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BIBLIOTHEQUE DE LA RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE SCIENCE MEDICALE

Dr A.AMINE

MÉ O François Belotte

URGEN
M C
Cassanas 3e
Emmanuel

HI
ÉDITIONENRIC

ES
E

vox.com:Un
MÉMO
BIBLIOTHEQUE DE LA RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE SCIENCE MEDICALE
Dr A.AMINE François Belotte
Emmanuel
Cassanas

URGENCES
Troisième édition du célèbre Mémo Urgences
taillé pour vous accompagner au cœur de l’action !
Mis à jour et complété, sur le principe de l’aide-
mémoire, le Mémo Urgences s’adresse aux
différents acteurs de l’urgence en concentrant, dans
un format de poche, les savoirs essentiels à l’action
une fois le diagnostic posé.
Son organisation claire et dynamique facilite l’accès
aux informations déclinées sous trois types de fiches :
les fiches thérapeutiques, les fiches pharmacologiques,
et les scores, critères et classifications.
Cette mise à jour comporte l’actualisation des
bonnes pratiques, procédures et protocoles
usuels, ainsi qu’un focus sur la prise en charge
des situations d’urgence dans un contexte
terroriste (concept de damage control
ressuscitation).

cholarvox
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Dr A.AMINE

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Mémo Douleur 2e édition, Hélène Belœil, Isabelle Nègre, 2015


Mémo médecine légale et urgences, Christophe Rothman, 2014
Mémo urgences pédiatriques, Jean-Louis Charbernaud, Patrick Hertger, 2012
Mémo Cardio en urgence, Frédéric Lapostolle, Jean-Pierre Torres, 2010
Mémo Secourisme 2e édition, Emmanuel Cassanas, Action Santé,
Mathieu Schwoehrer, avec la participation du Dr Jean-
Michel Duquesnes, 2009
Mémo Hygiène, Olivier Meunier, 2006
Mémo Intoxications aiguës, Marc Weber, Christophe Rothman
n, avec la participation Vincent Danel Président de la STC, 2006

ARNETTE
Éditions John Libbey Eurote
xt
127, avenue de la République
92120 Montrouge
e-mail : contact@jle.com
http://www.jle.com

vox.com:Un
© John Libbey Eurotext, 201
8 ISBN 978-2-7184-1486-7
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Dr A.AMINE

D
epuis sa première parution en 2003, le succès du Mémo
Urgences ne s’est jamais démenti et les auteurs sont
aujourd’hui heureux de vous présenter une 3e édition
actualisée, présentant un sommaire étoffé et l’intégration d
e
plusieurs évolutions significatives dans la prise en charge des situati
ons d’urgence.
Compagnon des acteurs de l’urgence, Mémo Urgences se veut avant to
ut pratique et synthétique. Sans prétendre à l’exhaustivité, il concentre
l’essentiel sous un format de poche, une fois le diagnostic posé ou
supposé. Les informations sont déclinées à travers trois types de fiches
: les fiches thérapeutiques, les fiches pharmacologiques et les fiches
scores, critères et classifications. L’accès à ces fiches est soit
thématique, soit alphabétique. Un chapitre étant exclusivement consacr
é à l’enfant, tous les autres chapitres concernent les urgences adultes.
Mémo Urgences a été conçu pour être utilisé au cœur de l’action. Nou
s
ne doutons pas qu’il vous sera utile et espérons que vous ne le quitter
ez plus, de jour comme de nuit !
Les auteurs

vox.com:Un
III
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Dr A.AMINE

François Belotte – Médecin anesthésiste réanimateur, Hôpital Simone-


Veil, Eaubonne,
Val d’Oise. Chef de service du SMUR de 1992 à 2015, Chef du pôle Urgences de 2009
à 2015.
Emmanuel Cassanas – Infirmier anesthésiste urgentiste, fondateur et directeur
du centre de formation continue Action Santé, créé en juin 1999 à destination
des professionnels de santé, puis du Groupe Doxea (www.groupedoxea.com), créé e
n 2012. Coauteur du Mémo AFGSU, du Mémo Secourisme et du Mémo Urgences.

Avertissement : Les informations dans cet aide-mémoire ne peuvent en aucun cas


engager la responsabilité des auteurs dans la prise en charge d’un patient. Les acte
urs
de l’urgence restent seuls responsables de leurs actes et de leurs prescriptions.

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ACR : arrêt cardio-respiratoire externe


AES : DEP : débit expiratoire de pointe DIO
accident d’exposition au sang : dispositif intra osseux
AINS : anti-inflammatoires non DSI : dose supposée ingérée
stéroïdiens
AMM : autorisation de mise sur le V
marché
AMP : ampoule
ATCD : antécédent
AVC : accident vasculaire cérébral
BAV : bloc auriculo-ventriculaire 2

BAVU :
ballon autoremplisseur à valve
unidirectionnelle
BNP : peptide natriurétique de type B
BPCO : broncho-pneumopathie
chronique obstructive
BSA : bloc sino-
auriculaire
CEC : circulation extra-corporelle
CIVD : coagulation intravasculaire
disséminée
CMO : cardiomyopathie obstructive
CO : monoxyde de carbone
Cp : comprimé
CPAP :
continuous positive airway
pressur
CPK : créatine phosphokinase
CSP :
Code de la Santé publique
CTS :
centre de transfusion sanguine
CUMP : cellule d’urgence
médico-psychologique
DAE : défibrillateur automatisé

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ECG : Hb : hémoglobine
électrocardiogramme HbCO : carboxyhémoglobine
ECMO : HBPM :
extracorporeal membra héparine de bas poids
n moléculaire
oxygenation / a HDT : hospitalisation à la demande
ssistance d’un tiers
circulatoire HEA : hydroxyéthylamidon
EES : HO : hospitalisation d’office
entraînement électrosystoli Ht : hématocrite
que EP HTA : hypertension artérielle
: équivalent phénytoïne HTAP : hypertension artérielle
EPPI pulmonaire
: eau pour préparation inject HTIC : hypertension intracrânienne
able ESV IDM : infarctus du myocarde
: extrasystole ventriculaire IM : intramusculaire
FC : fréquence cardiaque
FiO :
fraction inspirée en oxygè
ne Fr : fréquence
FR :
fréquence respirat
oire FV
: fibrillation ventric
ulaire g : gamma
G
:
g
a
u
g
e
g
:
G
a
m
m
a
GCS :
Glasgow coma s
core h : heure
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VI
IMAO : inhibiteur de la monoamine PO : per os
oxydase qsp : quantité suffisante pour RA
IR : intrarectale : rétrécissement aortique
IV : intraveineuse
IVD : intraveineuse directe
IVG (1) : insuffisance ventriculaire
gauche
IVG (2) : interruption volontaire de
grossesse
IVL : intraveineuse lente
IVSE :
intraveineuse à la seringue
électrique
j : jour
J : joule
KCl : chlorure de potassium
kg : kilogramme
KT : cathéter
MEOPA : mélange équimolaire
oxygène-protoxyde d’azote
mEq : milliéquivalent
mg : milligramme
MIN : mort inattendue du nourrisson
mL : millilitre
NFS : numération formule sanguine
NRBC : nucléaire, radiologique,
biologique et chimique
OAP : œdème aigu du poumon
OPJ :
Officier
2
de Police Judiciaire O
: oxygène
PAD : pression artérielle diastolique
PAM : pression artérielle moyenne
PAO2 :
pression partielle de l’oxygène PAS
: pression artérielle systolique PEP
: pression expiratoire positive PIC
: pression intracrânienne
PLS : position latérale de sécurité

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RAI : s en cas de péril imminent
recherche d’agg SPO2 : saturation « pulsée
lutinines » en oxygène
irrégulières STEMI :
RGO : reflux gastro- ST elevation myocardic
œsophagien Rh infarction
: rhésus To : température
RSD : TA : tension artérielle
échelle de mesure TC : trauma crânien
du risque TCA : temps de céphaline activée
suicidaire de Duche TV : tachycardie ventriculaire
r UHCD : unité d’hospitalisation de
SAMU : courte durée
service d’aide m UI : unité internationale
édicale USC : unité de surveillance continue
d’urgence VD : ventricule droit
SAUV : VVP : voie veineuse périphérique
salle d’accueil des ur
gences vitales
SC : sous-cutané
SCA :
syndrome coronarien
aigu SCB
: surface corporelle br
ûlée SDRA
: syndrome de détress
e
respiratoire aiguë
SDRE : soins psychiatrique
s sur décision
d’un représentant
de l’État SMUR
: service mobile d’urge
nce
réanimation
SNC :
système nerveux cen
tral SPDT
: soins psychiatrique
s à la
demande d’un tiers
SPI :
soins psychiatrique
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3 URGENC
CARDIO-
ES
29TRAUMATOLOGIQUES
URGENC
ES
GRAVE
VASCULAIRES S > Traumatisme crânien grave p. 29
> Arrêt cardiorespiratoire > Polytraumatisé p. 30
de l’adulte p. 3 > Risques terroristes (hors NRBC) p. 31
> Syndromes coronariens aigus p.
5 > Troubles du rythme p. 9
> Troubles de conduction p. 11
33CIRCONSTANCIELLES
URGENC
ES
> Œdème aigu du poumon p. 13 > Brûlure thermique p. 33
> Poussée hypertensive > Noyade p. 34
symptomatique p. 13 > Syndrome de blast p. 34
> Embolie pulmonaire p. 14 > Électrisation p. 35
> Tamponnade p. 17 > Hypothermie p. 35
> Dissection aortique p. 18 > Coup de chaleur p. 36
> États de choc p. 18 > Accident d’exposition au sang
(AES) p. 37
20VENTILATOIRE
URGENC
ES 39 INTOXICATIONS
S > Corps étranger p. 20
> Asthme p. 20 > Tricycliques p. 39
> Décompensation d’une insuffisance > Paracétamol p. 39
respiratoire chronique p. 21 > Nivaquine p. 41
> CO et fumées d’incendie p. 41
> Pneumothorax spontané p. 22
> Bêtabloquants p. 42
23NEUROLOGIQUES
URGENC
ES
> Digitaliques p. 43
> Inhibiteurs calciques p. 44
> Accident vasculaire ischémique p. 23 > Benzodiazépines p. 45
> Accident vasculaire hémorragique p. 24 > Intoxication alcoolique aiguë
> État de mal épileptique p. 24 grave p. 45
> Méningite infectieuse p. 25
> Purpura fulminans p. 26
> Prélèvement d’organes et de tissus p.
27

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46 URGENC
MÉTABOLIQUES
ES
> Déshydratation aiguë
du nourrisson p. 59
> Coma hypoglycémique p. 46 > Laryngite aiguë sous-glottique p. 63
> Acidocétose diabétique p. 46 > Épiglottite aiguë p. 63
> Coma hyperosmolaire p. 47 > Bronchiolite p. 64
> Hyperkaliémie p. 47 > Purpura infectieux sévère p. 65
> Hypokaliémie p. 48 > Crise convulsive p. 66
> État de mal épileptique (EME) p. 67
49ABDOMINALES
URGENC
ES
> Réanimation pédiatrique p. 68
> Perfusion intra-osseuse p. 69
> Hémorragie digestive p. 49
> Pancréatite aiguë p. 49
> Angiocholite p. 50 70PSYCHIATRIQUES
URGENC
ES
> Colique néphrétique p. 50 > État d’agitation sévère p. 70
> Syndrome de sevrage alcoolique /
52PÉDIATRIQUES
URGENC
ES
Delirium tremens p. 70
> Soins psychiatriques
> Arrêt cardiorespiratoire de l’enfant p. 52
à la demande d’un tiers (SPDT) p.
> Mort inattendue du nourrisson
71 > Soins psychiatriques en cas
(MIN) p. 55 de péril imminent (SPI) p. 72
> Malaise grave du nourrisson p. > Soins psychiatriques sur décisio
57 > Corps étranger p. 58
n
du représentant de l’État (SDRE) p. 73

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Dr A.AMINE URGENCES
CARDIO-VASCULAIRES
Arrêt cardiorespiratoire de l’adulte
La réanimation cardiopulmonaire élémentaire et l’utilisation des
défibrillateurs automatisés externes (DAE) sont au centre de la prise en
charge des patients en arrêt cardiorespiratoire et doivent être les plus
précoces possibles dans la constitution de la « chaîne de survie » qui est
composée des maillons suivants : – reconnaissance de la détresse vitale ;
– alerte des secours ;
– réanimation cardiopulmonaire précoce ;
– défibrillation précoce ;
– prise en charge médicalisée.
• Détermination de l’étiologie par lecture du tracé électrique avec un DAE,
les palettes d’un défibrillateur manuel ou des électrodes classiques :
- asystolie : intubation + ventilation artificielle ; pose VVP + sérum
physiolo-gique ; injection d’adrénaline 1 mg IVD/3 min. En l’absence de
voie veineuse, injection possible de l’adrénaline en intra-osseuse (1 mg
toutes les 3 min) ;
- fibrillation ventriculaire : choc électrique externe soit au DAE, soit au
défi-brillateur manuel (chocs de 150 à 200 joules biphasiques. Reprise de
la réa-nimation cardiopulmonaire élémentaire entre chaque choc. Si
échec après 3 chocs, intubation et pose d’une VVP avec introduction de
l’adrénaline 1 mg IVD (toutes les 5 min), avec éventuelle injection
d’amiodarone (300 mg IVL), de lidocaïne (1 mg/kg IVD) ou de sulfate de
magnésium (2 g IVL). Réévaluation du tracé électrique.
Cas particuliers : si l’arrêt cardiorespiratoire est réfractaire et d’origine
toxique ou en cas d’hypothermie, l’assistance circulatoire avec oxygénation
par mem-brane extracorporelle (ECMO) peut être proposée.
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Dr A.AMINE
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L’arrêt cardiaque chez l’adulte : arbre de décision

DAE : défibrillateur automatisé externe ; FR : fréquence respiratoire ; RCP : réanimation


cardiopulmonaire Source : Mémo AFGSU (Lamarre)
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Dr ASyndromes coronariens aigus (SCA)


.AMINE

Classification

ECG : électrocardiogramme ; IDM : infarctus du myocarde

MISE EN CONDITION :
– Position adaptée semi-assise
– Monitorage multiparamétrique continu (avec défibrillateur à portée)
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration (si SpO2 < 95
%)
– 1 à 2 VVP (prélèvement d’un bilan biologique standard) : sérum
physiologique – Antalgique : type morphine titrée, suivant échelle visuelle
analogique (EVA) – Pas de dérivés nitrés (sauf IVG et si PAS > 120
mmHg)
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• Traitements adjuvants :
- Aspirine systématique
- Anti-agrégant plaquettaire en fonction de l’évaluation du risque :
clopidogrel, prasugrel, ticagrelor
- Héparine de bas poids moléculaire : enoxaparine 0,5 à 1 mg/kg
IVD - Bêtabloquant (type aténolol)
- Anxiolytique (type hydroxysine)

Recommandations ESC 2017


Prise en charge et orientation d’une suspicion de STEMI

CCI : centre de cardiologie interventionnelle ; STEMI : ST elevation myocardic infarction


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Dr A.AMINE
Contre-indications de la fibrinolyse

• Diathèse hémorragique connue


• AVC ou antécédents d’AVC ou de lésion sévère du système nerveux
central (anévrisme, intervention chirurgicale intracérébrale)
• Traumatisme sévère récent : trauma crânien,
fracture... • Intervention majeure à moins de 10 jours
• Accouchement
• Réanimation prolongée
• Massage cardiaque externe récent
• Ponction récente d’un vaisseau non compressible ou injection
intramuscu-laire profonde
• Hypertension artérielle sévère non maîtrisée par un traitement
• Endocardite bactérienne récente, péricardite, dissection
aortique • Pancréatite aiguë
• Ulcères digestifs avec saignement récent ou encore très
symptomatiques • Néoplasie profonde majorant le risque hémorragique
• Maladie hépatique sévère
• Traitement anticoagulant au long cours par antivitamine K
• Hémorragie sévère ou potentiellement dangereuse, manifeste ou récente

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Dr A.AMINE
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Fig. 1. Prise en charge et orientation d’une suspicion de SCA NSTEMI aux urgences

CCI : centre de cardiologie interventionnelle ; ECG : électrocardiogramme ; FC : fréquence cardiaque ;


PA : pression artérielle ; STEMI : ST elevation myocardic infarction
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Dr A.AMINE Troubles du rythme


MISE EN CONDITION :
– Position adaptée, monitorage multiparamétrique
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration
– Pose VVP en attente ou avec sérum physiologique + prélèvement d’un
bilan biologique standard

NOTE : importance du tracé ECG avec un D II long


TACHYCARDIES RÉGULIÈRES À QRS F
INS
Tachycardie sinusale
– FC comprise entre 100 et 130/min, avec présence d’une onde P
– Traitement : si la tachycardie est mal supportée : benzodiazépine ou
hydroxy-zine selon la cause

Flutter auriculaire et tachysystolie auriculaire


– Onde P en toit d’usine
– Fréquence auriculaire de 250 à 350/fréquence ventriculaire de ± 150 (cou-
plage 2/1)
– Traitement :
- IV : bêtabloquants (Aténolol®/5mg IVL) ou inhibiteur calcique (Diltia-
zem®/0,25 mg/kg IVL)
- Si mauvaise tolérance : digitalique (Digoxine®/0,25 à 0,50 mg IVD/4
heures) ou amiodarone (Cordarone®/300 mg IVSE)
- Si très mauvaise tolérance : choc électrique externe (50 joules
biphasiques) sous sédation, voire anesthésie générale

Tachycardie jonctionnelle (maladie de Bouveret)


– FC de 150 à 200/min, rythme régulier, onde P invisible, QRS fin sauf si
bloc de branche
– Traitement : manœuvres vagales ou adénosine (Krénosin® 6 mg IVD) ou
diltia-zem (Tidiem® 0,25 mg/kg IVL)
En cas de très mauvaise tolérance, un choc électrique externe peut être
indiqué. Hors crise : recherche d’un PR court < 0,12 sec ou d’un autre
signe de pré-excitation type Wolf-Parkinson-White
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TACHYCARDIES RÉGULIÈRES À QRS LARGES


Tachycardies ventriculaires (TV)
– FC entre 140 et 180/min, avec présence de complexes de capture et de
fusion (QRS fins inclus dans la TV)
– Traitement :
- Si la TV est bien tolérée : amiodarone (300 mg IVSE)
- Si la TV est mal tolérée : choc électrique externe 80 à 150 joules,
sous sédation, voire anesthésie

TACHY-ARYTHMIES
Fibrillation atriale/auriculaire
– FC irrégulière entre 100 et 180/min, sans onde
P – Traitement :
- IV : bêtabloquants (Aténolol®/5 mg IVL) ou inhibiteur calcique (Diltia-
zem®/0,25 mg/kg IVL)
- Si mauvaise tolérance : digitalique (Digoxine®/0,25 à 0,50 mg IVD/4
heures) ou amiodarone (Cordarone®/300 mg IVSE) ou flécaïnide (2 mg/kg
IVL)
- Si très mauvaise tolérance avec hypotension : choc électrique externe
(50 à 100 joules biphasiques), sous sédation, voire anesthésie générale

Fibrillation ventriculaire
– Rythme anarchique avec des ondes irrégulières de hauteur et de
largeur variables
– Inefficacité circulatoire
– Traitement : voir p. 3. Arrêt cardiorespiratoire par fibrillation ventriculaire

Torsade de pointe
– FC entre 180 et 240/min ; enchaînement de complexes de type TV
avec enroulement autour de la ligne iso-électrique
– Traitement :
- Si la torsade est bien tolérée : sulfate de magnésium (1 à 2 g IVL en 5
min) et chlorure de potassium (sans dépasser 1 g/h)
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Dr A.AMINE
- En cas de bradycardie sévère : isoprénaline (Isuprel® 0,1 mg/h à augmenter
en fonction de la FC)
- Si la torsade est mal tolérée : choc électrique externe 80 à 150 joules,
sous sédation, voire anesthésie

EXTRASYSTOLES VENTRICULAIRES
– QRS anormal, large et déformé, non précédé d’une onde P, survenant sur
le tracé de base du patient
– Traitement :
- Extasystoles asymptomatiques : pas de traitement
- Extrasystoles polymorphes ou au sommet de l’onde T : sulfate de
magné-sium 1 à 2 g IVL en 2 min ou lidocaïne 1 % 1 à 1,5 mg/kg IVL puis
relais IVSE (Xylocaïne®)

T r o u bl e s d e c o n du c t i o n
BRADYCARDIES SINUSALES
– FC < à 50/min avec présence de l’onde P
– Traitement : si mauvaise tolérance, atropine 0,5 mg IVD, renouvelable,
sans dépasser 2 mg/j

BLOCS AURICULO-VENTRICULAIRES
BAV I : espace P-R > 0,20 sec (5 carreaux)
Traitement : si mauvaise tolérance, atropine 0,5 à 1 mg IVD, renouvelable,
sans dépasser 2 mg/j

BAV II :
Type Mobitz I ou Luciani-Wenckebach : allongement progressif de P-
R et blocage de l’onde P
Traitement : si mauvaise tolérance, atropine 0,5 à 1 mg IVD, renouvelable,
sans dépasser 2 mg/j

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Type Mobitz II : allongement constant de P-R et blocage de l’onde


P (complexes QRS manquant de façon inopiné, mais régulière)
Traitement : si mauvaise tolérance, atropine 0,5 à 1 mg IVD, renouvelable,
sans dépasser 2 mg/j
• Si échec : isoprénaline (Isuprel® 0,1 mg/h à augmenter en fonction de la FC)
BAV III : dissociation complète de l’onde P et du QRS
Traitement : si mauvaise tolérance, atropine 0,5 mg IVD, renouvelable,
sans dépasser 2 mg/j
• Si échec : Isuprel® à la demande, pour atteindre et maintenir une FC >
60/min • Si échec : entraînement électrosystolique externe

BLOC SINO-AURICULAIRE
– FC < 50/min, avec blocage de l’onde P, sans QRS une fois sur deux dans
le bloc 2/1, et avec des pauses prolongées sans onde
P, ni QRS, dans le bloc complet – Traitement : si mauvaise tolérance,
atropine 0,5 à 1 mg IVD, renouvelable, sans dépasser 2 mg/j
• Si échec de l’atropine : entraînement électrosystolique externe

FICHE TECHNIQUE : Entraînement électrosystolique externe (EES)


1. Sédation : Hypnovel®
2. Fonctionnement
Position :
– électrode négative : apex (V3-V4)
– électrode positive : latérovertébral droit
Programmation :
– durée impulsion = 20-40 ms
– intensité stimulation = 60-90 mA
– fréquence stimulation = 60-80/min
3. Critères d’efficacité
– hémodynamique
– ECG : spike + QRS, onde T ample, retour ligne
isoélectrique 4. Précautions
– scope ECG en continu
– défibrillateur à proximité
– débrancher EES pendant le choc
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Dr A.AMINE Œdème aigu du poumon


MISE EN CONDITION :
– Position adaptée assise ± jambes pendantes
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration
– Ou ventilation non invasive (VNI) au masque si2 SpO < 90 % en air
ambiant – Ou ventilation non invasive avec aide inspiratoire + PEP sur
respirateur, en fonction de la tolérance du patient
– Pose VVP (prélèvement d’un bilan biologique standard + enzymologie +
tro-ponine et BNP) : G5 %
– Si PAS > 150 mmHg
: - Lasilix® 1 mg/kg IVD
- Lenitral®, débuter avec 0,5 mg/h IVSE, à augmenter en fonction de
tion clinique et de la tolérance hémodyna m
®
l’évolu-–
ique Si état de choc cardiogénique : Dobutrex 5 à 10 g /kg/min
– Si aggravation : intubation et ventilation artificielle
NB : ne pas oublier de traiter la cause (par ex., trouble du rythme, etc.)

