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Chapitre 3 : Mesures du système respiratoire
IV-1/ Introduction
IV-2/ Stérilisation
IV-4/ Electrochirurgie
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Chapitre 5 : Etude d’un système d’instrumentation biomédicale
didactique KL-71001
V-1/ Introduction
V-2/ Description des éléments du système biomédical KL-71001
V-3/ Etude détaillée de l’électronique du module ECG (KL-75001)
V-4/ Démonstration pratique de l’acquisition des signaux de l’ECG
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Chapitre 1 : Introduction à l’instrumentation
biomédicale
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I-1/ Généralités concernant les instruments biomédicaux
Introduction
Exemples
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I-1/ Généralités concernant les instruments biomédicaux
Quel que soit le système d’instrumentation biomédicale considéré, la chaine de mesure est
composée principalement d’éléments représentés sur le schéma suivant :
Bloc de rétrocontrôle
Feedback
Patient
Stimulation
Affichage
/
Electrodes Moniteur
Bloc de
traitement
Transducteurs
Capteurs
Le patient
Plusieurs types de mesures peuvent être effectuées sur un patient dans le cadre d’un diagnostic ou
d’une thérapie, on distingue :
- Des mesures internes : pression artérielle, concentration d’oxygène dans le sang SpO2,…
- Des mesures par extraction d’échantillons : prise de sang, prélèvement de tissus (biopsie).
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I-1/ Généralités concernant les instruments biomédicaux
Le patient
Voici un tableau représentant quelques types de mesures ainsi que les caractéristiques de celles-ci :
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I-1/ Généralités concernant les instruments biomédicaux
Afin de réaliser des mesures physiques et/ ou fournir des soins au patient, des électrodes adéquates
sont souvent reliées à ses bras, à ses jambes, à sa tête, ou placées au niveau de sa poitrine.
Les électrodes détectent principalement les signaux électriques provenant de la surface du corps.
Exemples ECG
EEG
Examens ECG, EEG, EMG,…
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I-1/ Généralités concernant les instruments biomédicaux
Différents transducteurs sont également utilisés pour effectuer la mesure des signaux biomédicaux,
telle que la pression, le flux sanguin, la température,…
Il s’agit de capteurs permettant de convertir une quantité physique en une autre : généralement en
signal électrique.
Exemple
Conversion de la température en signal électrique : utilisation d’un thermocouple.
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I-1/ Généralités concernant les instruments biomédicaux
Bloc de traitement
Les signaux mesurés par les capteurs sont généralement bruités et de faibles valeurs, de l’ordre du
mV voir du µV (voir tableau précédent). Il est donc indispensable de relier les capteurs à un bloc
de traitement adéquat permettant d’amplifier et de filtrer les signaux mesurés pour éliminer les
parasites et éviter toute interprétation fausse qui pourrait conduire à un faux diagnostic.
Les signaux électriques (analogiques) sont souvent convertis en signaux numériques pour
permettre l’affichage des données sur un moniteur et aussi la sauvegarde des résultats pout toute
utilisation ou traitement ultérieur.
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I-1/ Généralités concernant les instruments biomédicaux
Différents types de supports sont utilisés pour afficher les signaux biomédicaux issus des mesures.
La plupart des supports sont visuels : moniteurs, vidéos, films, scopes, papier,...
Le type d’affichage dépend de l’application concernée : on peut afficher des valeurs numériques,
courbes, diagrammes, images,…
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I-1/ Généralités concernant les instruments biomédicaux
Un bloc de rétrocontrôle est utilisé dans certains types d’examens. Par ex : stimulation des muscles.
Une fois les signaux biomédicaux mesurés, sont analysés et traités ; un circuit électronique du bloc
de rétrocontrôle génère en retour des signaux électriques pour stimuler les muscles ou un organe
spécifique. Cette stimulation est parfois indispensable pour déterminer la réponse du patient.
