasin général des pièces de rechange.
Cette unité se compose d’une seule ligne conçue à fabriquer des engrais, Elle est
composée des sections suivantes :
22 | P a g e
Figure 14 : Processus de production des engrais
Centrale thermoélectrique
Dans tout organisme industriel, la centrale thermoélectrique occupe une place remarquable
vue le rôle qu’elle joue, elle est à la fois le moteur énergétique et le dispatching dont laquelle
tous les autres ateliers se réunissent.
La vocation de l’atelier énergie et fluides est la production des différentes utilités dont le
complexe a besoin pour assurer la marche normale des procédés de fabrication.
Pour accomplir ces objectifs la centrale thermique est dotée de plusieurs circuits :
Chaque circuit comporte plusieurs équipements les principaux entre eux sont :
23 | P a g e
Production de l’énergie électrique
Distribution de la vapeur
Circuit vapeur
a. Réseau Vapeur HP (482°C, 58bars)
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b. Réseau vapeur MP (250°C, 12 bars)
La vapeur MP est prélevée à une pression 12 bars au soutirage MP des turbines. Elle est
désurchauffée à environ 250°C, après son passage dans le barillet MP.
Groupe turbo-alternateur
La centrale thermoélectrique se dispose d’un GTA composé d’une turbine, d’un alternateur,
d’un condenseur principal, d’un poste d’huile, d’un poste de vide et des auxiliaires.
La turbine à vapeur
C’est une machine motrice dans laquelle un fluide (vapeur) produit le travail moteur par le
seul effet de son écoulement, les forces propulsives provenant de cet écoulement étant
directement appliquées à un organe moteur (rotor).
Dans les turbines à vapeur alimentées à partir d’un générateur de vapeur, la pression initiale
est toujours élevée. Quant à la température d’admission est liée à la nature et les
caractéristiques des matériaux utilisés.
25 | P a g e
a. Alternateur
Générateur de courant électrique alternatif destiné à transformer l’énergie mécanique
en énergie électrique (66 MW ; 10 KV). Il est équipé de :
Un rotor qui tourne à l’intérieur du stator (bobines fixes) à une vitesse constante de
3000tr/min.
Une excitatrice des bobines à courant continu.
c. Condenseur principale :
Le condenseur est un appareil dont la fonction principale est
de condenser (transformation d'un gaz en liquide) de la vapeur sur une surface froide, ou via
un échangeur thermique maintenu froid par la circulation d'un fluide réfrigérant. Son rôle est
d’assurer la condensation de la vapeur BP de la dernière ailette de la turbine. Avec une
capacité unitaire de 200 T/h. Le condenseur principal est équipé d’un bac et de deux
éjecteurs traversés par l’eau de mer de manière à créer le vide à l’intérieur des condenseurs
afin de faciliter et conditionner la condensation.
A partir de la bâche à condensats l’eau est pompé vers le post de polissage en passant
par des refroidisseurs à eau de mer par crainte d’endommager les résines du (Mixed bed),
26 | P a g e
l’eau traitée au polisseur alimente la bâche alimentaire via le dégazeur où elle subisse un
dégazage thermique à vapeur.
e. Circuit NORIA :
Le circuit Noria d'eau de mer sert au refroidissement des machines.
27 | P a g e
Chapitre 3 :
Bilan massique et énergétique et calcul du
rendement du GTA
28 | P a g e
1. Atelier sulfurique : (avec une cadence de 105%)
Entrées:
Sorties:
Bilan massique :
7.7
*100 = 2.13%
360
Bilan énergétique :
On sait que :
D’où le tableau suivant montre le bilan massique et énergétique détaillé pour chaque élément
dans l’unité sulfurique.
29 | P a g e
Entrées Sorties Bilan
Équipement
Débit Enthalpie Débit Enthalpie Massique Energétique
(T/h) (kg/kJ) (T/h) (kg/kJ) (T/h) (Kw)
Préchauffeur 360 190.52 360 269.468 ṁe=ṁ s 7122.856
Tableau 1 : Bilan massique et énergétique de tous les équipements de l’atelier sulfurique
2. Centrale thermique
Collecteur HP
Entrées :
Sorties :
Bilan massique :
30 | P a g e
∑ ṁentrée =∑ ṁsortie + pertes
223 = 222.7 + X
Bilan énergétique :
Avec :
Collecteur MP
Entrées :
Sorties :
Bilan massique :
31 | P a g e
Avec : ∑ ṁentrée =ṁHP / MP + ṁSM + ṁ jphe
19.41 = 19.41
ṁe =ṁs
Bilan énergétique :
Avec :
D’où :
Collecteur BP
Entrées :
Sorties :
Bilan massique :
32 | P a g e
Avec :
150.13 = 150.12 + X
X0
Bilan énergétique :
On a :
Avec :
∑ h entrée∗Qentr é e
= ṁ( HRS)∗hHRS + ṁ ( SB)∗h( SB) + ṁ(HP / B P)∗h( HP/ BP )+ ṁ( MP / BP)∗h( MP/ BP )
Et :
∑h sortie∗Q sortie
= -3151.6604
= -875.46122 Kw
Groupe turbo-alternateur GTA
Entrées :
Sorties :
33 | P a g e
La quantité de vapeur arrivée au condenseur :
=209 – 59.84
ṁ echp = 149.16 T/h
Bilan massique :
D’où :
Pertes = 0
Bilan énergétique :
D’où
34 | P a g e
3. Calcul du rendement du GTA
Rendement réel
Pélec . produite
ᶯ GTA =
P th. entrée−Soutirage
47000∗3600
ᶯ GTA =
( 209∗3363.35−( 7.84∗2783.54 ) −( 52∗2795.85 ) )∗1000
47000
ᶯ GTA =
148,814.7212
ᶯ GTA =31.58 %
Pélec . produite
ᶯ GTA =
P th. entrée−Soutirage
47000∗3600
ᶯ GTA =
( 219∗3382.1−( 12∗3040 ) −( 57.4∗2886.6 ) )∗1000
53446
ᶯ GTA =
149585.85
ᶯ GTA =35.72 %
35 | P a g e
Chapitre 4 :
Analyse des résultats et actions
d’amélioration pour optimiser le
rendement
36 | P a g e
1. Interprétation des résultats du chapitre 3
D’après les résultats obtenus dans le chapitre 3 on remarque que le rendement obtenu est
inférieur à celui donné par le constructeur, pour cela on a fait une étude comparative entre la
performance chez le constructeur et celle à l’usine JFC1.