Poussée hypertensive symptomatique


MISE EN CONDITION :
– Position adaptée demi-
assise – Oxygénothérapie
– Pose VVP (prélèvement d’un bilan biologique standard) : G5 %

DANS LA PLUPART DES ÉTIOLOGIE


S : – Lasilix® 1 mg/kg IVD
– Puis si besoin, Loxen® : 1 mg IVD toutes les min, renouvelable, puis relais
0,5 à 5 mg/h IVSE en fonction du résultat obtenu
– Ou Eupressyl® : 15 à 25 mg IVL, puis 10 à 30 mg/h IVSE
– Lenitral®, débuter avec 0,5 mg/h IVSE, à augmenter en fonction de
l’évolution clinique et de la tolérance hémodynamique

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Embolie pulmonaire
Fig. 1. Logigramme diagnostique de l’embolie pulmonaire (EP)
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Fig. 2. Algorithme en cas de suspicion d’embolie pulmonaire (EP)
avec choc/hypotension

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Fig. 3. Algorithme en cas de suspicion d’embolie pulmonaire (EP


) sans choc/hypotension
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MISE EN CONDITION :
– Position adaptée semi-assise
– Monitorage multiparamétrique continu (avec défibrillateur à portée)
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration (si SpO2 < 95
%)
– 1 VVP (prélèvement d’un bilan biologique standard) : sérum physiologique
TRAITEMENT : en fonction du résultat du PESI ou du PESI
simplifié • Si PESI simplifié 6 1 :
Anticoagulation :
- héparine non fractionnée, 80 unités/kg/j IVSE à adapter au
TCA - ou Arixtra®, 5 à 7,5 mg/kg/j SC profonde
- ou Lovenox®, 100 U/kg ×
2/j - ou Innohep®, 175 U/kg
• Si PESI simplifié 6 1 avec signes de choc :
- Fibrinolyse : rtPA (Actilyse®) 10 mg en bolus sur 2 min puis 100 mg IVSE
en 2 heures

-- Dobutam
Envisager ne
embolectomie,
®
si besoin, 5sià contre-indication
20 mg/kg/min à à la
fibrinolyse
adapter • Sii PESI simplifié = 0 :
- Traitement ambulatoire : nouveaux anticoagulants oraux (NACO)
(Riva-roxaban® ou Apixaban®)

Tamponnade
La compression des cavités cardiaques secondaire à un épanchement
péricar-dique est confirmée par l’échocardiographie

MISE EN CONDITION :
– Position adaptée semi-assise
– Monitorage multiparamétrique continu (avec défibrillateur à portée)
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration (si SpO2 < 95
%)
– 1 VVP (prélèvement d’un bilan biologique standard) : sérum
physiologique – Évaluation de la douleur : EVA
• Si collapsus : remplissage prudent par sérum
Si échec : dopamine débuter à 10 mg/kg/min IVSE, puis adrénaline à
•physiologique
débuter à 0,25 mg/h IVSE
• Si échec : envisager une ponction péricardique à l’aiguille
• Si détresse respiratoire : intubation + ventilation artificielle et transfert
en chirurgie vasculaire
17
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Dr A.AMINE
18

Dissection aortique
MISE EN CONDITION :
– Classification de Debakey (voir p. 121)
– Position adaptée
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration
– Pose 2 VVP de gros calibre (prélèvement bilan biologique avec troponine)
: sérum physiologique
– Antalgiques : morphine
• Si état de choc : remplissage par sérum physiologique ± noradrénaline 1
mg/h IVSE avec un objectif de PAS = 80 à 100 mmHg + intubation et
ventilation si détresse vitale
• Si hypertension artérielle : Loxen® : 1 mg IVD toutes les min,
renouvelable, sans dépasser 2 mg/j jusqu’à 10 mg, puis relais 0,5 à 5 mg/h
IVSE
Ou Eupressyl® : 15 à 25 mg IVL, puis 10 à 30 mg/h IVSE
Ou Trandate® : 1-2 mg/kg IVL 2 min, à renouveler dans un délai de 10 min

États de choc
• L’état de choc peut avoir schématiquement 4 étiologies : cardiogénique,
sep-tique, anaphylactique et hémorragique
• La prise en charge initiale repose sur :
- position adaptée en fonction de l’état ventilatoire et neurologique du
patient - oxygénothérapie au masque à haute concentration
- monitorage multiparamétrique
- pose 2 VVP de gros calibre : sérum physiologique
• Si troubles neurologiques ou ventilatoires : intubation + ventilation
arti-ficielle

CHOC CARDIOGÉNIQUE
• mine
Dans 2,5
tousà les cas : en association
5 mg/kg/mi ± adrénaline: Dobutamine
®
5 à 10 mg/kg/min +
0,05 à 0,25 mg/h
IVSE n
dopa-• Si étiologie coronarienne, discuter angioplastie ou fibrinolyse
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Dr A.AMINE
CHOC SEPTIQUE
– Remplissage par sérum physiologique avec un objectif de PAS à 90
mmHg – Noradrénaline 0,5 à 3 mg/h
• Si échec : adrénaline IVSE, débuter à 0,05
mg/h • Si hyperthermie : Perfalgan® 1 g IVL
Antibiothérapie probabiliste avant résultat des prélèvements, en fonction de la
porte d’entrée supposée

CHOC ANAPHYLACTIQUE
– Identification de l’allergène et arrêt de l’exposition
– Adrénaline : diluer 1 mg dans 10 mL ; injection IV, mL par mL toutes les
min, puis entretien 0,5 à 3 mg/h IVSE en fonction du résultat obtenu
– Remplissage vasculaire aux cristalloïdes (sérum physiologique 10 à 25
mL/kg) • Traitement adjuvant : Solumedrol® 1 mg/kg IVL
– Si bronchospasme : salbutamol en nébulisation ou en IV (bolus puis IVSE)

CHOC HÉMORRAGIQUE
– Contrôle de l’hémorragie (compression, garrot tourniquet ou orientation
chi-rurgicale d’urgence) cf. damage control p. 31
– Dosage initial de l’hémoglobine
– Groupage 1re détermination + RAI à prélever
– Remplissage vasculaire au sérum physiologique en fonction de la PAS
(20 à 30 mL/kg)
– Éventuelle transfusion sanguine si Hb < 7 g/dL (possibilité d’utilisation
d’un accélérateur de perfusion)
– Acide tranexamique (Exacyl®) 1 g dans 100 mL de sérum physiologique
en 10 min, puis 1 g en 8 heures IVSE
– Et/ou nordadrénaline IVSE à débuter à 0,5 mg/h, puis à augmenter si
besoin de 0,5 en 0,5 mg/h

19
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Dr A.AMINE
20

URGENCES VENTILATOIRES
Co r p s é t r a n g e r
GESTESRÉFLEXES :
Devant une insuffisance respiratoire aiguë et
bru-tale avec notion de syndrome de
pénétration chez un adulte : ne pas coucher la
victime
• Si patient conscient et obstruction mal
tolérée :
- Tentative d’extraction d’un corps étranger
intrabuccal
- Claques dans le dos, puis manœuvre
de Heimlich (à poursuivre si besoin) (photo)
• Si patient conscient et obstruction bien
tolérée :
- Installer le patient en position assise
- Oxygénothérapie au masque (6 L/min)
- Mise en condition avec monitorage multi-
paramétrique et VVP
- Prévoir un bilan radio pour prise en
charge spécialisée

As thme
• Signes de la gravité de la crise (voir p. 124)
MISE EN CONDITION :
– Position adaptée, monitorage multiparamétrique
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration
– Pose VVP en attente ou avec sérum physiologique + prélèvement d’un
bilan biologique standard
– Mesure du débit expiratoire de pointe (Peak-flow)
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Dr A.AMINE
En fonction des signes de gravité de la crise :
- Oxygénothérapie : via la mise en place d’une nébulisation : 6 à 8 L/min
- Nébulisation : terbutaline + bromure d’ipratropium (Bricanyl® 10 mg +
Atro-vent® 0,5 mg) à renouveler toutes les 20 min si besoin
- Réhydratation IV par Ringer Lactate® ou sérum
physiologique - Méthylprednisolone (Solumedrol®) : 1 mg/kg
IVD
- Éventuellement sulfate de magnésium 2 g IVL
- Sans amélioration, Salbutamol® IVSE (0,5 à 5 mg/h maximum)
• Si échec : adrénaline® : 0,25 mg/h IVSE. Doubler la dose toutes les 10 min
si besoin, jusqu’à un maximum de 2,5 mg/h
• Si échec ou troubles de la conscience : intubation à séquence rapide
(éto-midate + Célocurine®) et ventilation artificielle

Décompensation d’une insuffisance


respiratoire chronique (BPCO)
MISE EN CONDITION :
– Position assise ou demi-assise
– Oxygénothérapie à fort débit 6 à 10 L/min au masque à haute
concentration*, en attendant la stabilisation de l’état, avec un 2objectif de SpO
de 90 %
– Pose VVP (+ prélèvement biologique en fonction de l’étiologie suspectée)
: G5 %
– Prélèvement gaz du
sang • Si bronchospasme
:
- Nébulisation : terbutaline + bromure d’ipratropium (Bricanyl® 10 mg +
Atro-vent® 0,5 mg) à renouveler toutes les 20 min si besoin
- Méthylprednisolone (Solumedrol®) : 1 mg/kg IVD
- Sans amélioration, Salbutamol® IVSE (0,5 à 5 mg/h maximum)
• Si encombrement bronchique majeur
: aspiration transtrachéale des sécrétions • Si signes de gravité, sans troubles
de conscience : ventilation non invasive
au masque (VNI)
• Si troubles de conscience ou échec de la VNI : intubation + ventilation
arti-ficielle ± PEP
21
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Dr A.AMINE
22

NOTE :
* Malgré la crainte classique de l’hypoventilation due à l’administration d’O
2
à fort débit chez ce type de patient, il ne faut pas hésiter à les oxygéner
massi-vement avec surveillance permanente
La décompensation étant souvent d’origine infectieuse, une antibiothérapie
peut être indiquée

Pneumothorax spontané
MISE EN CONDITION
: – Patient demi-assis
– Asepsie chirurgicale
– Oxygénothérapie
– Pose VVP (prélèvement biologique standard) : sérum
physiologique – Traitement antalgique

RECHERCHE DE SIGNES DE GRAVITÉ :


– Fréquence respiratoire, signes de tirage, cyanose, sueurs, 2
SpO – Fréquence cardiaque, tension artérielle
– Agitation, troubles de la conscience

PRISE EN CHARGE EN FONCTION DE L’IMPORTANCE


DU DÉCOLLEMENT ET DE SIGNES DE GRAVITÉ ASSOCI
ÉS :
– Exsufflation à l’aiguille (KT court de 16 ou 14 G, monté sur un robinet 3
voies) – Drainage pleural (pleurocath ou drain thoracique)

TECHNIQUE DE PONCTION :
– Sur la ligne axillaire moyenne au 4e espace intercostal
(bras en abduction)
– Sur la ligne médioclaviculaire au 2e espace intercostal
– Anesthésie locale par Xylocaïne 2 %®
– Exsufflation à l’aiguille ou mise en place du
drain – Pose d’une valve anti-retour type Heimlich
NOTE : surveillance radiologique du poumon
controlatéral (pneumothorax minime à rechercher)
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.AMINE
Dr A URGENCES NEUROLOGIQUES
Accident vasculaire ischémique
Infarctus cérébral ou accident vasculaire cérébral ischémique (AVC)
La prise en charge thérapeutique est fonction de la détermination du début
des symptômes
En l’absence d’heure connue, on considère l’heure de découverte du
déficit comme T0
Détermination du score NIHSS (National Institute of Health Strokes Score)

MISE EN CONDITION :
– Position adaptée : semi-assise afin de respecter la pression
intracrânienne – Monitorage multiparamétrique + tracé ECG
– Stabilisation de la fonction respiratoire et oxygénothérapie au masque à
haute concentration
– Stabilisation et normalisation des chiffres tensionnels, en évitant les
fluctua-tions importantes
– Pose de VVP avec du sérum physiologique ; éviter le sérum glucosé
délétère pour les cellules cérébrales. Perfusion à poser au niveau du bras
controlatéral à l’hémiplégie si elle existe
– Glycémie capillaire systématique
– Prélèvement biologique, en évitant toute ponction artérielle qui contre-indi-
querait une éventuelle thrombolyse
– Traitement d’une hyperthermie éventuelle : paracétamol 1 g/8 h si tempéra-
ture > 38o5
– Traitement d’un déséquilibre glycémique si glycémie > 2 g :
insulinothérapie – Traitement anti-hypertenseur si PAS > 220 mmHg :
Eupressil® ou Trandate® – Ne pas traiter systématiquement les convulsions
– Si aggravation avec signes d’engagement : utilisation possible de
mannitol 20 % 0,25 à 1 g/kg/6 heures
– Intubation + ventilation en normoxie et légère hypocapnie si troubles de la
conscience et/ou score de Glasgow ^ 8

Contacter une unité de soins intensifs neurovasculaires pour avis neurologiqu


e avant thrombolyse – intérêt de la télémédecine

23
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Dr A.AMINE
24

Imagerie en urgence :
– IRM cérébral idéalement
– Scanner si pas d’IRM
Traitement :
– Thrombolyse :
- Si début des signes < à 4 h 30 pour des patients de moins de 80
ans - Si début des signes < à 3 h pour des patients de plus de 80
ans
- En l’absence de contre-indications à la
thrombolyse - Si NIHSS > 6 et < 25
– Thrombectomie : proposée de première intention, dans des centres
spécialisés de neuroradiologie interventionnelle dans les 6 premières heures
par rapport au début des signes
– Traitement médical en cas de contre-indications à la thrombolyse et à la
thrombectomie :
- Antithrombotique : anti-agrégant plaquettaire (Aspégic® IV 250 mg) +
anti-coagulant (héparine de bas poids moléculaire) non systématique

Accident vasculaire hémorragique


MISE EN CONDITION : idem à l’AVC ischémique
Cont acter le service de neurochirugie pou
(transmission des images au besoin)
Imagerie : idem à l’AVC ischémique
Traitement :
– Symptomatique, abordé dans la mise en condition standard
– Surveillance particulière de la pression artérielle pour éviter
l’hypertension intracrânienne et obtenir une 100 < PAM < 120 mmHg

État de mal épileptique


MISE EN CONDITION
: – Position adaptée
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration
– Pose d’une canule de Guedel, si possible
– Pose VVP (prélèvement biologique standard) : sérum physiologique, puis
prise en charge graduée
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Dr• A1e.AMINE
r
temps (0-30 min) : Rivotril® 1 mg IVD ou Valium® 10 mg, à renouveler une
fois si échec. L’intubation ne doit pas être envisagée systématiquement,
mais s’impose lorsque la sécurité du malade est en jeu
• 2e temps (30-50 min) : persistance de l’état de mal : fosphénytoïne
(Prodi-lantin®) 20 mg/kg IVSE sur 30 min ou phénobarbital (Gardénal® 20
mg/kg IVSE sur 30 min)
• 3e temps (50-80 min) : Nesdonal® 3 à 5 mg/kg. Intubation + ventilation
arti-ficielle + transfert en réanimation

Mé n i n gi t e in f e c t ie u s e
MISE EN CONDITION :
– Monitorage multiparamétrique
– Pose 1 VVP (prélèvement d’un bilan biologique standard) :
sérum physiologique
– Isolement respiratoire avec masque pour le patient et le personnel
– Prélèvement d’hémocultures + procalcitonine pour différencier une origine
bactérienne d’une origine virale
– Ponction lombaire (PL) effectuée avant l’antibiothérapie
– Imagerie : scanner ou IRM si disponible, réalisé après le diagnostic de
ménin-gite et dans certaines circonstances (convulsions, troubles de la
conscience, signes de localisation, etc.)
– Antibiothérapie :
• Si PL à liquide clair : vraisemblable méningite virale bénigne : pas de
traite-ment ou traitement probabiliste contre le pneumocoque et le virus
herpé-tique : céfotaxime (Claforan® 300 mg/kg IV en 4 injections) et
acyclovir (Zovirax® 10 mg/kg × 3/jr)
• Si PL à liquide trouble avec examen direct négatif : céfotaxime
(Claforan® 300 mg/kg IV en 4 injections) ou ceftriaxone (Rocéphine® 100
mg/kg/jr IV en 30 min) + dexaméthasone (10 mg IVL/6 heures)
En cas de suspicion de listériose, ajouter amoxicilline (Clamoxyl® 200
mg/kg/jr en 2 injections IV) et gentamicine (Gentalline® 3 à 5 mg/kg/jr IVSE
en 30 min)
• Si PL à liquide trouble avec examen direct positif : antibiothérapie
adaptée au résultat de l’examen direct (céfotaxime ± amoxicilline et
gentamicine) + dexaméthasone (10 mg IVL/6 heures)
25
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Dr A.AMINE
26

Purpura fulminans
MISE EN CONDITION :
– Monitorage multiparamétrique
– Pose 2 VVP (prélèvement d’un bilan biologique standard) :
sérum physiologique
– Isolement respiratoire avec masque pour le patient et le
personnel – Prélèvement d’hémocultures
– Antibiothérapie en urgence absolue :
- Ceftriaxone (Rocéphine® 1 à 2 g IV chez l’adulte et 50 à 100 mg/kg
chez l’enfant)
- Ou céfotaxime (Claforan® 1 à 2 g IV chez l’adulte et 50 mg/kg IV chez
l’enfant)
– La ponction lombaire : elle peut être réalisée, mais après la première
injection d’antibiotique et en l’absence de contre-indication (signes
d’engagement, trou-bles de conscience, troubles de l’hémostase, etc.)
– Traiter l’hyperthermie par Perfalgan® 1 g IVL
– En cas de convulsions : Rivotril® 1 mg IVD ou Valium® 10
mg • Si choc :
- Remplissage par cristalloïdes (sérum
physiologique) - Noradrénaline 0,3 à 3 g/kg/min
• Si troubles neurologiques ou ventilatoires : intubation +
ventilation artificielle
RAPPEL : la méningite à méningocoque est une maladie à déclaration
obliga-toire. Elle nécessite des mesures complémentaires en rapport avec la
contagio-sité : isolement du sujet atteint et chimioprophylaxie précoce des
sujets ayant été en contact avec le patient pendant les 10 jours précédant
l’hospitalisation (personnel soignant ayant réalisé l’intubation et/ou une
aspiration trachéale,
sujets vivant sous le même toit et camarades habituels, etc.) : rifampicine 600
mg × 2/j pendant 2 jours
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Dr A.Prélèvement d’organes et de tissus


AMINE

RÉGLEMENTATION DES PRÉLÈVEMENTS D’ORGANES ET DE T


ISSUS SUR UNE PERSONNE DÉCÉDÉE (décret du 5 août 2005) :
« La loi française pose le principe du consentement présumé au don
d’organes : toute personne est présumée avoir consenti au don de ses
organes sauf si elle s’inscrit au registre national des refus. Elle peut
également demander une carte de donneur d’organes.
• Le prélèvement est gratuit et anonyme.
• La mort du donneur doit être médicalement constatée par deux
médecins. • Un entretien avec les proches est organisé par l’équipe
médicale.
• Le médecin qui procède à un prélèvement d’organes sur une personne
décédée est tenu d’assurer la meilleure restauration possible du corps.
Cependant la recherche d’informations permettant d’apprécier et de respecter
la position du défunt au sujet d’un éventuel refus est obligatoire. Les
indices d’un éventuel désaccord ou réticences du défunt peuvent être révélés
par :
• le recueil du témoignage oral d’un proche ;
• la trace manuscrite d’un refus ou d’une restriction (accord limité à un ou
certains organes particuliers) ;

l’enregistrement,parlapersonnedécédée,auregistrenationaldesrefusdedonsd’or
ganes ; •
ou la carte de donneur d’organes de la personne décédée si elle en possède une.
Le prélèvement d’organes sur une personne dont la mort a été dûment
constatée ne peut être effectué qu’à des fins thérapeutiques ou scientifiques.
Le médecin informe les proches du défunt, préalablement au prélèvement
envi-sagé, de sa nature et de sa finalité, conformément aux bonnes pratiques
arrêtées
par le ministre chargé de la santé sur proposition de l’Agence de la biomédecine.
L’Agence de la biomédecine est avisée, préalablement à sa réalisation, de
tout prélèvement à fins thérapeutiques ou à fins scientifiques.
Personne protégée
Lorsque la personne décédée est un majeur sous tutelle, le prélèvement ne
peut avoir lieu qu’à la condition que le tuteur y consente par écrit.
Mineur
Lorsque la personne décédée est un mineur, le prélèvement ne peut avoir lieu qu’
à la condition que chacun des titulaires de l’autorité parentale y consente par écrit.
Le mineur peut affirmer sa volonté de don mais, en cas de décès, le prélèvement n
e pourra avoir lieu qu’avec l’accord de ses parents.

27
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Dr A.AMINE
28

Constat de la mort, préalable au prélèvement et conditions de réalisation


des prélèvements
• Critères cliniques :
Si la personne présente un arrêt cardiaque et respiratoire persistant, le constat de la
mort
ne peut être établi que si les trois critères cliniques suivants sont simultanément pré
sents : – absence totale de conscience et d’activité motrice spontanée ;
– abolition de tous les réflexes du tronc cérébral
; – absence totale de ventilation spontanée.
Si la personne, dont le décès est constaté cliniquement, est assistée par
venti-lation mécanique et conserve une fonction hémodynamique, l’absence
de ven-tilation spontanée est vérifiée par une épreuve d’hypercapnie.
• Critères paracliniques :
De plus, en complément des trois critères cliniques mentionnés, il est
recouru pour attester du caractère irréversible de la destruction encéphalique :
– soit à deux électroencéphalogrammes nuls et aréactifs effectués à un
inter-valle minimal de 4 heures, réalisés avec amplification maximale sur
une durée d’enregistrement de 30 minutes et dont le résultat est
immédiatement consigné par le médecin qui en fait l’interprétation ;
– soit à une angiographie objectivant l’arrêt de la circulation encéphalique et
dont le résultat est immédiatement consigné par le radiologue qui en fait
l’interprétation.
Le procès-verbal du constat de la mort
Il est établi sur un document dont le modèle est fixé par arrêté du
ministre chargé de la santé.
Lorsque le constat de la mort est établi pour une personne présentant un arrêt
car-diaque et respiratoire persistant, le procès-
verbal indique les résultats des constatations cliniques ainsi que la date et
l’heure de ce constat. Ce procès-verbal est établi et signé par un médecin ne
faisant pas partie des mêmes unités fonctionnelles ou services que ceux qui
effectuent le prélèvement ou la greffe.
Lorsque le constat de la mort est établi pour une personne assistée par
ventilation mécanique et conservant une fonction hémodynamique, le procès-
verbal de constat de la mort indique les résultats des constatations cliniques
concordantes de deux médecins ne faisant pas partie des mêmes unités
fonctionnelles ou services.
Il mentionne, en outre, le résultat des examens précités ainsi que la date et
l’heure de ce constat. Ce procès-verbal est signé par les deux médecins
susmentionnés.
Le procès-verbal du constat de la mort est signé concomitamment au
certificat de décès prévu par arrêté du ministre chargé de la santé.
Le ou les médecins signataires du procès-verbal du constat de la mort en
conser-vent un exemplaire. Un exemplaire est remis au directeur de
l’établissement de santé dans lequel le constat de la mort a été établi.
L’original est conservé dans le dossier médical de la personne décédée. »
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URGENCES
Dr A.AMINE
TRAUMATOLOGIQUES GRAVES
Traumatisme crânien grave
Après évaluation de l’état de conscience (score de Glasgow) et
contextualisation du traumatisme crânien (circonstances, terrain,
antécédents, traitement en cours), procéder à la mise en condition qui
permettra de pratiquer les examens complémentaires, afin d’évaluer la gravité
du traumatisme et de rechercher les lésions associées

MISE EN CONDITION
: – Poser collier cervical
– Décubitus avec légère surélévation de la tête (30o)
– Monitorage multiparamétrique
– Pose VVP (prélèvement biologique standard) + sérum
physiologique – Si Glasgow < 7, intubation en séquence rapide :
- Hypnomidate® 0,3 à 0,5 mg/kg
- Célocurine® 1 mg/kg
- Manœuvre de Sellick
– Ventilation artificielle
– Objectif : saturation > 90 % et PaCO2 entre 35 et 40
mmHg – Entretien : Hypnovel® + morphine ou Fentanyl®
– Curarisation si mauvaise adaptation au respirateur
– Maintien d’une PAM > 90 mmHg (sérum physiologique)
• Si signes d’engagement cérébral : Mannitol 20 % 0,25 à 1 g/kg IV qui
doit être suivi d’un remplissage au sérum physiologique en fonction de la
PAM
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Dr A.AMINE
30

Polytraumatisé
Blessé présentant plusieurs lésions traumatiques (plaies, fractures, brûlures,
etc.), dont l’une au moins engage le pronostic vital

MISE EN CONDITION :
– Position adaptée en fonction des lésions observées et de l’état de
conscience + pose d’un collier cervical
– Monitorage multiparamétrique
– Pose 2 VVP de gros calibre ou dispositif intra-osseux (DIO) si échec de la
voie périphérique
– Prélèvement biologique standard + groupe Rh RAI
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration (10 L/min)
– Remplissage vasculaire par sérum physiologique + transfusion si besoin
(iso groupe et iso Rhésus)
– Analgésie sédation (morphine titrée)
– Immobilisation des fractures et compression des hémorragies externes
si nécessaire
– Surveillance permanente de l’état de conscience, ainsi que des
paramètres ventilatoires et circulatoires afin de détecter une décompensation
(état de choc hémorragique, coma, détresse respiratoire aiguë)
– Intubation + ventilation artificielle si
besoin – Échographie d’urgence : FAST
– Bilan radiologique complet (bodyscan au moindre doute)
– Prise en charge directe au bloc opératoire en cas d’état hémodynamique
non contrôlé
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Dr A.AMRisques terroristes (hors NRBC)


INE

En cas d’attaque terroriste, appliquer les consignes des affiches Vigipirate :


s’échapper – se cacher – alerter
– Mettre en œuvre les techniques habituelles de premiers secours aux
victimes – Appliquer la doctrine de damage control : il s’agit de prodiguer
les soins minimums pour assurer la survie des victimes, sans prendre en
charge toutes
leurs atteintes, dans un objectif de sauvetage à court terme :
- Contrôle des hémorragies : garrot tourniquet, garrot tactique,
pansement hémostatique...
- Remplissage vasculaire : cristalloïdes en première intention,
hypotension permissive (remplissage à petits volumes), éventuel
dispositif intra-osseux (DIO)
- Lutte contre l’hypothermie : couverture de survie...
- Mise en condition pour un transport vers un site chirurgical
31
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Dr A.AMINE
32
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Dr A.AMINE URGENCES
CIRCONSTANCIELLES
Brûlure thermique
On distinguera quatre niveaux de brûlure :
- 1er degré : érythème douloureux sans phlyctène, type coup de
soleil - 2e degré superficiel : phlyctènes douloureuses et suintantes
- 2e degré profond : phlyctène, phanères adhérents, aspect cireux de la
peau brûlée, vitropression ++
- 3e degré : peau cartonnée, avec perte de sensibilité et vitropression = 0
Évaluation de l’étendue des brûlures par la règle des 9 de Wallace chez
l’adulte et la table de Lund et Browder chez l’enfant
MISE EN CONDITION :
Systématiquement, refroidissement initial précoce (< 15 min), avec eau
du robinet, entre 10 et 20 oC, pendant 10 à 15 min, sur des brûlures
limitées (< 20 % SCB)
En cas de brûlures graves (> 20 % SCB au 2e ou 3e degré) :
– Pose 2 VVP de gros calibre, hors zone brûlée ou dispositif intra-osseux
(DIO) si échec de la voie périphérique
– Prélèvement biologique standard + dosage HbCO
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration (10 L/min)
– Remplissage vasculaire par cristalloïdes : Ringer Lactate® : 2 à 4 mL/kg/
%SCB par 24 heures dont la moitié dans les 8 premières heures
– Sédation-antalgiques :
- morphine titrée : bolus initial de 0,1 mg/kg IVL puis bolus de 3 mg
IVD toutes les 5 à 7 min si EVA > 3 jusqu’à obtenir une EVA ^ 3
- ± Hypnovel® : 0,05 à 0,15 mg/kg IVL
- ± Kétalar® : 0,07 à 0,15 mg/kg IVL (dose pour une analgésie de
surface) – Prévention de l’hypothermie par couverture isotherme
• Si détresse respiratoire ou brûlure des voies aériennes supérieures et/ou
troubles de la conscience : intubation + ventilation artificielle
– Recherche de localisations particulières : face, périnée (pose sonde
vésicale), cou, brûlures circonférentielles

33
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Dr A.AMINE
34

– Recherche de lésions associées (fractures, polytraumatisme, blast,


etc.) – Soins locaux par Flammazine®
– Asepsie rigoureuse impérative

Noyade
Pour rappel, il existe quatre stades caractérisant la noyade
Mise en condition systématique avec un monitorage multiparamétrique
Aquastress :
– Réchauffer
– Rassurer
– Oxygéner
Noyé léger = petit hypoxique :
– Liberté des voies aériennes – vidange gastrique par sonde naso-
gastrique – Oxygénothérapie 15 L/min au masque à haute concentration
– Pose VVP (prélèvement biologique standard) : sérum
physiologique – Prévention hypothermie : séchage-réchauffement
– Prévention hypoglycémie : glycémie capillaire + G30 % si
besoin Noyé grave = grand hypoxique :
– Liberté des voies aériennes – vidange gastrique par sonde naso-
gastrique – Oxygénothérapie 15 L/min au masque à haute concentration
– Pose VVP (prélèvement biologique standard) : sérum
physiologique – Intubation + ventilation artificielle ± PEP
• Si collapsus : remplissage prudent par sérum
physiologique • Prévention hypothermie : séchage-
réchauffement
• Prévention hypoglycémie : glycémie capillaire + G30 % si
besoin Arrêt cardiorespiratoire :
– Prise en charge initiale de l’arrêt cardiorespiratoire, et de façon prolongée,
car l’hypothermie induite joue un rôle de protecteur cérébral

Syndrome de blast
MISE EN CONDITION
: – Position adaptée
– Monitorage multiparamétrique + tracé ECG
– Oxygénothérapie 15 L/min au masque à haute concentration
– Pose 2 VVP de gros calibre
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Dr A.AMINE
– Antalgiques : morphine titrée : bolus initial de 0,1 mg/kg IVL puis bolus de
3 mg IVD toutes les 5 à 7 min si EVA > 3 jusqu’à obtenir une EVA ^
3 • Si collapsus : remplissage prudent par sérum physiologique
• Si détresse respiratoire ou troubles de conscience : intubation +
ventilation prudente (attention au risque de pneumothorax)
• Si pneumothorax : exsufflation à l’aiguille
– Recherche systématique des lésions associées
NOTE : une otoscopie normale permet d’éliminer le blast
La présence de pétéchies à l’examen du larynx confirme la gravité du blast pulmon
aire Ne pas utiliser de mélange équimolaire N2O/O2 type Kalinox®

Électrisation
Prévention du suraccident : assurer la coupure du courant et le dégagement
de la victime
– Position adaptée
– Monitorage multiparamétrique + surveillance ECG étroite
– Oxygénothérapie 15 L/min au masque à haute concentration
– Pose VVP : sérum physiologique
– Prélèvement biologique standard dont fonction rénale + CPK et
troponine – Prise en charge des brûlures électriques
– Antalgiques : morphine titrée : bolus initial de 0,1 mg/kg IVL puis bolus
de 3 mg IVD toutes les 5 à 7 min si EVA > 3 jusqu’à obtenir une EVA ^ 3
• Si collapsus : remplissage prudent par cristalloïdes
• Si signes d’hyperkaliémie à l’ECG : bicarbonate 1
mEq/kg Recherche des traumatismes associés
Si inefficacité circulatoire : prise en charge initiale d’un arrêt cardiorespiratoire
NOTE : une aggravation est toujours possible après un intervalle libre de
quel-ques heures (troubles du rythme cardiaque, etc.) : hospitalisation
systématique pour surveillance dans une unité adaptée

Hypo t he r mi e
MISE EN CONDITION :
– Soustraction du patient de l’atmosphère froide
– Déshabillage, éventuel séchage et réchauffement par couverture (0,5 oC/h)
35
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Dr A.AMINE
36

– Mesure de la température du patient


– Monitorage multiparamétrique
– Pose VVP : sérum physiologique
– Prélèvement biologique standard dont fonction rénale + CPK et troponine
– ECG avec la recherche systématique d’une onde J de Osborn. Si
bradycardie : respecter la fréquence basse +++
– Attention aux mobilisations intempestives du patient susceptibles de
déclen-cher une fibrillation ventriculaire
– Réchauffement externe par couverture chauffante, ou matelas à circulation
d’air chaud
– Réchauffement interne : réchauffement des solutés, voire dialyse ou
ECMO (extra corporal membran oxygenation)
• En cas d’arrêt cardiorespiratoire : prise en charge initiale de l’arrêt
cardio-respiratoire, et de façon prolongée, l’hypothermie induite jouant le
rôle de protecteur cérébral

Coup de chaleur
On distingue le coup de chaleur classique dans un contexte caniculaire,
d’un coup de chaleur lié à un effort intensif

MISE EN CONDITION
: – Déshabillage
– Mesure de la température du patient
– Position adaptée
– Monitorage multiparamétrique
– Refroidissement du patient
: installation dans un endroit frais, aéré, peau humi-difiée + réhydratation per os
si possible
– Utilisation de vessies de glace, placées sur les grands axes
vasculaires – Oxygénothérapie 15 L/min au masque à haute
concentration
– Pose VVP (prélèvement biologique standard)
– Remplissage précoce : réhydratation par sérum physiologique refroidi, 1
000 à 1 500 mL en 1 heure, puis à adapter en fonction des résultats des
examens biologiques et de la diurèse
– Perfalgan® 1 g IVL
• Si convulsions : Valium® 10 mg IVD
• Si détresse vitale et/ou troubles de la conscience : intubation +
ventilation artificielle
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Dr A.AMINE
NOTES
Dans
: un contexte d’effort physique, faire un ECG et rechercher
systématique-ment une hyperkaliémie
Attention, paracétamol et aspirine non efficaces dans ce contexte
sont déconseillés

Accident d’exposition au sang (AES)


DÉFINITION
On appelle AES toute exposition accidentelle à du sang ou à un liquide biologique
contaminé par le sang, comportant une effraction cutanée (par piqûre ou cou-
pure) ou une projection sur une muqueuse ou sur une peau lésée.

