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Université catholique de Louvain

Faculté de Pharmacie et des Sciences Biomédicales


Première année de baccalauréat

Biologie générale

Diaporama

Prof. Jean-Baptiste Demoulin


a iolo ie

c est l ét de d vivant

La biologie

1
2
é inition d i ant

e rod ction et
énéti e
r anisme ca a le de cro tre et de se re rod ire

en se maintenant dans n état éloi né de l é ili re


r ce n l contin d éner ie et de mati re
o rni ar l en ironnement
Ph siolo ie
constit é d ne o l sie rs cell les cell laire

tolo ie
Biochimie

hristian de e

ha itre

om osition chimi e des tres i ants

ntro les atomes

ea

es com osés car onés

2
3
ha itre ecti s

conna tre les ro riétés h sicochimi es des


rinci a com osés iochimi es

se amiliariser a ec le r str ct re

ntrod ction les atomes

3
4
ntrod ction les atomes

tomes d oids total homme

o ne
car one
h dro ne
a ote
a calci m
P hos hore
otassi m
S so re
a sodi m
l chlore
ma nési m

B r e n Se Si n traces

I.1

es atomes

tomes d oids total homme

o ne
car one
h dro ne
a ote
a calci m
P hos hore
otassi m
S so re
a sodi m
l chlore
ma nési m

B r e n Se Si n traces

4
5
I.1

es atomes

tomes d oids total homme

o ne
car one com osés car onés
h dro ne
a ote
a calci m
P hos hore
otassi m
S so re
a sodi m
l chlore
ma nési m

B r e n Se Si n traces

I.1

es atomes

tomes d oids total homme inéra a ions

o ne
car one
h dro ne
a ote
a calci m a
P hos hore hos hates
otassi m
S so re s l ates
a sodi m a
l chlore l
ma nési m

B r e n Se Si n traces

5
6
ea

r le essentiel s r terre
de la masse d n or anisme
sol ant réacti

liaison co alente de électrons arta és

an le

aires d électrons li res

6
7
aires d électrons li res

an le moléc le linéaire

éométrie tétraèdre

I.2

ea est n sol ant olaire

di érence d électroné ati ité entre et


liaison co alente olaire

7
8
Solubilisation des sels





Cl-
Na+

sol ilisation des ions a l

et com osés olaires h dro hiles

e cl sion des com osés h dro ho es

raisses

8
9
I.2
!!
Pont h dro ne

liaison de ai le éner ie
entre  et ne aire électroni e li re de l o ne

 

Formation d’un réseau qui explique la cohésion de l’eau

 




 



9
10
I.2
!!
Pont h dro ne et sol ilité

 tres moléc les


o

I.2
onsé ences de la ormation de
onts h dro ne

cohésion de l ea tem érat re de fusion/ébullition éle ée


S l sont des a
coe istence lace ea a e r s r erre

tension superficielle éle ée

solubilisation des com osés a ec les els l ea orme des onts


e les s cres certaines rotéines

densité de la lace celle de l ea

la str ct re de la lace est moins com acte


e celle de l ea

la lace lotte s r l ea

10
11
I.2

dans l ea

ea re

in l encé ar com osés acides et asi es

estomac
s de citron rine san mer

acide neutre basique

es li ides iolo i es sont le l s so ent ne tres et tam onnés

I.2

dans l ea et car onate

en me

pKa = 6.3

pKa = 10.3

am on

h dro énocar onate dih dro énocar onate car onate

11
12
I.2

dans l ea et hos hate

P P pKa = 2.1

P P pKa = 7.2

P P pKa = 12.1

tam on h dro éno hos hate dih dro éno hos hate

Phos hate re résenté ar Pi el e soit le

I.2

ea rés mé

Sol ilisation com osés h dro hiles


e cl sion des com osés h dro ho es

ohésion
ension s er icielle éle ée
hale r s éci i e de a orisation éle ée
ensité de l ea lace

éacti chimi e h drol ses

12
13
ha itre

es com osés car onés

La chimie du carbone
es l cides
es li ides
es rotéines
es acides n cléi es
es itamines
cides or ani es
tres

ha itre

es com osés car onés

a chimie d car one


es l cides
es li ides
es rotéines
es acides n cléi es
es itamines
cides or ani es
tres

13
14
I.3

es l cides

l cides s cres h drates de car one

ertains com osés ont n o t s cré

n m

orm le chimi e r te

I.3

es l cides

l cides s cres h drates de car one


ne onction cétone o aldéh de
onctions alcool

o
et
Fonction aldéhyde Fonction cétone

o Neutre Fonction alcool


o Pas de propriété acide ou basique
o Soluble dans l’eau

14
15
I.3

es l cides

l cides s cres h drates de car one


ne onction cétone o aldéh de
onctions alcool

Fonction aldéhyde
e em le

Fonction alcool

Fonction alcool

I.3

es l cides

l cides s cres h drates de car one


ne onction cétone o aldéh de
onctions alcool
tr s sol les dans l ea

ertains com osés ont n o t s cré

n m

sides ol saccharides
S cres sim les oses monosaccharides
polymères de sucres simples

n m
n m

15
16
I.3

es onosaccharides o Oses

n n n
n=3 trioses l céraldéh de

n=4 tétroses

n=5 pentoses ri ose

n=6 hexoses l cose r ctose alactose

hexoses ne centaine d’isomères di érents


s i ant la osition de la onction cétone aldéh de
la con i ration de cha e car one

aldéh de
aldose cétone
cétose

16
17
Savoir la Isomères cycliques du D-glucose
différence
entre ces
deux
images
mais pas
nécessaire
ment de
les
dessiner
D-glucose
pour cyclique  D-glucose cyclique
D-glucopyranose D-glucopyranose
l’examen

D-glucose

I.3

ondensation des onosaccharides

en mes
éner ie

ol saccharide
o
oside
en mes
S

17
18
I.3

isaccharides

l cose r ctose saccharose

a tres e l cose alactose lactose dans le lait


l cose l cose maltose

I.3

es Pol saccharides ormés artir d l cose

amidon stoc a e d l cose lantes

l cose n
l co ne stoc a e d l cose anima
orme rami iée de l amidon

cell lose aroi cell laire lantes


orientation di érente des moléc les l cose 
les moléc les de cell lose orment des i res ri ides

18
19
I.3

es étérosides

Holosides ol m res ne contenant e des l cides

Hétérosides

rotéine glycoprotéines
o li ide glycolipides

n
l cide ar ois tr s com le e

c r ro es san ins
rotéines mem ranaires
matrice e tracell laire

I.3

es hos ho l cides

es l cides sont e réactionnels

cti ation so s orme de déri és hos hor lés


ermet la trans ormation des l cides
c r artie Ph siolo ie

e l cose hos hate

19
20
Chapitre 1

1.3- Les composés carbonés

La chimie du carbone
Les glucides
Les lipides
Les protéines
Les acides nucléiques
Les vitamines
Acides organiques
Autres

I.3

Les Lipides

Famille hétérogène de composés carbonés apolaires et hydrophobes

acides gras et dérivés:

triglycérides (huile, graisse)

phospholipides

stéroïdes

cires

20
21
I.3.Lipides

Acides gras

CH3 – CH2 – CH2 – CH2 – CH2 – CH2 – CH2 – CH2 – CH2 – CH2 – CH2 – COOH

Nombre d’atomes de carbone


n = 2 à 24, toujours pair

CH3 – [CH2]n-2 – COOH

COOH

I.3.Lipides

Acides gras

CH3 – [CH2]n-2 – COOH

grande partie apolaire


fonction acide
liaisons C-C et C-H non polaires
Liaisons C-O et O-H polaires
pas d’interaction avec l’eau
Interaction avec l’eau
notamment par ponts hydrogène
hydrophobe
hydrophile

COOH

Chaînes longues: insoluble dans l’eau

21
22
Fonction acide carboxylique
chargée négativement à pH 7

HO
C O
H2O

Θ H3O+
O
C O
majoritaire à pH 7

I.3.Lipides

Acides gras

CH3 – [CH2]n-2 – COOH

fonction acide
partie apolaire hydrophile
hydrophobe

Θ
CH3 – [CH2]n-2 – COO
forme ionisée fonction carboxylate
partiellement soluble dans l’eau très hydrophile
détergent (savon de Marseille)

22
23
!!
Acides gras saturés
liaisons simples entre carbones

flexible

Acides gras insaturés


une (ou plusieurs) liaison double
entre carbones :
monoinsaturés
polyinsaturés* angle rigide

COOH

* Certains sont essentiels : ils doivent se trouver dans notre alimentation

I.3

Lipides saponifiables

Triglycérides
Sels d’acides gras
Phospholipides
KOH = savon

23
24
I.3.Lipides

Triglycérides

HO-CH2
CH3 – [CH2]n-2 – COOH HO-CH glycérol

3 acides gras HO-CH2

3 H2O

CH3 – [CH2]n-2 – COO – CH2


triglycérides
CH3 – [CH2]n-2 – COO – CH
graisses, huiles
CH3 – [CH2]n-2 – COO – CH2 réserve d’énergie / isolant
(n=16 ou 18) hydrophobes

Triglycérides

Graisses saturées Huiles


solides végétaux, poissons
graisses animales liquides
(beurre, margarine)

Majorité d’acides gras saturés Acides gras mono- et polyinsaturés

24
25
Double liaison : rigide et plane

H H

C C H
H H
H C H
H
H C C H
(propène)
C H H
rotation dans l’axe
H H
(propane)

I.3.Lipides

Phospholipides

glycérol
2 acides gras

phosphate (-)
CH3 – [CH2]n-2 – COO – CH2
CH3 – [CH2]n-2 – COO – CH groupement aminé (+)
Θ
(n=16 ou 18) CH2-OPO3-R
partie hydrophobe partie hydrophile

(lécithine du jaune d’œuf)

25
26
I.3.Lipides

Stéroïdes

Ex: le cholestérol

fonction alcool
hydrophile

Squelette des stéroïdes:


3 cycles à 6 carbones +
1 cycle à 5 carbone
joints de manière caractéristique

I.3.Lipides

Dérivés des stéroïdes

Animaux: cholestérol
acides biliaires (bile)
hormones stéroïdiennes hormones sexuelles
cortisone
anabolisants

Végétaux - champignons
pas de cholestérol !
nombreux composés de structure similaire (phytostérols)
ex: LSD

26
27
I.3.Lipides

Les glycolipides

Animaux: sphingosides, cérébrosides


(structure et propriétés semblables aux phospholipides)
5 à 25 % des lipides membranaires

Végétaux

ex: digitoxine (stéroïde + glucide)


de la digitale pourpre

I.3.Lipides

Lipides tensioactifs

pôle hydrophobe pôle hydrophile

interface eau / graisses

graisse eau

27
28
I.3.Lipides

Composés tensioactifs

Ajout de tensioactifs
graisse

émulsion

eau

I.3.Lipides

Formation de micelles

eau graisse

dispersion eau dans graisses dispersion graisses dans l’eau


(mayonnaise) (eau de vaisselle)

28
29
I.3.Lipides
!!!
Membranes biologiques

bicouche lipidique

eau eau

barrière étanche
empêche le passage des composés hydrophiles

!!!
bicouche lipidique

eau eau

CH3 – [CH2]n – COO – CH2


CH3 – [CH2]n – COO – CH Θ +
OPO3-R
CH2
composant principal = phospholipides

29
30
!!!
Membranes biologiques animales

bicouche lipidique

eau eau

phospholipides + cholestérol

+ sphingolipides : structure analogue aux phospholipides

I.3.Lipides

Lipides tensioactifs = amphiphiles

Fortement tensioactifs:

• Acides gras sous forme de carboxylate (chargé négativement) = savons

• Acides biliaires (forme carboxylate) digestion

• Phospholipides

Faiblement tensioactifs:

• Acides gras sous forme neutre

• Cholestérol

30
31
I.3.Lipides

Résumé : les rôles des lipides

membranes cellulaires phospholipides, sphingolipides


cholestérol
cérébrosides, gangliosides

stockage d’énergie triglycérides


isolation thermique

Hormones stéroïdes

protection étanche des épidermes


cires végétales
sébum animal

31
32
Chapitre 1

1.3- Les composés carbonés

La chimie du carbone
Les glucides
Les lipides
Les protéines
Les acides nucléiques
Les vitamines
Acides organiques
Autres

I.3

Protéines

protéines = polymères d’acides aminés

fonction amine H2N – CH – COOH fonction acide carboxylique


(basique) |
R
Isomère L
en solution

+ Θ
H3N – CH – COO
|
R Forme majoritaire à pH neutre

32
33
I.3.Protéines
!!
Acides aminés

fonction amine + Θ
H3N – CH – COO
| fonction acide carboxylique
R

20 chaînes latérales R différentes

propriétés chimiques variées:


chargé – neutre
hydrophile – hydrophobe
aromatique
acide - base

glycine

fonction amine + Θ fonction acide carboxylique


H3N – CH – COO
|
H

R=H

symbole: GLY ou G

33
34
cystéine

+ Θ
fonction amine H3N – CH – COO fonction acide carboxylique
|
CH2
|
SH fonction thiol

symbole: CYS ou C

acide glutamique/glutamate

fonction amine + Θ
H3N – CH – COO
|
CH2
| 2 fonctions carboxylates
CH2
|
Θ
COO

symbole: GLU ou E

34
35
tyrosine

+ Θ
fonction amine H3N – CH – COO fonction acide carboxylique
|
CH2
|

cycle aromatique

|
OH
symbole: TYR ou Y

I.3.Protéines
!
Les 20 acides aminés

On retrouve les mêmes 20 acides aminés dans tous les organismes !

glycine gly G
tryptophane trp W
alanine ala A
proline pro P
valine val V
cystéine cys C
leucine leu L
méthionine met M
isoleucine ile I
asparagine asn N
phénylalanine phe F
glutamine gln Q
lysine lys K
sérine ser S
arginine arg R
thréonine thr T
histidine his H
tyrosine tyr Y
acide aspartique asp D
acide glutamique glu E

8 acides aminés essentiels pour l’homme


FLIKMWTV
(+ histidine pour les enfants)

35
36
I.3.Protéines
!!
Formation du lien peptidique

acides aminés
+ Θ + Θ
H3N – CH – COO H 3N – CH – COO
| |
R1 R2

H2O

+ Θ
dipeptide H3N – CH – CO - NH – CH – COO
| |
R1 R2
lien peptidique (fonction amide)

dipeptide acide aminé 3


+ Θ + Θ
H3N – CH – CO - NH – CH – COO H 3N – CH – COO
| | |
R1 R2 R3

H2O

extrémité N terminale
début + Θ
H3N – CH – CO - NH – CH – CO - NH – CH – COO
| | | extrémité C terminale
R1 R2 R3 fin
tripeptide

36
37
Résidus d’acide aminé

+ Θ
H 3N – CH – CO - NH – CH – CO - NH – CH – COO
| | |
R1 Ri Rn

n-2

Peptides : petit nombre d’acides aminés (n = 2 à ± 50)


Dipeptide 2
Tripeptide 3
Tétrapeptide 4

Décapeptide 10

Polypeptides : grands peptides (n = ± 40 à >1000)

Taille médiane des polypeptides humains: ± 400 aa

I.3.Protéines

Polypeptides

+ Θ
début H3N – CH – CO - NH – CH – CO - NH – CH – COO fin
| | |
R1 Ri Rn

n-2

propriétés en fonction…
du nombre d’acides aminés n
de la nature des groupements R
de l’ordre des acides aminés

SÉQUENCE des acides aminés

incroyable diversité… ex: décapeptide: 2010 = 1013 possibilités


>30 000 protéines humaines différentes

37
38
I.3.Protéines
!!
Séquence d’un polypeptide

début + Θ
H3N – CH – CO - NH – CH – CO - NH – CH – CO - NH – CH –… COO
| | | | fin
CH2 H CH3 CH2
| |
CH2
|
S - CH3

Méthionine – glycine – alanine – tyrosine… |


OH
Met-Gly-Ala-Tyr…

MGAY…

structure primaire

I.3.Protéines

Structure secondaire des polypeptides

Hélice  Feuillet 

structure stabilisée par ponts hydrogène


un même polypeptide peut contenir des zones  et 

38
39
I.3.Protéines

Structure tertiaire des polypeptides


Détermine la conformation d’un polypeptide dans l’espace
Interaction entre les chaînes latérales des acides aminés
>> repliement de la chaîne polypeptidique

I.3.Protéines

Pont disulfure

-NH – CH – CO- -NH – CH – CO-


| |
CH2 CH2
| |
SH 2 cystéines
S
pont disulfure
SH
| oxydation S
CH2 |
| CH2
-CO – CH – NH - |
-CO– CH – NH-

