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: C250 V1
Eurocode 8 : fondations
Date de publication :
10 mars 2015 superficielles et profondes
Date de dernière validation :
20 juillet 2020
Cet article est issu de : Construction et travaux publics | Mécanique des sols et
géotechnique
Mots-clés Résumé Les Eurocodes sont un nouveau référentiel normatif. Du fait de leur principe de
norme européenne rédaction et des nombreux sujets techniques qu'ils couvrent, ils peuvent s'avérer d'une
utilisation complexe, conduisant à survoler certains sujets dont tous les aspects doivent
être développés pour devenir utilisables. L'objet de cet article est de fournir une aide
pratique d'utilisation de la norme NF EN 1998-1, associée aux normes NF EN 1998-5 et
NF EN 1997, ainsi qu'à l'Arrêté du 22 octobre 2010 pour la conception et le
dimensionnement des fondations superficielles et profondes des bâtiments à risque
normal situés en zone sismique. […]
Keywords Abstract The Eurocodes constitute the new normative reference. Owing to their drafting
european standard principle and to their many technical subjects, Eurocodes can be awkward to use, leading
to sketchiness in the definition of some subjects that need to be fully developed to be
useable. The utility of this article is to provide practical help in using the standard NF EN
1998-1, associated with the standards NF EN 1998-5 et NF EN 1997 and the Order of 22
October 2010 for the design and sizing of shallow and deep foundations under buildings
in normal-risk seismic areas. This article explains and extends the sections of the
standard NF EN 1998-1 that define the soil conditions, seismic loads, structure analysis
methods and construction provisions for shallow and deep foundations.
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Eurocode 8 : fondations
superficielles et profondes
par Léo QUIRIN
et Stéphane MULLER
Keller Fondations Spéciales Duttlenheim (France)
1. Zonage réglementaire, Le paramètre retenu pour décrire l’aléa sismique au niveau natio-
nal est une accélération agr, accélération du sol au rocher (le sol
classification des sols et rocheux est pris comme référence). La figure 1 illustre la situation.
Zone de
sismicité Niveaux d’aléas agr (en m/s2)
Zone 5 Fort 3
Tableau 1 – Classes de sol – Ordres de grandeurs des valeurs de qc, SPT et Pressio
Paramètres Ordres de grandeur
Description du profil stratigraphique Vs,30 Cu qc EM Pl
NSPT
(en m/s) (en kPa) (en MPa) (en MPa) (en MPa)
Rocher ou autre formation géologique de ce type com-
A portant une couche superficielle d’au plus 5 m de maté- > 800 – – > 100 >5
riau moins résistant.
Dépôts raides de sables, de graviers ou d’argiles surcon-
solidés, d’au moins plusieurs dizaines de mètres d’épais- > 3,5 (argile) > 1,2 (argile)
B 360 - 800 > 50 > 250 25 - 100
seur, caractérisés par une augmentation progressive des > 20 (sable) 2,0 à 5,0 (sable)
propriétés mécaniques avec la profondeur.
Dépôts profonds de sables de densité moyenne, de graviers
De 1 à 3,5 (argile) 0,5 à 1,2 (argile)
C ou d’argiles moyennement raides ayant des épaisseurs de 180 - 360 15 - 50 70 - 250 5 - 25
De 6 à 20 (sable) 0,8 à 2 (sable)
quelques dizaines à quelques centaines de mètres.
Dépôts de sol sans cohésion de densité faible à moyenne
< 1 (argile) < 0,5 (argile)
D (avec ou sans couches cohérentes molles) ou comprenant < 180 < 15 < 70 <5
< 6 (sable) < 0,8 (sable)
une majorité de sols cohérents mous à fermes.
Profil de sol comprenant une couche superficielle d’allu-
vions avec des valeurs de Vs de classe C ou D et une
E – – – – – –
épaisseur comprise entre 5 m environ et 20 m, reposant
sur un matériau plus raide avec Vs > 800 m/s
Dépôts composés, ou contenant, une couche d’au moins
S1 10 m d’épaisseur d’argiles molles/vases avec un indice de < 100 10 - 20 < 0,6 – < 0,2
plasticité élevé (PI > 40) et une teneur en eau importante.
