Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
M
i
REMERCIEMENTS
Les pages de ce mémoire reflètent l’écho de nombreuses rencontres que nous avons eu la chance
de faire durant ces cinq ans d’étude à l’ESSA. Ces quelques lignes sont l’occasion pour nous de
remercier toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont suivies et supportées notre vie de thésard.
Nous tenons tout d’abord à remercier profondément DIEU Tout Puissant pour nous avoir donné
la vie, la force et tous les moyens et la clairvoyance pour mener à bien nos études.
Nous remercions de même la société Malaza SARL, ainsi que Mme Isabelle RAKOTOZAFY pour
nous avoir confié ces travaux et de nous faire confiance pour la suite.
Nous sommes très sensibles à l’honneur que nous a fait Dr Jean Chrysostome
RAKOTONDRAVELO en guidant ce travail de mémoire quand nous étions dans le flou. Nos
discussions et l’intérêt qu’il a toujours porté à nos travaux nous ont poussés à approfondir nos axes de
recherche et à nous perfectionner.
Merci à toute notre famille et tout spécialement à nos parents, pour la curiosité qu’ils nous ont
transmise, pour toutes les chances qu’ils nous ont offertes ainsi que pour leurs encouragements et leur
confiance sans faille.
Sans oublier :
Veuillez
illez agréer les expressions de toutes nos reconnaissances et remerciements les plus
chaleureux.
Madagascar est très riche en biodiversité. L’écosystème est varié comme son patrimoine
biologique et écologique qui est unique au monde. La culture du raisin fait partie des 12 priorités
de développement dans le cadre du plan régional de la Haute Matsiatra. C’est ce domaine
qu’illustrent ces travaux de recherches.
L’introduction de la vigne à Madagascar a débuté par un essai de cépage hybride dans la
région de Fort Dauphin. Et pourtant, l’historicité accumule
accumule les temporalités et les essais se
multiplient. Avec l’arrivée des colons, l’implantation de vigne est de plus en plus un leitmotiv1,
aussi bien pour le vin de messe, que pour la pérennité de la culture bachique2. Cependant, ce
phénomène est géographiquement
ement marginal, puisque le vin produit n’est que luxe aux yeux des
Malgaches, une boisson du Blanc colonisateur, une boisson pour le riche. Les vignobles
apparaissent pourtant, après l’indépendance, comme un moyen de développement « local ». Une
coopérationn suisse va mettre au point un projet de création de vignobles paysans. En 1971, le
centre vitivinicole du Betsileo (CVVB) voit le jour. Et la filière a trouvé sa place parmi le système
agricole des Hautes Terres malgaches (Bovin Nicolas, 2005). Depuis plus
plu d'un siècle, la surface
de vignoble reste autour de 500 hectares et les résultats obtenus sont loin d'être satisfaisants en
termes de qualité et de quantité.
quantité
Les facteurs inhérents pour qu’un vin soit de bonne qualité dépend de plusieurs facteurs
tels que: lee cépage, le milieu écologique, et la technologie d’élaboration. Ces facteurs sont les
premiers soucis des nombreux viticulteurs. Face au norme et .àà la qualité, les vins malgaches ont
connu quelques problèmes. C’est pourquoi l’objectif de cette présente
présente étude consiste à «analyser
«
la filière viticole à Madagascar ».
Pour aborder à ce sujet, ce mémoire se divise en quatre grandes parties :
La première aborde les
es généralités sur la filière viticole
La deuxième traite des matériels et méthodes dans la conduite
conduite de ce travail
La troisième parlera les résultats de travail,
Et la dernière est consacrée à la discussion et aux recommandations.
1
leitmotiv : récurrent
2
culture bachique : culture destiné pour donner de plaisir pour les buveurs de vin
(a)
(c)
(b)
Figure 2: taille en Guyot simple et double [7]
(a) Guyot simple, (b) Guyot Double, (c) Guyot simple et double
b. Taille
aille d’entretien
Ils sont évidemment très nombreux, chaque vignoble ayant parfois ses particularités
propres adaptées aux cépages et à la destination des raisins. (GALET P, 1983)
Dans tous les systèmes, on fait appel à deux procédés pour repartir la charge :
− La taille courte : les sarments sont taillés à 1 ou deux yeux, rarement 3 et prennent,
suivant les vignobles, les noms de coursons, de porteurs, de cornes, de cas, etc. la particularité de
taille courte,, c’est pratiquement, tous les yeux conservés sur les coursons vont démarrer, dans 95 à
98% des cas
a. Ebourgeonnag
Ebourgeonnage et épamprage
Le terme ébourgeonnage ou ébourgeonnement devrait être strictement réservé à la
suppression des bourgeons, quelques jours après le débourrement.. Mais très souvent, ce nom est
appliqué à l’épamprage qui est pratiqué plus tard lorsque les jeunes
jeunes rameaux ont 10 à 15cm de
long, parfois même davantage,
davantage 30-50cm.
