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Avant-propos
Dans le programme de formation de troisième année de graduat a la faculté polytechnique
de l’université de kolwezi, il est prévu un stage de formation dans une entreprise industrielle dans
le but de concilier la théorie apprise a la pratique industrielle. Le stage effectue a une durée d’un
mois.
Cependant dans ce cas d’espèce, nous, étudiant de troisième graduat, avons choisi la
Générale des carrières et des mines, GECAMINE en sigle, comme lieu de stage dont la mission
est de produire un concentré cupro-cobaltifère, lequel est acheminé à UCK et Shituru pour
l’extraction métallurgique. Il sied de dire que ce présent rapport est en grande partie le reflet de
différentes observations et travaux effectués au sein de l’entreprise.
A mes parents Florent YAV et Dorcas KONA, pour tous les sacrifices consentis dans la
préparation de mon avenir. Pour tant d’efforts qu’ils n’ont pas cessé de faire pour ma formation,
de m’avoir encouragé dans mon parcours académique et leur attachement à mon égard, voici le
fruit de notre travail.
A mes frères, sœurs, beaux-frères, belles-sœurs : Laetitia YAV, Jules YAV, Jessica YAV, Peniel
YAV, Prodige LUTA, Galilée YAV, Christivie YAV, Yannick KONGOLO, Nadège KABWIZ
YAV, Lucas manel YAV, Anaëlle YAV pour tous ce qu’ils font pour nous, leur amour, leur
aides, leurs privations, leur encouragements, leur sacrifices qu’ils ne cessent de consentir pour
nous tailler une issue et faire de nous une personne utile à la société.
Nous remercions les personnes qui de loin ou de près ont contribués un quelconque concours que
nous n’avons pas cité ici qu’ils puissent recevoir bien l’expression de notre parfaite
considération.
INTRODUCTION
Pour parfaire le bagage intellectuel acquis sur le plan théorique, les étudiants finalistes du
premier cycle de l’université de Kolwezi, filière métallurgie sont recommandés à faire un stage
professionnel d'un mois dans les entreprises de chimie ou de métallurgie.
C’est ainsi que le concentrateur de Kolwezi, KZC en sigle a servi de cadre pour notre
stage pendant une période allant du 15 Mars 2023 au 26 Avril 2023 dont le rapport des activités
est l’objet du présent travail.
Pour atteindre ses objectifs, KZC passe par différentes étapes qui sont :
1. ETAPES DE FRAGMENTATION
Le Broyage à sec
Le Broyage humide
2. ETAPES DE CONCENTRATION
La flottation
La décantation
La filtration
Apres avoir suivi une formation sur la sécurité le vendredi 21/12/2023, nous avons visité toutes
l’usine en passant dans chaque section puis nous avons été affectés au broyage à sec, au broyage
humide, à la flottation, à la décantation ainsi que à la filtration.
Ce rapport regorge les différents éléments en rapport avec notre stage passé à KZC notamment :
l’organigramme de KZC
I.2 HISTORIQUE
En 1914, un ingénieur civil américain a eu pour mission d’étudier l’ensemble des
processus pour valoriser les minerais en provenance du Katanga. Il a donc découvert que le
gisement cuprifère du haut Katanga était minéralisé et comportait des oxydes en surface et des
sulfures en profondeur.
A l’époque, les techniques d’élaboration des métaux étant limitées, une concentration
était indispensable avant l’extraction métallurgique. C’est dans ce cadre que le concentrateur de
Kolwezi fût créé.
Actuellement, cette usine n’a pas une production fixe journalière à cause d’un manquement des
réactifs.
Direction de
Siège
GSP SAS
SST
FILTR. &
LABO ECHANT. AT. BH
DECANT.