PREMIERS SOINS À FAIRE D’URGEN


CE 1. Interrompre l’activité en cours
2. Puis :

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Dr A.AMINE
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PRÉLÈVEMENT SANGUIN DU PATIE


NT ETDE LAPERSONNE EXPOSÉE
Si les sérologies du patient source sont inconnues, un bilan sanguin doit
être proposé en urgence au patient avec son consentement. Ce bilan
comporte : recherche antigène HBs, sérologie VHC et VIH, avec demande
d’un test VIH rapide (annexe formulaire labo [bilan patient source AES]).
Si le patient source est porteur du virus VIH, un traitement peut être débuté
au mieux dans les 4 heures après l’accident, il s’agit donc d’une véritable
urgence thérapeutique.
Prélèvement de la personne exposée (sérologie VIH, VHB, VHC, ALAT) et
NFS, créatinine, B HCG en plus uniquement si un traitement post-exposition
est mis en route.
NB : parallèlement à la prise en charge médicale, ne pas oublier de faire
une déclaration d’accident du travail.
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Dr A.AMINE INTOXICATIONS
Tricycliques
DOSE TOXIQUE : 500 mg
GESTES :
Position adaptée en fonction de l’état de conscience
Pose VVP (prélèvement biologique standard + gaz du sang) + sérum
physiologique Oxygénothérapie au masque à haute concentration
Monitorage multiparamétrique + ECG à répéter

THÉRAPEUTIQUE :
Charbon activé per os (50 g) si dose toxique et prise < 2 h
• Si élargissement QRS : lactate molaire 100 à 250 mL IVL ou bicarbonate
de sodium 8,4 % 1 mL/kg IVL
• Si TV : lactate molaire 100 à 250 mL IVL ou Xylocaïne® 1 mg/kg IVD

Si hypovolémie : sérum physiologique 250 mL en 10 min ; noradrénaline si beso
® ®
in • Si convulsions : Valium 10 mg IVD ou Rivotril 1 mg IVD.
Intubation à
séquence rapide et ventilation artificielle si
besoin • Si échec : assistance circulatoire type
ECMO
NOTE : penser à supplémenter en KCl si utilisation de lactate ou de
bicarbonate molaire

Paracétamol
DOSE TOXIQUE : 150 mg/kg ou 7,5 g
GESTES : dosage de la paracétamolémie à partir de la 4e heure, dosage
des marqueurs hépatiques + lactacidémie + hémostase complète
Position adaptée en fonction de l’état de conscience
Pose VVP (prélèvement biologique standard) + sérum
physiologique Oxygénothérapie au masque à haute concentration
Monitorage multiparamétrique
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Dr A.AMINE
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THÉRAPEUTIQUE :
Charbon activé per os (50 g) : si délais < 2 h
Réhydratation systématique au sérum physiologique (1 500 mL/12
heures) • Antidote : N-acétylcystéine (Mucomyst®) :
Il faut traiter avant les résultats de la paracétamolémie si la dose
supposée ingérée est supérieure ou égale à la dose toxique :
- dose de charge : 150 mg/kg dans 250 mL de G5 % IVL 30 min,
puis - dose d’entretien : 50 mg/kg dans 500 mL de G5 % IVL 4 h,
puis
- dose d’entretien : 100 mg/kg dans 500 mL de G5 % IVL 16 h

NOTE : interprétation de la paracétamolémie


Délais après Délais après
ingestion Paracétamolémie ingestion Paracétamolémie

4h 150 13 h 24
5h 124 14 h 20
6h 100 15 h 16
7h 82 16 h 13
8h 67 17 h 11
9h 55 18 h 10
10 h 45 20 h 8
11 h 36 22 h 6
12 h 30 24 h 5

Il faut traiter si la paracétamolémie est supérieure ou égale au chiffre indiqué


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Dr A.AMINE Nivaquine
DOSE TOXIQUE : 3 g ou 25 mg/kg
GESTES : mise en condition immédiate avec 2 VVP, préparer une seringue
de Valium® et d’adrénaline + faire ECG
Position adaptée en fonction de l’état de conscience
Pose VVP (prélèvement biologique standard) + sérum
physiologique Oxygénothérapie au masque à haute concentration
Monitorage multiparamétrique

THÉRAPEUTIQUE :
– Valium® en dose de charge : 0,5 mg/kg en bolus IV, puis 2 mg/kg IVSE 30
– Valiumminen ®entretien : 2 mg/kg/j
• Si hémodynamique instable : débuter adrénaline 0,25 mg/kg/min (0,5
mg/h) IVSE, remplissage vasculaire prudent sans dépasser 10 mL/kg
• Intubation et ventilation artificielle si besoin
• Si élargissement QRS : bicarbonate molaire 1 mL/kg ou lactate
molaire 250 mL
• Si torsades de pointe : Isuprel®

NOTE : un arrêt cardiaque peut survenir 30 min après l’ingestion !!!

CO et fumées d’incendie
GESTES :
Soustraire victimes et sauveteurs au risque
identifié Dépistage au CO Testeur (taux d’HbCO en
%) Utilisation systématique du détecteur de CO
Dosage veineux précoce de l’HbCO, si possible avant oxygénothérapie (2
tubes héparinés), dosage veineux lactates et trou anionique (fumées)
Pose VVP (prélèvement biologique standard)

THÉRAPEUTIQUE :
Oxygénation à haut débit : 12-15 L/min pendant au moins 6 heures

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Dr A.AMINE
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Oxygénation hyperbare à discuter dans les indications suivantes


: - femmes enceintes et enfants
- perte de connaissance, coma, convulsions, signes
neurologiques - signes cliniques et électriques d’ischémie
myocardique
• Si exposition aux fumées d’incendie et troubles de conscience,
convulsions, troubles hémodynamiques, administrer un antidote du
cyanure : hydroxo-cobalamine 5 g IVL en 30 min (Cyanokit®), à renouveler
si collapsus
Taux Taux de CO Taux de CO
d’HbCO en mL/100 mL en mmol/L
Sujet normal 1% 0,2 0,1
Sujet fumeur 10-20 % 2-4 0,85-1,7
Céphalée, dyspnée d’effort 10-20 % 2-4 0,85-1,7
Dyspnée de repos 20-30 % 4-6 1,7-2,5
Confusion, PC 30-40 % 6-8 2,5-3,4
Troubles de conscience 40-50 % 8-10 3,4-4,2
Coma 50-70 % 10-15 4,2-6
PC : perte de conscience

Bêtabloquants
GESTES :
– ECG, monitorage
– Pose VVP (prélèvement biologique standard)
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration
THÉRAPEUTIQUE :
– Objectif = FC > 60 et PA > 90
– Charbon actif si ingestion < 2 heures : 50 g per os
• En 1re intention : remplissage prudent au sérum physiologique : atropine
sans dépasser 3 mg
– Glucagen® 2 à 5 mg IV, puis 2 à 5 mg/h IVSE
• Si torsade de pointe : Isuprel® 0,1 mg/h à augmenter en fonction de
l’atteinte d’un objectif de FC à 60
• En l’absence de réponse : adrénaline à 0,5 mg/h IVSE à augmenter
en fonction de la réponse
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Dr A.AMINE Digitaliques
DOSE TOXIQUE : 2 mg (digitoxine), 5 mg (digoxine)
GESTES :
– ECG, monitorage
– Pose VVP (prélèvement biologique standard/kaliémie) +
digitoxinémie et digoxi-némie
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration
– Lavage gastrique, si prise en charge < 1 h après ingestion et si
patient conscient
– Charbon actif si ingestion < 2 heures : 50 g per os

THÉRAPEUTIQUE :
– Atropine : en 1re intention si bradycardie 1 mg IVD
• Anticorps antidigitaliques :
Neutralisation semi-équimolaire
si présence d’au moins un des facteurs Neutralisation équimolaire
de mauvais pronostic suivants si risque vital immédiat

• Âge > 65 ans • Tachycardie ventriculaire •


• Cardiopathie préexistante • Fibrillation ventriculaire •
Kaliémie > 4,5 mmol/L Kaliémie > 5,5 mmol/L
• FC < 50/min après injection d’atropine • FC < 40/min après injection
d’atropine
• Choc cardiogénique
• Infarctus mésentérique
• Q = nombre de flacons de Digibind® • • 2Q = nombre de flacons
À passer en 2 heures IVSE de Digibind®
• À passer en IVL

Neutralisation à partir de la dose supposée ingérée (DSI)


Q = DSI × F
Q = quantité de digitaline à neutraliser (en mg)
F = 0,6 si digoxine
F = 1 si digitoxine
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Dr A.AMINE
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Inhibiteurs calciques
DOSE TOXIQUE : indéterminée
GESTES :
– ECG, monitorage
– Pose VVP (prélèvement biologique standard +
kaliémie) – Oxygénothérapie au masque à haute
concentration
– Lavage gastrique, si prise en charge < 1 h après ingestion et si le patient
est conscient
– Charbon actif si ingestion < 2 heures : 50 g per os

THÉRAPEUTIQUE :
– Remplissage prudent au sérum
physiologique – Chlorure de Ca++ 10 % : 1 à 2
g IVL 10 min • Si bradycardie : atropine 0,5
mg IVD
• Si bloc sino-auriculaire, BAV ou échec atropine : Isuprel® 0,1 mg/h à
aug-menter en fonction de l’atteinte d’un objectif de FC à 60 (à l’abri de la
lumière)
• Si collapsus : adrénaline à 0,5 mg/h IVSE à augmenter en fonction de
la réponse
– Insuline : 1 UI/kg IVL puis 0,5 à 1 UI/kg/h IVSE avec une perfusion de G10
% et la surveillance de la glycémie par dextro toutes les 20 min puis toutes
les heures pour obtenir une glycémie normale. Ajouter du KCl dans la
perfusion si kaliémie < 2,5 mEq/L
– ECMO (assistance circulatoire) en cas d’échec
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Dr A.AMINE Benzodiazépines
GESTES :
– ECG, monitorage
– Pose VVP (prélèvement biologique standard)
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration
– Lavage gastrique, si prise en charge < 1 h après ingestion et si le patient
est conscient
– Réchauffement du patient si hypothermie
– Intubation + ventilation si Glasgow < 7

THÉRAPEUTIQUE :
– Remplissage prudent au sérum physiologique
– Utilisation d’un antagoniste : flumazénil (Anexate®) : 0,3 mg IVD, puis 0,2
mg IVD à renouveler sans dépasser 2 mg cumulés, puis relais par IVSE
0,2 mg à 0,8 mg/h

Intoxication alcoolique aiguë grave


GESTES :
– Position de protection adaptée
– Contention protocolée avant sédation, si agitation
– Monitorage multiparamétrique
– Pose VVP (prélèvement biologique standard + alcoolémie) +
dextro – Oxygénothérapie au masque à haute concentration
– Réchauffement du patient si hypothermie

THÉRAPEUTIQUE :
– Hydratation au G5 %, sur la base de 3 000 mL/jr + NaCl + vitamines (B1,
B6, B12, PP)
– Surveillance de la conscience et de la glycémie capillaire régulière
• Si agitation : sédation au midazolam et Loxapac® si insuffisant
• Si coma : intubation + ventilation si Glasgow < 7

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Dr A.AMINE
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URGENCES MÉTABOLIQUES
Coma hypoglycémique
MISE EN CONDITION
: – Position adaptée : PLS
– Monitorage multiparamétrique
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration
– Glycémie capillaire
– Pose d’une VVP avec un G5 %
– G30 % 1 à 2 amp IV, suivi d’une perfusion de G10 % ou Glucagen® 1
amp SC ou IM, suivi d’un resucrage oral si la reprise de conscience est
satisfaisante – Surveillance régulière de la glycémie capillaire après resucrage
– Ne pas négliger la recherche de la cause : grand âge, jeûne, insuffisance
rénale, sulfamide hypoglycémiant, alcool

Acidocétose diabétique
MISE EN CONDITION
: – Position adaptée
– Monitorage multiparamétrique + ECG (recherche d’une hyperkaliémie)
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration
– Glycémie et cétonémie capillaire
– Bandelette urinaire
– Pose VVP + prélèvement d’un bilan biologique standard + gaz du sang :
sérum physiologique
– Réhydratation par sérum physiologique : 1 000 mL la première heure,
puis relais 1 000 à 2 000 mL dans les 7 heures suivantes
– Insulinothérapie à l’insuline rapide : 0,1 UI/kg/h IVSE si cétonémie > 0,5
mM – Recharge potassique dès la reprise de la diurèse : 2 g de KCl/L de
sérum phy-siologique à partir du 3e litre, sauf si signe d’hyperkaliémie à
l’ECG
• Si pH < 7 documenté : bicarbonate de sodium semi-molaire 100 mL en 15
à 30 min
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Dr A.AMINE
– Surveillance rapprochée clinique (conscience, pouls, tension, ventilation, diu-
rèse) et biologique (glycémie, cétonémie, ionogramme
sanguin) – Recherche et traitement de la cause

Coma hyperosmolaire
MISE EN CONDITION
: – Position adaptée
– Monitorage multiparamétrique + ECG
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration
– Glycémie et cétonémie capillaire
– Bandelette urinaire, avec ECBU si leuco +
– Pose VVP + prélèvement d’un bilan biologique standard (dont
Na/K/glycémie/ urée (permettant de calculer l’osmolarité plasmatique) + gaz
du sang (diagnostic différentiel d’acidocétose) : sérum physiologique
– Réhydratation par sérum physiologique 1 000
mL la première heure, puis relais 1 000 à 2 000 mL dans les 7 heures
suivantes
– Insulinothérapie à l’insuline rapide : 0,1 UI/kg/h IVSE à adapter en fonction
de la glycémie
– Surveillance rapprochée clinique (conscience, pouls, tension, ventilation,
diu-rèse) et biologique (glycémie, ionogramme sanguin)
– Recherche et traitement de la cause, le plus souvent infectieuse, avec
ECBU, radio pulmonaire, surinfection de plaie...

Hyperkaliémie
MISE EN CONDITION
: – Position adaptée
– Monitorage multiparamétrique et ECG +++
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration
– Pose VVP + prélèvement d’un bilan biologique standard + gaz du sang : G5
% garde veine
• En l’absence de signe électrique :
- Kayexalate® : 30 g per os toutes les 6 heures
- Lasilix® si surcharge hydrosodée : 1 mg/kg
IVL
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Dr A.AMINE
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• En présence de signes électriques et/ou K > 6-6,5 mm/L


: - Gluconate de Ca 10 % : 21 / à 1 amp. IVL
- Insuline rapide 10 à 20 UI dans G30 % 250 à 500 mL en 20
min - Salbutamol en nébulisation : 10 mg pendant 15 min
- ± Lasilix® si surcharge hydrosodée : 1 mg/kg IVL
- Bicarbonate de sodium semi-molaire : 100 mL en 15 à 30
min – Traitement étiologique +++ et surveillance ECG +++
– Défibrillateur à portée

Hypokaliémie
MISE EN CONDITION
: – Position adaptée
– Monitorage multiparamétrique et ECG +++
– Pose VVP + prélèvement d’un bilan biologique standard : sérum
physiologique garde veine
• Hypokaliémie : 2,5 à 3 mm/L :
- Chlorure de potassium : 2 à 4 g IVSE (avec une vitesse < 1 g/h)
• Hypokaliémie < 2,5 et/ou signes électriques (torsades de pointe) :
- Chlorure de potassium : 2 à 4 g IVSE (avec une vitesse < 1 g/h)
- Magnésium 1-2 g IVL 15 min, puis 1-2 mg/4
heures – Traitement étiologique +++
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INE
Dr A.AM URGENCES ABDOMINALES
Hémorragie digestive
MISE EN CONDITION :
– Position adaptée demi-assise ou allongée, jambes surélevées en fonction
de l’hémodynamique
– Monitorage multiparamétrique
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration
– Pose 2 VVP de gros calibre (prélèvement d’un bilan biologique
standard + groupe Rhésus + RAI) : sérum physiologique
– Endoscopie digestive diagnostique et/ou thérapeutique
• Si rupture de varice œsophagienne ou hypertension portale :
- Remplissage prudent par cristalloïdes
- Dopamine débutée à 3 g /kg/min
Sandostatine® : 25 g /h IVSE pendant 48 heures, ou somatostatine 0,004
-IVSE
mg/ kg/h IVSE, ou Glypressine® 1 à 2 mg/4 heures en fonction du poids
• Si ulcère gastroduodénal : Mopral® 80 mg IVL, puis 8 mg/h IVSE, associé
à un geste endoscopique
• Si état de choc : transfusion par culots globulaires

Pancréatite aiguë
MISE EN CONDITION :
– Position adaptée demi-assise ou allongée, jambes surélevées en fonction
de l’hémodynamique
– Monitorage multiparamétrique
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration
– Laisser à jeun (sonde gastrique en cas de vomissements)
– Pose 1 VVP (prélèvement d’un bilan biologique standard + lipasémie qui
signe le diagnostic si 3 fois la normale dans un contexte évocateur)
– Réhydratation : 2 L de sérum physiologique/24 heures
– Compensation des pertes hydro-électrolytiques digestives : Ringer
Lactate®, adaptée au volume des pertes, à la diurèse et au bilan biologique
– Traitement antalgique : morphine titrée
– Imagerie : scanner abdominal ou échographie des voies biliaires

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Dr A.AMINE
50

– Recherche de critères de gravité cliniques (âge, obésité, terrain


alcoolique, etc.) et biologiques (leucocytose, glycémie, calcémie,
2
PaO , etc.)
ou de compli-cations (épanchement pleural, ascite, coulées de nécrose
pancréatiques)
– Évaluation de la morbi-mortalité : critères de Ranson

A ng i o c h o l i t e
MISE EN CONDITION :
– Monitorage multiparamétrique
– VVP + bilan biologique standard + bilan hépatique + lipasémie +
hémoculture si To > 38,5 oC : sérum physiologique
– Laisser à jeun

IMAGERIE :
Échographie des voies biliaires ou scanner abdominal à la recherche de
lithiases Éventuelle endoscopie à visée thérapeutique : sphinctérotomie
• En l’absence de choc :
- Réhydratation : sérum physiologique, 1 à 2 L/24
heures - Traitement antalgique : morphine titrée
- Antibiothérapie : bi- ou trithérapie (Rocéphine®, Gentaline®,
Flagyl®) • En présence de choc septique :
- Oxygénothérapie au masque à haute concentration
- Remplissage par sérum physiologique avec un objectif de PAS à 90
mmHg - Noradrénaline 0,5 à 3 mg/h
- Si échec : adrénaline IVSE, débuter à 0,05 mg/h
- Antibiothérapie : bi- ou trithérapie (Rocéphine®, Gentaline®, Flagyl®)
- Si troubles neurologiques ou ventilatoires : intubation + ventilation
artifi-cielle si besoin

Colique néphrétique
Elle est due dans la plupart des cas à la migration d’une lithiase urinaire obstruan
t un des uretères et elle nécessite en urgence :
- de traiter la douleur lombaire paroxystique ;
- de localiser la présence du calcul ;
- de lever l’obstacle sur l’uretère « naturellement » ou par voie chirurgicale ;
- de rechercher des signes de gravité.
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Dr A.AMINE
MISE EN CONDITION ET PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE :
– Pas de position antalgique
spécifique – Monitorage
multiparamétrique
– VVP + bilan biologique standard
– Bandelette urinaire + ECBU si BU positive (leucocyturie et nitrites
positifs / une leucocyturie isolée ne signifie pas la présence d’un bactériurie
– situation fréquente dans les coliques néphrétiques)
• En l’absence de fièvre :
- Anti-inflammatoire non stéroïdien type kétoprofène : 100 mg dans 100
mL IVL
- Antalgique : paracétamol (4 g/24 heures) ou plus suivant l’intensité de
la douleur (cf. palier de l’OMS : tramadol, morphine titrée IV, etc.)
– Traitement complémentaire : protecteur gastrique, antispasmodique et
anti-émétique si besoin
– Éventuelle administration d’un antagoniste alpha-adrénergique pour favoriser
l’expulsion du calcul (type tamsulosine)
– Limiter les apports d’eau au patient tant que l’on ne s’est pas assuré de
la levée d’obstacle sur l’uretère (1 L/24 heures)
– Filtration des urines (à travers une compresse ou un filtre à café) et
conser-vation des calculs expulsés pour en définir la nature précise

IMAGERIE :
– Échographie rénale, scanner avec ou sans injection, ASP si antécédent
de colique néphrétique
– Permet de faire le diagnostic positif ± étiologique, de rechercher des
compli-cations et d’éliminer les principaux diagnostics différentiels
(pyélonéphrite, dis-section aortique, etc.)

RECHERCHE DE SIGNES DE GRAVITÉ :


– Insuffisance rénale chronique, femme enceinte, rein unique
– Signes de choc, oligo-anurie, syndrome douloureux non contrôlé malgré
un traitement médical adapté
– Insuffisance rénale aiguë, syndrome inflammatoire biologique
(hyperleucocy-tose fréquente dans les coliques néphrétiques simples)
– Calculs enclavés (une hydronéphrose, fréquente dans la colique
néphrétique, ne constitue pas un critère de gravité)
51
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Dr A.AMINE
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URGENCES PÉDIATRIQUES
Arrêt cardiorespiratoire de l’enfant
Bilan, alerte et réanimation cardiopulmonaire précoces sont au centre de la
prise en charge de l’arrêt cardiorespiratoire chez l’enfant :
– Libération des voies aériennes supérieures avec
aspiration – Oxygénothérapie avec ballon autoremplisseur
– Massage cardiaque externe : chez le nourrisson et chez l’enfant de 1 à 8
ans : - Pratiquer 5 insufflations initiales
- Puis réaliser 30 compressions
thoraciques - Poursuivre par 2
insufflations
- Alterner ensuite sur la base de 30 compressions/2 insufflations
– Défibrillation automatisée externe (DAE) : après la réalisation de 5 cycles
de réanimation cardiopulmonaire classiques, le DAE est utilisable chez
l’enfant à la condition qu’il soit adapté à sa morphologie (électrodes
spécifiques, etc.). La conduite à tenir sera la même que chez l’adulte
- Si l’on est amené à utiliser des électrodes adultes chez l’enfant, l’une
d’entre elles sera collée au milieu du thorax et l’autre au milieu du dos
- Le DAE n’est jamais utilisé chez le nourrisson (< 1 an)
– Intubation orotrachéale + ventilation artificielle (FiO2 = 100 %)
– Pose VVP ou d’une voie d’urgence (sinus longitudinal, perfusion intra-
osseuse (voir p. 69)).
– Adrénaline intratrachéale (30 g/kg) puis IVD (10 g/kg) si
besoin • Suivant la réponse à la réanimation initiale :
- Remplissage vasculaire avec des macromolécules (6 à 10 mL/kg)
- Alcalinisation : bicarbonates 4,2 % (3 à 5 mL/kg) si réanimation prolongée
- Dopamine® 3
-g /kg/min
Dobutrex 7,5 à 10
g /kg/min - Surveillance
glycémique
- Réchauffement de l’enfant
• Si une cause a été identifiée : associer le traitement étiologique
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Dr A.AMINE
Spécificités de prise en charge

Enfant de 2 à 8 ans Nourrisson < 2 ans


Compressions thoraciques réalisées Compressions thoraciques réalisées
avec le talon de la main, bras tendu, à avec la pulpe de 2 doigts sur l’axe du
la verticale de la cage thoracique sternum
Fréquence des compressions : Fréquence des compressions :
100/min 100 à 120/min
DAE utilisé avec des électrodes Le DAE n’est jamais utilisé chez le
adaptées à la morphologie de l’enfant nourrisson < 1 an

53
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Dr A.AMINE
54

L’arrêt cardiaque chez l’enfant, arbre de décision


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Dr Mort inattendue du nourrisson (MIN)
A.AMINE

(moins de 2 ans)
La mort inattendue du nourrisson est définie comme « tous les cas de
décès survenant brutalement chez un nourrisson alors que rien dans ses
antécédents connus ne pouvait le laisser prévoir ».