Le but de ces deux opérations est d’éliminer tous les rameaux qui ne paraissent pas
nécessaires soit à la formation du système de taille, soit à son rajeunissement, ainsi que tous les
rameaux
aux faibles, stériles ou mal placés sur la souche et qui vont gêner l’éclairement
éclairement des grappes.
c. Incision annulaire
Cette pratique horticole a pour but de diriger la sève élaborée vers les grappes pour
diminuer les effets de la coulure et permettre le grossissement meilleur des baies. Elle se fait avec
des appareils appelés « inciseurs » qui enlèvent en dessous des grappes
pes un anneau d’écorce et de
cylindre central jusqu’au cambium, ce qui a pour effet d’interrompre le passage de la sève
élaborée et les substances nutritives se dirigent alors vers la grappe, qui en bénéficie. L’opération
doit se faire au voisinage de la floraison
f c'est-à-dire
dire que quelques jours avant la floraison à
quelques jours après,, car plus tôt elle nuirait la croissance.
croissance (GALET P, 1983)
d. Effeuillage
Cette opération consiste à enlever un certain nombre de feuilles à la base des rameaux pour
exposer les grappes au soleil. On peut retenir que les effeuillages pratiqués pendant la période de
croissance ont des effets nuisibles sur le rendement et sur la richesse en sucre des baies. Il est
préférable de le pratiquer pendant la maturation. (GALET P, 1983)
e. Ciselage
selage des grappes
Il permet d’obtenir de belles grappes à grains bien espacés, de forme parfaite ; pour le
réaliser, on supprime,, avec l’aide de ciseaux à lame étroites et à bouts arrondis, le grain en
surnombre ou mal venus. (GALET P, 1983)
1.3.4.6 Les fumures d’entretiens
d
Les besoins alimentaire de la vigne sont comparables à ceux des autres plantes agricoles. On peut
distinguer l’absorption des éléments minéraux principaux : azote, acide phosphorique, potasse,
chaux, des oligo-éléments
éléments qui agissent à plus faibles
faibl doses.la
la fumure a pour but de :
Restituer le sol des éléments fertilisants enlevés par les récoltes
Constituer les réserves dans le sol
Corriger les carences du sol.
Toutefois le nombre des heures journalières inferieures à 10°C n’est pas facile à
déterminer, c’est pourquoi le professeur Fregoni a projeté une deuxième formulation, plus
temps, soit :
Mois jan fev mars avril mai juin juillet aout sept oct nov dec
Température
minimale 26.1 26.5 25.4 23.0 20.3 18.1 17.5 17.8 19.2 21.3 23.5 24.8
moyenne (°C)
Température
maximale 15.7 15.5 14.2 11.9 9.4 7.8 7.0 7.5 8.7 10.6 13.1 14.9
moyenne (°C)
Ensoleillemen
327 296,8 291,4 234 204,6 174 192,2 210,8 225 279 309 334,8
t (h)
Précipitation
15 17 20 41 69 93 80 77 40 30 14 17
(mm)
colombard
10%
cabernet Sauvignon
12%
Les quantités récoltées sont en progression, en accord avec les surfaces en production
compte tenu des variations climatiques.
