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I

EPIGRAPHE

« Le gouvernement ne taxe pas pour obtenir l’argent dont il a besoin,


mais il trouve toujours un besoin pour l’argent qu’il reçoit »
Friedrick Hayek (2016)
II

DÉDICACE

C’est avec une très grande joie que nous dédions ce travail à mes chers parents
Jean-Claude Kalaisha et Emilianne Chama qui n’ont jamais cessé de nous soutenir et de nous
accompagner dans les études.

Que ce travail de fin de cycle (TFC) serve d’expression de notre gratitude à votre
égard.

Que le Très Haut vous bénisse et vous accorde bonheur et longévité.


III

REMERCIEMENTS

Nous ne saurons continuer le présent travail sans adresser nos remerciements à


toutes les personnes qui tout au long de la réalisation de ce travail, nous ont fait bénéficié de
l’aide, du soutien spirituel, moral, et matériel de plusieurs de près comme de loin.
Nous commencerons par rendre à la bénédiction de Dieu notre Père, notre
Créateur, Maître des temps et des circonstances, à travers le nom de Jésus-Christ par qui et
pour qui tout existe.
Nous pensons à tout le personnel de l’Institut Supérieur de Commerce
de Lubumbashi notamment le Directeur Général avec tout son comité de Gestion, les
professeurs les chefs des travaux, les Assistants; Qu’ils trouvent ici l’expression de notre
profonde gratitude.
De façon particulière, nous adressons nos remerciements à l’assistant Mpilakwa
Lukumu Urbain qui malgré la multiplicité de ses occupations a accepté volontiers de diriger
ce travail avec beaucoup de compréhension, de générosité, et de disponibilité.
Nos remerciements s’adressent également à mes très chers parents Jean-Claude
Kalaisha et Emilianne Chama qui ne cessent de consentir des sacrifices pour l’avenir de leurs
enfants.
A mon oncle Daniel Tshiteya Kabongo et son épouse Rebecca Chama trouvent
ici le plus profond et sincère remerciement pour leurs conseils, soutien matériel, spirituel,
moral, et encadrement paternel et surtout pour la marque de sympathie et de promotion à
notre personnalité.
Nous passons également au reste de la famille : Adonis Kalaisha, Fady Kalaisha,
Elvire Chama, Amitie Nsenga, Joelle Kalaisha, Rebecca Kalaisha, Sarah Kalaisha, Josephe
Kalaisha, Rael Kabongo Et Abimael Chama.
Notre gratitude s’adresse aussi à tous nos collègues de promotion avec qui nous
avons partagé des bons moments sur les bancs académique autour nos portables. Nous nous
citons à Kisyaba Makanda Mike, Kanangila Beya Daniel, Nawej Kashala Patient, Sarah
Nawej, Sarah Lowa, Teddy Nyembo, Leon Kabamba, Gloire Salumu Et Marcel Lumbu.
IV

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION GENERALE................................................................................................1
1. LE PHENOMENE OBSERVE.....................................................................1
2. LA REVUE DE LITTERATURE.................................................................2
3. LA PROBLEMATIQUE &HYPOSTHESE.................................................4
4. APPROCHE METHODOLOGIQUE...........................................................6
5.1. METHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES....6
5.2. METHODES ET TECHNIQUES D’ANALYSE DES DONNEES.........8
6. L’OBJECTIF POURSUIVI PAR LA RECHERCHE.....................................9
7. LA JUSTIFICATION SUR LE CHOIX DU SUJET.......................................9
8. LA DELIMITATION DU SUJET.................................................................10
9. LA STRUCTURE DU TRAVAIL.................................................................10
CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUES..............................................11
1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS OPERATOIRES...............................11
1.2. DEFINITIONS DES CONCEPTS CONNEXES.....................................12
1.3. CADRE D’ANALYSE.............................................................................13
1.3.1. LA CONDUITE EN DOUANE........................................................13
1.3.2. LA PRISE EN CHARGE..................................................................13
1.3.3. LA SOUSCRIPTION D’UNE DECLARATION.............................14
1.3.4. ACCEPTATION ET VALIDATION...............................................14
1.3.5. LA VERIFICATION.........................................................................14
1.3.6. LIQUIDATION OU PAIEMENT DES DROITS ET TAXES.........15
1.3.7. L’ENLEVEMENT DE LA MARCHANDISE.................................15
1.3.8. LA BRIGADE...................................................................................16
CHAPITRE 2 : CADRE EMPIRIQUE (DIRECTION GENERALE DE DOUANE ET
ACCISES).................................................................................................................................17
2.1. HISTORIQUE DE LA DGDA...................................................................17
2.2. ELEMENTS STRATEGIQUES.................................................................19
2.3. ORGANISATION FONCTIONNNELLE DE LA DGDA/KATANGA...20
2.3.1. Du budget propre de la Direction Générale des Douanes et Accises...20
2.3.2. Fonctionnement du guichet unique......................................................21
V

2.4. ORGANIGRAMME DE LA DGDA/KATANGA.....................................22


2.5. ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT....................................................23
2.5.1. ANALYSE INTERNE (SWOT)..........................................................23
2.5.2. L’ENVIRONNEMENT EXTERNE (PESTEL)..................................24
CHAPITRE 3 : RESULTAT DE L’ETUDE..........................................................................25
SECTION 1 : APPROCHE QUALITATIVE....................................................25
3.1. PRESENTATION DE L’ECHANTILLON................................................25
3.4. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES.............................26
DIAGRAMME D’ISHIKAWA.........................................................................27
SECTION 2 : APPROCHE QUANTITATIVE.................................................28
1. LA PRESENTATION DES RECETTES REALISEES ET LES
ASSIGNATIONS DE LA DOUANE DE 2018 A 2020.......................................................28
2. ANALYSE ET INTERPRETATION DE DONNEES QUANTITATIVES
32
DISCUSSION DES RESULTATS........................................................................................35
CRITIQUES ET RECOMMADATIONS..............................................................................36
CONCLUSION GENERALE................................................................................................37
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................................39
I. OUVRAGES...............................................................................................39
II. MEMOIRES ET TFC.................................................................................39
III. NOTES DE COURS.................................................................................39
IV. SITES INTERNETS..................................................................................39
VI

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: les différentes dates de l’histoire juridique de la douane congolaise


Tableau 2: ANALYSE INTERNE
Tableau 3: LE PROFITE DES REPONDANTS SWOT
Tableau 4RETRANSCRIPTION DES DONNEES DE L4ENQUETE
Tableau 5RATACHEMENT DES ETHIQUES AVEC LES THEMES
Tableau 6 ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
Tableau 7 RECETTE REALISEES PAR APPORT A L'OBJECTIF BUGETAIRE2019
Tableau 8 RECETTES REALISEES PAR APPORT A L'OBJECTIF BUGETAIRE 2020
Tableau 9 EVOLUTION DES ECARTS DE LA DGDA/KATANGA DE 2018-2020
Tableau 10 EVOLUTION DU TAUX D'EXECUTION DE LA DGDA DE 2018-2020……
VII

LISTE DES FIGURES


Figure 1 LE MODELE EXPLICATIF........................................................................................5
Figure 2 OPERATIONNALISATION DES VARIABLES.......................................................6
Figure 3: organigramme de la DGDA/Katanga........................................................................22
Figure 4 DIAGRAMME D'ISHIKAWA..................................................................................27
Figure 5 : Elaboré par nous-mêmes à partir des variables........................................................27
Figure 6 LES REALISATIONS AVEC LE TAUX D'EXECUTION DE 2018-2020.............34
VIII

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ACT : Analyse de Contenu Thématique

C.I.F: Cost Insurrance Freight


CDF : Congo Démocratique Francs

D.G.D.A: Direction Générale de Douane et Accises


D.G.I: Direction Générale des Impôts
D.G.R.A.D: Direction Générale des Recettes Administrative, Domaniales, Judiciaire et de
Participation
F.O.B: Franco On Board
FONER : Fonds National d’Entretien Routier

FPI : Fonds de Promotion de l’Industrie

O.C.C: Office Congolais de Contrôle


OGEFREM : Office de Gestion de Fret Multimodal

PESTEL : Politique, Economique, Socio-culturel, Technologique, Ecologique et Légal

SWOT : Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces

SYDONIA : Système Douanier Informatisé

TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée

NOTE DE SYNTHESE
Ce travail montre qu’il y a une inefficacité de la procédure de dédouanement des
véhicules d’occasion sur la maximisation des recettes à la DGDA/Katanga et qui s’explique
IX

par plusieurs mécanismes que prennent les importateurs ou leurs représentants dans le but de
payer moins des droits et taxes que prévus par le législateur, entre autres : la fraude, la
contrebande, les assignations non atteintes, l’exonération, les agents moins performants, la
manque de la logistique pour les contrôles, la fausse déclaration, la mauvaise position
tarifaire.

Ils sont évalues à 25% pour le fraude, 20% pour les agents moins performants,
15% pour l’exonération, 15% pour les assignations non atteintes, 10% pour manque de
logistique, 5% pour la fausse déclaration, 5% pour la mauvaise position tarifaire.

