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République algérienne démocratique et populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

universitaire Ahmed ZABANA-RELIZANE


Département science technologie

3 eme Année L.M.D (S.T )

Module : méthode d’analyse et de caractérisation


GROUPE :G1

La compression

projet présenté par :

 Benauda Rahma

 Abada Abdelkader

 Becharef Amina

Sous la direction de: Aboura

Année universitaire : 2021-2022


Plan de travail

 Introduction
 Avantages et inconvénients de la compression
 Outils/technologies qui utilisent la compression
 Définition de verre
 Structure et Principaux composants de verre
 Les propriétés de verre
 Compressions de verre
 Resistance de la compressions du verre
 Valeur de la Resistance de compression du verre
 conclusion

Introduction
La compression est une réduction du nombre de bits nécessaires pour représenter
les données. Compresser les données permet d'optimiser la capacité de stockage et
la vitesse de transfert des fichiers. Elle réduit les coûts dans ces deux domaines.
La compression est effectuée par un programme qui utilise une formule ou un
algorithme pour déterminer comment réduire la taille des données. Par exemple, un
algorithme peut convertir une chaîne de bits (des 0 et des 1) en une chaîne plus
petite de 0 et de 1 en utilisant un dictionnaire, ou encore en insérant une référence
ou un pointeur dans une chaîne de 0 et de 1 déjà détectée par le programme.

Avantages et inconvénients de la compression


Les principaux avantages de la compression sont la réduction du hardware de
stockage, des temps de transmission de données et de bande passante, et les
économies qui en résultent.

Le principal inconvénient de la compression est son impact sur les performances, car
les ressources d’une machine et sa mémoire sont sollicitées pour compresser et
décompresser les données.

De nombreux fournisseurs ont conçu leurs systèmes pour minimiser l'impact des
calculs gourmands associés à la compression. Si la compression est effectuée « en
ligne » (« in-line »), avant que les données soient inscrites sur le disque, le système
peut décharger la compression pour préserver les ressources système. Par exemple,
IBM utilise une carte d'accélération matérielle distincte pour gérer la compression
avec certains de ses systèmes de stockage d'entreprise.

Si les données sont compressées après l'inscription sur le disque ou après


traitement, la compression peut se faire en arrière-plan pour limiter l'impact sur les
performances. La compression post-traitement peut réduire le temps de réponse
pour chaque  mais elle consomme toujours de la mémoire et des cycles de
processeur, ce qui peut affecter le nombre total d'E/S gérables par un système de
stockage.

De plus, comme les données doivent être initialement inscrites sur le disque ou les
lecteurs de stockage flash sans compression, les économies en stockage physique
ne sont pas aussi importantes qu'avec la compression « en ligne ».

Outils/technologies qui utilisent la compression


La compression est intégrée à un grand nombre de technologies, notamment les
systèmes de stockage, les bases de données, les systèmes d'exploitation et les
progiciels. La compression de données est également courante sur les appareils
grand public comme les portables, les PC et les téléphones mobiles.
De nombreux systèmes et périphériques effectuent la compression de façon
transparente et, sur certains, les utilisateurs peuvent l'activer et la désactiver. Le
même fichier ou les mêmes données peuvent être compressés plusieurs fois, mais
avec un résultat limité ou nul, voire, selon les algorithmes, avec une légère
augmentation de la taille du fichier.

Le verre

Définition
On peut distinguer deux définitions du verre :
 un matériau dur, fragile (cassant) et transparenta, à base de dioxyde de
siliciumb et de fondants1.
Cette définition est celle du sens commun et c'était aussi celle des
scientifiques jusqu'au XIXe sièclec. Avant le XXe siècle en effet les verres
silicatés (verres sodocalciques) étaient pratiquement les seuls matériaux
transparents que l'on savait produire industriellement, et encore aujourd'hui
ce sont les verres produits en plus grande quantité (vitrages, vaisselle et
verrerie de laboratoire, notamment). Cette définition est porteuse de toute la
symbolique établie de la transparence présentée par le verre2 ;
 un solide non cristallin présentant le phénomène de transition vitreuse.
Cette définition proposée par Jerzy Zarzycki3,4, est celle qui fait aujourd'hui
consensus au sein de la communauté scientifique.