Le raisin était payé de 150 à plus de 600 $ la tonne suivant les cépages en 2013,
20 et les prix
suivent une progression assez irrégulière, mais à tendance croissante. Les cépages internationaux
sont les plus chers. (ANONYME ; 2005)
courbe ombrothermique
280 140
240 120
200 100
160 80
120 60
80 40
40 20
0 0
septe octob nove déce janvie févrie
juillet aout mars avril mai juin
mbre re mbre mbre r r
pluviométrie (mm) 24,6 21,4 18 61,5 124,9 241,4 227,8 220,8 137,6 46,4 27,3 16,5
température (°C) 14,9 15,3 17,1 19,2 20,7 21,5 21,5 21,7 20,9 19,9 17,7 15,5
c. .Itinéraires
Itinéraires techniques
Il semble difficile d’établir un canevas d’interventions type, compte-tenu
compte de la diversité de
situations rencontrées : type de sol, topographie de parcelle, climat. L’entretien du sol se gère à la
parcelle. . (CICHOSZ B, 2006)
Pour optimiser l’efficacité de leurs interventions,
interventions, certains viticulteurs utilisent plusieurs types
d’outils : une décavaillonneuse et une lame bineuse ou une fraise rotative en complément.
• Du débourrement à la floraison : le passage d’un outil de type décavaillonneuse (outil aratoire
permet d’évacuer la terre sous le rang) à cette époque présente une efficacité intéressante avec une
destruction durable des adventices et un ameublissement du sol qui permet des passages avec des
outils plus légers pour les interventions ultérieures. Dans les parcelles gélives, le couvert herbacé doit
être maintenu à une hauteur modérée par une tonte ou un enfouissement, avant le débourrement.
• De la floraison à la véraison : l’inter-rang
rang est fauché (gyrobroyeur). Sur le rang, les lames bineuses
b
ou les fraises rotatives donnent des résultats satisfaisants pour la gestion des adventices peu
développées. Le nombre d’interventions varie selon la concurrence des espèces présentes dans
l’enherbement et les conditions météo favorisant ou non la pousse. Toute opération de travail du sol
doit s’effectuer avant que le sol ne devienne trop sec.
• Les acariens :
Les typhlodromes se déplacent rapidement le long des nervures à la face inférieure des
feuilles de vignes : ils sont à la recherche de nourriture. Ils mesurent entre 0,2 et 0,3 mm. Une femelle
adulte peut consommer
onsommer jusqu'à 15 larves d'acariens rouges par jour.
Leurs proies préférées sont les acariens tétranyques et les jeunes larves de thrips. Ils sont
capables de se maintenir en grande quantité dans les vignes grâce à un régime alimentaire varié.
Certaines parcelles de vignes montrent jusqu'à 100 % de feuilles occupées par cet acarien.
Il existe d'autres acariens prédateurs dans les vignes mais ne sont pas aussi présents et
efficaces que les typhlodromes : les Thrombidiidae, Anystidae et Cunaxidae.
• Les araignées :
Après les typhlodromes,
typhlodromes, les araignées sont les prédatrices les plus présentes dans les vignes.
Elles sont exclusivement carnivores, elles ne se nourrissent que d’insectes vivants. En général, elles
immobilisent leurs proies en leur injectant du venin
venin ou en les enveloppant de soies avant de les
consommer. La digestion est externe. Elles ne peuvent avaler de nourriture solide.
De nombreuses familles d'araignées sont représentées dans les vignes, elles se caractérisent
par la diversité de leurs modes de captures complémentaires et d'habitats : retraites tubulaires, petites
ou grandes toiles (régulières ou irrégulières, horizontales ou verticales), toiles demeures, chasse à
l'affût, chasse à courre.
En viticulture biologique, seule la roténone est homologuée contre S. titanus. Et elle présente
une efficacité très nettement inférieure
inférieure aux produits de synthèse. Par ailleurs, son mode d’action (par
inhibition de la respiration cellulaire) la rend plus efficace sur les jeunes stades larvaires, mais sans
effet contre les cicadelles adultes. Il est donc important de positionner très tôt les
le premières
applications de roténone. Trois à cinq interventions sont nécessaires pour éliminer les cicadelles. .
(CICHOSZ B, 2006)
d. Black rot
Cette maladie, considérée comme secondaire en viticulture biologique, ne pose que
ponctuellement des problèmes. Aucune
Aucune substance active n’est autorisée au cahier des charges
européen contre le Black-rot.
Dans le cas d’une parcelle sensible soumise à une forte attaque, il n’existe pas de solution de
lutte efficace. Seules les mesures prophylactiques peuvent permettre un
u contrôle partiel. .