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I-2/ Aperçu des principaux instruments biomédicaux
Chaque hôpital ou clinique est équipé d’un large éventail d’instruments biomédicaux. Nous allons
citer quelques instruments utilisés dans les services médicaux, que ce soit pour le diagnostic (D) ou
pour la thérapie (T) :
• Equipements de cardiologie : sont utilisés pour étudier la structure, la fonction et les maladies
liées au cœur :
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I-2/ Aperçu des principaux instruments biomédicaux
• Equipements du système vasculaire : sont utilisés pour les vaisseaux sanguins, mesure de : la
pression artérielle, le débit, le volume….
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I-2/ Aperçu des principaux instruments biomédicaux
• Equipements du système respiratoire : détection des échanges gazeux qui se produisent dans les
différentes parties de l’appareil respiratoire : nez, les bronches, les poumons,...
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I-2/ Aperçu des principaux instruments biomédicaux
• Equipements de laboratoire : utilisés pour faire des analyses du sang, de l’urine, et autres tests
de laboratoire tels que la concentration du sodium, du potassium, et des gaz dans le sang,…
- Microscope, (D).
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I-2/ Aperçu des principaux instruments biomédicaux
A la sortie de l’hôpital, certains patients dont la santé est fragile, ont besoin d’être surveillés en
permanence. C’est pourquoi il existe des appareils de monitorage à domicile.
Le patient et / ou les membres de sa famille peuvent facilement utiliser ces instruments sans aucun
risque.
A titre d’exemples, nous allons voir trois types d’instruments utilisés à domicile :
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I-2/ Aperçu des principaux instruments biomédicaux
L’oxymétrie de pouls est une méthode qui permet de savoir si le sang est correctement oxygéné. Les
oxymètres de pouls sont un moyen simple et fiable de vérification de la saturation du sang en
oxygène (SpO2) et de la fréquence du pouls (BPM).
Le principe consiste à positionner un petit appareil (appelé aussi saturomètre) au bout du doigt. La
mesure n’est pas aussi précise que la mesure des gaz du sang faite à l’hôpital, mais sa simplicité
permet d’avoir un reflet rapide des capacités de la personne à correctement oxygéner son sang.
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I-2/ Aperçu des principaux instruments biomédicaux
Ces instruments sont utilisés en cas de troubles de la fonction respiratoire (ex : interruption de la
respiration) chez les nourrissons par exemple.
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I-2/ Aperçu des principaux instruments biomédicaux
D’autres modèles simples détectent l’apnée grâce à la mesure de la concentration d’oxygène dans le
sang et donne un avertissement sonore et visuel si le nourrisson cesse de respirer pendant une
durée supérieure à l’intervalle d’apnée sélectionné.
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I-2/ Aperçu des principaux instruments biomédicaux
• Les pompes à perfusion, sont utilisées pour répondre à différents besoins médicaux tels que :
l’administration d’antibiotiques, la gestion de la douleur, la chimiothérapie,…
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Chapitre 2 : Mesure des signaux bioélectriques
ECG et EEG
Tout être vivant est composé d’entités élémentaires appelées « cellules ». Ces cellules forment les
différents tissus et les organes.
Chaque cellule est composée principalement d’un noyau entouré d’un gel (cytoplasme) et délimité
par une membrane plasmique. On y trouve également de nombreux organites tel que les
mitochondries, les ribosomes,…
La membrane constitue une barrière entre le milieu intracellulaire (MI) et le milieu extracellulaire
(ME) : elle s’oppose au passage des ions d’un milieu vers l’autre.
ME
MI
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II-1/ Origine des signaux bioélectriques
Si l’on mesure la différence de potentiel (ddp) entre le milieu intracellulaire (MI) et le milieu
extracellulaire (ME) on obtient une valeur non nulle, que l’on appelle potentiel de repos (Er).
Une cellule au « repos » est une cellule qui ne reçoit aucune stimulation (chimique, électrique,…).
La valeur du potentiel de repos est stable dans le temps et caractérise chaque type de cellules.
ddp
ME
MI
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II-1/ Origine des signaux bioélectriques
Neurones
Fibres musculaires
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II-1/ Origine des signaux bioélectriques
Si la ddp est non nulle, cela signifie la présence de charges de part et d’autre de la membrane.
