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1.1 DEDICACES
A ma mère ;
MUGISHA Fiston
A mon Père ;
A ma mère ;
A mes sœurs ;
1.2 REMERCIEMENTS
Au terme de présent travail, l’honneur nous échoit d’exprimer notre profonde reconnaissance
à toutes les personnes, qui de près, ou de loin, ont contribué à sa réalisation.
Nous remercions Mr Nolasque NDIKUMANA ainsi que tout le personnel du Ministère des
Finance, du Budget et de la Coopération au Développement Economique, plus
particulièrement ceux de la direction du budget qui ont sacrifié leur temps enfin que nous
ayons une bonne compréhension de leur travail quotidienne.
Nous exprimons aussi une grande reconnaissance à l’université du Lac Tanganyika qui a mis
des programmes actualisés et aux enseignants de l’institut inter-facultaire de statistique pour
tous les connaissances qu’ils nous ont inculquée.
Nos remerciements les plus profonds vont à l’endroit de nos familles qui nous ont apporté un
soutien inégalable tout au long de nos parcours
DEDICACES...........................................................................................................................i
REMERCIEMENTS...............................................................................................................ii
TABLE DE MATIERE..........................................................................................................iii
SIGLES ET ABREVIATIONS...............................................................................................v
Liste des Figures....................................................................................................................vi
LISTE DES TABLEAUX.....................................................................................................vii
0. INTRODUCTION GENERALE.........................................................................................8
0.1. Problematique...............................................................................................................9
0.2. Méthodologie................................................................................................................9
0.3. Objectifs du travail.......................................................................................................9
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DU MINISTRERE DES FINANCE
DU BUDGET ET DE LA COOPERATION AU DEVEPPEMENT
ECONOMIQUE......................................................................................10
I.1. Situation géographique du MFBCDE.........................................................................10
I.2. Historique du MFBCDE..............................................................................................10
I.3. Mission générales du MFBCDE.................................................................................11
I.4. Objectifs des MFBCDE..............................................................................................13
I.5. Organisation du MFBCDE..........................................................................................13
I.5.1. Service de l’administration centrale...................................................................13
I.5.2. Organigramme du MFBCDE..............................................................................15
CHAPITRE II : DEROULEMENT DE STAGE.............................................................16
II.1. Organisation de la direction générale de la programmation et du budget.................16
II.1.1. Les missions de la direction générale et de la programmation du budget.........16
II.1.2. Le service de contrôle et exécution budgétaire.................................................17
II.1.3. Le service de la solde........................................................................................18
II.1.4. Service de la prévision et la préparation budgétaire.........................................18
II.2. Le modèle MACMOD_BI.........................................................................................20
II.2.1. Structure générale du modèle MACMOD-BI...................................................21
II.2.2. Méthode de projection dans le modèle MACMOD-BI.....................................21
CHAPITRE III : MODELISATION ET EVOLUTION DU PRODUIT INTERIEURE
BRUTE..................................................................................................23
III.1. Introduction..............................................................................................................23
iv
2
vii
Il s’agit donc d’un indicateur qui reflète l’activité économique interne d’une nation. La
variation du PIB d’une année sur l’autre permet de mesurer le taux de croissance économique
d’un pays. Une augmentation du PIB signifie qu’un pays connait une croissance économique.
A l’inverse, une diminution du PIB est une décroissance.
La mesure du PIB consiste à faire la somme des valeurs ajoutées des biens et des services
produits au sein d’un pays, ce qui permet aux statisticiens d’analyser l’impact sur des autres
variables. Il permet aussi de comparer les performances économiques de différents pays.
Le PIB est un élément important du cadrage budgétaire car il permet de projeter les
ressources qui sont à la base de la préparation du budget de l’état.
Il existe un groupe technique dans la direction du budget du MFBCDE qui prépare et prévoit
le budget de l’état, celui-ci utilise le modelé macroéconomique MACMOD_BI élabore en
partenariat avec le Fond monétaire internationale il s’agit d’un modelé économétrique qui
sert à projeter les différents indicateurs comme le PIB. Ce modèle comprend 7 modules (PIB-
Ressources, PIB-Emplois, PIB-Prix, TOFE, CDMT, Monnaie-crédit et BDP).
