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Royaume du Maroc

Ministère de l’Education Nationale de la Formation Professionnelle

de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Sultan Moulay Slimane

Faculté des sciences et techniques – Béni Mellal

Option : Electrotechnique et électronique


industrielle

Sous le thème :

Réalisé par : Yahia FAKER


Encadré par : Mr. Hicham ASDIOU

Année universitaire : 2021/2022


Dédicace

A la lumière de ma vie, mes très chers parents.

Ils restent le diamant de mon cœur, tout le long de ma vie.

A la mémoire de mes chers frères.

A toute la famille.

A tous mes amis.

A tous les professeurs.

Je dédie ce travail.

i
Remerciement

Avant tout, je remercier Dieu pour m’avoir donné le courage et la patience de


mener ce modeste travail.

J’adresse mes remerciements à mon encadrant Hicham ASDIOU pour sa patience


et ses orientations.

Je remercier toute l’équipe pédagogique de la faculté des sciences et techniques


Béni Mellal et en particulier tout le corps professoral intervenant dans la filière
ingénieur « Génie électrique » pour l’effort fourni pour réussir notre formation et
mieux atteindre tous les objectifs attendus des différentes matières.

A mes chers et fidèles amis et à tous ceux qui me connaissent.

ii
Listes des figures
Figure 1: Organigramme du groupe OCP……………………………………………………………..5

Figure 2: Organigramme des filières du groupe OCP……………………………………………….6

Figure 3 : Organigramme de PHOSBOUCRAA………………………………………………………8

Figure 4: Les ressources des énergies renouvelables……………………………………………….11

Figure 5: Processus de gestion de l’énergie………………………………………………………….13

Figure 6 : efficacité énergétique totale………………………………………………………………..14

Figure 7 : les livres d’efficacité énergétique…………………………………………………………15

Figure 8 : amélioration d’efficacité énergétique…………………………………………………….19

Figure 9 : circuit de distribution d’énergie à Phosboucraâ ……………………………………….22


Figure 10 : poste blindé…………………………………………………………………………………23

Figure 11 : réseau de distribution général……………………………………………………………24

Figure 12 : Réseau de distribution 30 KV…………………………………………………………….25

Figure 13 : Réseau de distribution 6 KV et 380 V…………………………………………………...26

Figure 14 : la pompe d’alimentation…………………………………………………………………..27

Figure 15 : pompe à haute pression…………………………………………...………………………28


Figure 16 : distribution d’énergie salle des pompes OI et SIDEM ……………………………….28
Figure 17 : distribution d’énergie des unités d’osmose inverse……………………………………29

Figure 18 : circuit de distribution d’énergie aux forages…………………………………………..30


Figure 19 : Schéma d’un disjoncteur ………………………………………………………………...32
Figure 20: schéma d’un transformateur………………………………………………………………32
Figure 21 : synoptique d’un groupe électrogène sans coupure……………………………………34

Figure 22 : la totalité d’énergie active distribuée en KWh…………………………………………36

Figure 23 : La totalité d’énergie active facturée en KWh par ONEE & EEM…………………..36

Figure 24 : La totalité d’énergie électrique journalière des services OIB/T du Mars 2021…...37

iii
Figure 25 : la consommation d’énergie électrique vis-à-vis ONEE………………………………38

Figure 26 : La consommation d’énergie électrique vis-à-vis éolienne……………………………38

Figure 27: la totalité d’énergie électrique consommée vis-à-vis ONEE & EEM 2020…………39

Figure 28 : le bilan énergétique de Phosboucraâ du mois Janvier, Février, Mars 2021………42

