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UNIVERSITE A.MIRA-BEJAIA
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL
Intitulé du cours :
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Mme ATTIL .S
Cours de Mécanique Des Sols (MDSI) 2ième année Licence
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Mme ATTIL .S
Cours de Mécanique Des Sols (MDSI) 2ième année Licence
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Dans le cas de sols humides non saturés, l’eau est retenue, sous forme de ménisque au
voisinage des points de contacts entre les grains, par des forces de capillarité ; elle crée entre
ces derniers des forces d’attraction. Le matériau présente une cohésion capillaire. Les forces
capillaires sont négligeables devant les forces de pesanteur.
I-7-2 Structure des sols cohérents (fins) :
Les particules restent collées les unes aux autres. Le sol présente une cohésion ; il a
l’apparence d’un solide et ne se désagrège pas sous l’effet de la pesanteur ou d’autres forces
appliquées. Les particules sont formées par un empilement de feuillets. Elles ont une forme de
plaquettes.
Il se crée autour des particules de sol une pellicule d’eau adsorbée ou eau liée d’épaisseur à
peu près constante (≈ 0.01μm). Elle est maintenue à la surface des grains par des forces
d’attraction moléculaires. La couche d’eau adsorbée joue un rôle de lubrifiant entre les grains.
Son influence est considérable sur les propriétés mécaniques du sol.
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Remarques :
On considère qu’un sol est sec après son passage à l’étuve à 105°C pendant
24H.
On introduit également la notion de densité (paramètre sans dimension,) par
rapport à l’eau ; on parle alors de :
- Densité humide :
- Densité sèche :
- Densité des grains :
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a- La Porosité : (n)
Elle permet de savoir si les vides sont importants ou non, c’est-à-dire si le sol est dans
un état lâche ou serré. Elle est définit comme étant le rapport du volume des vides au
volume total : n = ;
= .100
Elle est facilement mesurable en laboratoire.
Sr = .100 = {
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n= ; n=1- ; n= ; e= ; e= –1 ; e=
w = ; w = -1 ; w = ;
= (1 – n).γs + n.Sr.γw
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V=
γs
γw
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D10 : représente l’ouverture du tamis à travers lequel passe 10% du poids des grains.
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b- Le coefficient de courbure : Cc
Il permet de décrire la forme plus ou moins régulière de la courbe :
Cc =
D30 : représente l’ouverture du tamis à travers lequel passe 30% du poids des grains.
Un sol est bien gradué si Cc est compris entre 1et 3.
Quand (1> Cc >3) la granulométrie est dite discontinue.
granulométrie serrée
granulométrie étalée
granulométrie discontinue
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1- Etat liquide : les grains sont séparés d’au moins deux (02) fois l’épaisseur des
couches adsorbées, ils sont éloignés les uns des autres. Dans cet état, la teneur en
eau est si élevé qu’il n’existe pratiquement plus aucune cohésion entre les
particules. Le sol a une consistance très faible et il a l'aspect d'un fluide
2- Etat plastique : Les grains sont plus rapprochés, ils ont la couche adsorbée
commune, ils glissent les uns sur les autres. Le sol a une consistance plus
importante.
3- Etat solide : Les grains se touchent, frottement important.
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d- Indice de consistance (IC) : L’état d’un sol est aussi caractérisé par son indice de
consistance : IC = =
25 − 50 molle
50 − 75 mi- consistante
75 − 100 consistante
> 100 très consistante
e- Indice de liquidité (IL) : Il permet de savoir rapidement si un sol est à l’état liquide,
plastique ou solide. Pour établir cet indice, on compare la teneur en eau naturelle (w)
d’un sol à ses limites de plasticité et de liquidité : IL = = 1 − IC
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Si on étudie la relation qui lie le nombre de chocs N à la teneur en eau w, on constate que la
courbe représentative de cette relation est une droite en coordonnées semi-logarithmiques
(échelle arithmétique pour les teneurs en eau, logarithmique pour le nombre de chocs).
On réalise cinq essais qui doivent s'échelonner régulièrement entre 15 et 35 ou, mieux, entre
20 et 30 chocs. La droite la plus représentative est ensuite tracée à partir des points
expérimentaux (fig II.11).