L’analyse de contenue et le diagramme d’ISHIKAWA nous ont aidé à analyser


les données. D’après notre étude nous remarquons qu’en 2018 un taux d’exécution de
90,65%, en 2019 un taux d’exécution de 86,12 % et en 2020 un taux d’exécution de 39,14 %.
Ces taux d’exécution avec une courbe descendante sont dus à l’inefficacité de la procédure de
dédouanement des véhicules d’occasion à l’importation.

Mots Clés : Importation, Véhicule d’occasion, Maximisation, Recettes


douanières.
1

INTRODUCTION GENERALE
L’Etat étant pouvoir public éprouve toujours par sa nature les besoins à l’instar
des personnes physiques dont les besoins sont échelonnés, pour ainsi l’Etat a besoin des
moyens financiers pour réaliser ses objectifs économiques, politiques, sécuritaires, sociaux,…
afin de concrétiser sa prétention, il a mis sur pied des mécanismes de tout genre reposant sur
les finances publiques : la fiscalité, la non fiscalité, ma parafiscalité et plusieurs autres
systèmes financiers pourvoyeurs des recettes publiques à travers les budgets.

La douane agissant aux frontières dans la perception des droits et taxes dus au
trésor public et les services connexes à l’accomplissement des formalités de dédouanement
des marchandises à l’importation et à l’exportation, se retrouve parmi les grands pourvoyeurs
des recettes de l’Etat.

Dans l’accomplissement des formalités de dédouanement l’on retrouve plusieurs


marchandises, dans le cas présent les véhicules d’occasion qui nous pousse à mener notre
étude l’inefficacité de la procédure de dédouanement de ces derniers sur les recettes de la
DGDA Katanga.

1. LE PHENOMENE OBSERVE
Selon Mbayo L.M (2014), un phénomène observé est une situation réelle d’un état
de choses, une réalité observée par le chercheur qui est phénoménale ; c’est-à-dire
qu’observait aux yeux où se trouve en dehors de ce qui selon les théories en vigueur trouve
une application.

Nous partons de l’observation faite à la frontière où l’on voit plusieurs


importateurs chercher à déclarer avec une mauvaise position tarifaire, une fausse nature, une
fausse valeur, une fausse origine dans le but de payer moins des droits et taxes que prévus par
la législation douanière dans le tarif, ce qui constitue la fraude sur l’importation des véhicules
d’occasion et un manque à gagner pour le trésor public.

1.1. LE PROBLEME DE LA RECHERHCE

Dans l’importation des véhicules d’occasion le problème se situe au niveau de la


double imposition des droits de douane et d’accises en raison du critérium de consommation
de masse et de luxure, l’on assiste ainsi à la fraude pour échapper à cette double imposition.
2

2. LA REVUE DE LITTERATURE
La revue de littérature c’est l’ensemble des études théoriques et empiriques qui
traitent de la question étudiée. La revue de la littérature a pour objet de mener une analyse
critique en lien avec la question de départ, elle permet de bâtir le cadre théorique de la
recherche, d’identifier le manque au sujet traité dans les précédentes recherches tout en
justifiant théoriquement la recherche menée. Dans le cadre de notre travail, plusieurs auteurs
ont menés les études sur les recettes douanières. Pour plus d’analyse, nous nous contenterons
de confronter quelques-uns :

2.1. LES ETUDES THEORIQUES

Godet Mpoyi Kadima (2014) dans son ouvrage Droit douanier en RDC, PUC
Kinshasa explique que pour lever sa déclaration en douane, il faut se conformer à la procédure
de dédouanement suivant les textes légaux et réglementaires et la production de documents
nécessaires en fonction de l’origine, la nature, la valeur, la destination des marchandises.
Ainsi tous les documents ne sont pas produits au même moment dans la procédure de
dédouanement. Certains sont exigés à la recevabilité, d’autres les sont dans la phase de la
vérification de la déclaration pour aboutir à la perception des droits et taxes dans le but de
maximiser les recettes.

Raymond Chamba (2016) dans son ouvrage Droit fiscal congolais qui est une
compilation des textes de la loi fiscale à la lumière de la jurisprudence et la doctrine en vue
d’apporter des solutions pratiques aux problèmes qui se posent et d’éclairer certains de ses
dispositions floues. Enonce les modalités d’application en termes de droits et taxes à
percevoir à la frontière
Alain Tenday Lupumba (2014) dans son ouvrage Procédure de dédouanement en
RDC, explique le commissionnaire en douane agréé qui est seul habileté à remplir les
formalités de dédouanement pour le compte des importateurs ou exportateurs. Il procède donc
au dédouanement de la marchandise en lui attribuant un régime douanier étant le statut
juridique prévu par la loi douanière s’appliquant sur les marchandises à l’importation,
exportation et transit. A ce titre, il se substitue au client et répond de toutes les pénalités
devant l’administration douanière. Cependant, ne peuvent être dédouanées toutes les
marchandises prohibées ou soumises à des restrictions.
ASAKURA (2003) dans l’ouvrage Histoire de la douane et de tarif douanier,
explique le développement du commerce international qui évolue de façon exponentielle dans
3

un monde de plus en plus gagné par la modernisation. Un bouleversement dans les échanges
va se traduire par de nouveaux termes tels qu’importation et exportation. En effet, pour
pratiquer ces échanges à l’échelle mondiale, il paraitrait impérieux d’utiliser des structures
capables de mener à bien toutes ces opérations. Ces structures ne sont rien d’autres que des
commissionnaires en douanes agréés. Ils procèdent à des opérations de dédouanement pour
permettre aux opérateurs économiques à l’importation comme à l’exportation de disposer de
leur marchandise sur toutes les destinations.

Beer J et Tremeau H (2014), dans son ouvrage de Droit douanier, éd. Economica,
Paris montre que ce service douanier est composé de deux (2) agents, à la responsabilité de la
déclaration en douane, qu'elle soit d'importation ou d'exportation. Son rôle est d'assurer
l'interface entre les services transit et comptable des entreprises clientes et la douane. Il vérifie
leur conformité à la réglementation en vigueur avant de signer la déclaration en détail et de le
remettre à la douane. Ce service établit le montant des droits et taxes et communique à la
douane tous les renseignements concernant les marchandises. Les pièces sont fournies par le
client.

Symphorien Kasindi Yemba (2016), dans son ouvrage de La Législation Fiscale et


Douanière Congolaise, Kinshasa 2016, soutient que La loi tarifaire contient toutes les
modalités de taxation, c'est-à-dire pour taxer la marchandise à l'importation ou à l'exportation
la douane se réfère au tarif des droits et taxes à l'import et à l'export. Les marchandises sont
dédouanées en vertu d'une déclaration détaillée souscrite par le déclarant ou par l'opérateur
économique lui-même. L'acte fait dans la forme prescrite par la douane, par lequel les
intéressés indiquent le régime douanier auquel les marchandises seront assignées et
communiquent les éléments dont la douane exige à la déclaration pour l'application de ce
régime.

2.2. LES ETUDES EMPIRIQUES

Mayanga Mukeina Rebecca (2020) dans son travail de fin de cycle intitulé : le
dédouanement des automobiles usagés et son impact dans la maximisation des recettes fiscal,
cas DGDA. La RDC octroi la compétence aux différentes régies financières (DGDA, DGI,
DGRAD) une mission fiscale qui est la perception des droits et taxes pour le compte du trésor
public dans le but de couvrir les charges et les dépenses de ce dernier.L’importation des
4

véhicules d’occasion apparait dans cette perception se traduisant par l’accomplissement des
formalités de dédouanement y afférent.

Marc F (2015), dans son mémoire intitulé : Le dédouanement des véhicules


usages au guichet unique automobile sous le régime au choix parle que le dédouanement au
stricte et étroit du terme, est généralement défini comme l'action de faire sortir une
marchandise à la douane en s'acquittant des droits et taxes exigibles. Au sens large, le
dédouanement est une opération complexe qui comporte normalement : La déclaration en
détail, La vérification des marchandises, La liquidation et l'acquittement des droits et taxes et
L'enlèvement des marchandises, la déclaration en détail est l'acte juridique par lequel le
déclarant marque sa volonté de placer les marchandises sous un régime douanier

Clémentine D. (2017), dans son travail de fin de cycle intitulé La Procédure De


Dédouanement A L'importation soutient que le système SYDONIA++ est rapidement devenu
dans le monde entier le principal vecteur de modernisation des douanes. Le logiciel
SYDONIA++ constitue aujourd'hui le noyau des systèmes douaniers informatisés intégrés
dans plus de 85 pays.

Pour se démarquer de ces auteurs, notre étude cherche à expliquer l’inefficacité


du dédouanement des véhicules d’occasion importés, étant donné que la DGDA/Katanga est
un grand pourvoyeur des recettes publiques, elle a comme obligation de mettre en œuvre un
mécanisme de contrôle efficace permettant à maximiser les recettes douanières.