39
40
I.3.Protéines

Structure quaternaire des protéines

Association de plusieurs polypeptides en un complexe polypeptidique

Unité fonctionnelle

Mêmes types d’interactions que dans la structure tertiaire

ponts hydrogène
interactions entre acides aminés de charges opposées
interactions entre acides aminés hydrophobes
ponts disulfure

40
41
I.3.Protéines
!!
Résumé : Structure des protéines

Structure primaire séquence d’acides aminés

secondaire
forme tridimentionnelle
tertiaire

quaternaire association de plusieurs polypeptides


→ protéine

perte de la structure tertiaire = dénaturation


→ Perte de fonction

I.3.Protéines

Quelques modifications covalentes des protéines

Pont disulfure structure & fonction

Phosphorylation (phosphoprotéines)
régulation

Glycosylation (glycoprotéines) localisation


glycocalyx de la surface cellulaire

Couplage à des lipides (lipoprotéines)


(acides gras) ancrage membranaire

41
42
I.3.Protéines

Groupes prosthétiques

Partie non peptidique d’une protéine qui est nécessaire à sa fonction :

ex:
atome métallique : fer, zinc

hème : hémoglobine

I.3.Protéines

Solubilité des protéines

Dépend des chaînes latérales

Chargés à pH neutre:
Liaisons ioniques et ponts H Hydrophobes:
lysine lys K Liaisons de van des Waals
arginine arg R
acide aspartique asp D tryptophane trp W
acide glutamique glu E méthionine met M
alanine ala A
Hydrophiles: valine val V
Ponts H leucine leu L
asparagine asn N isoleucine ile I
glutamine gln Q phénylalanine phe F
sérine ser S Proline pro P
thréonine thr T

42
43
I.3.Protéines

Solubilité des protéines

Dépend des chaînes latérales dirigées vers l’extérieur

R ions
H 2O Protéines solubles dans l’eau:
R R
R Chaînes hydrophiles vers l’extérieur
R Chaînes hydrophobes vers l’intérieur
R

R
R R
R R H 2O
H 2O
R R
ions Protéines hydrophobes:
Chaînes hydrophobes vers l’extérieur
Solubles dans les membranes lipidiques

I.3.Protéines

Fonction des protéines

base de toutes les fonctions vitales

Protéines de structure ex: collagène, actine

Enzymes

Transporteurs hémoglobine

Certaines hormones insuline, hormone de croissance

Anticorps

43
44
I.3.Protéines

Les anticorps

I.3.Protéines

Les anticorps

Anticorps =
Immunoglobuline Partie variable

Antigène

Partie constante

44
45
I.3.Protéines

Les immunoglobulines: un complexe quaternaire

4 polypeptides 2 chaînes lourdes identiques (±450 aa)

2 chaînes légères identiques


(±210 aa) 150 kDa

I.3.Protéines
!!
Les immunoglobulines: complexe quaternaire

chaînes lourdes

chaîne légère
chaîne légère

ponts disulfures
polysaccharide

45
46
I.3.Protéines

Les immunoglobulines: complexe quaternaire

Site de fixation Site de fixation


de l’antigène de l’antigène

I.3.Protéines

Les immunoglobulines: complexe quaternaire

2 Chaines légères identiques

Site de fixation Site de fixation


de l’antigène de l’antigène

2 Chaines lourdes identiques

Feuillets β !

46
47
I.3.Protéines

Structure secondaire et tertiaire de l’hémoglobine

141 résidus d’aa


146 résidus d’aa

Image: Australian academy of science

I.3.Protéines

L’hémoglobine

Fixation de l’oxygène

Groupe prosthétique de l’hémoblobine: l’hème

47
48
I.3.Protéines

Structure quaternaire de l’hémoglobine

Chapitre 1

1.3- Les composés carbonés

La chimie du carbone
Les glucides
Les lipides
Les protéines
Les acides nucléiques
Les vitamines
Acides organiques
Autres

48
49
I.3
!
Acides nucléiques

Présents principalement dans le noyau cellulaire


Polymères de nucléotides (jusqu’à 100 000 000 unités !!)
Très solubles dans l’eau

OH
Θ
O P O
phosphate
O
base azotée
5’
CH2 O

4’ 1’
H H
H H
3’ 2’

OH OH sucre: ribose >> acide ribonucléique


ou
H ou désoxyribose >> acide désoxyribonucléique

OH
Θ
O P O
phosphate O
base azotée
5’
CH2 O
4’ 1’
H H
ribose H H
3’ 2’

OH OH
condensation
OH
Θ
O P O

phosphate O
base azotée
5’ CH
2 O

4’ 1’
H H
ribose H H
3’ 2’
OH OH

49
50
OH
Θ
phosphate O P O

O
base azotée
5’
CH2 O
4’ 1’
ribose H H
H H
3’ 2’

O OH
Θ
O P O
phosphate
O
base azotée
5’ CH
2 O

4’ 1’
H H
ribose
H H
3’ 2’
OH OH

Début Θ P
phosphate B
Carbone 5’ orientation:

sens de synthèse
Θ P phosphate >> ribose
B 5’ >> 3’

Θ P
B

Θ P
B

Θ P
B
Fin
ribose
Carbone 3’

50
51
I.3

Bases des nucléotides


structure cyclique aromatique plane

bases puriques bases pyrimidiques

R R
H ou CH3
N N
N
H
N N H
R N o
ribose ribose

adénine A thymine T (ADN)/ uracile U (ARN)


guanine G cytosine C

OH
Θ
O P O
phosphate
O
base azotée
5’
CH2 O

4’ 1’
H H
H H
3’ 2’

OH OH

Base

Adénine
Guanine Nomenclature des nucléotides
Uracile
Cytosine

51
52
OH
Θ
O P O
phosphate
O
base azotée
5’
CH2 O

4’ 1’
H H
H H
3’ 2’

OH OH

Base Nucléoside = ribose + base

Adénine Adénosine
Guanine Guanosine
Uracile Uridine
Cytosine Cytidine

I.3
OH
Θ
O P O
phosphate
O
base azotée
5’
CH2 O

4’ 1’
H H
H H
3’ 2’

OH OH

Base Nucléoside Nucléotide (NMP, NDP, NTP)

Adénine Adénosine Adénosine monophosphate (AMP)


Guanine Guanosine Guanosine monophosphate (GMP)
Uracile Uridine Uridine monophosphate (UMP)
Cytosine Cytidine Cytidine monophosphate (CMP)

52
53
I.3
OH
Θ
O P O
phosphate
O
base azotée
5’
CH2 O

4’ 1’
H H
H H
3’ 2’

OH H

Base Désoxynucléotide (dNMP, dNDP, dNTP)

Adénine Désoxyadénosine monophosphate (dAMP)


Guanine Désoxyguanosine monophosphate (dGMP)
Thymine Désoxythymidine monophosphate (dTMP)
Cytosine Désoxycytidine monophosphate (dCMP)

Θ P
G

Θ P
A

Θ P
C

Θ P
séquence:
C
GACCT

Θ P
T

53
54
I.3
!!
Appariement des bases

bases puriques

bases pyrimidiques

Thymine ou Uracile
Adénine

Cytosine
Guanine

ADN

[A] + [G] = [C] + [T]

54
55
séquence
Θ P C complémentaire:
G Θ P
AGGTC

Θ P T
A Θ P

Θ P G
C Θ P

Θ P G
séquence:
C Θ P
GACCT

Θ P
A
T Θ P

I.3

La double hélice d’ADN

Diffraction des rayons X par l’ADN

Rosalind Franklin

55
56
Découverte de la structure de l’ADN

Diffraction de rayons X par un cristal d’ADN

Film photographique

Source de rayons X

I.3

Découverte de la structure de l’ADN

Watson et Crick, Cambridge 1953

56
57
I.3

La double hélice d’ADN

hélice droite
1 tour = 10 nucléotides = 3,4 nm

Watson et Crick, 1953

Les sillons de l’ADN

coupe:

57
58
Unités de mesure de l’ADN

monocaténaire: bases (b)


bicaténaire: paires de bases (pb)

kilobase: kb = 103 (p)b

megabase: Mb = 106 (p)b

gigabase: Gb = 109 (p)b

Structure de l’ADN bacterien

grand (0,1 to 10 Mb): « chromosome bactérien»

ADN circulaire

petit (1 to 1000 kb): plasmides

58
59
Structure de l’ADN eucaryote

• très grandes molécules linéaires d’ADN bicaténaire :


chez l’homme, 50 to 250 Mb

• associées à des protéines: formation de la chromatine

Polypeptides d’histones
(structure tertiaire,
charges positives)

Association avec l’ADN:


Nucléosome

Octamère d’histones
(structure quaternaire)

R. Wheeler, Wikimedia

59
60
Histones

• Protéines chargées positivement

• Présentes chez tous les eucaryotes

• 5 familles: H1, H2A, H2B, H3, H4

• Polypeptides très conservés au cours de l’évolution

Conservation des histones au cours de l’évolution

Homo sapiens MARTKQTARKSTGGKAPRKQLATKAARKSAPATGGVKKPHRYRPGTVALREIRRYQKSTE


Tetraodon nigroviridis MARTKQTARKSTGGKAPRKQLATKAARKSAPATGGVKKPHRYRPGTVALREIRRYQKSTE
Caenorhabditis elegans MARTKQTARKSTGGKAPRKQLATKAARKSAPASGGVKKPHRYRPGTVALREIRRYQKSTE

Homo sapiens LLIRKLPFQRLVREIAQDFKTDLRFQSSAVMALQEASEAYLVGLFEDTNLCAIHAKRVTI


Tetraodon nigroviridis LLIRKLPFQRLVREIAQDFKTDLRFQSSAVMALQEASEAYLVGLFEDTNLCAIHAKRVTI
Caenorhabditis elegans LLIRRAPFQRLVREIAQDFKTDLRFQSSAVMALQEAAEAYLVGLFEDTNLCAIHAKRVTI

Homo sapiens MPKDIQLVSRIRGERA


Tetraodon nigroviridis MPKDIQLARRIRGERA
Caenorhabditis elegans MPKDIQLARRIRGERA

Histone H3

60
61
I.3
!!!
La chromatine
L’ADN s’enroule autour de protéines appelées histones

Nucléosome : ADN (1,65 tours)


Histone H1 + 2 x 4 histones : H2A
H2B
H3
H4

Chromatine
(eucaryotes) fibre de Ø ±30 nm

La chromatine

ADN

Histone H1
Nucléosome

61
62
Organisation de l’ADN en chromosomes

I.3

ADN humain : notre génome en chiffres

o ± 3,2 milliards de paires de bases (soit 0,9 m d’ADN au total)

o séquence identique à 99,9% entre individus

o divisé en 23 molécules différentes d’ADN (chromosomes)

o en double dans la plupart des cellules somatiques de l’organisme

(qui possèdent donc 46 molécules; 6,4.109 pb; 1,8 m d’ADN)

62
63
I.3

OH ARN et ADN !!!


Θ
O P O

O
base azotée
5
CH2 O

4 1
H H
H H
3 2

OH OH (ribose)
ou
H (désoxyribose)

Acide ribonucléique - ARN Acide désoxyribonucléique - ADN


sucre… ribose désoxyribose
bases… A, G, C, U A, G, C, T
stabilité… faible (fragile) élevée
longueur … 20 – 20000 nucléotides 104 – 108
structure… monocaténaire bicaténaire
fonction… synthèse des protéines génome

I.3
!!!
La synthèse des protéines

information génétique
ADN A, T, C, G
génome

copie ARN A, U, C, G

protéines 20 acides aminés

UNIVERSEL !!

63
64
ARN: structures secondaires

L’ARN peut former une double hélice comme l’ADN mais...

• Normalement monocaténaire dans la cellule


• Structures secondaires en « épingles à cheveux » = « tige-boucle »

Chapitre 1

1.3- Les composés carbonés

La chimie du carbone
Les glucides
Les lipides
Les protéines
Les acides nucléiques
Les vitamines
Acides organiques
Autres

64
65
I.3

Vitamines

composés organiques essentiels pour l’homme


présents en petites quantités

lipophiles
hydrophiles
cfr classe des lipides

BC ADEK

I.3

Vitamines hydrosolubles

B1 thiamine
B2 riboflavine
B3 niacine, nicotinamide (= vit PP)
B4 adénine*
B5 acide pantothénique
B6 pyridoxine
B8 biotine
B9 acide folique
B12 cobalamine

cofacteurs nécessaires à l’action de certaines enzymes du métabolisme


présents en quantités variables dans tous les êtres vivants

C acide ascorbique (antioxydant)

*la vit B4 n’est plus considérée comme une vitamine

65
66
I.3

Vitamines liposolubles

A rétinol vision, hormone


D calciférol hormone
E tocophérol antioxydant
K coagulation

rôles spécifiques pour certaines espèces

I.3

Acides organiques

Θ
HO O
C O C O
forme principale à pH 7

COOH
| COOH
ex: acide citrique acide lactique
CH2 |
| CH-OH
HOOC-C-OH |
| CH3
CH2
|
COOH

66
67
I.3

Et beaucoup d’autres…

intermédiaires métaboliques

composés spécifiques de certaines espèces

alcaloïdes ex: colchicine plantes

auxines (hormones) plantes

pigments, essences, résines…

antibiotiques ex: pénicilline moisissures

………….

Incroyable diversité chimique largement utilisée en phamacologie !

67
68
Chapitre 2

Cytologie
L’unité de base du vivant : la cellule

1 Introduction
2 La membrane plasmique
3 Le cytoplasme
4 Les organites
5 Le noyau
6 Paroi et matrice extracellulaire
7 Division cellulaire
8 Mort cellulaire programmée

II.1

Découverte de la cellule

Robert Hooke (1665): cellules « vides »

coupes de liège

69
II.1

Microscopie optique

Grossissement:
jusqu’ à 1000 X

coloration à l’hématoxyline
(racine de acinthe)

noyau

II.1

Eucaryotes vs procaryotes

noyau

Cellules végétales Cellules animales Bactéries

10-200 M 10-100 M 1-8 M

eucaryotes procaryotes

70
II.1

Microscopie électronique

Un faisceau d’électron remplace la lumière

Grossissement: jusqu’ à 100 000 X

II.1
Structure des procaryotes
vue au microscope électronique

bactérie Escherichia Coli

1 m

microscope à balayage
microscope à transmission

71
II.1
!
La cellule procaryote (bactérie)

cytoplasme
membrane plasmique paroi

ADN

ribosomes

flagelle bactérien pilus


(en option) 1–8 m

II.1
Structure des eucaryotes
vue au microscope électronique

NOYAU

ORGANITES

72
II.

Le Fractionnement cellulaire

> Séparation des organites pour en étudier les propriétés

II.1

La cellule eucaryote animale !!

centrioles
membrane plasmique
noyau cytosol

ribosomes
lysosomes,
peroxysomes,
exosomes &
endosomes

mitochondrie
Golgi

réticulum endoplasmique 10 – 100 m


cytosquelette
(en option: cils, flagelles)

73
II.1

La cellule eucaryote végétale

paroi noyau
membrane plasmique cytosol

ribosomes
lysosomes,
peroxysomes,
exosomes &
endosomes vacuole

Golgi mitochondrie

chloroplaste 10 – 200 m
réticulum endoplasmique cytosquelette
pas de centriole

II.