Notre travail est subdivise en quatre chapitre le premier chapitre consacre la présentation,
l’organisation et les missions du MFBCDE, le deuxième chapitre indique le déroulement du
stage et les services visitées.
L’objectif du stage sera vu dans le troisième chapitre qui est la modélisation et l’évolution du
PIB enfin le dernier chapitre portera sur la corrélation entre les unités de cours
d’enseignement reçu à l’université avec le stage.
9
Dans notre travail nous avons utilisé la recherche documentaire comme source et puis le
modelé ARIMA pour la modélisation de la prévision.
2.3
10
Chaque pays a créé un Gouvernement propre ; d’où la naissance du Ministère des Finances,
du Commerce et de l’industrie. Le Ministère a changé plusieurs fois de dénomination :
- contribuer, par une saine gestion des finances publiques, au développement économique
et social ;
- préparer le budget général de l’Etat et en assurer l’exécution ;
- assurer la mission d’ordonnateur de l’ensemble des dépenses de l’Etat ;
- assurer l’équilibre financier interne et externe du pays et en particulier promouvoir
l’épargne ;
- superviser l’ensemble des activités engeant financièrement l’Etat ;
- prendre toutes les mesures visant la sauvegarde du patrimoine de l’Etat ;
- représenter et défendre les intérêts du Burundi en matière économique au niveau
international ;
- promouvoir les relations économiques et financières avec les partenaires au
développement ;
- préparer et négocier les programmes de coopération économique avec les partenaires
bilatéraux et multilatéraux, afin de favoriser le progrès économique et social du pays ;
- promouvoir, de concert avec les Ministères techniques concernés, le développement des
relations économiques et commerciales entre le Burundi et les autre pays afin de
promouvoir l’économie nationale ;
- propose la mise à jour de la politique de réformes des sociétés à participation publique ;
- élaborer la planification du développement du pays à court, moyen et long terme ;
- assurer le suivi de la mise en œuvre de la stratégie de réduction de la pauvreté ;
- adapter les politiques sectorielles au plan national de développement ;
- mener les études prospectives, en collaboration avec les instances habilitées, pour aboutir
à une vision stratégique nationale de développement à court, moyen et long termes ;
- assurer en permanence la fonction de prévision et de cadrage macroéconomique ainsi que
l’anticipation de l’impact des politique économiques ;
- concevoir, coordonner et évaluer l’exécution du plan national de développement ;
- participer à la conception d’une politique nationale de population ;
- faire la promotion de l’investissement étranger direct au Burundi ;
- élaborer et assurer le suivi des projets d’investissement du ministère.
En plus de ses missions, le conseil des Ministres du 13 juin 2018 a attribué au Ministères des
Finances, du Budget et de la Coopération au Développement Economique la mission
suivante :
2
Brochure du MFBCDE
3
Article 2 du décret 100/081 du 20 juillet 2018 portant Missions, Organisation et Fonctionnement du
MFBCDE.
4
Article 4 du décret 100/081 du 20 juillet 2018 portant Missions, Organisation et Fonctionnement du MFBCD
14
Cabinet du Ministre
Coordination du cabinet
Secretariat permanent
Tout d’abord, avant de donner plus de détail sur la DGPB, j’aimerais d’abord expliquer sur la
politique budgétaire et le budget.
Par définition, le budget est une loi. C’est un document juridique, adopté par le conseil des
ministres, voté par les deux chambres du parlement et promulgué par le Président de la
République. Ce document contient des prévisions qui sont basées sur une estimation des
recettes et des dépenses de l’année prochaine ou des années prochaines à effectuer par l’Etat
5
Article 21 du Décret 100/081 du 20 juillet 2O18 portant Missions, Organisation et Fonctionnement du
MFBCDE.
17
Ce service contrôle tous les engagements des dépenses publiques, il a pour mission de
procéder aux différents contrôles budgétaires en passant par la phase administrative de la
dépense. Elle comporte trois étapes à savoir : l’engagement ; la liquidation et
l’ordonnancement.6
6
Manuelle d’exécution de dépense
18
L’engagement
L’engagement juridique qui est un acte par lequel l’Etat crée à son encontre une obligation
de laquelle résultera une charge. Elle se matérialise par la signature d’un contrat, d’une
décision de la nomination, d’une lettre de commande, d’un bon de commande, d’une
ordonnance ministérielle, etc….