3. LA PROBLEMATIQUE &HYPOSTHESE
A. PROBLEMATIQUE
Le mot problématique revêt plusieurs sens (QUIVY RAYMOND, 1994) définit
cette dernière comme étant les champs de connaissance théorique dans lequel on pose des
problèmes du milieu de sa proposition et des concepts requissent pour poser.

Toute recherche scientifique a toujours eu un point axial qui déclenche les


mobiles de l’étude.

Eu égard de ce qui précède, notre problématique va s’articuler autour des


questions suivantes :

1. Les recettes de l’importation des véhicules d’occasion permettent-elles de maximiser


les recettes à la DGDA ?
5

B. LES HYPOTHESES

L’hypothèse est une proposition des réponses que l’on se pose dans l’objet de
recherche formulée en terme telles que l’observation et l’analyse puissent fournir une réponse
négative ou positive aux postulats de départ (Ronger Pinto, 1985).

L’hypothèse est encore définie comme un ensemble des réponses que les
chercheurs tentent de donner aux questions posées. Elles peuvent être confirmées ou rejetées
selon les résultats qui découlent de la recherche expérimentale (Kiteke et All, 1984).

Dans le cadre de notre travail, nous mettons les hypothèses ci-après :

Les recettes de l’importation des véhicules d’occasion ne permettraient pas de maximiser les
recettes à la DGDA en raison de plusieurs mécanismes que prennent les importateurs dans le
but de payer moins des droits et taxes que prévus par le législateur.

- LE MODELE EXPLICATIF

Figure 1 LE MODELE EXPLICATIF

VARIABLES EXPLICATIVES VARIABLE EXPLIQUEE

- Saisie et suivi de la
déclaration douanière
- L’atteinte des assignations
- Le contrôle interne et efficace Importation des véhicules
- La perception effective des d’occasion
droits et taxes
- Le système d’information
automatique
6

- OPERATIONNALISATION DES VARIABLES

Figure 2 OPERATIONNALISATION DES VARIABLES

HYPOTHESE FACTEURS INDICATEURS

Endogènes - La fraude
- Les agents moins
performants
- L’exonération
Inefficacité du - Les assignations non
dédouanement des atteintes
véhicules d’occasion - La contrebande
importés sur la - La mauvaise position
maximisation des recettes tarifaire
douanières - Le manque de logistique

Exogènes - Dispositions légales et


réglementaires violées
- Fausse déclaration
- Trafic d’influence
- Manque de culture fiscale

Source : établi par nous-mêmes sur base des hypothèses.

4. APPROCHE METHODOLOGIQUE
Pour ce qui est de notre sujet, nous allons nous intéresser à l’approche qualitative.
Cette approche nous permettra de discuter avec les responsables de la DGDA/Katanga sur les
biens fondés de l’inefficacité du processus de dédouanement des véhicules d’occasion sur la
maximisation des recettes douanières.

5.1. METHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES


Il est presque inutile qu’un travail scientifique ne soit pas fondé sur les méthodes
et techniques de recherche, il est donc souhaitable de choisir un certain nombre des méthodes
et des techniques pouvant aider le chercheur à bien mener sa démarche, aussi nous sommes
obligés de déterminer les méthodes ainsi que les techniques jugées importantes sans laquelle
nous seront incapable d’élaborer notre travail.
7

5.1.1. METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Pour Sem Mbimbi Pascal et Cornet Annie, 2017) dans l’ouvrage « Méthodes de
recherche en sciences économiques et de gestion, Unilu-Print » définies la méthode, comme
la démarche logique d’une science. C’est-à-dire l’ensemble des pratiques particulières qu’elle
met en œuvre pour que le cheminement de ses démonstrations et des théorisations soit clair,
évident et irréfutable. Il s’agit de la démarche dans la collecte de données (comment récolter
les données) et l’analyse des données (comment traiter les données).

Pour arriver à réaliser notre travail, nous nous sommes servis des méthodes ci-
après :
1. Méthode d’enquête

Par définition, l’enquête est une recherche méthodique d’information précise. Elle
est une preuve qui se fait en justice par l’audition de témoins, celles-ci nous a permis
d’auditionner face à face nos enquêtes enfin de nous rassurer sur l’inefficacité du processus de
dédouanement des véhicules d’occasion sur la maximisation des recettes douanières.

2. Méthode descriptive

La méthode descriptive concerne les procédés mis en œuvre pour exposer les
éléments entrants dans la description d’un phénomène à côté d’une description littéraire. Cette
analyse vise également à donner une traduction visuelle des éléments de la description en
présentant une synthèse d’éléments dispersés et de nature différentes, une appréciation plus
rapide des éléments et une comparaison plus aisée entre phénomènes (Grondain, 2008).

Cette méthode d’analyse nous permettra dans ce travail de rassembler tous les
éléments réalisés lors de la collecte des données et de ranger par thème. Dans le but de
connaitre les éléments qui reviennent fréquemment.

3. Approche qualitative

Sem 2013, la recherche qualitative est fondée sur des entrevues semi-structurées
ou même non structurées dans le cadre desquelles le modérateur ou l’intervieweur travaille
avec un guide de discussion ou un guide d’entrevue élaboré selon le sujet et la cible de
l’étude. Cette approche nous permettra de discuter avec les responsables de la
8

DGDA/Katanga sur les biens fondés de l’inefficacité du processus de dédouanement des


véhicules d’occasion sur la maximisation des recettes douanières.

5.1.2. TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNEES

Pour les techniques est un niveau le plus opérationnel du travail de recherche, ce


sont les techniques c’est-à-dire les outils permettant concrètement que se réalise la collecte
des données, il peut s’agir du questionnaire, du guide d’entretien, de notes de terrain, de
focus-groupes (la pense de Luc Albarello, Choisir l’étude de cas comme méthode de
recherche, 1ém édition, Paris, 2011, p). Pour ce qui nous concerne, nous avons faits recours
aux techniques suivantes :
1. Technique d’interview

La méthode d’administration choisie est le face à face. Dans notre contexte, tout
choix d’autres méthodes (par téléphone, par voie postale ou par informatique) engendrerait un
double taux de réponse et s’avérait très couteux. La méthode face à face nous a permis de
recevoir directement les réponses aux interrogations que pouvaient se poser les interviewés
sur la nature même des questions. Ce questionnaire sera utilisé auprès de l’échantillon que
nous nous sommes constitués.

2. Technique documentaire

Cette approche consiste à étudier et d’analyser les éléments ou les données pour
arriver à déterminer les faits ou les phénomènes dont il trouve le chemin pour atteindre les
objectifs. Elle s’appuie sur les résultats réalisés à travers la lecture de plusieurs documents
(GARRET ; 1997).

En ce qui concerne notre travail, cette approche nous a permis d’enrichir les
données documentaires qui existent déjà à la DGDA, les données secondaires qui parlent de
processus de dédouanement et maximisation des recettes douanières à la DGDA/Katanga.

3. Technique d’observation directe

Cette technique nous permettra d’analyser les causes de l’inefficacité du processus


de dédouanement des véhicules d’occasion importés sur la maximisation des recettes
douanières.

5.2. METHODES ET TECHNIQUES D’ANALYSE DES DONNEES


1. Le diagramme de conditionnalité
9

Permet de représenter des collaborations entre objet selon un point de vue


temporel, on y met l’accent sur la chronologie et les interactions entre les objets (Miles et
Huberman, 2010). Ce diagramme nous a permis de présenter clairement ces interactions entre
les facteurs qui expliquent l’inefficacité du processus de dédouanement des véhicules
d’occasion importés sur la maximisation des recettes douanières.

2. Méthode analytique

Cette méthode nous permettra d’analyser les nombreuses informations recueillies


grâce aux techniques utilisées dans la collecte de données à la DGDA Katanga.

3. Approche juridique

Elle nous permettra d’interpréter les lois portant sur la procédure de


dédouanement des véhicules d’occasion à l’importation.

4. Analyse statistique

Elle nous permettra de traiter la donnée en grandeur mathématique pour évaluer


l’apport du dédouanement des véhicules d’occasion dans la maximisation des recettes
douanières.

6. L’OBJECTIF POURSUIVI PAR LA RECHERCHE


Cette étude poursuis les objectifs de mettre en rapport les connaissances
théoriques acquises en classe et la réalité de la procédure de la déclaration des véhicules
d’occasion. En vue de faciliter son adaptation des activités commerciales aux frontières.
Notons par la même occasion que pour un souci de maximiser les recettes douanières. C’est
ainsi que notre recherche a comme objectif principale :

- Evaluer l’apport en termes de recettes du dédouanement des véhicules d’occasion à


l’importation.
- Expliquer la procédure de dédouanement des véhicules d’occasion
- Les facteurs explicatifs de la non atteinte des assignations

7. LA JUSTIFICATION SUR LE CHOIX DU SUJET


a. Sur le plan personnel
10

L’objet de notre travail trouve son intérêt suprême parce que grâce à lui notre
bagage douanier voit le jour sur les théories et pratiques dans la connaissance de la perception
des droits et taxes à la douane sur l’importation des véhicules d’occasion.

b. Sur le plan scientifique

Ce travail va servir à d’autres chercheurs comme base des données.

c. Sur le plan managérial

Le résultat de ce travail va permettre aux dirigeants de la DGDA d’améliorer leur


prise de décision.