GVR
POMPAGES
ST
a) Présentation de la section
La sécurité passe avant même la production à KZC. Le rôle est de prévenir les
dangers (accidents ou incident) et la prévention sur les maladies professionnelles (cas de la
silicose qui est maintenant reconnue comme maladie professionnelle). D’où le port des
équipements de protection individuelle (EPI). En cas d’accident, plusieurs documents sont
à remplir. Nous avons également vu comment faire des statistiques sur les accidents. Cette
section est gérée de la manière suivante :
KZC/DIR
Animateur de
Sécurité
On fait l’analyse d’un accident pour déterminer les causes en vue d’éviter que ce dernier
ne se reproduise. L’analyse d’un accident se fait de la manière suivante :
déterminer les causes : il y a deux types de causes ; les causes probables et les causes
réelles ;
chercher les remèdes ;
prendre les responsabilités.
- le brouillon du rapport d’accident ou billet rose : ce document est rempli par le supérieur
direct de l’agent avant de l’accompagner à l’hôpital ;
- le rapport d’accident ou le billet jaune : ce document est rempli par l’animateur qui signe au
nom du directeur de siège. Sur ce document, l’animateur commente les causes et les
circonstances de l’accident ;
- le modèle A1 : il s’agit de la déclaration de l’accident de travail qui accompagne le billet
jaune;
- le modèle M1 : c’est la déclaration de la maladie professionnelle remplie par la médecine de
travail ;
- le modèle A2 : il s’agit du certificat de première constatation pour une incapacité de 30 jours;
- le modèle A3 : c’est le certificat de prolongation d’incapacité de 90 jours ;
- le modèle A4 : il s’agit du certificat de guérison, de décès ou de consolidation ;
- les Annexes d’A4 : il s’agit du relevé des soins nécessités par l’accident de travail
- cache nez ;
- protège tympan ;
- bottine en cuire ;
- casque ;
- tenue anti acide,
- lunette anti poussière ;
- bottes en caoutchouc ;
- protège oriel ;
- masque anti gaz ;
- paire des gants en cuir ;
- gants PVC ;
c) Consignes de sécurité
En vue d’éviter les accidents et les maladies professionnelles, les consignes suivantes doivent
être appliquées :
- le port du casque ;
- ne pas porter les habits flottants ;
- le respect du mode opératoire lors des essais et lors de la manipulation des réactifs.
Les minerais qui sont exploités actuellement à KZC ont des teneurs faibles en cuivre
et en cobalt. La teneur de coupure est fixée à 2 %. Ces minerais doivent subir un
enrichissement avant l’extraction métallurgique du cuivre et du cobalt.
Pour arriver à l’obtention d’un concentré ayant une teneur requise en cuivre et en cobalt
les minerais doivent passer par les étapes suivantes :
- le broyage à sec ;
- le broyage humide ;
- la flottation ;
- la décantation et la filtration ;
En effet, le minerai est broyé sans apport d’eau par compression et abrasion au moyen des
corps broyant faisant partie intégrante des appareils.
Etant difficile de partir directement à une étape des gros blocs à des particules de 19 mm de
dimension, et comme le minerai alimenté est un mé1ange de gros blocs et de fines
particules, le broyage à sec se fait, comme partout ailleurs, au concentrateur de Kolwezi en
3 étapes, séparées entre elle des opérations de classement dimensionnel permettant de
soustraire les particules ayant déjà atteint la granulométrie requise pour éviter le sur
broyage et la consommation inutile de l’énergie.
a) Concassage primaire
Réceptionnant les minerais oxydés dolomitiques des anciens stocks de la Gécamines et des
minerais la carrière de KILAMUSEMBU, la trémie réceptrice déverse ces derniers en
passant par un alimentateur métallique B1 dans la chambre de concassage du concasseur à
mâchoires du type ARBED 180. Ce dernier comporte deux mâchoires en forme de V, dont
l’une est fixe et l’autre est mobile. La mâchoire mobile est articulée au moyen du système
bielle-excentrique. La mâchoire mobile se rapproche et s’écarte alternativement de la
mâchoire fixe. Le produit alimenté dans la chambre de concassage est fragmenté lors du
rapprochement de la mâchoire mobile à la mâchoire fixe tandis que l’écartement de celle-ci
permet au produit fragmenté de descendre progressivement par gravité pour finir sa chute
sur l’alimentateur métallique B2.