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II-1/ Origine des signaux bioélectriques
La présence et le maintien de la différence de potentiel électrique s’explique par les flux ioniques
transmembranaires eux-mêmes liés à deux mécanismes :
- la perméabilité sélective des membranes cellulaires à certains ions : 50 à 75 fois plus perméables
au K+ qu’elles ne le sont au Na+ et au Cl-. Ceci entraîne que le K+ est l’ion qui participe le plus à
l’établissement de Er.
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II-1/ Origine des signaux bioélectriques
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II-1/ Origine des signaux bioélectriques
Des canaux potassiques dits canaux de fuite sont en permanence ouverts dans la membrane et
autorisent la libre sortie des ions K+ selon leur gradient de concentration. En revanche, peu de
canaux de fuite Na+ et Ca2+ sont ouverts au repos.
Canal potassique
ME
Membrane
MI
La forte tendance des ions K+ à sortir et la faible tendance des ions Na+ et Ca2+ à entrer devrait
conduire à un changement des concentrations extra et intracellulaires, ce qui n’est pas le cas.
Il existe donc des dispositifs qui récupèrent les ions K+ qui s’échappent de la cellule et qui refoulent
les ions Na+ et Ca2+ qui pénètrent dans la cellule, on les appelle pompes Na+/ K+ et Ca2+/ H+.
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II-1/ Origine des signaux bioélectriques
Ce mécanisme de transport est dit actif car il utilise l’adénosine triphosphate (ATP) comme source
d’énergie pour faire sortir 3 Na+ et faire entrer 2 K+.
Son rôle revient au final à maintenir le potentiel de repos stable en fonction du temps.
Er
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II-1/ Origine des signaux bioélectriques
Il est important de noter qu’il existe un autre type de pompes ioniques qui travaille à maintenir le
potentiel de repos stable, il s’agit de la pompe calcium / proton.
Les pompes ioniques travaillent en permanence (en dépensant de l’énergie) pour assurer les
déséquilibres ioniques transmembranaires observés au repos, c’est-à-dire maintenir le potentiel de
repos constant.
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II-1/ Origine des signaux bioélectriques
Certains types de cellules comme les neurones et les cellules musculaires sont excitables : elles
répondent à une stimulation extérieure, par ex. l’application d’une excitation électrique suffisante.
PA
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Dans ce cas, un deuxième type de potentiel électrique connu sous le nom du « potentiel
d’action (PA) » caractérise ces cellules.
Le potentiel d’action chez les neurones trouve son explication dans une augmentation brutale et
transitoire de la perméabilité membranaire au Na+, par ouverture de canaux ioniques sélectifs au
Na+ (canaux fermés au repos).
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II-1/ Origine des signaux bioélectriques
A partir d’une certaine valeur de potentiel membranaire, la stimulation provoque l’ouverture des
canaux à sodium : les ions Na+ traversent de façon passive les canaux et pénètrent dans la cellule.
-
+
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II-1/ Origine des signaux bioélectriques
Les canaux à potassium s’ouvrent : les ions K+ sortent pour compenser l’entrée de Na+.
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II-1/ Origine des signaux bioélectriques
++
--
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II-1/ Origine des signaux bioélectriques
Le rétablissement de l’état de repos est réalisé par la pompe Na+ / K+ qui expulse les ions Na+ et fait
entrer les K+.
Dans la partie précédente nous avons mis en évidence la présence de l’activité électrique au niveau
cellulaire, nous allons voir maintenant comment exploiter cette activité pour obtenir des
informations sur l’état de fonctionnement des organes.
Les différentes informations sont recueillies sous forme de diagrammes connus sous le nom de :
- ….
Dans ce cours nous allons nous contenter de l’étude de l’ECG, de l’EEG et des instruments utilisés
pour obtenir ces diagrammes.
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
Introduction
Nous allons traiter dans un premier temps la physiologie du cœur : son anatomie, son rôle et son
fonctionnement.
