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Le présent travail n’aurait pu être réalisé sans l’aide précieuse qui m’a été
apportée à différents niveaux. A cet égard, je tiens à adresser ma gratitude au Groupe
Office Chérifien des Phosphates pour m’avoir accordé l’opportunité d’effectuer mon stage
dans une aussi prestigieuse unité industrielle.
Enfin, je tiens à remercier, tous ceux qui ont participé de prés ou de loin pour
m’aider à l’élaboration de ce rapport.
Sommaire
[2]
Remerciement.......................................................................................................................................2
Introduction.................................................................................................................................4
1. Définition de la maintenance.......................................................................................18
2. La maintenace professionnelle....................................................................................18
Conclusion................................................................................................................................41
Annexes.....................................................................................................................................42
Introduction
[3]
Afin de concrétiser nos connaissances acquises dans notre établissement, l’école nationale des
sciences appliquées de Safi nous donne l’occasion de passer des stages industriels qui nous permettent
de confronter la vie professionnelle avec toutes ses contraintes et difficultés et d’améliorer notre savoir.
Dans ce sens, j’ai pu effectuer mon stage d’initiation pendant un mois au sein de Maroc
phosphore I, et plus précisément dans le service maintenance mécanique dont le rôle est la mise en
place d’une gestion de maintenance solide et à long terme qui entoure tous les paramètres qui peuvent
affecter la disponibilité des équipements, et ceci à travers :
Dans cette optique, le service maintenance mécanique à la division Maroc Phosphore I, m’a
proposé comme sujet « les 9 fondations de la maintenance professionnelle », dont l’objectif est de
construire et améliorer constamment les bases solides d’un système de maintenance.
Le présent rapport comporte deux parties. Dans la première partie, un aperçu général sur le
groupe OCP, les différents ateliers de production de Maroc Phosphore I, notamment l’atelier fusion
filtration du soufre, et le service maintenance mécanique. La deuxième partie comprend, par ailleurs, le
développement de mon sujet de réflexion.
[4]
Partie 1 :
Présentation du lieu
de stage
[5]
Le Groupe OCP est une société anonyme fondée en 1920 et domiciliée au Maroc. OCP S.A est
le leader mondial des exportations du phosphate et de produits dérivés, avec des activités couvrant
l’ensemble de la chaine de valeur, allant de l’extraction de la roche de phosphate à la transformation
chimique en acide phosphorique et différents engrais. Les produits OCP représentent une composante
majeure de la sécurité alimentaire mondiale tant ils sont importants pour la productivité agricole et
contribuent activement à la régénération qualitative des sols.
Avec les réserves les plus importantes au monde, principalement localisées dans le bassin de
Khouribga au centre du Maroc, OCP S.A offre une large sélection de roche de phosphate de différentes
qualités, destinée à divers usages. OCP est le premier exportateur de roche de phosphate et acide
phosphorique dans le monde, et un des principaux exportateurs d’engrais phosphatés, avec un portefeuille
composé de 130 clients et une présence sur les cinq continents.
En tant que première entreprise du Maroc, OCP S.A est l’un des moteurs clé de l’économie du
pays. Les phosphates et ses dérivés représentent en 2010, en valeur, près d’un quart des exportations du
Maroc et approximativement 3,5% du PIB. Les exportations d’OCP S.A sont de près de 4,5 milliards de
dollars US en 2010. OCP S.A emploie directement plus de 18 000 salariés.
OCP S.A a développé des relations durables avec plusieurs de ses clients qui vont au-delà de
stricts arrangements commerciaux. Le groupe a, au fil des ans, mis en place plusieurs Joint-ventures de
transformation avec des usines au Maroc et à l’étranger avec des partenaires de premier plan venant du
Brésil, de Belgique, d’Allemagne, d’Inde et du Pakistan.
1920 : Début de l’extraction du phosphate à Boujniba dans la zone de Khouribga (1 er mars 1921) ;
Première exportation de phosphate (23 juillet 1921).
1930 : Ouverture d’un nouveau centre de production de phosphate : le centre de Youssoufia,
connu alors sous le nom de Louis Gentil (1931).
1950 : Mise en œuvre de la méthode d’extraction en découverte à Khouribga (1952) ; Création
d’un centre de formation professionnelle à Khouribga (1958), en renforcement des efforts menés,
depuis des décennies sur ce plan ; puis, création par la suite d’autres unités de
formation/perfectionnement.
1960 : Développement de la mécanisation du souterrain à Youssoufia ; Démarrage de Maroc
Chimie à Safi, pour la fabrication des dérivés phosphatés : acide phosphorique et engrais (1965).
1970 : Création du Groupe OCP, structure organisationnelle intégrant l’OCP et ses entreprises
filiales (1975) ; Intégration d’un nouveau centre minier en découverte, le centre de Phosboucrâa
(1976) ; Démarrage de nouvelles unités de valorisation à Safi : Maroc Chimie II et Maroc
[6]
Phosphore I (1976), puis Maroc Phosphore II en 1981 ; Ouverture d’un troisième centre de
production en découverte, le centre de Ben guérir (1979).