Le minerai déversé sur la bande métallique B2 est à son tour alimenté dans les
trémies réceptrice 1 et 2 d’environ 75 tonnes chacune via les bandes transporteuses C1et
C1 bis.
Pour éviter le passage de la mitraille qui causerait des problèmes aux concasseurs à cônes, on
place le long de la bande transporteuse C1 un Over bande. Un détecteur de métaux arrête
automatiquement la bande lorsqu’il détecte, au moyen d’un œil électronique, la présence de tout
métal dans le circuit.
Des trémies secondaires 1 et 2, les minerais sont respectivement alimentés sur les tamis
vibrants V1 etV2 au moyen des alimentateurs métalliques AL1 et AL2. Les particules dont
la dimension est inferieure égale à 19 mm sont directement envoyées au stockage en
passant successivement par les bandes transporteuses C5, C6, C7, C8 et T7 ; tandis que les
refus dont la dimension est supérieure à 19 mm sont directement alimentés dans le
concasseur à cône de type Symons tête standard.
b) Concassage secondaire
Le concassage secondaire se fait à l’aide d’un concasseur à cône de type Symons à tête
standard dont la chambre de concassage est évasée vers le haut.
Le minerai est écarté par le cône animé d’un mouvement giratoire dans la chambre de
concassage. Le cône de concassage reçoit son mouvement de l’excentrique. La tête munie
du plateau distributeur reposant sur une colle, repartie la matière dans la chambre de
concassage.
Les produits réduits de 180 mm à3 0-36mm sont à cet effet acheminés vers les trémies 7 et
8 via successivement les bandes transporteuses C2, C3, C4 et C4 bis, à travers une
goulotte. Des alimentateurs en bande AL7 et AL8, les minerais sont déversés sur les tamis
vibrant V7 et V8.
c) Concassage tertiaire
Le concassage tertiaire est le dernier stade de concassage dont le but est de réduire le
minerai jusqu’à la dimension allant de 16 à 19 mm au moyen du concasseur giratoire du
type Symons short Head. Ce dernier déverse, comme le concasseur secondaire, le minerai
sur une série des bandes transporteuses : C2, C3, C4, C4 bis le circulant aux tamis V7 et
V8 en passant par les trémies finisseuses 7 et 8.
Nous remarquons à cet effet que le concasseur tertiaire est en circuit fermé alors que les
concasseurs primaire et secondaire sont en circuit ouvert tel que le montre le flow sheet sur
la figure 4 :
6
2 3
7
4 5
8
10
C8
11
Le broyage humide qui est une opération précédant la concentration par flottation et il est
effectué en milieu humide sur une pulpe. Cette dernière opération de réduction
granulométrique est faite en présence de l’eau pour supprimer la poussière, diminuer
l’altération des sulfures, permettre d’avoir un bon rendement énergétique. Toute fois son
objectif capital est toujours celui de libérer les particules du minéral utile en faisant une
réduction dimensionnelle très poussée.
La fragmentation est réalisée au moyen des corps broyant ne faisant pas partie intégrante des
appareils. Les corps broyant utilisés sont :
Le minerai issu des aires de stockage est déversé au moyen d’un tamis sur la
bande transporteuse T9. Dans l’ancien temps, les bandes T9, T10 et T10bis se trouvant en
dessous des aires de stockage avaient la possibilité de déverser le minerai sur les bandes
T11et T11bis.
Sous la bande T11 se trouvent les trémies : A420, A421, A422, A423, A424 et A425 alimentant le
concentrateur CTR2.
CONCENTRATEUR CTR2
Recevant le minerai de la bande T41, les trémies du concentrateur CTR2 alimentent les
Rod Mill en passant respectivement par les bandes : T47, T48, T49, T50, T51 et T52.
