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Les cartes traditionnelles ont toujours été un outil de représentation, de communication, d’aide à la
décision, de conservation de la mémoire. Elles permettent de rassembler un nombre important
d'informations mais présente des limitations dues notamment au support physique qu'est le papier et
qui la rendent relativement statique. On peut aussi le choix réduit des éléments à représenter dans un
but de lisibilité du document, impossibilité de changer d'échelle nécessité par l'analyse globale de
l'information, mises à jour onéreuses et consommatrices de temps, recherche d'informations
laborieuse sur de grandes quantités de cartes, etc. Depuis le milieu des années 80 et l’arrivée des
Systèmes d’Information Géographiques (SIG) la cartographie a pris une nouvelle dimension. Le SIG
permet la centralisation et le partage de l’information, l’analyse complexe, la gestion, la modélisation,
la simulation. Il permet également un accès rapide à l’information favorisant le partage d’informations
graphiques et alphanumériques
Objectif :
I. Définition et concept
La géomatique est une science qui regroupe l'ensemble des outils et méthodes permettant d'acquérir,
de représenter, d'analyser et d'intégrer des données géographiques. La géomatique consiste donc en
au moins trois activités distinctes : collecte, traitement et diffusion des données géographiques. Le
mot "géomatique" est issu de la contraction des termes "géographie" et "informatique". La géomatique
est étroitement liée à l'information géographique, qui est la représentation d'un objet ou d'un
phénomène localisé dans l'espace. Le domaine de la géomatique comprend les SIG. Il est donc plus
large que ce dernier.
Les données : elles doivent correspondre aux besoins des utilisateurs, elles doivent être très bien
structurées et les mises à jour doivent être régulièrement faites.
Les méthodes : Les méthodes utilisées peuvent être simples (requêtes) ou complexes (analyse
thématique, analyses spatiales
Les utilisateurs : Les utilisateurs sont de plusieurs types les experts, les utilisateurs avancés, les
utilisateurs en consultation. N’est utilisateur que toutes personnes qui utilisent le système.
Le matériel : Le matériel est adapté pour accueillir des logiciels puissants et doit correspondre aux
standards informatiques les plus récents
Les logiciels : ils doivent être puissant, répondre a besoin, facile à utiliser, évolutif et assez bon marché
Un SIG doit comporter toutes les informations relatives aux objets ou phénomènes concernés, de près
ou de loin, en fonctions des questions qui pourront lui être posées. Ces informations sont
généralement organisées par couches « homogènes », rassemblant à un même type d’objets
(topographie, cadastre, géologie, population, etc.). La notion de couche est donc centrale. Une couche
est un ensemble d’objets partageant certains attributs (un tronçon route est défini par : un identifiant,
une catégorie, une largeur, une longueur, une capacité, une limitation de vitesse)
Où ? : Recherche spatiale d'objets par rapport à leurs caractéristiques « où se trouvent tous les objets
d'un même type ?» Cette interrogation permet de mettre en évidence la répartition spatiale d'un objet
Quoi ? Recherche de caractéristiques d'objets par rapport à leur positionnement, « Que trouve-t-on à
cet endroit ? » Il s'agit de mettre en évidence tous les objets ou phénomènes présents sur un territoire
donné.
Comment ? Recherche de relations qui existent entre différents objets, création d'une nouvelle
information par croisement d'informations,
Quand ? Recherche de changements intervenus sur les données, « C'est la problématique de l'analyse
temporelle. »
1.1 Définition
Un système de coordonnées est un système utilisé pour donner la situation d’un point sur le
globe terrestre. Il peut être défini par un ellipsoïde et un point sera alors localisé par ses coordonnées
géographiques, exprimées par la latitude Ф, la longitude λ, et la hauteur ellipsoïdale h mesurée suivant
la normale à l'ellipsoïde.
Un système de coordonnées projetées se définit sur une surface plane, à deux dimensions.
Contrairement à un système de coordonnées géographiques, un système de coordonnées projetées
possède des longueurs, des angles et des surfaces constants dans les deux dimensions. Un système de
coordonnées projetées est toujours basé sur un système de coordonnées géographiques, lui-même
basé sur une sphère ou un ellipsoïde.
Dans un système de coordonnées projetées, des emplacements sont identifiés par des coordonnées x,
y sur une grille, dont l'origine est située au centre de cette grille. Chaque position possède deux valeurs
qui la situent par rapport à cet emplacement central. L'une précise sa position horizontale et l'autre,
sa position verticale. Ces deux valeurs sont appelées la coordonnée x et la coordonnée y.
Avec cette notation, les coordonnées à l'origine sont x = 0 et y = 0.
La longitude et la latitude sont des mesures d'angles et peuvent être exprimées en degrés, en grades
ou en radians. Il ne faut pas confondre la hauteur ellipsoïdale, mesurée par rapport à l'ellipsoïde, et
l'altitude normale mesurée par rapport au géoïde. Avant les années 1960, les altitudes étaient
mesurées par rapport au niveau de la mer (altitude orthométrique).