1980 : Partenariat industriel en Belgique : Prayon (1981); Démarrage d’un nouveau site de
valorisation de phosphate : le site de Jorf Lasfar, avec Maroc Phosphore III-IV (1986).
1990 : Exploration de nouveaux projets de partenariats industriels et de renforcement de
capacités ; Accélération du programme social de cession de logements au personnel (1993) ;
Partenariats industriels avec Grande Paroisse (1997), usine Emaphos pour l’acide phosphorique
purifié (Maroc/Belgique /Allemagne) en 1998, usine Imacid pour acide phosphorique (Maroc
/Inde) en 1999.
2000 : Démarrage d’une unité de flottation de phosphate à Khouribga.
Division Maroc
Phosphore II
[7]
Figure 2 : Pole chimie de Safi
[8]
4-2)- Atelier de production d’acide sulfurique :
Cette unité a démarré en 1975 avec une unité de fusion et de filtration du soufre d’une capacité
de 1500 tonnes/h fabriqué selon le procédé polonais POLYMEX-CECOP.
En 1980 l’extension de MPI a eu pour effet d’augmenter le potentiel d’une quatrième ligne suivant le
même procédé.
[9]
Suite à l’énorme essor au niveau des outils de production conditionné par les nouvelles exigences
du marché mondial, le service ICS/P/SL/M vise autant que portion du groupe OCP une amélioration
permanente et globale au niveau de ses différentes sections afin de fiabiliser ses unités de production.
Le défi principal de ce service est de pouvoir mettre en place une gestion de maintenance solide et à
long terme qui entour tous les paramètres qui peuvent affecter la disponibilité des équipements et ceci à
travers :
- Assurer et améliorer les performances de l’acquis.
- Suivre le déroulement des marchés dans les règles de l’art, avec la qualité optimum.
Une nouvelle vision est entrain de s’instaurer au sein de ce service c’est le fait de procéder par
un management participatif visant d’impliquer tout le personnel d’une façon formelle et d’affecter chacun
dans sa section dans le but de :
- Illustrer les bases de la gestion de maintenance.
- Instaurer la nouvelle culture de la prévention, à travers les ronds systématiques.
- Communiquer les problèmes à tous les niveaux hiérarchiques dans des réunions planifiées.
- La distribution optimale des compétences en fonction des plans dressés.
Il se compose de deux sections à savoir :
Section fonctionnelle ;
Section opérationnelle.
La section fonctionnelle comprend à son tour :
Une cellule budget d’investissement des U01 et énergie et fluides qui suivent les dépenses
d'investissement ;
Un secrétariat technique et approvisionnement qui assure un suivi des délais de livraison des
achats directs et des réapprovisionnements des pièces en stock au magasin central pour l'ensemble
du service entretien mécanique ;
Un secrétariat administratif pour la gestion de la paperasse, personnel, pointage…
Un bureau des méthodes est récemment crée (mars 2009) rassemble le secrétariat technique &
approvisionnement et la cellule budget d’investissement des U01 et E&F pour assurer les petites études
de modification, la mise à jour des plannings et la tenue de la documentation technique.
[10]
La station de déchargement.
La fusion de soufre solide.
La filtration de soufre liquide.
Le stockage du soufre liquide filtré.
La station de déchargement est constituée de quatre trémies identiques, d’une capacité unitaire
de 29 m3, situées sous la plate forme du chemin de fer.
A la sortie de chaque trémie est installé un extracteur à bande pour réceptionner le soufre solide
et l’acheminer vers le convoyeur principal. Deux doseurs de chaux sont prévus sur ce convoyeur afin
d’assurer la neutralisation de l’acidité du soufre solide.
[11]
Figure 4 : Trémies intermédiaires
La fusion de soufre est composée de six lignes ; quatre anciennes lignes et deux autres
nouvelles.
Les 4 anciennes lignes sont identiques et destinée chacune à produire 134 t/h. Chaque ligne est
constituée d’une bande d’alimentation, et un fondoir à soufre de capacité 360 m3, possédant une
virole cylindrique à une forme de cylindre verticale avec fond conique. La partie conique du
fondoir est chauffée de l’extérieur par une spirale enroulée sur le cône. L’intérieur du fondoir et
divisé par une chicane pour permettre une bonne circulation, et augmenter le temps de séjour du
soufre.
Chaque fondoir est équipé d’un certain nombre d’éléments nécessaires pour la fusion du soufre.
On distingue :
Les serpentins de chauffe : ils sont au nombre de 15, ils occupent toute la section droite
du fondoir et offrent une surface d’échange totale de 1200 m². Chaque serpentin dispose
d’un circuit d’alimentation en vapeur basse pression (4.5 bar, 160°C) et un circuit de
retour des condensât indépendamment des autres.