Figure 29: Evolution de cout de KWh enregistré 2020……………………………………………..43

Liste des tableaux


Tableau 1: Les ressources des énergies renouvelables……………………………………………..11

Tableau 2: Bilan énergétique…………………………………………………………………………..19

Tableau 3: Caractéristiques des différents transformateurs……………………………………….33

Tableau 4 : famille d’application des groupes électrogènes……………………………………….34

Tableau5 : le prix de KWh en DH de chaque option de tarifaire………………………………….39

Tableau 6 : les consommations spécifiques réalisées……………………………………………….40

Tableau 7 : les consommations spécifiques prévues…………………………………………………40

Tableau 8 : les rendements des services………………………………………………………………41

Tableau 9 : les puissances active et réactive et les facteurs de puissance de chaque service….41

Tableau 10 : les pertes dans le service OIB…………………………………………………………..41

Tableau 11 : les niveaux de tension pour l’ONE…………………………………………………….44

Tableau 12 : les niveaux de tension exploités par Phosboucraâ…………………………………..44

Tableau 13 : les tranches horaires…………………………………………………………………….46

Tableau 14 : tarifs de vente……………………………………………………………………………..46

iv
Sommaire
Dédicace………………………………………………………………………………………………..i
Remerciement……………………………………………………………………………………….ii
liste des figures…………………………………………………………………………………….iii
liste des tableaux…………………………………………………………………………………..ii
Introduction générale.…………………………………………………………………………….1
Chapitre 1 : présentation de l’organisme d’accueil «OCP»..…………………………...2
I. Introduction…………………………………………………………………………….…...3
II. Présentation générale de l’entreprise……………………………………….…….….3
2-1 Bref historique…………………………….…………………………………..……….…3
2-2 Mission et objectifs…………………….…………………………………………….....4
2-3 Organigramme du groupe OCP…………………………………………..……….….4
2-4 Organigramme des filières du groupe OCP………………………………..........5
III. Présentation du Groupe Phosboucraâ ……………………………………….……….6
3-1bref historique…………………………..……………………………………….…….....6
3-2 Aspect économique………………………………..……………………………….……7
IV. Sujet de stage.…………………………………………………………………….………...8
V. Conclusion ……………….……………………………………………………………........8
Chapitre 2 : concept d’énergie et efficacité énergétique………………..………........9
I. Introduction ………………………………………….…………………………........10
II. Energie et gestion…………………..…………...…………………………..……....10
1. Energie……………………………..………….………………………..………......10
2. Production d'énergie……………………………….…………………………….10
3. Gestion………………………………………………….…………………………….11
4. Système de gestion………..………………………….…………………..……..12
5. Eléments d'un système de gestion de l'énergie….………………..…….13
III. Efficacité énergétique……………..……………..………………………………….13
1. définition …………………………..………………………….…………………..13
2. Objectifs d'efficacité énergétique.…………………………….……….......14
3. les leviers d'efficacité énergétique.……………………………….…….....15
IV. L'industrie………………………………...…………………………………….….......18
1. Définition …………………………………………………….…………….…......18
2. Effectuer un bilan énergétique…………..………………………..……......19

v
3. Optimiser la consommation électrique………………………….…….....19
V. Conclusion ………………………………………………………………………………20
Chapitre3 : distribution d’énergie électrique……………………..……………………..21

I. Introduction………………………..……………………………………………………22
II. Etude de réseau de distribution……………………………………..…………...22
1. Description du réseau de distribution…………………………..…..…22
2. Définition ……………………………………………………….……..……….31
3. Caractéristiques des différents transformateurs……………..…….33
III. Etude du groupe électrogène …………………………………………………...…34
1. Définition ……………………………………………………………….……...34
2. Familles et classes d'applications d'un groupe électrogène……..34
IV. Etude de la consommation d'énergie utilisée à Phosboucraâ…………….35
1. Historique de la politique d'énergie utilisée à Phosboucraâ….....35
2. Distribution de la consommation d'énergie…………….…………….35
3. Les rendements…………………………….………………………………….40
4. Le facteur de puissance….…………………………………….……………41
5. Bilan énergétique ……………………………………………………….……42
6. Tarification d'ONE……………………………………………….……………42
V. Conclusion………………………………………………………..………………….....47
Chapitre4: Les solutions pour suivi la performance d'efficacité énergétique….48
I. Introduction……………………………………………………………………………..49
II. Pourquoi faire l’économie d’énergie....................................................49
III. Les solutions pour suivi la performance d’efficacité énergétique………50
1. Utilisation des énergies renouvelables……………………….…….….50
2. Les solutions centralisées de climatisation…………………..……...51
IV. Conclusion……………………………………………..…………………………….....52
Conclusion générale………………………..……………………………….………………….53
Références…………………………………………………………………………………………54