Structure
Le verre est un matériau amorphe, c’est-à-dire non cristallin. De ce fait, il présente
un désordre structural important. Sa structure microscopique est telle qu’il n’existe
aucun ordre à grande distance dans un verre. En cela, il est assez analogue à un
liquide. Prenons l'exemple de l'eau pure, constituée de molécules d'eau (H2O). Si
on isole chaque molécule d'eau, autour de chaque atome d'oxygène, on trouvera
toujours deux atomes d'hydrogène : c'est un « ordre » (c'est reproductible d'une
molécule à l'autre) à courte distance (à l'échelle de la molécule d'H 2O). En
revanche, si on prend deux molécules distinctes d'H 2O en référence à un
instant t et que l'on regarde leurs voisinages, c'est-à-dire l'emplacement exact des
molécules d'H2O voisines, on obtiendra deux résultats complètement différents
pour nos deux références. Il n'y a pas d'ordre à grande distance (à une distance
supérieure à l'échelle de la molécule). On appelle fonction de distribution radiale,
ou fonction de distribution de paires, la fonction donnant la probabilité de trouver
une particule (dans cet exemple la molécule d'eau) entre un rayon r et r + dr de la
référence. La diffraction de neutron permet, par exemple, l'évaluation
des fonctions de distribution radiale d'un matériau, pour chaque élément, et
montre des pics plus élargis pour des verres que des cristaux, soulignant le
caractère aléatoire de la position des voisins de l'élément atomique de référence,
dans les verres12.

On retrouve dans les verres l'ordre à courte distance (à l'échelle maximale de


quelques distances interatomiques), mais pas au-delà. Ce qui s'illustre par un
premier pic fin de fonctions de distribution radiale comme pour un cristal, puis des
pics de plus en plus élargis, contrairement à un cristal idéal.
Principaux composants
En raison de sa structure amorphe, le verre est soumis à très peu de
contraintes stœchiométriques. De ce fait, un verre peut inclure en son sein une
très grande variété d’éléments et présenter des compositions très complexes.
Dans un verre d’oxydes, ces différents éléments sont sous une forme cationique,
afin de former des oxydes avec l’anion oxygène O2-.
Les cations intervenant dans la composition de verres peuvent être classés en
trois catégories selon le rôle structural qu’ils jouent lors de la vitrification
(formation du verre) : les formateurs de réseau, les non-formateurs de réseau (ou
modificateurs de réseau) et les intermédiaires. Les critères structuraux de cette
classification prennent en compte le nombre de coordination (nombre d’atomes
d’oxygène auxquels est lié le cation) et les forces de liaison.
Dans les verres non-oxydes (chalcogénures, verres métalliques, etc.), on ne peut
pas parler en termes de formateurs/modificateurs de réseau. On peut en
particulier réaliser des verres avec un unique élément, comme le verre de soufre
ou le verre de sélénium (seuls éléments connus aujourd'hui pouvant former, seuls,
un verre) : ces éléments ne sont donc classables ni comme formateurs, ni comme
modificateurs. Une multitude de verres de chalcogénures peuvent être formés,
dont germanium-sélénium, arsenic-sélénium, tellure-arsenic-sélénium13. Pour ces
verres, on ne parlera pas en termes de formateurs/modificateurs de réseau.
Les verres métalliques sont généralement formés à partir d'au moins trois atomes
ayant de grandes différences de rayon atomique, de façon à rendre la
cristallisation plus difficile, et l'obtention du verre possible avec des vitesses de
trempe acceptablese. Les verres métalliques n'ont pas de liaisons covalentes, on
ne parlera donc également pas en termes de formateurs/modificateurs de réseau.