Le système d’agitation : Chaque fondoir est équipé de quatre agitateurs qui assurent une
homogénéisation parfaite évitant les gradients de température, la dispersion du soufre
solide dans le fondoir, et le maintien en suspension des particules solides.
La pompe de circulation : elle assure la circulation du soufre liquide dans le fondoir afin
d’éviter le colmatage du soufre solide dans la tubulure d’alimentation. Cette pompe
refoule un débit de 900 m3/h.
[12]
Le soufre fondu est dirigé par débordement vers deux bacs transitoires qui assurent le
stockage intermédiaire du soufre en vue de réduire davantage le taux des cendres par
décantation.
Les 2 nouvelles lignes fonctionnent sous le même principe que les 4 anciennes. La différence
reste en ce qui concerne quelques éléments :
Deux bandes d’alimentations au lieu d’une seule
Un seul agitateur au lieu de quatre
Absence de pompe
Le stockage du soufre liquide s’effectue par gravité dans des fosses, constituées de deux
agitateurs et deux pompes, comme indiqué dans le schéma ci-dessous :
[13]
Figure 6 : Fusion du soufre dans les 2 lignes récentes
L’atelier de filtration de soufre est équipé de sept lignes de filtration (dont deux sont récentes), se
composant chacune des équipements suivants :
Un bac tampon de capacité 190 m3 alimenté directement à partir de l’atelier de fusion de soufre
brut.
2 fosses de soufre non filtré de capacité 70 m3 : elles permettent d’assurer la liaison entre le bac
tampon et les filtres de soufre.
3 chambres de pompage à partir desquelles sont alimentés les filtres. Chaque chambre est équipée
d’une pompe centrifuge verticale dont le débit est de 36 m3/h.
3 filtres en parallèle de capacité 8 m3 chacun, qui ont la forme d’un ballon horizontal, fermé des
deux côtés par deux fonds bombés.
L’intérieur du filtre est composé d’une cartouche de 22 toiles de surface 52.8 m² (pour les deux
lignes récentes, le nombre de toiles est 30) pouvant être retirées par commande mécanique
composée d’un moteur de transmission par chaîne.
Une fosse de soufre pur. Le soufre filtré est récupéré dans la fosse et à l’aide d’une pompe, il est
refoulé vers la station de stockage du soufre filtré.
[14]
Figure 7 : Filtration du soufre
L’intérieur du filtre ainsi que toutes les tubulures par lesquelles passes le soufre liquide sont
chauffées par le biais de la vapeur basse pression.
La station de stockage est composée de cinq bacs de capacité unitaire 10.000m3 et quatre bacs
de 2.000m3. Le soufre est maintenu à l’état liquide à l’intérieur de ses enceintes par le biais de serpentins
de chauffe.
[15]
Figure 8 : Stockage du soufre pur
[16]
Partie 2 :
Sujet de stage
[17]
1)- Définition de la maintenance :
Selon la définition de l'AFNOR, la maintenance vise à maintenir ou à rétablir un bien dans un état
spécifié afin que celui-ci soit en mesure d'assurer un service déterminé.
La maintenance regroupe ainsi les actions de dépannage et de réparation, de réglage, de révision,
de contrôle et de vérification des équipements matériels (machines, véhicules, objets manufacturés, etc.)
ou même immatériels (logiciels).
Les 9 fondations sont les 9 processus fondamentaux d’un système de maintenance, ils ne préjugent
pas de l’organisation.
L’objectif est de construire et améliorer constamment les bases solides d’un système de
maintenance.
[18]
1. Établir la classification des équipements AA, A, B et C
2. Définir les flux d’informations et de pièces (work flow management)
3. Développer les dossiers machines: compétences équipements
4. Gérer les pièces de rechange, magasin
5. Améliorer les ressources de maintenance:
• 5S à l’atelier de maintenance,
• gestion des compétences technologiques et méthodes,
• gestion des sous-traitants
6. Gérer de la lubrification
7. Etablir le système de gestion des pannes, recueil des informations, analyser les défaillances,
verrouiller…
8. Établir, suivre, analyser les indicateurs clefs, piloter la démarche de progrès
9. Développer un système simple et efficient d’inspection et de surveillance des équipements
**
3-3)- Description de chaque fondation :
Le but de classifier les équipements est d’utiliser au mieux les ressources de maintenance, la main
d’œuvre et les moyens financiers. Ainsi que de s’aligner sur les objectifs généraux de l’usine avec
l’analyse des pertes.