fabricant JFC1
Inlet pressure Bar 58.1 58.17
Inlet temperature °C 482 474
inlet enthalpy KJ/Kg 3382.1 3363.35
Inlet flow T/h 219 209
D’après le tableau précèdent on remarque que toutes les paramètres sont presque similaires
avec des petites différences, sauf au niveau de l’échappement il y a un décalage important au
niveau de la pression du vide et la température de la vapeur épuisée. à partir de cette
interprétation on a essayer d’étudier l’impact de la pression du vide sur la température de la
vapeur épuisée et le rendement de la machine.
37 | P a g e
Pression du vide (bar) Température (°C) Rendement du GTA
0.18 65.1 31.58 %
0.162 62.66 32 %
0.144 60.22 32.42 %
0.126 57.78 32.85 %
0.108 55.34 33.27 %
0.09 52.9 33.69 %
0.081 51.18 35.72 %
Tableau 3 : Impact de la pression du vide sur le rendement et la température au font BP
On visualise les données du tableau dans 2 graphes pour mieux comprendre l’impact de la
pression du vide sur la température de la vapeur épuisée et le rendement de la machine :
35
0.14
0.12 34
0.1 33
0.08 32
0.06
31
0.04
0.02 30
0 29
60
0.16
Pression du vide (bar)
0.14 50
0.12
40
0.1
30
0.08
0.06 20
0.04
10
0.02
0 0
Pression du vide (bar) Température (°C)
38 | P a g e
3. Actions correctives
Le processus de création du vide n’est pas tellement compliqué. Il commence par un débit de
vapeur MP allant du collecteur MP vers les éjecteurs. Les éjecteurs ont une forme tubulaire
avec deux circuits (Figure). La vapeur MP circule dans le flux primaire et le flux secondaire
est connecté au condenseur. Et comme la conduite se diminue, la vitesse de la vapeur MP
augmente et depuis une dépression au niveau du flux secondaire est créé. Après création de la
dépression au niveau du condenseur, il chauffe la vapeur épuisée de la turbine pour être
condensée.
Les éjecteurs sont des outils essentiels pour la création du vide au niveau du condenseur et
turbine, pour cela la première action était de les remplacer comme ils ne sont jamais changé
dès la création de l’usine.
39 | P a g e
La figure montre les nouveaux éjecteurs installés à la centrale thermoélectrique, mais ce
remplacement n’a rien changé au niveau du rendement d’où le problème causant la mauvaise
création du vide n’est pas les éjecteurs.
Malheureusement cette vérification n’a pas donnée les résultats obtenus, en autre terme
aucune fuite n’a été détectée.
Dans le cadre de cette mesure corrective, il était recommandé d'installer des manomètres au
sein du système de vide afin de surveiller et de contrôler la pression et détecter rapidement
tout écart. La gestion du vide sera facilitée par l'ajustement des paramètres de fonctionnement
en conséquence lors de l'installation des manomètres. Précisément les manomètres ont été
monté au niveau des éjecteurs (voir figure ci-dessous).
40 | P a g e
Figure 22 : éjecteur avant et après installation du manomètre
Lorsque la vanne d’aspiration est fermée, la dépression est bien créée au niveau d’éjecteur
(approximativement -0.92 bar), mais après ouverture de cette vanne le vide se dégrade
jusqu’au -0.45 bar.
Finalement, les actions exécutées n’ont montré aucune liaison avec la dégradation du vide, ce
qui implique que le problème est interne, le GTA est en fonctionnement depuis plus de 7 ans
donc il est très probable que ce problème est causé par la dégradation des labyrinthes de joint
de turbine (Figure ci-dessous).
Ceux ne peuvent être vérifié que par le fabricant lors de l’arrêt froid (entre 18 et 24 mois de
fonctionnement) le prochain arrêt sera en 2024.
41 | P a g e
Conclusion
Ce stage a été une opportunité précieuse pour acquérir une expérience pratique dans le
domaine de l'industrie chimique et énergétique. Les connaissances acquises et les
compétences développées seront certainement bénéfiques pour ma future carrière. Je tiens à
exprimer ma gratitude envers l'ensemble du personnel de l'OCP et de la JFC1 pour leur
soutien et leur encadrement tout au long de ce stage. Enfin, je recommande vivement la
poursuite de recherches et de mesures d'amélioration continue visant à optimiser les
processus de production et à renforcer la performance environnementale et économique de
l'OCP et de la JFC1.
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Références
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