Dépôts de sols liquéfiables d’argiles sensibles ou tout autre
S2 – – – – – –
profil de sol non compris dans les classes A à E ou S1
valeurs de qc (essai Cone Penetration Test), NSPT (essai au Standard – des conséquences économiques et sociales en cas
Penetration Test) et EM/pl (essai pressiométrique Ménard) pour la d’effondrement.
classification des sols.
À chaque catégorie d’importance est associé un coefficient
Il convient de classer le site selon la valeur moyenne de la vitesse d’importance g l qui vient moduler l’action sismique de référence
des ondes de cisaillement Vs30 si elle est disponible. Dans le cas conformément à l’Eurocode 8.
contraire, il convient d’utiliser les ordres de grandeur des valeurs La figure 2 apporte une description complémentaire à l’Euro-
des NSPT, de Cu, Pl ou de qc sur les 30 m supérieurs. code 8 concernant cette classification et les valeurs du coefficient
Les ordres de grandeurs annoncés doivent être représentatifs de d’importance g l.
la stratigraphie du sol sur plusieurs dizaines ou centaines de mètre
(30 m minimum).
Le paramètre S est défini dans le tableau 2. 2. Comportement dynamique
du sol
1.3 Coefficients d’importance
Les bâtiments à risque normal sont classés en 4 catégories
d’importance qui dépendent :
2.1 Module de cisaillement G
– des conséquences en termes de vies humaines en cas
et amplitude des déformations
d’effondrement ; de cisaillement
– de l’importance du bâtiment pour la sécurité publique et la pro- Les modules de déformation dépendent de l’amplitude de la
tection civile immédiatement après un séisme ; déformation. Les ordres de grandeur des déformations pour les
ouvrages sont en moyenne compris entre 10-4 et 10-2 alors que
les essais classiques (pénétromètre, œdomètre, triaxiaux classi-
Tableau 2 – Définition du paramètre S en fonction
ques) donnent des modules représentatifs de déformations supé-
de la zone de sismicité rieures à 10-2.
Pour le calcul d’ouvrages sous l’action d’un séisme, la connais-
S (zones 1 à 4) S (zone 5)
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I
Bâtiments dans lesquels il n’y a aucune activité humaine nécessitant
un séjour de longue durée.
Habitations individuelles.
II Établissements recevant du public (ERP) de catégories 4 et 5.
Habitations collectives de hauteur inférieure à 28 m.
Bureaux ou établissements commerciaux non ERP, h ≤ 28 m, max 300 pers.
Bâtiments industriels pouvant accueillir au plus 300 personnes.
Parcs de stationnement ouverts au public.
ERP de catégories 1, 2 et 3.
III Habitations collectives et bureaux, h > 28 m.
Bâtiments pouvant accueillir plus de 300 personnes.
Établissements sanitaires et sociaux.
Centres de production collective d’énergie.
Établissements scolaires. Catégories Coefficients
d’importance d’importance γi
Bâtiments indispensables à la sécurité civile, la défense nationale et le
IV maintien de l’ordre public. I 0,8
Bâtiments assurant le maintien des communications, la production et
le stockage d’eau potable, la distribution publique et l’énergie. II 1
Bâtiments assurant le contrôle de la sécurité aériene.
Établissements de santé nécessaires à la gestion de crise. III 1,2
Centres météorologiques. IV 1,4
causé par la propagation des ondes sismiques à partir de la fonda- Typiquement, les formations géologiques sableuses lâches satu-
tion [EC8-5/3.2-(4)]. rées de granulométrie uniforme sont les sols les plus susceptibles.
Les conséquences potentielles de la liquéfaction sont :
2.3 Corrélations pour estimer le module – la perte de la capacité portante des fondations ;
de cisaillement G – des tassements excessifs ;
– la perte de la réaction latérale du sol autour des pieux ;
À défaut de mesure directe des paramètres dynamiques du sol, on
– l’augmentation de poussée des terres sur les soutènements ;
pourra se référer au tableau 3 donnant le rapport de G/Gmax en fonc-
tion de l’accélération du séisme et des corrélations du tableau 4. – l’instabilité de pente en grande masse par écoulement latéral
(lateral-spreading) ;
Au sens de l’EN 1998-5 § 4.2.3. (2), le tableau 3 est proposé pour – le déjaugeage des structures enterrées.
