Vous êtes sur la page 1sur 24

i

CONTENU DU COURS

CHAP I : INTRODUCTION GENERALE SUR LE SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE


I.1. Concept et définition
I.2. Concept de données et information
I.3. SIG, télédétection et GPS en tant que technologie générique, spatiale et numérique
I.4 Historique du SIG

CHAP II : DIFFERENTES COMPOSANTES DU SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE


II.1. Introduction générale
II.2. Composantes du SIG
II.2.1. Le matériel (Hardware)
II.2.2. Le logiciel (software)
II.2.3. Les données
II.2.4. Le personnel
II.2.5. La méthode

CHAP III : DONNEES DU SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG)


III.1. Grandes subdivision de données aérospatiales
III.1.1. Données spatiales
III.1.2. Données attributifs
III.2. Méthode de collecte de données spatiales
III.3. Sources de données géo-spatiale
III.4. Principales opérations dans le Système d’Information Geographique
III.5. Fonctionnalités et Capabilités du Système d’Information Geographique

CHAP IV : GEOREFERENCEMENT, CARTOGRAPHIE ET TECHNIQUES D’INTERPOLATION


SPATIALE
IV.1. Géo-référencement
IV.1.1. Définition
IV.1.2. Différentes méthodes de géo-référencement
IV.2. Cartographie
IV 2.1. Qu’est-ce qu’une carte
IV 2.2. Etapes de production d’une carte
IV .3 Technique d’interpolation spatiale
IV.4 Production d’un plan topographie à partir de données levée avec le GPS

CHAP V : MODELE NUMERIQUE D’ELEVATION


V.1. Modèles numériques d’élévation
V.1.1. Définition

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


ii

V.1.2. Source de modèle numérique d’élévation


V.2. Résolution spatiale de modèle numérique d’élévation

CHAP. VI : APPLICATION DU SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG)


VI.1. Application du Système d’Information Geographique (SIG) en Génie Civil
VI.1.1. Concept de système d’information sur l’utilisateur de terre et établissement des registres
cadastraux
VI.1.2. Planification et Aménagement des espaces urbaines
VI.2. Application du SIG dans la gestion des ressources naturelles
VI.2.1. Gestion des ressources en eau
VI.2.2. Gestion des terres
VI.2.3. Gestion des forêts et espaces verts
VI.3. Ingénierie des sols

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


1

CHAP I. INTRODUCTION GENERALE SUR LE SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE

I.1 Concept et Définition du Système d’Information Geographique


Le concept du Système d’Information Geographique est fait de trois termes :
 L’un est géographique ;
 L’autre est l’information ;
 Ensuite nous avons le système.

Le mot géographique ne signifie pas fondamentalement « géographie » mais il signifie un


emplacement avec des données spécifiques. Tout objet sur terre peut être défini ou associé aux
coordonnées géographiques que nous connaissons comme longitude et latitude.

L’avantage avec le Système d’Information Geographique est que nous pouvons non seulement
attribuer les coordonnées mais aussi nous pouvons gérer très bien toute sorte de carte, toute sorte
de données qui sont associées à des coordonnées géographiques (ou emplacement géographique).
Autrement –dit, il est difficile de faire une carte géographique sans coordonnées de référence.

Il y’a aussi d’autre termes qui sont utilisés dans le domaine du SIG tels que la Géo-informatique, la
télédétection, le GPS et la technologie de l’informatique globale. Mais tous convergent sur le concept
tenant lieu de sa base qui est la manipulation des donnes dans le domaine géographique.

En bref, le SIG peut être divisée en :


 Géographie : qui prend référence à des endroits sur la surface terrestre et permet de répondre
à des questions telles que :
 Ou quelque chose se trouve ?
 Qu’est ce qui est à un endroit donné ?
 Système d’information : qui permet de :
 Manipuler, résumer, interroger, visualiser.
 Travailler avec les informations stockées dans les bases de données
informatisées.