2- la Membrane plasmique

milieu extracellulaire

Phospholipides + cholestérol (animaux)


bicouche lipidique

8 nm

invisible au microscope optique !


cytoplasme

74
arrière imperméable, élastique et fluide

fluide:
mouvements latéraux
bicouche lipidique

imperméable
très peu de composés passent efficacement la bicouche lipidique

milieu extracellulaire !!
PROT IN S
M M RANAIR S
bicouche lipidique

cytosol

75
Membranes animales

milieu extracellulaire !!
Protéines
GLYCOCALY
bicouche lipidique

cytosol

II.2

Résumé : la Membrane plasmique (animaux)

LIPIDES (phospholipides, cholestérol) bicouche imperméable élastique

PROTEINES ancrées dans la membrane par un domaine hydrophobe


ou un groupement lipidique (lipoprotéine)

transport transmembranaire
récepteurs
enzymes
ancrage cellulaire

GLUCIDES couplés de fa on covalente aux protéines et lipides


sur la face externe de la membrane plasmique
forment le glycocalyx couche protectrice
reconnaissance cellulaire / adhérence

76
II.

3- Le cytoplasme

GEL colloïdal = CYTOSOL, contenant:

• de l’eau (± 80 %)

• des ions en solution:


[K+] 130 mM
[Na+] 5 mM
[Ca++] variable
phosphate, bicarbonate Tampon de pH neutre

• des composés organiques (sucres, lipides…)

• ARN

• des protéines (± 15 %) enzymes


cytosquelette
ribosomes

II.3

Les ribosomes

Visible seulement en microscopie électronique


Fonction : Synthèse des protéines

Sous-unité 60S

ARN ribosomal + protéines

Sous-unité 40S

NB: bactéries: plus petits (30S + 50S)

77
II.3
!
Le cytosquelette

assemblage de protéines en filaments

• charpente/squelette de la cellule ( forme)

• impliqué dans les mouvements intracellulaires (organites…)


et les mouvements des cellules

• contraction musculaire

• dynamique: allongement ou rétrécissement


par ajout de sous-unités aux extrémités

• particulièrement important dans les cellules animales

3 types: microfilaments
microtubules
filaments intermédiaires

Filaments intermédiaires

Cables de protéines fibreuses


ex: cytokératines

• mouvement / forme cellulaire


Fluorescence verte = filaments
Fluo rouge = noyau
• rôles spécifiques:
formation de la lamina nucléaire
10 nm

78
Microfilaments

ex: actine, myosine

• mouvement / forme cellulaire

• rôles spécifiques:
contraction musculaire
charpente des microvillosités (actine)

filaments d’actine

!!
Microtubules

tubuline

Filament creux

section dans un faisceau de microtubules (m. él.)

• mouvement / forme cellulaire

• rôles spécifiques:
fuseau mitotique et transport des organites
charpente des cils et flagelles

79
cil de paramécie
(propulsion)

vue en coupe
(micr. électronique)

cil de cellule de la trachée


(expulsion des particules)

Mouvements et microtubules

mouvement d’un
microtubule par rapport
à l’autre

mouvement d’un
organite sur un
microtubule

80
II.
!!!
4- Les organites
entités spécialisées séparées du cytosol par…

…une membrane …deux membranes

lysosomes,
peroxysomes, mitochondrie
exosomes &
endosomes

Plantes:
chloroplastes

Golgi

réticulum endoplasmique

II.4.organites

Le réticulum endoplasmique

réseau de tubes et de citernes interconnectés

RE lisse RE rugueux

synthèse du cholestérol associé à des ribosomes


& des phospholipides synthèse des protéines membranaires,
exportées & sécrétées

production des membranes cellulaires

81
II.4.organites

L’appareil de Golgi

82
II.4.organites

L’appareil de Golgi

L’appareil de Golgi : le centre de tri de la cellule

protéines en provenance du RER (par la face cis)

Glycosylation (sur certaines asparagines)

tri

Retour au RE

formation de vésicules (face trans)

Lysosomes membrane plasmique sécrétion (exocytose)

83
exocytose

Golgi vésicule sécrétoire sécrétion de protéines

membrane plasmique
cytosol

organite

réticulum endoplasmique rugueux

EXOCYTOSE
Vésicule
(exosome)

Cytosol
protéines transmembranaires

Membrane plasmique

Milieu extracellulaire

84
EXOCYTOSE
Vésicule
(exosome)

Cytosol

Protéines SNAREs

Membrane plasmique

Milieu extracellulaire

Fusion des
Cytosol membranes

Membrane plasmique

Milieu extracellulaire

85
Cytosol

Membrane plasmique

Milieu extracellulaire

Cytosol

Membrane plasmique

Milieu extracellulaire

86
II.4

L’endocytose

lysosome endosome
(enzymes digestives)
phagocytose (solide)

pinocytose (liquide)
endocytose via un récepteur

cytosol

membrane plasmique
digestion

Cfr III.3 nutrition

III.3.2
!!
Endocytose

Type : taille

Phagocytose solide > 1 µm

Pinocytose liquide variable

Endocytose par récepteur molécule 0,1 µm

lysosomes
digestion enzymatique et absorption des constituants

87
Phagocytose

ingestion d’un corps solide


formation de pseudopodes
puis d’une large vésicule > 1 µm

1 µm

ou phagosome

Pinocytose

ingestion de liquide

formation d’une vésicule

88
Endocytose par récepteur interposé

- fixation sur un récepteur spécifique


- formation d’une petite vésicule
tapissée de clathrine

0,1 µm
Exemples: -chez les mammifères, fer circule sous forme d’un complexe avec la transferrine
se fixe sur le récepteur de la transferrine
-lipides

II.4.organites

Les lysosomes

pH acide (≈ 5)

contiennent des enzymes digestives

 digestion des composés endocytés

 recyclage des organites cellulaires

 destruction des bactéries par certaines cellules immunitaires


(macrophages)

découverts à l’UCL par Christian de Duve, prix Nobel 1974

le dysfonctionnement des lysosomes est responsable de


maladies neurologiques graves

certaines vacuoles jouent le rôle de lysosomes chez les plantes 150 – 300 nm

89
Autophagie

1974 Christian de Duve


2016 Yoshinori Ohsumi

Recyclage des composants cellulaires

double membrane en formation

cible
Fusion avec
un lysosome

autophagosome

II.4.organites

Les peroxysomes

réactions enzymatiques d’oxydoréduction

ex: catalase:
2 H2O2 2 H20 + O2

0,5 – 1,5 µm

90
II.4.organites

Les mitochondries

double membrane

surface de la membrane interne >> externe

délimite un espace intermembranaire


et une matrice mitochondriale

0,5 – 2 µm

Les mitochondries (suite)

matrice mitochondriale

Matrice: espace intermembranaire


contient une petite quantité d’ADN et d’ARN
quelques ribosomes

roles: .
synthèse de quelques protéines
cycle de Krebs et réactions d’oxydation (lipides…) .
. .

Membranes interne et externe:


Contiennent peu de cholestérol et de sphingolipides (cytosol)
roles:
centrale énergétique de la cellule
chaîne de transport des électrons (respiration cellulaire)

91
Matrice mitochondriale

Membrane interne

Espace intermembranaire

Membrane externe

Cytosol

La division des mitochondries

.
.
.
. .. .
.

.
.
.
. .
. .
.

Cfr division des procaryotes

92
II.4.organites

Les chloroplastes

double membrane
+ thylakoïdes : sacs aplatis empilés en grana

photosynthèse:
absorption de CO2 et de lumière
pour produire des sucres et de l’oxygène

ADN, enzymes, chlorophylle

granum

0,5 – 2 µm
thylakoïdes

II.
!!!
5- Le noyau

nucléoplasme (matrice)
contenant la chromatine (ADN + protéines)
synthèse d’ARN messager
nucléole:
synthèse des ribosomes

(cytosol)

‫سيتوسول‬

enveloppe nucléaire
percée de pores
issue du RE rugueux
‫ الخام‬RE ‫مغلف نووي مثقوب بمسام من‬ 5 µm

93
‫ الخام‬RE ‫مغلف نووي مثقوب بمسام من‬

chromatine : euchromatine
hétérochromatine

enveloppe nucléaire

nucléole

RE rugueux
5-10 µm

!!! (coupe transversale dans l’enveloppe nucléaire)

ribosome
cytoplasme

membrane externe
noyau

membrane interne lamina


filaments intermédiaires
pore

94
!!!
Le pore nucléaire

Rôle: contrôle du trafic de macromolécules entre noyau et cytoplasme


(ARN, protéines)
laisse passer librement les petites molécules (nucléotides, ions…)

Complexe protéique
du pore Membrane externe

Cytosol

Enveloppe
nucléaire

Noyau

Membrane interne

Panier

lamina

!!!
Le pore nucléaire

Rôle: contrôle du trafic de macromolécules entre noyau et cytoplasme


(ARN, protéines)
laisse passer librement les petites molécules (nucléotides, ions…)

Vue du noyau Coupe transversale

95
Chapitre 2

Cytologie
L’unité de base du vivant : la cellule

1 Introduction et vue d’ensemble


2 La membrane plasmique
3 Le cytoplasme
4 Les organites
5 Le noyau
6 Parois et matrice extracellulaire
7 Division cellulaire
8 Mort cellulaire programmée

II.

6- Espaces extracellulaires

Très grande variabilité entre règnes !

PAROI Bactéries
Végétaux

+ certains protistes et Champignons

MATRICE EXTRACELLULAIRE

Animaux vertébrés

96
II.6

Paroi cellulaire
fragilité de la membrane plasmique

couche continue de protection et de soutien

Bactéries Cellule végétale Cellule animale

paroi

(paroi absente)

II.6

La paroi cellulaire végétale

Robert Hooke (1665): cellules « vides »

coupes de liège

97
PAROI PRIMAIRE (> 200 nm) :

lamelle mitoyenne de pectine

fibrilles rigides de cellulose

matrice (gel de polysaccharides)

additions secondaires:
plus de cellulose
minéraux (SiO2, CaCO3)
lignine (bois)
imperméabilisant (ex: cire)

peut s’épaissir considérablement


(jusqu’à qq µm)

membranes plasmiques
± 8 nm

Fibres de cellulose d’une paroi végétale

polymère de glucose

résistant à l’hydrolyse

synthétisé sur place


(à l’extérieur des cellules)

98
Communications entre cellules végétales : les plasmodesmes

cellule 1 paroi cellule 2

réticulum endoplasmique lisse

membrane plasmique

continuité entre cytoplasmes et RE de cellules voisines

Rôles de la paroi des cellules végétales

SOUTIEN squelette rigide de la plante

COHESION colle les cellules entre-elles

PROTECTION de la plante (paroi des cellules épidermiques)

EQUILIBRE HYDRIQUE
effet « buvard » : contient eau, sels et nutriments

résistance des cellules en milieu hypotonique


(cfr partie Physiologie)

99
II.6

Espaces entre cellules animales

• pas de paroi continue autour des cellules !

• cellules animales accolées par des protéines de jonctions

ou séparées par une matrice extracellulaire


(glycoprotéines)

II.6

Matrice extracellulaire

fibres de collagène

Gel
cellule

100
Composition de la matrice extracellulaire

GLYCOPROTEINES fibres
collagène (50% des protéines humaines)
fibronectine
élastine

PROTEOGLYCANS solubles dans le liquide extracellulaire >> gel


glucides modifiés (95%) liés à des protéines (5%)

milieu extracellulaire
fibres de collagène
(gel)

protéoglycans

fibronectine
ou laminine

intégrines

cytosquelette

cytoplasme

101
Rôles de la matrice extracellulaire animale

COHESION colle les cellules entre-elles pour former des tissus

SOUTIEN normalement élastique


mais peut être rigidifiée (os, cartilage)

guide la MIGRATION des cellules


(cicatrisation, cellules immunitaires…)

baigne dans le liquide extracellulaire (nutriments, ions, eau)

Bactéries Plantes Animaux


vertébrés
paroi continue paroi continue matrice
extracellulaire
discontinue

polysaccharides glycoprotéines
COMPOSITION peptidoglycan cellulose (collagène)
protéoglycans
protection
soutien, cohésion
passage des nutriments
ROLES adhérence migration
cellulaire

forme cellulaire
résistance en milieu hypotonique (souple)
(rigide !)

102
Chapitre 2

Cytologie
L’unité de base du vivant : la cellule

1 Introduction et vue d’ensemble


2 La membrane plasmique
3 Le cytoplasme
4 Les organites
5 Le noyau
6 Paroi et matrice extracellulaire
7 Division cellulaire
8 Mort cellulaire programmée

!!!
II. 7. La division cellulaire

1- Introduction
2- La Réplication de l’ADN
3- Comparaison procaryotes et eucaryotes
4- La Mitose
5- Les Chromosomes

103
Reproduction des organismes unicellulaires

Protistes unicellulaires
Procaryotes

Développement des organismes pluricellulaires

uf fécondé
Adulte
Entretien:
109 cellules / jour
1013 à 1014 cellules
1 cellule

104
1. La division cellulaire : intro

toute cellule provient d’une cellule

« cellule mère »

le défi: dupliquer l’information génétique (ADN)

« cellules filles »

La division des procaryotes

réplication de l’ADN (petite taille)


500 000 à 4000 000 pb

PARTITION

partage du cytoplasme
division

NB: Mécanisme similaire pour mitochondries et chloroplastes

105
Le cycle cellulaire eucaryote

Cellule au repos (« quiescente »)

Réplication de l’ADN

Division du noyau (« mitose »)

Division de la cellule (« cytocinèse »)

!
Le cycle cellulaire

G0

Phases:

Interphase:
Gap (hiatus) 1
Synthèse de l’ADN
Gap 2

Mitose

106
Variation de la quantité d’ADN par cellule
Molécules d’ADN par cellule

92-

46-

G1 S G2 M G1

Cycle cellulaire

!!!
P C
Θ Θ
G P

2. La réplication de l’ADN
Θ
P T Θ
A
P

P G
Θ
Θ
C P

P G
Θ
Θ
C P

P
Θ A Θ
T
P

P C
Θ Θ
G P

P T
Θ
Θ
A
Etape 1:
P

séparation des deux brins d’ADN


P G
Θ
Θ
C P

P G
Θ
Θ
C P

107
P P C
Θ Θ Θ
G G P

P T
Θ
Θ
A
P

P G
Θ
Θ
C P
Synthèse du 2e brin
P
en utilisant le 1er comme matrice
Θ G
& des nucléotides comme substrat
Θ
C P

P
Θ A Θ
T
P

P
P Θ
Θ C Θ
G P
P
Θ
P
P Θ
Θ G T Θ
A
P

P G
Θ
Θ
C Θ
P
P

P G P G
Θ
Θ
Θ
Θ
C P P

P C P C
Θ Θ Θ Θ
G P G P

P T P T
Θ Θ
Θ Θ
A A
P P

P G P G
Θ Θ
Θ Θ
C P C P

P G P G
Θ Θ
Θ Θ
C P C P

P P
Θ A Θ Θ A Θ
T T
P P

P C P C
Θ Θ Θ Θ
G P G P

P T P T
Θ Θ
Θ Θ
A A
P P

P G P G
Θ Θ
Θ Θ
C P C P

P G Θ P G
Θ Θ
Θ
C P C P

108
Propriétés de l’ADN polymérase

• fabrique de l’ADN bicaténaire à partir d’ADN monocaténaire (brin


matrice qui sert de modèle) en respectant la complémentarité des
bases

• allonge l’extrémité 3’: travaille de 5’ vers 3’ uniquement

• a besoin d’un amorce

• utilise des dNTP: désoxynucléotides (dTTP, dATP, dGTP, dCTP)

• énergie: hydrolyse du PPi libéré par le transfert du dNMP

109
Bilan de la réplication de l’ADN

ADN + x dATP + x dTTP + y dCTP + y dGTP 2 ADN + (2x+2y) PPi

enzyme : ADN polymérase

Semi-conservative: chaque molécule d’ADN est constituée d’un brin original qui
sert de matrice pour la synthèse du nouveau brin

toute molécule d’ADN est synthétisée à partir d’ADN (réplication)

exception : les rétrovirus (ex: virus du SIDA) : ADN synthétisé à partir d’ARN

UNIVERSEL !!