(CICHOSZ B, 2006)
e. Botrytis
Dans la lutte contre le botrytis la priorité est donnée aux mesures prophylactiques. La maîtrise
de la vigueur et l’aération des grappes par des opérations en vert adaptées (ébourgeonnage,
La Région Haute Matsiatra présente plusieurs potentialités, qui favorisent la mise en œuvre
d’un processus de développement durable, parmi lesquelles, l’existence des zones cultivables qui
méritent d’être exploitées. Cependant, le milieu naturel est encore trop peu exploité. De plus, la
filière viticole doit faire face à de nombreuses difficultés telles qu’un manque d’encadrement
technique et commercial, des coûts de production élevés, des productions de qualité très hétérogène
ainsi qu’un marché local de vin limité.
Pour avoir des produits de bonne qualité, la vigne exige quelques conditions écologiques : la
température,
empérature, la précipitation, l’insolation, le sol, l’altitude et latitude. La température de zéro de
végétation est de 10 à 12°C et l’optimum varie de 25 à 30°C. La précipitation doit être 300 à 350
mm de pluie durant la période végétative et la maturation.
maturation. L’insolation doit varier entre 1500 à 1600
heures/an.
an. L’altitude favorable est entre 1000 à 1600m. Le pH du sol doit comprise entre 6.5 et 7.5
pour sols profonds argilo-limoneux
limoneux et 8 et 8.5 pour sol meuble profond.. La zone viticole malgache
répond l’exigence
igence en température, en précipitation et en altitude. Pourtant,
rtant, le sol viticole est argilo-
argilo
limoneux mais de pH très faible inférieur à 5.
Les cépages cultivés sont presque hybrides. Seule la société Clos Nomena cultive des cépages
nobles. Pourtant tous les viticulteurs ne pratiquent pas tous les travaux nécessaires
nécessair pour entretenir la
culture.
Le monde vitivinicole
vinicole malgache est en construction, et s’articule autour d’une hiérarchie qui
se met en place petit à petit.. Une partie des vignobles de la Grande Ile se
s situent dans les espaces
vitivinicoles
vinicoles anciens, hérités du premier modèle importé par les colons. Il s’agit avant tout des
vignobles aux mains des religieux et quelques domaines anciens, qui commence à s’essouffler et
n’envisagent pas de restructuration.
restructura La disparition de certains a commencé à affecter ce monde
«ancien». Parallèlement, des vignobles se modernisent, et tentent de faire du vin correct, soucieux de
qualité (qui n’a finalement aucune norme à Madagascar). Ils s’orientent aussi vers la diversification
div
des produits vinifiés.
Compte tenu de l’importance sociale et économique de la filière viticole et de l’important
potentiel de développement de la production de vin, ce secteur mérite d’être soutenu et mieux
organisé afin d’améliorer son fonctionnement.
fonct
La vitiviniculture malgache est simplement nationale. C’est un secteur où l’Etat est absent.
Son problème spécifique est qu’il sera difficilement de produire de vin de qualité en raison de
conditions agro- climatiques non contrôlables et de technique culturale non maitrisée.
maitrisée
Bibliographie
[1] BDPA, 1964 ; Perspectives
ectives de développement viticoles dans la vallée d’Isandra ; Bureau pour le
Développement de la Production Agricole, Fianarantsoa ; 57 pages
GROS A ; 1967 ; Engrais guide pratique de la fertilisation,, La maison rustique, Revue et complétée,
Paris, 430 pages
[14] PONTAILLER S ; 1968 ; La vigne, Edition Pierre FANLAC, Paris, 110 pages.
p
Webiographie
[18] ANONYME ; 2014 ; Motiver les Jeunes, bâtisseurs de l'avenir ; Extrait du Madagascar-
Madagascar
Tribune ; [en ligne] http://madagascar-tribune.com;
http://madagascar ; consulté le 03 Septembre 2015 ; 3 pages
[20] BOIVIN N., 2005, Les paysages viticoles malgaches : singularité ou particularité ; Les Cahiers
d’Outre-Mer
Mer [En ligne], http://com.revues.org/424, consulté le 19 mai 2014, 93 pages.
[21] SALOMON N., 2005, Nouveaux vignobles et évolution des anciens face à la mondialisation,
mondialisation
Les Cahiers d’OutreMer [En ligne], sur http://com.revues.org/428,
http://com.revues.org/428, consulté le 03 mars 2015, 428
pages
Le vignoble malgache fait partie des vignobles marginaux et par là même minoritaires, le plus
souvent tropicaux.