8. LA DELIMITATION DU SUJET
Toute œuvre scientifique à une exigence qui veut que le contour de l’objet de
recherche soit clairement inscrit et perçu. Ce cadre référentiel de l’étude se fait dans le temps
et dans l’espace.

Dans le temps : notre étude s’étend sur la période allant de 2015 à 2018.

Dans l’espace : notre champ d’investigation est la DGDA Katanga sise no 1


avenue Lumumba, commune de Lubumbashi, ville de Lubumbashi, province du Haut
Katanga.

9. LA STRUCTURE DU TRAVAIL
En dehors de l’introduction générale et de la conclusion générale notre travail se
subdivisera en trois chapitres qui sont :

Chapitre 1. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Il sera question de définir dans ce chapitre les concepts opératoires et le cadre


d’analyse.

Chapitre 2. CADRE EMPIRIQUE (présentation du champ empirique)

Ce chapitre portera sur la présentation du champ empirique, les éléments


stratégiques, la structure organisationnelle, l’organigramme et l’analyse de l’environnement
avec le contexte interne (SOWT) et le contexte externe (PESTEL).

Chapitre 3. RESULTATS D’ETUDE


11

Et enfin dans ce chapitre il sera question de présenter les données, les analyser et
d’interpréter ces dernières et de proposer des solutions.
12

CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUES


Tout travail exige une explication claire et nette dans le but d’éviter une mauvaise
compréhension ou interprétation des concepts qui pourront compromettre la signification de
certains termes clés de notre étude. L’explication de certains termes clés est une étape
importante de préciser d’abord sommairement ses capacités pour aider le lecteur à se
débarrasser des illusions de sens communs qui sont grandes dans le domaine de notre
formation (Duverger, 1973).

Dans ce chapitre, nous allons procéder à la définition des concepts opératoires,


dans lesquelles nous aurons les concepts des bases, les concepts connexes, le cadre théorique
et le cadre d’analyse de notre étude.

1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS OPERATOIRES

L’importe dans l'élaboration d'un travail scientifique que les concepts de base
soient définis afin d'amener le chercheur éventuel à savoir l'idéal de la recherche, c'est à dire
des définitions des concepts qui ont le sens de l'objectif poursuivis. Définir un concept, c'est
l'attribuer une signification ou un contexte bien précis afin d'éviter toute confusion. Pour
mieux appréhender la pensée développée dans ce travail, il est nécessaire que certains
concepts soient explicités:

Importation, Véhicule d’occasion, Maximisation, Recettes douanières.

1.1.1. IMPORTATION

L’importation est l’introduction des marchandises sur le territoire douanier en


provenance de l’extérieur. (CT Narcise Nphambu 2018 introduction du droit douanier).

1.1.2. VEHICULE D’OCCASION

C’est tout véhicule automobile ayant plus de 6 mois d’âge depuis sa première
mise en circulation. (Narcisse phambu, techniques de vérification 2018)

1.1.3. MAXIMISATION

C’est la réalisation la plus possible des recettes douanières, réalisation plus au


moins équivalente aux prévisions. (Wiktionnaire.com)
13

1.1.4. RECETTES DOUANIERES

C’est l’ensemble des droits et taxes perçus par la douane pour le compte du trésor
public. Elles sont considérées également comme le niveau d’entrée des deniers dans le trésor
public. Elles constituent le niveau de participation dans le budget de l’Etat.

Elles sont donc considérées comme apport pécuniaire qui consiste à renflouer le
trésor public pour mobiliser les recettes dans l’administration douanière. Celles-ci passent par
plusieurs étapes qui sont : le fait générateur (Importation et exportation), l’évaluation en
douane des droits et taxes et le paiement de ces derniers. (Ordonnance-loi N o 1/010/2010 Aout
portant code de douane en RDC).

L’article 5 alinéa 1 du décret n° 09/43 du 3/12/2009 stipule que la DGDA est


chargée à titre principal : « de la perception des droits, taxes et redevances à caractère
douanier et fiscal, présent et qui sont dus soit du fait de l’importation ou d’exportation des
marchandises de toute nature, soit du fait de leur transit ou de leur séjour en entrepôt les droits
douanier ». De ce qui précède, nous pouvons distinguer quatre catégories de recettes à
savoir :

 Les droits et taxes à l’importation ;


 Les droits et taxes à l’exportation ;
 Les recettes d’entrepôt ;
 Les autres perceptions.

1.2. DEFINITIONS DES CONCEPTS CONNEXES


1.2.1. LA DOUANE

La douane est un établissement ou organisme public chargé de l’application de la


législation douanière, de la perception des droits et taxes lors d’une importation, exportation,
mais aussi chargée de l’application des autres lois et règlements relatifs à l’importation et à
l’exportation. (André Monga 2016 lexique douanier et accisien de la RDC).

1.2.2. DEDOUANEMENT

Le dédouanement est l’accomplissement des formalités douanières nécessaires


pour mettre des marchandises sous un régime douanier voulu. (André Monga 2016 lexique
douanier et accisien de la RDC).
14

1.2.3. EXPORTATION

C’est la sortie définitive des marchandises sur le territoire douanier en provenance


de l’intérieur. (CT Narcise Nphambu 2018 introduction du droit douanier).

1.2.4. MARCHANDISE

La marchandise traduit dans le domaine douanier toute chose sans exception telles
que matières brutes ou ouvrées, denrées, animaux, véhicules, instruments de paiement
(monnaie métallique ou fiduciaire), effets publics, titres de sociétés, engins ou non de la RDC
ayant ou non une valeur commerciale soumises ou non aux droits et taxes à l’importation ou à
l’exportation. (CT Narcise Nphambu 2018 introduction du droit douanier).

1.3. CADRE D’ANALYSE

Toute étude mérite d’être analysée pour atteindre un objectif poursuivi, raison
de l’usage des notions sur la procédure de dédouanement.

La procédure de dédouanement à l’importation et à l’exportation se fait à l’aide


du système informatique SYDONIA WORD.

Elle est la voie à suivre en vue de disposer de la marchandise aussi bien à


l’importation qu’à l’exportation, elle comprend les formalités préalables aux dédouanements
et les formalités classiques autrement dit les formalités proprement dit.

1.3.1. LA CONDUITE EN DOUANE

Elle consiste à acheminer la marchandise importée de l’étranger depuis l’extrême


frontière jusqu’au bureau de douane le plus proche par la voie la plus directe.

Ensuite, on procède à la présentation de déclaration du manifeste de chargement


par le transporteur puis à l’établissement d’une déclaration de déchargement reprenant
l’enregistrement de ladite déclaration de chargement, les renseignements documentaires et
physiques.

1.3.2. LA PRISE EN CHARGE

Elle permet à la douane de posséder la marchandise, surveiller cette dernière mais


aussi c’est un ensemble des opérations qui permettent à la douane de :

- Réceptionner la déclaration de déchargement


- Identifier la marchandise
15

- Procéder au pointage des marchandises lors de déchargement dans l’entrepôt et


l’enregistrement 148, au magasin de déchargement en vue de les placer sous le
contrôle de la douane.

Il tient à noter que sans la prise en charge il n’y a pas de dédouanement possible et
par conséquent il ne peut y avoir souscription de la déclaration.

1.3.3. LA SOUSCRIPTION D’UNE DECLARATION

Elle est faite par l’importateur ou par son représentant (déclarant ou


commissionnaire en douane) pour motiver le choix d’un régime douanier déterminé.

Les cases de la déclaration doivent être bien remplies et précisent l’origine et la


provenance, position tarifaire, quantité, valeur FOB, fret et les frais d’assurance de la
marchandise à laquelle doivent être joints les documents douaniers (lettre de transport, facture
d’achat, police d’assurance, attestation de vérification BIVAC)

Le délai est de 3 jours pour souscription de la déclaration, une fois ce délai


dépasser la douane accorde 5 jours pour les marchandises venant par voie terrestre et
aérienne, et 15 jours pour les marchandises venant par voie maritime.

Après ces deux délais la douane fait un dépôt d’office pour une durée de deux
mois, et si l’importateur ne déclare toujours pas après ces deux mois la douane procède à la
vente aux enchères.

1.3.4. ACCEPTATION ET VALIDATION

L’acceptation consiste à un contrôle de forme sur la déclaration et ses annexes, les


irrégularités constatées dans la forme et l’absence des documents dont la production s’avère
obligatoire et qui constituent les seules causes d’irrecevabilité légale qui doivent conduire au
refus d’acceptation.

La validation d’une déclaration en détail se fait par l’apposition d’un cachet du


secrétariat et la signature du receveur sur la déclaration.

1.3.5. LA VERIFICATION

La vérification est à la fois une étape de procédure de dédouanement, de pouvoir


reconnu aux agents de douane et l’acte par légal par lequel ce dernier procède nécessairement
à l’examen de la déclaration (écrite ou verbale) faite par le déclarant.
16

Il s’agit ici de la conformité entre les données reprises sur la déclaration et les
annexes.