!!
Réplication de l’ADN bactérien

ADN circulaire

départ : toujours du même endroit


(= origine de réplication)

propagation: dans les deux directions


fourches de réplication
(endroit où travaille l’ADN polymérase)

ADN (E. Coli)

110
nouveaux brins
réplicon

ADN bactérien circulaire


« chromosome bactérien »

Fourche de
réplication nouveaux brins
réplicon

111
1- déroulement de l’ADN et apparition de fourches de réplication

3’

3’
ADN hélicase
5’
fourche de réplication
ADN

5’

2- synthèse des amorces d’ARN (enzyme = primase)

3’
5’

3’

fourche de réplication
3’
5’

5’ 3’
ADN

5’

112
3- synthèse de l’ADN

3’
fourche de réplication 5’

3’ 3’
5’

5’
ADN 3’

ADN polymérases 5’
trajet de l’enzyme

synthèse nouveau brin


5’ 3’

nouveau cycle 3’
5’
ADN polymérase

3’
ADN hélicase
5’
fourche de réplication
ADN

trajet de l’enzyme

synthèse nouveau brin 3’


5’ 3’ 5’

113
3’
5’
ADN polymérase

fourche de réplication
3’
amorce d’ARN (primase)
5’
ADN

trajet de l’enzyme

synthèse nouveau brin 3’


5’ 3’ 5’

3’
5’
ADN polymérase

3’
fourche de réplication

5’
ADN

trajet de l’enzyme

synthèse nouveau brin 3’


5’ 3’ 5’

114
3’
ADN polymérase 5’

3’
fourche de réplication

5’
ADN

trajet de l’enzyme

synthèse nouveau brin 3’


5’ 3’ 5’

3’
ADN polymérase 5’

brin avancé

3’
fourche de réplication

5’
ADN
brins retardés
fragments d’Okasaki

trajet de l’enzyme

synthèse nouveau brin 3’


5’ 3’ 5’

115
3’
ADN polymérase 5’

brin avancé

3’
fourche de réplication

5’
ADN
brins retardés
fragments d’Okasaki

trajet de l’enzyme

synthèse nouveau brin 3’


5’ 3’ 5’

3’
ADN polymérase 5’

brin avancé

3’
fourche de réplication

5’
ADN
brins retardés
fragments d’Okasaki
Remplacement
de l’amorce d’ARN
trajet de l’enzyme

synthèse nouveau brin 3’


5’ 3’ 5’

116
3’
5’

brin avancé

3’
fourche de réplication

5’
ADN
brin retardé
fragments d’Okasaki

ADN ligase
lie les brins d’Okazaki entre eux 3’
5’

Réplication du génome eucaryote

mécanisme: comme chez les bactéries

…sauf:

 départs multiples (± 20000 chez l’homme)


car génomes eucaryotes beaucoup plus grands !
milliers de réplicons qui finissent par fusionner

 synthèse de nouvelles histones pour reconstituer la chromatine

117
4. La mitose
Cellule au repos (« quiescente »)

 Réplication de l’ADN Etapes:

1- Prophase

2- Métaphase
Division du noyau (« mitose »)
3- Anaphase

4- Télophase

Division de la cellule (« cytocinèse »)

!!!
La mitose : le défi

ADN dupliqué Noyau


2 x 1,8 m (homme) 5-10 µm
2 x 6,4 109 bp
en 2 x 46 morceaux

à partager en 2 héritages identiques


sans faire de nœuds !

la solution : condenser l’ADN en chromosomes

118
Les molécules d’ADN identiques restent associées après la réplication

cohésine

chromatine
(ADN + histones)

Condensation de l’ADN

cohésine

chromatine core
(ADN + histones)

119
Condensation de l’ADN 2 chromatides

cohésine
centromère

chromatine chromosome
(ADN + histones) 1-10 µm

Fin de l’interphase

cinétochore
microtubule

polymère de tubuline
rigide
dynamique

noyau

120
Fin de l’interphase

centrosome
cinétochore
chromosome

2 centrioles

noyau
microtubule

Interphase – G2 Prophase

Duplication du
centrosome chromosome

• condensation de l’ADN en chromosomes


microtubule • formation du fuseau mitotique

121
Interphase – G2 Prophase

cinétochore
centrosome
chromosome

• condensation de l’ADN en chromosomes


microtubule • formation du fuseau mitotique
• disparition du noyau

Prophase Métaphase Anaphase

cinétochore

Chromosomes:
séparation des chromatides
fixation au fuseau au centre
migration

122
Le fuseau mitotique

3 types de fibres fusoriales:


centrosome

aster ancrage du fuseau

continues maintien de la distance entre les pôles


+ étirement du fuseau
2 microtubules

chromosomiques migration des chromatides

cinétochore

La migration des chromosomes

cinétochore

centrosome microtubule

chromatide

123
Télophase

Cytocinèse

étranglement équatorial
partage des organites

Mitoses dans la moelle osseuse

prophase

124
Mitoses dans la moelle osseuse

métaphase

Mitoses dans la moelle osseuse

anaphase

125
Mitoses dans la moelle osseuse

télophase et cytocinèse

Mitoses dans l’intestin

(cryptes de Lieberkühn)

126
Cellules végétales

Mitose Cytocinèse

vésicules golgiennes

plaque cellulaire

paroi
pas de centrosome

!!!
5. Les chromosomes

Caryotype :

Etalement des chromosomes


d’une cellule bloquée en
métaphase

Coloration révélant l’architecture


de chaque chromosome

centromère (c)

127
5. Les chromosomes

Pour les cellules somatiques


d’une espèce donnée:

nombre pair et constant = 2n

(homme: n = 23)

n paires de chr. homologues

un lot de n chr. ♂
un lot de n chr. ♀

= 2n (diploïdie)

5. Les chromosomes

chromosomes homologues

structure constante

position du centromère
quantité d’ADN
taille
bandes
Nombre, nature et position des gènes

Séquence identique à 99,9%

exception:
chr. sexuels (X et Y)

128
Chaque cellule hérite d’un patrimoine génétique identique !

Métaphase

Anaphase

paire de chromosomes homologues

Cartographie des chromosomes


télomère

bandes chromosomiques
bras court (p)

centromère

bras long (q)

télomère

129
Les chromosomes

Caryotype réalisé au départ d’une cellule en métaphase

Application:
dépistage de maladies génétiques

ex: trisomie 21

Identification des chromosomes par fluorescence

130
!
Anomalies chromosomomiques

Aneuploïdie : nombre anormal de chromosomes. Ex: trisomie

Délétion : perte d’un fragment de chromosome

Duplication / Amplification d’un fragment


qui s’insère juste à côté ou dans un autre locus
trisomie partielle

Inversion : retournement d’un fragment

Translocation simple : transfert d’un fragment d’un chr. vers un autre


réciproque : échange de fragments entre 2 chr.

Modification des gènes situés aux points de rupture


Effets de position

!
Anomalies chromosomomiques

germinale
peut être transmise (héréditaire)
Ex: trisomie 21
Peuvent survenir dans une cellule

somatique
non héréditaire
csq pour la cellule et ses descendantes
Ex: cancer

131
Altération des chromosomes d’une cellule cancéreuse

Cancer et mitose

prolifération anarchique des cellules


nombreuses mitoses visibles en histologie

132
Cancer et mitose

prolifération anarchique des cellules


nombreuses mitoses

mélanome

Mitoses anormales

cancer

irradiation
agents anti-mitotiques

Arrêt mitotique ou cellules filles anormales

133
Un agent antimitotique : le taxol

extrait de l’if
fixation aux microtubules

Chapitre 2

Cytologie
L’unité de base du vivant : la cellule

1 Introduction et vue d’ensemble


2 La membrane plasmique
3 Le cytoplasme
4 Les organites
5 Le noyau
6 Matrice extracellulaire
7 Division cellulaire
8 Mort cellulaire programmée

134
II.8

8. Mort cellulaire

NECROSE : destruction de la cellule suite à une atteinte des fonctions vitales


(ex: infection, toxique)
libération de son contenu dans le milieu extracellulaire

APOPTOSE « mort cellulaire programmée », « suicide cellulaire »

organismes pluricellulaires uniquement


destruction organisée/programmée de la cellule au bénéfice de l’organisme

maintien de l’intégrité membranaire

rôles: développement embryonnaire


élimination de cellules inutiles
ou dangereuses (infectées par un virus)

Apoptose

B-C
digestion des protéines cellulaires
cytosquelette
protéines d’adhérence
fragmentation de l’ADN

D
fragmentation en corps apoptotiques
qui seront phagocytés
par une autre cellule

135
Apoptose et développement

disparition de
la queue du tétard

formation
des doigts (souris)

136
Chapitre 3

Physiologie cellulaire

1 Flux d’énergie et thermodynamique

2 Enzymes

3 Catabolisme et production d’énergie

4 Anabolisme

5 Du gène à la protéine

1- Flux d’énergie du vivant

Apports:
Energie chimique
Lumière (plantes)

Organisme
vivant
Dépenses:
Croissance
Stockage : Reproduction
Energie chimique Mouvements
(sucres, lipides) Chaleur

137
III.

Thermodynamique du vivant : I
étude des transformations d’énergie

1ere loi : Conservation de l’énergie :

L’énergie n’est ni créée ni détruite mais seulement transformée

Energie cinétique
(mouvement)

Energie lumineuse Energie chimique

Energie thermique
(chaleur)

III.

Thermodynamique du vivant : II

2e loi : Augmentation du désordre lors d’une transformation d’énergie :

Tout échange d’énergie augmente l’entropie de l’univers

les organismes vivants constituent des systèmes ouverts :


la création d’ordre dans le vivant est compensée par du désordre
dans l’environnement

Molécules de haute Chaleur


énergie chimique Déchets
Gaz

138
III.

Prévision des réactions : l’énergie libre

Evolution spontanée de tout système vers un état


plus stable
de plus faible énergie libre G
(énergie utilisable pour réaliser un travail)
G= – T.S d’entropie S plus élevée (« désordre »)
d’enthalpie plus faible (énergie chimique)
à une température T donnée

Détermine si une réaction biochimique se produit ou non:


G produits G réactifs ou G 0

réactifs
G
réaction exothermique

produits

réaction équilibrée

G
réactifs produits G proche de 0

ex: CO2 + 2O 2CO3

fructose-6-phosphate glucose-6-phosphate

139
réaction endothermique

ex: acides aminés protéine


produits
G
INTERDIT !
réactifs

Couplage avec une réaction productrice d’énergie:

le plus souvent: hydrolyse de l’ATP

Bilan global:
ATP+ 2O
G G réactifs +ATP + 2O
-7.3 kcal/mol produits + ADP +Pi
ADP + Pi

III.
L’ATP: une source d’énergie chimique
« prête à l’emploi »

Adénosine triphosphate (nucléotide)

N base azotée
2
adénine
3 phosphates
N
N
O O O

O P O P O P O N N

OΘ OΘ OΘ C 2 O

Liaisons riches en énergie


ribose
O O

140
ADP
+
Catabolisme
Photosynthèse phosphate
Pi

Energie

Energie

ATP Anabolisme
Mouvements

Ensemble de toutes les réactions biochimiques = métabolisme

III.

Vue d’ensemble du métabolisme

réaction catalysée par une enzyme intermédiaire métabolique

141
!!
2- Les enzymes

Contraintes du métabolisme cellulaire :

- Respect des lois de la thermodynamique (énergie)

- Contrôle de la vitesse de réaction (cinétique)

Problème : les réactions biochimiques sont en général très lentes


ex: saccharose glucose + fructose (G=-29 k /mol)

Réactions nécessitant une énergie d’activation (Ea) élevée

III.2

Enzymes

état de transition
G
Ea
réactifs

G
produits

décours de la réaction

enzymes :
accélèrent les réactions (catalyse) 1000 à 1016 x
en diminuant l’énergie d’activation Ea
pas d’influence sur G (et donc sur l’équilibre)
positionnent les réactifs correctement

142
Enzymes !!

substrats
spécifiques !

Enzyme
(protéine) saccharase

site actif = site catalytique

glucose
fructose

produits

III.2
!!
Spécificité des enzymes

Spécifiques d’une seule réaction / un seul substrat


pas de produits contaminants ou secondaires
rendement nettement aux réactions chimiques en labo
d à la conformation du site de fixation du substrat

Toutes les réactions biochimiques sont catalysées par des enzymes


Orientation du métabolisme
seules les réactions catalysées par une enzyme se produisent in vivo
(quelques exceptions : réactions acide-base…)
B
x
A enz C
x
D
Equilibre de la réaction inchangé: catalyse dans les deux directions

A B

143
III.2

Coenzymes

Molécules organiques non protéiques qui participent aux réactions enzymatiques:

ATP, GTP, UTP énergie chimique

NAD+/NAD donneurs/accepteurs d’électrons


NADP+/NADP réactions d’oxydoréduction
FAD/FAD 2

Coenzyme A (CoA) transporteur d’acide gras


précurseurs = vit B5 et ADP

vitamines B

Le Nicotinamide Adénine Dinucléotide:


un coenzyme transporteur d’électrons

base azotée:
nicotinamide
ribose vitamine B3

phosphate

base azotée:
phosphate adénine

ribose

144
Le Nicotinamide Adénine Dinucléotide:
un coenzyme transporteur d’électrons

Ethanol Acétaldéhyde

Oxydation C 3-C 2-O C 3-C=O

2 e- + 2 +

Réduction NAD+ NAD + +

Le Nicotinamide Adénine Dinucléotide:


un coenzyme transporteur d’électrons

Réduction 1/2 O2 2O

2 e- + 2 +

Oxydation NAD + + NAD+

145
Le Nicotinamide Adénine Dinucléotide:
un coenzyme transporteur d’électrons

2 électrons
2 protons +

NAD+ NAD + +

(NADP+) (NADP + +)

III.2
!!
Facteurs qui influencent l’activité d’une enzyme

Température

p : en général neutre
mais enzymes digestives (estomac, lysosomes): p acide

Concentration en substrat : l’enzyme peut être saturée !

Expression de l’enzyme (quantité d’enzyme par cellule)


niveaux de contrôle :
le gène qui code pour l’enzyme
la stabilité de la protéine (durée de vie)
la stabilité de l’ARN qui code pour l’enzyme

Régulateurs de l’activité de l’enzyme (pouvoir catalyseur)


modification covalente (ex: phosphorylation)
inhibiteurs / activateurs

146
Fixation de l’inhibiteur sur le site catalytique (compétition avec le substrat)

Fixation de l’inhibiteur sur un autre site

147
ou

Fixation irréversible de l’inhibiteur (sur le site catalytique ou ailleurs)

Activation de l’enzyme par fixation sur un site régulateur

148
III.2
Inhibition des enzymes:
applications pharmacologiques

De nombreux médicaments agissent en inhibant une enzyme

ex:
antibiotiques:
pénicilline: inhibiteur d’une enzyme nécessaire
pour la synthèse de la paroi bactérienne
certains hypocholestérolémiants:
inhibition d’une enzyme de la synthèse du cholestérol

III.2

Nomenclature des enzymes

Ancienne :
nom choisi par le chercheur qui découvre l’enzyme
suffixe « -ase »
ex: saccharase, kinase…
encore très utilisée

Nouvelle :
rationnelle, basée sur les classes d’enzymes et le substrat

149
III.2

6 classes d’enzymes
1 - Oxydoréductases réactions d’oxydoréduction (transfert d’électrons)
coenzymes : NAD+, NADP+, FAD

2 - Transférases transfert d’un groupement chimique


ex: kinase, transfert d’un phosphate (coenzyme: ATP)

3 - Hydrolases rupture d’une liaison par l’eau : AB + H2O A-H + B-OH


ex: saccharase

4 - Lyases rupture/formation d’une liaison avec réarrangement interne


A + B C

5 - Isomérases changement intramoléculaire : A B


transformation d’une molécule en son isomère

6 - Ligases liaison de 2 molécules : A + B + ATP C + ADP + Pi


énergie fournie par l’ATP
ex: ADN ligase

III.2

Nomenclature rationnelle des enzymes

Nom classique Nom rationnel


Glucokinase = ATP, glucose phosphate transférase

Classe d’enzyme
Substrats
Groupe tranféré

150
Met…Ala-Lys-Arg-Thr + H2O Met…Ala + Lys-Arg-Thr

2 H2O2 2 H20 + O2

Pyruvate + NADH+ H+ Lactate + NAD+


COO- COO-
| |
CO CH-OH
| |
CH3 CH3

III.

3- Métabolisme et production d’énergie

3.1 - Catabolisme du glucose (1ère partie) : la glycolyse

3.2 - Catabolisme du glucose (suite) : la respiration

3.3 - Catabolisme des lipides

3.4 - Catabolisme des acides aminés

3.5 - Catabolisme des acides nucléiques

151
III.

3.1 Métabolisme du glucose : la glycolyse

[glucose]sang = 1 g/l
Transport passif

glucose

énergie
glycogène

acides aminés,
Oses (frutose, ribose…)
lipides…

III

Activation du glucose

[glucose]sang = 1 g/l
Transport passif

glucose
ATP
hexokinase
ADP
glucose-6-phosphate

Buts: (1) - rendre le glucose plus réactif


(2) - diminuer [glucose] dans le cytoplasme pour faciliter le transport

152
III

Activation du glucose

[glucose]sang = 1 g/l
Transport passif

glucose
ATP
hexokinase
ADP Glycolyse
glycogène glucose-6-phosphate

Acides aminés
ribose Acides gras
Cholestérol…
énergie

III.