Contrairement aux cultures riches d’exportation, la vigne n’a pas été un motif de colonisation à
Madagascar. Elle a été un objet d’essai dès le début du XIXème siècle de la part de scientifiques mais
ce sont des missionnaires protestants qui l’ont vraiment plantée pour leur agrément vers 1830
(SALOMON J.N., 1985).
). Des colons mais aussi des religieux catholiques l’ont cultivée à leur tour
pour respectivement satisfaire leur besoin personnel et celui de la messe. De sérieuses tentatives de
plantation durant les quatre premières décennies du XXème siècle ont essuyé des échecs et ce n’est
quee dans les deux dernières décennies de la première moitié du XXème siècle que le vignoble
malgache a pris naissance réellement dans le Betsileo.
En 1802, acclimatation de plants d’Isabelle ou Vitis Labrusca à Ivondro par le savant botaniste André
Michaux.
Début d’arrivages importants de plants de vigne du Cap en 1830 sous l’initiative de missionnaires
protestants ; introduction de muscats du Cap par le botaniste Le Nouc en 1839, production devin par
Jean Laborde à Mantasoa en 1845, insuccès de l’introduction
l’introduction de vignes françaises dans le Betsileo-
Betsileo
nord en 1878, réussite de la plantation de ceps américains à Ambositra en 1886, vers 1890
acclimatation positive à Diego-Suarez...
Diego
L’appui de l’administration coloniale dans la promotion de la vigne, quoique sans considération
économique ni esprit de filiarisation, était considérable :
− de nombreuses introductions de variétés de vigne par les Services Agricoles à partir de 1896
− envoi de nombreux plants à la station agricole de Nanisana, à Antananarivo-
Antananarivo ville par le
professeur Cornu du Muséum, en 1897. Jusqu’en 1931, 2000 variétés ont été reçues à Nanisana
(SALOMON J.N., 1980). De Nanisana se sont propagés les plants de vigne surtout dans le Betsileo.
− étude et acclimatation de 27 cépages envoyés par le jardin des plantes
pla de Paris au jardin
d’essai de Nanisana en 1898.
− envoi de 74 cépages de vigne par le professeur Viala en 1900, de Montpellier
− arrivée d’une importante collection de vigne à Tananarive en 1900 – essai concluant de vigne
à Marovoay en 1902 par un colon
− 377 ha cultivés en vigne en Imerina en 1905 : projets de vignobles aux environs de Majunga3
et de Marovoay ; tests de vigne concluant, sans plus, dans l’Ouest et dans le Sud ouest.
A l'extrême sud de l'Afrique, connu localement comme "ville mère", le Cap est un véritable "melting
pot". Les cultures de l'Afrique,
ue, de l'Europe et de l'Asie se sont mélangées pendant plus de 350
années, formant une ville antique et moderne, riche en histoire colorée et culture diversifiée.
Le Cap a été témoin de nombreux événements importants dans l'histoire de l'Afrique du Sud :
l'atterrissage des colons hollandais en 1652, l'invasion britannique pendant les guerres
napoléoniennes, et la rébellion connue sous le nom de "voyage de Groot". C'était là, qu’en 1990,
Nelson Mandela a fait son premier tour historique à la liberté.
Aujourd'hui
rd'hui l'Afrique du Sud est une démocratie paisible, un pays vibrant et passionnant très
diversifié. Cette variété est reflétée par ses vins. Avec son histoire de vinification vieille de plus de
300 ans, l'industrie reflète le classicisme du vieux monde mais
mais est également influencée par les
modèles contemporains du nouveau monde.
L’implantation du vignoble sud-africain
sud africain a eu lieu à partir de la fin du XVIIème siècle. Le premier
commandant du Cap, Jan Van Riebeeck, un hollandais, planta les premières boutures
bouture de vigne en
1656. Le commandant suivant, créa un vignoble célèbre : Constantia, planté avec du Muscat.
En 1688, les Huguenots fuirent la France pour s’installer en Afrique du Sud et développèrent la
viticulture. Certains vignobles portent encore des noms français.
A partir de 1806, durant la guerre opposant la France et la Grande Bretagne, l’Afrique du Sud devint
l'un des principaux fournisseurs de vin du Royaume-Uni.