La liquidation : Elle a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d’arrêter le montant exact
de la dépense.
Ce service contrôle et vérifie tous les salaires des employés de l’Etat. Il travaille en
collaboration avec le ministère des fonctions publique qui ce dernier contrôle tous les
fonctionnaires de l’Etat. Ce service vérifie tous les fiches de salaire avant de les envoyer dans
la direction de la comptabilité pour faire l’ordonnancement qui consiste à donner un ordre à
payer par l’ordonnateur (ministre des finances) au comptable publique ou au comptable
principales de l’Etat. Cette étape se succède par le paiement qui consiste à donner l’ordre de
décaissement.
Ce service a pour rôle de collecter des données de toute l’activité économique de l’Etat en
rapport avec les ressources et les dépenses du Budget afin de faire la Prévision et la
préparation du Budget de l’Etat. Cette Prévision est calculé par le modelé MACMOD_BI qui
est un modelé macro-économétrique de cadrage macro économétrique et budgétaire pour le
Burundi qui sert à projeter les principaux agrégats du cadre macroéconomique notamment le
19
PIB et ses composantes, le TOFE, les agrégats monétaire, des indicateurs sociaux et ainsi que
les indicateurs lies à la sante et à l’éducation.
- Préparer le Cadre Budgétaire à Moyen Terme(CBMT) fondé sur une analyse des agrégats
macro-économique et des hypothèses de croissance ;7
- Contribuer à l’élaboration du Cadre des Dépenses à Moyen Terme central (CDMT
central).
- Préparer le projet de lettre de cadrage budgétaire ;
- Préparer en liaison avec les différents Ministères l’avant-projet de la loi de finances.
- Ses taches sont à la base de la Programmation budgétaire qui passe par les étapes
suivantes :
- les orientations budgétaires qui comprend le Cadre Stratégique de Lutte contre la
Corruption (CSLP2), les Programmes d’Actions Prioritaire-Cadre des Dépense à Moyen
Terme (PAP-CDMT), le Programme d’Investissement Public(PIP) et le Mémorandum de
Politique Economique et Financier(MPEF) ;
- Sur base des orientations budgétaire, il est procède à la confection du cadrage Macro-
économique et budgétaire ;
- A partir du cadre Macro-économique et budgétaire on génère les ressources et les
dépenses pour chaque ministère avec les ressources disponible à l’aide du Modèle
MACMOD_BI ;
- Lettre de cadrage budgétaire qui est une circulaire envoyé par le ministère des Finances
aux ministère sectoriels comprenant les enveloppes budgétaire plafond pour la
préparation de leur budget ;
- La centralisation des budgets des Ministères par le MFBCDE ;
- Les conférences budgétaires c a d qu’on a des discussions budgétaires pour l’allocation
des crédits des ministères et institutions qui doivent être respecter les plafonds et normes
des dépense fixées dans la lettre de cadrage . A la fin des discussions, il y a rédaction d’un
Procès-verbal (PV) pour la consolidation de l’avant-projet de budget ;
- Arbitrage entre les ministères sectoriels et le Ministère des Finances ;
- L’envoie du projet de budget au gouvernement et l’adoption par le conseil des Ministres
pour les amendements éventuels ;
- Le vote par le parlement (Assemblée Nationale et Sénat) ;
7
M2 Politique budgétaire Burundi-Module #2-Final - Michel Dessart
20
Le module MACMOD-BI est structuré pour permettre de faire des cadrages à long, moyen et
long terme en combinant une approche exogène permettant de formuler des hypothèses sur
les évolution de l’économie à court terme et une approche de croissance endogène pour des
simulations des politiques publique majeures et des projections à moyen et long terme au
profil de l’économie. Dans sa nouvelle version de(2018), le modèle MACMOD-BI intègre
une projection détaillée des recettes de l’Etat selon la nomenclature des recettes en vigueur.