La Glycolyse

153
La glycolyse : 1 activation du glucose

ATP
ADP

hexokinase

KINASE (phosphate-transférase):
enzyme qui phosphoryle un substrat

La glycolyse : 2

ISOMERASE

Glucose-6-phosphate isomérase

154
La glycolyse : 3 phase d’activation (suite)

ATP
ADP

KINASE

La glycolyse : 4-5 scission du fructose-diphosphate

LYASE
aldolase

Glycérol x2
triose phosphate
isomérase

ISOMERASE

155
Phase d’activation
Investissement d’énergie
- 2 ATP

Libération d’énergie

La glycolyse : 6 oxydoréduction

NAD+ NADH + H+

Pi

DEHYDROGENASE (oxydoréductase)
(phosphoglycéraldéhyde déhydrogénase)

156
La glycolyse : 7 phosphorylation d’ADP

ADP ATP

KINASE
(phosphoglycérate kinase)

La glycolyse : 8-9

ISOMERASE

phosphoglycérate
mutase

H2O LYASE
énolase

157
La glycolyse : 10 phosphorylation d’ADP

ADP ATP

pyruvate kinase

KINASE

BILAN :

Phase d’activation
Investissement d’énergie
- 2 ATP

Libération d’énergie
+ 2 x 2 ATP
+ 2 NADH

2 ATP
2 NADH

158
III.

Rôle central de la glycolyse dans le métabolisme

Glucose

Ribose-phosphate His

Nucléotides
Glycérol

Ser, Cys, Gly

Ala Pyruvate Acétyl-CoA

Acides gras, cholestérol

III.

Glycolyse

réaction catalysée par une enzyme intermédiaire métabolique

159
Fermentation Respiration

III.
!!
La glycolyse anaérobie ou Fermentation

But: produire de l’ATP en absence d’oxygène

2 ADP 2 ATP

Glucose GLYCOLYSE 2 pyruvates


Bilan net:
2 ATP / glucose
Lactate déshydrogénase

2 NADH + H+

2 NAD+
ou
régénération du NAD+
2 éthanol + 2 CO2
2 lactates

160
La Fermentation

Fermentation lactique

mammifères : muscles en effort violent


bactéries : yogourt et fromage

1 glucose + 2 ADP + 2 Pi 2 acide lactique + 2 ATP

Fermentation alcoolique

1 glucose + 2 ADP + 2 Pi 2 éthanol + 2 CO2 + 2 ATP

levures : bière, vin

III.

3.2 La Respiration

161
Transformation du pyruvate en acétyl-coenzyme A

Cycle de Krebs
= H2O
cycle du citrate

162
Cycle de Krebs
=
cycle du citrate
ADP + Pi

Pyruvate FAD + 4 NAD+ + 2 H2O

Oxydoréduction

3 CO2 FADH2 + 4 NADH + 3 H+

Phosphorylation
au niveau du substrat
ATP

La synthèse d’ATP dans la mitochondrie !

½O2 + 2 H+
NADH + H+

Oxydoréduction

Chaîne
de transport
d’électrons
=
NAD+
Chaîne respiratoire H2O

énergie

ATP
3 ADP + 3 Pi synthétase 3 ATP +3H2O

Phosphorylation oxydative

163
accumulation de protons
dans l’espace intermembranaire
cytoplasme
H+ H+ H+ H+ H+ H+
espace H+ H+ H+ H+
intermembranaire H+ H+ H+ H+
H+
matrice mitochondriale

H+ ADP
H+ ATP
NADH
O2
NAD+ H2O H+

ATP synthétase
chaîne de transport d’électrons
utilise le gradient de
-transfert des électrons sur l’oxygène protons comme source d’énergie
-récupération de l’énergie
sous forme d’un gradient de protons

Espace intermembranaire
H+
(= chaine respiratoire)

NADH + H+ + ½O2
Pompe

Turbine
(= ATP synthétase)

NAD+ + H2O
3 ATP

H+ Matrice

164
Bilan énergétique du catabolisme aérobie du glucose

Par molécule de glucose:

Glycolyse -2 ATP
+4 ATP
2 NADH +6 ATP
transport -2 ATP

Krebs +2 ATP
8 NADH +24 ATP
2 FADH2 +4 ATP

4 ATP 32 ATP

Phosphorylation d’ATP au niveau du substrat ou oxydative

III.

Bilan énergétique du catabolisme aérobie du glucose

oxydoréduction
D-Glucose + 6 O2 6 CO2 + 6 H2O
C6H12O6
(180 Da)

G = -686 kcal/mol 4 Kcal/g

ADP + Pi 36 ATP + H2O

7.3 kcal/mol . 36 = 262 kcal


rendement : 38%

165
III.

Le catabolisme des lipides et des protéines

passe aussi par des réactions de la glycolyse


et par Krebs

III.5.5
!!
3.3 - Le catabolisme des acides gras

Mitochondrie
Triglycérides

glycérol Acides gras acétyl-CoA CO2 + H2O


-oxydation Krebs
Phospholipides

NADH + H+ NADH + H+
FADH2 FADH2, ATP

Contenu énergétique très important : 9 Kcal/g


Catabolisme uniquement aérobie et mitochondrial
>> Idéal pour le stockage d’énergie à long terme

166
III.5.5
!!
3.4 Le catabolisme des acides aminés

O2
CO2 + H2O
Protéines Acides aminés
protéases urée

ATP
NADH + H+

contenu énergétique = glucides < lipides


Beaucoup d’acides aminés sont dégradés en pyruvate
acétyl-CoA ou
intermédiaires du cycle de Krebs
l’azote est éliminé sous forme d’ammonium (relativement toxique)
ou d’urée

III
!!
3.5 Le catabolisme des acides nucléiques

ADN, ARN Nucléotides ATP


Nucléases
(hydrolases)
Ribose CO2
Bases puriques acide urique
Bases pyrimidiques urée

NB:
la goutte = précipitation d’acide urique dans les articulations

167
III.5.5
!!
3.4 Le catabolisme des acides aminés

O2
CO2 + H2O
Protéines Acides aminés
protéases urée

ATP
NADH + H+

contenu énergétique = glucides < lipides


Beaucoup d’acides aminés sont dégradés en pyruvate
acétyl-CoA ou
intermédiaires du cycle de Krebs
l’azote est éliminé sous forme d’ammonium (relativement toxique)
ou d’urée

III
!!
3.5 Le catabolisme des acides nucléiques

ADN, ARN Nucléotides ATP


Nucléases
(hydrolases)
Ribose CO2
Bases puriques acide urique
Bases pyrimidiques urée

NB:
la goutte = précipitation d’acide urique dans les articulations

167
III.

Rôle central de la glycolyse dans le métabolisme

Glucose

Ribose-phosphate

Nucléotides

Pyruvate Acétyl-CoA
CO2

III.

4 - L’anabolisme

4.1 Synthèse du glucose chez les mammifères

4.2 Photosynthèse

4.3 Synthèse des acides gras et du cholestérol

NB: Synthèse de l’ADN : voir mitose !

Synthèse de l’ARN et des protéines : chap suivant

168
III.

4.1 Synthèse du glucose chez les mammifères

muscle

acides aminés
Glycogène

foie

Glucose Néoglucogenèse pyruvate acétyl-coA acides gras

tissus
adipeux

cerveau
le glucose est essentiel pour le fonctionnement du cerveau
produit à partir du glycogène,
puis des acides aminés

production au départ de graisses impossible !

4.2 Production de glucose chez les plantes


chloroplastes

CO2 Photosynthèse
Cycle de Calvin

Energie
graines

Amidon acides aminés

Glucose Néoglucogenèse pyruvate acétyl-coA acides gras

graines
Krebs

peroxysomes

cellulose
mitochondrie
Energie
en présence de lumière, produit par photosynthèse
obscurité et graines : lipides ou amidon

169
III.

4.3 - Le métabolisme des lipides

Glycérol

Acides gras Triglycérides

Phospholipides
Acétyl-CoA

Cholestérol Stéroïdes

Acides biliaires

III.
!
4.3 Anabolisme des acides gras

certains acides aminés

glycolyse Cytoplasme !
glucose pyruvate

CO2

acétyl-CoA acides gras

glycérol R.E. lisse

Phospholipides
Triglycérides

170
III.
Synthèse des acides gras

1 acétyl-CoA 2C CH3 – CO-CoA


2 butyryl-CoA 4C

3 6C
CH3 – [CH2](n-2) – CO-CoA
4 8C n = nombre de C

5 10C

6 12C

7 14C

8 palmityl-CoA 16C

9 stéaryl-CoA 18C

Energie et coenzymes : ATP, NADPH et coenzyme A

Métabolisme du cholestérol

Apport alimentaire

acétyl-CoA Cholestérol Acides biliaires digestion

Stéroides hormonaux
Vitamine D3
médicaments hypocholestérolémiants

Le cholestérol ne peut pas être retransformé en acétylCoA !!

171
IIIe Partie - Physiologie

5- Du gène à la protéine

Intro: du gène à la protéine


5.1 – Code génétique
5.2 – Mécanisme de synthèse
5.3 – Lieux de production et trafic
5.4 – Dégradation des protéines
5.5 – Contrôle de l’expression des gènes
5.6 – Comparaison procaryotes – eucaryotes
5.7 – Virus

Définition du gène

segment d’ADN de séquence déterminée

qui contient l’information nécessaire à la production


Homme:
d’un ARN de transfert ou ± 500
ribosomal ou
messager → un polypeptide ± 20 000
long non-codant (pas de polypeptide)
± 10 000
localisation précise sur un chr. donné = locus

172
III.6

ADN, ARN et synthèse des protéines

ADN (gènes)

Transcription
ARN t
ARN r
NOYAU ARN prémessager

Maturation

ARN messager

RIBOSOMES Traduction

polypeptide

5.1- le code génétique

Protéines ADN ARN

20 acides aminés A A
T U
G G
C C

1 nucléotide → 4 possibilités
2 nucléotides → 16 possibilités
3 nucléotides → 64 possibilités

173
le code génétique

Protéines ADN ARN

20 acides aminés A A
T U
G G
C C

1 acide aminé 3 bases = 1 triplet 1 codon

ex: met ATG AUG

ala GCA GCA


GCC GCC
redondance ! GCG GCG
GCT GCU

le code génétique

Protéines ADN ARN

20 acides aminés A A
T U
G G
C C

1 acide aminé 3 bases = 1 triplet 1 codon

Départ = met ATG AUG

STOP TGA UGA


TAG UAG
TAA UAA

174
le code génétique
A Ala Alanine GCA, GCC, GCG, GCU
C Cys Cystéine UGC, UGU
D Asp Ac. aspartique GAC, GAU
E Glu Ac. glutamique GAA, GAG
F Phe Phenylalanine UUC, UUU
G Gly Glycine GGA, GGC, GGG, GGU
H His Histidine CAC, CAU
I Ile Isoleucine AUA, AUC, AUU
K Lys Lysine AAA, AAG
L Leu Leucine UUA, UUG, CUA, CUC, CUG, CUU
M Met Méthionine AUG
N Asn Asparagine AAC, AAU
P Pro Proline CCA, CCC, CCG, CCU
Q Gln Glutamine CAA, CAG
R Arg Arginine AGA, AGG, CGA, CGC, CGG, CGU
S Ser Sérine AGC, AGU, UCA, UCC, UCG, UCU
T Thr Thréonine ACA, ACC, ACG, ACU
V Val Valine GUA, GUC, GUG, GUU
W Trp Tryptophane UGG
Y Tyr Tyrosine UAC, UAU
Z Stop UAA, UGA, UAG

le code génétique

ADN ARN Protéines

A A 20 acides aminés
T U
G G
C C

3 bases = 1 triplet 1 codon 1 acide aminé

TRANSCRIPTION TRADUCTION
« recopiage » « langage » différent

175
III.6

2. Mécanisme: transcription, traduction

ADN (gènes)

Transcription
ARN t
ARN r
NOYAU ARN prémessager

Maturation

ARN messager

RIBOSOMES Traduction

polypeptide

La transcription: synthèse de l’ARN

ADN

176
Gène 1

L’ARN polymérase

• fabrique de l’ARN à partir d’un brin d’ADN (= brin matrice, non codant,
anti-sens) en respectant la complémentarité des bases (U remplace T)

• travaille de 5’ vers 3’ uniquement

• (pas besoin d’amorce)

• utilise des NTP: nucléotides triphosphates (ATP, UTP, GTP, CTP)

• énergie: hydrolyse du PPi libéré par le transfert de NMP

177
Maturation de l’ARN
(eucaryotes)

exon 1 intron 1 exon 2 intron 2 exon 3


ARN prémessager
5’ 3’

Epissage

ARN messager
5’ 3’

coiffe (G modifié) queue (poly-A)

exon 1 intron 1 exon 2 intron 2 exon 3


ARN prémessager
5’ 3’

Epissage

ARN messager
5’ 3’
AUG Stop

cadre de lecture

protéine

parties non traduites :

178
La traduction: synthèse des protéines

Ribosome : 2 sous unités


protéines + ARN ribosomal (ARNr)
produit au niveau du nucléole
(chez les eucaryotes)
60S

40S

Structure du ribosome

50S 2 ARNr + 31 polypeptides

2 sous unités
ARNt

1 ARNr + 21 polypeptides
30S

ribosome de bactérie (cristallographie + RX)


sédimentation = 70 S
masse totale = 2520 kD (66% ARN, 34% protéines)
plus d’ARN que de protéines !

179
60S

ARN de transfert
acide aminé

5’

± 80 nucléotides
structure secondaire en trèfle

homme: 48 ≠
reconnaissent un ou plusieurs codons
spécifiques d’un acide aminé

anticodon

180
Phase d’initiation:
assemblage du ribosome et d’un ARNt
sur un codon AUG

Le début de l’ARNm n’est pas traduit !

Phase d’élongation:
fixation de l’ARNt suivant

181
Phase d’élongation:
transpeptidation

N-terminus

182
Phase d’élongation:
translocation du ribosome

3 sites portant un ARNt dans le ribosome:

site P
« peptide »

site E site A
« exit » « acide aminé »

183
Phase d’élongation:
fixation de l’ARNt suivant

Phase de terminaison:
recrutement de facteurs de terminaison

184
Phase de terminaison:
hydrolyse du polypeptide

N-terminus

C-terminus

La fin de l’ARNm n’est pas traduite

Phase de terminaison:
dissociation du complexe

l’ARNm peut être relu plusieurs fois

185
Pour lire les triplets : partir du centre

Exemple: traduction du gène de l’insuline

186
Exons

Exemple: l’insuline

1,43 kb
Exon 1 Exon 2 Exon 3

Exon 1
AGCCCTCCAGGACAGGCTGCATCAGAAGAGGCCATCAAGCAG

Exon 2
ATCACTGTCCTTCTGCCATGGCCCTGTGGATGCGCCTCCTGCCCCTGCTGGCGCTGCTGG
CCCTCTGGGGACCTGACCCAGCCGCAGCCTTTGTGAACCAACACCTGTGCGGCTCACACC
TGGTGGAAGCTCTCTACCTAGTGTGCGGGGAACGAGGCTTCTTCTACACACCCAAGACCC
GCCGGGAGGCAGAGGACCTGCAGG

Exon 3
TGGGGCAGGTGGAGCTGGGCGGGGGCCCTGGTGCAGGCAGCCTGCAGCCCTTGGCCCTGG
AGGGGTCCCTGCAGAAGCGTGGCATTGTGGAACAATGCTGTACCAGCATCTGCTCCCTCT
ACCAGCTGGAGAACTACTGCAACTAGACGCAGCCCGCAGGCAGCCCCACACCCGCCGCCT
CCTGCACCGAGAGAGATGGAATAAAGCCCTTGAACC
Brin « sens » « codant »
Complémentaire au brin matrice

187
Exemple: l’insuline

1,43 kb
Exon 1 Exon 2 Exon 3

ARNm
coiffe-AGCCCUCCAGGACAGGCUGCAUCAGAAGAGGCCAUCAAGCAG

(exon2)
AUCACUGUCCUUCUGCCAUGGCCCUGUGGAUGCGCCUCCUGCCCCUGCUGGCGCUGCUGG
CCCUCUGGGGACCUGACCCAGCCGCAGCCUUUGUGAACCAACACCUGUGCGGCUCACACC
UGGUGGAAGCUCUCUACCUAGUGUGCGGGGAACGAGGCUUCUUCUACACACCCAAGACCC
GCCGGGAGGCAGAGGACCUGCAGG

(exon 3)
UGGGGCAGGUGGAGCUGGGCGGGGGCCCUGGUGCAGGCAGCCUGCAGCCCUUGGCCCUGG
AGGGGUCCCUGCAGAAGCGUGGCAUUGUGGAACAAUGCUGUACCAGCAUCUGCUCCCUCU
ACCAGCUGGAGAACUACUGCAACUAGACGCAGCCCGCAGGCAGCCCCACACCCGCCGCCU
CCUGCACCGAGAGAGAUGGAAUAAAGCCCUUGAACCAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA.......