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0,08 mm
80 µm
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Selon la position d’un point représentatif ayant pour abscisse la limite de liquidité
(WL) et pour ordonnée l’indice de plasticité IP dans un diagramme appelé diagramme
de plasticité (voir fig II.14) :
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W (%)
Wop
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Ces courbes montrent l’influence de l’énergie de compactage sur les courbes Proctor. Pour un
sol donné la densité sèche optimale augmente avec l’énergie de compactage.
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particulier pour les sols de fondations (routes, pistes d’aérodromes) c’est pourquoi il a été
nécessaire de prévoir un moyen de contrôle correspondant à ce type de travail mettant en jeu
une énergie de compactage beaucoup plus importante.
Le tableau ci-dessous précise les conditions de chaque essai :
Tableau III.1 : Conditions des essais Proctor et modifié.
Essai Masse de Hauteur de Nombre de coups Nombre Moule Energie de
la dame chute par couche de couche compactage
(kg) (cm) (kj/dm3)
Proctor 2,490 30,4 25 3 Proctor 0,59
normal 55 3 C.B.R 0,53
Proctor 4,540 45,7 25 5 Proctor 2,71
modifié 55 5 C.B.R 2,41
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I1 =
I2 =
I1 =
I2 =
La capacité de portance du sol est d’autant meilleure que l’indice CBR est plus élevé.
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IV-6 Perméabilité
IV-6-1 Loi de Darcy :
Les premières expériences intéressantes concernant la filtration de l’eau ont été réalisées par
Darcy à partir de 1854. Il étudiait l’écoulement sous pression de l’eau dans une canalisation
verticale de 35 cm de diamètre et de 2,50 m de hauteur, cette canalisation était remplie de
sable. Darcy mesurait à la fois la perte de charge entre les deux extrémités de la conduite et le
débit de la filtration correspondant.
- Résultats de l’expérience :
Le résultat fondamental de Darcy publié en 1856 est que le débit par unité d’aire est
proportionnel à la perte de charge et inversement proportionnel à la hauteur de la conduite,
c’est à dire le volume d’eau "Q" écoulé à travers le sable pendant un temps "t" est
directement proportionnel à la section droite "A" de l’échantillon, à la différence
piézométrique "dh" et inversement proportionnel à la longueur "L" entre les tubes
piézométriques.
Pour un sol donné, la vitesse de décharge "V" dite aussi vitesse fictive reste proportionnelle
au gradient hydraulique " i " selon la loi de DARCY : V = k . i
K : le coefficient de perméabilité du sol.
Cette relation est connue sous le nom de Loi de Darcy, elle est la base de tous les calculs
d’hydraulique souterraine.
Voici une échelle approximative des valeurs du coefficient de perméabilité k suivant la nature
des terrains :
- Gravier 10-1 < k < 102 cm/s
- Sable 10-3 < k < 10-1 cm/s
- Limon et sable argileux 10-7 < k < 10-3 cm/s
- Argile 10-11 < k < 10-7 cm/s
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Dans le cas des faibles perméabilités, l'essai à charge constante serait trop long, les débits
étant très faibles. On procède alors au perméamètre à charge variable (fig IV.4).
Le sol à étudier est placé dans un moule cylindrique, la partie inferieure est accordée à un
réservoir d’eau et à un tube gradué de 1 m de hauteur et section "a", l’échantillon est mis entre
deux pierres poreuses. On commence par amener l’échantillon saturation, cette opération dure
quelques minutes pour les sables à plusieurs jours pour les argiles. On mesure le temps "t"
nécessaire pour que le niveau de l’eau descend du niveau "h1" voisin de l’extrémité supérieure
du tube au niveau "h2", soit :
A : la section droite de l’échantillon,
ℓ : la hauteur (la longueur) de l’échantillon,
a : la section droite du tube,
h : la perte de charge à l’instant t,
q : le débit à l’instant t.
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k= . = 2,3
Un essai correct, doit s’effectuer avec de l’eau distillée et désaérée; car les sels et l’air peuvent
modifier la perméabilité.
La mesure se fait après saturation du matériau, et une fois le niveau stable dans le tube. Soit
"Q" la quantité (le volume) d’eau recueillis au bout d’un temps "T" :
k= .
Remarque :
Différents facteurs peuvent avoir un effet sur l’exactitude de la mesure de la perméabilité en
laboratoire :
- Le fait que le degré de saturation diffère de 100%,
- Les variations de températures de l’eau peuvent également fausser la mesure (en particulier
dans les essais de longue durée).