Le cadrage à court terme dans une approche exogène. Cette approche mobilise les
données et les informations disponibles au cours des premiers mois de l’année pour estimer
les niveaux des agrégats économique pour l’année courante.
8
Annexe 1_MACMOD_BI_Guide de l'utilisateur__Raphael N'guessan_31Décembre 2018
21
Le modèle « MACMOD-BI « est construit à l’aide d’un logiciel Microsoft Excel pour
permettre une prise en main rapide. Il fonctionne sur toutes les versions adaptables. Il est
souvent recommandé de travailler sous le format xlsm (acceptant les macros). Le modèle est
organisé autour de trois blocs : un bloc de données ; un bloc appelé modèle ; un bloc des
output. Quatre fichiers interdépendants permettent de travailler de manière conviviale. Il
s’agit des fichiers :
- MACMOD-BI. Start. Xlsm
- MACMOD-BI. Data. Xlsm
- MACMOD-BI. Modèle. Xlsm
- MACMOD-BI. Output. Xlsm
La méthode des taux de croissance. Cette méthode consiste à d’abord projecteur le taux de
croissance de la variable en niveau.
D’où la formule est la suivante :
Projection du taux de croissance de la variable V en année t+1 = gr (vi(t+1))
Ensuite le calcul du niveau vi(t+1) = vit*(1+ gr (vi(t+1)))
La méthode des ratios : les ratios sont calculés sur les années récentes ou donnée comme
hypothèse de politique économique. Par exemple les divers impôts sont calculés à partir des
ratios moyens par rapport à des assiettes économiques appropriées (impôt direct/PIB,
importation/ exportation etc…)
Niveau : Yt = r (y/x)(t-T).Xt
Ratio par rapport à l’année précédente : r (y/x)(t-a)
La méthode des moyennes mobiles : elle est utilisée lorsqu’on dispose de très peu
d’information
23
Le PIB est un indicateur qui mesure la richesse d’un pays c a d tout ce qui est produit dans le
pays en une année.
Il existe trois méthodes différentes pour calculer le PIB : La somme des valeurs ajoutées crée
dans l’économie (approche de la production), L’ensemble des biens de consommations et
d’investissement utilisés dans l’économie (approche par les emplois) et enfin la somme la
somme des revenus primaire distribuées à l’occasion des revenus (approche par les revenus).
Pour prévoir le budget de l’état, il est plus important d’avoir une idée globale sur la richesse
future du pays qui permettra de projeter les ressources et les dépenses qui sont nécessaire à la
préparation budgétaire.
La série chronologique6 est un ensemble des observations d’une variable statistique faites à
un intervalle régulier (années, trimestre, mois, jour,…).
Les données utilisées peuvent être des données financières, politique, macroéconomique,
microéconomique, métrologique.
La série chronologique est composée de 3 composantes :
Yt=Tt+St+εt
- La tendance ou trend (Tt) :c’est une droite ou une courbe qui montre l’évolution à long
terme de la série.
- La saisonnalité (St) : Il s’agit d’un phénomène qui se répété à un intervalle de temps
régulier (période).
24
2.6.2.2 III.2.2. Les généralités du modelé ARIMA par la méthodologie de Box and
Jenkins Introduction du modelé ARIMA
Les modèles ARIMA (modèle Autorégressifs et moyenne mobile, ou aussi modèle de Box
and Jenkins sont les principaux modèles des séries temporelles.
Etant donne une série temporelle Xt, le modèle ARIMA est un outil pour comprendre et
prédire, éventuellement les valeurs futures de la série. Ce modèle est compose de trois de
processus: Processus autorégressive(AR), Processus moyenne mobile et l’ordre
d’intégration. Le modèle est généralement notée ARIMA (p, d ,q).