[19]
La définition et la localisation des équipements s’effectue par :
Ateliers, Secteurs: Une partie de l’usine qui a pour but de fabriquer un groupe de produits
ou de réaliser une fonction spécifique : aciérie, laminoir, parachèvement, entrepôt…
Étapes des procédés de fabrication: Un groupement logique d’équipements comme dans
le Cost Deployment : Préparation charges, réchauffage, dresseuse…
Équipement: Une seule machine : pont roulant, convoyeur d’entrée/de sortie, four de
réchauffage, extracteur…
Sous-ensemble: Un groupe de composants qui a une fonction unique à l’intérieur d’un
équipement : translation, brûleur, serrage d’une cage…
Composant: Une pièce d’usure ou un consommable au niveau duquel la stratégie de
maintenance envisage un remplacement. Si l’objet peut être remplacé, c’est un composant :
un moteur (pour les petits moteurs), un roulement (sur un très gros moteur), une pompe
(pour une petite pompe), un rotor (sur une grosse pompe), des composants électriques…
Application dans l’atelier fusion et filtration du soufre :
Atelier Etapes du procédé Equipements
Treuil
Extracteur
Doseur chaux
Déchargement
Compresseur
Pompe
Agitateur
Fusion et
Fusion
filtration soufre Bande
Navette
Pompe
Filtration
Filtre
Agitateur
Figure 9 : localisation des équipements de l’atelier fusion filtration du soufre
[20]
3-3-1-2)- Evaluation des équipements selon la méthode TDPC :
Temps Probab
de ilité de
Degré d'influence (D)
Réparati Panne
on (T) (P)
Évaluation
Utilis Criticité
Nom et N°Équipement Impa Effet Totale
ation Effet (C )
Perte ct sur sur TDPC
de sur la
MTTR MTBF d’éne le l'enviro
l'équi sécur
rgie rende nneme
peme ité
ment nt
nt
Filtres à soufre 10 15 3 0 3 1 1 20 53
Bac tampon 35 5 5 0 5 1 1 20 72
Fosse soufre brut 35 5 5 0 5 1 1 20 72
Serpentin fosse soufre
2 74
brut 35 5 5 5 1 1 20
Pompe de transfert fosse
10 15 5 0 5 1 1 40 77
soufre brut
Circuit énergétique fosse
10 15 2 5 5 5 1 20 63
soufre brut
Circuit soufre fosse
10 15 0 5 5 5 5 20 65
soufre brut
Fosse soufre pur 35 5 5 0 5 1 1 20 72
Serpentin fosse soufre
2 74
pur 35 5 5 5 1 1 20
[21]
Pompe de transfert fosse
10 10 5 0 5 1 1 40 72
soufre pur
Circuit énergétique fosse
10 15 2 5 5 5 1 20 63
soufre pur
Circuit soufre fosse
10 15 0 5 5 5 5 20 65
soufre pur
Tableau 2 : Evaluation des équipements de filtration selon la méthode TDPC
3-3-1-3)- Classification des équipements :
Les résultats sont enregistrés sur la feuille de synthèse usine. Pour l’atelier fusion et filtration
soufre, la classification est comme suit :
Classification
Nom et N° de l'équipement Commentaires Évaluation de l'équipement
AA, A, B or C
Bande centrale S1 142 AA
Chariot tripper S1 142 AA
Bande centrale S2 118 AA
Chariot tripper S2 118 AA
Extracteur EX1 97 A
Système d'agitation fosse 11FD01A-B 91 A
Bande 11FU01-02-03-04 85 A
Extracteur EX2 83 A
Bande 11CF01A-B 83 A
Pompe de transfert fosse 11FD01A-B 83 A
Pompe de transfert fosse MD 77 B
Pompe de transfert fosse MC 77 B
Pompes BOURNOUMAN 77 B
Pompe de transfert fosse soufre brut 77 B
Serpentin fosse MC 75 B
Serpentin fosse MD 75 B
Serpentin fosse soufre pur 74 B
Serpentin fosse soufre brut 74 B
Bac tampon 72 B
Fosse soufre brut 72 B
Bassin MD 72 B
Bassin MC 72 B
Fosse soufre pur 72 B
Fosse 11FD01A-B 72 B
Pompe de transfert fosse soufre pur 72 B
Bac transitoir 11FD10-11 68 B
Serpentins bac transitoir 11FD10-11 68 B
Bacs 2000 M3 68 B
Bacs 10000 M3 68 B
Fondoir 11FD01A-B 68 B
Système d'agitation 11FD01A-B 68 B
[22]
Serpentins fosse 11FD01A-B 68 B
Fondoir 11FD06-07-08-09 68 B
Serpentins 11FD06-07-08-09 68 B
Serpentins 11FD01A-B 68 B
Circuit energétique fosse MD 66 B
Circuit energétique fosse MC 66 B
Système d'agitation 11FD06-07-08-09 66 B
Pompe de circulation 11FD06-07-08-09 66 B
Pompe de circulation 11FD01A-B 66 B
Circuit soufre fosse soufre pur 65 B
Circuit soufre 11FD06-07-08-09 65 B
Circuit soufre 11FD01A-B 65 B
Extracteur 11FU05-06-07-08 65 B
Circuit soufre fosse MD 65 B
Circuit soufre fosse MC 65 B
Circuit soufre fosse soufre brut 65 B
Extracteur 11EV01A-B 63 B
Sauterelle 11NF02A-B 63 B
Circuit energétique fosse soufre brut 63 B
Circuit energétique 11FD06-07-08-09 63 B
Circuit energétique fosse soufre pur 63 B
Circuit energétique 11FD01A-B 63 B
Filtres à soufre 53 B
Tremie 51 B
Règle de classification: Inférieure à 20%: Classe C 20%-80%: Classe B 80% - 95%: Classe A
95% -100%: Classe AA
Tableau 3 : Classification des équipements de l’atelier fusion filtration du soufre
[23]
Réunion avec les responsables des corps de
métiers pour discuter les travaux quotidien
de la semaine et les priorités
Traitement des DI
Non
Travaux planifiés
Non Volume ne
dépasse pas les
moyens internes
[24]
*
[25]
Légende :
Forme Signification
Début
Activité
Décision/
Validation
[26]
A la base de la liste des travaux retenus à la réunion hebdomadaire, chaque responsable d’équipe
établi le jour « J-1 », le plan de charge quotidien. Ce dernier doit être affiché à la salle de contrôle, la
même journée, pour permettre aux responsables du service production de prendre toutes les mesures
nécessaires, à temps, pour la réalisation des travaux (autorisation de travail, nettoyage éventuel,
consignation et débranchement électrique).