Exemple: l’insuline

1,43 kb
Exon 1 Exon 2 Exon 3

Exon 1
AGCCCTCCAGGACAGGCTGCATCAGAAGAGGCCATCAAGCAG

Exon 2
ATCACTGTCCTTCTGCCATGGCCCTGTGGATGCGCCTCCTGCCCCTGCTGGCGCTGCTGG
CCCTCTGGGGACCTGACCCAGCCGCAGCCTTTGTGAACCAACACCTGTGCGGCTCACACC
TGGTGGAAGCTCTCTACCTAGTGTGCGGGGAACGAGGCTTCTTCTACACACCCAAGACCC
GCCGGGAGGCAGAGGACCTGCAGG

Exon 3
TGGGGCAGGTGGAGCTGGGCGGGGGCCCTGGTGCAGGCAGCCTGCAGCCCTTGGCCCTGG
AGGGGTCCCTGCAGAAGCGTGGCATTGTGGAACAATGCTGTACCAGCATCTGCTCCCTCT
ACCAGCTGGAGAACTACTGCAACTAGACGCAGCCCGCAGGCAGCCCCACACCCGCCGCCT
CCTGCACCGAGAGAGATGGAATAAAGCCCTTGAACC

188
Exemple: l’insuline

1,43 kb
Exon 1 Exon 2 Exon 3

Exon 1
AGCCCTCCAGGACAGGCTGCATCAGAAGAGGCCATCAAGCAG

Exon 2
ATCACTGTCCTTCTGCCATGGCCCTGTGGATGCGCCTCCTGCCCCTGCTGGCGCTGCTG
M A L W M R L L P L L A L L

GCCCTCTGGGGACCTGACCCAGCCGCAGCCTTTGTGAACCAACACCTGTGCGGCTCACAC
A L W G P D P A A A F V N Q H L C G S H

CTGGTGGAAGCTCTCTACCTAGTGTGCGGGGAACGAGGCTTCTTCTACACACCCAAGACC
L V E A L Y L V C G E R G F F Y T P K T

.. .. ..

Exemple: l’insuline

1,43 kb
Exon 1 Exon 2 Exon 3

… CGCCGGGAGGCAGAGGACCTGCAGG
… R R E A E D L Q V

Exon 3
TGGGGCAGGTGGAGCTGGGCGGGGGCCCTGGTGCAGGCAGCCTGCAGCCCTTGGCCCTG
G Q V E L G G G P G A G S L Q P L A L

GAGGGGTCCCTGCAGAAGCGTGGCATTGTGGAACAATGCTGTACCAGCATCTGCTCCCTC
E G S L Q K R G I V E Q C C T S I C S L

TACCAGCTGGAGAACTACTGCAACTAGACGCAGCCCGCAGGCAGCCCCACACCCGCCGCCT
Y Q L E N Y C N Stop

CCTGCACCGAGAGAGATGGAATAAAGCCCTTGAACC

189
5- Du gène à la protéine

Intro: du gène à la protéine


5.1 – Code génétique
5.2 – Mécanisme de synthèse
5.3 – Lieux de production et trafic
5.4 – Dégradation des protéines
5.5 – Contrôle de l’expression des gènes
5.6 – Comparaison procaryotes – eucaryotes
5.7 – Virus

III.
!!!
5.3 Trafic des protéines

CYTOSOL

Mitochondries translocation via pores nucléaires


chloroplastes
NOYAU

Réticulum endoplasmique

via vésicules

Lysosomes Golgi

lieu de synthèse

Sécrétion membranes

190
Peptide signal

peptide/séquence signal : signal d’exportation vers le RER


± 20 AA hydrophobes, N-terminaux

complexe de
translocation

Reconnaissance du peptide signal par un complexe de protéines

191
complexe de
translocation
(protéines)

•translocation de la protéine dans le réticulum au cours de la synthèse


•la protéine adopte sa forme tridimensionnelle

clivage de la séquence signal

192
III.
!!!
5.3 Trafic des protéines

CYTOSOL

Mitochondries translocation via pores nucléaires


chloroplastes
NOYAU

Réticulum endoplasmique

via vésicules

Lysosomes Golgi

lieu de synthèse

Sécrétion membranes

III.
!!!
5.3 Trafic des protéines

SYNTHESE TRI Destination:


Départ:
Cytosol Cytosol

Noyau (sauf enveloppe)

Protéines membranaires
Si peptide signal:
RER Lysosomes
Golgi Protéines sécrétées

Mitochondrie Mitochondries

193
5.4. Dégradation des protéines

Recyclage des protéines inutiles ou dénaturées


problèmes lors de la synthèse (1 erreur / 10 000)
protéines abîmées

Contrôle du niveau d’expression des protéines régulatrices


ex: contrôle du cycle cellulaire

Production de peptides présentés aux cellules du système immunitaire


vérifier que la cellule ne produit pas de protéines virales

Dégradation des protéines : le protéasome

localisé dans le cytosol et le noyau


abondant: représente 1% des protéines cellulaires
hydrolyse des liens peptidiques

protéine à dégrader

reconnaissance et
dénaturation

hydrolyse

protéasome
protéases
cytoplasmiques

peptides acides aminés

194
5.5 - Contrôle de l’expression des gènes

gène = information nécessaire à la synthèse d’un ARN/une protéine :

segment d’ADN qui code pour un ARN (prémessager, t, r)


+ séquence régulatrice = promoteur
contrôle l’expression du gène (la quantité d’ARN qu’il produit)
indique le point de départ de l’ARN

ARN polymérase
facteurs de transcription

exon 1 intron 1 exon 2 intron 2 exon 3

ARN prémessager

GENE (ADN)

promoteur exon 1 intron 1 exon 2 intron 2 exon 3


+ 5’ 3’
- 3’ brin matrice = séquence complémentaire 5’

Transcription
exon 1 intron 1 exon 2 intron 2 exon 3
ARN prémessager 5’ 3’

Maturation

ARN messager 5’ 3’
AUG Stop
Traduction

N C
protéine
Met

195
Gène de l’insuline

Promoteur

Contrôle de l’expression des gènes:


les hormones stéroïdiennes

transporteur
Cytoplasme

Récepteur spécifique

ARN polymérase
Noyau

Gène cible

196
5.6 - Synthèse des protéines chez les procaryotes

 même code universel

 mécanisme quasi identique sauf:


pas de maturation de l’ARN messager (pas d’introns)
ARNm polycistroniques : codent pour plusieurs protéines

 structure des acteurs (polymérase, ribosome, protéasome…) similaire


mais pas identique:

ribosomes plus petits


application: antibiotiques
ex: tétracyclines (inhibition spécifique du ribosome bactérien)

 Taille un peu plus petites: 300 aa (vs 400 aa pour polypeptides eucaryotes)

la séquence ADN – ARN – protéines est la base de toute vie sur Terre

5.7 - Détournement de la synthèse des protéines :


les VIRUS

 incapables de se reproduire seuls


ne sont pas des êtres vivants mais des « parasites cellulaires »

 infectent des cellules cibles spécifiques


utilisent la machinerie cellulaire (ribosomes…) pour se reproduire
provoquent la mort de la cellule infectée

taille ± 0,1 µm

contiennent un petit génome (ARN ou ADN) qui code pour:


- les protéines de la capside (protection du génome)
- des protéines qui interfèrent avec les fonctions cellulaires
en option : une enveloppe (membrane) lipidique

197
virus de la
adénovirus virus de la grippe bactériophage T4
mosaïque du tabac

Cycle de reproduction d’un virus à ADN

ADN
réplication
infection ADN

assemblage
transcription
traduction
lyse
ARN
protéines de
capside

198
IVe Partie

Reproduction et Génétique
1 – Introduction: gène, génome, hérédité

2 – Reproduction, fécondation et méiose

3 – Polymorphisme

4 – Hérédité : lois de Mendel et applications en génétique humaine

5 – Hérédité : cas particuliers

6 – Génétique des populations

7 – Bricolage génétique, clonages et OGM

Intro

Génétique : définitions

science de l’hérédité

transmission des caractères d’une génération à la suivante

support: gènes
segment d’ADN qui contient l’information
nécessaire à la production d’un ARN/d’une protéine

génome : ensemble des gènes d’un individu/d’une espèce

199
Génomes et règnes

Organisme Taille du génome Nb de gènes bases / gène


(une copie)

Bactéries 4000 kb 4 000 1000

Eucaryotes:
Levure 12000 kb 6 000 2000

Drosophila 137 Mb 14 000 10000

Riz 466 Mb 40 000

Mammifères 3 Gb 30 000

Homo sapiens 3 Gb 30 000 100 000

Blé 15 Gb 100 000

Génomes et règnes

Mammifères

Gène 1 Gène 2

Bactéries
Gène 7

Gène 1 Gène 2 Gène 3 Gène 4 Gène 5 Gène 6 Gène 8

Promoteur Exon Région intergénique Intron

200
Seule une petite partie du génome humain est
transcrite et traduite

Séquences intergéniques Introns ( 19%)


( 33%)
Gènes
Exons ( 1,5%)

Séquences répétitives ( 46%)


→ Hétérochromatine

http:// .ncrna.org/statgenome

Le génome humain

± 3,2 milliards de paires de bases (soit 0,9 m d’ADN)

répartis en 23 molécules d’ADN (qui forment les chromosomes de la mitose)

± 30 000 gènes différents, dont 20000 encodent des polypeptides

Cellules somatiques : 2 copies

euchromatine : séquence connue à 99% (depuis 2004)


riche en gènes

hétérochromatine : séquences répétitives


peu de gènes

201
Fonction des gènes humains

2. La Reproduction

Sexuée:
Asexuée: deux parents
un seul parent
« clonage »

202
Reproduction des procaryotes

parent
• division cellulaire

• réplication du génome à l’identique

• tours les individus sont génétiquement


identiques (clone)

Reproduction des procaryotes

sources de variation génétique :

• mutations
• échange d’ADN:
voir cours de Microbiologie

203
Reproduction des eucaryotes

Reproduction sexée :
Reproduction asexuée:
deux parents
un parent
produisent des individus différents
produits des individus
génétiquement identiques (clone)

Reproduction asexuée
des eucaryotes unicellulaires

parent
• mitose

• réplication des chromosomes

• tous les individus sont génétiquement


identiques (clone)

• seule source de variation: mutations

204
Reproduction asexuée

• un seul individus oue le rôle de parent unique

• progéniture: génétiquement identique

• groupe d’individus ayant un génome identique = clone

• basé sur la division cellulaire et la mitose

• commune chez eucaryotes unicellulaires (protistes)


animaux inférieurs
plantes (stolons, boutures, certaines spores…)
pas chez les animaux les plus évolués

2.2 Reproduction sexuée

• deux parents

• progéniture génétiquement différente

• existe chez tous les eucaryotes

• seul mode de reproduction chez les animaux supérieurs

• permet une grande variation génétique entre individus

• moteur de l’évolution

205
IV.2

Reproduction sexuée : eucaryotes


!!!

parent 1
parent 2 2n chromosomes (état diploïde)

réduction compensatoire de la quantité de matériel g.


lors de la formation des gamètes = méiose

gamètes
n chromosomes (haploïde)

fusion des gamètes = fécondation


la quantité de matériel génétique par cellule double

uf = zygote 2n chromosomes (diploïde)

mitoses
pas de changement de la quantité de matériel g./cellule
organisme
multicellulaire

!!!
La méiose

1 cellule diploïde INTERPHASE réplication de l’ADN

PROPHASE 1
METAPHASE 1
Méiose 1 ANAPHASE 1
TELOPHASE 1 et CYTOCINESE

Méiose 2 PROPHASE 2
METAPHASE 2
ANAPHASE 2
TELOPHASE 2 et CYTOCINESE

4 cellules haploïdes

206
Interphase Prophase 1

apparition et appariement
réplication de l’ADN des chromosomes homologues
(une seule paire illustrée)
échanges de segments

Prophase 1

5 étapes:

Leptotène condensation de l’ADN : apparition des chromosomes

Zygotène appariement des chromosomes homologues


gr ce aux protéines du complexe synaptonémal

Pachytène crossing-over/en ambement des chromosomes

Diplotène séparation des chromatides, sauf au niveau des chiasmas


(disparition du complexe synaptonémal)
pause à ce stade chez la femme

Diacinèse dernière étape de condensation des chromosomes


disparition du nucléole et dispersion de l’enveloppe nucléaire
formation du fuseau

207
!!!
Les chromosomes homologues en prophase 1

Leptotène
Zygotène
Pachytène
Diplotène Diacinèse

chromatine

En ambement chiasmas
centromères
complexe synaptonémal = Crossing-over

En ambement des chromosomes

microscopie électronique

3 chiasmas

Tétrade de chr.
homologues

Alberts et al

208
Métaphase 1 Anaphase 1 Télophase 1

séparation des
alignement des tétrades
chr. homologues
de chromosomes

Cytocinèse

Prophase 2 Métaphase 2 Anaphase 2

séparation des chromatides s urs


(comme mitose)

209
Télophase 2
&
cytocinèse

4 cellules filles aux génomes différents !

Assortiment indépendant des chromosomes pendant la méiose

paternel Exemple: deux paires de chromosomes


maternel

En métaphase 1:
2 possibilités

Métaphase 2

Combinaison 1 Combinaison 2 Combinaison 3 Combinaison 4

210
Assortiment indépendant des chromosomes pendant la méiose

1 paire de chromosomes: 2 combinaisons possibles dans les gamètes

2 paires de chromosomes : 4 combinaisons différentes

3 paires de chromosomes : 8 combinaisons différentes

...

n paires de chromosomes : 2n combinaisons différentes

23 paires de chromosomes : 223 = 8 388 608 possibilités

Variation génétique et reproduction

A chaque génération, une variation génétique est créée par:

• l’assortiment indépendant des chromosomes paternels et maternels

• les crossing over

• la sélection aléatoire des gamètes lors de la fécondation

+ Nouvelles mutations

211
Chromosomes maternels Chromosomes paternels
(homme : 23)

Méiose

Vie foetale
Gamétogenèse ♀
Ovocyte primaire

Méiose 1:
Arrêt en diplotène

Après puberté Ovocyte secondaire

Méiose 2:
Arrêt en métaphase 2
Globules polaires

Fin de la méiose induite


Ovule
Par la fécondation

212
II.8

Aneuploïdie suite à une méiose anormale

Nombre anormal de chromosomes suite à une non-disjonction


d’une paire de chromosomes lors de la méiose.

Fécondation

Méiose normale chez le second parent:

Seule une paire de chromosomes est représentée !

Aneuploïdie suite à une méiose anormale

Nombre anormal de chromosomes suite à une non-disjonction


d’une paire de chromosomes lors de la méiose.

Fécondation

Méiose normale chez le second parent:

Seule une paire de chromosomes est représentée !

213
II.8

Aneuploïdie suite à une méiose anormale

Nombre anormal de chromosomes suite à une non-disjonction


d’une paire de chromosomes lors de la méiose.