εt est un bruit blancs et sont i.id suivent aussi la loi normale N(O,Ծ2)
- processus intégré (I) : Ce processus est effectué lorsqu’on veut rendre une série
stationnaire en appliquant le filtre de différenciation. Les caractéristiques d’une série
différentie sont E (Yn)=µ , V (Yn)=Ծ2 et Cov (Yn, Yn+h)=0.En regardant le graphique
de cette série on peut constater que les observations oscillent autour d’une valeur
constante on peut le confirmer en utilisant le test de racine unitaire (test de Dicky- Fuller,
philips perron test)
- processus moyenne mobile (MA) : Ce processus est dit moyenne mobile si la valeur de
la variable Y à un instant t donné une combinaison linéaire des valeurs de l’erreur de
régression jusqu’à l’ordre q. On dit que ce processus est une moyenne mobile d’ordre q
25
et on la note MA(q). L’équation générale d’un processus de moyenne mobile peut alors
s’écrire Yt =αO+εt-α1εt-1-α2εt-2-… αpεt-p
L’approche de Box-Jenkins, du nom des statisticiens George Box et Gwilyn Jenkins, est une
méthode mise au pont dans les années 1970. C’est une méthode qui permet de déterminer le
modèle ARIMA adéquat pour la modélisation du série chronologique, il s’agit donc de
construire un modèle indiquant le mieux possible le comportement d’une série temporelle.
Cette méthodologie suggère quatre méthodes : L’indentification, l’estimation, la validation et
la prévision.
1. Indentification
La phase d’identification est la plus importante, elle consiste à spécifier les trois paramètres
p, d et q. La stationnarité du modèle est d’abord testée par l’étude du graphique et confirmer
par le test de Dicky-Fuller. L’ordre d’intégration « d » est le nombre de fois que la série
initiale est différenciée. Si la série n’est pas stationnaire il convient de la transformer
stationnaire. Un processus est stationnaire si son espérance et sa variance sont constante et sa
covariance ne dépend que de l’intervalle de temps
2. Estimation
Cette étape consiste à estimer les paramètres du modèle retenu soit en utilisant la méthode
des moindres carre ordinaire soit les équations de Yule et Walker ou la maximisation de la
vraisemblance. C’est ce dernier qui est utilisé ici. Pour le choix du modèle on choisit le
critère d’information AIC le plus faible.
26
3. Validation
Apres avoir estimé les différents modèles ARIMA, il convient à présent de valider ces
modelés en servant, d’une part les tests de significativité des paramètres c a d que tous les
coefficients du modelé doivent être significativement diffèrent de 0 (on applique le test de
student classique) .d’autre part une analyse sur les résidus estimes c a d qu’il est nécessaire de
vérifier que les résidus estimes forment un bruit blanc, qu’ qu’ils suivent la loi normale et
doivent être homoscedastiques.
Nous intéressons à appliquer cette méthode sur les données du PIB réel au prix courant issus
de la base de données de la Banque mondiale de 1960 à 2018.
a aussi des pics enfin la dernière période qui correspond à une hausse continuelle du PIB de
2002 à 2015. On remarque aussi une décroissance de croissance en 2016.
Cette analyse du graphique montre qu’il y a la tendance à la hausse mais n’oscille pas autour
d’une valeur centrale c a d que c’est une série non stationnaire qui doit être rendue
stationnaire avant d’effectuer une analyse sur l’estimation.
Nous voyons que la p-value >0,05 et que la tendance n’est pas significativement diffèrent de
0 ce qui montre que la série est non stationnaire du type DS, d’où le rejet de H 0 donc on va la
rendre stationnaire en appliquant la méthode de différentiation.
28
En faisant la différentiation première on voit que la série semble stationnaire parce que le
graphique fluctue autour de la valeur centrale on va le confirmer en appliquant le test de
Dicky-Fuller.
Nous constatons que la p-Value est >0,05 donc on va appliquer la 2eme différentiation.
29
On constante que le graphique fluctue autour de la valeur centrale ce qui montre que la série
est non stationnaire on va le confirmer en appliquant le test de Dicky-Fuller.
Donc on peut conclure que la série est stationnaire car la p-value <0,05 d’où le rejet de H 0 et
l’acceptation de la stationnarité.
Cette étape nous permet de conclure que la série à estimer est celle du PIB différentiée deux
fois et ces résultats nous donnent le premier élément du modèle qui est d=2.
30
Le graphique ci-dessus montre que la moyenne mobile aurait 2 retards du fait que ces deux
retards dépassent la zone de non significativité. Les valeurs du paramètre q sont 1 et 3.