Sur la base du programme hebdomadaire, le contremaitre maintenance exprime son besoin, sur le
registre auprès de la section préparation, en termes de PDR, échafaudage, logistique, révision des
équipements tournants et service à savoir l'assistance de sécurité et environnement
Chaque responsable d’équipe actualise son plan de charge et le valide par ses responsables
Ces plans de charges sont transmis par la suite au bureau de méthodes centralisé pour suivi,
évaluation, analyse et calcul des taux de performance.
Le service exécutant réalise l’intervention avec l’utilisation des gammes opératoires, des moyens
humains, matériels et organisation adéquate ; Affecte à l’OT sur le système informatique ORACLE du
module EAM de la GMAO, les heures de travail et les pièces de rechange réellement consommées pour
l’exécution de la DI.
Toute prestation de maintenance doit être demandée par le DI sur le système informatique
ORACLE du module EAM de la GMAO.
Entre autre, il sera précisé par le demandeur : le numéro d’équipement, le type de demande
d’intervention, le service exécutant ; les détails des travaux demandés, le nom et le prénom du
demandeur.
Le système informatique ORACLE génère automatiquement le numéro de la DI et de la date
d’émission.
Une fois la DI reçue par le service maintenance, le CM consulte le contenu de DI sur le système
informatique ORACLE du module EAM de la GMAO. Approuve ou rejette la DI (avec justification en
cas de rejet) sur le système informatique ORACLE du module EAM de la GMAO. Transforme la DI
[27]
approuvée en OT sur le système informatique ORACLE du module EAM de la GMAO. Affecte à l’OT
les moyens humains et matériels prévisionnels nécessaires à l’exécution de la DI.
Avant la date prévisionnelle de fin de travaux, une évaluation de l'exécution des principales
actions est effectuée pour statuer sur les mesures à prendre en particulier donner le feu vert de
redémarrage de l'installation ou prolonger l'arrêt jusqu'à réalisation des interventions jugées
nécessaires.
La fin des travaux de maintenance est soldée par la réception par le service production des
demandes d’intervention exécutée sur le système ORACLE de la GMAO de façon concluante.
Enregistrement :
Visiter les lieux de l’intervention pour évaluer l'ampleur du travail ainsi que la manière et le
matériel nécessaire.
Constater les risques éventuels
Demander les moyens et les prestations nécessaires : transport, éclairage, nettoyage, évacuation
des lieux, échafaudage, manutention,…
Donner ses consignes pour la préparation de la manière nécessaire, la conformité de la matière
préparée.
Vérifier le port des Equipements de protection individuels(EPI).
Aucune intervention ne devra s'exécuter sans le port des EPI appropriés.
Aucun cas ou le lieu de l’intervention présente des anomalies ou risques remarquables, le chef
d'équipe doit aviser le contremaitre concerné, ou l'H.C responsable, afin de prendre les précautions
nécessaires, notamment, une autorisation d'intervention
En suite le chef d'équipe doit assister au démarrage des travaux et s'assurer que l'intervention
se déroule dans les meilleures conditions de sécurité avec les moyens humains et matériels déployés.
[28]
Toutes infractions relatives au port des EPI doit être signalée immédiatement à la hiérarchie qui
prendra les mesures disciplinaires nécessaires. Il est entendu que l'ensemble de ces mesures a pour but en
la sécurité du personnel.
Ouverture de chantier :
Réception provisoire :
Lorsque les prestations relatives au contrat sont terminées, un PV de réception provisoire est
élaboré avec l’entreprise adjudicataire pour attester de la réception des travaux en question.
Réception définitive :
[29]
Si au cours de la période de garantie, les responsables de la maintenance ou de la production constatent
des anomalies sur les prestations réalisés par le sous-traitant, ce dernier est avisé par le chef de projet pour
remédier immédiatement aux défaillances apparues.
