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Sommaire
Remerciements 4
INTRODUCTION.......................................................................................................................................5
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4.3 Décapage :........................................................................................................................................................................................24
4.3.1 Définition :............................................................................................................................................................................24
4.3.2 Décapage par poussage :...................................................................................................................................................24
4.3.3 Décapage par casement :...................................................................................................................................................25
CONCLUSION.........................................................................................................................................29
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Remerciements
et mes considérations
les plus dévouées à tous le personnel de l’office chérifien des phosphates secteur Sidi
chennane.
pour leur disponibilité, leurs encadrements ainsi que leurs remarques et conseils avisés au
Encore une fois merci aux agents du service OIK/EC/E-331 pour leur soutien, leurs
serviabilités et les conseils qu'ils m'ont fournis durant toute la période de mon stage.
Introduction
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Le contact direct avec le milieu du travail est le moyen très efficace pour aboutir à
En effet le souci d'effectuer mon stage dans de bonnes conditions conduit à bien choisir
l'entreprise. D'où le choix du groupe OCP vu l'importance de cet organisme dans l'économie
nationale.
techniques qui collaborent à l'amélioration de mes connaissances, ce qui est nécessaire pour
Durant ce mois, le stage réalise à L' OCP s'est avéré très intéressant et très enrichissant
car on y a entrepris beaucoup de choses qui ne pourront que nous aider dans notre parcours
professionnel.
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1 PARTIE 1 : UNE REPRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA SOCIÉTÉ ET LE LIEU DE STAGE :
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exercé par un Conseil d’Administration. En ce qui concerne la gestion financière, il
est entièrement indépendant de celle de l’ETAT, chaque année le groupe O.C.P
établit son bilan, son compte d’exploitation, et ses prix de revient alors que sa
participation au budget de l’ETAT se fait par le versement annuel des dividendes.
marneux.
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La couche 2 est subdivisée en 2 parties :
- Couche 2 inférieure : constituée du phosphate à grains grossiers à moyen evec des débris
osseux notamment à sa base, elle repose le plus souvent sur des calcaires phosphatés.
- Couche 2 supérieure : formée de phosphate calcifié qui repose souvent sur le toit de la
C2 inférieure, parfois elle repose sur des banquettes de calcaires phosphatés.
Le toit de la couche 2 est formé par des calcaires phosphatés à coprolithes
légèrement marneux à la base. Il peut renfermer à son sein des blocs de silex ou des
poches de phosphates.
Couche 1 :
Elle est divisée en trois parties :
- La couche 1 inférieure : elle est formée par des phosphates coprolithiques à grains
grossiers, elle renferme 1 à 2 rangés de rognons de silex, son toit est fréquemment
marneux.
- La couche 1 médiane : elle est formée par des phosphates plus au moins marneux et qui
peuvent évoluer au sommet à des marno-calcaire légèrement phosphatés.
- La couche 1 supérieure : elle formée par des phosphates légèrement calcifiés ou
marneux par endroits avec un banc de silex continu au toit.
La couche 0’ :
Elle est séparée en deux parties par un niveau de calcaire marneux, la partie supérieure est
constituée de calcaire phosphaté ou de phosphate calcifié, la partie inférieure est
constituée de phosphate marneux et parfois calcifié.
La couche C0 :
Elle est formée par des phosphates meubles parfois marneux ou calcifiés. Elle est
subdivisée en deux niveaux séparés par une mince passée de marne légèrement phosphaté,
ou par des calcaire marneux.
Le toit de cette couche est formé d’un niveau de marne argileuse, suivi d’un banc de silex
souvent à poches phosphatées. Le reste de l’intercalaire - sillon A/couche 0 est constitué
par des marnes siliceuses épaisses, suivies par un calcaire phosphaté; parfois un calcaire
englobant un banc régulier de silex.
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Sillon A :
Ce niveau est formé par des phosphates meubles renferme par endroits une mince passée de
marne siliceuse à silex.