les classes de sol C ou D. Pour les autres classes de sol et à défaut
de données spécifiques, on peut additionner, ou soustraire, l’écart- L’EN 1998-5 [EC8-5/4.1.4-(7)] stipule que, pour les bâtiments sur
type entre parenthèses aux valeurs de Vs/Vsmax et G/Gmax. fondations superficielles, l’évaluation de la susceptibilité à la liqué-
Il est recommandé d’utiliser d’autres références comme, par faction peut être omise lorsque les sols sableux saturés sont situés
exemple, l’ASCE41-06 [4] pour les autres sols. à une profondeur supérieure à 15 m. Il est aussi possible de négli-
ger ce risque quand aS < 0,15 et que l’une de ces conditions est
respectée :
2.4 Liquéfaction des sols – les sables contiennent une proportion de fines supérieure à
La liquéfaction du sol est un processus dans lequel les sols situés 20 % avec Ip > 10 ;
sous nappes perdent temporairement la totalité ou une partie de – les sables présentent plus de 35 % de silts et le nombre de
leur résistance lorsqu’ils sont soumis à une sollicitation sismique. coups SPT N1(60) est supérieur à 20 ou qc1N > 30 ;
vs,max est la valeur moyenne de vs à faibles déformations (< 10-5). ne dépassant pas 360 m/s
Gmax est le module de cisaillement moyen à faibles déformations.
Forage préalable :
Tout type de
Pressiomètre Gmax = 9 à 12.EM (compacité moyenne à très bonne) MPa
sol
Gmax = 10 à 15.EM (compacité faible)
Avec refoulement
(pieu lanterné battu)
Tout type de Gmax = 6 à 9.EM (compacité moyenne à très bonne)
Pressiomètre MPa
sol Gmax = (≥ 9) ⋅ EM
(compacité faible)
– les sables sont propres avec N1(60) > 30 [Définition de N1(60) il est cependant nécessaire d’étudier [EC8-5/6-(1)P] les effets de l’in-
en § 4.3.2.1 de l’EC8] ou qc1N > 150. teraction dynamique sol-structure dans les cas suivants :
Nota : Le « silt » est un sédiment meuble de la classe des lutites (4 à 62 mm). Roche – structures pour lesquelles les effets du 2e ordre jouent un rôle
sédimentaire plus ou moins consolidée qui en dérive. significatif ;
Le produit aS est composé de deux termes : – structures avec fondations massives ou profondes, comme les
– a correspondant au rapport de la valeur de calcul de l’accéléra- piles de ponts, les silos ou tout ouvrage industriel équivalent ;
tion du sol pour un sol de classe A, ag, à l’accélération de la pesan- – structures hautes et élancées, comme les tours et les
teur g : a = ag/g ; cheminées ;
– ag est le produit de l’accélération de référence du sol pour le sol – structures supportées par des sols très mous, sols de classe S1
de classe A agr, au coefficient d’importance g 1 : ag = agr/g 1. Les avec des vitesses d’ondes de cisaillement de Vs,max < 100 m/s.
valeurs de agr et g 1 sont définis respectivement au § 1.1 et 1.3 ; La prise en compte des effets de l’interaction dynamique sol/
– S un coefficient de sol définit au § 1.2. structure concerne donc avant tout des ouvrages particuliers pour
lesquels les études se feront par des bureaux d’études spécialisés.
2.5 Amplification du mouvement
sismique et effets de site
Pour tenir compte de ce phénomène, l’EC8-5 annexe A2 a défini 4. Justifications
un coefficient d’amplification topographique ST qui doit être
appliqué à l’action sismique lorsque le coefficient d’importance de des fondations
l’ouvrage est supérieur à 1. Les effets de sites peuvent être négligés
lorsque les pentes sont inférieures à 15 . superficielles
Par contre, lorsqu’il y a un effet de site, les valeurs de ST recom-
mandées par l’EC8 sont les suivantes :
– 1,2 pour les pentes fortes et falaises isolées ; 4.1 Préambule
– 1,2 pour les escarpements dont le sommet est plus étroit que la
base et dont la pente est comprise entre 15 et 30 ; La nouvelle réglementation NFP 94-261 est à appliquer dans le
– 1,4 pour les escarpements dont le sommet est plus étroit que la cas de fondations superficielles. Celle-ci se réfère à l’Eurocode 8
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base et la pente supérieure à 30 . Partie 5 pour la vérification en zone sismique. Désormais, l’Euro-
code propose de calculer des courbes enveloppes directement à
La valeur de ST peut être réduite sur la hauteur de la pente pour partir des efforts sismiques et présente l’avantage de tenir compte
atteindre 1 en pied de celle-ci. des forces d’inertie du sol.