Royaume
Après la crise phylloxérique en 1886, la guerre des Boers entre 1899 et 1903 et une trop
tr forte
replantation ont engendré une surproduction et des difficultés de commercialisation.
En 1918, la création du KWV (Ko-operatiewe
(Ko operatiewe Wynbouwers Vereniging) a permis de corriger la
situation en contrôlant la production viticole.
Avec la fin de l’Apartheid, on retrouve aujourd’hui les vins d’Afrique du Sud dans le monde entier.
Station janv fevr mars avr mai jui juil aout sept oct nov dec
Beravina 21.5 21.7 20.9 19.9 17.7 15.5 14.9 15.3 17.1 19.2 20.7 21.5
Antanifotsy -
19.4 19.3 18.6 17.4 15.0 12.8 12.6 13.1 15.0 17.3 18.5 19.1
Ambalavao
Tableau 17:Températures
Températures maximales extrêmes en°C
Station janv fevr mars avr mai jui juil aout sept oct nov dec
Beravina 32.2 31.5 30.7 30.4 29.6 26.8 25.9 27.4 32.0 32.3 33.5 32.4
Antanifotsy -
30.4 29.4 29.2 28.4 28.6 24.2 24.5 26.9 30.2 32.2 31.6 30.2
Ambalavao
Tableau 18:Températures
Températures minimales mensuelles en°C
Station janv fevr mars avr mai jui juil aout sept oct nov dec
Beravina 17.2 17.2 16.6 15.2 12.7 10.5 10.1 10.2 11.2 13.4 15.3 16.6
Antanifotsy -
14.1 14.1 13.3 11.5 8.6 6.4 6.1 6.3 7.5 10.1 12.1 13.6
Ambalavao
Le climat de la région de Fianarantsoa est du type du climat tropical d’altitude. Selon une étude faite
par Oldeman et Cornet, l’on remarque la situation suivante :
Tableau 21:: caractéristiques climatique selon Oldeman et Cornet
Le tronc des vignes n’est pas un fût droit, comme celui des arbres, mais il est toujours flexueux, tordu
autour des supports lesquels il grimpe et même lorsqu’il rampe
rampe sur le sol. ce tronc se ramifie en
plusieurs branches ou bras qui portent les tiges de l’année appelées rameaux tants qu’elles demeurent
herbacées, et sarments après aoûtement (reconnaissable extérieurement par le passage de la teinte
verte à une coloration brune).
Le rameau est une tige renflée de distance en distance et ce renflement est appelé nœud ; l’intervalle
entre 2 nœuds consécutifs s’appelle entre nœud ou mérithalle.
Feuilles
Les feuilles s’insèrent sur les rameaux au niveau des nœuds par l’intermédiaire des pétioles. Elles
comprennent le limbe ou lame verte étalée, et le pétiole ou queue de la feuille qui rattache le limbe à
la tige, et se prolonge par des nervures.
Leur disposition
osition dans l’espace est variable avec l’âge des tiges qui les portent suivant les cépages. En
général, pour un cépage déterminé, les feuilles très découpées indiquent l’infertilité : les vignes
stériles ont des feuilles très découpées.
Bourgeons
Les bourgeons,
geons, qui sont des petits rameaux en réduction recouverts d’organes protecteurs, sont
destinés à assurer la pérennité de la vigne d’une année à l’autre par leur croissance en donnant des
rameaux, des feuilles, des inflorescences et des nouveaux bourgeons. Ils sont également
indispensables pour assurer la multiplication végétative de la vigne (bouturage, marcottage,
greffage).
Deux caractéristiques essentielles sont à retenir :
- Tous les bourgeons sont axillaires, c'est-à-dire
c'est dire qu’ils naissent obligatoirement à l’aisselle
d’une feuille. Par conséquent, on ne les trouve que sur les organes feuillées (rameaux et sarments).
Donc pour multiplier végétativement une vigne, il faut nécessairement faire appel à une portion de
rameau ou de sarment ayant au moins un nœud
nœu et portant un bourgeon.
- Les bourgeons diffèrent par leur possibilité de développement, en relation d’ailleurs avec le
phénomène physiologique de la dormance. C’est ainsi qu’on peut distinguer des bourgeons dormants
qui normalement ne se développeront qu’au
qu’au cours du cycle végétatif suivant leur formation, des
Fleurs
Les fleurs de vigne sont toujours de petites dimensions, leur longueur variant de 2 mm pour les
petites jusqu’à 6 ou 7 mm pour les plus grandes.