[30]
• Être rangé, accessible 24H/24H,
• Devenir une base de travail quotidienne, un réflexe pour toute intervention de maintenance,
• Enrichis avec toutes les informations du fonctionnement journalier: analyse de panne, modification…
Les dossiers machines doivent être gérés par les techniciens de maintenance: apprendre et
connaître ses équipements.
3-3-4)- Gérer les pièces de rechange, magasin:
La gestion des matériaux et pièces de rechange joue un rôle vital pour l’exécution des tâches de
maintenance et la disponibilité de l’équipement.
Outils:
Systèmes de prévisions des besoins pour optimiser les stocks
Partenariats et accords pour minimiser les délais de livraison avec les fournisseurs
Etape 6 :
Etape 5 : Etape 7 :
Etablir un système de
Etablir un système de Standardiser les
gestion informatisé
management visuel pièces de rechange au
des pièces
dans le magasin maximum avec EEM
synchronisées avec la
maintenance
périodique et
[31]
conditionnelle
3-3-5)- Améliorer les ressources de maintenance :
3-3-5-1)- Faire des chantiers 5S à l’atelier :
Les 5S sont une activité de groupe pour:
Créer un lieu de travail sûr, propre et agréable
Créer un espace clairement organisé, sans désordre ni fouillis
Créer un espace aménagé pour trouver ce dont nous avons besoin
Créer un espace étincelant, brillant, éblouissant
4.Standardiser
Assurer l’efficacité, l’efficience et l’utilisation des standards par tous.
Rendre repérable et visible les anomalies.
5.Améliorer- Assurer que les bons résultats obtenus permettent de garder propre et
Respecter sûr l’atelier pour toujours … (pas juste un jour).
La discipline devient une habitude.
Les succès sont reconnus et fêtés.
C’est le plus important des 5S.
Dans l’atelier fusion et filtration du souffre, les compétences cibles sont définies comme suit :
Chef d’équipe Maintenance
Contrôle et qualité
Disponibilité et amélioration des équipements
Suivi des marchés
Elaboration du plan d’action
Gestion des ressources naturelles
Alignement des appareils tournants
Analyse des vibrations
Lubrification
Contrôle non destructif
Techniques de communication
Hygiène, sécurité et environnement
Chef d’atelier Maintenance
Qualité
Disponibilité et amélioration des équipements
Gestion du personnel
[33]
Elaboration de projets
Elaboration du plan d’action
Hygiène, sécurité et environnement
Gestion des ressources naturelles
Techniques de communication
Outil informatique
Procédure budgétaire et approvisionnements
Etude de rentabilité des investissements
Corrosion et abrasion
Chaudières industrielles et équipements sous pression
Matériaux de construction
Expertise des modes de défaillance
Contremaitre Gestion des conflits
Identification des besoins en PDR
Analyse des modes de défaillance
Lecture des plans
Analyse sensorielle des machines tourants
Maintenance
Qualité
Disponibilité et amélioration des équipements
Elaboration du plan d’action
Hygiène, sécurité et environnement
Gestion des ressources naturelles
Techniques de communication
Mécanicien Ajustage-précision-montage
Réglage-démontage-remontage
Alignement des équipements tournants
Entretien et réparation des machines, engins et véhicules
Préparation du poste de travail
Entretien et dépannage des circuits hydrauliques
Management, qualité, hygiène, sécurité et environnement
Meulage et perçage
Techniques de communication
Soudeur Traçage et formage en chaudronnerie
Manutention des accessoires de soudage
Choix des électrodes
Pratique de soudage par TIG
Contrôle CND
Pratique des positions de soudage
Connaissance des procédés de soudage
Hygiène, sécurité et environnement
Chaudronnerie et charpentes métalliques (ou plastique)
Soudage à l’arc ou au chalumeau
Découpage au chalumeau
Entretien du matériel et de l’outillage
Secrétaire administratif Elaboration des imprimés de contrôle
Contrôle du pointage journalier et mensuel
Gestion du courrier périodique
[34]
Sécurité
Techniques de communication
Secrétaire technique Etablissement des bilans de production journaliers,
mensuels et annuels
Analyses TRG
Suivi et saisie des achats au niveau d’oracle
Classement des bilans
Suivi des arrêts des unités et leurs causes
Sécurité
Techniques de communication
Management, qualité, environnement
Responsable SMQE Rédaction, mise à jour, classement et archivage des
documents du SMI (système management intégré)
Vérification des instruments de mesure
Formation et sensibilisation du personnel
Magasinier Réception, vérification et stockage des produits