vi
Introduction générale
Dans le cadre de notre formation de la faculté des sciences et techniques FST BM, j’ai effectué
mon stage de la 2 éme année de ma formation au sein de la direction Phosboucraâ filiale de
l’OCP puisqu’elle est classée parmi les premiers offices et entreprises au Maroc et dans lequel
j’ai pu améliorer plusieurs connaissances. Après de nous ont permis d’acquérir un bagage en
matière d’électrotechnique et électronique industrielle. Pour compléter notre formation en
filière ingénieur, un stage technique dans une entreprise proprement dite est de rigueur, et cela
dans le but de confronter nos connaissances avec le milieu professionnel.

L’énergie est très importante dans notre vie quotidienne, avec les développements
technologiques, le besoin en énergie ne cesse augmenter. Ce problème d’énergie est encore
plus sensible dans les sites isolés ou l’utilisation des ressources classiques s’avère souvent très
couteuse. En effet, plusieurs contraintes, comme le transport du combustible et les entretiens
périodiques des moteurs diesels, rendent la recherche d’une source d’énergie alternative
indispensable pour ce type de sites.

Comme nous le savons, la plus grande partie de l’énergie consommée actuellement provient de
l’utilisation des combustibles fossiles comme le pétrole, le charbon, le gaz naturel ou encore
l’énergie nucléaire.

Les études et les prévisions récentes nous alertent que l’utilisation massive de ces ressources
conduira certainement à l’équipement total de cette réserve. En plus, tout le monde est
mondialement convaincu par le danger de ce processus sur l’environnement.

Ce rapport comporte quatre chapitres. La première concerne présentation de l’organisme


d’accueil l’entreprise dans laquelle je passe mon stage de technique. La seconde constate
généralités sur l’énergie et efficacité énergétique et on fin la consommation d’énergie dans
l’industrie. Le troisième chapitre représente la distribution d’énergie électrique dans les
différents services de Phosboucraâ. Enfin, vous trouvez la partie qui traite des solutions pour
suivi la performance d’efficacité énergétique.

1
Chapitre I :
présentation de
l’organisme
d’accueil « OCP »

2
Chapitre 1 : présentation de l’organisme d’accueil « OCP »

I. Introduction

La production des énergies et plus particulièrement les énergies renouvelables a été la partie de
ma formation théorique que j’ai le plus apprécié. D’autre part, les problématiques liées à la
réponse aux besoins énergétiques croissants, en concordance avec la protection de
l’environnement seront les grandes questions du 21ème siècle.

Ces différentes raisons m’ont poussé à m’intéresser au domaine de l’électricité, et pour


commencer à être parfaitement en accord avec ma formation en filière ingénieur dans
l’électrotechnique et l’électronique industrielle.

Dans ce chapitre, je vais présenter l’OCP (office chérifienne des phosphates), société au sein de
laquelle j’ai passé mon stage technique. Je vais parler de ses activités et ses démarches de
travaille, ainsi ses projets réalisés.

II. Présentation générale de l’entreprise


2-1 Bref historique

Il y a des milliards d’années, de vaste région africaines étaient encore recouvertes par une mer
ou croisé toute une flore et que peuplait toute une faune.