Enfin, nous allons voir comment réaliser un enregistrement ECG et quel matériel utiliser.
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
Le cœur est un organe musculaire qui pompe et éjecte le sang dans la circulation sanguine.
Il est constitué d’un cœur droit composé de l’oreillette droite (OD) et du ventricule droit (VD) et
d’un cœur gauche composé de l’oreillette gauche (OG) et du ventricule gauche (VG). Les oreillettes
et les ventricules se contractent suite à l’activité électrique des cellules (potentiel d’action).
La contraction des oreillettes est appelée « systole auriculaire » et le relâchement des oreillettes
« diastole auriculaire ».
La contraction des ventricules est appelée « systole ventriculaire » et le relâchement des ventricules
« diastole ventriculaire ».
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
À chaque battement : le sang pauvre en oxygène arrive au cœur droit par les veines caves. Il y
entre par l’OD, et en est chassé par sa contraction qui le déplace dans le VD. La systole
ventriculaire propulse à son tour le sang du VD vers les poumons où il va se charger en oxygène.
De retour au cœur par les veines pulmonaires, le sang s’accumule dans l’OG puis, lors de la systole
auriculaire, passe dans le VG qui lors de la systole ventriculaire l’envoie vers le reste des organes
par l’artère aorte.
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
Nous allons voir dans la suite que cette activité électrique doit répondre au besoin d’asynchronisme
entre les contractions des oreillettes et des ventricules, c’est à dire chaque partie doit se contracter
ou se relâcher à un moment donné pour remplir la fonction qui lui est attribuée.
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
Tout d’abord, les cellules dites automatiques : ce sont les cellules du nœud sinusal qui engendrent
spontanément et périodiquement des micro-courants (stimulations électriques).
Les micro-courants sont ensuite transmis aux cellules de contraction (myocytes) du cœur grâce aux
cellules de conduction.
Les micro-courants vont déclencher la contraction des cellules auriculaires (des oreillettes) et
ventriculaires selon un processus bien définit et qui répond aux besoins de la circulation sanguine.
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
La première partie du cœur qui s’active sont les cellules qui composent le nœud sinusal.
Ces cellules automatiques génèrent spontanément des PA (des micro-courants), qui se propagent
dans les oreillettes gauche et droite, entraînant ainsi leur contraction.
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
L’ECG résulte à chaque instant de la somme des potentiels électriques (PA) de toutes les cellules
cardiaques dédiées à l’automatisme, la conduction et la contraction (NS, oreillettes,
AV,...,ventricules).
Il est mesuré à la surface de la peau et représente les différentes ondes électriques P, QRS, T et U.
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
Un cycle de l’ECG est représenté par un ensemble d’oscillations commençant par l’onde P, suivie
de l’onde composée QRS, de l’onde T et enfin de l’onde U.
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
4) L’onde U : c’est une onde positive de faible amplitude et dont l’origine demeure inconnue.
Le signal ECG est périodique : l’intervalle R-R détermine la fréquence du cœur dite, rythme
cardiaque (un adulte en bonne santé et au repos, a un rythme de 80 pulsations / minute).
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
L’appareil qui permet de réaliser des tracés ECG, est connu sous le nom de l’électrocardiographe.
Sur la photo, le premier électrocardiographe inventé par Willem Eindthoven : où l’on voit que les
deux poignets et le pied gauche de la personne sont plongés dans une solution d’eau salée
(habituellement on utilise un gel conducteur).
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
- des boitiers de petites tailles reliés aux différents fils d’électrodes avec affichage de l’ECG sur
écran incorporé et / ou impression sur papier millimétré.
- des petits boitiers que l’on peut connecter à un ordinateur / écran extérieur pour visualiser
l’ECG.
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
Electrodes
Ecran / papier BT A
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
Afin de réaliser l’acquisition d’un tracé ECG, des électrodes sont placées au niveau des différents
membres (bras / poignets et les jambes / chevilles) du patient ainsi que sur son thorax.
- 6 dans le plan frontal (les dérivations des membres) : les signaux D1, D2, D3, aVR, aVL et aVF.