Il existe de nombreux systèmes de coordonnées. Ils sont recensés par l'EPSG (European
Petroleum Survey Group) qui a attribué un code à chacun. Quelques exemples :
World Geodetic System (WGS84) : système mondial (pas de point fondamental), mis au
point par le Département de la Défense des États-Unis et utilisé par le GPS, basé sur
l'ellipsoïde WGS84. Son exactitude est métrique, et son ellipsoïde se nomme IAG-
GRS80.
Certains systèmes seront adaptés à une zone précise, d'autre à la Terre entière. Plusieurs
systèmes coexistent souvent pour une même zone, en raison par exemple de l'avancée des techniques
ou de règlements. Un même point aura des coordonnées différentes selon le système utilisé pour les
mesurer.
Figure 4: Le géoïde
Selon la nature des altérations, on distingue trois principaux types de projection : conforme,
équivalente, aphylactique. Les projections vont permettre de passer d’un système en trois dimension
(x, y, z) vers un système en deux dimension (x, y).
UTM (Universal Transverse Mercator) C'est un système de 122 projections. Il a été défini vers
1950 par l'armée américaine pour représenter l'ensemble de la Terre, Il est constitué par la
juxtaposition de 120 projections Mercator Transverse conformes :
.
Chapitre 3 Typologie des données d’une SIG et géo référencement
Exemple :
Vue du port de Baltimore, dans le Maryland (USA). Les zones végétalisées sont codées en rouge
(activité chlorophyllienne mesurée par le proche infrarouge), les zones portuaires en cyan (fortes
réflectances dans les canaux rouge et vert) et les surfaces résidentielles sont colorées en gris-bleu
foncé. L'eau, parce qu'elle absorbe le rayonnement infrarouge, apparaît en noir profond, avec
quelques nuances dues à la turbidité.
Les points : Ils définissent des localisations d'éléments séparés pour des phénomènes géographiques
trop petits pour être représentés par des lignes ou des surfaces qui n'ont pas de surface réelle comme
les points cotés.
Les lignes : Les lignes représentent les formes des objets géographiques trop étroits pour être décrits
par des surfaces (ex : rue ou rivières) ou des objets linéaires qui ont une longueur mais pas de surface
comme les courbes de niveau.
Les polygones : Ils représentent la forme et la localisation d'objets homogènes comme des pays, des
parcelles, des types de sols
Il est parfois nécessaire de réaliser des acquisitions sur le terrain via des GPS. Il existe différents GPS.
Des GPS « grand public » (type Garmin) et des GPS différentiels de haute précision. Ces derniers GPS
permettent également d’enregistrer des données attributaires.
Une fois les relevés réalisés, il faut importer les points et leurs attributs dans le logiciel SIG sous la
forme de couches vectorielles.
Première méthode : Tout d’abord nous allons connecter le récepteur GPS à notre ordinateur s’il
dispose d’un câble. Ouverture d’une page Excel > fichier > ouvrir > on sélectionne le fichier dans
le répertoire du GPS > Ouvrir. On peut alors procéder à un nettoyage des données en fonction de
notre fiche de collecte pour ne garder que les coordonnées dont nous avons besoin.
Deuxième méthode : On ouvre une page Excel et on saisit les coordonnées sur la page en
respectant le système d’encodage pris en charge par les logiciels SIG.
Après avoir terminé l’encodage, on enregistre nos coordonnées sous format .csv (séparateur
pointvirgule).
Ensuite Ok, On définit le système de coordonnées de référence (WGS 1984 ou WGS/ UTM Zone
…)> Ok.
Nous avons donc nos points qui s’affichent et on peut ainsi les exporter en shapefile (click droit >
enregistrer sous > Format : Esri Shapefile.
Toute carte doit comporter un certain nombre d'éléments d'habillage. Certains sont obligatoires :
Une légende reprenant les différents signes utilisés et donnant leur signification
Le titre
La date
La mention de la ou des sources des données
L’orientation (c'est un élément qui reste souvent nécessaire)
L’échelle (même remarque !)
La latitude/longitude
L’auteur
La typonomie (facultatifs)
Le cadre (facultatifs)
Les différents éléments qui peuvent être compris dans l'habillage d'une carte sont tous indiqués dans
le schéma ci-dessous.
Nous allons les énumérer et les décrire sommairement en les localisant selon l'endroit où l'on va les
faire apparaître. Pour bien comprendre comment les éléments sont organisés, retenez le sché ma ci-
dessous qui vous permettra d’identifier le cadre, l'orle (liséré encadrant la zone cartographiée) et la
zone d'impression.
Mise en page
Image 6
TP 1 : Installation de QGIS