La vérification se déroule généralement en deux phases :

- La vérification documentaire :

Elle est une opération qui consiste à prendre connaissances des documents
commerciaux émanant de la recette douanière.

Le travail à ce niveau est d’examiner les annexes par pièce en s’assurant de la


concordance entre les documents présents à l’appui de la déclaration et les mentions qui y
sont portées. Elle nous aide à vérifier :

 La position tarifaire ;
 Poids de la marchandise ;
 L’origine et la provenance ;
 Les droits et taxes.
- La vérification physique :

Cette vérification permet à la douane de procéder à l’examen physique des


marchandises afin de s’assurer que leur nature, origine, quantité, état et valeur sont conformes
aux données de la déclaration de la marchandise.

Il s’agit d’une descente pour prendre contact avec la marchandise physiquement.

1.3.6. LIQUIDATION OU PAIEMENT DES DROITS ET TAXES

La liquidation est le calcul des créances dues au trésor, cette étape est faite par le
receveur de douane qui doit s’assurer que toutes les cases sont dument remplies, que tous les
éléments constitutifs de la valeur en douane (CIF) sont repris, le cours de change applicable
étant celui en vigueur à la date de la souscription de la déclaration.

Après cette étape le receveur communique au déclarant le montant des droits et


taxes qu’il ira payer à la banque.

1.3.7. L’ENLEVEMENT DE LA MARCHANDISE

L’enlèvement ou la mainlevée est accordé par le receveur du bureau de douane


pour les marchandises en ordre avec le paiement des droits et taxes dus au trésor public et aux
services connexes de la douane, autrement c’est la libre circulation de la marchandise.
17

1.3.8. LA BRIGADE

La police de la douane agissant en amont et en aval pour constater l’entrée et la


sortie des marchandises à la douane.

Dans ce chapitre ci-haut reprend les définitions des concepts opératoires, quelques
théories et la procédure de dédouanement pour mieux élaborer notre étude sur à l’importation
des véhicules d’occasion sur la maximisation des recettes douanières à la DGDA Katanga.
18

CHAPITRE 2 : CADRE EMPIRIQUE (DIRECTION


GENERALE DE DOUANE ET ACCISES)
Dans ce chapitre, nous allons présenter l’historique de la DGDA, les éléments
stratégiques de la DGDA (valeur, mission, vision et objectif), la structure organisationnelle,
l’organigramme, et l’analyse de l’environnement interne et externe de la DGDA (le contexte
interne SWOT et le contexte externe PESTEL).

2.1. HISTORIQUE DE LA DGDA

La Direction Générale des Douanes et Accises en sigle « DGDA » a son siège


social à Kinshasa/Gombe. La DGDA Katanga est situé au numéro 1 de l’avenue Lumumba
dans la commune de Lubumbashi, ville de Lubumbashi.

La DGDA héritée de l’ancienne OFIDA est un établissement doté de la


personnalité juridique contrairement à sa devancière créé par l’ordonnance 79-114 du
15/05/1979 qui avait une organisation proche de celle des entreprises, un conseil
d’administration, un comité de gestion et un collège des commissaires aux comptes. La
DGDA a une structure plus souple, similaire à celle de la DGDI.

En 2009, suivant le décret 09/43 du 03 décembre 2009, la douane redeviendra une


direction au sein du ministère de finance qui sera désormais appelé Direction Générale de
Douane et Accise en sigle « DGDA ».

Le personnel de la DGDA est régi par un règlement d’administration spécifique


en tenant compte des droits et avantages acquis. Le contrôle hiérarchique sur le personnel
s’exerce sous la forme du pouvoir d’instruction. Il se traduit par l’émission d’ordres de service
et des circulaires pour le bon fonctionnement des services de la DGDA. Le contrôle
hiérarchique sur les actes s’exerce, selon les cas par voie d’avis préalable, d’annulation, de
reformation et des substitutions des décisions prises par les autorités de la DGDA.
19

Tableau 1: les différentes dates de l’histoire juridique de la douane congolaise

DATES EVENEMENTS

Le 1er janvier 1962 Une nouvelle organisation douanière

Le 23 janvier 1964 Création d’un service des informations douanières et financières,


la police douanière ou la brigade douanière

Le 07 janvier 1968 Création d’un tarif douanier à l’importation et à l’exportation

En 1972 Adhésion de notre pays au conseil de coopération douanière et


adoption de la nomenclature de Bruxelles.

Le 15 Mai 1979 Création de l’office de douanes et accises (OFIDA).

En 1985 Adhésion de notre pays aux dispositions du système harmonisé


(S.H).

Le 04 Octobre 1987 Ratification de l’accord pour adhésion au SH.

Le 10 Mars 1988 La mise en application du SH.

Le 13 Mars 2003 Promulgation de la loi no 002/03 du 13 Mars 2009 instituant un


nouveau tarif douanier des droits et taxes.

Le 16 Mai 2008 Arrêté ministériel no 01/CAB/MIN/FINANCE/2008 du 16 Mai


2008 relatives aux droits de consommation ou droits d’accises.

Le 03 Décembre 2009 Création de la direction générale de douane et accises (DGDA).

Le 20 Aout 2010 Promulgation de l’ordonnance loi no 10/002 du 20 aout 2010


portant code de douane

Le 25 Janvier 2011 Décret no 2001/06 du 25 Janvier 2011 portant institution du cadre


organique de la DGDA

Source : service des archives de la DGDA/Katanga.


20

2.2. ELEMENTS STRATEGIQUES

Ce point consiste à déterminer la valeur de la DGDA, la mission de la DGDA, la


vision de la DGDA et l’objectif de la DGDA.

 VALEUR DE LA DGDA

Parallèlement à ses activités fiscales et économiques qui constituent l’essentiel de


sa fonction, la douane exerce un certain nombre de mission qui lui ont été progressivement
confiées au cours de l’histoire en raison de sa présence permanente à la frontière et de
l’efficacité de ses techniques d’intervention. Il s’agit notamment : Protection de la santé
publique (lutte contre la drogue et le trafic de stupéfiants, contrôle de denrées animales et
végétales) ; Protection de l’environnement (surveillance des mouvements transfrontaliers de
déchets toxiques ou matières dangereuses) ; Protection de la sûreté publique (contrôle de
l’importation de matériel de guerre et explosifs, contrôle de l’identité des personnes dans le
cadre de la lutte contre l’immigration clandestine…) ; Protection de la propriété
intellectuelle et Protection du patrimoine national (contrôle notamment de l’exportation des
œuvres d’art et de trésor national).

 MISSION DE LA DGDA

Comme nous venons de souligner ci-haut le décret 09/43 du 03/12/2009, portant


création et organisation de la DGDA stipule en son article 4 que la DGDA exerce sur
l’étendue du territoire national toutes les missions et prérogatives relatives à l’application des
législations douanières et aciniennes ainsi qu’à celle de tous autres textes légaux et
réglementaires en entrepôt de douane.

Elle a pour missions : La perception des droits, taxes et redevance à caractère


douanier et fiscal présent et avenir qui sont dus du fait de l’importation ou l’exportation des
marchandises de toute nature, soit du fait de leur transit ou de leur séjour en entrepôt
douanier, La perception du droit d’accise et de consommation présent et avenir, La
classification des marchandises, La détermination de la valeur en douane des marchandises à
l’importation et à l’exportation et le contrôle des prix.

 LA VISION DE LA DGDA

En s’interrogeant sur la finalité des composantes économiques de cette mission,


nous pouvons être tentés d’ouvrir un débat. En effet, à l’intérieur de ce domaine particulier de
ses activités, la doctrine offre également un double visage, protectionniste ou libéral selon les
21

circonstances. Cette situation paradoxale première vue, ne fait que refléter l’évolution d’une
administration qui fut longtemps au service exclusivement du protectionniste, vers de
nouvelles formes d’interventions qui tendent à sa mission traditionnelle de surveillance, un
facteur d’incitation aux échangent extérieur. Nous citons : Surveillance des échanges
extérieurs et Promotion des échanges extérieurs.

 L’OBJECTIF DE LA DGDA

Outre la perception des recettes douanières proprement dites, la douane est en


effet chargée du recouvrement de toutes impositions fiscales ou parafiscales frappant les
marchandises à l’importation ou à l’exportation ainsi que les marchandises nationales
consommées sur le territoire national et à la perception de certaines taxes fiscales end régime
intérieur. Ajoutons à cela le contrôle divers qu’elle exerce dans le secteur particulier de la
fiscalité. A savoir : Perception des recettes douanières ; Perceptions des recettes non
douanières et Le contrôle fiscal.

2.3. ORGANISATION FONCTIONNNELLE DE LA DGDA/KATANGA

L’exercice financier commence le 1er janvier et se clôture le 31 décembre de


chaque année. Pour la perception des droits , taxes et redevance à caractère douanier et fiscal,
pour la perception des droits d’accises et pour le budget propre à la Direction Générale des
Douanes et Accises, il sera tenu suivant la réglementation en vigueur, une comptabilité dans
chacun des cas.