Recommandations professionnelles HAS


CONDUITE À TENIR SUR PLACE :
– Selon l’état de l’enfant : entreprendre ou non des manœuvres de
réanimation (idem arrêt cardiorespiratoire de l’enfant ci-dessus), et les
interrompre dans un délai raisonnable en l’absence de reprise d’activité
cardiaque
– Tenir informés les parents des gestes pratiqués et s’assurer qu’ils ne
restent pas seuls
– Annoncer le décès aux parents avec respect, tact et empathie, par un
médecin (après s’être présenté)
– Ne pas évoquer de diagnostic potentiel à un stade aussi précoce
– Proposer aux parents un rapprochement physique avec l’enfant décédé
– S’assurer de la prise en charge des autres enfants présents et les rassurer
– Prendre contact avec le centre de référence MIN pour organiser le
transfert de l’enfant
– Prévenir le médecin habituel de l’enfant et lui faire préciser les
antécédents ou l’histoire médicale récente de l’enfant
• Si événement en dehors de la présence des parents
: - Les contacter dès que possible
- Éviter d’annoncer d’emblée le décès par téléphone sauf si les parents
le demandent expressément
• Si décès chez une assistante maternelle :
- Prévenir le service de PMI, s’assurer de la continuité de la garde des
autres enfants et s’assurer qu’elle bénéficie d’une prise en charge avec
la même attention que les parents
55
BIBLIOTHEQUE DE LA RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE SCIENCE MEDICALE
Dr A.AMINE
56

INFORMATIONS À RECUEILLIR SUR PLACE :


• Examen complet de l’enfant dénudé : noter les lésions cutanéo-
muqueuses, lividités, tension des fontanelles, To, signes de déshydratation
ou dénutrition, etc.
• Entretien avec chacune des personnes présentes et si possible par le
même intervenant : guider l’échange en laissant les personnes s’exprimer
librement et en étant attentif à d’éventuelles discordances ou incohérences
• Documents à recueillir : carnet de santé et ordonnances récentes de
l’enfant • Examen détaillé du lieu de décès :
- Examen de l’endroit où a été trouvé l’enfant : caractéristiques du lit ou
du couchage, type de literie, couettes, coussins, peluches, etc.
- Température de la pièce, recherche de CO, présence d’animaux, signes
de tabagisme
- Noter la présence de médicaments (pédiatriques ou pour adultes) ou de
produits toxiques susceptibles d’avoir pu contribuer au décès
- Si l’examen du lieu du décès n’est pas possible immédiatement, prévoir
avec l’accord des parents une visite ultérieure, dans les 48 heures, par
l’équipe de centre du référence

TRANSPORT DU CORPS DE L’ENFANT :


Expliquer aux parents qu’en cas de MIN le transport est systématique vers
un centre de référence, pour mener les investigations médicales, afin de
rechercher la cause du décès et pour leur proposer une prise en charge
dans un service hospitalier spécialisé (on n’évoquera pas sur place la
question de l’autopsie, qui sera expliquée à l’hôpital, sauf bien sûr si les
parents soulèvent la question)
– Informer les parents : lieu où est transporté l’enfant, coordonnées du
médecin du centre de référence et du médecin « premier intervenant »
– Organiser, en lien avec la régulation du 15, le transport vers le centre
de référence
– Proposer aux parents d’accompagner le corps de leur enfant dans le
véhicule – Informer les parents que tous les frais de transport de l’enfant
(aller, retour
et transport secondaire) sont pris totalement en charge par le centre de référence
– Si, malgré les explications, les parents refusent le transport, le médecin
jugera au cas par cas, en fonction des premières constatations, de la nécessité
de cocher la case « obstacle médico-légal », après les avoir informés que
cela entraînera une prise en charge judiciaire
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Dr A.AMINE
QUAND ALERTER L’AUTORITÉ JUDICIAIRE ?
Sur les lieux du décès, en cas de signes d’emblée évocateurs de
maltraitance (ecchymoses multiples ou d’âge différent, morsures, brûlures de
cigarette, mai-greur extrême, etc.) : cocher la case « obstacle médico-légal »
sur le certificat de décès et alerter immédiatement les autorités judiciaires
(parquet du TGI) Pour les autres situations :
– Évaluation au cas par cas en s’appuyant sur des éléments objectifs,
recueillis sur le lieu du décès et/ou issus des premières investigations
hospitalières
– Si besoin, prendre conseil auprès d’un médecin légiste
En cas de décès alors que l’enfant est confié à un tiers, les explorations
post-mortem sont indispensables : en cas de refus, contacter le procureur

Malaise grave du nourrisson


Modification soudaine et inhabituelle du comportement du nourrisson et/ou
de sa respiration avec hypotonie, pâleur ou cyanose, voire « impression » de
perte de connaissance ou perte de connaissance vraie. Inquiétude des
parents ++
– Examen clinique complet à la recherche de signes de gravité : état
de conscience, signes respiratoires ou circulatoires...
– En fonction de ceux-ci :
- Liberté des voies aériennes
supérieures - Oxygénothérapie
- Monitorage multiparamétrique
- Voie veineuse périphérique ou intra-
osseuse - Glycémie capillaire et prise de To
- Traitement d’une convulsion si besoin : midazolam
(Buccolam®/solution buccale)
- En fonction des éléments paracliniques : sérum glucosé 10 % 2 à 3
mL/kg en IVD puis relais à 0,3-0,5
mL/kg/h avec contrôle de glycémie capillaire toutes les 30 min
- Adrénaline ou noradrénaline si choc
– Transport médicalisé vers une réanimation spécialisée pour rechercher
une étiologie
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Dr A.AMINE
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Co r p s é t r a n g e r
Devant une détresse respiratoire aiguë et brutale avec notion de syndrome
de pénétration chez l’enfant : ne pas coucher l’enfant
Obstruction totale des voies aériennes chez le nourrisson Fig.
1. Manœuvre • Donner 5 claques dans le dos : manœuvre de Mofenson
de Mofenson
chez l’enfant < 18 mois (Fig. 1)
- Coucher le nourrisson tête penchée en avant à
califour-chon sur l’avant-bras, de façon que sa tête soit
plus basse que le thorax pour faciliter la sortie du corps
étranger
- Maintenir la tête avec les doigts de part et d’autre de
la bouche tout en évitant d’appuyer sur sa gorge
- Donner 5 claques dans le dos, entre les deux
omoplates, avec le plat de la main ouverte
- Après les 5 claques dans le dos, vérifier que le
corps étranger n’est pas dans la bouche
- Retirer le corps étranger délicatement, s’il est visible
et accessible
• Si le corps étranger n’a pas été rejeté
: - Faire appeler les secours
- Continuer jusqu’à obtenir la désobstruction des voies aériennes
- Si le nourrisson devient inconscient et/ou en cas d’arrêt
cardiorespiratoire, réaliser une réanimation cardiopulmonaire
• Si le corps étranger est rejeté : parler continuellement au nourrisson pour le calmer
Chez l’enfant > 18 mois : manœuvre de Hemlich adaptée à l’enfant (Fig.
2) Fig. 2. Manœuvre de Hemlich
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Dr ADéshydratation aiguë du nourrisson


.AMINE

• Rechercher les éléments nécessaires à l’évaluation de la déshydratation :


– Examen clinique complet
– Évaluer les pertes : normales : digestives = 5 à 10 mL/kg/j, rénales =
50 à 75 mL/kg/j, Insensibles = sudorales 0 à 25 mL/kg/j, pulmonaires et
cutanée 45 mL/kg/j
– Chiffrer la perte de poids (en %)
– Mesurer la température et la glycémie
– Évaluer la diurèse (poche de recueil des urines)
• Évaluation de la gravité de la déshydratation

Évaluation de la déshydratation du nourrisson (Gorelick et al.)

Légère Modérée Grave


Perte de poids 3 à5 % 6 à9 % > 10 %
Altération de l’état général < 2 signes 2 signes > 3 signes
cliniques cliniques cliniques
Temps de recoloration cutanée < 2 sec > 2 sec > 2 sec
Sécheresse des muqueuses ± + +
Absence de larmes - ± +
Diurèse Faible < 1 mL/kg/h < 0,5 mL/kg/h
Conscience Normale ± agitation Somnolence
Yeux Normaux Creusés Très creusés
Pli cutané Normal Persistant Persistant
Fontanelle Normale Déprimée Déprimée
Extrémités Chaudes Normales Froides et
marbrées
Fréquence cardiaque Normale Augmentée > 150/min

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Dr A.AMINE
60

Score de Guarino et al. (2017)

Catégorie Cotation 0 Cotation 1 Cotation 2


Apparence générale Normale Soif, agitation Somnolent,
ou léthargie marche difficile,
mais irritable froid ou en sueurs, ±
au toucher comateux

Yeux Normaux Légèrement creux Très creux


Muqueuses (langue) Humides Collantes Sèches
Larmes Larmes Diminution Pas de larmes
des larmes
Score 0 : pas de déshydratation
Score 1-4 : déshydratation
légère
Score 5-8 : déshydratation modérée à sévère
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Dr A.AMINE
• Entreprendre le traitement : cf. arbre décisionnel

SRO : soluté de réhydratation orale


D’après Hubert P. Déshydratation aiguë du nourrisson. In : EMC Médecine d’urgence. Elsevier-Masson, 2007.

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Dr A.AMINE
62

• Surveillance de l’évolution sous traitement :


– Liberté des voies aériennes supérieures
– Oxygénothérapie
– Glycémie capillaire et prise de To
– Monitorage multiparamétrique
– Voie veineuse périphérique ou intra-osseuse
– Traitement d’une convulsion si besoin : midazolam
(Buccolam®/solution buccale)
• Rechercher la cause :

D’après Hubert P. Déshydratation aiguë du nourrisson. In : EMC Médecine d’urgence. Elsevier-Masson, 2007.
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Dr A.AMILaryngite aiguë sous-glottique


NE

Elle représente la principale cause de dyspnée laryngée chez l’enfant de plus


de 6 mois. Son évolutivité peut mettre rapidement en jeu le pronostic vital.
Son diagnostic est clinique.
C’est la plus fréquente des laryngites de l’enfant.
Rechercher les éléments de gravité : survenue au décours d’une rhino-
pharyn-gite banale, dans un contexte modérément fébrile d’une dyspnée
d’installation progressive avec bradypnée inspiratoire, tirage, cornage,
toux rauque ou aboyante et voix quasi normale ou rauque

PRISE EN CHARGE :
Position demi-assise, ne pas allonger l’enfant ++
• En l’absence de détresse respiratoire : calmer l’enfant, humidifier
l’atmo-sphère + oxygène 5 L/min sur aérosol + bétaméthasone 10 à 20
gouttes/kg (0,125-0,25 mg) ou prednisolone 1 à 2 mL/kg (1-2 mg) per os
• Si détresse respiratoire :
– Monitorage multiparamétrique
– VVP avec sérum physiologique ou soluté glucosé
– Aérosol d’adrénaline : 5 mg d’adrénaline dans un mélange air-oxygène
ou sous oxygène pur, sous surveillance électrocardioscopique, en 15 min
avec relais par corticoïdes
– Répéter l’aérosol en cas d’échec
• Si détresse vitale : intubation avec une sonde sous-dimensionnée,
assistance ventilatoire au masque + oxygène
• Antibiothérapie à discuter en raison de l’origine le plus souvent virale de
ce type de laryngite

Épiglottite aiguë
Urgence absolue ++
Association d’une dyspnée laryngée inspiratoire avec dysphagie douloureuse che
z un enfant très fébrile, pâle, angoissé et qui reste assis ou penché en avant,
sans voix ni toux
Liée à une infection par Haemophilus influenzae type B (devenue rare depuis
la généralisation de la vaccination anti-Haemophilus)
Pronostic vital en jeu avec risque d’arrêt cardiorespiratoire ++

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Dr A.AMINE
64

PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE :


– Position demi-assise stricte + ne pas chercher à examiner la gorge (en
parti-culier l’examen à l’abaisse-langue)
– Monitorage multiparamétrique
– VVP avec sérum physiologique ou soluté glucosé
– Aérosol d’adrénaline : 5 mg d’adrénaline dans un mélange air-oxygène ou
sous oxygène pur, sous surveillance électrocardioscopique, en 15 min avec
relais par corticoïdes
– Répéter l’aérosol en cas d’échec
– Céfotaxime ou ceftriaxone 50 à 100mg/kg en IVL
• Si détresse vitale : intubation sous fibroscopie si possible + ventilation artificielle

B r o nc hi o l i t e
Infection virale saisonnière des voies respiratoires basses du nourrisson
caracté-risée par un décalage thermique, une rhinite, une toux sèche, une
gêne respira-toire à prédominance expiratoire chez un nourrisson ou un petit
enfant et causée le plus souvent par le virus respiratoire syncitial (VRS)
Le diagnostic est clinique (crépitants, sous-crépitants ou sibilants parfois
audibles
à distance), et le traitement symptomatique en l’absence de mesures spécifiques
.

RECHERCHER LES ÉLÉMENTS DE GRAVITÉ ESSENTIELLE


MENT CLINIQUES :
Polypnée importante avec signes de lutte (tirage intercostal, sous-costal,
batte-ments des ailes du nez, balancement thoraco-abdominal), cyanose,
sueurs, trou-bles de la conscience

PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQU


E : • Traitement symptomatique :
– Couchage en proclive dorsal à 30o, tête en légère extension
– Hydratation, nutrition : fractionnement de l’alimentation, épaississement
des biberons
– Désobstruction nasale par instillation au sérum physiologique et
aspiration – Interdiction du tabac passif
– Oxygénothérapie en milieu hospitalier si SpO2 < 94 %
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Dr A.AMINE
• Traitement médicamenteux : très controversé
–h Bronchodilatateurs : éventuellement
spitalier (b2-mimétique ou épinéphr utiles en cas de forme grave en
o
milieu
ne) – Corticoïdes (inhalés ou per i os) : pas d’indication en cas de
première bron-chiolite
– Antibiotiques : effets discutés ; indiqués en cas de surinfection
bactérienne documentée
– Antitussifs, mucolytiques, mucorégulateurs : pas
d’indication – Oxygène : en milieu hospitalier
• Kinésithérapie respiratoire quotidienne :
– Intérêt non démontré avec complications potentielles (fracture de côtes, etc.)
– Ne doit pas être prescrite systématiquement
– Repose sur le désencombrement des voies aériennes supérieures et
l’augmen-tation lente du flux expiratoire par désobstruction rhino-pharyngée
éventuelle-ment associée à l’instillation locale de sérum physiologique ;
aspiration naso-pharyngée
– Repose aussi sur le désencombrement des voies aériennes sous-
glottiques : toux provoquée, drainage autogène à bas volume qui doivent être
discutés avec un kinésithérapeute expérimenté, aucune de ces techniques
n’étant actuelle-ment validée chez l’enfant atteint de bronchiolite aiguë virale
Intubation et ventilation assistée parfois nécessaire dans les formes graves
avec apnées
Dans tous les cas, surveillance et évaluation régulière
de l’état clinique de l’enfant

Purpura infectieux sévère


Tout purpura fébrile est une urgence car il peut être la première manifestation
d’un purpura fulminans mettant en jeu le pronostic vital

PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE :


– Antibiothérapie administrée de 1re intention après les prélèvements
d’usage mais avant tout résultat bactériologique : ceftriaxone : 50 à 100
mg/kg chez l’enfant en absence d’allergie connue, à défaut amoxicilline : 25 à
50 mg/kg IV chez le nourrisson et l’enfant, sans dépasser 1 g
– Monitorage muliparamétrique
– Oxygénothérapie au masque à haute concentration

65
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Dr A.AMINE
66

– Pose 2 VVP + remplissage vasculaire par cristalloïdes (20 mL/kg sur 20


min) sous contrôle de l’auscultation pleuropulmonaire en cas de
retentissement hémodynamique
• Si pas de réponse au remplissage : poursu vre i celui-ci (60 mL/kg de
cristal-
loïdes max) et associer la noradrénaline (0,3 à 05 mg/kg/min, à augmenter
paliers de 0 2 mg/kg/m n en fonction de la réponse
, de l’hypoglycémie
parhémodynamique)
– Correction i et de l’hypocalcémie (0,1 mL/kg de CaCl
2 à 10 % en 30 min IV)
– Hémisuccinate d’hydrocortisone : 1 mg/kg toutes les 6 heures
• Si détresse vitale : intubation + ventilation artificielle (cf. choc septique)

Crise convulsive
Les crises convulsives fébriles du nourrisson sont banales et généralement
béni-gnes. Elles ne sont alors qu’un symptôme, certes impressionnant et
angoissant pour l’entourage. Elles nécessitent cependant une prise en
charge hospitalière afin d’en rechercher l’étiologie.
• Examen clinique complet avec prise de To et mesure de la glycémie capillaire
RECHERCHER LES ÉLÉMENTS DE GRAVITÉ :
– Mauvaise tolérance : neurologique, respiratoire,
hémodynamique – Durée des crises de plus de 15 min
– Récidive ou multiplicité des crises
– Présence d’une éruption pouvant évoquer un purpura
– Présence de signes neurologiques unilatéraux ou multifocaux
– Une convulsion avec de la fièvre n’est pas forcément une crise
convulsive fébrile
– État de mal défini par une crise ou une succession de crises excédant
la demi-heure sans reprise de conscience
– Chez l’enfant de moins de 1 an
– Signes de déshydratation
– Hypoglycémie

PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE :


• Sédation spontanée de la crise (cas le plus fréquent) : seul le traitement
de la fièvre et de sa cause est nécessaire associé à des moyens physiques
simples (bain ou enveloppements humides et frais, hydratation per os,
etc.)
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Dr A.AMINE
• En cas de persistance de la crise :
- Assurer la liberté des voies aériennes + oxygénothérapie au masque à
haute concentration
- PLS et prévention de traumatismes par rapport à l’environnement
immédiat - Découvrir l’enfant et le surveiller
- Buccolam® : solution buccale
- Diazépam : 0,5 mg/kg IV ou IR à renouveler après 5
min si persistance (atten-tion, il n’arrête pas forcément les crises et peut
provoquer une agitation para-doxale à distinguer des convulsions)
- Associé à la fosphénytoïne (Dilantin®) 5 à 20 mg/kg IVSE vitesse 2
mg/ kg/min ou au phénobarbital 15 mg/kg sur 30 min
• Si persistance de la crise : renouveler l’injection de diazépam par voie
rectale au bout de 15 min
• Si la crise persiste malgré tout ou se répète malgré ces deux injections,
on préfère l’utilisation du clonazépam par voie IV (0,05 mg/kg en 2 min
jusqu’à l’arrêt de la crise)
• « Resucrage » en cas d’hypoglycémie : G10 % ou G30 %
IVD • Associer le traitement étiologique si la cause est
identifiée

État de mal épileptique (EME)


L’EME est défini comme la survenue de crises continues ou subintrantes
pendant plus de 30 min.
• Rechercher la cause de l’état de mal épileptique
PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQU
E : – Position adaptée
– Monitorage multiparamétrique
– Mesure systématique de la To et de la glycémie
– Libération des voies aériennes supérieures + canule de Guedel
– Oxygénothérapie à fort débit (10-15 L/min) au masque à haute
concentration – Pose VVP (prélèvement biologique standard) : sérum
physiologique
• Puis prise en charge graduée :
- 1er temps (0-10 min) : diazépam 0,5 mg/kg IV (0,5 mg/kg IR) ou
clonazépam 0,05 mg/kg IV (0,1 mg/kg IR)
- 2e temps (10-20 min) : renouveler diazépam 0,5 mg/kg IV ou
clonazépam 0,05 mg/kg IV. L’intubation ne doit pas être envisagée
systématiquement mais s’impose lorsque la sécurité du malade est en jeu
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Dr A.AMINE
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- 3e temps (20-30 min) : anti-épileptique d’action prolongée :


phénytoïne (Dilantin®) 15 mg/kg IVSE en 30 min chez le nouveau-né et
le nourrisson, 10 mg/kg chez l’enfant ou phénobarbital (Gardénal®) 15
mg/kg IVSE 20 min (sauf en cas d’épilepsie myoclonique sévère du
nourrisson)

Réanimation pédiatrique
Âge N-né 6 mois 1 an 2 ans 3 ans 4-5 ans 6-7 ans 8-10 ans
Poids 3 kg 6 kg 10 kg 12 kg 14 kg 16-18 kg 20-22 kg 25-30 kg
Ventilation
FR 40 24 24 24 20 20 20 16
Lame 0 1 1 1 1 2 2 3
laryngoscope
Sonde 3 3,5 4 4,5 4,5 5 5,5-6 6-6,5
intubation
Sonde 8 8 10 10 10 12 12 14
aspiration
Circulation
Compression thoracique
Technique Pouce des deux mains 1 main 2 mains
CEE enJ 12 (12)-24 20-40 24-48 28-56 35-70 42-84 50-100
Adrénaline 0,025 0,05 0,1 0,1 0,15 0,15 0,2 0,25
en mg
Adrénaline 0,075 0,15 0,3 0,3 0,5 0,5 0,6 0,75
intratrachéale
FC 140 135 120 110 100 90
PAS 75 80 90 90 95 100
Bicarbonate 1 mEq/kg
Atropine 0,1 mg 0,1 mg 0,2 mg 0,2 mg 0,3 mg 0,3 mg 0,5 mg 0,5 mg
Remplissage 20 mL/kg
CEE : choc électrique externe
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Dr A.AMINE Perfusion intra-osseuse


INDICATIONS :
Échec ou impossibilité de VVP dans un contexte d’urgence vitale

CONTRE-INDICATION : nouveau-né
MODE OPÉRATOIRE :
– Jambe fléchie en légère rotation externe
– Au niveau de la face antéro-interne du tibia, à 2 cm au-dessous et en
dedans de la tubérosité tibiale antérieure
– Ponction dans un angle 60o vers le bas par de petits mouvements de
rotation – Pénétration osseuse en douceur
– Ablation du mandrin
– Aspiration de sang et moelle qui permet de confirmer la bonne position du
trocart
– Trocart raccordé à un prolongateur
– Injection possible de médicaments, solutés et macromolécules

NOTE : utilisation également possible chez l’adulte

69
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Dr A.AMINE
70

URGENCES PSYCHIATRIQUES
État d’agitation sévère
Devant un état d’agitation, il faut avant tout éliminer une cause organique et
assurer la sécurité du patient ainsi que celle de l’entourage, par contention
pro-tocolée ou sédation
Si contention inefficace, benzodiazépines per os ou
IM Loxapac® : 3 à 5 amp de 50 mg IM

Syndrome de sevrage alcoolique/


D e l i ri u m tr em en s
GESTES :
Contention protocolée avant sédation, si agitation
Prise des constantes + To
Pose VVP avec un soluté de G5 % + bilan standard, alcoolémie et
glycémie capillaire

THÉRAPEUTIQUE :
– Hydratation au G5 %, sur la base de 3 000 mL/j + NaCl + vitamines (B1,
B6, B12, PP)
– Surveillance de la conscience et de la glycémie capillaire régulière
– Si agitation : sédation au midazolam et Loxapac® si insuffisant
– Si échec de la sédation : halopéridol 0,5 à 5 mg IM à renouveler si
besoin, ou rispéridone 3 à 10 mg IM
– Si troubles de la conscience : intubation + ventilation si Glasgow < 8 +
moni-torage multiparamétrique
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Dr A. Soins psychiatriques à la demande
AMINE

d’un tiers (SPDT)


Les SPDT concernent des patients dont les troubles mentaux rendent
impossible le consentement du patient et dont l’état mental impose des
soins immédiats, soit accompagnés d’une surveillance continue en milieu
hospitalier, soit d’une surveillance médicale régulière, justifiant une prise en
charge sous une autre forme qu’en hospitalisation complète (art. L. 3212-1
CSP).
Ils nécessitent 2 certificats médicaux de moins de 15 jours et la demande
du tiers.
Lorsqu’il existe un risque grave et avéré d’atteinte à l’intégrité du malade,
le directeur de l’établissement peut, à titre exceptionnel, prononcer à la
demande d’un tiers, l’admission en soins psychiatriques d’une personne
malade, au vu d’un seul certificat médical, émanant le cas échéant d’un
médecin exerçant dans l’établissement (art. L. 3212-3) : dispositif d’urgence
SDTU
Il faudra cependant que les premiers certificats médicaux établis après
l’admis-sion, à 24 et 72 heures, émanent de deux psychiatres distincts.

QUI PEUT JOUER LE RÔLE DE TIER


S ? – Un membre de la famille
– Une personne justifiant de l’existence de relations avec le malade, en
amont de la demande de soins et lui donnant qualité pour agir dans l’intérêt
de celui-ci (par ex. : tuteur, curateur, etc.)
– Les personnels de l’établissement, administratifs ou soignants, ne peuvent
se prévaloir du rôle de tiers
– Pour les mineurs : personne détenant l’autorité
parentale – Pour les majeurs protégés : tuteur ou curateur

FORMALITÉS :
– Le certificat du tiers demandant les SPDT doit être obligatoirement
manuscrit – Joindre une photocopie de la pièce d’identité du tiers demandeur
– Joindre une photocopie de la pièce d’identité de la personne visée par
la procédure de SPDT
– Si la demande est formulée par le tuteur ou le curateur, joindre l’extrait de
jugement de mise sous tutelle ou curatelle
– Deux certificats médicaux de moins de 15 jours, établis par deux
médecins distincts, n’exerçant pas dans l’établissement d’accueil, sont
nécessaires

71
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72

REMARQUES :
– Le tiers ayant demandé l’hospitalisation conserve le droit de lever la
procédure – La levée est formalisée par une décision du directeur
d’établissement, sauf si un psychiatre de l’établissement atteste soit que
l’arrêt des traitements entraî-nerait un danger pour la santé du patient, soit
que le patient remplit les critères pour être placé en SDRE

Soins psychiatriques en cas


de péril imminent (SPI)
Les SPI rendent l’hospitalisation d’un malade en péril imminent possible,
sans présence d’un tiers pour la demander.
Quatre conditions doivent être réunies :
• Patient dont les troubles mentaux rendent impossible le consentement
• Patient dont l’état mental impose des soins immédiats, accompagnés
soit d’une surveillance continue en milieu hospitalier, soit d’une surveillance
médi-cale régulière, justifiant une prise en charge sous une autre forme
qu’en hos-pitalisation complète
• Impossibilité d’obtenir une demande de soins par un tiers
• Existence d’un péril imminent pour la santé de la personne à la date
de l’admission
Dans le cas d’un risque grave d’atteinte à l’intégrité du malade, le
directeur d’établissement peut prononcer une admission sans tiers et peut
également s’opposer à la levée de soins par un tiers, si l’arrêt des soins
entraîne un péril imminent pour le patient.

FORMALITÉS :
– Le directeur d’établissement doit informer dans les 24 heures
: - La famille de la personne concernée
- Le tuteur ou le curateur, s’il y a lieu
- Ou, à défaut, toute personne justifiant de l’existence de relations avec
le malade, antérieures à la demande de soins et lui donnant qualité pour
agir dans l’intérêt de celui-ci
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– Un seul certificat médical initial est nécessaire :
- Il devra être établi sur papier à entête, avec signature et tampon du médecin,
par un médecin n’exerçant pas dans l’établissement où sera accueilli le malade
, et correctement inscrit à l’Ordre des médecins
- Il devra être circonstancié et daté de moins de 15 jours
– Les certificats établis après l’admission, à 24 et 72 heures, devront émaner
de deux psychiatres distincts

Soins psychiatriques sur décision


du représentant de l’État (SDRE)
Les SDRE, qui correspondent anciennement à « l’hospitalisation d’office »,
sont prononcés par arrêté préfectoral.
À Paris, les maires et les commissaires de police sont habilités à prononcer
les SDRE.
Dans tous les cas, l’arrêté repose sur un certificat médical circonstancié.