En définitif le Système d’Information Geographique peut être défini comme un système informatisé
conçu pour accepter un grand volume de données spatiales provenant de diverses sources et aussi
pour stocker, extraire, analyser modéliser, et afficher ses données de manières efficace selon les
spécifications définies par l’utilisateur. Et ces données peuvent provenir de la variété des sources.
Ainsi ils peuvent être :
 des données de télédétection provenant des satellites (longitudes, latitudes, avenue…)
 des données provenant des terrains (population, économie, végétation, …..)
 des données provenant de sources internet (publication, médias,…..)

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


2

N.B :
Etant donné que toutes ces données proviennent de diverses sources, elles doivent correspondre
aux formats requis pour être entrées dans une base de données du SIG. Ensuite, l’autre but du SIG
est de stocker efficacement les données. En effet si les données ne sont pas correctement stockées
de manière organisée, leur récupération devient réellement très difficile voire même impossible.

I.2. Concept de données et information


Les données différentes généralement de l’information. Les données sont peu d’utilité si elles ne sont
pas transformées à une information. L’information est une réponse basée sur les données brutes
Exemple :
- Image montrant la couverture de la terre.
- Image montrant la topographie du terrain (Modelé Numérique d’Elévation ou Modelé
Numérique de Terrain)

Le Système d’Information Geographique peut transformer les données brutes en une information.
En effet nous savons que les données elles-mêmes enregistrées dans un registre n’ont aucune
signification avant leur traitement et leur analyse éventuelle. Une fois que nous avons fait leur
analyser (sur plateforme S.I.G, selon le cas) elles deviennent l’information. Donc en utilisant un simple
ordinateur, vous pouvez convertir les données en une information utile pour la prise de décision. En
définitive, le meilleur avantage qui offre le Système d’Information Geographique, c’est de convertir
les données géo-spatiales en une information.

I.3. SIG, Télédétection et GPS en tant que technologie générique spatiale et numérique
Le SIG, le GPS et télédétection (qui est la technologie satellitaire d’acquisition des données géo-
spatiales) reflètent la technologie spatiale et numérique. Le SIG gère les données du domaine
géographique. Le GPS fournit les coordonnées géographiques de n’importe quelle partie du globe à
tout moment et les données de télédétection sont également représentées dans un domaine spatial
ou dans un domaine géographique. A propos du mot générique il signifie ici que cette technologie
peut être utilisée pour diverses applications.

En effet, l’intégration de ces trois technologies rend la technologie informatique plus performante.
Ainsi, l’un des meilleurs produits de la nouvelle technologie spatiale que les gens utilisent le plus
souvent sans qu’ils soient experts du Système d’Information Geographique. C’est le cas Google Map
qui peut être sur votre mobile capable de vous guider partout où vous allez pour la navigation
automobile, l’identification de l’emplacement, etc.

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


3

I.4. Historique du Système d’Information Geographique (SIG)


Cette technologie a été développée à partir de la cartographie numérique, système de gestion de
base de données et du dessin assisté par Ordinateur. En outre, le Système d’Information
Geographique nous permet de stocker les données sous forme de tableau et cela signifie que cette
information spatiale est attachée à une autre types de données appelée « non-spatiale ». Comme le
SIG est la technologie intégrée de la cartographie numérique, du Dessin Assisté par l’Ordinateur et
du système de gestion de base de données ; il permet d’intégrer d’autres outils capables de gérer les
données spatiales dans un domaine de coordonnées géographiques. Ainsi donc, les données
recueillies peuvent être regroupées dans un tableau pareil.
ID N0 Classe Superficie Périmètre Appartenant Subdivision Elément %
dominant Superficie
001 A 3.41 - Jean I Agricole -
002 B 8.56 - Paul I,II,III Végétation -
003 C 7.89 - Paul I , III Reserve -
forestière
004 D 5.41 - Claude III Espace bâtie -
005 E 3.91 - ERIC I, III Forêt dense -

Principales étapes d’un projet du SIG


En résumé, les differents étapes d’un projet du SIG sont :
 Définir le problème à résoudre
 Disponibiliser la machine et les logiciels appropriées
 Collecter les données
 Procéder à une analyse
 Interpréter et présenter les résultats

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


4

CHAP II : DIFFERENTES COMPOSANTES DU SYSTEME D’INFOMATION GEOGRAPHIQUE


II.1. Introduction générale
Comme vous le savez, tout système a des composantes, il en est de même pour le SIG. La synergie
de différentes composantes du SIG lui permet d’éteindre son objectif qui est d’organiser, de gérer,
de stocker, de manipuler, d’analyser et de présenter l’information géo-spatiale dans une base de
données manipulable et plus compréhensible.