2.3.1. Du budget propre de la Direction Générale des Douanes et Accises

Le budget propre de la DGDA est subdivisé en budget de fonctionnement, budget


d’investissement et le budget de trésorerie. Il est élaboré et soumis au ministre ayant les
finances dans les attributions pour son approbation dans le cadre de la loi budgétaire. En son
volet « recettes » Une dotation budgétaire de l’Etat. Le produit des redevances administratives
et informatiques ainsi que d’autres rémunérations pour services rendus ; Les 40% du produit
des amendes contentieuses, Les ressources notamment les loyers des baux consentis à des
tiers ; Toute autre redevance pouvant être instituée par la loi.

En son volet « dépense » : Les charges du personnel, Les charges de


fonctionnement des services, Les charges d’amortissement

Le budget d’investissement comprend : En recettes : Les dotations et subventions


d’équipement de l’Etat ainsi que les bonis des subventions de l’exercice antérieur, 10% du
22

produit des amendes contentieuses et Les aides extérieures dans le cadre de l’assistance
technique bilatérale ou multilatérale.

En dépense : l’acquisition, la maintenance, le renouvellement ou l’extension des


immobilisations affectées aux activités professionnelles et Le budget de trésorerie comprend
les encaissements et les décaissements résultant des opérations inscrites dans les budgets
d’exploitation et d’investissement. A la fin de chaque exercice, la DGDA transmet au
ministère ayant les finances dans ses attributions un rapport de gestion.

2.3.2. Fonctionnement du guichet unique

1) But du guichet unique

Le guichet unique a pour but : D’assurer une circulation plus rapide et plus
efficace des documents et règles les différents intervenants ; De réduire sensiblement des
coûts et les délais dans l’accouchement des formalités administratives qu’elles soient ordre
privé (interentreprises) ou d’ordre public (relation, informationnelles entre les opérateurs
économiques et les administrations ou services publics) et De maximiser les recettes des
intervenants.

2) Fonctionnement

Le guichet unique tient compte de disposition du contrat de vérification avant


embarquement des marchandises importées signées entre la société d’inspection. Avant
embarquement BIVAC et la République Démocratique du Congo représentées par la
Direction Générale des Douanes et Accises en sigle « DGDA » et l’Office Congolais de
Contrôle en sigle « OCC », le guichet unique au bureau de douane se fonctionnalise sur les
procédures applicables à qui concerne les marchandises : Destinées à l’exportation, Destinées
d’autres bureaux de douane et Produites localement et soumises aux droits des
consommations d’accises.
23

2.4. ORGANIGRAMME DE LA DGDA/KATANGA


Figure 3: organigramme de la DGDA/Katanga

DIRECTION PROVINCIALE

SECRETARIAT
SD

SD

SH
SD

SA
SD
AS
ET
SD

TR

ER

SD
SD

ER

SD
OP

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SD
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Source : service des archives de la DGDA/Katanga.
24

2.5. ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT

Pour contextualiser notre recherche, nous allons recourir au modèle PHESTEL de


(Cornet Et Sem Mbimbi ; 2015) dans l’objet d’analyser l’environnement externe de notre
champ d’investigation et nous recourir au model LAC avec la technique SWOT pour analyser
l’environnement interne de notre champ d’investigation.

2.5.1. ANALYSE INTERNE (SWOT)

SWOT signifie (forces, faiblesses, opportunités et menaces), pour cette analyse


nous présentons ce tableau dans la matière-ci-après :
Tableau 2: ANALYSE INTERNE SWOT

FORCES OPPORTUNITES

- Autonomie de la gestion décentralisation - Augmentation des frontières et


- Modernisation de la perception de droits et taxes agrandissement de la ville de Lubumbashi
douaniers avec le système de guichet unique - Migration
- Le logiciel SIDONIA WORD - La croissance démographique
- Le paiement régulier de salaire des agents - La création ou l’augmentation des
- La bonne structuration et l’organisation de la entreprises, société et autres activités de
DGDA commerce
- Elargissement du champ d’application permettant - La bonne gouvernance
de maximiser les recettes douanières - La monnaie et le taux d’inflation
- L’investissement extérieur

FAIBLESSES MENACES

- Insuffisance dans l’identification des -Le système fiscal congolais qui est déclaratif
contribuables -Manque de culture fiscale des certains
- Insuffisance du personnel contribuables
- Manque de formation des agents -Faible revenu de la population
- Absence de la DGDA dans certaines cités -Le changement du positionnement de
frontalières marchandises déclarées par le déclarant
- Manque de maitrise de statistique en ce qui -Le refus de paiement de droits et taxes
concerne le répertoire de contribuable douaniers par le contribuable.

Source : élaboré par nous même à partir des informations recueillies à la DGDA.
25

2.5.2. L’ENVIRONNEMENT EXTERNE (PESTEL)

PESTEL signifie (politique, historique, économique, social, culturelle,


technologique, écologique et légal). Pour ce faire nous présentons cette matrice dans le
tableau ci-après :
Tableau 3 : Environnement externe avec le model PESTEL

N° TYPES TYPES DE SITUATION DE L’ENVIRONNEMENT


D’ENVIRONNEME
NT EXTERNE

1 Politique - L’instabilité politique


- La politique monétaire faible
- La politique européenne élevée avec leurs intérêts
personnels.

- Le manque de croissance économique

2 Economique - Le taux d’intérêt très élevé


- Le taux d’inflation très élevé
- Le pouvoir d’achat faible

Socio-culturel - Le niveau faible de l’éducation

3 - Le mode et le style de vie de la population

- La découverture des ressources des revenus

4 Technologique - Les aides publiques et les innovations


- Les transferts de la technologie
5
- la technologie de pointe

5 Ecologique - la contrebande

6 - La règlementation,
- la production qui ne pas effective

6 La législation - Les propriétés industrielles sont les normes de l’Etat

7 - Les droits des contrats

Source : élaboré par nous même à partir des informations recueillies à la DGDA.
26

CHAPITRE 3 : RESULTAT DE L’ETUDE


SECTION 1 : APPROCHE QUALITATIVE

3.1. PRESENTATION DE L’ECHANTILLON

L’échantillon est défini comme un sous-ensemble tiré d’un ensemble plus vaste
(population entière) et présentant les mêmes compositions internes que l’ensemble.
Tableau 4: LE PROFITE DES REPONDANTS

N° POSTE ANCIENNETE

1 Contrôleur de la vérification 10 Ans

2 Receveur 7 Ans

3 Déclarant 5 Ans

4 Déclarant 8 Ans

5 Receveur 10 Ans

6 Vérificateur 7 Ans

7 Brigadier 4 Ans

8 Vérificateur 6 Ans

Source : Etabli par nous-mêmes après les entretiens avec les agents de la DGDA

Commentaire : les postes choisie nous ont permis d’avoir les informations
provenant de 5 catégories de personnel faisant portes de l’entreprise et l’ancienneté a été pour
nous un critère fondamental car elle nous a permis de mieux comprendre les facteurs qui
expliquent l’inefficacité de l’importation des véhicules d’occasion dans la maximisation des
recettes a la DGDA Katanga.
27

3.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES

La présente partie consiste à donner un langage aux données récoltées en reliant


les données recueillies à l’hypothèse formulée au départ et à la problématique de recherche
pour ressortir les facteurs qui influencent le phénomène observé.

Nous avons fait recours pour cette phase d’analyse aux analyses comparatives et
explicatives qui vont nous permettre de rendre compte du rapport entre les résultats obtenus et
les éléments de chercheurs qui sont à la base de l’inefficacité de la procédure de
dédouanement des véhicules d’occasion à l’importation.
Tableau 5 ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES

FREQUENCE A1 A2 A3 A4 A5 A6 A7 A8 ∑ %

Fraude 1 - 1 - 1 - 1 1 5 25 %

Contrebande 1 - - - - - - - 1 5%

Assignations non atteintes 1 - - 1 1 - - - 3 15 %

Exonération - 1 - 1 - - - 1 3 15 %

Agents non performants - 1 1 - 1 - 1 - 4 20 %

Manque de logistique - 1 - - - - 1 - 2 10 %

Fausse déclaration - - - 1 - - - - 1 5%

Mauvaise position tarifaire - - - - - 1 - - 1 5%

3 3 2 3 3 1 3 2 20 100%

Source : Nous même sur base du rattachement des étiques avec thèmes

Formule : Nbre Fréquence ×100 / Total Nombre

Commentaire : le travail présente le résultat l’inefficacité de la procédures de


dédouanement des véhicules d’occasion dans la maximisation des recettes a la
DGDA/Katanga Ils sont évalués à 25% pour le fraude, 20% pour les agents moins
performants, 15% pour l’exonération, 15% pour les assignation non atteintes, 10% pour
manque de logistique, 5% pour la fausse déclaration, 5% pour la mauvaise position tarifaire.
28

DIAGRAMME D’ISHIKAWA
Selon Pascal Sem (2015), le diagramme d’Ishikawa est une représentation
structurée des causes qui conduisent à une situation ou qui expliquent un problème. Son
intérêt est d’avoir une vision partagée et précise des causes possibles d’une situation ayant
pour finalité de lister les causes qui ont une influence sur un effet, les classer et les
hiérarchiser ; pour permettre de décomposer un problème selon plusieurs dimensions ; de
centrer le point de vue de ceux qui font le diagnostic ; constituer un outil de dialogue ou
diagnostic partager entre les acteurs.