FORMALITÉS :
– Le certificat médical initial doit être rédigé sur papier à entête, avec
signature et tampon du médecin, par un médecin généraliste ou spécialiste,
sans lien avec l’établissement d’accueil, et correctement inscrit à l’Ordre des
médecins
– Il doit être circonstancié, comporter la description du comportement et
de l’état mental du patient et souligner l’existence d’un péril imminent, soit
pour le patient, soit pour les tiers
– En cas de dangerosité du patient pour autrui, il peut être rédigé sans
examen clinique direct
– Le certificat doit être adressé sans tarder aux autorités compétentes
pour permettre la délivrance de l’arrêté préfectoral
– En cas d’absence de décision préfectorale dans les 48 heures, les
mesures d’hospitalisation d’office provisoires prises en cas de danger
imminent sont inva-lidées (art. L. 343 du CSP)
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ox.com:Univ
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A D
> ACTILYSE® - rt-PA p. 77 > DIGOXINE® - Digoxine p. 85
> ACTRAPID® - Insuline p. 77 > DIPRIVAN® - Propofol p. 85
> ACUPAN® - Néfopam p. 77 > DOBUTREX® - Dobutamine p.
> ADRÉNALINE® - Épinéphrine p. 85 > DOPAMINE® - Dopamine p.
® 85
77 > ANEXATE - Flumazénil p. 78
> ARIXTRA® - Fondaparinux sodique p.
78 > ASPÉGIC® - Aspirine p. 79
E
> ATROPINE® - Sulfate d’atropine p. 79 >EUPRESSYL® - Urapidil p. 86
> ATROVENT® - Ipratropium bromure p.
79 > AUGMENTIN® - Amoxicilline + Acide
F
clavulanique p. 79 > FENTANYL® - Fentanyl p. 86

B G
> BETNESOL® - Bétaméthasone p. 80 > GARDÉNAL® - Phénobarbital p.
®
> BICARBONATE 1,4 %, 4,2 %, 8,4 % p. 86 > GLUCAGEN - Glucagon p. 87
80 > BREVIBLOC® - Esmolol p. 81 > GLUCONATE DE CALCIUM p. 87
> BRICANYL® - Terbutaline p. 81 > GLUCOSE 30 % p. 87
> BUCCOLAM® - Midazolam p. 81 >GLYPRESSINE® - Terlipressine p.
87
C
H
> CARBOMIX® - Charbon activé p.
82 > CÉFOTAXIME p. 82 > HÉMISUCCINATE
>CÉLESTÈNE® - Bétamétasone p. 82 D’HYDROCORTISONE p.
88
> CÉLOCURINE® - Suxaméthonium p. ®
> HÉPARINE - Héparinate de sodium p.
83 > CHLORURE DE CALCIUM 10 % p. ®
88 > HIDONAC - N-acétylcystéine p. 88
83 > CHLORURE DE POTASSIUM 10 %
> HYPNOMIDATE® - Étomidate p. 89
p. 83 > CHLORURE DE SODIUM p. 84
> CORDARONE® - Amiodarone p. 84 I
> CYANOKIT® - Hydroxocobalamine p. 84
>ISUPREL® - Isoprénaline p. 89

ox.com:Univ
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76

K > PERFALGAN® - Paracétamol p. 97


> KALINOX® - MEOPA -
Protoxyde d’azote + Oxygène p. 89
> KARDÉGIC® - Acétyl salicylate de lysine
®
p. 90 > KÉTALAR - Kétamine p. 90

L
> LACTATE DE SODIUM MOLAIRE
À 11,2 % p. 90
> LASILIX® - Furosémide p. 91
> LÉNITRAL® - Trinitrine p. 91
> LOVENOX® - Énoxaparine sodique p.
®
91 > LOXAPAC - Loxapine p. 92
> LOXEN® - Nicardipine p. 92

M
> MAGNÉSIUM® - Sulfate de magnésium
p. 92 > MANNITOL® p. 93
> MÉTALYSE® - Ténectéplase p.
93 > MIDAZOLAM p. 94
> MOPRAL® - Oméprazole p.
94 > MORPHINE -
Chlorhydrate de morphine p. 94

N
> NARCAN® - Naloxone p. 95
> NATISPRAY FORT® - Trinitrine p. 95
> NORADRÉNALINE - Noradrénaline p.
96

O
> OXYGÈNE p. 96

P
> PÉNICILLINE G® p. 97

ox.com:Univ
> PLAVIX® - Clopidogrel p. 97
> POLARAMINE® - Dexchlorphéniramine
®
p. 97 > PRODILANTIN - Fosphénytoïne p.
97 > PROFENID® - Kétoprofène p. 98

R
> RAPIFEN® - Alfentanil p. 98
> RINGER LACTATE p. 98
> RIVOTRIL® - Clonazépam p.
99

S
> SALBUMOL FORT® - Salbutamol p. 99
> SANDOSTATINE® - Octréotide p. 99
> SOLUMÉDROL® - Méthylprednisolone p.
®
100 > STRIADYNE - Triphosadénine p. 100
> SUFENTA® - Sufentanil p. 100
> SYNTOCINON® - Ocytocine p. 101

T
> TENORMINE - Aténolol p. 101
> THIOPENTAL SODIQUE p.
102 > TIAPRIDAL® - Tiapride p.
102 > TILDIEM® - Diltiazem p.
®
102 > TOPALGIC - Tramadol p.
®
102 > TRACRIUM - Atracurium
p. 103 > TRANDATE® - Labétolol
p. 103
> TRANXÈNE® - Clorazépate dipotassique
p. 104

V
> VALIUM® - Diazépam p. 104
> VOLUVEN® - Hydroxyéthylamidon
p. 104

X
> XARELTO® - Rivaroxaban p. 105
> XYLOCARD® - Chlorhydrate de lidocaïne p.
105
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A ACTRAPID® - Insuline
ACTILYSE® - rt-PA Principale contre-indication : •
Principales contre-indications : Hypoglycémie
• AVC et antécédent d’AVC
• Traumatisme sévère et intervention Propriétés : hormone hypoglycémiante et
majeure < 10 jours anabolisante
• Malformation vasculaire cérébrale Indications - Posologie :
• Chirurgie vertébromédullaire < 2 mois • • Acidocétose diabétique : 0,1 UI/kg/h
Chirurgie < 6 jours IVSE jusqu’à disparition de la cétose
• Syndrome hémorragique récent urinaire et retour de la glycémie
• Ulcère gastroduodénal < 3 mois, varices < 20 mmol/L
œsophagiennes • Hyperkaliémie sévère : 10 à 20
• Grossesse et post-partum UI dans 500 mL de G30
• HTA sévère non contrôlée %, à perfuser en 30 min
• Massage cardiaque externe traumatique •
Patient sous anticoagulants oraux En pratique :
• Trouble de l’hémostase • Présentation : flacon de 10 mL
• Insuffisance hépatique sévère = 1 000 UI
• Endocardite bactérienne, péricardite • • Préparation : diluer 50 UI dans un
Grossesse avant le 5e mois, volume final de 50 mL, soit 1
accouchement UI/mL
• Précaution : à conserver au froid
Propriétés : thrombolytique, activateur du
plasminogène ACUPAN® - Néfopam
Indication - Posologie : Principale contre-indication : •
• Embolie pulmonaire aiguë massive : Épilepsie
dose de charge en bolus 10 mg IVL 2
min, puis 90 mg IVSE 2 heures Propriétés : antalgique pur
Indications - Posologie :
En pratique : • Douleurs : 20 mg/6 heures IVL en 15 min
• Présentation : kit Actilyse = 2 flacons
(50 mg) En pratique :
• Préparation : à diluer uniquement dans • Présentation : amp de 2 mL = 20 mg
du sérum physiologique

77

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ADRÉNALINE® - Épinéphrine
Principales contre-indications : • Cardiomyopathie obstructive
• Rétrécissement aortique
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78

Propriétés : patient de 60 kg : diluer 60 × 3/10


sympathomimétique alpha et bêta = 18 mg dans 50 mL ; un débit de 3
Indications - Posologie : mL/h correspond à une posologie de
• 0,3
ACR : 1 mg toutes les 3 min (IVD), 3 mg
/kg/min
gdilué dans 10
mL de sérum physiologique
(intratrachéal)
• État de choc : débuter à 0,05
g /kg/min,
en augmentant progressivement les
doses toutes les 15 min, en fonction de
l’évolution clinique
• Asthme aigu grave :
– 0,25 mg en SC
– 2 mg dans 3 mL de sérum
physiologique
débuter à 0,1 en nébulisation
– ± 0,25 (soit
g /kg/min
mg/h) en IVSE, en augmentant
progressivement les doses toutes les
10 min, en fonction de l’évolution
clinique
• Intoxication par drogues
vasoplégiantes et cardiotropes : débuter
à 0,1 g /kg/min (soit ± 0,25
IVSE,
mg/h) enen augmentant progressivement le
s doses toutes les 10 min, en fonction de
l’évolution clinique
En pratique :
• Présentation : amp 1 mg = 1
mL, amp 5 mg = 5 mL
• Préparation
: diluer, dans un volume final de 50
mL, la quantité de produit équivalente à 3
fois le poids du patient
(exprimé en kg), divisé par 10. Exemple :

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ANEXATE® - Flumazénil
Principales contre-indications :
• Épilepsie traitée par benzodiazépines
• Prise associée d’un toxique convulsivant
Propriétés :
antagoniste des
benzodiazépines
Indication - Posologie :
• Coma lié à la prise isolée de
benzodiazépines : dose initiale à 0,3 mg
IVD, puis mL par mL (titration) jusqu’à
obtention de l’effet désiré, relais 0,1 à
0,4
mg/h IVSE (en principe, la moitié de la
dose ayant permis le réveil)
En pratique :
• Présentation : amp 1 mg = 10 mL
• Préparation : diluer une amp dans un
volume final de 10 mL, soit 0,1
mg par mL

ARIXTRA® - Fondaparinux sodique


Principales contre-indications :
• Saignement évolutif significatif •
Endocardite bactérienne aiguë
• Insuffisance rénale sévère (clairance de
la créatinine < 30 mL/min)
Propriétés :
agent antithrombotique
(inhibition du facteur X activé)
Indication - Posologie :
• Thrombose veineuse profonde : 7,5 mg
en SC pour les patients de 50 à 100 kg
• Embolie pulmonaire
: idem (à l’exclusion
des patients hémodynamiquement
instables)
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En pratique : • Intoxication aiguë par
• Présentation : seringue préremplie de anticholinestérasiques : 1 à 2 mg
5 mg/0,4 mL, ou 7,5 mg/0,6 mL, ou renouvelables toutes les 5 à 10 min
10 mg/0,8 mL jusqu’aux signes d’atropinisation
• Préparation : ne pas purger la seringue
En pratique
pour éviter
njection entoute perte
position al du médicament.
ongée :
I • Présentation
1 mg = 1 : amp 0,5 mg = 1 mL, amp
l
ASPÉGIC® - Aspirine mL ®
ATROVENT - Ipratropium bromure
Principales contre-indications :
• Allergie à l’aspirine Principales contre-indications :
• Allergie
• Ulcère gastroduodénal • Grossesse
• Grossesse au 3e trimestre
Propriétés : anti-inflammatoire, Propriétés : anticholinergique
antalgique, antipyrétique, anti-agrégant Indication - Posologie :
plaquettaire • Traitement symptomatique de la crise
d’asthme et de la bronchite chronique
Indication - Posologie : obstructive : 1 dosette en aérosol, à
• Antalgie : 1 g/6 répéter en fonction de l’évolution clinique
heures chez l’adulte (IVL ou per os)
En pratique : En pratique :
• Présentation : flacon de 500 mg et 1 g, • Présentation : dosette de solution pour
sachet de 100 mg, sachet de 250 mg aérosol 0,5 mg = 2 mL (adulte),
0,25 mg = 2 mL (enfant)
• Préparation
ATROPINE® - Sulfate d’atropine : toujours en association
Principales contre-indications : avec Bricanyl® dans le même aérosol
• Insuffisance cardiaque, tachycardie •
Glaucome par fermeture de l’angle •
Adénome de prostate
• Allergieauxb-
Propriétés : anticholinergique
lactamines
Indication - Posologie :
• Bradycardie symptomatique, BAV I Propriétés : antibiotique bactéricide
et II : 0,5 à 1 mg renouvelable sans
dépasser 3 injections

79

ox.com:Univ
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80

Indication - Posologie : • Détresse respiratoire chez l’enfant : 0,1


• Dans l’urgence, antibioprophylaxie en à 0,3 mg/kg IVD
traumatologie osseuse, digestive et
thoracique : 2 g chez l’adulte en IVL
10 min, 50 mg/kg/j chez l’enfant > 30 moi
s
En pratique :
• Présentation :

flacon de lyophilisat de 1 g d’amoxicilli
ne et 200 mg d’acide clavulanique

flacon de lyophilisat de 2 g d’amoxicilli
ne et 200 mg d’acide clavulanique
• Préparation
: à diluer avec EPPI ou sérum
physiologique uniquement, dans poche
de 100 mL
• Précaution : attention au dosage d’acide
clavulanique chez l’enfant
B
BETNESOL® - Bétaméthasone
Principales contre-indications :
• Ulcère gastroduodénal
• Infection virale en évolution •
Allaitement, nouveau-né
• État infectieux non contrôlé
Propriétés : anti-inflammatoire stéroïdien
Indications - Posologie :
• Réaction allergique, choc
anaphylactique, œdème de Quincke,
crise d’asthme, poussée aiguë
d’insuffisance respiratoire, épiglottite
• En urgence : 4 à 20 mg IVD ou IM à
renouveler si besoin

ox.com:Univ
En pratique :
• Présentation : amp 1 mL = 4 mg
Pour rappel : 5 mg de prednisone (Solupre
d®)
= 0,75 mg de bétaméthasone (Betnesol®) =
4 mg de méthylprednisolone (Solumédrol®)

BICARBONATE 1,4 %, 4,2 %,


8,4 %
Principales contre-indications :
• Alcalose métabolique, alcalose
respiratoire
• Rétention hydrosodée, hyperosmolalité
plasmatique, insuffisance cardiaque
• Syndrome œdémato-ascitique
Propriétés :
soluté ionique alcalinisant par
apport de bicarbonate
Indication - Posologie :
• Correction des acidoses métaboliques
sévères : dose totale = poids (kg) ×
base excess (mEq/L) × 0,3
• Intoxication médicamenteuse avec
élargissement du QRS :
qsp rétablir les QRS fins
• Induction d’une diurèse alcaline dans
certaines intoxications
médicamenteuses : 6 à 8 L de solutés
isotoniques par jour (dont 1/ de 3
bicarbonate isotonique)
• Hyperkaliémie menaçante : 5
mEq/min, pendant 5 à 20 min
• Arrêt cardiaque (dans le cadre des
réanimations prolongées) : 1
mEq/kg en
perfusion à faible débit et contrôlé

qsp : quantité suffisante pour


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En pratique : En pratique :
• Présentation : • Présentation : flacon de 10 mL = 100 mg
– bicarbonate 1,4 % en flacon de 250 et • Préparation : à diluer dans un volume
500 mL final de 50 mL, soit 1 mL = 2 mg
– bicarbonate 4,2 % en amp de 10 et • Précautions : incompatible avec le
20 mL bicarbonate
; à conserver à l’abri de la
– bicarbonate 8,4 % en flacon de 125, lumière
250 et 500 mL
• Précaution : attention aux BRICANYL® - Terbutaline
incompatibilités physico-chimiques avec
certains solutés et médicaments Principales contre-indications
(adrénaline, etc.) : • Infarctus en phase aiguë
• Correspondance : • Hémorragie intra-utérine
Pharmacologie : bêta-2 sympatomimétique, bronchodilatateur et relaxant utérin
1,4 % : 4,2 %
Indication - Posologie 8,4 %
• Crise d’asthme et bronchopathies obstructives réversibles :
1 mEq
: 1 amp à6répéter
– BREVIBLOC
SC ®mL 2 mL en l’attente
si besoin 1 mL de la voie inhalée
- Esmolol
– nébulisation : 1 dosette avec air ou O2
Principales contre-indications : à renouveler jusqu’à 3
• Asthme et bronchopneumopathie fois1dans l’heure
chronique – IV : / 2à1 ampIVLsur5à10 min,pui
• Insuffisance cardiaque non contrôlée 0,1 à 0,2
• Choc cardiogénique s
• BAV II et III non appareillés g /kg/min IVSE sans dépasser 5
• Maladie du sinus (BSA) mg/h
• Bradycardie
• Hypotension En pratique :
• Solution pour inhalation uni-dose de
2 mL contenant 5 mg
Pharmacologie : bêtabloquant • Amp de 1 mL pour 0,5
cardiosélectif d’action rapide
mg
Indication - Posologie : BUCCOLAM® - Midazolam
• Traitement des troubles du rythme Principales contre-indications
supraventriculaire : 0,5 mg/kg IVL 1 min, : • Myasthénie
puis 0,05 mg/kg/min IVSE pendant 4 min • Insuffisance respiratoire

81

ox.com:Univ
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82

Propriétés : Propriétés :
benzodiazépine sédative, absorbe les substances
anticonvulsivant chimiques et les médicaments
Indications : traitement des crises
convulsives aiguës prolongées chez les
nourrissons, jeunes enfants, enfants et
adolescents (de 3 mois à moins de 18 ans
)
Posologie :
par voie buccale entre la
gencive et la joue
• De 3 mois à 1 an : 2,5 mg 15
sec • De 1 à 5 ans : 5 mg
• De 5 à 10 ans : 7,5 mg
• De 10 à 18 ans : 10 mg
En pratique : le buccolam est une solution
buccale en seringues préremplies de 2,5 ; 5
; 7,5 ou 10 mg pour administration orale
• Présentation : solution buvable en
seringues préremplies à 2,5, 5, 7,5 o
u 10 mg pour administration orale
• Précaution : chez le nourrisson de 3 à
6 mois, le traitement doit être administré
en milieu hospitalier afin de permettre
une surveillance et de disposer du
matériel de réanimation.

C
CARBOMIX® - Charbon activé
Principales contre-indications :
• Ingestion de produits caustiques,
alcalins, acides minéraux, cyanures,
éthanol, méthanol, solvants organiques,
sels de fer
• Altération de l’état de conscience

ox.com:Univ
Indication - Posologie :
• Intoxication et surdosage
médicamenteux : chez l’adulte : 50
g per
os ou par sonde gastrique après lavage
gastrique ; chez l’enfant : 1 g/kg
En pratique :
• Présentation : flacon de 50 g pour
suspension buvable
• Préparation : diluer 1 flacon de 50
g dans 250
mL d’eau. Suspension à utiliser dès
reconstitution

CÉFOTAXIME®
Principale contre-indication : •
Allergie aux céphalosporines
Propriétés :
antibiotique bactéricide à large
spectre, famille des céphalosporines de
3e génération
Indication - Posologie :
• Méningite, purpura fulminans,
épiglottite : 50 mg/kg IVL sur 30
min 4 à 6 fois/j
En pratique :
• Présentation : flacon lyophilisé de 1 g
+ solvant

CÉLESTÈNE® - Bétamétasone
Principales contre-indications : • Ulcère digestif évolutif
• Cirrhose éthylique ascitique • État infectieux non contrôlé
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Propriétés : anti-inflammatoire stéroïdien En pratique :
• Présentation : amp de 100 mg = 2 mL
Indication - Posologie • Préparation : diluer 1 amp dans 10
•: Réaction allergique, choc
mL, soit10
• Précaution
mg/mL
anaphylactique, œdème de Quincke, hémodynamiqueétroi
crise d’asthme, poussée aiguë :surveillance
te
d’insuffisance respiratoire, épiglottite : –
adulte : 4 à 20 mg IVD CHLORURE DE CALCIUM 10 %
– enfant : 0,1 à 0,3 mg/kg IVD, ou
10-16 gouttes/kg per os Principales contre-indications
: • Traitement digitalique
En pratique : • Hypercalcémie, hypercalciurie
• solution
Présentation : amp
buvable de 4 mg = 1 mL,
= 30
mL Propriétés
(1 mL = 40 gouttes = 0,5 mg) Indication
: apport calcique
- Posologie :
• Hypocalcémie aiguë, ® hyperkaliémie menaçante, intoxication aux inhibiteurs calciques
CÉLOCURINE
: /2 à 1 amp ; IVL 5-min
1 Suxaméthonium
EnPrincipales
pratique : contre-indications
: • Allergie aux curares • Présentation : amp de 1 g = 10 mL
• Absence de matériel de ventilation et
d’anesthésie
• Antécédent d’hyperthermie maligne CHLORURE DE POTASSIUM 10 %
• Dénervation étendue récente, atteinte Principales contre-indications : • Hyperkalié
musculaire congénitale, myopathie • Acidose métabolique non traitée • Insuffisanc
• Plaie oculaire (globe ouvert) • Insuffisance surrénalienne
• Toxémie gravidique
• Curarisation préalable avec curare non
dépolarisant
• Hyperkaliémie Propriétés :
apport de potassium Propriétés : curare dépolarisant de durée Indication -
d’action brève
Posologie :
• Traitement curatif des hypokaliémies :
I ndication - Posologie 2 g en 2
•: Intubation en urgence d’un patient à • Intoxication
heures IVSE aux antidépresseurs
l’estomac plein, intubation difficile tricycliques :2
(besoin d’un relâchement total), chez lactatemolaireoudebicarbonat
gavecperfusionde
un patient préalablement anesthésié : e
En pratique :
1 mg/kg IVD • Présentation :

ox.com:Univ
– amp de 10 mL à 10 % = 1 g
– amp de 20 mL à 10 % = 2 g
83
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84

• Préparation : voie intraveineuse stricte Propriétés : anti-arythmique de classe III


sur KT périphérique > 18 G ou voie
centrale, ou dilution dans un soluté Indication - Posologie :
• Précautions • Traitement préventif et curatif de tous
: ne jamais perfuser plus de 1 g/h les troubles du rythme (auriculaire,
; seringue électrique +++ / jonctionnel et ventriculaire)
Contrôle ECG recommandé En pratique :
CHLORURE DE SODIUM • Présentation : amp de 3 mL = 150 mg
• Préparation : diluer la quantité souhaitée
Principales contre-indications : (5 mg/kg) dans un volume final de 20 mL
• Rétention hydrosodée et faire passer en 30 min
• Insuffisance cardiaque • Précautions : à ne diluer que dans du
• Hyponatrémie de dilution sérum glucosé ; sur voie centrale
• Syndrome œdémato-ascitique des préférentiellement ; surveillance
cirrhoses hémodynamique
Propriétés : apport de sodium
CYANOKIT® - Hydroxocobalamine
Indication - Posologie :
• Dilution et transport de médicaments, Principales contre-indications :
apport de chlorure de sodium : en Aucune contre-indication en dehors d’une
fonction de l’objectif thérapeutique hypersensibilité chez des patients traités
par hydroxocobalamine ou vitamine B12
En pratique :
• Présentation : Propriétés :
– isotonique à 0,9 % : amp de 5, 10 et antidote des intoxications par le cyanure
20 mL Indication - Posologie :
– hypertonique à 10 % : amp de 1 g • Intoxication à l’acide cyanhydrique et
= 10 mL ses dérivés, aux fumées d’incendie, au
nitroprussiate de sodium : 70 mg/kg,
CORDARONE® - Amiodarone soit 5 g chez l’adulte en IVSE 30 min
Principales contre-indications : En pratique :
• Voie intraveineuse directe • Présentation : flacon de 5 g de
• Bradycardie sinusale, BSA, maladie du lyophilisat sans diluant
sinus non appareillé, BAV II et III • Préparation : dilution dans 200
• Hypotension artérielle sévère • mL de sérum physiologique
Dysthyroïdie, allergie à l’iode • Précaution : surveillance
• Grossesse, association aux IMAO hémodynamique

ox.com:Univ
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D En pratique :
• Présentation®:
DIGOXINE - Digoxine
– amp de 20 mL pour 200 mg
Principales contre-indications – seringue préremplie de 50 mL pour
: • BAV de haut degré 500 mg ou 1 g
• TV, FV, ESV • Préparation
• Syndrome de Wolff Parkinson White : voie IVL car douloureuse ou
• Cardiopathie obstructive, cardioversion perfusion en continu ; surveillance
par choc électrique externe rapprochée de l’état tensionnel

DOBUTREX® - Dobutamine
Propriétés : tonicardiaque, inotrope positif,
chronotrope négatif Principales contre-indications
Indications - Posologie : : • Cardiomyopathie obstructive
• Troubles du rythme supraventriculaire, • Rétrécissement aortique
insuffisance cardiaque à bas débit : 1 à Propriétés : inotrope positif (alpha-1 et
2 amp/j IVL 3 min bêta-1 stimulant)
Attention : médicament à marge
thérapeutiqueétroit Indications - Posologie : 2,5 à 20
Enpratique
e g /kg/min • États de choc cardiogénique
:• Présentation : amp 2 mL = 0,5 mg • Phase hypokinétique du choc septique
• Précaution : attention aux •
h ypokaliémies Embolie
En pulmonaire
pratique : grave
• Présentation
DIPRIVAN ® : amp 20 mL = 250 mg • Préparation : flacon à diluer dans une
- Propofol
solution de G5 % ou de NaCl 0,9 %, pour un volume final de 50 mL
Principales contre-indications
: • Allergie au soja et l’arachide
Propriétés
• Absence:de agent anesthésique
matériel d’intubation DOPAMINE® - Dopamine
intraveineux d’action rapide Principales contre-indications
Indications - Posologie chez l’adulte : : • ESV nombreuses, TV
• Anesthésie : pour l’induction et • Cardiomyopathie obstructive,
l’entretien de l’anesthésie générale, chez phéochromocytome
l’adulte et l’enfant > 1 mois • Rétrécissement aortique
• Sédation : patient > 16 ans ventilé en
réanimation Propriétés
: catécholamine. Effets variables – induction : 1,5 à 2,5 mg/kg en fonction de la dose
8 –– sédation
entretien 1à4
: 6 à mg/kg/h
12 mg/kg/h IVSE Indications
de posologie- Posologie : utiliser la réglette
5 :

ox.com:Univ
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86

• Maintien d’une diurèse : IVL en 30 sec en dose de charge, puis


3 g /kg/min
2,5 à (action dopaminergique) 10-30 mg/h IVSE en entretien

État
> 5de choc après
g/kg/min expansion
: action volémique :
bêtastimulant
e;
> 10 g/kg/min : action alphastimulante
En pratique :

Présentation : amp de 5 ou 10 mL à 50 mg
• Préparation : amp à diluer dans une
solution de G5 % ou de NaCl 0,9 %, pour
un volume final de 50 mL
Posologie Effet
< 5 g/ Dopaminergique : inotrope +,
kg/min F débit sanguin rénal,
mésentérique et coronaire,
F diurèse et excrétion sodée
5 à 20 g / Dopaminergique et
kg/min bêtastimulant : inotrope +,
F débit cardiaque,
f résistances périphériques
> 20 g / Effet alphastimulant :
kg/min F résistances périphériques,
F pression artérielle, f diurèse