Avant la floraison, ces fleurs ont l’apparence de petites valves cylindriques, parfois un peu coniques.
Elles sont de couleur verte,
e, plus ou moins brillantes, parfois un peu teintées de jaune ou contraire
lavées de rose, particulièrement au sommet des valves.
Vrilles
Les vrilles de la vigne sont plus ou moins complexes, mais en général elles sont bifurquées ou
trifurquées, avec une petite
etite bractée à la base de chaque ramification. Les deux bras de la vrille sont
situés sur le plan phyllotaxique du rameau porteur, de sorte qu’on peut définir un bras interne et un
bras externe.
En effet, c’est une tige avec les feuilles et on rencontre effectivement,
effectivement, dans la nature, des rameaux
dont une vrille est remplacée par un rameau feuillu ou seulement une partie de la vrille transformée
en rameau.
Fruits
Ce sont les graines de raisin qui présentent selon le cépage de différences de forme : globuleuse,
globuleu
elliptique, ovoïde. La couleur varie également selon le cépage, mais aussi selon l'ensoleillement :
verte, dorée, rose, noire.
Les différentes parties du grain de raisin sont :
- La pellicule ou peau enveloppe le fruit. Elle est recouverte d'une poussière
poussière cireuse : la pruine
- La pulpe généralement incolore sauf chez les cépages teinturiers. Les cellules de la pulpe
renferment le moût ou jus de raisin
- Les pépins ou graines sont au nombre de 1 ou 2 en général. Ils sont reliés au pinceau, ensemble de
vaisseaux qui alimentent le fruit.
Annexe 5: le sol viticole
Caractéristiques du sol viticole
Le sol est un élément indispensable pour la culture de la vigne. L’influence du sol sur la vigne est
complexe.
La dégradation des roches mères fournit les matériaux de base des sols qui évoluent lentement pour
former les sols agricoles sous l’action, d’une part des phénomènes météorologique et, d’autre part,
sous l’influence des microorganismes vivants. La résultante de ces divers facteurs physiques et
biologiques, chimiques et biologiques constitue
constit la pédologie.
La silice : c’est l’élément le plus répandu à la surface de la terre puisqu’il représente 58% du total,
sous forme de silice pure (quartz) ou, plus généralement, sous forme combinée dans les roches
(silicates).
Il existe des sols à vigne presque siliceux : ce sont les sables des rivières ou des bords de mer. La
vigne y est cultivée franche pied ; à condition que la somme « limon+argile+humus » demeure
inferieur à 5%.
Les sables conviennent bien à la production des vins blancs en donnant beaucoup
be de finesse et de
bouquet. Mais on peut également y récolter de bon vin rouge et même de grand crus ; lorsque l’action
des cailloux s’y ajoute. Les sables sont également favorables à l’obtention de raisin de table précoce ;
car les sols sableux se réchauffent
chauffent facilement.
La composition chimique des sols sur la quantité et la qualité des raisins récoltés et par voie de
conséquence sur la qualité des vins obtenus. On peut donc parler d’une vocation viticole des sols,
sol qui
trouve une application dans la délimitation des aires de production des vins de qualité.
L’analyse chimique des sols peut être poussée très loin si on veut s’intéresser à tous les éléments que
l’on peut y trouver, mais dans la plupart des cas cela n’est
n pas nécessaire.
En effet, il y a d’abord les éléments fondamentaux : azote, potasse et acide phosphorique qui sont
toujours absorbés par la vigne et dont nous établirons les besoins à propos des fumures. Il en est
même de calcium.
Il y a ensuite des éléments
léments secondaires qui agissent à faible dose par leur présence ou par leur
absence, provoquant des intoxications ou des carences. Ce sont les oligo-
oligo-éléments dont on a mis en
relief toute l’importance dans certains sols, notamment dans les sols acides. Citons
Ci parmi les
principaux le magnésium, le bore, le soufre, le manganèse, le fer, le zinc, l’aluminium.
Azote : une terre est riche lorsqu’elle contient plus de deux pour mille d’azote, riche entre 1.5 à 2
pour mille, moyenne à un pour mille et pauvre en dessous.