IV-7-2 Essais in-situ :
L’inconvénient des mesures en laboratoire est d’opérer sur des échantillons trop petits, c’est
pourquoi, les perméabilités mesurées sont toujours inferieurs à celle mesurées in-situ.
Sur site, il existe plusieurs méthodes pour déterminer la valeur du coefficient de perméabilité,
pour fournir une représentation valable de la perméabilité d’un sol.
Les essais de pompage permettent de déterminer in-situ la perméabilité des couches de sable
ou de gravier situées sous la nappe d’eau. Cette méthode a l’avantage de fournir un coefficient
de perméabilité moyen de toute la zone intéressée par le pompage.
Ecoulement et réseaux d’écoulement
1- Ecoulement tridimensionnel ; Formule de Dupuit :
(Mesure de la perméabilité in-situ par essai de pompage)
In situ, il existe plusieurs méthodes pour déterminer la valeur du coefficient de
perméabilité, parmi lesquelles dans un régime d’écoulement permanent ; c’est l’essai
de Dupuit. Il consiste à forer un puit dans le sol jusqu’à un niveau situé au-dessus de la
nappe d’eau et à pomper avec un débit constant q.
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Les hauteurs h et H étant mesurées par rapport au substratum imperméable (fig IV.5).
Le calcul simplifié est fait dans le cadre des hypothèses de Dupuit. Il consiste à écrire
l’expression du débit (constant) traversant le cylindre de rayon r, puis à intégrer cette
équation différentielle :
- entre les limites extrêmes r et R pour en déduire le débit pompé,
- entre l’une des deux limites extrêmes et le rayon courant r pour en déduire l’équation
de la surface libre ou de la surface piézométrique.
Hypothèses de Dupuit :
- le puits est foré jusqu'au substratum imperméable, crépiné sur toute sa hauteur,
- il n'existe pas de surface de suintement dans le puits, c'est-à-dire que le niveau d'eau
et le niveau piézométrique dans le puits sont confondus.
- les surfaces équipotentielles sont des cylindres d’axe vertical.
- Il existe un rayon R (rayon d’action du puits) pour lequel le niveau de la nappe est à
son niveau initial.
On appliquant la loi de darcy :
On a:
⇒
⇒
⇒ 2
⇒
⇒
⇒
⇒ ∫ ∫
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⇒ [ ] [ ]
⇒ [ ] [ ]
⇒ [ ]
[ ]
Rayon d’action :
Le rayon d’action R, c’est la distance à laquelle le pompage cesse de faire sentir son
action :
n = porosité
X
Figure IV.7 : Ecoulement plan : application de la loi de Darcy.
On a: ;
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⇒ ∫ ∫
∑
Kh = ∑
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On définit : ⃗
Ce qui revient à dire qu’il existe un potentiel des vitesses φ tel que : φ =- − k. h, donc
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Les surfaces équipotentielles sont des surfaces d’égale charge hydraulique.
Les composantes de la vitesse de décharg s’écrivent :
Pour un fluide incompressible (comme dans notre cas: l’eau) : div ⃗⃗⃗
⇒ div (⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Cette équation différentielle à laquelle satisfait la charge hydraulique h (x, y, z) est l’équation
de Laplace.
Dans les cas très fréquent ou l’écoulement est bidimensionnel l’équation se réduit a :
(En choisissant le plan xoz comme plan privilégié).
.
L’écoulement a lieu entre limites déterminées sur lesquelles sont imposées des conditions sur
l’écoulement ou sur la charge hydraulique. Le problème consiste donc à déterminer une
fonction h (z,x) satisfaisant a l’équation de Laplace et aux conditions aux limites, soit par un
calcul mathématique, soit par une méthode graphique, méthode numérique…etc.
Les problèmes a deux dimensions d’écoulement d’eau dans les sols peuvent également être
résolus par la méthode d’analogie électrique. Si une lame plane, conductrice de l’électricité,
homogène, isotrope et d’épaisseur constante, et parcourue par un courant électrique
permanent, le potentiel électrique V(x,z) vérifie l’équation de Laplace :
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Ainsi, il y a une analogie entre l’écoulement d’un courant électrique dans une plaque et
l’écoulement bidimensionnel de l’eau dans un sol. Les quantités qui se correspondent sont :
Grandeur Grandeur
Hydraulique Electrique
h V (potentiel)
⃗ (intensité)
k (ρ résistivité)
q
I (intensité)
IV-11 Capillarité
IV-11-1 Définition :
La capillarité est l’étude des interfaces entre deux liquides, entre un liquide et l’air ou entre un
liquide et une surface.