- 6 dans le plan horizontal (les dérivations précordiales) : les signaux V1, V2,…, V6.
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
Les dérivations des membres explorent le champ électrique cardiaque dans un plan frontal.
- unipolaires aVR , aVL et aVF : elles se servent des mêmes électrodes. Mais ici, chaque électrode
est prise comme pôle (+) avec pour référence (-) les 2 autres électrodes.
V : Voltage; R : Right (bras droit); L : Left (bras gauche); F : Foot. La lecture ainsi obtenue doit
être amplifiée pour être lue sur le tracé, d’où le a : augmented (amplifié),
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
Les dérivations précordiales V1, V2,… et V6 sont unipolaires et explorent l’activité électrique
cardiaque dans le plan horizontal : V1, V2 explorent le VD, V4, V5 et V6 explorent le VG et V3 la
zone intermédiaire.
La position de chaque électrode sur le thorax doit être précise comme le montre les figures ci-
dessous.
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
Ce tracé indique les différentes dérivations : D1, D2, D3, aVR, aVL, aVF, V1,… et V6.
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II-2/ Mesure de l’activité électrique du cœur
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II-3/ Mesure de l’activité électrique du cerveau
A chaque instant, les cellules du cerveau (neurones) communiquent entre elles et échangent des
informations produisant ainsi une activité bioélectrique.
Ces signaux sont enregistrés sur le scalp (cuire chevelu) et le tracé obtenu constitue ce que l’on
appelle un électroencéphalogramme (EEG).
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II-3/ Mesure de l’activité électrique du cerveau
Il est également utilisé pour le diagnostic : d’un état de mort cérébrale (tracé nul), des troubles
du sommeil, des lésions cérébrales (hémorragie cérébrale,…),…
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II-3/ Mesure de l’activité électrique du cerveau
(1)
- des électrodes tampons (1),
(2)
(3)
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II-3/ Mesure de l’activité électrique du cerveau
Les électrodes sont introduites dans un casque et / ou collées à la surface du cuire chevelu à l’aide
d’une patte conductrice.
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II-3/ Mesure de l’activité électrique du cerveau
Les différentes électrodes doivent être placées à des endroits bien définis :
- l’emplacement est standardisé par une nomenclature internationale appelée : « système 10/20 ».
- chaque électrode porte un nom précis.
- les chiffres pairs indiquent le côté droit, les impairs le côté gauche et z la ligne médiane.
- les électrodes doivent être équidistantes d’avant en arrière et de droite à gauche.
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II-3/ Mesure de l’activité électrique du cerveau
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II-3/ Mesure de l’activité électrique du cerveau
Lorsqu’on présente un stimulus à un patient (un son, une image, ouverture et fermeture des
yeux,…), la région cérébrale qui traite ce stimulus va modifier son activité neuronale et donc
l’activité électrique recueillie.
Pour une personne normale, l’ouverture des yeux ne conserve que les rythmes rapides.
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II-3/ Mesure de l’activité électrique du cerveau
Voici un deuxième exemple d’EEG activé par hyperpnée HPN (augmentation de la respiration) :
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II-3/ Mesure de l’activité électrique du cerveau
Voici un 3ième exemple d’EEG activé par stimulation lumineuse intermittente : des éclairs lumineux
intenses (de fréquence 1 à 60 Hz) sont produits par une source placée à 30 cm des yeux du patient.
Sur un tracé EEG on peut observer différentes activités électriques cérébrales rythmiques.
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II-3/ Mesure de l’activité électrique du cerveau
Pour pouvoir interpréter les tracés EEG obtenus en milieu clinique et diagnostiquer des maladies,
on regarde les points suivants :
Rythme de fond
- Fréquences ?
- Localisation ?
- Présence de rythmes inhabituels ?
- Réactivité à l’ouverture
et à la fermeture des yeux ?
L’hyperpnée
- Provoque-t-elle un ralentissement ?
- Déclenche-t-elle des anomalies ?
- Provoque-t-elle un photo-entraînement ?
- Normal ?
- Pathologique ?
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