Actuellement, vu que les Rod Mill 42, 43 et 44 sont en panne, le concentrateur CTR2 n’a
plus que les Rod Mill 41 et 45 qui sont opérationnels. Le Rod Mill 42 étant à l’arrêt, outre
la trémie A420 qui alimente le Rod Mill 41 via la bande T47, la trémie A421 alimente, elle
aussi actuellement le Rod Mill 41 en déversant son produit sur la bande T47 via la bande
T42.
A l’entrée de chaque Rod Mill se trouve un opérateur chargé de régler le débit d’eau afin qu’à
la sortie de ce dernier qu’on ait une pulpe dont la densité doit être autour de 2100.
On veille sur le débit d’eau en fonction du minerai à l’entrée du Rod Mill pour faire en
sorte que le temps séjour du minerai dans le broyeur soit optimal de tel sorte que la
granulométrique de la pulpe qui en sort ne soit ni grossière, ni trop fine. Le Rod Mill utilisé
à ce stade pour le broyage primaire est un corps cylindrique tournant autour de son axe à
une vitesse proche de sa vitesse critique (22 tr/min) et dont les corps broyant sont des
barres, qui selon le mouvement de l’appareil réduisent le minerai par écrasement et par
frottement. Le diamètre interne des Rod Mill est de 3 mètres.
Le taux de remplissage de corps broyant est, dans le Rod Mill, de 40 % du volume total.
Pour son fonctionnement, le Rod Mill est accouplé, en passant par un réducteur, à un
moteur électrique dont l’ampérage varie de 240-260 A. La pulpe issue du Rod Mill 41 est
alimentée dans la bâche en passant par le caisson central. De la bâche de distribution, au
moyen de la pompe 41/A ou 41/B, la pulpe est alimentée dans les hydrocyclones 41 et 42
en passant par un distributeur.
L’OF étant constitué des particules dont la dimension est autour de 74 um est alimenté à la
flottation en passant par le conditionnement, tandis que L’Under flow (UF) étant constitué
des particules grossières est rebroyé dans les tricônes.
Comme le Rod Mill, pour son fonctionnement, le tricône est aussi accouplé à un moteur électrique
dont l’ampérage varie entre 320-340 A.
Recevant l’OF de l’hydrocyclone 41, le tricône 41 fournit à la sortie une pulpe dont la
densité est autour de 1700 selon les paramètres de consigne. La sortie du tricône est
alimentée dans la bâche de distribution en passant par le caisson central pour enfin être
envoyée de nouveau dans les hydrocyclones. Les tricônes sont donc en circuit fermé alors
que les Rod Mill sont en circuit ouvert selon le flow sheet ci-après :
Vers conditionnement
1) Trémie d'alimentation
2) Alimentateur à corroie
3) Bascule intégratrice.
4) Rod-Mill 7 ' x 12 '' MARCY.
5) Ball-Mill ou tricône.
6) Classificateur hydrocyclone.
7) Over-flow.
8) Under-flow.
Après que les surfaces des minéraux utiles soient rendues hydrophobes et aérophiles, les
bulles d’air formées par injection d’air dans la cellule de flottation s’accrochent aux
minéraux utiles en formant un complexe léger qui se sépare du milieu en montant à la
surface où ils constituent ainsi une mousse minéralisée se déchargeant par débordement de
la cellule de flottation. Les réactifs ajoutés à la pulpe n’ayant pas une réactivité instantanée,
exigent par conséquent un certain temps avant d’avoir une réactivité effective ; ce temps
s’appelle temps de conditionnement.
2. Conditionnement
La pulpe issue du broyage humide est mélangée au G41 qui est un moussant, avant les 3
conditionneurs, ce dernier demandant beaucoup de temps de conditionnement afin de
réagir effectivement avec les solides de la pulpe.
Après l’ajout du G41, on ajoute à la pulpe le booster qui est l’activant du cobalt.