II.2. Composante du Système d’Information Geographique


II.2.1 Le matériel (hardware)
Le matériel est l’ordinateur sur lequel le SIG fonctionne. Le logiciel SIG fonctionne sur une large
gamme de types de matériel (ex : serveur informatique centralisés, ordinateurs de bureau, les
ordinateurs portables, outils d’entrée de données, outils de sortie de données, outils de stockage de
données,)

Ces ordinateurs doivent présenter des caractéristiques relatives à la capacité de stockage, à la


mémoire vive,… capable de supporter la lourdeur de ce logiciel. Donc le matériel est l’une des
composantes essentielles du SIG. Il doit être capable de supporter ce logiciel ; permettre aux
différentes composantes du logiciel de fonctionne avec rapidité et efficacité, d’exécuter les différentes
tâches qui lui sont commandées par le manipulateur.

II. 2.2 Le logiciel (software)


Le logiciel SIG possède des fonctions et des outils nécessaires pour stocker, analyser et présenter
les informations géographiques. Les composantes clés du logiciel sont :
 Les outils permettent l’entrée et la manipulation de l’info-géographique
 Un système de gestion de base de données
 Outils prenant en charge la requête géographique, l’analyse et la visualisation.

Il y a une multitude de logiciels qui interviennent dans le domaine du SIG tel que :
 Arc map,
 Quantum GIS,
 GRASS,
 ERDAS-Imagine,
 ENVI,
 IDRISS,
 Map Info,
 sketchup,
 DIVA-GIS,
 SAS-planet, Geomatica ….

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


5

Interface du Logiciel Arc-GIS 10.5 Interface du Logiciel ERDAS Imagine

II.2.3. Les données


La plus grande partie du SIG est probablement fait par les données. Les données géographiques et
les données tabulaires connexes peuvent être collectées en interne ou achetées auprès des
fournisseurs de données. Ici nous allons faire des cartes, des tableaux de rapport, etc…. Il se peut
que vous ayez un bon matériel, un bon logiciel ; mais si vous n’avez pas les données cela ne servira
à rien. Les données sont donc d’une grande importance et c’est pour cette raison qu’elles sont
considérées comme élément le plus important d’un sujet d’information géographique.

II.2.4. Le personnel
La technologie du Système d’Information Geographique est limitée sans les personnes qui gèrent le
système et élaborent les plans pour appliquer aux problèmes du monde réel. Les utilisateurs du SIG
vont du simple utilisateur aux spécialistes du SIG qui conçoivent le système à ceux qui l’utilisent pour
les aider dans leur travail quotidien.

II.2.5. La méthodologie
La 5ème composante est la dernière mais par la moindre composante du Système d’Information
Geographique. Un Système d’Information Geographique réussi fonctionne selon les plans et les
règles d’affaires bien conçus qui sont des modèles et les pratiques d’exploitation proposés à chaque
organisation. Autrement-dit, la méthodologie reflète une succession des tâches à exécuter dans un
ordre bien défini suivant les objectifs et les spécifications du planificateur.