Sillon B :
Il est formé par des grains de phosphate grossiers à moyens et peuvent renfermer des blocs
de silex dans sa partie inférieure, il est fréquemment subdivisé en deux parties par une
banquette de calcaire phosphaté ou marneux. Le recouvrement de sillon B est constitué par
une alternance des marnes, des marnes siliceuses, des calcaires marneux et des sillons des
phosphates parasites. Vient ensuite une succession de niveaux silto- pelitiques et marneux
sur l’ensemble repose la dalle à thersitées, formée de calcaire marneux et/ou siliceux
coquillé.
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Figure 2: la coupe synthétique du chantier de Sidi Chennane
1.2.4 TECTONIQUE :
La série phosphatée du gisement des Oulad Abdoun s’est déposée dans un contexte
tectonique relativement calme. L’influence manifeste de l’édification des atlas ne
deviendrait plus intense qu’aux extrême Est et Sud-Est des zones voisines immédiats de la
chaine Atlasique. Parmi les structures tectoniques observées on note des failles, des plis et
d’autres structures qui s’avère également liées à la tectonique, il s’agit des structures
nommées communément « Dérangement ».
Dérangement de type 1
Ce sont des dérangements qui affectent la série phosphatée (dérangement total). Ils sont
constitués d’un mélange de calcaire, de marnes et de phosphate avecprédominance de calcaire
riche en silex et une dureté importante. Au panneau 4, et sur un total de 12 puits (16,6%)
présentant un dérangement de ce type.
Dérangement de type 2
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On a toujours une série qui est totalement dérangée mais sans prédominance d’aucun
type de lithofaciès. Ce type de dérangement a été observé sur deux puits du panneau 4 de
Sidi Chennane, ce qui présente 16,6% de l’effectif total des puits dérangés.
Dérangement de type 3
Dans ce cas, on a une série partiellement perturbée et le dérangement constitué par tous
les éléments de la série (calcaire, silex, marnes et phosphate). C’est le cas le plus fréquent, et
représente environ 66,6% de l’effectif global des puits dérangés au panneau 4. Dans les
tranchées d’exploitation, on observe ces types de dérangement qui rendent problématique la
marche normale de l’exploitation. Ces structures circulaires sont contournées au moment du
défruitage puis elles sont sautées et transportées avec l’intercalaire qui suit.
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2 PARTIE 2 : PHOSPHATE AU MAROC
2.1 :
DÉFINITION
Le phosphate est un composé chimique complexe qui contient du phosphore (P) et
d’autres éléments chimique comme le calcium (C), le fluor (F), l’uranium (U),... Provenant de
certaines fractions de l'écorce terrestre peuvent constituer des gisement exploitables. Les
Les guanos.
les principaux bassins phosphatés marocains sont répartis dans différentes régions, du
ABDOUN
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important, aussi bien par son extension que par la qualité et la quantité des
minerais qu’il renferme.
Le bassin d’Oulad Abdoun s’étend sur une superficie de 4000 Km² environ,
occupe la majeure partie du plateau des Ouardirha ou plateau des phosphates. Il
est limité au Nord par les affleurements où l’on rencontre les villes d’Oued Zem, et
Khouribga et au sud-est par la bordure du Haut-Atlas de Béni Mellal.
L’exploitation des phosphates se fait actuellement dans trois mines à ciel
ouvert : Sidi Daoui en cours d’épuisement, Marah El Arech, et Sidi Chennane.
Gisement des Gantours : ce bassin s’étend sur environ 120 Km de l’Est à
l’Ouest, et 20 à 30 Km du Nord au Sud. Il se situe entre les massifs des Rehamna
au Nord, celui des Jbilet au Sud, Oued Tessaout à l’Est et les collines de
Mouissate à l’Ouest.
Les zones actuellement en exploitation sont le gisement de Ben Guerir exploité
en mine à ciel ouvert et le gisement de Youssoufia exploité en souterrain et en
découverte.
Gisement des Meskala : il est situé dans la plaine d’Essaouira-Haouz, et il
limité au Nord par les Jbilet et les collines de Mouissate, au Sud par le Haut-Atlas,
à l’Est par la plaine de Haouz, et à l’Ouest par la plaine côtière d’Essaouira. Il est
subdivisé en trois principales zones : Oulad Bousbaa, Imin Tanout et Khémis
Meskala.