Acide phosphorique : la connaissance de sa teneur totale est encore moins intéressante parce qu’une
grande partie se trouve engagée dans des combinaisons chimiques qui la rendent insoluble. Il est
seulement utile de déterminer la quantité d’acide phosphorique assimilable, qui peut être mise
Les gelées hivernales doivent être très fortes (températures inférieures à -15°C) pour causer des
dégâts à la vigne. Elles détruisent alors les bourgeons. Sur les sarments, les vaisseaux du liber par
lesquels la sève élaborée redescend, sont altérés. Les rameaux deviennent brun grisâtre au lieu d’être
vert. Parfois toute la souche est détruite.
Les gelées
ées printanières, intervenant à partir de -2.5°C
2.5°C lorsque la vigne a repris son activité, détruisent
les bourgeons primaires très sensibles. Ceux-ci
Ceux ci sont remplacés par des bourgeons secondaires du bas
du rameau ou du vieux bois beaucoup moins fructifère. Les
Les feuilles subissent parfois des
déformations.
Tanjonandrianina RAKOTONJANAHARY
Date de soutenance : 02 Mars 2016
Promotion HINA (2009-2014)
Tuteur: Docteur Jean Chrysostome
Logt 2116/1bis cité des 67ha N.E
RAKOTONDRAVELO
email: jraphily@gmail.com
RESUME
La bonne qualité de vin est l’un des soucis des viticulteurs. Divers causes peuvent influencer cette qualité : cépage, écologie,
technique culturale et technologie de transformation. Des recherches n’ont cessé d’essayer pour améliorer cette qualité.
Cependant, la filière viticole n’arrive pas encore répondre la qualité attendue. L’analyse de la filière viticole est donc
nécessaire à effectuer afin qu’on pourrait débloquer le principal problème. On constate que ce blocage se trouve aux niveaux
écologiques et aux niveaux techniques de cultures. La formation des professionnels et la création de syndicat peuvent
associer les opérateurs de la filière pour la sauver. Comme nous ne pouvons que cultiver les cépages hybrides, pour ouvrir à
l’international, le recours à la fabrication de vin bio peut être une solution mais cela nécessite une étude de rentabilité et de
faisabilité approfondie.
Mots clés : viticulture, analyse, Haute Matsiatra, Afrique du Sud, écologie
ABSTRACT
The quality of wine is one of the concerns of wine producers. Various causes can influence this quality: variety, ecology,
cultivation techniques and processing technology. Investigations have continued to try to improve this quality. However, the
wine industry still can’t meet the expected quality. A value chain analysis is necessary so that to get going this network. It is
noted that the and the cultural practice are the main problem. The training of professionals and the union of creation may
involve sector operators to save her. As we can only cultivate hybrid varieties, to go international, the use in the
manufacture of organic wine can be a solution but it requires a feasibility study and feasibility’s detailed
Keywords: wine-growing, analysis, High Matsiatra, South Africa, ecology
FAMINTINANA
Anisan’ny fanahian’ny mpamboly voaloboka ny kalitaon’ny divay. Maro ireo antony mety mitarika io kalitao io: ny
“cépage”,ny tontolo manodidina, ny teknikam-pambolena ary ny fomba fanodinana. Betsaka ireo fikarohana efa natao mba
hanatsarana io kalitao io kanefa mbola tsy mahavaly ny kalitao handrasana izany hatreto. Ilaina noho izany ny fanaovana
fandalinana manokana momba io sehatra io mba ahafahana mamaha ny olana fototra. Voamarika fa eo anivon’ny teknika
fambolena sy ny tontolo manodidina iveloman’ny voaloboka no itoeran’ny sakana. Ny fampiofanana ireo mpamboly sy
fananganana “syndicat” no mety hampivondrona azy ireo mba hanavotra io sehatra io. Ary satria tsy afaka mamboly afa-tsy
ny “cépage hybride”isika, ary mba hisokafana amin’ny iraisam-pirenena, ny famokarana divay biolojika no anisan’ny
vahaolana amin’izany. Mbola mila fandalinana lalina eo amin’ny lafiny fanatanterahana azy anefa vao afaka ampiharina io
soson-kevitra naroso io.
Teny manan-danja: fambolena voaloboka, famakafakana, Matsiatra Ambony, Afrika atsimo, tontolo iainana