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


6

Les composantes-clés du SIG peuvent être représentés par le diagramme qui suit :

Hardware Software Procédure

Computer Hardware. Software and procedures for capture,


storage, processing, analysis, display, etc.
System

GIS
Data Users
Maps, aerial photographs, satellite Design of standards updating,
images, statistics tables, etc. analysis and implementation
Fig.II.1 : Composantes du SIG

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


7

CHAP III : DONNEES DU SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE


III.1. La grande subdivision de données géo spatiales
Les données du Système d’Information Geographique sont subdivisées en 2 parties :
 Données spatiales : qui désignent le vrai emplacement géographique d’un objet sur la surface
terrestre.
Exemple :
Vous avez un emplacement d’une maison et cet emplacement peut être représentée par les
coordonnées (x,y) ou( longitude , latitude)

 Données non-spatiales : celles-ci décrivent les données spatiales


Exemple :
Considérons le cas d’une maison dont l’emplacement géographique est connu comme
information additionnelle à cette maison, on peut ajouter, la roue, le quartier, la zone dans
laquelle se trouve cette maison, le nom du propriétaire, le nombre de personne qu’elle abrite,
année de construction, les matériaux de construction (durable ou semi- durable)

III.1.1. Données spatiales


Dans le Système d’Information Geographique, les données spatiales peuvent se présenter sous deux
formes :
 Types de données vecteur
 Types de données raster

Données vecteur
 Point : un élément matériel, un objet qui peut être représentée par une seule donnée (x, y)
Exemple : arbre, une source d’eau, un poteau, une antenne de télécommunication
 Polyligne/Ligne : il s’agit de la représentation d’un élément linéaire avec une succession des
points représentés par les coordonnées (x, y)
Exemple : une route, une rivière, une ligne électrique, chemin de fer
 Polygone : représentation des éléments surfacique dans le cas le point d’origine est confondu
avec le point extrême.
Exemple : un terrain de jeu, un champ d’agriculture, une forêt, étendue d’eau (lac, mer,
océan,..)

Types de données Raster


Cette forme de représentation utilise le pixel comme élément fondamental pour représenter les
éléments ponctuels

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


8

N.B :
 Les photographies aériennes, les imageries satellitaires sont produites sous format raster
 Le pixel signifie la plus petite surface qui peut être distinguée par un camera ou bien un
satellite dans le langage de télédétection, le pixel désigne la résolution spatiale d’un satellite
ou d’un camera. Ainsi donc, on parlera d’une imagerie satellitaire de résolution spatiale de
30m, 5m, 1m,…. pour signifie qu’un objet de 30m, 5m,1m peut être distingué nettement par
le camera.

III.1.2. Données non-spatiales


Les données non–spatiales décrivent les données spatiales et celles-ci peuvent être les
caractéristiques physiques de l’élément représenté.
Exemple :
 La superficie, le périmètre, pour les éléments polygonales, …
 La longueur pour les éléments linéaires, ….
Pour le cas des éléments linéaires telle qu’une route, la longueur, les matériaux de construction
utilisés, le nom de la rue … peuvent être considérées comme des données non-spatiales.
Représentation des éléments spatiaux Organisation des données en couches

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


9

III.2. Méthode de collectes de données spatiales


Avant la confection d’une base de données spatiales, il est utile et nécessaire de collecter les
données spatiales. L’exactitude et la précision des données recueillies vont influencent les résultats
de l’analyse escomptée.
En effet, les méthodes de collecte de données spatiales peuvent être classées dans les catégories
suivantes :
 La collecte de données en utilisant une méthode manuelle : Il s’agit de l’utilisation des
appareils comme le théodolite, niveau à lunettes, le GPS, …
 La collecte de données en utilisant les cartes déjà établies : Par exemple, sur une carte
multithématique contenant le courbe de niveau, le cours d’eau, les réseaux, il est possible de
déterminer les coordonnées géographiques de n’importe quel objet situé sur cette carte en
faisant la projection sur l’axe (pour obtenir la longitude) et sur l’axe y (pour obtenir la latitude).
Toutefois comme le SIG est informatisée la conversion de ces données qui sont sous format
analogique en format numérique est nécessaire. Ainsi on fait recours au scanning de ces
éléments en papier (carte sur format papier), et comme ça on peut obtenir les coordonnées
géographiques de ces objets étant donné que la carte est géo-référencée dans un système
globale de positionnement géographique tel que le WGS1984 UTM.
 La collecte de données spatiales à partir des imageries satellitaires : dans certains cas
certaines sources d’information satellitaire livrent leurs produits sous forme d’image qui sont
déjà géo référencées dans un système global de positionnement géographique bien précis.
De ce fait, il est possible de trouver les coordonnées géographiques de n’importe quel objet
situé sur cette image.