Chez l’homme : en général létal sauf :

trisomie 21 (syndrome de Down) 1enfant /800


trisomie 13, 18 ou 22: mortelles

XXY (syndrome de Klinefelter) 1 garçon /1000, stérile


XYY 1 garçon /1000, normal
trisomie X 1 fille /1000, souvent stérile

monosomie X (syndrome de Turner) 1 fille /5000, stérile

Exemple d’aneuploïdie: le syndrome de Turner

Monosomie X
1 fille /5000

Absence de développement des ovaires, stérilité


Œdèmes
Nombreux autres problèmes

214
!!
La méiose : conclusion

• réduction du nombre de chromosomes homologues


(production de cellules haploïdes)

• source de variation génétique


redistribution des chr. homologues
enjambements

• se produit uniquement lors de la maturation des gamètes


dans les organes sexuels

• mécanisme à différencier de celui de la mitose

IVe Partie

Reproduction et Génétique
1 – Introduction: gène, génome, hérédité

2 – Reproduction, fécondation et méiose

3 – Polymorphisme

4 – Hérédité : lois de Mendel et applications en génétique humaine

5 – Hérédité : cas particuliers

6 – Génétique des populations

7 – Bricolage génétique, clonages et OGM

215
!!!
3. Polymorphisme et allèle

polymorphisme : variation normale de la séquence d’ADN au sein d’une même espèce

homme : 99,9% commun, ± 0,1% polymorphique


- variations d’1 nucléotide sur 1000 (SNP)
soit > 106 SNP / génome
- petites insertions, délétions, duplications

différencie les chromosomes homologues


base génétique des différences entre individus

allèles : formes différentes d’un même gène


résultant d’un ou plusieurs polymorphisme(s)

SNP = « single nucleotide polymorphism »

!!!
Chromosomes homologues en métaphase de mitose
Mêmes gènes, différences alléliques, polymorphismes
Séquence identique à 99,9 %

Chromatides sœurs
Séquences identiques à 100%

216
GENE (ADN)

promoteur exon 1 intron 1 exon 2 intron 2 exon 3


5’
* 3’
3’
* brin codant = séquence complémentaire 5’

exon 1 intron 1 exon 2 intron 2 exon 3


ARN prémessager 5’
* 3’

ARN messager 5’
AUG
* Stop
3’

protéine
N
Met
* C

Départ Stop

ADN ATG GCA TGC GAC TTC GGA GGA ..TAG


(gène) TAC CGT ACG CTG AAG CCT CCT ..ATC

ARNm AUG GCA UGC GAC UUC GGA GGA ..UAG

Protéine Met Ala Cys Asp Phe Gly Gly ..Fin

217
Mutation ponctuelle (SNP)

ADN ATG GCA TGC GAC TTC GGA GGA ..TAG


(gène) TAC CGT ACG CTG AAG CCT CCT ..ATC

ADN ATG GCA TGC GAA TTC GGA GGA ..TAG


muté TAC CGT ACG CTT AAG CCT CCT ..ATC

ARNm AUG GCA UGC GAA UUC GGA GGA ..UAG

Protéine Met Ala Cys Asp Phe Gly Gly ..Fin


Glu

Mutation non-sens: introduction d’un arrêt prématuré

ADN ATG GCA TGC GAC TTC GGA GGA ..TAG


(gène) TAC CGT ACG CTG AAG CCT CCT ..ATC

ADN ATG GCA TGC GAC TTC TGA GGA ..TAG


muté TAC CGT ACG CTG AAG ACT CCT ..ATC

ARNm AUG GCA UGC GAC UUC UGA GGA ..UAG

Protéine Met Ala Cys Asp Phe Gly Gly ..Fin


Fin
protéine tronquée

218
Mutation ponctuelle silencieuse

ADN ATG GCA TGC GAC TTC GGA GGA ..TAG


(gène) TAC CGT ACG CTG AAG CCT CCT ..ATC

ADN ATG GCA TGC GAT TTC GGA GGA ..TAG


muté TAC CGT ACG CTA AAG CCT CCT ..ATC

ARNm AUG GCA UGC GAU UUC GGA GGA ..UAG

Protéine Met Ala Cys Asp Phe Gly Gly ..Fin

GAC et GAU codent tous les deux pour Asp !

GENE (ADN)

promoteur exon 1 intron 1 exon 2 intron 2 exon 3


5’
* 3’
3’
* brin matrice = séquence complémentaire 5’

exon 1 intron 1 exon 2 intron 2 exon 3


ARN prémessager 5’
* 3’

ARN messager 5’
* AUG Stop
3’

N C
protéine
Met

219
Mutation ponctuelle : remplacement d’une paire de bases de l’ADN par une autre

dans un exon – partie traduite : changement d’un codon

• changement de la séquence de la protéine


protéine mutée
• introduction d’un STOP : protéine tronquée
• mutation silencieuse, protéine normale

promoteur, parties non traduites de l’ARN, introns

conséquences plus difficilement prévisibles


peut changer l’expression de la protéine

Insertion en phase

ADN ATG GCA TGC GAC TTC GGA GGA ..TAG


(gène) TAC CGT ACG CTG AAG CCT CCT ..ATC

ADN ATG GCA TGC GTA GAC TTC GGA GGA ..TAG
muté TAC CGT ACG CAT CTG AAG CCT CCT ..ATC
insersion d’un multiple de 3 nucléotides

ARNm AUG GCA UGC GUA GAC UUC GGA GGA ..UAG

Protéine Met Ala Cys Val Asp Phe Gly Gly ..Fin

un acide aminé supplémentaire

220
Insertion induisant un décalage du cadre de lecture

ADN ATG GCA TGC GAC TTC GGA GGA ..TAG


(gène) TAC CGT ACG CTG AAG CCT CCT ..ATC

ADN ATG GCA TGC G GAC TTC GGA GGA ..TAG


muté TAC CGT ACG C CTG AAG CCT CCT ..ATC

ARNm AUG GCA UGC GGA CUU CGG AGG A...

Protéine Met Ala Cys Gly Leu Arg Arg...


séquence différente à partir de l’insertion
longueur de la protéine différente !!

Délétion en phase

ADN ATG GCA TGC GAC TTC GGA GGA ..TAG


(gène) TAC CGT ACG CTG AAG CCT CCT ..ATC

ADN ATG GCA TGC TTC GGA GGA ..TAG


muté TAC CGT ACG AAG CCT CCT ..ATC
délétion d’un multiple de 3 nucléotides

ARNm AUG GCA UGC UUC GGA GGA ..UAG

Protéine Met Ala Cys Asp Phe Gly Gly ..Fin

un acide aminé en moins

221
Délétion induisant un changement du cadre de lecture

ADN ATG GCA TGC GAC TTC GGA GGA ..TAG


(gène) TAC CGT ACG CTG AAG CCT CCT ..ATC

ADN ATG GCA TGC AC TTC GGA GGA ..TAG


muté TAC CGT ACG TG AAG CCT CCT ..ATC

ARNm AUG GCA UGC ACU UCG GAG GA...

Protéine Met Ala Cys Thr Ser Gly...


séquence différente à partir de la délétion
longueur de la protéine différente !!

Insertion/délétion dans la séquence de l’ADN

dans un exon – partie traduite

• insersion/délétion d’acide(s) aminé(s)


• décalage du cadre de lecture

promoteur, parties non traduites de l’ARN, introns

conséquences plus difficilement prévisibles


peut changer l’expression de la protéine

222
Conséquence d’une mutation d’un gène

• Conséquence pour la structure primaire du polypeptide:

Selon le code génétique

• Conséquence pour la structure tertiaire/quaternaire:


l’expression:
la fonction:

Prédictions bioinformatiques ou expérimentales

Polymorphisme
Variation de séquence
(mutation, insertion, délétion)

abolition de l’expression
ou de la fonction de la protéine

Variation anormale
effets partiels sur l’expression pathologique
ou la fonction de la protéine

mutations silencieuses

Variation normale, physiologique


entre individus

223
Apparition de nouvelles mutations/délétions/insertions

Causes: • Rayonnements ionisants : UV, X, radioactivité

• Produits toxiques

• Mutations spontanées suite à des erreurs de l’ ADN polymérase

Conséquences:

Si cette modification survient dans la lignée germinale,


elle peut devenir héréditaire (sauf si létale)
→ sélection naturelle / évolution

Si elle survient dans une cellule non germinale (somatique),


elle ne sera pas héritée
→ mutation somatique
peut avoir des conséquences graves : cancer

Bœuf blanc-bleu-belge

mutation naturelle d’une protéine musculaire: la myostatine

224
Mutation du même gène (myostatine) chez un enfant:
Hypertrophie musculaire

Schuelke et al, NEJM 2004, vol 350, p 2682-8.

Moteurs de l’évolution des eucaryotes

Modifications génétiques

 Méiose : redistribution des allèles à chaque génération

 Mutations qui créent de nouveaux allèles au sein d’une population

 Création de nouveaux gènes


(duplications, translocations… cfr chromosomes)
et modifications plus profondes du génome:
création de nouvelles espèces

Sélection
Élimination des modifications délétères
Sélection des modifications qui donnent un avantage

225
IVe Partie

Reproduction et Génétique
1 – Introduction: gène, génome, hérédité

2 – Reproduction, fécondation et méiose

3 – Polymorphisme

4 – Hérédité : lois de Mendel


applications en génétique humaine

5 – Hérédité : cas particuliers

6 – Génétique des populations

7 – Bricolage génétique, clonages et OGM

4. Lois de Mendel

Gregor Mendel: moine travaillant vers 1860 dans l’abbaye de Brunn (Tchéquie)

Etude de la transmission des caractères


chez les petits pois

Expériences de fertilisation contrôlée

226
Variétés pures:

P (parents) fleurs mauves × fleurs mauves

F1 (1ère génération) fleurs mauves

Variétés pures:

P (parents) fleurs blanches × fleurs blanches

F1 (1ère génération) fleurs blanches

caractère: couleur de la fleur

phénotype: mauve ou blanc

227
caractère: couleur de la fleur

P (parents) fleurs mauves × fleurs blanches phénotype: mauve ou blanc

F1 (1ère génération) fleurs mauves

dominance

F2 (2e génération) 705 fleurs mauves (75,9%)


224 fleurs blanches (24,1%)

P (parents) fleurs violettes × fleurs blanches caractère: couleur de la fleur


VV vv
1 gène

2 allèles: violet V dominant


gamètes: V v
blanc v récessif
F1 (1ère génération) fleurs violettes

Vv

gamètes: V (50%) v (50%)

F2 (2e génération) 75% fleurs violettes


25% fleurs blanches

VV Vv Vv vv

228
Génération F2

Parent 1
Génotype Probabilité Phénotype

Gamètes V v VV 1/4 mauve


1/2 1/2
Vv 2/4 mauve
V VV Vv
Parent 2

1/2 1/4 1/4 vv 1/4 blanc

v Vv vv
1/2 1/4 1/4 VV et vv : homozygotes
Vv : hétérozygote

Mendel obtient des résultats identiques pour 7 caractères de petit pois:


(Campbell, © Pearson)

229
Gene A sur un chromosome donné
Deux allèles différents: V and v

V Loi de la ségrégation

réplication
gamètes

V 50%
V

v
MEIOSE v 50%

Les lois de Mendel s’appliquent

aux maladies humaines (phénotypes)

qui sont liées à un seul gène

230
Maladies génétiques humaines liées à un seul gène

Récessives (>1000 répertoriées)

albinisme absence de pigmentation (peau, yeux)


mucoviscidose trop de mucus, trop visqueux
anémie falciforme = drépanocytose

Dominantes

chorée de Huntington dégénérescence cérébrale vers 40 ans


achondroplasie nanisme
ostéogenèse imparfaite maladie des os de verre

Maladies génétiques humaines liées à un seul gène

www.onim.org

231
La mucoviscidose

gène = CFTR, un canal ionique


2 allèles: normal (« sauvage », « wild-type »)
muté (par ex, délétion phe508) → inactivation du canal (récessif)

population caucasienne: 4% d’hétérozygotes


très rare dans les populations asiatiques et africaines

les enfants malades proviennent de parents hétérozygotes:

♂ wt/mut × ♀ wt/mut
gamètes : ½ wt ½ wt
½ mut ½ mut

wt/wt 25% sains


wt/mut 50%
mut/mut 25% malades

L’anémie falciforme

gène = hémoglobine
2 allèles: normal (« sauvage », « wild-type »)
muté (récessif): a tendance à polymériser

populations africaines: 10% d’hétérozygotes (plus résistants à la malaria ?)


très rare dans les populations asiatiques et caucasiennes

♂ wt/mut × ♀ wt/mut
gamètes : ½ wt ½ wt
½ mut ½ mut

wt/wt 25% sains


wt/mut 50%
mut/mut 25% malades

232
La maladie de Huntington

• Maladie dégénérative du cerveau (rare)


démence, troubles moteurs…

• Déclenchement entre 10 et 60 ans (médiane : 35 ans)

• Mutation dominante dans le gène huntingtin

Huntington

Normal

Maladie de Huntington

Huntingtin
67 exons
ARNm: 13472 pb
Protéine: 3141 résidus

233
Huntington disease

Huntingtin
67 exons Allèle sauvage <36 Q
ARNm: 13472 nt Huntington: 37-100 Q
Protéine: 3141 aa

1 GCTGCCGGGACGGGTCCAAGATGGACGGCCGCTCAGGTTCTGCTTTTACCTGCGGCCCAG
............................................................

61 AGCCCCATTCATTGCCCCGGTGCTGAGCGGCGCCGCGAGTCGGCCCGAGGCCTCCGGGGA
............................................................
Exon 1

121 CTGCCGTGCCGGGCGGGAGACCGCCATGGCGACCCTGGAAAAGCTGATGAAGGCCTTCGA
.........................-M--A--T--L--E--K--L--M--K--A--F--E

181 GTCCCTCAAGTCCTTCCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCAGCA
12 --S--L--K--S--F--Q--Q--Q--Q--Q--Q--Q--Q--Q--Q--Q--Q--Q--Q--Q

241 GCAGCAGCAGCAGCAACAGCCGCCACCGCCGCCGCCGCCGCCGCCGCCTCCTCAGCTTCC
32 --Q--Q--Q--Q--Q--Q--P--P--P--P--P--P--P--P--P--P--P--Q--L--P

301 TCAGCCGCCGCCGCAGGCACAGCCGCTGCTGCCTCAGCCGCAGCCGCCCCCGCCGCCGCC
52 --Q--P--P--P--Q--A--Q--P--L--L--P--Q--P--Q--P--P--P--P--P--P

Première loi de Mendel: la ségrégation

1 gène (caractère) phénotype

Deux copies:
une sur chaque chromosome homologue
> Génotype:

Même allèle : homozygote

2 allèles différents : hétérozygote


dominance : un allèle (dominant) l’emporte sur l’autre (récessif)
co-dominance : les deux allèles s’expriment

234
Cas particulier : mutation létale

Allèle normal « wt » (+)


Allèle mutant (-) récessif

Si les embryons -/- ne se développent pas (avortement spontané) :

Parents : ♂ +/- × ♀ +/-

Œufs fécondés: 25% +/+ enfants 33,3% +/+


50% +/- 66,7% +/-
25% -/- létal

Analyse du lignage d’une famille

Transmission d’un caractère dans une famille

Génération 1
(grand-parents)

Légende:
Génération 2
(parents, oncles, tantes)
Couple:

♂ ♀
Génération 3
(enfants) Phénotype:

Sain
Atteint

235
Analyse du lignage d’une famille

Dominant ou récessif ?

Le caratrère est transmis par un


parent qui est lui-même atteint
Probablement dominant
doit être confirmé par l’analyse
d’autres familles présentant le même
Phénotype: caractère.
Sain: deux allèles normaux
Atteint: hétérozygotes

Analyse du lignage d’une famille

Dominant ou récessif ?

Le caractère peut être transmis par


un individu non atteint
(porteur sain)
Probablement récessif
doit être confirmé par l’analyse
d’autres familles.
Phénotype:
Sain: au moins un allèle normal (dominant)
Atteint: deux allèles mutés

236
Analyse du lignage d’une famille

Caractère récessif et consanguinité

Phénotype:
Sain: homozygote ou hétérozygote pour l’allèle normal
Atteint: homozygote pour l’allèle muté

!!
Les groupes sanguins

oligosaccharides à la surface des globules rouges


N-acétylgalactosamine

type A

lipide ou
protéine
galactose
type O
enzyme type B

Gène:
allèle A (co-dominant)
allèle B (co-dominant)
allèle O (récessif)

237
Phénotype Génotype

Groupe A AA ou AO

Groupe B BB ou BO

Groupe AB AB

Groupe O OO

gène du système ABO


chromosomes homologues

allèle A

allèle B

Génotype: AB hétérozygote

Phénotype: groupe AB

238
Parents : ♂ AA × ♀ OO ♂ AO × ♀ AO
gamètes: A O ½A ½A
½O ½O

Enfants: AO AA 25% groupe A dominant


groupe A AO 50%
OO 25% groupe O récessif

♂ AB × ♀ AB
½A ½A
½B ½B

AA 25% groupe A
AB 50% groupe AB
BB 25% groupe B
codominance

Groupes sanguins

Système ABO Système Rhésus

1 gène 1 gène RHD


3 allèles: A, B, ou O 2 allèles: Rh+, Rh-

239
Parents : ♂ Rh+Rh- × ♀ Rh+Rh-
gamètes: Rh+ Rh+
Rh- Rh-

Enfants: Rh+Rh+ 25% 75% groupe +


Rh+Rh- 50%
Rh-Rh- 25% 25% groupe -

Groupes sanguins

Système ABO Système Rhésus

1 gène 1 gène
3 allèles: A, B, ou O 2 allèles: Rh+, Rh-

9q34 1p36

gènes localisés sur 2 chromosomes différents


transmission indépendante

240
Parents : ♂ AA Rh-Rh- × ♀ OO Rh+Rh+ homozygotes
gamètes: A Rh- O Rh+ pour les deux allèles

Enfants: AO Rh+Rh- hétérozygotes


groupe A+ pour les deux allèles

Parents : ♂ AO Rh+Rh- × ♀ BO Rh+Rh-

Quelle est la probabilité qu’un enfant soit AB+ ?

probabilité que l’enfant soit AB : ¼ (génotype AB)

probabilité que l’enfant soit Rh+ : ¼ (génotype +/+) ¾


+ ½ (+/-)

probabilité que l’enfant soit AB+ : ¼ . ¾ = 3/16

valable pour des gènes transmis de façon indépendante

241
Parents : ♂ AO Rh+Rh- × ♀ BO Rh+Rh-

Génotype des enfants Phénotype probabilité


A Rh+ A Rh- O Rh+ O Rh-
groupe AB+ 3/16
Gamète
groupe AB- 1/16
B Rh+ AB AB BO BO
Rh+/+ Rh+/- Rh+/+ Rh+/- groupe A+ 3/16

groupe A- 1/16
B Rh- AB AB BO BO
Rh+/- Rh-/- Rh+/- Rh-/- groupe B+ 3/16

O Rh+ AO AO OO OO groupe B- 1/16


Rh+/+ Rh+/- Rh+/+ Rh+/-
groupe O+ 3/16

O Rh- AO AO OO OO groupe O- 1/16


Rh+/- Rh-/- Rh+/- Rh-/-

Exercice

Tyrosinémie de type I
Mutation dans le gène de la fumaryl-acétoacétate hydrolase

Tyrosine Fumaryl-acétoacétate Acétyl-CoA

Problèmes hépatiques, rénaux et neurologiques

Type de transmission ?