Gisement Oued Eddahab : ce bassin se situe au sud du Haut Atlas en zone
saharienne. Il occupe une vaste région qui part de la zone de Dchéra au SW-E de
Laayoune près de la confluence de Saquia El Hamra et Oued Elkhat et se poursuit
en se rétrécissant jusqu’au sud de la ville de Dakhla. Il se limite au Nord et Nord-
Est par les affleurements de la série phosphatée.
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Figure1 : Les gisements phosphatés au MAROC
L'étude de la Phosphatogènèse, quel que soit le gisement considéré, pose essentiellement deux
problèmes :
Cette origine étant supposée connue, par quels processus et dans quelles conditions le gisement
Les deux problèmes aident la naissance de recherche ou phosphate marocain et pose de théories
silice.
Cette théorie apparait plus logique en se basant sur des données océanographiques
anciennes. KAZAKOV constate que la teneur en P2O5 de l’eau de mer croit avec la
profondeur de 500m avec un pourcentage important du gaz carbonique (PH diminue). Si les
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courants ascendants ramènent les eaux profondes vers la surface en remontant le long du
talus continental, le dépare du gaz carbonique doit fournir la précipitation des phosphates.
entre 200 et 500. On admet que cette théorie est une base d’explication satisfaisante.
Dérangement de type 2
On a toujours une série qui est totalement dérangée mais sans prédominance d’aucun
type de lithofaciès. Ce type de dérangement a été observé sur deux puits du panneau 4 de
Sidi Chennane, ce qui présente 16,6% de l’effectif total des puits dérangés.
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Fig 9 : Dérangement de type
II
Dérangement de type 3
Dans ce cas, on a une série partiellement perturbée et le dérangement constitué par tous
les éléments de la série (calcaire, silex, marnes et phosphate). C’est le cas le plus fréquent, et
représente environ 66,6% de l’effectif global des puits dérangés au panneau 4. Dans les
tranchées d’exploitation, on observe ces types de dérangement qui rendent problématique la
marche normale de l’exploitation. Ces structures circulaires sont contournées au moment du
défruitage puis elles sont sautées et transportées avec l’intercalaire qui suit.
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PARTIE 3 : LES ÉTAPES D’EXTRACTION DU PHOSPHATE
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L'exploitation minière des phosphates comprend un ensemble des opérations minières qui ont
pour objectif l'extraction du minerai. Dans les découvertes OCP, il existe deux méthodes
d'exploitation la méthode sélective et la méthode globale. Ces deux méthodes ont des avantages et des
inconvénients.
C’est une méthode d'exploitation qui consiste à exploiter les différents sillons et couches
avec l'élimination des intercalaires.
L'avantage de cette méthode
est :
La préservation des teneurs des couches riches.
Ces inconvénients sont :
C'est une méthode qui consiste à prendre globalement les couches phosphatées et
les intercalaires. Dans cette méthode, la foration et le sautage concernent tout le faisceau
phosphaté.
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Amélioration du rendement des machines (front haut).
Salissement du phosphate.
4.1 FORATION :
4.1.1 DÉFINITION:
La foration est la première étape d’exploitation dans les découvertes OCP. C’est une
opération qui consiste à forer des trous dans un terrain dur pour y mettre de l’explosif dans
le but de le fragmenter.
L’exécution de ces trous doit être faite suivant une maille bien déterminée tout en
respectant la hauteur à forer. La précision avec laquelle ces paramètres seront respectés aura
une grande influence sur les résultats des tirs.
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4.1.2 PRINCIPE DE FORATION :
La technique utilisée est celle de Rotary à l’air. Elle basée sur l’usure ou la
désagrégation de la roche obtenue par la rotation d’un outil sur lequel on exerce une
certaine pression avec présence d’un fluide (air) pour :
- Refroidir l’outil ;
- La dureté du terrain
- La puissance de l’explosif
- La granulométrie désirée
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Niveau foré Maile utilisée m
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Terrain naturel/sillon B (TN/SB) 9*10
Intercalaire SB/C1 9*10
C1g+C1/C2+C2g 5*5
C2/C3+C3g 7*7
Tableau 1: les mailles de foration utilisées à Sidi chennane
Rendement d’une
sondeuse
Rdt (m/h) =
métrage foré/heures de marches
4.2 SAUTAGE :
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4.2.1 DÉFINITION :
Le sautage est l’opération qui consiste à mettre de l’explosif dans les trous de mines,
exécutés par les sondeuses, en assurant l’amorçage par artifice (cordeau détonant,
détonateur…..), ensuite bourrer des trous par des cuttings pour assurer un bon confinement
de l’explosif et empêcher l’échappement des gazs chimiques lors de la mise à feu.