III.3. Sources de données géo spatiales


Les sources de données géo-spatiales sont notamment :
Pour les données spatiales :
 Les levées topographiques en utilisant l’appareil GPS ou le théodolite ;
 Les cartes déjà existantes ;
 Les imageries satellitaires géo-référencées ;
 Les plate-forme SIG tels que le Google Earth, Google Maps, Here-Maps, etc….

Pour les données non-spatiales :


 La méthode de questionnaire sur le terrain ;
 Les bureaux d’études statistiques ;
 Les archives administratives ;
 Les sources internet ;
 Les publications ;
 Les stations météorologiques.

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


10

III.4. Principale opération dans le Système d’Information Geographique


Selon Kong- Tsung (2008), les opérations qui peuvent être effectuées dans le Système d’Information
Geographique sont notamment :
 Entrée de données spatiales : cette opération consiste à l’introduction de données dans un
Système d’Information Geographique. On peut utiliser soit les données qui sont déjà
existantes, créer de nouvelles données, modifiées ces nouvelles données, faire des
projections, etc….
 Gestion des données attributives : (attribute data management) : Elle consiste à exécuter une
requête (demande) de donnée spatiale, une visualisation géographique,
 Analyse des données : celle-ci est la plus importante des opérations du SIG. Elle comprend
par exemple l’analyse des données vecteurs tels que la mesure des distances, sur la
superposition de différentes couches thématiques, la statistique spatiale, …
 Analyse cartographique du terrain
 Géocodage : le fait d’affecter des numéros d’identification sur les maisons d’un quartier
quelque afin de pouvoir identifier le plus facilement possible les informations qui sont
reportent à cette maison.
 La modélisation du SIG(GIS-Modelling) : par exemple, la prédiction des zones d’inondation
prédiction des zones susceptibles de glissement du terrain, prédiction de l’érosion du sol,
prédiction du trafic.

III.5. Fonctionnalité et capabilité du Système d’Information Geographique


Parmi les capabilités du Système d’Information Geographique, les principales sont :
 L’organisation : l’un des principales caractéristiques du SIG est l’organisation. Il s’agit en
fait de l’emplacement des données spatiales dans une base de données du SIG manipulable.
Les modélisations des données organisent à la fois les observations à partir des données
spatiales et non spatiales. De ce fait, l’organisation des données à une importance
fondamentale dans la gestion du Système d’Information Géographique.

 La visualisation : la visualisation est effectuée dans le Système d’Information Geographique


en utilisant les couleurs ou un autre mode de représentation

 La requête : (demande =Query) : effectuer une demande sur une base de données du
Système d’Information Geographique, c’est l’essentiel partie du Système d’Information
Geographique c à d quelque fois on peut récupérer une donnée qui est placée dans un grand
volume de données (base de données : data-base). Dans ce cas, il vous faut une formulation
d’une requête avec un Language compréhensible par le système lui-même ;

 La combinaison : le processus de combinaison de différentes couches de l’information


spatiale et l’une des éléments important du Système d’Information Geographique. En effet,

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


11

en combinant les différentes couches qui montrent les différents paramètres intervenant dans
la production d’un glissement de terrain, il est possible de générer une carte montrant les
zones susceptibles de glissement du terrain.

 La prédiction : c’est l’un des objectifs du Système d’Information Géographique. Par


exemple, si nous avons les images prises à différentes dates dans la passée pour une localité
quelque, on peut prédire la situation en ce qui est de la couverture végétale de cet endroit
dans le futur.