31
Le graphique ci-dessus montre qu’avec la série différenciée deux fois on serait en présence
des 2 termes du processus autorégressive c a d «1 » et « 2 »
A partir des valeurs de différents paramètres trouvés, les modèles suivants seront estimes:
ARIMA(1,2,1),ARIMA(1,2,2),ARIMA(2,2,1) et ARIMA(2,2,2).
Le modèle ARIMA (1, 2, 1) avec constante est globalement significative vu que la p-value du
modelé est inférieure à 0,05. Le paramètre MA est aussi significative par contre la constante
et le paramétré AR sont non significative.
32
Le modèle ARIMA (1,2, 1) sans constante est significative car la p-value est inférieure à
0,05. On a aussi le paramètre MA qui est significative par contre le paramètre AR est non
significative.
Le modelé ARIMA (1,2, 3) sans constante est significative car la p-value est inférieure à
0,05 mais tous les coefficients sont non significative.
La p-value global du modelé est inférieure à 0,05 ce qui montre que le modelé ARIMA
(2,2,1) avec constante est significative et aussi les coefficients des paramètres AR sont
significative par contre le paramètre MA est non significative.
34
Le modelé ARIMA (2,2, 1) sans constante est significative car la p-value du modèle est
significative et aussi tous les coefficients du paramètre AR sont significative, par contre le
paramètre MA est non significative.
Le modèle ARIMA (2,2, 3) avec constante est significative car la p-value du modelé est
inférieure à 0,05 et aussi les coefficients du modèle AR sont significative par contre tous les
coefficients du paramètre MA sont non significative.
35
Le modelé ARIMA (2,2, 3) sans constante est significative car la p-value est inférieure à 0,05
et aussi les coefficients du modèle AR sont significative par contre les coefficients du MA
sont non significative.
A partir de nos résultats nous constatons qu’il n’y a pas du modèle dont tous les coefficients
sont significatifs, on va passer à l’étape suivante du modèle à retenir.
Par rapport au tableau ci-dessus on remarque que tous les modèles sont significatives par
rapport au p-value. On va retenir le modèle ARIMA (2,2, 3) sans constance c’est celui qui
possédé l’AIC le plus faible mais en analysant ces coefficients nous constatons que les
coefficients du paramètres AR sont significatives par contre celles du MA sont non
significative. En éliminant ses coefficients on va analyser le modèle ARIMA (2,2 ,0) sans
constante.
Le modelé ARIMA (2, 2,0) est significative car la p-value du modèle est inférieure à 0,05
avec tous les coefficients du paramètre AR qui sont significative. En considérant son AIC on
voit qu’il est inférieure à tous les autres AIC ce qui nous permet de confirmer que ce modèle
est le plus adéquat.
Yt=0,6424Yt-1-0,5549Yt-2+εt
37
Pour valider le modelé on va regarder que les résidus forment un bruit blanc c a d qu’il y a
absence d’autocorrélation en utilisant le test de portemanteau et aussi en regardant que les
résidus suivent une loi normale en utilisant le test de normalité.
La graphique ci-dessus montre que les résidus sont stationnaires autour d’une droite parce
que la moyenne est constante et la courbe ne montre aucune tendance ;
Le graphique de Bartlett montre que la série des résidus suivent bruit blanc vu qu’aucun
données ne dépasse l’intervalle de significativité du test de Bartlett on va confirmer cette
situation en appliquant le test de Portemanteau dont les hypothèses :
La p-value du test de Portemanteau est supérieure de 0.05 ce qui permet d’accepter H0 qui est
le Bruit blanc.
Le test de Jarque –Bera permet de voir si une série suit une loi normale, il s’agit d’un test
fondé sur le coefficient sur le coefficient d’aplatissement (kurtosis) et le coefficient de
symétrie (skwness). Son hypothèse nulle est la normalité des données.
Le test montre qu’on accepte l’Hypothèse nulle de la normalité des résidus car le p-value
vaut 0,4851 ce qui est supérieur à 0,05. Alors les résidus suivent une loi normale.
4. Prévision
Le graphique ci-dessus nous montre l’évolution de la courbe des valeurs estimées (en rouge)
et celle des valeurs initiale, on voit que ces deux séries évoluent côte à côte et sont très
proches à un certain niveau, il nous permet d’apprécier la qualité des valeurs estimées par
rapport aux valeurs initiales même si il n’est pas le cas au niveau de certains piques.