les propriétés du verre


Les verres constituent un ensemble extrêmement varié de produits dont les
propriétés sont innombrables. Celles-ci dépendent principalement de la
composition, mais également des traitements subispar le matériau, notamment
thermiques.
La caractéristique commune à un grand nombre de verres est leur isotropie due à
leur nature amorphe, non cristalline, ce qui implique l’absence d’ordre au moins à
moyenne et longue distance. Les propriétés qui en résultent et l’amélioration
continue de leur connaissance ont permis de multiplier les applications du verre :
 les propriétés optiques : la plupart des verres sont transparents, mais tous
interagissent avec la lumière ;
 les propriétés mécaniques : le verre est fragile, mais avant de casser, il a un
comportement élastique ;
 les propriétés chimiques : même très lentement, le verre s’altère au contact d’une
solution aqueuse ;
 les propriétés thermiques : chaleur massique et dilatation thermique font du verre
un bon isolant thermique ;
 les propriétés électriques : à basse température, le verre est isolant. Lorsqu’on le
chauffe suffisamment, il devient conducteur d’électricité. C’est également un bon
diélectrique et il résiste bien aux forts champs électriques.
 la viscosité : une définition du verre peut être :  » liquide infiniment visqueux « .
Cette viscosité, variable en fonction de la température doit être connue et
maîtrisée afin de de travailler le verre (fusion, coulée, soufflage, recuisson…)
 la tension superficielle : elle joue un rôle important dans les étapes de fabrication
du verre.

La résistance à la
compression du verre

La résistance du verre à la compression est très


élevée. Elle n’a jamais été une limite à son
utilisation.

Résistance à la compression > à 1000 Mpa

Pour briser un cube de verre de 1 cm d’arête, la


charge nécessaire est de l’ordre de 10 tonnes.

La résistance à la flexion du
verre
Un vitrage plan soumis à un effort de flexion (effet du vent, de la
neige, ...) a une face en compression et une face en extension.

 La contrainte à la rupture est de l’ordre de :


- 4 daN/mm² (40 Mpa) pour un vitrage courant recuit.
- 12 à 20 daN/mm² (120 à 200 Mpa) pour un vitrage trempé

La valeur élevée de la résistance à la flexion du verre trempé est due


au fait que le traitement de trempe, thermique ou chimique, met les
faces du vitrage en compression.

Les contraintes de travail prises en compte dans les calculs d’épaisseurs


sont les contraintes à la rupture minorées par des coefficients de
sécurité qui prennent en compte la probabilité de présence de micro-
fractures provoquées par les manipulations, le transport et l’agression
de l’environnement du vitrage posé

Résistance à la compression du verre recuit

La résistance à la compression du verre est beaucoup plus importante que sa


résistance en traction. Un élément en verre soumis à un effort axial de compression
ne subit pas le phénomène de fissure sous-critique (voir 3.4) et sa résistance ne
varie pas avec le temps.

Valeur de la résistance en compression du verre recuit

Dans la littérature, il existe plusieurs valeurs différentes pour la résistance en


compression du verre. Aucune de ces valeurs ne semble vraiment sortir du lot,
cependant dans le cadre de ce travail, il a fallu faire un choix concernant cette valeur.
Le choix s'est porté sur la valeur la plus faible pour se trouver du coté de la sécurité.
La valeur de la résistance en compression du verre n'a que très peu d'importance, à
cause du mode de rupture de ce matériau. Cette valeur est donnée de manière
indicative, la résistance en compression du verre n'a jamais été le frein à son
utilisation.

f g ; c = 600N/mm2

De même, il n'existe aucune valeur concernant les coefficients de sécurité à prendre


pour cette valeur. Dans une prénorme européenne [60] (cette prénorme sera
développée plus loin), un coefficient de sécurité est utilisé pour le verre recuit.

ã M ; A = 1.8

fg c d ; ;

fg c ;

La valeur de la résistance de calcul à la compression d'un verre recuit est donc de

= = 600/1.8 =333.33 N/mm2 (4.1)

ãMA

Dans le cas de la détermination de la résistance en compression du verre, on ne


considère pas l'effet de trempe. Tout comme dans le cas du béton précontraint, la
précontrainte à un effet positif sur les efforts en traction mais n'a aucune influence
sur la résistance en compression du béton.

Conclusion
Le verre est donc bien présent présent en grande quantité dans
notre quotidien mais aussi dans divers domaines scientifiques.
Il est composé dans la plupart des cas d'oxyde de silicium en
majorité, mais il existe d'autres types de verres à partir
d'espèces chimiques différentes.

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