Génotype Marie ?
Francine ?
Michel ?
Robert ?

242
IVe Partie

Reproduction et Génétique
1 – Introduction: gène, génome, hérédité

2 – Reproduction, fécondation et méiose

3 – Polymorphisme

4 – Hérédité : lois de Mendel et applications en génétique humaine

5 – Hérédité : cas particuliers gènes sur le même chromosome


gènes sur un chr. sexuel
gènes mitochondriaux

6 – Génétique des populations

!!
Liaison entre gènes

Gènes A et B situés sur le même chromosome

Gène A Gène B
chromosomes homologues

allèle A1 allèle B1

allèle A2 allèle B2

243
Gènes situés sur le même chromosome gamètes

A1 B1 50%
A1 B1

A2 B2
MEIOSE A2 B2 50%

Gène A lié au gène B

Gènes situés sur le même chromosome gamètes

A1 B1
A1 B1

MEIOSE
A2 B2

B1 A2 B2
A1

A2 A1
B2
B2

B1
recombinaison par enjambement des chr.
A2

244
Gènes situés sur des loci adjacents
gamètes

A1 B1
50 %
A1B1

A2 B2
50 %
A2 B2

MEIOSE
A1
B2

Très rares
enjambements des chr. très rares
B1

A2

Fréquence de recombinaison par enjambement

proportionnelle à la distance entre les deux gènes

très rare entre gènes contigus → gènes fortement liés

fréquente entre gènes éloignés :


atteint 50% pour des gènes situés à des extrémités opposées
équivalent à la distribution de gènes situés sur des chr. ≠

unité de mesure : 1 centimorgan = 1 unité Morgan = 1%

50 % -
Détermination de la
Fréq. localisation d’un gène
en la comparant à un autre
qui sert de référence

0-
Distance physique sur le chr.

245
Gènes situés sur des loci distants du même chromosome
gamètes

A1 B1 25%
A1 B1

MEIOSE
A2 B2
25%
B1 A2 B2
A1

recombinaison: 50%
A2 A1
B2 25%
B2

enjambements fréquents
B1
Éventuellement multiples 25%
A2

Exercice de crossing-over

On croise deux types de souris homozygotes de laboratoire qui portent les


allèles mutés a et b, respectivement. Si les gènes A et B sont situés sur le
même chromosome à 20 centimorgans l’un de l’autre, quelle est la probabilité
d’obtenir des souris homozygotes pour les deux mutations en F2 ?

246
Chromosomes sexuels

chromosomes humains

autosomes
chromosomes sexuels
Idem pour mammifères XY

Systèmes de détermination du sexe


oiseaux, certains insectes et poissons: ZW

c’est l’ovocyte qui détermine le sexe, pas le spermatozoïde

sauterelles: X / zéro abeilles et fourmis

un seul chromosome sexuel Pas de chromosomes sexuels:


les femelles sont issues d’un oeuf fécondé diploïde
les males d’un oeuf non fécondé haploïde

247
!
Caractères liés au sexe

gènes déterminant le sexe

chromosomes sexuels gènes liés au sexe :


X et Y non impliqués dans la détermination du sexe
mais présents sur un seul des 2 chr. sexuels:
uniquement X (le plus fréquent)
uniquement Y (holandrique)

gènes communs entre X et Y


régions pseudo-autosomiques
hérédité : comme autosomes

Caractères liés au sexe

ex: daltonisme confusion des couleurs


myopathie de Duchenne affaiblissement musculaire mortel
hémophilie trouble de la coagulation

gènes sur le chromosome X (et pas sur Y)

♂ XA Y × ♀ XA Xa
femme porteuse (hétérozygote):
transmet la maladie à 50% de ses fils
XA XA 25%
XA Xa 25% sains
XA Y 25%
hémizygotes
Xa Y 25% malades

248
si ♂ Xa Y peut se reproduire :

♂ Xa Y × ♀ XA XA
malade saine
le père transmet un allèle muté à toutes ses filles

XA Xa 50% sains
XA Y 50%

♂ Xa Y × ♀ XA Xa probabilité de rencontre beaucoup + faible


malade saine

XA Xa 25%
XA Y 25% sains
Xa Xa 25% seul cas où les femmes (50%) sont atteintes
Xa Y 25% malades

Transmission de l ’hémophilie dans la descendance de la reine Victoria

♀ ♂

249
Hérédité mitochondriale

chromosomes humains

génome mitochondrial

Hérédité mitochondriale

mitochondries : génome de ± 16 000 bases (homme)


ARNt et ARNr mitochondriaux
13 gènes sans introns

mammifères:
beaucoup plus de mitochondries dans un ovule que dans un spermatozoïde

→ transmission des caractères mitochondriaux par les femmes


hérédité maternelle

ex: maladies humaines rares comme la myopathie mitochondriale

250
Hérédité mitochondriale : exemple

Neuropathie optique de Leber


Mutation d’une protéine de la chaine électronique

Mutant

Normal

Hérédité complexe

Mendel est tombé sur des caractères transmis selon des règles simples :

chaque caractère est contrôlé par un seul gène,


pour lequel il n’existe que deux allèles,
l’un étant complètement dominant et l’autre complètement récessif

Les lois de Mendel n’expliquent pas tout en génétique !

251
Hérédité complexe

La transmission de beaucoup de caractères est bien plus compliquée:

gènes multiples
avec des allèles multiples
dominance partielle
gènes liés
pénétrance incomplète
influence de l’environnement et du mode de vie
...

Exemple: couleur de la peau (min 3 gènes)


diabète

Pénétrance

Pénétrance : % d’individus atteints parmi les individus ayant un génotype donné

Soit l’allèle a récessif responsable d’un maladie…

Pénétrance = 100%
Tous les individus aa sont malades

Pénétrance faible x %
Les individus aa ont un risque
d’être malade de x %

NB: dans les exercices, si rien n’est précisé, la pénétrance est de 100%

252
Neuropathie optique de Leber
Mutation d’une protéine de la chaine électronique

Mutant malade

Mutant sain

Normal
Pénétrance : % d’individus malades parmi les mutants
ici : 50%

Exemple 2: le cancer familial

• Le cancer est causé par des mutations somatiques.

• Les facteurs environnementaux sont très importants: tabac, alcool,


alimentation, virus...

• Dans la grande majorité des cas, non héréditaire.

• Cependant, des cas de cancers familiaux existent.

253
Exemple 2: les mutations de BRCA et le cancer

• Les gènes BRCA1 et BRCA2 encodent des protéines impliquées dans la


réparation de l’ADN

• Ce sont des gènes suppresseurs de tumeurs

• Des mutations de BRCA1 ou 2 conduisant à une perte de fonction


sont à l’origine de cancers du sein et de l’ovaire

Exemple 2: les mutations de BRCA et le cancer

• Les mutations de BRCA1/2 sont dominantes:

les hétérozygotes sont atteints


les porteurs transmettent le caractère à 50% de leurs enfants

• Pénétrance incomplète:
une femme porteuse d’une mutation de BRCA1
a un risque de 60% de cancer du sein
et un risque de 40% de cancer de l’ovaire
(comparé à 12% et 1%, respectivement, pour une femme normale)

254
Exemple 2: les mutations de BRCA et le cancer

Pour une femme atteinte de cancer du sein précoce liée à une mutation BRCA,
quelle est la probabilité que sa fille soit atteinte ?

Loi de Mendel

La fille a une probabilité de 50%

? de porter la mutation BRCA1

Si elle porte la mutation,


elle présente un risque de 60% de développer un
cancer du sein

Pénétrance incomplète

Exemple 2: les mutations de BRCA et le cancer

Pour une femme atteinte de cancer du sein précoce liée à une mutation BRCA,
quelle est la probabilité que sa fille soit atteinte ?

La fille a une probabilité de 50%

? de porter la mutation BRCA1

Si elle porte la mutation,


elle présente un risque de 60% de développer un
cancer du sein

La probabilité d’être porteuse de la mutation


et de développer un cancer du sein

= 0.6 x 0.5 = 0.3 = 30%

255
Exemple 2: les mutations de BRCA et le cancer

Le fils a aussi une probabilité de 50%


de porter la mutation BRCA1

S’il porte la mutation,


il présente un risque accru de développer un cancer (sein, prostate...)

Exemple 2: les mutations de BRCA et le cancer

Les hommes peuvent transmettre la mutation (50%)

256
IVe Partie

Reproduction et Génétique
1 – Introduction: gène, génome, hérédité

2 – Reproduction, fécondation et méiose

3 – Polymorphisme

4 – Hérédité : lois de Mendel et applications en génétique humaine

5 – Hérédité : cas particuliers

6 – Génétique des populations

7 – Bricolage génétique, clonages et OGM

6. Génétique des populations

Une population est un groupe d’individus


de la même espèce
qui vivent dans la même région
et se reproduisent entre eux.

257
6. Génétique des populations

OO BB
BO
AO AO

AA OO Population humaine
AO
Caractère : groupes sanguins
OO
AB
AO

Quel sera le génotype et le phénotype des enfants d’un couple pris au hasard
dans cette population ?

?
+ ?

6. Génétique des populations

Ensemble O
OO BB
d’allèles B
O
BO
AO A A
AO O
O

=
A
O B
OO O
AA O
AO
O B O
B
A
AO OO
AB A O
A O O

?
+ ?
Génotype d’un enfant du couple:
prendre deux allèles au hasard
→ probabilités

258
6. Génétique des populations

Loi de Hardy – Weinberg :


calcul des fréquences d’allèles et de génotypes dans une population

Dans une population à l’équilibre,


la proportion des allèles est constante d’une génération à la suivante

conditions:

croisements entre individus au hasard


population infiniment large
pas de sélection naturelle
population fermée
pas de mutations
méiose normale

Soit A et a, les 2 allèles d’un gène

si la fréquence d’individus AA est x (x + y + z = 1)


Aa y
aa z

alors la fréquence p de l’allèle A est


2x + y
p=
2

et la fréquence q de l’allèle a est


2z + y
q= et p+q=1
2

259
Soit A et a, les 2 allèles d’un gène

si la fréquence des allèles A est p p+q=1


a q

alors la fréquence d’homozygote AA est x = p2

aa est z = q2

d’hétérozygote Aa est y = 2.p.q

et x + y + z = 1

Exemple 1

Groupe Rhésus: dans la population caucasienne: 85% Rhésus +

Fréquence des allèles + et - ?

260
Exemple 2

Mucoviscidose: dans la population caucasienne: 4% d’hétérozygotes +/-


très rare dans les populations asiatiques et africaines
Quelle est la fréquence de la maladie ?

Modifications de la loi de Hardy – Weinberg :

Dans une population à l’équilibre,


la proportion des allèles est constante d’une génération à la suivante

conditions:

croisements entre individus au hasard


population infiniment large
modifie fréq de génotype
pas de sélection naturelle
population fermée
pas de mutations modifie fréq des allèles rares
méiose normale

sélection des génotypes qui


donnent un avantage reproductif

influence de l’immigration/émigration

apparition de nouveau allèles

261
IVe Partie

Reproduction et Génétique
1 – Introduction: gène, génome, hérédité

2 – Reproduction, fécondation et méiose

3 – Polymorphisme

4 – Hérédité : lois de Mendel et applications en génétique humaine

5 – Hérédité : cas particuliers

6 – Génétique des populations

7 – Bricolage génétique, clonages et OGM

Reproduction asexuée artificielle des mammifères:


le clonage

Premier mammifère cloné : Dolly, 1997

262
Clonage par transfert du noyau d’une cellule somatique

Mère génétique Cellule somatique parentale


cultivée in vitro

fusion par choc électrique


Œuf cloné
Œuf non fécondé

Donneur élimination
d’ovocyte du noyau
mitoses in vitro

Embryon
Agneau cloné :
Dolly

Mère porteuse

Le clonage humain

Création artificielle d’un « vrai jumeau »

Problèmes éthiques: statut de l’embryon humain


unicité de chaque individu
respect de la nature humaine

Problèmes techniques: méthode actuelle peu efficace


1 succès sur 400
ne fonctionne pas chez le singe
animaux clonés malades ?

Problèmes juridiques: la science avance plus vite que la loi


internationalisation de la recherche :
interdit en Belgique mais pas dans tous les pays

263
Le clonage humain à visée médicale:
production de cellules souches

Patient
(peau) Transfert de noyau

Îlots pancréatiques

Cellules sanguines Cellules humaines


Embryon
humain cloné Cellules cardiaques
différenciées
= « pièces de rechange »?
e Hépatocytes

Neurones
Cellules souches
embryonnaires

Tachibana et al, Cell 153, 1228–1238 (Juin 2013)

Production de cellules souches sans clonage

Patient
(peau)

introduction de 4 gènes
à l’aide d’un rétrovirus

Îlots pancréatiques

Cellules sanguines Cellules humaines


Cellules cardiaques
différenciées
= « pièces de rechange »?
Hépatocytes

Neurones
Cellules souches
induites
Shinya Yamanaka (2007)
Prix Nobel 2012

264
Organismes génétiquement modifiés « OGM »

Organisme qui possède une modification génétique héréditaire introduite


artificiellement par « génie génétique ».

En pratique : modification d’un gène existant (inactivation, mutation…)


« knock-out »
ou ajout d’un nouveau gène (« transgénique »)

Industrie alimentaire:
plantes résistantes à un insecte particulier
plantes résistantes à un pesticide
saumons géants

Recherche:
souris de laboratoire mutantes

OGM : le débat

un gène et donc une protéine en plus ou en moins…

Santé: pas de problème connu, sauf peut-être allergies

analyse au cas par cas :


augmentation ou diminution des pesticides
les OGM sont surtout utilisés pour nourrir le bétail

Environnement:
dissémination d’espèces modifiées au détriment des
espèces naturelles
transmission du gène à des espèces naturelles (maïs)
développement de résistance aux pesticides

Impact économique
productivité augmentée (+20% ?)
brevets et monopoles

265
Bœuf blanc-bleu-belge
(n’est pas un OGM)

mutation naturelle de la myostatine (protéine musculaire)

CRISPR‐CAS9

Cas9 = Enzyme bactérienne


CRISPR = système de défense des bactéries contre l’ADN étranger

Application en génie génétique:

o Introduit une mutation dans un gène de façon contrôlée grâce à un ARN guide

o Permet de corriger des mutations ou d’inactiver un gène

o Champs d’applications immense

o Premiers essais cliniques en cours

o Considérations éthiques

266
CRISPR‐CAS9: principe

Nucléase Cas9
+
guide ARN

Gène cible

Knock out Mutation

267
E E IE E

Introduction

I Composition chimique des tres i ants

1 Introduction : les atomes 4


2 L’eau 7
3 Les composés carbonés 14

II Cytologie l’unité de base du i ant la cellule

1 Introduction 69
2 La membrane plasmique 74
3 Le cytoplasme 77
4 Les organites 81
5 Le noyau 93
6 Paroi et matrice extracellulaire 96
7 Division cellulaire 103
8 Mort cellulaire programmée 134

III Physiologie cellulaire

1 Flux d’énergie et thermodynamique 137


2 Enzymes 142
3 Métabolisme et production d’énergie 151
5 Anabolisme 168
6 Du gène à la protéine 172

I eproduction et Génétique

1 Introduction 199
2 Reproduction, fécondation et méiose 202
3 Polymorphisme 215
4 Hérédité: lois de Mendel 226
5 Hérédité: cas particuliers 243
6 Génétique des populations 257
7 Clonage et bricolages génétiques 262

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