E
EUPRESSYL® - Urapidil
Principale contre-indication : •
Rétrécissement aortique
Propriétés : vasodilatateur anti-alpha-1
Indications - Posologie :
• Poussée hypertensive, dissection
aortique, toxémie gravidique : 15-
25 mg

ox.com:Univ
En pratique :
• Présentation : amp 10 mL = 50 mg

F
FENTANYL® - Fentanyl
Principale contre-indication :
• Absence de matériel de ventilation
Propriétés :
analgésique central,
morphinique agoniste pur
Indications - Posologie :
• Analgésie : 25-100
• Sédation : 50-200 g/h IVSE g IVD
En pratique
• Présentation : amp de 10 mL = 500 g , :
ampde2 mL= 100
• Préparation
g
de 500 g , diluer 1 amp dans 1 volume :pourIVSEavecamp
final de 50 mL, soit 10
• Précautions g /mL
: surveillance saturation en O2
; surveillance fréquence respiratoire
G
GARDÉNAL® - Phénobarbital
Principales contre-indications :
• Allergie aux barbituriques
• Insuffisance respiratoire sévère
• Grossesse 1er trimestre, allaitement
• Porphyries
Propriétés : anti-
épileptique majeur,
sédatif et hypnotique
Indications - Posologie :
• État de mal épileptique :
– nouveau-né : 20 mg/kg IVL 30 min
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– nourrisson : 15 mg/kg IVL 30 min GLUCONATE DE CALCIUM
– enfant > 2 ans : 10 mg/kg IVL 30
min – adulte : 10 mg/kg IVL 10 min Principales contre-indications
: • Traitement digitalique
En pratique : • Hypercalcémie, hypercalciurie
• Présentation : lyophilisat 40 mg pour
2 mL de solvant ou lyophilisat 200 mg Propriétés : apport de calcium
• pour 4
Préparation : diluer dans sérum I ndication - Posologie
mL de solvant •: Hypocalcémie aiguë, hyperkaliémie
physiologique ou EP menaçante, intoxication aux inhibiteurs
PI ® calciques : 1/2 à 1 amp IVL 5 min
GLUCAGEN - Glucagon
En pratique :
Principales contre-indications : • Présentation : amp de 10 mL = 1 g
• Hypoglycémie alcoolique ou imputable
aux sulfamides
• Insulinome, glucagonome, GLUCOSE 30 %
phéochromocytome Principale contre-indication :
• Enfant < 30 kg
Propriétés : hormone pancréatique
hyperglycémiante, activation de Propriétés
: soluté hypertonique de l’adénylcyclase membranaire glucose
Indications - Posologie :
• Hypoglycémie insulinique : 1 mg chez 87
l’adulte IM ou SC
• –
Intoxication au bêtabloquants :
dosedechargede50-100
2 min,soi t2,5à5 IVL
g /kg
– mg
entretien à 70
g/kg/h IVSE, soit 2,5 à
5 mg/h
En pratique :
• Présentation : lyophilisat de 1 mg
+ solvant ou + seringue préremplie de
solvant
• Préparation : comme antidote, en IVSE,
dans G5 %, diluer 5
amp dans un volume final de 50
mL, soit 0,1 mg par mL
• Précaution
: associer un resucrage per os
avec injection

ox.com:Univ
Indications - Posologie :
• Hypoglycémie : 20-60
mL IVL jusqu’au réveil
• Apport glucidique calorique :
1 L de G 30 % = 1 200 kcal/L
• Alimentation parentérale
En pratique :
• Présentation : amp de 10 et de 20
mL • Précaution
: IVL stricte en situation
d’urgence et sur cathéter central dans le
s autres cas

GLYPRESSINE® - Terlipressine
Principales contre-indications : • Grossesse
• Choc septique
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Propriétés : vasoconstricteur du territoire p Principales contre-indications :


orte • Antécédent de thrombopénie à l’héparine
Indications - Posologie :
• Hémorragie digestive par rupture de
varices œsophagiennes : 2 mg/4 heures
jusqu’au contrôle du saignement pour les
sujets > 50 kg, pendant 48 heures
maximum
• Syndrome hépatorénal de type 1 : 3 à
4 mg/j en 3 ou 4 administrations (ne pas
dépasser 3 jours en l’absence de
diminution de la créatinine)
En pratique :
• Présentation : lyophilisat de 1 mg
+ 5 mL de solvant ou solution injectable
de 1 mg dans 8,5 mL
• Précaution
: voie IV stricte isolée dans
une veine de gros calibre
H
Hémisuccinate d’hydrocortisone
Principales contre-indications :
• Ulcère gastroduodénal en évolution
• Diabète acidocétosique, maladie virale
en évolution
Propriétés : glucocorticoïdes naturels
Indications - Posologie :
• Insuffisance surrénalienne aiguë : chez
l’adulte, 100 à 200 mg IVD/6 heures
En pratique :
• Présentation : flacon de 100 mg/2 mL de
solvant ou 500 mg/5 mL de solvant

HÉPARINE® - Héparinate de sodium

ox.com:Univ
• Manifestation hémorragique
• Endocardite bactérienne aiguë
• Épanchement péricardique
• Ulcère gastroduodénal évolutif
• AVC
• Grossesse
Propriétés : antithrombotique
: héparine
non fractionnée, anticoagulant d’action
immédiate
Indications - Posologie :
• CIVD : 5 000 UI/24 heures
• IDM à la phase aiguë : 80 UI/kg IVD en
bolus, puis 20 UI/kg/h IVSE, adaptée à
l’héparinémie
• Embolie pulmonaire : 50
UI/kg IVD en bolus puis 20
UI/kg/h IVSE
En pratique :
• Présentation : amp de 5 mL = 25 000
UI (250 mg)
• Préparation : dans G5 %, diluer 5 000
UI ou 50 mg dans un volume final de 50
mL, soit 100 UI ou 1 mg/mL

HIDONAC® - N-acétylcystéine
Principale contre-indication : •
Allergie
Propriétés :
précurseur de la synthèse du glutathion -
antidote
Indications - Posologie :
• Intoxication aiguë au paracétamol :
150 mg/kg dans 250 mL G5 %, en IVL
15 min, puis 50 mg/kg dans 500 mL
G5 %, en IVL 4 heures, puis 100
mg/kg dans 1 000 mL G5
%, en IVL 16 heures
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Dr A.AMINE
En pratique : En pratique :
• Présentation : flacon de 25 mL = 5 g • Présentation : amp de 1 mL = 0,2
mg • Préparation : dilution, voir posologie • Préparation :IVSE : diluer 5
amp dans
1 volume final de 50 mL, soit 0,02 mg/mL • Précaution :
®
– HYPNOMIDATE
perfusion à l’abri de la-lumière +++ – monitorage ECG indispensable
Étomidate
Principales contre-indications
: • Enfant < 2 ans K
• Épilepsie
Propriétés
• Insuffisance: surrénalienne, porphyrie KALINOX® - MEOPA - Protoxyde
hypnotique intraveineux à
brève durée d’action, sans propriété d’azote + Oxygène
analgésique Principales contre-indications :
• Traumatisme crânien
Indications - Posologie : • Pneumothorax
• Intubation à séquence rapide en • Distension gazeuse intestinale
situation extra-hospitalière : chez • Déficit connu et non substitué en
l’adulte 0,25 à 0,40 mg/kg IVL 30 sec (en vitamine B12 ou en acide folique
association avec Célocurine®)
En pratique : Propriétés : gaz analgésiant
• Présentation : amp de 10 mL = 20 mg Indications - Posologie :
• Analgésie : inhalation par masque à
I haute concentration, ou masque facial
® pour acte douloureux de courte durée
ISUPREL - Isoprénaline
Principales contre-indications : En pratique :
• Tachycardie sinusale, hyperexcitabilité • Présentation : bouteille prête à l’emploi
cardiaque + manodétendeur d’un mélange
• Insuffisance coronarienne aiguë, équimoléculaire N2O/O 2 à 50 %
cardiomyopathie obstructive • Précaution :
– stockage opérationnel et utilisation en
Propriétés : sympathomimétique bêta position verticale stricte à To > 5 oC
1 et bêta 2 – à l’arrêt du N2O, ventiler le patient en
Indications - Posologie : O2 pur pour éviter une hypoxie de
• Bradycardie extrême par BAV, torsade diffusion (effet Finck)
de pointe, BSA : 0,2 à 10 mg/24
heures à
adapter en fonction du rythme cardiaque
souhaité

ox.com:Univ
89
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90

KARDÉGIC® - Acétyl salicylate de lysine – induction : 2-3 mg/kg IVL 1 min


; 5-10 mg/kg IM
Principales contre-indications : – entretien : 1-3 mg/kg/h IVSE
• Allergie à l’aspirine
• Ulcère gastroduodénal en évolution •
Maladies hémorragiques
constitutionnelles ou acquises •
Grossesse
Propriétés :
antithrombotique, anti-
agrégant plaquettaire
Indication - Posologie :
• Infarctus du myocarde à la phase aiguë,
angor instable : 250 à 500 mg IVL
En pratique :
• Présentation : flacon de 500 mg
• Préparation : dissoudre le contenu du
flacon dans 5
mL d’EPPI. Injection IVDL

KÉTALAR® - Kétamine
Principales contre-indications :
• HTA, anévrisme
• Insuffisance cardiaque
• Traumatisme crânien ou tumeur
cérébrale
• Pré-éclampsie ou éclampsie
Propriétés :
anesthésique non barbiturique,
analgésique de surface
Indications - Posologie :
• Analgésie sédation : 0,25-1 mg/kg IVL
1 min
• Anesthésie :

ox.com:Univ
En pratique :
• Présentation : amp de 5 mL de 50 ou de
250 mg
• Précaution : ne pas mélanger aux
barbituriques ou au Valium®
• Environnement calme recommandé

L
LACTATE DE SODIUM MOLAIRE
à 11,2 %
Principales contre-indications :
• Alcalose, acidose respiratoire
• Rétention hydrosodée, hyperosmolarité
plasmatique
• Insuffisance cardiaque
• Syndrome œdémato-ascitique
Propriétés :
soluté alcalinisant
hypertonique
Indication - Posologie :
• Correction des acidoses métaboliques
sévères : 10 mL/min pendant 10 à
20 min
• Intoxication médicamenteuse avec
élargissement du QRS :
qsp pour rétablir les QRS fins (10
mL/min)
• Hyperkaliémie menaçante : 10
mL/min, pendant 5 à 15 min
• Arrêt cardiaque (dans le cadre des
réanimations prolongées) : faible débit
En pratique :
• Présentation : flacon de 250 mL
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En pratique :
LASILIX® Furosémid
- e • Présentation : amp de 2 mL = 5 mg, amp
Principales contre-indications de 10 mL= 15 mg+
• Hypovolémie, déshydratation : enspray(Natispray®
• Hypokaliémie sévère conditionnement
• )Préparation : diluer 1 amp (15 mg) dans

• Oligo-anurie par obstacle sur les voies m un volume final de 30 mL, soit 0,5
Encéphalopathiehépatiqu mg par L
e
urinaires
• Insuffisance rénale fonctionnelle • LOVENOX® - Énoxaparine sodique
Grossesse, allaitement
• Allergie aux sulfamides Principales contre-indications :
• Thrombocytopénie sous héparine
Propriétés : diurétique de l’anse • Manifestation hémorragique
• Endocardite infectieuse aiguë
Indications - Posologie : • Péricardite
• OAP et poussée hypertensive : 0,5 à • Grossesse
1 mg/kg IVD
En pratique Propriétés :
héparine de bas poids • Présentation : amp de 2 mL = 20 mg, ou
: moléculaire, anticoagulant
de 25 mL = 250 mg Indications - Posologie :
• Angor instable et N STEMI :
®
100LÉNITRAL - Trinitrine
UI/kg/12 heures en SC pendant 2 à 8 jours
• STEMI : 3 000
Principales contre-indications UI IV suivis rapidement de 100
: • Hypotension artérielle sévère UI/kg en SC, puis 100 UI/kg toutes
• Tamponnade les 12 heures
• • Traitement prophylactique de la
Association au sildénafil, tadalafil ou maladie thrombo-embolique veineuse :
® ®
vardénafil :(Viagra , Cialis , Levitra®) – en chirurgie à risque modéré et
Propriétés dérivé nitré, anti-angineux,
vasodilatateur élevé : 2 000 à 4 000 UI en SC de 2 à
12 heures avant l’intervention, en
Indications - Posologie :
• OAP cardiogénique à TA conservée, fonctiondurisqu
HTA systolique isolée, HTAP, angor, – chezlepatientatteintd’une
infection médicale aiguë : 4 000 UI en
e
syndromedemenace :0,5à6 SC pendant 6 à 14 jours
IVSEsansdépasser10 • Traitement curatif des thromboses
mg/h
adaptant la posologie en fonction de
mg/heten
l’objectif tensionnel recherché veineuses profondes et de l’embolie
pulmonaire : 100 UI/kg (1
mg/kg) SC ou
IV 2 fois/j

ox.com:Univ
91
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92

En pratique : thérapeutique
• Présentation
: seringues préremplies de
20, 40, 60, 80, 100 mg
LOXAPAC® - Loxapine
Principales contre-indications :
• Grossesse, allaitement
• Coma alcoolique
Propriétés : antipsychotique
Indications - Posologie :
• Agitation, agressivité, psychose
délirante aiguë : 3-4 amp IM
En pratique :
• Présentation : amp 2 mL = 50 mg
• Précaution : à utiliser uniquement en IM

LOXEN® - Nicardipine
Principales contre-indications :
• Allaitement
• Hypersensibilité au produit
Propriétés : inhibiteur calcique,
vasodilatateur à prédominance artérielle
Indications - Posologie :
• Poussée hypertensive menaçant le
pronostic vital (HTA maligne,
dissection aortique, pré-éclampsie
sévère) :
– dose initiale : 3 à 5 mg/h pendant
15 min. Augmentation possible par
palier de 0,5 ou 1 mg toutes les
15 min, sans dépasser 15mg/h
– dose d’entretien : quand la pression
cible est atteinte, réduire la dose
initiale en maintenant l’efficacité

ox.com:Univ
En pratique :
• Présentation : amp de 10 mL = 10
mg. Conservation à l’abri de la lumière
• Préparation : diluer le produit dans du
G5 % à une concentration de 0,1 à
0,2/mL

M
MAGNÉSIUM® - Sulfate de magnésium
Principales contre-indications :
• Hypotension artérielle, bradycardie, BAV •
Insuffisance rénale sévère
• Myasthénie
Propriétés :
ion intracellulaire stabilisant
de membrane
Indications - Posologie :
• Torsade de pointe : 2 g IVL 15
min, puis 3 à 20 mg/min
• Éclampsie : 1-4 g en 20 à 30 min, à
répéter si besoin sans dépasser 8 g
pendant la 1re heure, puis perfusion
continue de 2 à 3 g/h pendant 24 heures
• Apport magnésien lors de la
rééquilibration hydro-électrolytique et
en nutrition parentérale : 1 à
2 g/24 heures en perfusion dans du G5
% ou du NaCl
En pratique :
• Présentation : amp de 10 mL = 1,5
g ou 20 mL = 3 g
• Précaution
: la vitesse de perfusion ne
doit pas dépasser 120 mg/min
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MANNITOL® • Pathologie intracrânienne connue
Principales contre-indications : (tumeur,MAV,anévrism
• • e) Traumatisme sévère et intervention
•Hyperosmolaritéplasmatiqu
Déshydratation intracellulaire majeure< 10
• • jours
Malformation vasculaire cérébrale
e
Insuffisancecardiaqu • Chirurgie vertébromédullaire < 2 mois
• Insuffisance rénale anurique • Chirurgie< 2
e •mois
Propriétés
I : diurétique osmotique Syndromehémorragiquerécen
ndications - Posologie Ulcère gastroduodénal
•t Grossesse < 3 mois
et post-partum
•: HTIC : 15 à 20 mL/kg en 30 à 60 min •
®
avecduMannit 10 HTAsévèrenoncontrôlée
ol %enperfusion, •• Massage cardiaque externe traumatique
• idéalement sous surveillance
Diurèse osmotique alcaline :de la PIC
250 mL de Patientsousanticoagulantsorau

Mannitol® à10 our xThrombopéniesévèreconnu
%enperfusionp ••e Insuffisance hépatocellulaire sévère
• obtenir
Crise deune diurèse aigu
glaucome satisfaisante
à angle fermé : Anomaliedelacoagulation
®
15 mL/kg de Mannitol à 10 % en Propriétés :
perfusion sur 30 à 60 min antithrombotique-fibrinolytique
En pratique : Indications - Posologie :
• Présentation : flacon hypertonique 10 et • Traitement thrombolytique en cas
20 % d’infarctus du myocarde à la phase
• Précautions : aiguë : bolus IVL en 5 à 10 sec adapté au
®
– réchauffer les flacons de Mannitol au poids :
bain-marie pour obtenir leur – poids < 60 kg = 6 000 U (30 mg)
décristallisation et attendre leur = 6 mL
refroidissement avant perfusion – 60 kg < poids < 70 kg = 7 000
– vérifier la limpidité et l’absence de U (35 mg) = 7 mL
particules visibles avant de perfuse – 70 kg < poids < 80 kg = 8 000
r U (40 mg) = 8 mL
– attention à la diffusion extraveineuse – 80 kg < poids < 90 kg = 9 000
en raison de l’hypertonicité du U (45 mg) = 9 mL
soluté – poids > 90 kg = 10 000 U (50 mg)
= 10 mL
MÉTALYSE® - Ténectéplase
Principales contre-indications :
• AVC et antécédent d’AVC < 2 ans

ox.com:Univ
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En pratique : Propriétés : antiulcéreux majeur


• Présentation : flacon de 10 000 U
(50 mg) + solvant 10 mL
• Préparation : à diluer dans du sérum
physiologique car incompatibilité avec le
glucose
• Précaution : à administrer avec
précaution chez le sujet âgé en raison
d’un risque hémorragique plus élevé

Midazolam
Principale contre-indication : •
Myasthénie
Propriétés :
benzodiazépine hypnotique et sédative
Indications - Posologie : chez l’adulte
• Sédation vigile : 0,05 mg/kg IVL 15 sec
• Sédation prolongée : 2,5-15
mg/h IVSE • Anesthésie-induction : 0,1-
0,2 mg/kg
IVL 15 sec
• Anesthésie-entretien : 0,1-0,2 mg/kg/h
IVSE
En pratique :
• Présentation : amp de 1 mL = 5
mg, amp de 10 mL = 50 mg
• Préparation : titration conseillée, diluer
1 amp dans un volume final de 50 mL,
soit 1 mg/mL

MOPRAL® - Oméprazole
Principale contre-indication : •
Allaitement

ox.com:Univ
Indication - Posologie :
• Ulcère duodénal ou gastrique :
traitement et prévention des récidives :
1 flacon IVL 5 min sur une durée de 20 à
30 min
En pratique :
• Présentation : flacon de 40 mg
• Préparation : à reconstituer et à diluer
dans 100 mL de G5 %

MORPHINE - Chlorhydrate de morphine


Principales contre-indications :
• Insuffisance respiratoire décompensée
en l’absence de ventilation artificielle
• Insuffisance hépatocellulaire
• Traumatisme crânien et hypertension
intracrânienne
Propriétés : analgésique central opioïde
Indication - Posologie :
• Algies majeures : avec une solution
diluée à 1 mg/mL, procéder à une
titration IV à la dose de 1 à 3 mg, toutes
les 10 min, en fonction du terrain, jusqu’à
obtention d’une analgésie satisfaisante ;
si un traitement relais s’avère nécessaire,
il est possible de procéder soit à des
injections SC de 5 à 10 mg/6 heures, soit
à une analgésie autocontrôlée IV, avec
des bolus de 0,5 à 1 mg
En pratique :
• Présentation : amp de 1 mL = 10 mg
• Préparation : titration : 10 mg
dans 10 mL
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• Précautions : –
surveillance rapprochée des signes de – voie IM non recommandée
démorphinisation : fréquence
– surveillance permanente de la fonction 2 respiratoire, SpO
, diamètre pupillaire respiratoire –
dans le cas de la prise en charge d’une
– en cas de surdosage, antagonisation overdose, procéder à une antagonisation
possible avec la naloxone prudente jusqu’à la levée de la
dépression respiratoire, sans aller
N jusqu’au réveil complet du patient qui
risquerait de devenir opposant et de
NARCAN® - Naloxone refuser sa prise en charge
– attention aux intoxications associées :
Principales contre-indications alcool, benzodiazépines,
: • Grossesse, allaitement barbituriques...
Propriétés : antagoniste pur des
morphinomimétiques sans effet agoniste NATISPRAY FORT® - Trinitrine
Indications - Posologie : Principales contre-indications :
• Intoxication morphinique : 1 amp dans • Hypotension artérielle sévère
10 mL, puis injection mL par mL jusqu’à • Association au sildénafil
ventilation spontanée suffisante, puis :
– relais IVSE (en principe, à la moitié de Propriétés : dérivé nitré, vasodilatateur
la dose ayant permis la ventilation Indications - Posologie :
spontanée : 0,1 à 0,5 mg/h) ou en • Traitement curatif de la crise d’angor :
perfusion à raison de 5 amp (2 mg) 1 pulvérisation à renouveler 1 ou 2 fois
dans 500 mL de soluté avec un intervalle de 2 à 3 min si la crise
– injection IM ou SC si la voie IV n’est persiste
pas possible • Traitement initial de l’OAP
cardiogénique en association avec les
En pratique : autres thérapeutiques usuelles :
• Présentation : amp de 1 mL = 0,4 mg 1 pulvérisation à renouveler avec un
• Préparation : diluer 1 amp dans 10 intervalle de 1 à 2 min, sous le contrôle
mL de sérum physiologioque ou de G5 % de la TA avant chaque nouvelle
• Précautions : administration
– risque de remorphinisation en raison
de la durée d’action de la naloxone En pratique :
inférieure à celle du • Présentation : spray de 300
morphinomimétique doses de 0,43 mg par dose
– privilégier l’utilisation en perfusion • Administration en sublinguale
pour prolonger l’action de la naloxone

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NORADRÉNALINE - Noradrénaline – chronique : de 0,5 à 2 L/min. Le débit


sera à adapter en fonction de la
Principale contre-indication : gazométrie et de l’évolution clinique
• Choc cardiogénique à prédominance du patient (surveillance de l’état de
gauche conscience notamment)
Propriétés : • Vecteur d’administration pour les
• Amine vasoactive alpha 1 prédominante médicaments utilisés par inhalation
= vasoconstriction +++ dans un nébulisateur : de 4 à 8 L/min
• Pas d’effet sur les récepteurs bêta 2 • Fluide d’alimentation pour les
respirateurs et autres matériel
Indications - Posologie : d’assistance ventilatoire : de 21 à 100 %
• Chocs vasoplégiques : débuter à de FiO2
0,1 g /kg/min IVSE, puis possibilité • En oxygénothérapie hyperbare :
d’augmenter graduellement jusqu’à utilisation de l’O2 à une pression de 2 ou
3 3
pratiqueIVSE
Eng/kg/min : atmosphères pour des séances de 60 à
• Présentation : amp de 4 mL = 8 mg 120 min, éventuellement renouvelables
• Précaution : dilution dans du G5 % et En pratique :
conservation à l’abri de la lumière • Présentation :
– Bouteilles de 2 L, 5 L et 15 L, code
O couleur blanc, prise à 3 ergots, prêtes à
l’emploi + manodétendeur intégré (elle
OXYGÈNE s sont pressurisées de 2 à 200 bars)
Principale contre-indication : – Oxygène mural : prise murale à
• Pas de contre-indication formelle, mais 3 ergots
des précautions d’utilisation à respecter • Précautions :
strictement – L’O2 est un comburant : il accélère la
combustion. Il ne doit pas être utilisé
Propriétés : oxygénateur sanguin près d’une flamme ou en présence d’un
Indications - Posologie : corps gras (huile, graisse, etc.)
• Traitement de toutes les formes – S’il est utilisé au-delà de 2
d’hypoxie : en ventilation spontanée L/min chez
dans un contexte de détresse l’insuffisant respiratoire chronique,
respiratoire : celui-ci doit être surveillé en
– aiguë : de 0,5 à 15 permanence afin de détecter
L/min. Le débit sera l’apparition d’une éventuelle
à adapter en fonction de la gazométrie hypoventilation, dépression
respiratoire ou apnée pouvant

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nécessiter une assistance
respiratoire
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P Propriétés : anti-agrégant plaquettaire
PÉNICILLINE G® Indications - Posologie :
• SCA ST- et SCA ST+
Principale contre-indication : • : dose de charge 300
Allergie mg per os en association avec de
l’acide acétylsalicylique puis 1 cp de
Propriétés : antibiotique bactéricide 75 mg/j
Indications - Posologie : • Infarctus du myocarde récent
• Infection aux germes sensibles : 50 000 (< 35 jrs) : pas de dose de charge
à 100 000 UI/kg/j IVL 30 min • Accident vasculaire > 7 jours et
En pratique : < 6 mois : pas de dose de charge
• Présentation : flacon de 1 MUI En pratique :
• Préparation : à diluer dans une poche de • Présentation : cp de 75 et 300 mg
100 mL de sérum physiologique
POLARAMINE® - Dexchlorphéniramine
PERFALGAN® - Paracétamol Principales contre-indications :
Principales contre-indications : • Glaucome à angle fermé
• Insuffisance hépatique sévère • Troubles urétro-prostatique •
• Allergie Grossesse, allaitement
Propriétés : antalgique, antipyrétique Propriétés : anti-histaminique H1 - sédatif
Indications - Posologie : Indications - Posologie :
• Douleurs, fièvre : 15 mg/kg/6 • Allergie, urticaire, œdème de Quincke :
heures IVL 15 min, sans dépasser 4 1 amp IVD à renouveler si besoin
g/j chez l’adulte
En pratique :
En pratique : • Présentation : amp de 1 mL = 5 mg
• Présentation : flacon de 500 mg et 1 g
• Administration : peut être dilué dans une PRODILANTIN® - Fosphénytoïne
solution de sérum physiologique ou de
G5 % Principales contre-indications :
• Bradycardie sinusale, BSA, BAV II et III
PLAVIX® - Clopidogrel • Syndrome de Stockes-Adams
• Porphyrie aiguë intermittente •
Principales contre-indications : Grossesse, allaitement
• Insuffisance hépatique sévère
• Lésions hémorragiques évolutives Propriétés : anti-épileptique
• Allaitement

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Indications - Posologie : R
• État de mal épileptique : 20 mg/kg
équivalent phénytoïne IVSE en 30 min RAPIFEN® - Alfentanil
sans jamais dépasser 150 mg/min Principales contre-indications :
En pratique : • Intolérance aux morphiniques
• Présentation : amp de 10 mL = 750 mg • Absence de matériel de ventilation
= 500 mg EP • Pneumopathie chronique obstructive •
• Préparation : diluer dans G5 % ou NaCl Myasthénie
0,9 % pour une concentration entre 1,5 • Traumatisme crânien et hypertension
et 25 mg EP intracrânienne
Propriétés :
PROFENID® - Kétoprofène • Analgésique central morphinique d’action
Principales contre-indications : rapide et brève
• Antécédents d’hypersensibilité aux AINS • Dépresseur respiratoire
• Ulcère gastroduodénal Indications - Posologie :
• Asthme • Anesthésie en ventilation spontanée :
• Grossesse (> 24 sem) 7 à 12
• Allaitement réinjections
g /kg en IVD de 5 àl’induction,
pour 10 puis
• Enfant < 15 ans g /kg toutes les 10 à 15
min en cas de prolongation
Propriétés : antalgique-anti-
inflammatoire En pratique :
• Présentation : amp de 2 mL = 1 mg, amp
Indications - posologie : de 10 mL = 5 mg
• Traitement des crises de coliques
néphrétiques RINGER LACTATE
• Traitement de la douleur
post-opératoire Principale contre-indication : •
Insuffisance cardiaque
Posologie : 100 mg × 3 par 24
heures, sans dépasser 48 heures Propriétés : soluté cristalloïde de
• Présentation : flacon de 100 mg de remplissage, composé de Na+, K+, Ca+
+
poudre pour solution injectable IV , Cl-, lactate
• Préparation : 100 mg dilués dans 125 Indications - Posologie :
mL de G5 % ou NaCl 0,9 % en perfusion • Hypovolémie aiguë, déshydratation à
lente de 20 min, 1 à 3 fois/j prédominance extracellulaire, soluté de
remplissage chez le brûlé et la femme

