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Cours de mécanique
des sols
SOURCES
COURS DE MDS 2IE- INTERNET
NOTES PERSONNELLES
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INTRODUCTION
A LA MECANIQUE DES SOLS
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INTRODUCTION A LA MECANIQUE DES SOLS
Que va-t-on construire ? Un barrage, une digue ? Une route, une piste ? Un mur de
clôture ? Une maison de plein pied ou un bâtiment à étage ?
Comment va-t-on construire ? Quelle technique ou savoir faire disponible ? Car les sols
ont des utilisations multiples :
Ils peuvent être utilisés comme matériaux de construction (Exemple : brique de terre
cuite ou stabilisée, remblais en terre, sable et pierres cassées pour le béton, etc.).
Il convient donc de choisir, compte tenu des zones d’emprunt et de la nature de l’ouvrage,
le type de sol qui convient, de choisir le mode d’exécution et éventuellement de prévoir le
contrôle de l’exécution.
Il est ici question de choisir un type de fondation au sens large compte tenu des charges à
supporter, des propriétés mécaniques du sol d’appui, du niveau de la nappe phréatique, etc. En
particulier, on doit pouvoir prévoir l’amplitude des tassements et vérifier qu’ils sont compatibles
avec le bon fonctionnement de l’ouvrage.
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CHAPITRE 1
CARACTERES GENERAUX
DES SOLS
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CHAPITE 1
CARACTERES GENERAUX
DES SOLS
1/ ORIGINE ET FORMATION
Les roches (silice, calcaire, feldspath,…) sont des matériaux durs qui ne peuvent être
fragmentés qu’aux prix de gros efforts mécaniques.
Les sols, au contraire, sont des agrégats minéraux qui peuvent se désagréger en éléments
de dimensions plus ou moins grandes sans nécessiter un effort considérable. Ils résultent de
l’altération chimique (oxydation), physique (variation de température, gel) ou mécanique (érosion,
vagues) des roches.
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Suivant le but recherché, on considère :
a/ La géologie
La géologie étudie les matériaux constituant la partie observable du globe terrestre, ainsi que
l’ordre suivant lequel ces matériaux sont répartis dans le temps et dans l’espace. Son but
essentiel est l’histoire de la terre et son évolution.
b/ La pédologie
La pédologie étudie spécialement la couche supérieure de l’écorce terrestre utilisée par les
racines des plantes. Elle met en lumière le rôle des constituants du sol fréquemment négligés par
les géotechniciens : les matières organiques et la matière vivante (bactéries).
Elle étudie les problèmes d’équilibre et de déformation des masses de terre meuble de
différentes natures, soumises à l’effet d’efforts intérieurs et extérieurs. Elle permet au
constructeur d’estimer la résistance d’un sol pour les besoins constructifs et, si nécessaire,
d’améliorer certaines caractéristiques de cette résistance.
Sous sa forme actuelle, la mécanique des sols se présente sous deux aspects nettement
différents l’un de l’autre :
On peut étudier le sol en place, tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts, en vue de
l’étude et de la réalisation rationnelle des fondations de constructions ;
Que le sol soit étudié sous l’un ou l’autre de ces aspects, le constructeur le considère et
l’étudie de la même manière qu’il considère d’autres matériaux tels que le béton et l’acier. Tel est
le but de la mécanique des sols que l’on appelle parfois aussi géotechnique.
En mécanique des sols, on étudie plus particulièrement les terrains meubles, qui sont
constitués par des grains de matières minérales, végétales ou animales, tels que le quartz, la
silice, les coquillages fossiles, l’humus, etc.
L’étude des roches présente moins d’intérêt pour le constructeur car, en général, elles sont
susceptibles de supporter de fortes pressions tout en se déformant peu. Seules, d’importantes
constructions comme les barrages, peuvent faire appel à la mécanique des roches.
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On est ainsi amené à étudier des ensembles constitués par des grains laissant entre eux des
interstices qui sont remplis de gaz ou de liquide. La masse se présente ainsi sous trois phases :
solide, liquide et gazeuse. En un point quelconque, chaque phase se trouve dans un état
d’équilibre particulier.