Réceptionnée dans le premier conditionneur, on ajoute à la pulpe le silicate (Na2SiO3) qui
est un dispersant des fines particules et déprimant de la gangue, ainsi que le T3Y qui est
collecteur principal.
- le NaHS, qui est l’agent sulfurant. On le prépare à 240 g/l. La dose de NaHS est
donnée par la formule suivante : (teneur Cu alim + teneur Co alim) x 800 = en g/t ;
4. Paramètres
- contrôler l’épaisseur de la mousse ;
- la dose des réactifs ;
- l’injection d’air ;
- teneur alimentation, rejet et concentré.
KZC utilise des machines de flottation de marque DENVER. Ces machines sont
constituées d’un rotor alimenté par un moteur électrique et d’un stator qui permet de casser
le mouvement de rotation causé par le rotor en vue de conférer à la mousse un écoulement
vers le chenal de récupération.
Le flow sheet de cette section peut être modifié en fonction du programme de
production et aussi en fonction de la teneur en cuivre et cobalt dans l’alimentation. Deux circuits
sont adoptés :
L’air introduit dans la pulpe créé des bulles qui s’accrochent aux particules des
minéraux hydrophobes et les toutes formes un agrégat qui flotte. L’accolement entre les
particules et la bulle d’air se fait au moyen d’un réactif spécifique appelé collecteur. Pour
stabiliser la mousse en diminuant les dimensions des bulles d’air, l’usage du moussant est
indispens0able.
Le concentré est recueilli sur la bâche 5P4 en dessous de laquelle la pompe 5P4 le refoule
vers la décantation primaire. Le pH de la pulpe après la flottation est autour de 9.
1. DECANTATION
Le concentré (sous forme de pulpe) issu de la flottation va à la séparation solide liquide
qui se fait par décantation et filtration. La décantation à KZC se fait en deux étapes :
- La décantation primaire ;
- La décantation secondaire.
La décantation est une opération unitaire de séparation solide liquide basée sur la différence
de densité de deux phases.
a) La décantation primaire
La pompe 5P4 refoule vers le décanteur 43 dans lequel d’effectue la décantation primaire.
La décantation se fait à un pH de 7 par ajout de l’acide sulfurique.
Pour assurer la décantation des particules fines, un floculant doit être utilisé. KZC
utilise l’AP 45 comme floculant. Il s’agit d’un floculant neutre ; raison de plus
d’ajouter de l’acide à la décantation.
Les OF de la décantation primaire sont alimentés à la décantation secondaire et les
UF sont pompés par une pompe BIGODI ou coulent par débordement vers des tanks
de stockage (41 ; 42 ; 43 et 44). Deux tanks seulement sont en service. La densité des
UF est comprise entre 1600 et 1650. Le racleur est alimenté par deux moteurs avec
réducteur de vitesse. Le diamètre du décanteur est de 26 m.
b) La décantation secondaire
Elle est alimentée par les OF de la décantation primaire. Le même type de floculant
est utilisé à ce niveau. Les UF sont pompés en bassin par la pompe 413 après avoir
atteint une densité admissible. Les OF de la décantation secondaire sont rejetés en
brousse. Après décantation naturelle en bassin, un engin peut récupérer le concentré
et l’expédier à UCK et SHITURU.
2. FILTRATION
La filtration est une opération de séparation solide liquide qui consiste à faire
passer la pulpe à travers une membrane filtrante. Un vide est créé et aspire le liquide tandis
que les solides colmatent sur la membrane filtrant.
Pendant notre passage au BH, nous avons effectués les travaux ci-après :
- nous avons évalué à l’aide d’un chrono la vitesse de rotation des ROD MILL et des tricônes.
Les ROD MILL tournent à 75% de Ncr et les tricônes, 95 % de Ncr.
- nous avons assisté à un bouchage de la conduite vers la bâche pompe 412
passé une heure après pour vérifier que tous les paramètres sont respectés.