Les grands foyers de cette vie se trouvait localisés principalement entre les lagunes littorales et
la haute mer ou s’accumulaient d’énormes quantités de vitaux, constituent la majore partie du
plancton.

Attirés par les zones riches de ces planctons, les poissons végétariens entraînaient, alors suite,
les reptiles et les squales carnassiers. Et, sur le lit de cette mer immémoriale, ce déposait et
débris de la vie…

A la fin de l’âge secondaire, la mer amorça son mouvement recul et après des alternances
d’émersion et de retour des flots, dans la première moitié de l’âge tertiaire, le contient émergea
complètement.

Au cours de ces bouleversements apocalyptiques, cet amoncellement des débris d’une vie
extraordinaire qui constituent, aujourd’hui le phosphate marocain.

Le groupe OCP a été créé d’après le dahir chérif du 27 août 1920, il a pris la responsabilité et
les droits des recherches, et de commercialisation de phosphate en 1975 les différentes filières
sont regroupées, est formé le groupe chérifien de phosphate.

3
2-2 Mission et objectifs

OCP a un accès exclusif aux plus larges ressources de phosphate au monde, un des composants
essentiels de toute forme de vie. En tant que tel, il est engagé à mettre son leadership
économique et sa responsabilité morale au service de la disponibilité à long terme de ce minerai
essentiel, visant à assurer une croissance profitable et pérenne, avec ses engagements sociaux et
environnementaux.

Mission du groupe OCP : trois composantes majeures


 Leadership Economique :
OCP a comme objectif la consolidation de sa position de leader de son industrie, afin de
s’assurer une croissance économique à long terme, au bénéfice de l’ensemble de ses parties
prenantes.


 Gestion de l’environnement :
Développement durable et préservation de l’environnement font partie des fondements des
pratiques du groupe. Tous les projets de développement sont mesurés à l’une de ces critères.

L’utilisation des technologies les plus avancées en la matière permettent de minimiser les
impacts environnementaux de nos activités tout en améliorant les cadres de vie de nos
écosystèmes.


 Engagement social :
OCP fournit à ces proches communautés des prestations dans les domaines de la santé, de
l’éducation, de la culture et du sport. Le groupe collabore étroitement avec les entreprises
locales, dans un cadre d’écosystèmes vertueux. Enfin, il accompagne des millions
d’agriculteurs à travers le monde à améliorer durablement leurs rendements grâce à une
fertilisation raisonnée. Par ailleurs, le groupe OCP œuvre conjointement avec un noyau
d’entreprises locales, dont il a contribué à la création pour certaines, dans les communautés
riveraines de ses sites. Le groupe offre en outre gratuitement ses services relatifs à l’extension
de l’agriculture.

2-3 Organigramme du groupe OCP

4
PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL
MOUSTAPHA TERRAB

SECRETARIAT GENERAL CABINET DE PRESIDENT


DIRECTEUR GENERAL

DIRECTION STRATEGIE, DIRECTION AUDIT ET


PLANIFICATION ET CONTROLE
PARTENARIAT

POLE FINANCE ET SUPPORT POLE CAPITALE HUMAIN IPSE


DE GESTION

Pôle ressource et POLE INDUSTRIEL Pôle commercial


infrastructure et
environnement

SERPHOSEE EXPLOITATION MINIERE Maroc phosphore Safi MARPHO-


DE KHOURIBGA CEAN

SMESI EXPLOITATION MINIERE Maroc phosphore Jorf


DE GANTOUR lasfar
STAR
PHOSBOUCRAA EMAPHOS

IMACID

Pakistan Maroc
phosphore Safi

Bunge Maroc phosphore


Mphosphore

Figure 1: Organigramme du groupe OCP.