41
Cette situation ne remet pas en question notre modelé vu que les résidus suivent une loi
normale et que les coefficients sont significative.
La similitude de ces graphiques montre qu’il est possible de prédire le PIB en utilisant le
modelé ARIMA (2,2, 0) sans constante.
42
Ce chapitre établit un lien logique entre le stage et les éléments constitutifs des unités
d’enseignements en cours. Il y a des cours qui nous ont aidés à mieux faire ce rapport
effectué au MFBCDE. Ces cours sont donc en corrélation avec la formation suivie à
l’Université du Lac Tanganyika (ULT). Il s’agit notamment des cours de statistique
descriptive, inférence statistique et série temporelle.
Notre recherche s’est basée principalement sur ces techniques qui ont permis, à partir de la
méthodologie de Box and Jenkins de déterminer le modelé ARIMA pouvant convertir à la
série du PIB pour enfin effectuer des prévisions.
Ce cours a été utile pour décrire les données par des graphiques.
La statistique est l’étude d’un phénomène par la collecte de données, leur analyse, leur
traitement, l’interprétation des résultats et leur présentation afin de rendre les données
compréhensibles. C’est à la fois une science, une méthode et un ensemble de techniques.
43
En pratique, ce cours nous a aidées dans la mise en œuvre des différents tests notamment le
test de stationnarité, le test de nullité des coefficients, etc.
Ce cours nous a permis à comprendre le logiciel STATA avec lequel nous avons utilisé pour
l’analyse des données de ce rapport. STATA est un logiciel de traitement très puissant de
statistique qui montre de façon synthétique les résultats de l’analyse et la visualisation des
données.
La macroéconomie est l’approche théorique qui étudie l’économie à travers les relations
existantes entre les grands agrégats économique le revenu l’investissement la consommation
le taux de chômage l’inflation etc. Elle a pour l’objet l’étude des grandeurs globale d’une
économie production investissement consommation taux de chômage… ces grandeurs permet
de mesurer les performances moyenne d’une économie en terme de croissance d’emploi de
pour pouvoir d’achat etc. En général la macroéconomie doit fournir des statistiques fiables et
des explications pertinentes sur l’économie au niveau d’ensemble
Ce cours nous a permis à bien comprendre cet agrégat qui est le PIB.
44
La prévision du PIB est une activité importante car elle permet d’avoir une idée sur la
projection des ressources des années à venir qui sont à la base la préparation budgétaire de
l’Etat.
D’après les résultats d’estimations le modèle autorégressif adéquat est le modèle ARIMA
(2,2, 0) sans constante.
La comparaison des résultats des données estimées dans cette recherche et ceux de la série
initiale montre des données relativement proches avec des écarts qui ne sont pas
significatives. Ainsi, nous pouvons conclure qu’à des marges d’erreurs prés, le modelé
ARIMA (2,2, 0) sans constante peut être utilisé pour prévoir le PIB malgré la limite qu’il ne
tient compte des interactions entre le PIB et les autres variables économiques qui
l’influence.
Le stage effectué au MFBCDE, nous a été bénéfique car nous avons eu l’opportunité de
compléter nos connaissances théoriques, technique et de mettre en pratique les théories
acquises au cours de notre formation académique dans le but de nous préparer à la vie
professionnelles.
45
2.8.1 Suggestion
Etablir une base de données qui sera disponible sur le site internet ;
Ouvrir une bibliothèque au sein du MFBCDE à la disposition de toute personne
désirant recueillir des informations sur le MFBCDE ;
De continuer notre travail en appliquant le modèle autorégressive pour expliquer la
relation des autres variables sur le PIB car il existe plusieurs variables qui influencent
le PIB dans la vie économique du pays.
46
2.10 ANNEXE
tsset Annes
Identification
gen PIB_d1=D1.PIB
gen PIB_d2=D2.PIB
ac PIB_d2
pac PIB_d2
Estimation
estat ic
estat ic
estat ic
48
Validation
twoway(tsline e)
ac e,lag(20)
pac e,lag(20)
wntestb e
wntestq e
sktest e