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enceinte
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En pratique : Indications - Posologie :
• Présentation : poche de 250, 500 et • Asthme :
1 000 mL – nébulisation : 5 mg dans 4 mL de
sérum physiologique
– RIVOTRIL ®
si échec de la -nébulisation
Clonazépam: 0,25 à 1,5 mg/h IVSE à adapter toutes les 10
min en fonction de l’évolution clinique
Principales contre-indications • Menace d’accouchement prématuré :
: •
Insuffisance respiratoire sévère • 0,15 g /kg/min en 15
Propriétés : benzodiazépine, 15-20 g /min pendant 2
min, puis
Myasthénie
heures anticonvulsivant, sédatif, anxiolytique,
•amnésiant
Glaucome à angle fermé
et myorelaxant En pratique
•: Présentation : amp de 2,5 ou
Indications - Posologie : 5 mg/2,5
mL pour nébulisation et amp de • Traitement d’urgence
5 mL= 5 de l’état de mal
• Préparation :diluer1
mgpourinjection
épileptique
2 mg IVD de l’adulte et de l’enfant : 1 ampdansun
volume final de 50 mL, soit 0,1 mg/mL
Enà pratique : SANDOSTATINE ®
- Octréotide
• Présentation : amp de 1 mL = 1 mg
• Précaution : diluer l’amp de Rivotril ®
Principales contre-indications :
dans une amp de solvant • Grossesse, allaitement
• Hypersensibilité à l’octréotide
S Propriétés : diminution du flux sanguin
SALBUMOL FORT® - Salbutamol splanchnique dans le contexte de la prise en
charge des ruptures de varices
Principales contre-indications : œsophagiennes chez le patient cirrhotique
• IDM à la phase aiguë, angor instable,
insuffisance coronarienne sévère I ndications - Posologie
• Infection intra-amniotique, hémorragie •: Rupture varice œsophagienne : 25
intra-utérine g /h IVSE pendant 48 heures à 5 jrs
Propriétés : bêta-2 mimétique, En pratique :
bronchodilatateur et utérorelaxant • Présentation : amp de 50, 100 et
500
• Préparation
g /mL
: à diluer dans sérum
physiologique

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SOLUMÉDROL® - Méthylprednisolone Principales contre-indications :


Principales contre-indications : • Bradycardie, BAV III non appareillé
• Ulcère gastroduodénal • Maladie de l’oreillette non appareillée •
• État infectieux sauf fièvre thyphoïde Insuffisance coronarienne, flutter,
sévère, laryngite stridulente, choc fibrillation auriculaire, TV, FV •
• Infection virale évolutive (herpès, Asthme
hépatite, varicelle, zona)
• Allaitement
Propriétés :
corticoïdes de synthèse, ayant
un effet anti-inflammatoire 5 fois plus
puissant que l’hydrocortisone
Indications - Posologie :
• Allergies : œdème de Quincke, choc
anaphylactique : en complément
adrénaline
• Asthme, épiglottite, dyspnée laryngée
• Neurologie : œdème cérébral (tumeur,
etc.)
La posologie est variable en fonction du
diagnostic, de la sévérité de l’affection, du
pronostic, de la réponse du patient et de la
tolérance au traitement
En pratique :
• Présentation : lyophilisat de 20, 40, 120,
500 et 1 000
mg à reconstituer avec EPPI, NaCl à 0,9
% ou G5 %

STRIADYNE® - Triphosadénine

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Propriétés : anti-
arythmique, dromotrope
négatif sur le nœud auriculo-ventriculaire
Indications - Posologie :
• Tachycardies jonctionnelles : 10 mg en
IV rapide à renouveler après 2 à 3 min en
cas d’échec de réduction sous scope et
enregistrement continu de l’ECG
Pas d’indication à injecter des dose
s complémentaires
En pratique :
• Présentation : amp de 2 mL = 20
mg • Précautions
: rinçage de la voie après
injection en pré-hospitalier ou salle de
déchocage avec matériel de réanimation ;
ECG en continu lors de l’injection ;
seringue d’Atropine® 1 mg prête
À conserver au frais (entre 2 et 8 oC)
SUFENTA® - Sufentanil
Principales contre-indications :
• Intolérance aux morphiniques
• Absence de matériel de ventilation
• Pneumopathie chronique obstructive •
Myasthénie
• Traumatisme crânien et hypertension
intracrânienne
Propriétés :

Analgésique central, opioïde de synthèse
, morphino-mimétique agoniste pur,
1 000
fois plus puissant que la morphine
et 7 à 10 fois plus que le fentanyl chez
l’homme
• Hypnotique à forte dose
• Dépresseur respiratoire
• Hypertonie musculaire
• Diminution de la compliance
thoraco-pulmonaire
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Indications-Posologie :Enpratique :
• Analgésie centrale : 0,2 à 2 mg/kg en IVL, • Présentation : amp de 1 mL = 5 UI
réinjection15-20 mgIVD• Préparation :àdiluerdansG5 %
• Anesthésie : 0,5 à 1 mg/kg en IVD pour • Précaution : à conserver au frais
l’induction ; 0,5 à 3
l’entretien
mg/kg/h IVSE pour T
En pratique
•: Présentation : amp de 10 mg (2 mL), TENORMINE® - Aténolol
50 mg (10 mL) et 250 mg (5
• mL)
Précaution : à conserver à température Principales contre-indications :
ambiante et à l’abri de la lumière • Asthme, BPCO
• Insuffisance cardiaque non contrôlée,
SYNTOCINON® - Ocytocine choc cardiogénique
• Bradycardie < 50/min, BAV II et III non
Principales contre-indications : appareillé
• Dystocies • Angor de Prinzmétal, maladie du sinus
• Fragilité ou hypertonie utérine • • Phénomène de Raynaud
Toxémie gravidique sévère • Phéochromocytome non traité •
• Placenta prævia Hypotension
• Ne doit pas être administré dans les • Allaitement
6 heures après administration de
prostaglandines par voie vaginale Propriétés :
bêtabloquant cardiosélectif, anti-
Propriétés : ocytocique de synthèse arythmique
Indications - Posologie : Indications - Posologie :
• Insuffisance des contractions utérines en • Infarctus du myocarde à la phase aiguë
début ou en cours de travail : 5 UI dilués (< 12 heures) : 5 à 10 mg IVL pour
dans 500 mL de G5 obtenir une fréquence cardiaque à
% en perfusion lente, 60 bpm puis relais per os
vitesse à adapter en fonction de la
réponse utérine : 2 à 8 gouttes/min En pratique :
jusqu’à 40 gouttes/min max (0,1 à • Présentation : amp de 10 mL = 5 mg
0,4 mL/min jusqu’à 2 mL/min max) • Précaution : à conserver à l’abri de la
• Délivrance physiologique, atonie du lumière
post-partum, hémorragie de la
délivrance : 5 UI IVL en 1 min, puis 10
UI dans 500 mL de G5 % en perfusion,
40 gouttes/min

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101
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THIOPENTAL SODIQUE 2 à 3 fois/j


Principales contre-indications :
• Porphyrie aiguë intermittente
• Absence de matériel de ventilation et de
personnel qualifié
Propriétés :
anesthésique barbiturique,
anticonvulsivant
Indications - Posologie :
• Anesthésie : induction : 3 à 5 mg/kg IVL
stricte
• État de mal épileptique : induction :
5 mg/kg IVL
En pratique :
• Présentation : lyophilisat de 0,5 ou 1 g
• Préparation : adulte : diluer la solution à
2,5 % ; enfant : diluer à 1 %, soit un
demi-flacon dans un volume final de
50 mL = 10 mg/mL
• Précautions :
– surveillance hémodynamique étroite
– n’est pas autorisé pour une
administration IV continue

TIAPRIDAL® - Tiapride
Principales contre-indications :
• Psychose alcoolique et toxique
• Affections hépatiques et rénales sévères
• Tumeur prolactino-dépendante
• Phéochromocytome connu ou suspecté
Propriétés : neuroleptique sédatif
Indications - Posologie :
• État d’agitation : 100 à 200 mg IV ou IM,

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En pratique :
• Présentation : amp de 2 mL = 100 mg
TILDIEM® - Diltiazem
Principales contre-indications :
• Bradycardie, BAV II et III non appareillés
• Dysfonction sinusale non appareillée
• Fibrillation ou flutter auriculaire avec
syndrome de préexcitation ventriculaire
• Hypotension artérielle
• Association à Cordarone® ou Dantrium® •
Insuffisance ventriculaire gauche avec
stase pulmonaire
Propriétés :
inhibiteur calcique-anti-
arythmique
Indications - Posologie :
• Tachycardie jonctionnelle : 0,25 à
0,3 mg/kg IVL 2 min
• Fibrillation ou flutter auriculaire
rapide : 0,25 à 0,3 mg/kg IVL 2
min
En pratique :
• Présentation : lyophilisat de 25 ou 100 mg
TOPALGIC® - Tramadol
Principales contre-indications :
• Hypersensibilité aux opiacés
• Traitement par IMAO de moins de 15 jrs •
Insuffisance respiratoire sévère
• Insuffisance hépatocellulaire sévère •
Enfant < 15 ans
• Épilepsie non contrôlée •
Grossesse, allaitement
Propriétés :
analgésique opioïde à action centrale
Puissance de 1/10 à 1/6 à celle de la
morphine
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Indications - Posologie : TRANDATE® - Labétolol
• Traitement des douleurs intenses de
l’adulte : dose d’attaque de 100 mg IVL Principales contre-indications
(2-3 min), à renouveler, dans la première : • Asthme, BPCO
heure, à demi-dose si besoin toutes les • Insuffisance cardiaque non contrôlée,
10-20 min choc cardiogénique
Entretien 50-100 mg/4 à 6 • Bradycardie < 50/min, BAV II et
heures sans dépasser 600 mg/j III non appareillé
• Angor de Prinzmétal
En pratique : • Maladie du sinus (y compris bloc
• Présentation : amp de 2 mL = 100 mg sino-auriculaire)
• Préparation : à diluer dans 100 mL de • Phénomène de Raynaud
sérum physiologique ou G5 % • Hypotension artérielle sévère
• Grossesse au 1er trimestre, allaitement
TRACRIUM® - Atracurium • Insuffisance hépatique sévère
Principales contre-indications
: • Allergie: àbêtabloquant
Propriétés l’atracuriumnon cardiosélectif
• Absence de matériel de ventilation ou
d’anesthésie préalable Indications - Posologie :
• Administré uniquement par des • Urgences hypertensives, toxémie
anesthésistes, des praticiens familiarisé gravidique, dissection aortique :
sà 1-2 mg/kg IVL 2 min, à renouveler dans
Propriétés : curare non dépolarisant-durée
l’action des curares ou sous leur contrôle
d’action intermédiaire (15-35 min) un délai de 10 min en l’absence de
résultat satisfaisant. Relais IVSE
Délai d’action < 3 min 0,1
Indications - Posologie : besoin
mg/kg/h possible, puis relais per os si • Myorelaxation > 15 min, associé aux
anesthésiques Enpratique
• Adaptation d’un patient anesthésié au :•• Présentation :ampde20 mL= 100
respirateur : induction : 0,2-0,6 mg/kg mg Préparation :àdiluerdansduG5
%
IVL
les 20; entretien
à 40 min: ou0,1-0,2 mg/kg IVD toutes • Précaution
0,2-0,6 lumière : à conserver à l’abri de la
,
Enmg/kg/h
pratique :
• Présentation : amp de 2,5 mL (25
mg), 5 mL (50 mg)
• Préparation : diluer dans G5
%, NaCl ou Ringer

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TRANXÈNE® - Clorazépate dipotassique Indications - Posologie :


• Sédation : 0,1 mg/kg IVD
Principales contre-indications : • Crise comitiale : 5-10 mg IVD (chez
• Insuffisance respiratoire sévère • l’enfant : 0,5 mg/kg IV ou IR)
Myasthénie • État de mal convulsif : 2 mg/min IVL à
• Insuffisance hépatique sévère aiguë ou renouveler si échec sans dépasser 20
chronique mg
• Grossesse au 1er trimestre, allaitement • Tétanos : 200-500 mg/24 heures
• Intoxication à la chloroquine : 2 mg/kg
Propriétés : IVSE en 30 min puis relais 2 à 4 mg/kg/j
benzodiazépine à durée de vie
longue, sédative, anticonvulsante, En pratique :
amnésiante hypnotique et myorelaxante • Présentation : amp de 2 mL = 10 mg
Indications - Posologie :
• Anxiété : 50 à 100 mg IV VOLUVEN® - Hydroxyéthylamidon
• Agitation : 20-200 mg/j IV Attention : ce médicament fait l’objet d’une
• Prévention et traitement (en USI ou surveillance supplémentaire qui permettra
réanimation) du delirium tremens ou l’identification rapide de nouvelles
autres manifestations du sevrage informations relatives à la sécurité
alcoolique : 50-100 mg/4 h IV sans Principales contre-indications :
dépasser 800 mg • Surcharge circulatoire, troubles de la
En pratique : coagulation
• Présentation : lyophilisat et solution •
20 mg/2 mL Insuffisance rénale •
Allergie au produit •
V Sepsis
• Enfant : non recommandé
VALIUM® - Diazépam
Principales contre-indications : Propriétés :
• Insuffisance respiratoire sévère, soluté colloïdal de remplissage
myasthénie vasculaire, à expansion volémique
• Grossesse au 1er trimestre, allaitement • Indications - Posologie :
Insuffisance cardiaque sévère • Hypovolémie : 1 à 2 poches IVL en
fonction de l’évolution ; maximum
Propriétés : benzodiazépine sédative, 33 mL/kg/j sans dépasser 24
anticonvulsivante, amnésiante hypnotique heures
et myorelaxante

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En pratique :
• Présentation : poche de 500 mL
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X XYLOCARD® 2 % - Chlorhydrate de
®
XARELTO - Rivaroxaban lidocaïne
Principales contre-indications Principales contre-indications :
:• • Troubles de la conduction
Saignement évolutif significatif auriculo-ventriculaire non appareillés
• Contextes à risque hémorragique (ulcère • Allergie
gastroduodénal récent, tumeur maligne,
varices œsophagiennes, etc.) • Épilepsie non contrôlée
• Hépatopathie évolutive associée à une • Porphyrie
coagulopathie
Propriétés : anesthésique local et anti-arythmique
• Grossesse
• Traitement concomitant avec tout autre I dications - Posologie
anticoagulant
Propriétés sauf si relais
: anticoagulant oraldedirect
traitement :
(inhibiteurdelathrombineetdedeu
inhibiteursdufacteur
x
Xa)
Indication
•nTraitementetpréventiondesr
•-Posologie :
emboliepulmonaire :15
écidives
Thromboseveineuseprofondeet des troubles du rythme ventriculaire
mgperos menaçant le pronostic vital : 1,5 mg/kg
IVL en bolus, puis relais par une perfusion
(possibilité de répéter le bolus)
• Troubles du rythme ventriculaire :
2 fois/j pendant 3 sem puis 20 mg/j 1-1,5
• Prévention de la récidive de thrombose mg/kg
4 IVL,IVSE
mg/min puis sous
relaissurveillance
1,5 à ECG
eineuse profonde, de l’embolie
vpulmonaire et des accidents vasculaires En pratique
ischémiques : 20 mg/j •: Présentation :
En pratique – amp de 5 mL à 20 mg/mL
•: Présentation : cp à 15 et 20 mg – flacon de 20 mL à 50 mg/mL
• Préparation : ne nécessite pas de • Préparation : à diluer dans du G5 % ou
surveillance de la fonction plaquettaire du NaCl 0,9 %

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109 CARDIO-
URGENC
ES
127 NEUROLOGIQUES
URGENC
ES
VASCULAIRES > Score de Glasgow p. 127
> Infarctus du myocarde p. 109 > Score de Glasgow pédiatrique p. 127
Localisation ECG p. 109 > Échelle de Glasgow Liège p. 128
Score TIMI p. 110 > Traumatismes médullaires p. 129
Score TIMI pour les STEMI p.
110 > Réflexes tendineux p. 130
Score TIMI pour le SCA NSTEMI p. > Réflexes cutanés p. 130
111 Score de GRACE p. 112 > Score ASIA p. 131
Score de CRUSADE p. 114
> Insuffisance cardiaque p. 116 > Échelle NIHSS p. 132
Classification de Killip p. 116
Classification NYHA p. 116
> Embolie pulmonaire p. 117
135 CIRCONSTANCIELLE
URGENC
ES
Score PESI et PESI simplifié (sPESI) p. S > Brûlures thermiques p. 135
117 Index de Miller p. 118 Surface brûlée chez l’adulte p. 135
Score de Wells p. 119 Surface brûlée chez l’enfant p. 135
Score révisé de Genève p. 120 Surface brûlée chez l’enfant selon l’âge p. 136
> Dissection aortique p. 121 Profondeur p. 137
Classification de Stanford p. Évaluation profondeur brûlure p. 137
121 Classification de Debakey p. Score UBS p. 138
121 Indice de baux p. 138
> Classification des noyades p.
122 VENTILATOIRES
URGENC
ES
138 > Scores traumatologiques p.
139
> Classification de Mallampati p. 122 RTS (Revised Trauma Score) p.
139 ISS (Injury Severity Score) p.
> Asthme p. 123 139
Classification de la sévérité de l’asthme p.
123 Signes de gravité de l’asthme aigu grave
(AAG) p. 124
> Débit expiratoire de pointe p. 125
107
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108

140 OBSTÉTRICALES
URGENC
ES
157 CLASSIFICATION
GÉNÉRAL
> Score de Malinas p. 140 S ES
> Indications d’accouchement > Surface corporelle p. 157
sur place p. 141 > Classification ASA p. 157
> Prise en charge à domicile > IGSA p. 157
d’une menace d’accouchement > Classification GEMSA p.
158
prématuré p. 142
Score prédictif de l’imminence de l’accouchement > Classification CCMU modifiée p. 158
(SPIA) p. 142 > Échelle “Emergency Severity
Index” p. 159
144 PÉDIATRIQUES
URGENC
ES
> Classification CCMS p.
160
> Score d’Apgar p. 144 > Échelle de mesure du risque suicidair
> Score de Silverman p. 145 e de Ducher p. 161
> Pediatric trauma score p. > Fiche AES p. 162
145 > Grille SEGA-A p.
163
146 DIGESTIVES
URGENC
ES > Fiche bilan p. 165
> Score de Child Pugh p. > Orientations diagnostiques p. 166
146 > Score de Ranson p.
147

148 ÉVALUATION
DELADOULEU
ET TRAITEME

NT R
> Échelle verbale simple (EVS) p.
148 > Échelle numérique (EN) p. 148
> Échelle visuelle analogique (EVA) p.
149 > Échelle d’évaluation de la douleur
des patients non communicants p. 150
> Traitement de la douleur – Les paliers
de l’OMS p. 156

vox.com:Unive
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Dr A.AMINE URGENCES
CARDIO-VASCULAIRES
I n f a r c t u s d u my o c a r de
LOCALISATION ECG
Artère coronaire
Dérivation ECG Territoire possiblement en cause

D2, D3, VF Inférieur Droite ou Cx


D2, D3, VF et V7, V8, V9 Inféro-basal Droite ou Cx

URGENCES CARDIO-
V7, V8, V9 Basal Cx ou marginale
V5, V6 et V7, V8, V9 Latéro-basal Cx ou marginale
D2, D3, VF et V5, V6 Inféro-latéro-basal Cx ou droite
et V7, V8, V9

V3r, V4r Extension au VD Droite ou Cx


D1, VL Latéral haut Marginale ou diagonale
V1, V2, V3, V4 Antéro-septal IVA ou diagonale
V1, V2, V3, V4, V5, V6 Antérieur étendu IVA
D1, ± D2, VL Antérieur étendu IVA proximale
et V1, V2, V3, V4, V5, V6

V3, V4 et D2, D3, VF Apical IVA moyenne


• Cx : circonflexe ; IVA : interventriculaire antérieure ; VD : ventricule droit

109
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Dr A.AMINE
110

SCORE TIMI
Score de perméabilité de l’artère responsable de l’infarctus évalué lors de
la coronarographie

TIMI 0 Absence totale de flux au-delà de l’obstruction


TIMI 1 Passage du produit de contraste au-delà de la sténose
Sans opacification complète du lit d’aval

TIMI 2 Passage du produit de contraste au-delà de la sténose


Avec opacification complète du lit d’aval Mais vitesse circulatoire ralentie

TIMI 3 Passage du produit de contraste au-delà de la sténose


Avec opacification complète du lit d’aval Et vitesse circulatoire non ralen

• TIMI : Thrombolysis In Myocardial Infarction

SCORE TIMI POUR LES STE


MI Score prédictif de mortalité chez les patients STEMI
Points
Âge < 65 ans 0
65-74 ans 2
< 75 ans 3
Antécédents de diabète, HTA ou angor 1
Fréquence cardiaque > 100 bpm 2
Pression artérielle systolique < 100 mmHg 3
DIO-
Killip II à IV*

URGENCES
VASCULAIR
2
URGENCES CARDIO-
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Dr A.AMINE
112

SCORE DE GRACE
Score de GRACE
Âge (ans) < 40 0
40-49 18
50-59 36
60-69 55
70-79 73
6 80 91
Créatinine (mg/dL) 0-0,39 2
0,4-0,79 5
0,8-1,19 8
1,2-1,59 11
1,6-1,99 14
2-3,99 23
>4 31
Fréquence cardiaque < 70 0
70-89 7
90-109 13
110-149 23
150-199 36
> 200 46
DIO-
URGENCES
VASCULAIR

URGENCES CARDIO-
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114

SCORE DE CRUSADE
Calcul du score de risque hémorratique CRUSADE (Can Rapid risk
stratification of Unstable angina patients Suppress ADverse outcomes
with Early imple-mentation)

Indicateur Score
Hématocrite < 31
31-33,9 34-36,9 37-39,9 6 40 97320

Clairance à la créatinine ^ 15
> 15-30 > 30-60 > 60-90 > 90-120 > 39 35 28 17
120

Fréquence cardiaque > 70


71-80 81-90 91-100 101-110 111-120 0 1 3 6
6 121 11

Sexe Homme Femme


DIO-
URGENCES
VASCULAIR

URGENCES CARDIO-
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Dr A.AMINE
116

Insuffisance cardiaque
CLASSIFICATION DE KILLIP
Classification clinique de l’insuffisance cardiaque gauche aiguë
Pression Vasoconstriction
FR Galop Crépitants systolique cutanée

Killip 1 < 20 0 0 6 100 0


Killip 2 ^ 20 + < 1/3 6 100 0
Killip 3 > 20 + diffus 6 100 ±
Killip 4 > 20 + diffus < 100 ++
• FR : fréquence respiratoire par minute

CLASSIFICATION NYHA
Classe I Patient porteur d’une cardiopathie sans limitation de l’activité physique
Une activité physique ordinaire n’entraîne aucun symptôme

Classe II Patient dont la cardiopathie entraîne une limitation modérée


de l’activité physique sans gêne au repos
L’activité quotidienne ordinaire est responsable d’une fatigue,
d’une dyspnée, de palpitations ou d’un angor

Classe III Patient dont la cardiopathie entraîne une limitation marquée


de l’activité physique sans gêne au repos

Classe IV Patient dont la cardiopathie empêche toute activité physique


Des signes d’insuffisance cardiaque ou un angor peuvent exister
même au repos
• NYHA : New York heart association
DIO-
URGENCES
VASCULAIR

URGENCES CARDIO-
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Dr A.AMINE
118

Score PESI en PESI simplifié (suite)

PESI
Classe I (risque très faible) ^ 65
Classe II (risque faible) > 6 5 e t ^ 85
Classe III (risque intermédiaire) > 8 5 e t ^ 105
Classe IV (risque élevé) > 105 et ^ 125
Classe V (risque très élevé) > 125
Jimenez D et al. Simplification of the pulmonary embolism severity index for prognostication in
patients with acute symptomatic pulmonary embolism. Arch Intern Med 2010 ; 170 : 1383.