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


12

CHAP IV : GEOREFERENCEMENT, CARTOGRAPHIE, ET TECHNIQUE D’INTERPOLATION


SPATIALE
IV.1 Géo-référencement
IV.1.1 Définition
Le géo-référencement est l’opération qui consiste à représenter les objets situés sur la surface
terrestre dans le système de coordonnées géographiques (par exemple : WGS 1984) qui est
matérialisé par la méridien principal (méridien de Greenwich et l’équateur) autrement dit tous les
objets situés sur la surface terrestre peuvent être géo-référencées avec les coordonnées x,y (ou x,
est la longitude et y la latitude).

Pour représenter les éléments en hauteur par exemple les montagnes, les sommets de la montagne
les plus culminant de la terre, les points le plus profond de l’océan, on prend référence au niveau
de la mer. Ainsi on parlera de hauteur pour ce qui est de l’élévation positive et de la profondeur pour
ce qui est de l’élévation négative. A titre d’exemple, la partie la plus profonde de l’océan à une
profondeur de 11034m et elle s’appelle Mariana Trench, le sommet le plus haut de la terre à une
hauteur de 8820m et il s’appelle Everest.

IV.1.2. Différentes méthode de géo-référencement


1° Image –terrain
Dans cette méthode, les coordonnées géographiques sont prises sur terrain en utilisant un outil de
collecte de données spatiales telles que le théodolite, GPS, etc. Dans ce cas, il faut choisir les points
de contrôle de terrain (Ground Control Points : GCP) qui sont à la fois remarquable sur terrain et
sur l’image à géo-référencer. Les GCP sont des points choisis sur terrain avec des coordonnées bien
connues et qui sont utilisées pour géo-référencer l’image correspondante à cette localité.

2°Image-carte /Image –Image


Ici il s’agit du cas où nous avons deux images (l’une géo-référencée et l’autre qui ne l’est pas) ou
bien une image non géo-référencée et une carte géo- référencée) dans ce cas, il faut distinguer les
points qui sont à la fois visible sur l’image géo-référencée ou sur la carte géo-référencée et sur l’autre
qui n’est pas géo-référencée. Donc, les coordonnées de ces points prises sur l’image ou sur la carte
géo-référencée vont être utilisées pour géo-référencer l’image non géo-référencée.

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


13

IV.2. La cartographie
La cartographie est définie comme l’art, la science et la technique utilisée pour représenter le monde
réel, un phénomène, la distribution spatiale d’un fait quelconque en utilisant des symboles
conventionnels.

IV.2.1. Qu’est-ce qu’une carte ?


Une carte est une représentation du monde réel à une échelle bien connue dans un système de
coordonnées géographiques bien connues en utilisant des symboles conventionnels.
Une carte doit comporter les éléments suivants :
 Le titre : reflète le contenu même de la carte
 L’orientation du Nord :
 Coordonnées géographiques : longitude et latitude. La longitude et la latitude peuvent être
exprimées en degré décimal(DD), Degré Minute Minutes Secondes(DMS) ou en mètres (m)
 L’échelle : rapport des dimensions sur carte sur les dimensions sur terrain
 La légende : elle comporte les symboles conventionnels utilisés pour représenter les
différents objets représentés sur la carte
 Année de production de la carte
 Maison de production

IV 2.2. Differents types de cartes


En cartographie, selon leur contenu, les cartes sont classées en ;
10Carte thématique : une carte qui exploite un sujet spécifique
Exemple :
 Carte géologique : qui va parler de la géologie de la région ; autrement dit il va montrer où
se trouvent les différents types de roches ; les différents sites d’extraction des minerais

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


14

 Carte routière : il contient des informations en rapport avec les infrastructures routières
 Carte hydrographique : il contient les cours d’eau, les étendues d’eau, etc.
 Carte climatique : différents types de climats, etc.

20 Carte multithématique : Ce genre carte combine deux ou plusieurs sujets


Exemple :
 Carte géographique : celle-ci va représenter les aspects physiques et humains de la zone
d’étude ; sur la carte géographique on va distinguer les différents types de relief, différents
types de cultures ;
 Carte topographique : représente la morphologie du terrain en utilisant les courbes de niveau.
Néanmoins sur cette carte on peut trouver les éléments naturels tels que les cours d’eau, les
étendues d’eau) ; les éléments artificiels tels que le réseau routier, le réseau électrique,
l’emplacement des infrastructures publiques ; le CDS, les structures administratives, etc.