2-4 Organigramme des filières du groupe OCP

5
O.C.P

MARPHOCEA
N SOTREG

MAROC
SMESI
PHOSPHORE GROUPE
O.C.P

FERTIMA
IPSE

CERPHOS
MAROCCHIMIE

PHOSBOUCRAA

Figure 2: Organigramme des filières du groupe OCP

III. Présentation du Groupe Phosboucraâ :

3-1 bref historique

La société Phosboucraâ a été créée en 1962 pour exploiter le phosphate de Boucraâ dont les
premières traces ont été découvertes en 1947. Mais ce n’est qu’en 1972 que l’exploitation à
proprement parler a démarré. Elle est passée entre les mains du Groupe OCP en 1975. Jusqu’en
décembre 2003, les Espagnols détenaient 35% du capital de la société. Depuis cette date, l’OCP
en est devenu le seul actionnaire. Le siège social est installé à Casablanca.

Son capital est de 100.000.000,00 DH. Son activité est assurée par une équipe d’ingénieurs et
assimilés, techniciens agents de maîtrise et cadres administratifs et ouvriers employés.

6
La direction de Phosboucraâ comporte quatre divisions :

 La division exploitation à Boucraâ (MNB/PE);


 La division traitement à la plage (MNB/PR);
 La division administrative à Laâyoune (MNB/AP).
 La division achat et marché décentralisée (MNB/AD).
3-2 Aspect économique

Phosboucraâ est une société anonyme à caractère minier et commercial, son objectif principal
est :

 L’extraction ;
 Traitement ;
 Commercialisation des phosphates.

Le gisement de Boucraâ est situé à 107Km au sud-est de la ville de Laâyoune et à 110Km de


Laâyoune-plage où se trouve la Division Traitement. La puissance de la couche exploitable
varie entre 2,5 et 7m d’une teneur de 80 %.

Le phosphate est transporté de Boucraâ à Laâyoune par une liaison de convoyeurs d’une
longueur globale de 98,3Km Cette liaison est composée de 11 convoyeurs de 6,7 à 11,6Km
Chacun, télécommandé par un système d’automate programmable.

A Laâyoune-plage, le phosphate subit les opérations de lavage par eau de mer, le rinçage par
eau douce provenant de l’unité de dessalement SIDEM, l’essorage par filtre à bande et le
séchage à l’aide de 8 fours.

L’export de ce produit se fait dans le port de Phosboucraâ à l’aide de trois machines de


chargement qui reposent sur une plate-forme située dû à 3127 m rivage, qui reçoit des bateaux
d’une capacité varie entre 10.000 et 67.000 tonnes environ.

7
Figure 3 : Organigramme de PHOSBOUCRAA.

IV. Sujet de stage

Vu de la consommation importante d’énergie électrique à l’entreprise Phosboucraâ,


l’augmentation de plus en plus du prix du KWh, l’instauration d’un système de gestion
d’énergie électrique devient primordiale.

En effet et dans le but d’avoir une efficacité d’énergie électrique, nous vous demandons de
proposer un programme de gestion d’énergie électrique comprend les phases suivantes :

Historique de la politique d’énergie utilisée à Phosboucraâ.


Distribution technique du réseau électrique de Phosboucraâ.
Planification et conception : collecte des données sur l’utilisation d’énergie et sur les
économies possibles.
Proposer des solutions pour suivi la performance du programme d’efficacité
énergétique.
V. Conclusion

Un aperçu général sur l’CP (Phosboucraâ) au sein de laquelle j’ai effectué mon stage a été
présenté dans ce chapitre et ceci en définissant ses différentes activités, Une idée sur le sujet de
mon stage a aussi été donnée par la suite.

8
Chapitre II :
Concept d’énergie et
efficacité
énergétique

9
Chapitre 2 : concept d’énergie et efficacité énergétique

I. Introduction

L’énergie est partout ! C’est par elle que les choses se font ou se produisent, elle les anime. Elle
nous donne la chaleur et la lumière. Nous l’utilisons pour voyager, cuisiner, conserver nos
aliments frais, fabriquer notre nourriture. Plusieurs utilisations d’énergie faire partie de notre
vie quotidienne mais il nous faut la contrôler et l’organiser autant qu’elle est nécessaire.