Ce diagramme se structure habituellement autour du concept de 7 M. Karon


Ishikawa recommande de regarder, l’évènement sans sept aspects différents, résumés par le
sigle et moyen mnémotechnique 7M (Baratay et Monaco, 2009)

Figure 4 DIAGRAMME D'ISHIKAWA

Matière Matériels Main d’œuvre

Fraude Manque de logistiques Agents moins performants Facteurs explicatifs de


Guichet l’inefficacité de
Management unique dédouanement des
véhicules d’occasion
Contre bande Longue procédure de
Assignations non atteintes dédouanement importés

Moyens Milieux Méthodes

Figure 5 : Elaboré par nous-mêmes à partir des variables


29

SECTION 2 : APPROCHE QUANTITATIVE


1. LA PRESENTATION DES RECETTES REALISEES ET LES
ASSIGNATIONS DE LA DOUANE DE 2018 A 2020

Les tableaux 1, 2 et 3 présentent les données de l'année 2018 à 2020 à partir du


mois de janvier jusqu'au mois de décembre qui contiennent les réalisations, les prévisions en
franc Congolais et les taux d'exécution.

TABLEAU N° : RECETTES REALISEES PAR RAPPORT A L’OBJECTIF


BUDGETAIRE 2018

MOIS PREVISIONS EN CDF REALISATIONS EN CDF TAUX D’EXECUTION

JANVIER 68.767.900.353,00 46.951.137.555,00 68,27%

FEVRIER 73.094.059.222,00 47.313.934.748,00 64,73%

MARS 75.888.036.825,00 50.398.861.182,00 66,41%

AVRIL 78.411.629.498,00 58.162.126.256,00 74,18%

MAI 78.591.886.118,00 58.775.911.887,00 74,79%

JUIN 74.175.598.940,00 68.656.726.875,00 92,56%

JUILLET 75.513.139.781.60 76.199.882.580,00 101,00%

AOUT 77.239.961.471.45 91.744.270.326,00 118,78%

SEPTEMBRE 72.463.101.053,51 81.660.584.134,00 112,69%

OCTOBRE 79.943.840.764,50 86.950.027.439,00 108,76%

NOVEMBRE 71.742.134.575,00 77.933.324.364,00 108,63%

DECEMBRE 70.390.209.929,05 77.055.520.300,00 109,47%

TOTAL 896.662.577.204,10 812.802.307.646,00 90,65%

Source : DGDA/DP-KAT/SDAF/I.R.T/Février 2019

Réalisation x 100
Taux d'exécution =
Prévision
30

Commentaires : Pour l’année 2018 l’on constate les prévisions de


896.662.577.204 CDF et de 812.802.307.646 CDF de réalisations, avec un taux d’exécution
de 90,65% et les écarts de – 83.860.274.558 CDF.

L’année 2018 se caractérisait par de fortes améliorations à la DGDA/Katanga en


ce qui concerne la lutte contre la fraude dans la procédure de dédouanement des véhicules
d’occasion.

Cela se fait remarquer par les 5 derniers mois ou les réalisations sont supérieures
aux prévisions.
31

Tableau 6 RECETTE REALISEES PAR APPORT A L'OBJECTIF BUGETAIRE2019

TABLEAU N° : RECETTES REALISEES PAR RAPPORT A L’OBJECTIF


BUDGETAIRE 2019

MOIS PREVISIONS EN REALISATIONS EN CDF TAUXD’EXECUTION


CDF

JANVIER 70.390.209.929,05 79.921.904.201,70 113,48%

FEVRIER 70.390.209.929,05 80.077.845.319,00 113,76%

MARS 96.548.771.953,00 92.707.936.942,00 96,02%

AVRIL 100.189.905.689,00 83.347.546.877,70 83,19%

MAI 100.307.361.616,00 90.188.111.899,00 89,91%

JUIN 98.780.434.565,00 82.674.828.124,00 83,70%

JUILLET 98.780.434.565,00 86.585.709.871,00 87,65%

AOUT 98.780.434.565,00 74.503.183.149,00 75,42%

SEPTEMBRE 93.025.094.145,00 71.673.553.416,00 77,05%

OCTOBRE 105.005.598.694,00 72.467.971.836,00 69,01%

NOVEMBRE 91.498.167.094,00 67.422.443.268,00 73,69%

DECEMBRE 115.368.971.135,00 64.175.523.691,00 55,63%

TOTAL 1.139.065.594.483,10 945.746.558.594,40 86,12%

Source : DGDA/DP-KAT/SDAF/I.R.T/Février 2020

Commentaires : Pour l’année 2019, l’on constate les prévisions de


1.139.065.594.483,10 CDF et de 945.746.558.594,40 CDF de réalisations. Avec un taux
d’exécution de 86,12 % et les écarts de –193.319.035.888,70 CDF.

Cela signifie tout simplement que la fraude sous ses formes diverses continuait à
déranger les recettes comparativement en 2018, l’année 2019 n’a pas réalisé plus de recettes
et son taux d’exécution étant de 86,12 % par rapport à l’année précèdent, ce qui ressort un
écart de 4,53% qui marque l’inefficacité de la procédure de dédouanement des véhicules
d’occasion.
32

TABLEAU N° : RECETTES REALISEES PAR RAPPORT A L’OBJECTIF


BUDGETAIRE 2020

Tableau 7 RECETTES REALISEES PAR APPORT A L'OBJECTIF BUGETAIRE 2020

MOIS PREVISIONS EN CDF REALISATIONS EN CDF TAUX D’EXECUTION

JANVIER 156.814.519.400 60.567.296.711 38,62%

FEVRIER 161.799.805.400 67.432.987.542 41,68%

MARS 170.315.107.163 59.803.491.126 35,11%


AVRIL 173.638.328.766 57.234.150.644 32,97%
MAI 174.676.835.517 50.846.932.605 29,11%
JUIN 168.861.197.711 54.706.351.915 32,40%
JUILLET 168.861.197.711 68.338.956.501 37,09%
AOUT 178.830.862.521 86.837.055.460 48,56%
SEPTEMBRE 175.092.238.217 88.648.369.470 50,63%
OCTOBRE 187.346.617.879 76.650.540.872 40,91%
NOVEMBRE 174.071.136.839 72.195.733.165 41,48%
DECEMBRE 171.387.884.627 63.642.077.689 37,13%

TOTAL 2.061.659.731.751 806.903.943.700 39,14%

Source : DGDA/DP-KAT/SDAF/I.R.T/Février 2021

Commentaires : Pour l’année 2020, l’on constate les prévisions de


2.061.659.731.751 CDF et de 806.903.943.700 CDF de réalisations, avec un taux d’exécution
de 39,14 % et les écarts de –1.245.755.788.051 CDF.

Cela signifie tout simplement que la fraude dans la procédure de dédouanement


des véhicules d’occasion continuait à déranger les recettes comparativement en 2019, il y a
lieu de mentionner aussi l’ingérence du pouvoir politique avec la pandémie de la COVID
33

2019. L’année 2020 n’a pas réalisé plus de recettes et son taux d’exécution étant de 39,14 %
par rapport à l’année précédente, ce qui ressort un écart de 46,98 %. Toutes de même n’ont
pas atteint la barre des recettes demandées, ça justifie la négativité sur l’écart car les
prévisions restent fortement supérieures aux réalisations

2. ANALYSE ET INTERPRETATION DE DONNEES QUANTITATIVES


TABLEAU N° : EVOLUTION DES ECARTS DE LA DGDA/KATANGA DE 2018-2020

Tableau 8 EVOLUTION DES ECARTS DE LA DGDA/KATANGA DE 2018-2020

ANNEES ECARTS

2018 -83.860.274.558

2019 -193.319.035.888,70

2020 -1.245.755.788.051

Source : Nous-mêmes à partir des tableaux de l’objectif budgétaire 2018, 2019 et 2020

Commentaires : il se dégage pour l’année 2018 les écarts de -83.860.274.558


CDF, pour l’année 2019 les écarts de -193.319.035.888,70 CDF et pour l’année 2020 les
écarts de -1.245.755.788.051 CDF. Ces écarts négatifs sont dus à l’inefficacité de la
procédure de dédouanement des véhicules d’occasion.
34

TABLEAU N° : EVOLUTION DU TAUX D’EXECUTION DE LA DGDA/KATANGA


DE 2018-2020

Tableau 9 EVOLUTION DU TAUX D'EXECUTION DE LA DGDA DE 2018-2020

ANNEES TAUX D’EXECUTION

2018 90,65%

2019 86,12%

2020 39,14%

Source : Nous-mêmes à partir des tableaux de l’objectif budgétaire 2018, 2019 et 2020

Commentaires : il se dégage pour l’année 2018 un taux d’exécution de 90,65%,


pour l’année 2019 un taux d’exécution de 86,12 % et pour l’année 2020 un taux d’exécution
de 39,14 %. Ces taux d’exécution avec une courbe descendante sont dus à l’inefficacité de la
procédure de dédouanement des véhicules d’occasion.
35

GRAPHIQUE : LES REALISATIONS AVEC LE TAUX D’EXECUTION DE 2018-


2020

2021
2020.5 39.14%
2020
2020 86.12%

2019.5
90.65% 2019
2019
2018.5
2018
2018
2017.5
2017
2016.5
1 2 3

ANNEES TAUX D’EXECUTION

Figure 6 LES REALISATIONS AVEC LE TAUX D'EXECUTION DE 2018-2020

INTERPRETATION DU GRAPHIQUE

L’on constate pour l’année 2018, un taux d’exécution de 90,65% et les écarts de –
83.860.274.558 CDF qui se caractérisaient par de fortes améliorations à la DGDA/Katanga en
ce qui concerne la lutte contre la fraude dans la procédure de dédouanement des véhicules
d’occasion.

