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Principe de fonctionnement

Le GPS (Global Positioning System) est un système de navigation et de positionnement par


satellite, qui a été développé par les Etats-Unis pendant les 20 dernières années. Il fonctionne grâce à
24 satellites qui tournent autour du globe sur 6 orbites différentes, à une distance d'environ 22000
kms. Avec un récepteur GPS, les signaux des satellites peuvent être reçus partout, gratuitement
et à tout moment pour déterminer une position.

Le principe du GPS se base sur la


triangulation. La réception des
signaux émis par au moins 4
satellites permet la localisation (du
récepteur GPS) dans l'espace en 3
dimensions (longitude, latitude et
altitude).

La précision du positionnement se situe,


depuis le 1er mai 2001, dans 95% des
cas, dans un cercle d'un radius de 7 m.
Celle-ci est généralement supérieure à
l'exactitude du tracé des cartes à
échelle 1:50.000. Si nécessaire, cette
précision peut encore être améliorée en
utilisant un système différentiel.
Cliquez sur le schéma pour l'agrandir
Dans un système différentiel, on
place un récepteur GPS sur un point
Principe des deux types de positionnement en utilisant
avec des coordonnées connues. On
le GPS
enregistre ensuite avec un deuxième
récepteur GPS les coordonnées d'un
point inconnu. En faisant un ajustement
entre les deux enregistrements on
obtient une précision de l'ordre du
mètre, voire du millimètre.

Domaines d'application

Dans notre domaine d'application, le GPS est utilisé non pas


comme instrument de navigation (comme c'est le cas dans la
marine ou l'aviation) mais comme outil de terrain pour
localiser des objets par leurs coordonnées (limites d'un camp,
par exemple). C'est donc un instrument de levé
cartographique proche des opérations de cadastrage mais
infiniment plus rapide puisqu'on peut connecter le récepteur
GPS par un câble avec l'ordinateur, décharger les points
enregistrés et les visualiser directement dans un SIG. Les
points servent ensuite dans le SIG soit comme nouvelle couche
d'information soit pour modifier ou actualiser des couches
d'information existantes. Les deux exemples suivants illustrent
ce type d'application.

En Ouganda, la couverture Même si les cartes ne sont plus mises


à jour, elles comportent des
topographique à l'échelle 1 : 50 000 a informations importantes, par
exemple sur la topographie et
été réalisée dans les années 50 et 60. l'hydrographie, et ont un intérêt
Aujourd'hui, de nombreuses feuilles ne historique.

sont plus disponibles. Des copies de ces cartes sont


heureusement conservées dans les
cartothèques des pays développés. Il
a ainsi été possible de scanner,
mosaïquer et intégrer ces documents
dans la base de données
géographiques.

Pour actualiser le réseau routier,


le GPS a été utilisé. Ainsi, il suffit
de prendre une voiture, de circuler
sur les routes qui ne sont pas
dessinées sur la carte topographique,
d'enregistrer des points GPS dans un
certain intervalle et de les transférer
dans l'ordinateur.

On peut ensuite connecter les points


dans le SIG et actualiser la couche
Superposition de la carte "route". Après l'intégration de
l'information géographique, le SIG
topographique au 1/50000 donne la possibilité d'associer à
avec le réseau routier actualisé par chaque route des données
attributives, par exemple l'état de la
l'utilisation du GPS route. C'est en principe une
procédure qui devrait être appliquée
lors de la première visite d'un site
choisi pour accueillir des réfugiés.

Le GPS a été aussi


utilisé pour
cartographier les
surfaces mises à
disposition pour l'accueil
des réfugiés et la
localisation des
infrastructures.

L'intégration des
points GPS dans un
SIG offre, dans ce
domaine d'application, la
possibilité de calculer la
surface utilisée par les
réfugiés pour
l'agriculture. Cette
information pourra
ensuite être associée
avec des données
démographiques afin de
calculer la densité de la
population ou la surface Exemple d'une carte réalisée à l'aide d'un GPS

disponible pour chaque


famille. La
représentation
cartographique de ces
informations aide à
signaler des disparités
entre les sites d'accueil
des réfugiés.
La carte servira finalement comme
information de base aussi bien pour une
évaluation de la situation que pour les
aménagements futurs.
:

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