Dans ce chapitre, on va découvrir à quoi sert la notion d’Energie en générale, et la gestion


d’énergie. Egalement la signification d’efficacité énergétique et la consommation d’énergie
dans l’industrie lorsque la grand consommation énergétique est celle qu’on a dans le secteur
industriel.
II. Energie et gestion
1. Energie

 Définition
L’énergie est généralement définie comme la capacité d’un système à réaliser un travail. La
quantité d’énergie que possède un système représente la quantité de travail qu’il peut réaliser.
L’utilisation et la conversion de cette énergie provoque plusieurs problèmes tels que le
réchauffement climatique et les émissions des gaz à effet de serre.
L’énergie est présente partout auteur de nous et nous ne pourrions pas vivre sans elle. Nous
l’utilisons au quotidien, sous des formes différentes.
La nourriture que nous mangeons contient de l’énergie, le papier sue lequel nous écrivons
nécessite de l’énergie pour être fabriqué, la lumière qui nous permet de lire est également de
l’énergie.
2. Production d’énergie
La production d’énergie à partir de combustion fossile nous présente plusieurs effets dangereux
sur la santé de l’être humain et l’environnement. Le seul meilleur moyen de réduire ces dégâts
est d’utiliser des énergies ont des sources renouvelables ; c'est-à-dire qui se renouvellent en
permanence…La cause principale du réchauffement climatique est les émissions provenant de
la production d’énergie à partir de combustibles fossiles. L’extraction et l’utilisation de ces
combustibles sont également responsables de la pollution. Nous devons garder à l’esprit que les
sources d’énergie fossile sont en train de s’épuiser. Cela signifie que la sécurité de
l’approvisionnement est cruciale de nos jours.
Qui sont les sources d’énergie renouvelable ?

10
Eolienne Photovoltaïque Hydraulique Géothermie

Figure 4: Les ressources des énergies renouvelables.

les forces gravitationnelles du soleil et de la lune qui créent les


Les éoliennes
marées
La photovoltaïque-thermique la chaleur directe du soleil
la désintégration des minéraux radioactifs et la chaleur interne
La géothermie
de la terre
La biomasse la production photosynthétique des substances organiques
L’hydraulique les cours d’eau, les vagues de l’océan
Tableau 1: Les ressources des énergies renouvelables.

3. Gestion
a) Gestion d’entreprise :

Les entreprises en tout genre sont de plus en plus soucieuses d’atteindre et de promouvoir de
bonnes performances environnementales en contrôlant l’impact de leurs activités, de leurs
produits et de leurs services sur l’environnement.

Afin d’être probants, leurs efforts doivent s’inscrire dans un système de gestion de
l’environnement structuré et bien ancré au sien de l’entreprise.

Des normes internationales ont été créées afin de fournir aux entreprises les éléments d’un
système de gestion efficace qui les aideront à atteindre leurs objectifs économiques et
environnementaux.

b) Gestion environnementale :

Une gestion environnementale efficace permet aux organisations d’établir une liste d’objectifs
et de procédés dans le but d’atteindre les engagements fixés par les normes internationales et de

11
prendre les mesures nécessaires à l’amélioration de leurs performances. Les entreprises sont
tenues de respecter les normes existantes sous peine de ne pas pouvoir obtenir de certification.

Le but d’un système de gestion est de promouvoir la qualité, la protection de l’environnement


et de satisfaire les besoins socio-économiques.

ISO 16001 : le but de cette norme est d’aider les organisations à élaborer les systèmes et
les procédés qui leur sont nécessaires pour améliorer leurs performances
environnementales.

Norme ISO 50001 une solution efficace pour améliorer la performance énergétique de son
entreprise ISO50001, système de management de l’énergie-Exigences et recommandations
de mise en œuvre est une norme internationale crée par l’ISO (Institut Scientifique de
Normalisation).