L’on constate pour l’année 2019, un taux d’exécution de 86,12 % et les écarts de
–193.319.035.888,70 CDF. Cela signifie tout simplement que la fraude sous ses formes
diverses continuait à déranger les recettes comparativement en 2018, l’année 2019 n’a pas
réalisé plus de recettes et son taux d’exécution étant de 86,12 % par rapport à l’année
précèdent, ce qui ressort un écart de 4,53% qui marque l’inefficacité de la procédure de
dédouanement des véhicules d’occasion.

L’on constate pour l’année 2020, un taux d’exécution de 39,14 % et les écarts de
–1.245.755.788.051 CDF. Cela signifie tout simplement que la fraude dans la procédure de
dédouanement des véhicules d’occasion continuait à déranger les recettes comparativement en
36

2019, il y a lieu de mentionner aussi l’ingérence du pouvoir politique avec la pandémie de la


COVID 2019. L’année 2020 n’a pas réalisé plus de recettes et son taux d’exécution étant de
39,14 % par rapport à l’année précédente, ce qui ressort un écart de 46,98 %. Toutes de même
n’ont pas atteint la barre des recettes demandées, ça justifie la négativité sur l’écart car les
prévisions restent fortement supérieures aux réalisations.
37

DISCUSSION DES RESULTATS


Les résultats qualitatifs et quantitatifs trouvés s’avèrent positifs par les
méthodes et techniques adoptées dans la collecte des informations dans un domaine ou sur un
sujet précis et la revue de la littérature qui permet au chercheur de prendre connaissance des
travaux et recherche déjà effectuer à propos du sujet. Les résultats trouvés sont à 80% les
mêmes avec les théories mobilisées dans notre étude par rapport aux autres, et viennent se
démarquer par leur positivité vue les données mises à notre disposition en contredisant
certaines chercheurs de notre étude d’un coté qui ont trouvés les données chiffrées avec au
centre la fraude et de l’autre côté notre recherche qui démontre les facteurs explicatifs de
l’inefficacité du dédouanement des véhicules d’occasion a la DGDA / Katanga.

Par rapport au contexte de notre étude nous disons que ce résultat positif
reposent sur les facteurs explicatifs de l’inefficacité du dédouanement des véhicules
d’occasion : la fraude, la contrebande, les assignations non atteintes, l’exonération, les agents
moins performants, la manque de la logistique pour les contrôles, la fausse déclaration, ma
mauvaise position tarifaire.
38

CRITIQUES ET RECOMMADATIONS
 CRITIQUES
- Les agents douaniers sont moins motivés,
- La procédure de dédouanement des marchandises est longue ;
- Les mauvaises pratiques de la part des agents
- L’absence de logistique de qualité pour le contrôle efficace des marchandises.
 RECOMMANDATIONS

.Nous recommandons aux agents de la DGDA Katanga de prendre des


mécanismes afin d’atteindre ses assignations :

 La saisie et suivi de la déclaration douanière


 Le contrôle interne efficace
 Le système d’information automatique
 Le renforcement des capacités pour la brigade afin de rechercher, lutté,
réprimander la fraude sous toutes ses formes
 Assurer le contrôle de destination après dédouanement des marchandises
 Promouvoir le partenariat avec les services connexes.
39

CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail scientifique qui porte sur l’importation des
véhicules d’occasion et maximisation des recettes, cas de la DGDA/Katanga. Pour
entreprendre cette étude, nous sommes partis de l’observation selon laquelle à la frontière où
l’on voit plusieurs importateurs chercher à déclarer avec une mauvaise position tarifaire, une
fausse nature, une fausse valeur, une fausse origine dans le but de payer moins des droits et
taxes que prévus par la législation douanière dans le tarif, ce qui constitue la fraude sur
l’importation des véhicules d’occasion et un manque à gagner pour le trésor public.

Après avoir parcouru la revue de littérature en cherchant les différentes études


théoriques et empirique notre question de recherche été formuler en ces termes : Les recettes
de l’importation des véhicules d’occasion permettent-elles de maximiser les recettes à la
DGDA ?

L’hypothèse retenue était que : Les recettes de l’importation des véhicules


d’occasion ne permettraient pas de maximiser les recettes à la DGDA en raison de plusieurs
mécanismes que prennent les importateurs dans le but de payer moins des droits et taxes que
prévus par le législateur.

L’analyse de contenue et le diagramme d’ISHIKAWA nous ont aidé à analyser les


données. Les résultats de cette étude montrent que les facteurs qui expliquent l’inefficacité de
la procédure de dédouanement des véhicules d’occasion sur la maximisation des recettes à la
DGDA/Katanga ne résultent pas uniquement d’un défaut d’allocation de facteurs de
production mais de l’efficacité x selon la théorie développée par LEIBENSTIN (1978). Ces
Résultats confirment les Hypothèses. Néanmoins cette étude présente quelques limites qui
ouvrent les perspectives dans le futur :

- Du point de vue méthodologique, cette étude se limite à l’approche quantitative et


l’approche qualitative avec les entretiens semi directifs et la recherche
documentaire. Nous pensons que d’autres recherches plus approfondies peuvent
enrichir nos résultats en faisant les études longitudinales.
- Du point de vue théorique, cette étude s’est inspirée à la théorie contextualité et
la théorie de contingence, elle peut être complétée par la théorie de jeu d’acteur
pour comprendre les interactions entre les différentes parties prenantes.
- Du point de vue de l’analyse, cette étude a utilisé l’analyse de contenue et le
diagramme d’ISHIKAWA et d’autres chercheurs peuvent l’enrichir en utilisant la
40

chaîne de valeur portée pour l’efficacité de la procédure de dédouanement des


véhicules d’occasion sur la maximisation des recettes douanières.

En effet nous présentons les perspectives de recherches futures de la manière ci-


après :

 Pourquoi la DGDA/Katanga ne maximise les recettes douanières ?


 Quels sont les facteurs qui expliquent l’inefficacité de la procédure de dédouanement
des véhicules d’occasion sur la maximisation des recettes douanières ?
41

BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES

1. Alain Tenday Lupumba (2014) Procédure de dédouanement en RDC, éd.


Matadi
2. ASAKURA (2003) Histoire de la douane et de tarif douanier éd, Kindu
3. Beer J et Tremeau H (2014) de Droit douanier, éd. Economica, Paris
4. Godet Mpoyi Kadima (1966). Le droit douanier étant l’ensemble des règles du
droit public, éd. Alliance Biblique de la RDC
5. Raymond Chamba (2016) Droit fiscal congolais éd, Kindu
6. Symphorien Kasindi Yemba (2016) de La Législation Fiscale et Douanière
Congolaise, éd. Leopoldville a Kinshasa

II. MEMOIRES ET TFC

1. Clémentine D. (2017), dans son travail de fin de cycle intitulé La Procédure De


Dédouanement A L'importation G3 D&A, I.S.C/ LUBUMBASHI
2. Marc F (2015), dans son mémoire intitulé : Le dédouanement des véhicules
usages au guichet unique. L2 Fiscalité I.S.C/ LUBUMBASHI
3. Mayanga Mukeina Rebecca (2020) dans son TFC intitulé : le dédouanement des
automobiles usagés et son impact dans la maximisation des recettes fiscal, cas
DGDA. G3 D&A, I.S.C/ LUBUMBASHI

III.NOTES DE COURS
1. Narcisse Phambu (2018) Droit Douanier. G1 D&A, I.S.C/ LUBUMBASHI
2. Sem Pascal (2018) Initiation à la Recherche Scientifique.G2 D&A, I.S.C/
LUBUMBASHI
3. Yves Numbi (2018) Tarif douanier, procédure de déclaration des marchandises.
G1 D&A, I.S.C/ LUBUMBASHI

IV. SITES INTERNETS

1. www.yav&association.role fiscal
2. www.douane.rdc.com
3. www.LECICOD.com
4. http://Wiktionary.org
42

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