Gestion des stocks
Préparation des matériels outillages
Chargement et déchargement des marchandises
L’inventaire des matériels
Conduite du chariot élévateur
Techniques de communication
Sécurité
contremaitre
administratif
Responsable
Mécanicien
Magasinier
Secrétaire
Secrétaire
technique
soudeur
SMQE
Compétences
Maintenance 4 4 4 3 2 1 1 4 1
Contrôle et qualité 4 4 4 3 2 1 1 4 2
Disponibilité et amélioration des équipements 4 4 4 1 1 1 1 1 1
Suivi des marchés 3 4 3 1 1 1 1 1 2
Elaboration du plan d'action 4 4 3 1 1 1 1 2 1
Gestion des ressources naturelles 4 4 4 2 1 1 1 1 1
Alignement des appareils tournants 2 4 2 1 1 1 1 1 1
Analyse des vibrations 3 4 2 3 1 1 1 1 1
Lubrification 2 4 2 4 3 1 1 1 1
Contrôle non destructif 3 4 4 1 2 1 1 1 1
Techniques de communication 4 4 4 2 2 3 3 3 4
Hygiène, sécurité et environnement 4 4 4 3 4 3 3 4 4
Gestion du personnel 4 2 3 1 1 1 2 3 1
[35]
Elaboration de projets 4 3 3 1 1 1 1 1 1
Outil informatique 4 4 3 1 1 4 3 3 2
Corrosion et abrasion 2 2 2 1 1 1 1 1 1
Matériaux de construction 3 3 3 2 1 1 1 1 1
Analyse des modes de défaillance 4 3 4 1 1 1 1 1 1
Montage/démontage 3 3 3 4 3 1 1 1 1
Entretien et réparation 3 3 2 4 1 1 1 1 1
Meulage et perçage 2 2 1 4 2 1 1 1 1
Chaudronnerie et soudage 2 2 1 2 4 1 1 1 1
Elaboration des imprimés de contrôle 1 1 1 1 1 4 2 1 1
Contrôle du pointage 1 1 1 1 1 4 4 1 1
Gestion du courrier périodique 1 1 1 1 1 4 4 1 1
Etablissement des bilans de production 2 2 2 1 1 1 4 1 2
Instruments de mesure 2 1 2 2 1 1 1 1 1
Management 3 4 2 2 1 2 3 4 2
Gestion des stocks 1 1 2 1 1 1 2 1 4
Tableau 5 : Matrice des compétences
1 : Ne sait pas,
2 : Avec accompagnement,
3 : Autonome, 3-3-6)- Gérer de la
4 : Excellent. lubrification :
Dans l’atelier fusion filtration du souffre, la bande centrale S2 fait partie des équipements de
classe AA. Le tableau ci-dessous représente le plan de lubrification de cet équipement :
[36]
3-3-7)-Etablir le système de gestion des pannes:
Les suivis de panne (EWO Emergency Works Ordre) sont utilisés pour analyser en détail les
pannes. Toutes les informations nécessaires à la compréhension de phénomène et à une analyse
détaillée doivent être collectées par une organisation adéquate (cahier d’événements, rapports
d’intervention, ...)
Parmi les méthodes utilisées pour l’analyse des pannes, « quick kaizen ». Prenons comme
exemple de panne « pas de transmission de mouvement entre le moteur électrique et la pompe » :
[37]
Analyse des arrêts :
o Types d’arrêts : Pannes, arrêts programmés, non programmés, micro arrêts,
o Causes d’arrêts : identifiées en automatique et manuel,
o Gestion des arrêts : ordre d’apparition, premier défaut, durée, hiérarchisation
TRS : Taux de Rendement Synthétique. C'est un indicateur destiné à suivre le taux d'utilisation
des machines. Il décompose et met en évidence les pertes de production en différentes
catégories sur lesquelles un plan d'action est mis en place.
Ainsi, on retrouve trois taux dans le calcul théorique du TRS :
Le TRS correspond donc à la multiplication de ces trois taux. Chacun des trois taux étant
compris entre 0 et 100%, le TRS doit donc être compris entre 0 et 100%.
Plus un indice de TRS est proche de 100%, meilleure est l'efficacité de la ligne.
Le MTBF (Mean Time Between Failures) : temps moyen entre les pannes. C'est une des
valeurs qui indiquent la fiabilité d'un composant, d'un produit ou d'un système.
Il est calculé par la somme des temps de bon fonctionnement divisé par le nombre de pannes. Il
peut aussi s'exprimer en unités plus parlantes pour les opérationnels, par exemple : le nombre
de pannes pour 100 heures de production.
Le MTTR (Mean Time To Repair) : temps moyen jusqu'à la réparation. Il est calculé en
additionnant les temps actifs de maintenance ainsi que les temps annexes de maintenance, le
tout divisé par le nombre d'interventions.
Taux utile : Il correspond au temps où la machine produit des pièces bonnes, à cadence
normale (nombre de pièces bonnes multiplié par le temps de cycle de référence de la machine).
C'est une mesure de l'efficacité d'une ligne de production.
Indicateurs santé et sécurité : La maitrise des risques professionnels dans l'entreprise implique la mise à
disposition régulière d'indicateurs de Santé et Sécurité au Travail (SST) permettant de connaitre
quantitativement l'importance des problèmes liés aux conditions de travail et aux expositions
professionnelles.
