Vous êtes sur la page 1sur 7

PARTIE 1 : CIRCUIT EN COURANT CONTINU

CHAPITRE 0 : Généralité

I. Constitution de la matière
1. atome

L’atome est le constituant élémentaire de toutes les substances solides,


liquides ou gazeuses.
L’atome est constitué d’un noyau qui contient des nucléons (proton et neutron)
ainsi que des électrons.

Les électrons ont une charge électrique négative. Les protons ont une charge
électrique positive. Les neutrons n'ont pas de charge électrique, ils sont neutres.
Il y a autant de protons que d’électrons. L’atome est électriquement neutre

Fig.1 : Structure de l’Atome de bohr

Un atome qui perd ou gagne un électron est un ion :

• Un atome qui gagne un électron est un ion négatif


• Un atome qui perd un électron est un ion positif.

Un corps constitué d'atomes identiques est un corps simple.

Exemple : - Corps simple élémentaire : métaux ( argent (Ag), cuivre (Cu), etc.)
et gaz monoatomiques ( hélium (He), argon (Ar), etc.
- Corps simple moléculaire : dihydrogène (H2), diazote (N2), dioxygène(O2),
Ozone (O3)

2. Molécule

C’est la combinaison de deux atomes ou plus. La molécule est la plus petite


particule qui possède les propriétés d’un corps.
3. Conducteurs et isolants

On distingue, en fonction du nombre d’électron libre sur la couche périphérique des


atomes :
- Les conducteurs
- Les semi-conducteurs
- Les isolants.

a. Les conducteurs

Les conducteurs sont des corps qui laissent passer le courant électrique. En effet,
ils peuvent abandonner très facilement ou leur électron périphérique de leur atome,
ou en recevoir d’autre.

Exemple : cuivre, aluminium, l’or, …


b. Les isolants

Les isolants sont des corps qui ne laissent pas passer le courant électrique. En
effet, ils n’ont pratiquement pas d’électron libre.
Exemple : Caoutchouc, la porcelaine, le carton, …

II. Nature du courant électrique

1. Définition
Le courant électrique est un mouvement ordonné de particules chargées.

• Dans les solutions (électrolyse), les particules chargées sont les protons.
• Dans la matière les particules chargées sont les électrons.

a. Sens conventionnel du courant

La circulation des particules chargées positives (ions) dans les solutions


d’électrolyse va de la borne positive du générateur vers la borne négative ; tandis
que la circulation des charges négatives (électron) dans le métal va de la borne
négative vers la borne positive.
D’où le choix d’un sens conventionnel : la circulation du courant électrique va de la
borne positive vers la borne négative.

• Cas d’un conducteur métallique • Cas d’un électrolyte


2. Intensité du courant électrique

L’intensité du courant électrique est la quantité de particules chargées débitée par


unité de temps.
𝑄
I=
𝑡

Q en Coulomb
T en seconde
I en coulomb / seconde = Ampère
L’ampèremètre est l’appareil de mesure de l’intensité du courant électrique, il
se place en série dans le circuit électrique
3. Loi des nœuds loi de Kirchhoff
Un nœud est un point de jonction de deux ou plusieurs branches d’un
réseau électrique.
Loi des nœuds : la somme des intensités de courant électrique entrant dans
un nœud est égale à la somme des intensités de courant électrique qui en
sortent.
Fig : nœud
I1 + I2 = I3 +I4 +I5

NB : la somme algébrique des courants qui arrivent à un nœud est nulle.


Ie – Is =0
Exemple d’application :
III. Tension électrique
a. Notion de potentiel
Si on regroupe en un point des particules chargée positivement, on crée un
potentiel positif.
De même, si l’on regroupe des particules chargées négativement en un point,
on crée un potentiel négatif
b. Différence de potentiel
Soit un point A de potentiel VA, et un point B de potentiel VB, la différence de
potentiel est VA – VB.
La tension électrique est la différence de potentiel entre deux points.
Elle est notée U = VA – VB.
L’unité de mesure de la tension électrique est le Volt (V),
Le voltmètre est l’appareil de mesure de la tension électrique. Il se place en
parallèle (dérivation) dans le circuit.
Fig : mesure de la tension électrique
V1 mesure la tension aux bornes du générateur,
V2 mesure la tension aux bornes de la lampe.
c. Loi des mailles
Une maille est un circuit fermé.
Loi de maille ; la somme algébrique des tensions électriques le long d’une
maille est nulle.
Application de la loi des mailles :
• On choisit, un sens arbitraire de circulation dans la maille,
• Toutes les flèches des tensions électrique qui vont dans le même sens
que la flèche du sens arbitraire sont affectées de signe positif (+).
• Toutes les flèches des tensions électrique qui vont dans le sens
contraire que la flèche du sens arbitraire sont affectées de signe
négatif (-).
Exemple :
Fig : circuit électrique avec une maille
U – U – U =0
Fig : circuit électrique avec deux (02) mailles
IV. Puissance et énergie

Loi d’ohm
1. Définition
U = R. I
COURS D'ELECTROMAGNETISME
CHAPITRE 1 : MAGNETISME
I. Les aimants
On donne le nom d’aimants aux corps qui possèdent la propriété d’attirer la limaille
de fer. Le magnétisme est l’étude des aimants.

1. Différents types d’aimants


Certaines substances naturelles, comme le minerai de fer présentent cette
propriété. Ce sont des aimants naturels.
On fabrique des aimants artificiels en acier dur, dont les formes varient suivants
leur utilisation.

Droit Fer à cheval Aiguille aimantée

Fig. 1 : aimants artificiels


2. Pôles
On appelle pôles d’un aimant, les parties d’un aimant où s’accrochent les grains de
limailles. L’aiguille aimantée placée sur un support s’immobilise toujours dans la
même direction, sensiblement suivant la ligne Sud-Nord géographique : l’extrémité
qui se dirige vers le nord géographique s’appelle le pôle Nord(N), l’autre s’appelle le
pôle Sud(S). On dit qui aimant possède en général deux pôles : un pôle Nord et un
pôle Sud.

La direction Sud-Nord indiquée par l’aimant mobile est la ligne sud-nord


magnétique. Elle est un peu différente de la ligne sud-nord géographique.

Fig.2. Aiguille aimantée


mobile support

3. Propriétés des pôles d’un aimant

a. Approchons l’une de l’autre, deux aiguilles aimantées dont nous avons, au


préalable, repéré les pôles. Nous constatons que les pôles de mêmes noms
se repoussent et que les pôles de noms contraires s’attirent.
Fig.3. Deux pôles de même nom se repoussent. Deux pôles de noms contraires
s’attirent.

b. Les pôles d’un aimant sont inséparables :


Réalisons un aimant long et fin, avec une aiguille à tricoter en acier par
exemple : la limaille s’attache aux deux extrémités ; coupons l’aimant en
deux : chaque morceau possède encore un pôle nord et un pôle sud. Si nous
poursuivons les coupures, chaque fragment possède encore deux pôles. Il est
donc impossible d’obtenir un aimant à un seul pôle. Les pôles d’un aimant
sont toujours en nombre pair.

n s
n s n s

n s n s n s n s

Fig.4. Un aimant possède en général deux pôles

Vous aimerez peut-être aussi