IV 2.3 Etapes de production d’une carte


Les étapes de production d’une carte peuvent être regroupées dans les traits suivants :
10 S’acquérir de l’état, des lieux du site à cartographier soit :
 à partir des imageries satellitaires de la zone d’étude
 à partir des cartes multithématiques (archives) déjà produites
2°) Disponibiliser l’équipement matériel qui vous permet d’organiser l’information voulue sous forme
d’une carte :
 le matériel (ordinateur, scanner, imprimante, traceur, outils de stockage ;
 le logiciel (ARCGIS, AUTOCAD, ERDAS, QGIS,…)
3°) Extraction des éléments faisant objets de votre cartographie
Exemple :
Si nous avons une carte multithématique comportant les cours d’eau, les réseaux routiers, les lignes
électriques et qu’on intéresse à produire la carte du réseau routier seulement, on peut extraire ce
réseau en numérisant seulement le réseau routier à l’aide du logiciel approprié (road network
digitation).

40) Création de la carte proprement dite : Après avoir extrait les éléments faisant objet du thème qu’on
veut cartographier, on prépare alors les cartes suivants les règles d’art de la cartographie. En effet,
pour que la carte soit compréhensible et claire, on doit l’embellir avec des éléments suivant : le titre,
la légende, l’échelle, le grid, (longitude, latitude), la maison d’édition, année d’édition, ….

50) Conversation du fichier en format PDF : elle est nécessaire pour éviter les détériorations ou
modifications inattendues de la carte.

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


15

IV.3. Technique d’interpolation spatiale


Lorsqu’on veut représenter un phénomène à partir des valeurs collectées sur des stations ponctuelles
(exemple : Station météorologique) on utilise la méthode d’interpolation spatiale.

En effet, l’interpolation permet de trouver les valeurs d’un paramètre X sur des lieux où les valeurs
concrètes de ce paramètre n’ont pas été collectées. Ainsi donc, la carte préparée montrera la
distribution spatiale de la température, des précipitations ; soit avec des lignes joignant les points de
même précipitations, soit par des différentes colorations suivantes les intervalles de précipitations,
de température considérées.

IV.4. Production d’un plan topographique à partir des points levés avec le GPS
Lorsqu’on veut produire un plan topographique, il nous faut avoir les coordonnées géographiques et
les altitudes des points (station, localisés dans le champ de notre étude). En effet, on doit suivre les
étapes suivantes :
10 Déterminer le nombre suffisant de points à lever : le nombre suffisant de points à lever va affecter
la qualité et la précision de courbes de niveau qu’on va produire. Autrement dit le nombre de points
à lever va être décidé en fonction de la superficie totale à lever. Aussi le positionnement de station
va influer sur la qualité du plan topographique que l’on va produire. Les éléments artificiels tels que
les maisons, les points d’eau, les routes, etc,, qui vont servir de référence doivent être levés .
20) La lecture et l’enregistrement des coordonnées (longitude, latitude, et altitude) de points levés
avec GPS : L’appareil GPS permet d’obtenir, le positionnement de n’importe quel point sur la surface
terrestre. En effet, avec l’appareil GPS on est capable de collecter la longitude, la latitude et l’altitude
de n’importe quel point.

Le principe de collecte de coordonnées géographiques de différents points en utilisant le GPS est


presque le même que celui utilisé avec l’usage d’un simple théodolite. Seulement la différence est
que pour le théodolite on a besoin d’intervention d’un manipulateur et celui qui maintient la mire alors
que pour le cas de GPS un seul operateur est suffisant.

En effet, l’opérateur qui tient son appareil GPS à la main se déplace et se positionne aux points qu’il
veut lever. Il va faire la lecture sur son GPS des coordonnées géographiques (longitude, latitude) et
l’altitude correspondant aux points levés. Après la collecte de ces points levés, il faut les enregistrer.