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Tir longitudinal orienté dans le sens fermeture-ouverture
Ils visent la fragmentation du terrain sans déplacement. Ceci permet d’optimiser les
travaux d’aménagement de la plate forme pour la machine.
Tir transversal
4.3 DÉCAPAGE :
4.3.1 DÉFINITION :
C’est une opération qui consiste à enlever les morts terrains ou stériles qui
recouvrent une ou plusieurs couches du phosphates. Cette opération peut se faire par trois
méthodes :
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4.3.2 DÉCAPAGE PAR POUSSAGE :
Cette méthode consiste à pousser les morts terrains de la tranchée en cours
d’exploitations vers la tranchée déjà épuisée ou à l’extérieur dans le cas des affleurements à
l’aide des bulldozers.
La méthode de poussage utilisé à Sidi Chennane est slot dozing. Dans cette
méthode, chaque bull crée un couloire avec une certaine distance entre les couloires voisins.
Le décapage par casement est effectuer par une dragline de type M8400 qui permet le
casement des stériles sans devoir les transporter.
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Photo 2 : décapage par casement par dragline M8400
Remarque :
Cette méthode est utilisée pour le décapage de l’intercalaire C2/C3 au lieu
du transport parce qu’elle moins économique que ce dernier.
4.4 DÉFRUITAGE :
4.4.1 DÉFINITION
Le défruitage est une opération qui vient après le décapage et consiste à enlever
le fruit (phosphate) des ou de la couche phosphatée. Cette opération nécessite des
précautions en vue de préserver qualitativement et quantitativement le gisement :
- Eviter le salissement.
Le défruitage à l’OCP est effectué essentiellement par des pelles en butte, des
draglines et des chargeuses.
Les pelles en butte : leur cycle se compose les mouvements suivants : cavage, levage
et orientation.
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Chargeuse sur pneus: destinés au défruitage des niveaux minces après gerbage(c.à.d.
formation des tas) par des bulldozers D9.
Au défruitage, les pelles (ou dragline) chargent des camions, donc leur rendement
dépend du nombre de camions qu’on les affecte.
- Le passant du crible est envoyé vers les stations de criblage de maille 30*50 mm, puis
d’un crible de maille 15*30 mm, puis acheminer vers le parc de stockage.
- La mise en stock du phosphate criblé se fait par qualité source suivant des repères
réservés pour chaque qualité.
La mise en stock des phosphates criblés se fait par « Qualités sources » ( en fonction de
ses teneurs en BPL et en éléments en traces ) suivant des repères réservés pour chaque qualité.
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QUALITES TENEURS EN % (BPL)
SHT SHT > 75 %
THT 73 < = THT < 75 %
HTN 71.5 < = HTN < 73 %
HTM 69.5 < = HTM < 71.5%
MT 68 < = MT < 69.5%
BTR 64.5 < = BTR < 68 %
BTN 61 < = BTN < 64.5%
TBT 58 < = TBT < 58 %
MT : Moyen teneur
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Figure 7: synoptique trémie Sidi Chennane.
Conclusion
Ce rapport résume une expérience de quatre semaines de stage d’application au sein du
groupe OCP. Ce stage nous a permis de consolider nos connaissances techniques sur la chaine
cinématique suivie dans la mine
Personne n’ignore l’importance des stages qui constituent une préparation effective et
enrichis ante au monde du travail en permettant à l’individu de concrétiser ses connaissances
et valider les acquis de formation
La pratique est une étape fondamentale pour compléter la formation professionnelle car
elle permet une mise à l’épreuve du bagage théorique acquis (et cela aussi poussée soit il)
Finalement, on exprime notre gratitude à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin
au bon déroulement de ce stage et la réalisation de ce rapport.
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