III.4.1 Introduction
La division de contrôle d’exploitation permet de guider l’exploitation. Dans le cas
de la production d’un concentré riche en cuivre et en cobalt, un contrôle minutieux des
paramètres doit être effectué régulièrement pour assurer une bonne marche de l’usine.
- Le NaHS, qui est l’agent sulfurant. On le prépare à 240 g/l. La dose de NaHS est donnée par la
formule suivante : (teneur Cu al + teneur Co al) x 800 g/t ;
- Le T3Y (80 % KAX, 10 % Rinkalor10 et 10 % Tall oïl), utilisé comme collecteur. Il est préparé à
55 g/l et sa dose vaut celle du NaHS divisée par 8.
- La mixture dolomitique (75 % Gasoil et 25 % Rinkalore 10) est utilisée comme agent minéralisant.
Elle est préparée à 860 g/l et sa dose vaut la moitié de celle du T3Y ;
- Le G41, l’agent moussant. Il est préparé à 900 g/l. Sa dose est la moitié de celle de la mixture dolo ;
- Le silicate est utilisé comme dispersant des fines et déprimant de la gangue. Il est préparé à 300 g/l
et sa dose varie entre 100 et 300 g/t ;
- Le booster est un activant du cobalt. Il est préparé à 50 g/l et sa dose est comprise entre 30 et 50 g/t.
- prendre 1 kg de minerai que l’on mélange avec 1 litre d’eau. Ce mélange est alimenté au
broyeur à boulet ;
- varier le temps de fragmentation en vue de tracer la courbe de broyabilité, laquelle nous
permet de fixer le D80 qui doit être compris dans la gamme fixée par l’opération de flottation ;
- alimenter cette pulpe dans la celle de flottation du laboratoire ;
- ajouter les réactif tout en observant le temps de conditionnement nécessaire pour un mélange
homogène qui est de 5 minutes ;
- admettre de l’air après le conditionnement pour recueillir la mousse. La flottation se fait
pendant 6 minutes.
- on récupère la première fraction après 30 secondes ; la deuxième fraction après 90 secondes
et la troisième fraction après 4 minutes ;
- le rejet est recueilli en fin de flottation puis il est séché pour analyse. Il en est de même pour
les différentes fractions ;
- après séchage, les solides sont pesés avant de prélever les échantillons pour analyse.
SUGGESTIONS ET CONCLUSION
Nous avons effectué un tour complet de l’usine pour nous familiariser avec le flow sheet
de KZC. Nous sommes passés également dans chaque section en travaillant comme ouvrier.
Enfin, nous avons réalisé le travail de fin de cycle au laboratoire DCE.
Nous remercions les autorités de la GCM de nous avoir fourni ce cadre pour notre
formation.
Remarques
- Beaucoup des agents ignorent les effets de réactifs sur leur santé.
Recommandations
- De fournir les EPI convenables aux travailleurs de KZC pour éviter les accidents
et les maladies professionnelles, Vu la loi N°015/2002 du 16 octobre 2002 portant code du
travail tel que notifié dans sa SECTION II : « Des obligations de l’employeur » et en son
article 55 : « …l’employeur doit diriger le travailleur et veiller à ce que le travail
s'accomplisse dans des conditions convenables, tant au point de la sécurité que de la santé
et la dignité du travailleur » ;
- De fournir des alcooltests au service de sécurité du travail pour éviter que les
agents soient sur le lieu de travail en état d’ivresse et causer des accidents ou des incidents
qui peuvent coûter l’entreprise ;
- De remplacer les différentes planches qui se trouvent au-dessus du décanteur qui
sont vétustes pour éviter des accidents de travail ;
- De donner une bonne tenue aux agents KZC pouvant permettre leur identification
sur les lieux de travail ;
- De renforcer l’usine en personnel et en matériels pour booster le travail ;
- D’organiser un séminaire de formation pour rappeler aux travailleurs les notions
de sécurité, le mécanisme réactionnel de chaque réactif sur le corps humain,
l’environnement et la maladie professionnelle qu’elle peut causer car l’habitude d’un
risque crée un accident ;