INDEX DE MILLER
Calcule le degré d’obstruction vasculaire permettant de chiffrer la gravité d’une
embolie pulmonaire

• Index d’obstruction
: fonction du siège des thrombi, visibles, qu’ils soient
obstructifs ou non (0 à 9 poumon droit – 0 à 7 poumon gauche)
• Index de perfusion : cotée de 0 à 3 dans chacune des 3 zones des 2
champs pulmonaires (0 à 9 pour chaque champ pulmonaire)
DIO-
URGENCES
VASCULAIR
INDEX DE MILLER de 0 à 34
URGENCES CARDIO-
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Dr A.AMINE
120

SCORERÉVISÉDEGENÈVE

Évaluation de la probabilité clinique d’embolie pulmonaire

Variable Points
Facteurs de risque
• Âge > 65 ans 1
• Antécédent de m • aladie thrombo-embolique 3
Chirurgie sous a nesthésie générale ou fracture d’un membre 2
inférieur dans le m • ois précédent
Cancer actif ou e n rémission depuis moins d’un an 2
Symptômes
• Douleur u •nilatérale d’un membre inférieur ie 32
Hémoptys
Signes cliniques
• Fréquence car diaque
75-94/min 3
6 95/min 5
• Douleur à la p alpation d’un trajet veineux ou œdème 4
unilatéral d’un membre inférieur

Probabilité clinique
Faible 0-3
Intermédiaire 4-10
Forte 6 11
DIO-
URGENCES
VASCULAIR

URGENCES CARDIO-
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Dr A.AMINE
122

URGENCES VENTILATOIRES
Classification de Mallampati

Classe Structures visibles


I Palais mou, isthme du gosier, piliers amygdaliens, luette
II Palais mou, isthme du gosier, luette
III Palais mou, base de la luette
IV Palais dur seulement

Grades I et II : présomption d’intubation facile


Grades III et IV : présomption d’intubation difficile
URGENCES
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Dr A.AMINE
124

SIGNES DE GRAVITÉ DE L’ASTHME AIGU GRAVE (AAG)


Signes de gravité Signes d’alarme
Signes cliniques Trouble de la conscience
Difficulté à parler et tousser FR> Pauses ou arrêt respiratoire
30/min, orthopnée Hypercapnie > 50 mmHg
Sueurs, contracture des SCM
Cyanose, silence auscultatoire
Signes hémodynamiques FC >
120/min Pouls paradoxal >
20/min
Signes neurologiques
Agitation, anxiété
Signes paracliniques
DEP < 150 L/min ou < 25 % de la théorique PaO2
> 40 mmHg
DEP : débit expiratoire de pointe ; FC : fréquence cardiaque ; FR : fréquence
respiratoire ; SCM : sternocléidomastoïdien
URGENCES
VENTILATOI

URGENCES
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Dr A.AMINE
126

Débit expiratoire de pointe (suite)

35 452 463 473 484 496


40 449 460 470 482 493
45 444 456 467 478 488
50 436 448 458 470 480
55 426 437 449 460 471
60 415 425 437 448 458
65 400 410 422 434 445
70 383 396 407 418 428
• Déviation standard 48 L/min

Enfant entre 5 et 15 ans, de + de 20 kg


Taille 110 120 130 140 150 160 170 180
DEP 160 230 265 325 375 430 480 530
• Déviation standard 13 L/min
DEP : débit expiratoire de
pointe
VENTILATOI
URGENCES
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.AMINE
Dr A URGENCES NEUROLOGIQUES
Score de Glasgow adulte
Ouverture Spontanée 4
des yeux = Y Au bruit ou à la parole 3
À la douleur ou provoquée par un stimulus nociceptif Absente 2
1
Réponse Orientée Confuse 5
verbale Inappropriée 4
=V Incompréhensible Absente 3
2
1
Réponse Obéit à l’ordre verbal 6
motrice Adaptée à la stimulation douloureuse 5

UES
=M Évitement 4
Flexion réflexe lente du membre sup. (décortication) 3
Enroulement (décérébration) 2

URGENCES
Absente 1

Calcul du score de Glasgow : Y + V + M = 3 à 15


(le coma grave est défini pour un score égal ou inférieur à 7)

Score de Glasgow pédiatrique


Ouverture Spontanée 4
des yeux = Y Au bruit ou à la parole 3
À la douleur ou provoquée par un stimulus nociceptif Absente 2
1
Réponse Orientée (gazouillis) 5
verbale Pleurs permanents 4
=V Cris et pleurs à la douleur 3
Grognements à la douleur Absente 2
1

127
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Dr A.AMINE
128

Score de Glasgow pédiatrique (suite)

Réponse Mouvements spontanés Évitement au toucher 6


motrice Évitement à la stimulation douloureuse 5
=M Flexion (décortication) Extension(décérébration) 4
Absente 3
2
1

Échelle de Glasgow Liège


Complète le score de Glasgow pour évaluer les réflexes du tronc cérébral

Réflexes Fronto-orbiculaire présent : fermeture des paupières après 5


du tronc pression glabellaire (située entre les arcades sourcilières)
=r
Oculo-céphalique vertical : mouvement conjugué des yeux 4
dans le sens vertical, dans le sens opposé au mouvement
lors de la flexion/extension passive de la tête (en l’absence
de lésion rachidienne)
Photomoteur : contraction de la pupille 3
lors de la stimulation lumineuse
Oculo-céphalique horizontal : mouvement conjugué 2
des yeux dans le sens horizontal, dans le sens opposé
au mouvement lors de la flexion/extension passive de la tête
(en l’absence de lésion rachidienne)
Oculo-cardiaque : diminution de la fréquence cardiaque 1
lors de la compression des globes oculaires
Rien 0
Au cours du coma, les réflexes du tronc cérébral disparaissent progressivement dans le sens crânio-
caudal : fronto-orbitaire/oculo-céphalique vertical/photomoteur/oculo-céphalique horizontal/oculo-
cardiaque Note : en cas de sédation, seul le réflexe photomoteur persiste
Niveaux sous-cortical = 5, diencéphalique = 4, mésodiencéphalique = 3, mésencéphalique = 2, bulbaire = 1
S
URGENCES
NEUROLOGI

URGENCES
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Dr A.AMINE
130

Réflexes tendineux
Niveau
Réflexe Stimulation segmentaire Réponse

Achiléen Tendon d’Achille S1 Extension plantaire


Rotulien Tendon rotulien L4 Extension
du genou

Médio-pubien Symphyse pubienne D10 à L3 Flexion adduction


des cuisses

Bicipital Tendon terminal C6 Flexion du coude


du biceps brachial

Stylo-radial Au-dessus C6 Inclination radiale


de la styloïde radiale et flexion du coude

Tricipital Tendon terminal C7 Extension du coude


du triceps brachial

Cubito-pronateur Styloïde cubitale C8 Pronation


Massétérien Mandibule-bouche Protubérance Occlusion buccale
semi-ouverte

Réflexes cutanés
Réflexe Cutané abdominal supérieur Niveau D6 à D8
Cutané abdominal moyen segmentaire D8 à D10
Cutané abdominal inférieur D10 à D12
Crémastérien Cutané plantaire L1 à L2
S1 à S2
S
URGENCES
NEUROLOGI

URGENCES
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Dr A.AMINE
132

Échelle NIHSS
L’échelle NIHSS (National Institute of Health Stroke Score) a été décrite en
1989 pour servir à évaluer les patients ayant un AVC en phase aiguë.
Le temps de passation de l’échelle est de 6 min 30 sec en moyenne.
Le score initial permet une prédiction plus fiable du handicap résiduel du
patient que les autres échelles existantes.

1a Niveau 0 : vigilance normale, réponses aisées


de conscience 1 : non vigilant, éveillable par des stimulations mineures
pour répondre ou exécuter les consignes
2 : non vigilant, requiert des stimulations répétées
pour maintenir son attention ; ou bien est obnubilé
et requiert des stimulations intenses ou douloureuses
pour effectuer des mouvements non automatiques
3 : répond seulement de façon réflexe ou totalement aréactif

1b Questions 0 : réponses correctes aux deux questions 1


: le patient est : réponse correcte à une question
questionné sur 2 : aucune réponse correcte
le mois et son âge

1c Commandes : 0 : exécute les deux tâches correctement 1


ouvrir et fermer : exécute une tâche correctement
les yeux, serrer et 2 : n’exécute aucune tâche
relâcher la main
non parétique

2 Oculomotricité : 0 : normale
seuls les 1 : paralysie partielle : le regard est anormal sur un œil
mouvements ou les deux, sans déviation forcée du regard ni paralysie
horizontaux complète
sont évalués 2 : déviation forcée du regard ou paralysie complète non
surmontée par les réflexes oculo-céphaliques
S
URGENCES
NEUROLOGI

URGENCES
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Dr A.AMINE
134

Échelle NIHSS (suite)


7 Ataxie : n’est 0 : absente
testée que si elle 1 : présente sur un membre
est hors de 2 : présente sur deux membres
proportion avec
un déficit moteur

8 Sensibilité : 0 : normale, pas de déficit sensitif


sensibilité à la 1 : hypoesthésie modérée : le patient sent que la piqûre
piqûre ou réaction est atténuée ou abolie mais a conscience d’être touché
de retrait après 2 : anesthésie : le patient n’a pas conscience d’être touché
stimulation
nociceptive

9 Langage 0 : normal
1 : aphasie modérée : perte de fluence verbale, difficulté
de compréhension sans limitation des idées exprimées
ou de la forme de l’expression
2 : aphasie sévère : expression fragmentaire, dénomination
des objets impossibles ; les échanges sont limités,
l’examinateur supporte le poids de la conversation
3 : aphasie globale : mutisme ; pas de langage utile
ni de compréhension du langage oral
10 Dysarthrie 0 : normal
1 : modérée : le patient bute sur certains mots, au pire
il est compris avec difficulté
2 : sévère : le discours est incompréhensible, sans
proportion avec une éventuelle aphasie ; ou bien le patient
est mutique ou anarthrique
11 Extinction 0 : pas d’anomalie
et négligence 1 : négligence ou extinction visuelle, tactile, auditive
ou personnelle aux stimulations bilatérales simultanées 2
: héminégligence sévère ou extinction dans plusieurs
modalités sensorielles ; ne reconnaît pas sa main
ou s’oriente vers un seul hémi-espace
MSG : membre supérieur gauche ; MSD : membre supérieur droit ; MIG : membre inférieur
gauche ; MID : membre inférieur droit
S
NEUROLOGI
URGENCES
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Dr A.AMINE URGENCES
CIRCONSTANCIELLES
Brûlures thermiques
SURFACE BRÛLÉE CHEZ L’ADULTE
Estimée en urgence par la règle des « 9 » de Wallace.
La surface de la paume de la main du patient correspond à 1 % de sa
surface corporelle.

Tête 9%
Membres supérieurs 9 %× 2

CIELLES
Tronc 18 % × 2
Membres inférieurs 18 % × 2

URGENCES
Organes génitaux externes 1%

SURFACE BRÛLÉE CHEZ L’ENFANT


Tête et cou 17 %
Membres supérieurs 9 %× 2
Tronc (face antérieure) 18 % × 2
Membres inférieurs 14 % × 2
Organes génitaux externes 1%

135
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Dr A.AMINE
136

SURFACE BRÛLÉE CHEZ L’ENFANT SELONL’


ÂGE Table de Lund et Browder
Localisation 0-1 an 1-4 ans 5-9 ans 10-15 ans
Tête 19 % 17 % 13 % 10 %
Cou 2% 2% 2% 2%
Tronc ant. 13 % 13 % 13 % 13 %
Tronc post. 13 % 13 % 13 % 13 %
1 fesse 2,50 % 2,50 % 2,50 % 2,50 %
Org. gén. ext. 1% 1% 1% 1%
1 bras 4% 4% 4% 4%
1 avant-bras 3% 3% 3% 3%
1 main 2,50 % 2,50 % 2,50 % 2,50 %
1 cuisse 5,50 % 6,50 % 8,50 % 8,50 %
1 jambe 5% 5% 5,50 % 6%
1 pied 3,50 % 3,50 % 3,50 % 3,50 %
LLES
URGENCES
CIRCONSTA

URGENCES
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Dr A.AMINE
138

SCOREUBS
(Unité de brûlure standard)

1 UBS = (% de surface brûlée totale) × 3 (% de surface brûlée au 3e degré)

50 Brûlure grave j Centre spécialisé


100 Brûlure très grave j Centre spécialisé
200 Peu de survie

INDICE DE BAUX
Indice de Baux = âge + % de surface brûlée

Indice > 75 Mauvais pronostic


Indice > 100 95 % de décès

Attention : tenir compte des lésions associées (traumatismes, inhalation,


etc.), de la localisation (circulaire, périnée, etc.) et du terrain.

Classification des noyades


Stade I Aquastress Refroidissement. Épuisement. Angoisse
Stade II Petit Idem stade I
hypoxique Plus encombrement bronchique

Stade III Grand Troubles de la conscience, agitation


hypoxique Encombrement bronchique ou œdème pulmonaire
Tachycardie, hypotension artérielle Réplétion gastrique

Stade IV Anoxique Bradycardie anoxique pré-mortem


Gasps, apnée. Inefficacité circulatoire
LLES
URGENCES
CIRCONSTA

URGENCES
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Dr A.AMINE
140

URGENCES OBSTÉTRICALES
Score de Malinas

Cotation
0 1 2
Parité I II III et plus
Durée du travail <3h 3à5 h >5h
Durée des contractions < 1 min > 1 min
Intervalle entre les contractions > 5 min 3 à 5 min < 5 min
Perte des eaux Non Récente >1h

j
Un score inférieur à 5 laisse envisager la possibilité de transporter la patiente
en décubitus latéral gauche jusqu’à la maternité la plus proche sans
qu’une médicalisation soit nécessaire.
j Un total supérieur à 5 indique un accouchement imminent (moins
d’une heure) d’autant plus que le score se rapproche de 10 et qu’il s’y
associe une envie de pousser.
E
A.AMIN

URGENCES
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Dr A.AMINE
142

Prise en charge à domicile d’une menace


d’accouchement prématuré
SCORE PRÉDICTIF DE L’IMMINEN
CE DE L’ACCOUCHEMENT (SPIA)
SPIA 6 33 SA
Panique de l’appelant Oui 3
Contact avec la parturiente Non 3
Envie de pousser Oui 2
> 30’ 5
< 30’ 6
Rythme des contractions utérines Non évalué 4
4 à 6 min 5
Permanente 8
Primipare Oui -7
Âge : 26 à 35 ans Oui 3
Antécédents d’accouchement à domicile Oui 2
Antécédents d’accouchement en < 1 h Oui 2
Suivi de grossesse (au moins une échographie) Non 8
Tocolyse pendant la grossesse Oui -3
SA : semaines d’aménorhée
URGENCES
OBSTÉTRIC

URGENCES
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Dr A.AMINE
144

URGENCES PÉDIATRIQUES
Score d’Apgar

Cotation
0 1 2
Fréquence 0 < 100 > 100
cardiaque
Mouvements Absents Irréguliers Réguliers
respiratoires
Tonus 0 Léger tonus en Bon tonus en
musculaire flexion des flexion
extrémités
Réactivité à la 0 ou léger Grimace, Cri
stimulation mouvement
cutanée

Coloration Cyanose ou pâleur Extrémités Enfant totalement


cyanosées, corps rose
rose

j Si Apgar > à 8 à 1 min : rien à signaler


j Si Apgar < à 3 à 1 min : état de mort apparente impliquant une
réanimation en urgence (idem si < 5 à 5 min)
j Un chiffre intermédiaire, témoin d’une souffrance néonatale, justifie une
prise en charge adaptée
URGENCES
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Dr A.AMINE
146

URGENCES DIGESTIVES
Score de Child Pugh
Évalue la gravité de la cirrhose

Cotation
1 2 3
Ascite Absente Lame Volumineuse
Encéphalopathie (grade) Absente Grade I et II Grade III et IV
Taux de prothrombine (%) > 50 40 à 54 < 40
Albumine (g/L) > 35 28 à 35 < 28
Bilirubine (mmol/L) < 35 35 à 50 > 50
Grade I : trouble de l’attention et du caractère (euphorie, anxiété)
Grade II : léthargie et apathie, désorientation dans le temps ou dans l’espace, comportement
inapproprié Grade III : somnolence marquée, confusion, désorientation temporo-spatiale
Grade IV : coma

Child Score
A 5-6
B 7-9
C 10-15
URGENCES
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Dr A.AMINE
148

ÉVALUATION ET TRAITEMEN
T DE LA DOULEUR
Le but est d’identifier précocement le patient douloureux, de faciliter les
prises de décisions en matière de traitement antalgique, de contrôler
l’efficacité des traite-
ments mis en œuvre et d’améliorer la communication entre le patient et les soignan
ts. Différents outils d’auto-évaluation de la douleur existent.

Échelle verbale simple (EVS)


Elle comprend 4 ou 5 items rangés dans un ordre croissant, un score
numérique pouvant lui être affecté :
j 0 = pas de douleur j
1 = douleur faible j 2
= douleur modérée
j 3 = douleur forte ou intense
j 4 = douleur extrêmement forte ou intense

Échelle numérique (EN)


Elle consiste à attribuer une note de 0 à 10 pour indiquer l’intensité de
la douleur :
j chez l’enfant : de 0 = « pas mal du tout » à 10 = « très, très mal »
j chez l’adulte : de 0 = « absence de douleur » à 10 = « douleur
maximale imaginable »

Douleur EVA ou EN
Faible <3
Moyenne <5
Forte <7
Intense >7
E
MIN

ÉVALUATION ET TRAITEMENT DE LA
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Dr A.AMINE
150

Échelle d’évaluation de la douleur


des patients non communicants

ÉCHELLEDOLOPLUS
Évaluation comportementale de la douleur chez la personne âgée

NOM : Prénom : Service : DATES


Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE
1. Plaintes Pas de plainte 0 0 0 0
somatiques
Plaintes uniquement à la sollicitation 1 1 1 1
Plaintes spontanées occasionnelles 2 2 2 2
Plaintes spontanées continues 3 3 3 3
2. Positions Pas de position antalgique 0 0 0 0
antalgiques
au repos Sujet évite certaines positions de façon 1 1 1 1
occasionnelle

Position antalgique permanente et efficace 2 2 2 2


Position antalgique permanente 3 3 3 3
inefficace
RAITEMENT DE LA
es
douloureus

ÉVALUATION
DOULEUR

ÉVALUATION ET TRAITEMENT DE LA
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152

Échelle DOLOPLUS (suite)

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR
6. Toilette et/ou Possibilités habituelles inchangées 0 0 0 0
habillage
Possibilités habituelles peu diminuées 1 1 1 1
(précautionneux mais complet)
Possibilités habituelles très diminuées, 2 2 2 2
toilette et/ou habillage étant difficiles
et partiels
Toilette et/ou habillage impossibles, 3 3 3 3
le malade exprimant son opposition à toute
tentative

7. Mouvements Possibilités habituelles inchangées 0 0 0 0


Possibilités habituelles actives limitées 1 1 1 1
(le malade évite certains mouvements,
diminue son périmètre de marche)
Possibilités habituelles actives et passives 2 2 2 2
limitées (même aidé, le malade diminue
ses mouvements)
Mouvement impossible, toute mobilisation 3 3 3 3
entraînant une opposition
RAITEMENT DE LA
t
temen

ÉVALUATION
DOULEUR

ÉVALUATION ET TRAITEMENT DE LA
BIBLIOTHEQUE DE LA RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE SCIENCE MEDICALE
Dr A.AMINE
154

ÉCHELLEALGOPLUS®
Échelle d’évaluation comportementale de la douleur aiguë
chez la personne âgée présentant des troubles de la communication verbal
e

Nom du patient :..............................................


. Prénom
: ............................................................... Âge
: ........ Sexe : ........

Date de l’évaluation ..... / ..... ..... / ..... ..... / ..... ..... / ..... ..... / ..... ..... / .....
de la douleur

Heure ..... h ..... ..... h ..... ..... h ..... ..... h ..... ..... h ..... ..... h .....

OUI NON OUI NON OUI NON OUI NON OUI NON OUI NON

1 – VISAGE

Froncement des sourcils, 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4


grimaces, crispation,
mâchoires serrées,
visage figé.

2 – REGARD

Regard inattentif, fixe, 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4


lointain ou suppliant,
pleurs, yeux fermés.

3 – PLAINTES

« Aie », « Ouille », « J’ai 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4


mal », gémissements, cris.
RAITEMENT DE LA

4 – CORPS
ÉVALUATION
DOULEUR
Retrait ou protection 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4
d’une zone, refus
de mobilisation,
attitudes figées.
ÉVALUATION ET TRAITEMENT DE LA
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Dr A.AMINE
156

Traitement de la douleur –
Les paliers de l’OMS
Les principaux médicaments antalgiques
Palier I Palier II Palier III
Douleur faible EVA < 4 Douleur modérée 4 < EVA < 7 Douleur forte EVA > 7
Traitement par voie orale
Paracétamol Paracétamol-Codéine Sulfate de morphine
Dafalgan® Dafalgan codé ine® Actiskénan®
Doliprane® Efferalgan cod éiné® Sévrédol®
Efferalgan® Codoliprane® Skénan®
Algisedal® Moscontin® LP
Anti-inflam matoires non Kapanol® LP
stéroïdiens Paracétamol-
Diclofén ac ( èVoltarène ®)
®
Dextropropo xyphène Hydromorphone
Kétoprof ne e(Profénid ) Di-Antalvic® Sophidone® LP
Celecoxi b (C lebr®ex ) ®
®

Ibuprofè ne ( Advil ) ax® )


Naproxè ne (Apranocid ) Dihydrocodéine Nalbuphine
Dicodin®
Indomét aci ne (Inde ) ®
®
Oxycodone
Piroxica m (F eldèn butid ) Oxynorm®
Flurbipro fèn e (Ce Tramadol
Topalgic® Oxycontin® LP
Contramal®
Aspirine Zamudol® Buprénorph ine
® Temgésic ®
Noramid op yrine Paracéta amad ol
Ixprim® mol-Tr
Viscéralgine forte Fentanyl
Zaldiar® Actiq® (ap plic bu c cal)
Pecfent® pulv. n a sal)
Tapentadol Recivit® ( cp sub lin g)
®
Palexia® Effentora (cp gi n giv)
Traitem ent par voie parentérale
Paracétamol Tramadol Chlorhydrate de morphine
Perfalgan® Topalgic® Morphine injectable
Contrama l®
matoires non
Anti-inflam
stéroïdiens Néfopam
Diclofénac ( Ké Voltarène®)
®
Acupan®
toprofène (Profénid )
RAITEMENT DE LA

Traitement par voie transdermique


Fentanyl transdermique
Durogésic®
Matrifen®
ÉVALUATION
DOULEUR
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.AMINE
Dr A CLASSIFICATIONS GÉNÉRALES
Surface corporelle
taille (cm) × poids (kg)
Surface corporelle = Racine carrée de
3
600
Classification ASA
(American Society of Anesthesia) (SFAR)
Classification systématique du patient en fonction des risques
anesthésiques : j ASA I : aucune anomalie systémique
j ASA II : maladie systémique non invalidante
j ASA III : maladie systémique invalidant les fonctions vitales
j ASA IV : maladie systémique sévère avec menace vitale
permanente j ASA V : moribond dont la survie est improbable sans

CLASSIFICATIONS
intervention
j ASA VI : patient déclaré en état de mort cérébrale dont on prélève les organes
pour greffe.
IGSA
Indice de gravité simplifié ambulatoire (non spécifique)
Cotation
4 3 2 1 0 1 2 3 4
Âge (ans) ^ 45 46-55 56-65 66-75 > 75
Fréquence 6 180 140-179 110-139 70-109 55-69 40-54 < 40
cardiaque
Pression 6 190 150-189 80-149 55-79 55
artérielle
systolique
(mmHg)
To 6 41 39-40,9 38,5-38,9 36-38,4 34-35,9 32-33,9 30-31,9 < 30
Fréquence 6 50 35-49 25-34 12-24 10-11 6-9 <5
Score de 13-15 10-12 7-9 4-6 3
Glasgow

157
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Dr A.AMINE
158

Classification GEMSA
Groupe
GEMSA Définition

G1 Patient décédé à l’arrivée ou avant toute réanimation


G2 Patient non convoqué sortant après consultation ou soins
G3 Patient convoqué pour des soins à distance de la prise en charge initiale

G4 Patient non attendu dans un service et hospitalisé après passage au SAU

G5 Patient attendu dans un service, ne passant au SAU que pour


des raisons d’organisation

G6 Patient nécessitant une prise en charge thérapeutique immédiate,


importante et prolongée
D’après SFMU (Société française de médecine d’urgence)

Classification CCMU modifiée


Classe
CCMU Définition

P Problème psychologique et/ou psychiatrique dominant en l’absence


de toute pathologie somatique instable associée

I État clinique jugé stable. Pas de décision d’acte complémentaire


diagnostique ou thérapeutique au SAU

II État clinique jugé stable. Décision d’actes complémentaires


diagnostiques ou thérapeutiques au SAU
S
CLASSIFICA
GÉNÉRALES

CLASSIFICATIONS
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Dr A.AMINE
160

Échelle “Emergency Severity Index” (suite)

ESI 3 Patient stable, doit être pris en charge 39 % des patients


par un médecin dans un délai inférieur à 30 et 24 % des
minutes, nécessite souvent des patients sont
examens complémentaires biologiques hospitalisés
et d’imagerie, un traitement et le plus
souvent sort en externe
ESI 4 Patient stable, peut ne pas être pris en 27 % des patients et 2
charge rapidement pas un médecin, % des patients
nécessite peu d’examens sont hospitalisés
complémentaires et doit normalement
sortir en externe
Agency for Healthcare Research and Quality

Classification CCMS
Classification clinique des maladies au SMUR

CCMS Définition
Classe 1 Malade stable ne nécessitant aucun geste diagnostique
ni thérapeutique, ni de surveillance sur les lieux
Classe 2 Malade stable nécessitant au moins un geste diagnostique
ou thérapeutique, ou de surveillance sur les lieux
Classe 3 État clinique pouvant s’aggraver sans mise en jeu du pronostic vital

Classe 4 Pronostic vital ou fonctionnel immédiatement engagé


sans nécessité de geste de réanimation vitale
Classe 5 Pronostic vital engagé avec nécessité de geste de réanimation vitale

Classe 6 Victime décédée avant l’arrivée du SMUR (pas de geste


de réanimation entrepris)
S
E

CLASSIFICA
GÉNÉRALES

CLASSIFICATIONS
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162

Fiche AES
Accidents d’exposition au sang
Patient source
Risque et nature de l’exposition De sérologie VIH
Infecté par le VIH inconnue

Accident d’exposition au sang

Important Piqûre profonde, aiguille Prophylaxie Prophylaxie


creuse, dispositif recommandée recommandée
intravasculaire (artériel si arguments
ou veineux) épidémiologiques*

Intermédiaire Coupure avec bistouri Prophylaxie Prophylaxie non


Piqûre avec aiguille IM ou SC recommandée recommandée
Piqûre avec aiguille pleine si arguments
Exposition cutanéo- épidémiologiques*
muqueuse avec temps
de contact supérieur
à 15 minutes

Minime Autres cas Prophylaxie non Prophylaxie non


Piqûres avec seringues recommandée recommandée
abandonnées
Crachats, morsures
ou griffures

Exposition chez les usagers de drogue

Important Partage de l’aiguille, Prophylaxie Prophylaxie


de la seringue et/ou de la recommandée recommandée
préparation

Intermédiaire Partage du récipient, Prophylaxie Prophylaxie non


de la cuillère, du filtre recommandée recommandée
ou de l’eau de rinçage
IM : intramusculaire ; SC : sous-cutané
* Usager de drogue par voie intraveineuse ; personne présentant ou ayant présentée une infection
sexuel-lement transmissible ulcérante au cours de sa vie ; homme ayant des relations sexuelles
avec d’autres hommes ; personne issue des communautés africaines subsahariennes ; personne
hétérosexuelle ayant des rapports sexuels non protégés avec des partenaires occasionnels de statuts
S
GÉNÉRALES
CLASSIFICA
sérologiques inconnus.
CLASSIFICATIONS
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164

Grille SEGA-A (suite)


Continence (urinaire Continence Incontinence Incontinence
et/ou fécale) occasionnelle permanente

Prise des repas Indépendance Aide ponctuelle Assistance complète

Fonctions cognitives Normales Peu altérées Très altérées


(mémoire, orientation) (confusion aiguë,
démence)

TOTAL : ..... / 26

INTERPRÉTATION
Score ^ 8 8 < Score ^ 11 Score > 11
Personne peu fragile Personne fragile Personne très fragile
AIVQ : activités instrumentales de la vie quotidienne ; FL : foyer
logement Université de Reims Champagne Ardenne (France)
SFGG

S
GÉNÉRALES
CLASSIFICA
Où Comme Dangerositéducontextepourlepatie
? nt nt

Conscien Coloration
ce TAaux2
Glasgo bras :cyanose tirag
Signesde
Réponsemotri
w marbrur e:
es « Bruits
ce hémorragiesintern »respiratoires :
Convulsio silenceauscultatoi
Perted’ur
ns in e,
es artérielle re
Pupill ...
es Élément
s
Nausé 15SAM
Contusio e U
Piqûres,morsur Douleursassoci 18Sapeurs-
ns pompiers
es ées 114N o d’urgencepo
Gelur Est-
es ilàjeun ? t- ur
propreté,saigneme Seconnaî auditive
etc. 115SAMU
s soci
nt, ildes
A-t- al

CLASSIFICATIONS
) 191Urgenc
Fractures(ouvert édents : a
ildesantéc,chirurgic
médicaux
aéronaut iqu
es, ux es
Fracas,écraseme es
Amputati on InfoServic
nts e
s
prolongé
es
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Dr A.AMINE
166

Orientations diagnostiques
Douleur thoracique
Cardio-vasculaire Infarctus du myocarde, angor, dissection aortique,
péricardite, embolie pulmonaire

Pleuro-pulmonaire Pneumothorax, hémothorax, pneumopathie


Ostéo-articulaire Douleur pariétale/zona, traumatisme costal, douleur
rachidienne

Digestive Reflux gastro-œsophagien, dysphagie, pancréatite aiguë,


colique hépatique

Douleur abdominale
Diffuse Médicale Gastro-entérite, acidocétose,
porphyrie, drépanocytose,
insuffisance surrénalienne

Chirurgicale Péritonite, occlusion, perforation,


pancréatite, infarctus mésentérique

Localisée Hypochondre Rupture de rate, pneumopathie


gauche gauche, pyélonéphrite, cholécystite,
Hypochondre pneumopathie droite, pyélonéphrite,
droit ulcère, hépatite
Fosse iliaque Sigmoïdite, Colique néphrétique,
gauche appendicite, hernie inguinale,
Fosse iliaque affections infection urinaire,
droite cœcales et salpingite
coliques
S
CLASSIFICA
GÉNÉRALES

CLASSIFICATIONS

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