a 0,70 0,92 ρ ⋅ ag ⋅ S ⋅ B
F = (3)
c
b 1,29 1,25
avec c cohésion non drainée du sol,
c 2,14 0,92 gM coefficient partiel de matériau valant 1,4,
r masse volumique du sol,
d 1,81 1,25 ag valeur de calcul de l’accélération du sol pour
un sol de classe A,
e 0,21 0,41 S paramètre caractéristique de la classe de sol.
m 0,21 0,96 1 ⎛ av ⎞ 2
Nmax = ρg ⎜ 1 + ⎟ ⋅ B ⋅ N γ (4)
2 ⎝ g⎠
k 1,22 1,00
k′ 1,00 0,39 ag
F = (5)
tan ϕd′
cT 2,00 1,14
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Rv ;k A ′qnet
Nmax = Rv ;d = = (6)
1,00 1,15 1,50 1,00 1,15 γ R; v γ R; v ⋅ γ Rd
À partir de cette différenciation, l’Annexe F propose des formula- VR;v facteur partiel permettant le calcul de la por-
tions distinctes pour le calcul de la capacité portante ultime Nmax, tance à l’ELU valant 1,4 pour les situations
durables et transitoires,
ainsi que pour la force d’inertie du sol F .
g Rd coefficient de modèle associé à la méthode de
Les équations (2), (3), (4) et (5) présentent le calcul de la capacité calcul utilisée (= 1,2 pour les méthodes pres-
portante ultime dans les deux cas de sols. siométrique et pénétrométrique).
M V
M V
N
V V=f(N) ; M=0
N
0,250
Semelle carrée
M
0,200
B
0,150
V
0,100
0,050
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Force Force
d’inertie d’inertie
Pieu seul
sans bâtiment
Séisme Séisme
Zone 2 Zone 3 à 5
I et II III IV I II III IV
A I I A I I I
B I I B I I I
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C I I C I I I
E I I E I I I
Figure 7 – Synthèse des cas en fonction des zones de sismicité et des catégories d’ouvrages (Crédit AFPS 2012)
La synthèse des cas à prendre en considération pour l’étude des frontales citées ci-avant, on retranche la valeur B à chacune de ces
effets inertiels et cinématiques est présentée dans la figure 7 [1]. parties pour l’évaluation du frottement.
L L
L L
Sens du déplacement
= Réaction frontale uniquement
Ksism/Kf = a2 3 2 1,5 1
k
Dans la pratique, il est conseillé de définir en amont avec le BET
δ
Structure le caractère libre, ou encastré, de la tête des pieux.
5.3.1 Profil de sol de type monocouche Figure 10 – Profil de sol de type monocouche
Dans le cas d’un sol monocouche, les fréquences et les modes
propres sont donnés par l’équation suivante (figure 10) :
⎛ ω (z − h2 ) ⎞
U 2 (z ) = dmax cos ⎜ ⎟
⎝ VS2 ⎠ h2 dmax VS2
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ω V
fn = n = (2n + 1) s n = 0, 1, … ∞
2π 4h
f = Vs /4 h
h1
VS1
5.3.2 Profil de sol de type bicouche
La détermination du mode fondamental de vibration est la
suivante :
⎛ ωZ ⎞
U 2 (Z ) = dmax cos ⎜ Z ≤ h2
⎝ VS2 ⎟⎠ Figure 11 – Représentation d’un bicouche et exemple de déformée
⎛ ωh ⎞
cos ⎜ 2 ⎟ 5.3.3 Profil de sol de type multicouche
⎝ VS2 ⎠ ⎛ ω (h1 + h2 − Z ) ⎞
U1 (z ) = dmax − sin ⎜ ⎟ h2 < Z ≤ h1 + h2 Il existe deux principales méthodes permettant de traiter le cas
⎛ ωh1 ⎞ ⎝ VS1 ⎠
sin ⎜ de sol de type multicouche [3] :
⎟
⎝ VS1 ⎠
– la méthode de Rayleigh simplifiée ;
– la méthode de Madera.