On appelle terre, l’ensemble des ces trois phases. Ses propriétés ne dépendent pas
seulement de la phase solide ; elles sont fortement influencées par la présence et la nature des
fluides liquides et gazeux.
On appelle sol, un massif de terre se trouvant dans un état de compacité et de structure
déterminé.
Au sein d’un échantillon de sol fin (dimensions < 2), on distingue plusieurs catégories d’eau
:
L’eau Interstitielle qui peut être soit l’eau libre soit l’eau capillaire. L’eau libre a la faculté
de circuler librement entre les grains ; l’eau capillaire est une partie de l’eau libre qui
remonte par capillarité entre les grains. L’eau interstitielle s’évapore complètement si
l’échantillon de sol est porté à une température supérieure à 100° C
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Lorsque le sol est humide et non saturé, l’eau libre est en général concentrée aux points de
contact entre les grains. Elle est retenue à ces endroits par des forces de capillarité qui
créent entre les grains des forces d’attraction.
Les grains d’un sol ne sont pas liés par un ciment comme c’est le cas du béton, mais ils
peuvent être soumis à des forces d’attraction intergranulaires diverses qui sont en général
faibles et diminuent rapidement lorsque la distance entre les grains augmente. Elles
n’influencent que le comportement des sols dont les grains sont de dimensions très faibles. Dans
ce cas le sol est doté d’une cohésion.
Les sols grenus qui ont des dimensions supérieures à 20 (0,02 mm),
Les sols fins de dimensions inférieures à 20 .
Les sols grenus sont ceux pour lesquels les caractéristiques géotechniques sont
déterminées par des forces de volume ou de pesanteur. Ils sont en général pulvérulents. Ils
sont surtout définis granulométriquement.
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On distingue principalement deux sous familles :
Les sables, dont 50% des grains au moins sont compris entre 0,02 et 2 mm;
Les graviers dont 50% des grains au moins sont compris entre 2 et 20 mm.
A noter que les dimensions extrêmes varient légèrement suivant le système de classement.
Les sables fluviatiles : se rencontrent dans les alluvions fluviatiles quelques fois
sous forme de terrasses.
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Les sables marins : Comprennent aussi bien les sables littoraux que les sables
marins anciens.
Les sables résiduels ou arènes : Produits de la fragmentation sur place d’une roche mère.
L'arène ou gore est un sable grossier formant une roche sédimentaire meuble. Elle est issue
de l’altération sur place, de roches magmatiques ou métamorphiques (en particulier les granites
et leur évolution métamorphique, les gneiss), riches en quartz et en feldspaths. Ce sable ni
transporté, ni érodé car resté très proche de sa source, a des grains anguleux.
Ces sables résiduels ou arènes donnent aux formes de grains l’un des aspects suivants :
Le type NU (non usé) dans un torrent, une rivière ou une plage perpétuellement agitée, on
trouvera les grains anguleux provenant des sables détritiques.
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Le type EM (émoussé mate) sur une plage où le balancement des marées est
relativement calme, les grains auront tendance à subir une abrasion sans pour autant
s'arrondir totalement, peut également provenir d'une rivière calme.
Le type PL (poli luisant) dans un lagon ou une plage très protégée, là les grains seront
bien arrondis et parfaitement polis et brillants.
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Le type RM (rond mat propre) on le rencontre dans le désert, ce n'est plus l'eau qui sert
d'agent mécanique au polissage mais le vent, il s'en suit un arrondissement des grains
mais avec un aspect terne dû aux micros rayures.
Le type RS (rond mat sale) pour les dépôts d'alluvions gréseuses, bien souvent les grains,
en général du quartz, sont englobés par un limon poussiéreux très fin et très coloré ou
bien les grains sont teintés par une fine couche d'oxydes métalliques ou autres dépôts.
Le type IC (pour inclassable) qui regroupe les grains qui ne seront jamais polis !
La définition la plus admise est celle d’un sol dont la majeure partie des grains est comprise
entre 2 et 20µ (définition purement descriptive). Ils sont en grande partie formés de quartz.
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On distingue suivant leurs origines :
Les limons éluviaux formés par altération sur place d’un substratum, favorables à
l’altération,
Les limons de ruissellement et d’inondation qui se présentent en strates.
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