Taux de fréquence (TF) : nombre d'accidents avec arrêt de travail supérieur à un jour, survenus
au cours d'une période annuelle pour un million d'heures travaillées (pour ne prendre en compte
que les accidents liés au travail qui requièrent un traitement allant au-delà des premiers soins).
[38]
Taux de gravité (TG) : nombre de journées indemnisées pour 1 000 heures travaillées (c'est-à-
dire le nombre de journées perdues par incapacité temporaire pour 1 000 heures travaillées)
Indice de fréquence (IF) : nombre d'accidents avec arrêt pour 1 000 salariés.
Les indicateurs de tendance : Les indicateurs de tendance permettent, au sein d'une même
entreprise, de suivre par exemple l'évolution du nombre d‘accidents du travail et de maladies
professionnelles au fil des années, en calculant les taux de progression d'une année sur l'autre, ou
en moyenne sur plusieurs années.
Performances Main d’œuvre : Connaissance des Temps de présence sur poste, des compétences, des
temps de préparation, changement de format – d’outils, réglage, des écarts de main d’œuvre,
Performance Matières : Connaissance des pertes, déchets, consommations, encours par composants de
la nomenclature :
Gestion des Consommations : consommation théorique – réelle – écart entre les deux,
La maintenance préventive inclue toutes les activités périodiques effectuées sur un équipement
afin d’éliminer ou déceler des conditions menant à la détérioration de cet équipement.
La collecte de ces activités est établie selon un plan de maintenance comprenant l’ensemble des
inspections, les intervenants, et la fréquence des travaux.
Pour la pompe 11FP01, le plan de maintenance préventive est établi comme suit :
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Conclusion
Pour conclure, je pourrais annoncer que mon stage au sein du groupe OCP de Safi et plus
précisément à la division Maintenance Mécanique, a été d’un intérêt particulier. En effet, il m’a permis
d’enrichir mes connaissances théoriques et pratiques, tester mes capacités et pouvoir s’introduire dans
le monde de travail. Cette expérience professionnelle m’a poussé à adhérer aux valeurs de la société en
général et à développer certains traits de ma personnalité ; du sens de l’organisation, de la
responsabilité à la rigueur et la ponctualité en passant par l’esprit d’équipe et de la curiosité.
Au terme de cette étude, on peut noter que la mise en place d’un système de maintenance
performant permet d’augmenter la disponibilité des équipements tout en réduisant les coûts, et créer une
culture zéro défaillance. C’est en fait l’objectif des 9 fondations de la maintenance professionnelle, qui
est la thématique de mon travail. Ce dernier a été articulé sur deux parties à savoir :
La première partie porte sur la présentation de mon lieu de stage ; le groupe OCP, la division
MP1, le service maintenance mécanique et l’atelier fusion filtration du soufre.
Alors que la deuxième partie concerne mon sujet de réflexion, d’après lequel on peut tirer
l’importance de la maintenance professionnelle dans le perfectionnement du système de
maintenance.
Ainsi, ce stage a été une opportunité précieuse pour m’initier au travail d’équipe. De plus c’est
un apprentissage complémentaire qui va enrichir non seulement mon patrimoine cognitif mais aussi mon
curriculum vitae.
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Annexes
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Annexe 1 : Les équipements de l’atelier fusion filtration du soufre :
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[44]
[45]
Annexe 2 : Les abréviations :
OCP : Office Chérifien des Phosphates
SA : Société Anonyme
PIB : Produit Intérieur Brut
MPI : Maroc Phosphore I
TSP : Triple Super Phosphate
ICS/P/SL/M : Industrie Chimique Safi/Production/Soufre Liquide/maintenance
DI : Demande d’Intervention
TW : Treuil Windoff
TI : Treuil Intermédiaire
FD : Fondoir
CF : Circuit Fermé
FSB : Fosse Soufre Brut
FSP : Fosse Soufre Pur
AFNOR : Association Française de NORmalisation
MTTR : Mean Time To Repair
MTBF : Mean Time Between Failure
MA: Maintenance autonome
PV: Procès Verbale
PDR : Pièce De Rechange
OT : Ordre de Travail
EPI : Equipements de Protection Individuels
PL : PLanifié
NPL : Non Planifié
MC : Matériel de Contrôle
EAM : Entreprise Asset Management
GMAO : Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur
ORACLE : SGBD (Système de Gestion des Bases de Données)
RP : Responsable de Processus
RM : Responsable de Maintenance
CM : Contre maître Maintenance
CP : Contre maître Production
GRAFCET : GRAphe Fonctionnel de Commande des Etapes et Transitions
TRG : Taux de Rendement Global
SMI : Système Management Intégré
SMQE : Système Management Qualité et Environnement
TIG : Tungstène Inert Gaz
CND : Contrôle Non Destructif
EWO: Emergency Work Order
ICP: Indicateurs Clés de Performance
TRS : Taux de Rendement Synthétique
TRE : Taux de Rendement Economique
SST : Santé et Sécurité au Travail
TF : Taux de Fréquence
TG : Taux de Gravité
IF : Indice de Fréquence
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