La capillarité est plus connue par l’effet d’un liquide a forte tension superficielle (énergie
d’interface ou énergie de surface ; qui est la tension qui existe à la surface de séparation de
deux milieux, elle existe entre un liquide et un solide ou un liquide et un gaz). Remontant
Contre la gravité dans un tube très fin, dit tube capillaire (tube de très faible diamètre).
A la surface de l’eau s’exercent des forces de tension superficielle sur un segment de longueur
dℓ, cette force est tangente à la surface, perpendiculaire au segment et a pour valeur Tdℓ.
T est appelé la tension superficielle.
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Loi de Jurin :
Lorsqu’on plonge l’extrémité inferieure d’un tube fin dans un réservoir rempli d’eau, on
constate que l’eau monte à l’intérieur du tube jusqu’à une hauteur h, c’est l’ascension
capillaire qui s’explique par l’attraction que les molécules de paroi solide exercent sur les
molécules du liquide. On peut décrire le phénomène en admettant l’existence d’une tension
superficielle T (force capillaire par unité de longueur) dans la surface de séparation eau-air.
A la condition d’équilibre : π.d.T.cosα = π. . h.γw
Soit : h =
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IV-11-3 Moule kh :
On décrira un appareil utilisé en France pour mesurer la capillarité des sols routiers :
le moule kh.
L’échantillon est placé dans un moule cylindrique (diamètre 15 cm, hauteur 27 cm) où il est
compacté à la compacité voulue. La base du moule est garnie d’une tôle perforée (recouverte
d’une toile métallique fine). Cet échantillon de sol est étuvé pendant 24 h afin d’éliminer l’eau
interstitielle. On place alors le moule dans un cristallisoir (récipient en verre) rempli d’eau
distillée (de manière à ce que la base de l’échantillon affleure la surface de l’eau).
On suit alors l’évolution du phénomène en déterminant par pesées le volume d’eau absorbée,
on verra que ce volume est proportionnel à la racine carrée du temps, l’horaire des pesées est
donc en général : 1h, 2h, 4h, 7h, 25h, 49h et 72h.
q= Ak ( - 1)
En intégrant, on aura :
Si z est petit devant h, ce qui est le cas général, cette équation se simplifie (en développant en
série le logarithme et en négligeant les termes d’ordre supérieur à 2), on aura :
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V= nAz = A√
V (cm3)
500
400
300
200
100
V0
0 √𝒕
1 2 4 25 49 72 100
Le graphique (V (cm3) = f (√ ), qui est le résultat de l’expérience du moule kh, donne : Sur
ce graphique, nous avons les résultats des différents pesés on détermine sur le graphique
l’ordonnée à l’ origine de la droite (vc) et on écrit : √
On a :
2
Ce produit exprimé en cm /h, permet de classer les sols en trois (03) catégories :
1- Les sols a remontée capillaire forte (kh > 1),
2- Les sols a remontée capillaire moyenne (0,1 < kh > 1),
3- Les sols a remontée capillaire faible (kh < 0,1).
Références
[1] J. COSTET, G. SANGLERAT G ; " Cours pratique de mécanique des sols" ; DUNOD éditeur ; 1981.
[2] F. SCHLOSSER "Éléments de mécanique des sols" ; Presses de l'Ecole Nationale des Ponts et
Chaussées (ENPC) ; 280p ; 1989.
[3] J. COLLAS, M. HAVARD ; "Guide de géotechnique: Lexique et Essais", Editions Eyrolles, 1983.
[4] S. AMAR S, J.P. MAGNAN "Essais de mécanique des sols en laboratoire et en place" ; Aide-
mémoire ; 1980.
[5] G. FILLIAT ; "La pratique des sols et des fondations" ; Editions du Moniteur ; 1981.
[6] F. SCHLOSSERF ; "Éléments de mécanique des sols" ; 2ème Ed ; Presses de l'Ecole Nationale des
Ponts et Chaussées (ENPC) ; 1997.
[7] M. CASSAN ; " Aide-mémoire d’hydraulique souterraine" ; Presses des Ponts et Chaussées ; 1994.
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