Les définitions de h2, h1, VS2 et VS1 sont présentées sur la
figure 11.
La figure 12 donne des isovaleurs de la fréquence pour un profil 5.4 Cumul des effets inertiels
des sols en bicouche, en fonction des paramètres h1/VS1, h2/VS2 et et cinématiques
VS1/VS2 pour les plages de variations des paramètres indiqués.
La synthèse des cas à prendre en considération pour l’étude des
Commentaire effets inertiels et cinématiques sur les fondations profondes est
Les formules d’homogénéisation des couches de sol pour présentée dans la figure 7.
revenir à un modèle simple monocouche ou bicouche sont à
utiliser avec précaution. Il est important de signaler que ces On prendra en compte le cumul des sollicitations induites par les
méthodes sont limitées pour des profils de sols où le contraste effets inertiels avec celles induites par le mouvement du sol sous
des propriétés au sein des différentes couches n’est pas impor- l’effet cinématique.
tant (rapport des Vs entre 2 couches compris entre 0,5 et 2).
En cas de contraste important, il convient d’utiliser des modè- Commentaire
les plus complexes de type multicouche. Il faut envisager les deux cas suivants : l’effort inertiel s’oppose
au déplacement en champ libre, et le cas contraire.
Dans le cas où le profil des sols ne permet pas de considérer un
sol monocouche ou bicouche, les méthodes énumérées au § 5.3.3 Le cumul de l’effet inertiel et de l’effet cinématique est une
peuvent-être employées. approche sécuritaire.
Rapport h2/vs2
0,14 2
3
0,12 3
Rapport h2/vs2
0,12 4
5 4
0,1
0,1 5
6
6
0,08 7 0,08
7
8
0,06 0,06 8
9
9
0,04 0,04
1
Rapport h2/vs2
2
0,12
3
0,1 4
5
0,08 6
7
0,06 8
9
0,04
0
0,005 0,01 0,015 0,02 0,025 0,03 0,035 0,04 0,045 0,05
Rapport h1/vs1
P
O
U
Eurocode 8 : fondations R
superficielles et profondes
par Léo QUIRIN
E
et Stéphane MULLER
N
Keller Fondations Spéciales Duttlenheim (France)
Sources bibliographiques S
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tions et procédés d’amélioration du sol. Édi-
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DAVIDOVICI (V.), CORVEZ (D.), CAPRA (A.),
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À lire également dans nos bases I
PLUMIER (A.). – Normes du bâtiment et des PLUMIER (A.). – Constructions parasismi- PLUMIER (A.). – Constructions parasismi-
R
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travaux publics – Base fiabiliste des Euroco- ques mixtes acier – béton – Contexte de l’Eu- ques mixtes en acier – Contexte de l’Euro-
des. [C 60] (2013). rocode 8. [C 2 569] (2009). code 8. [C 2 559] (2009).
BISCH (P.). – Constructions parasismiques –
Eurocode 8. [C 3 292] (2002).
P
Normes et standards
NF EN 1997-1 (juin 2005) NF EN 1998-1
L
Eurocode 7 : calcul géotechnique – Partie 1 : règles générales (Indice de clas-
sement : P94-251-1).
Eurocode 8 – Calcul des structures pour leur résistance aux séismes (indice
de classement français : P06-030-1). U
NF EN 1997-1/NA (septembre 2006) NF EN 1998-5 (Septembre 2005)
Eurocode 7 – Calcul géotechnique – Partie 1 : règles générales – Annexe
Nationale à la NF EN 1997-1:2005 (Indice de classement : P94-251-1/NA).
Eurocode 8 – Calcul des structures pour leur résistance aux séismes – Par-
tie 5 : fondations, ouvrages de soutènement et aspects géotechniques (Indice S
NF EN 1997-2 (septembre 2007) de classement : P06-035-1).
Eurocode 7 : calcul géotechnique – Partie 2 : reconnaissance des terrains et
essais (Indice de classement : P94-252).
Réglementation
Arrêté du 22 octobre 2010 et de l’Arrêté du 19 juillet 2011 modifiant l’arrêté
du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction
parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal ».
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