Remarque :
Cet appareil GPS doit avoir une mémoire suffisante lui permettant de stocker les coordonnées de
tous les points levés.

30 Transfert des données du GPS à l’ordinateur, et la production de courbes de niveau : le transfert


des données du GPS à l’ordinateur se fait à l’aide d’un câble USB. Toutefois, il faut vous rassurer

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


16

que dans votre ordinateur est installé un logiciel permettant la lecture du format dans lequel sont
enregistrées vos données du GPS. Après avoir effectué la lecture de vos données sur votre
ordinateur, il faut convertir ce format sous format Excel (.xls). Et après alors on va tracer les courbes
de niveau en utilisant certain logiciel tel qu’Auto-CAD, Arc-GIS, Covadis topo, ….

40Embellir le plan topographique : Cette étape consiste à ajouter les éléments permettant une bonne
lecture et une bonne compréhension du plan topographique, il faut par exemple ajouter le titre du
plan topographique, la légende, l’échelle, le Nord, l’année de production, etc.

5°Enregistrer toutes les modifications opérées et convertir votre fichier sous format PDF afin d’éviter
toute modification ou détérioration éventuelle du plan créé.

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


17

CHAP V : MODELES NUMERIQUES D’ELEVATION ET LEUR RESOLUTION SPATIALE


V.1 : Model Numérique d’Elévation (MNE) ou Modèle Numérique de Terrain(MNT)
V.1.1. Définition
Les modèles numériques d’élévation appelés aussi en anglais Digital Elévation Model(DEM)
représentent la forme physique du terrain en utilisant les altitudes (élévation). Elles peuvent être
produite sous forme d’imagerie satellitaires dans le Format Raster c.-à-d. représenté par des pixels.
Chaque pixel est représenté avec une coloration qui dépend de l’importance de l’altitude
correspondant à ce pixel
Ainsi, par exemple, pour les altitudes plus élevées, la coloration sera plus claire (tendant vers la
couleur blanche) tandis que pour les altitudes le plus faible, la coloration sera foncée (tendant vers la
couleur blanche).

V.1.2 Source de Modèle Numérique d’élévation


Les modèles numériques d’élévation sont produits sous format d’imagerie satellitaires par les plus
grands gestionnaires et fournisseur de l’information satellitaires tels que :
 SRTM: Shuttle Radar Topography Mission;
 ASTER: Advanced Space- borne Thermal Emission and Reflection Radiometer
Ces images de modèles numériques de l’élévation peuvent être téléchargées gratuitement sur la site
http : //www.earth. explorer.usgs.gov/

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


18

V.2. Résolution spatial des modèles d’élévation


La plupart des imageries qui donnent le model numérique d’élévation ont une résolution spatiale de
30m,15m ou 1m mais la chose en est que bien que la plus grande résolution spatiale (1m) offre de
bons résultats, elle n’est pas accessible facilement (elle est payable). Néanmoins, les modèles
numériques d’élévation de 30m de résolution spatiale sont facilement accessibles et sont fournies à
partir de SRTM, et ASTER gratuitement.
En résume, la résolution spatiale du Modèle Numérique de Terrain c’est l’étendue d’un carreaux
(pixel) représenté par une même valeur d’élévation. Ainsi par exemple pour SRTM, la résolution
spatiale est de 30m.

V.3. Utilité du Modèle Numérique d’Elévation


10 Délimitation du bassin versant et extraction du réseau hydrographique d’un cours d’eau

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


19

N.B : L’étude des caractéristiques physiques d’un réseau hydrographique permet de faire une
analyse morphométrique du bassin versant considéré.

20 Génération d’une carte de micro-bassins constituant le bassin principal d’une rivière

30 Génération d’une carte topographique

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


20

20 Génération d’une carte hypsométrique

20 Visualisation en 3D du relief

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


21

http:// www. Fao.org/soils-portal/Soil-survey


http://chrs data.eng.uci.edu

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme


22

U.L.Bu, Système d’Information Geographique (S.I.G) Ir&MSc. KUBWIMANA Jérôme

Vous aimerez peut-être aussi