Ainsi, elle doit permettre une réduction des couts et des émissions de gaz à effet de serre grâce
à une gestion systématique de l’énergie.

4. Système de gestion

Un système de gestion de l’énergie vise à améliorer les performances énergétiques.

L’organisation doit, à intervalles réguliers, identifier des opportunités d’amélioration et prendre


des mesures dont la mise en application devra être contrôlée. Le taux, la portée et a durée de
procédé d’amélioration continu sont déterminés par l’organisation en fonction du climat
économique ainsi que d’autres facteurs pertinents, tels que la taille de l’organisation, l’intensité
énergétique de ses activités et les variations de sa production.

5. Eléments d’un système de gestion de l’énergie :

Cette figure représente les différentes étapes d’un système de gestion de l’énergie.

12
Politique énergétique

Planification

Amélioration continue
Introduction et application

Audit

Contrôle de gestion

Figure 5: Processus de gestion de l’énergie.

III. Efficacité énergétique


1. Définition

Ce manuel introduit la notion d’énergie, comment elle fonctionne, plus particulièrement dans le
secteur industriel. Il donne des informations concernant de nombreux termes utilisés dans le
domaine de l’énergie, sur les différentes sources énergétiques, sur la façon dont l’électricité est
produite et dont elle utilisée dans le secteur industriel.

L’un des principaux objectifs de l’efficacité énergétique est de montrer comment nous pouvons
mieux utiliser l’énergie, la rendre plus propre, la produire à partir de sources renouvelables et
comment nous pouvons mieux la gérer pour notamment réduire les déchets qui en résultent.

L’amélioration de l’efficacité énergétique consiste donc, par rapport à une situation de


référence soit à :

Augmenter le niveau de service rendu, à consommation d’énergie constante ;


Economiser l’énergie à service rendu égal ;
Réaliser les deux simultanément.

13
En matière d’efficacité énergétique, il faut jouer sur trois leviers :

La diminution des besois qui sont relatifs au batiment ;


L’amélioration des équipements techniques du batiments et leur gestion ;
Le comportement de l’utilisateur en matière d’efficacité énergétique.

Efficacité Efficacité Efficacité


énergétique
active + énergétique
passive = énergétique
totale

Figure 6 : efficacité énergétique totale.

2. Objectif d’efficacité énergétique

Les objectifs sont les suivants :

Efficacité Efficacité
énergétique énergétique
passive active

L’efficacité énergétique Réduire les consommations


passive résulte d’une part de d’énergie, donc la facture
l’isolation du logement et sa énergétique ;
perméabilité à l’air, en
utilisant par exemple des Améliorer la qualité et la
matériaux performants disponibilité de l’énergie en
d’isolation thermique ou des consommant l’énergie juste
menuiseries à triple vitrage. nécessaire.

Ces solutions peuvent être mises en place rapidement et présentent des temps de retour sur
investissement particulièrement court selon les cas.

3. Les leviers d’efficacité énergétique


Les étapes d’amélioration l’efficacité énergétique

14
Mesurer les
consommations

Afficher les
Intégrer les
consommations
énergies
renouvelables Efficacité
énergétique

Utiliser des Réguler et


produits gérer
performants

Figure 7 : les livres d’efficacité énergétique.

L’utilisation de produits performants.

Pour réduire les consommations d’énergie, il est indispensable de choisir des équipements
possédant le meilleur rendement énergétique possible, c'est-à-dire le meilleur rapport entre
l’énergie consommée et le service rendu.

L’intégration des énergies renouvelables.

Le recours aux énergies renouvelable dans une démarche d’amélioration énergétique permet
d’obtenir une partie de l’énergie nécessaire au bâtiment (électricité, chauffage, eau chaude
sanitaire) de façon renouvelable et dons de diminuer voire supprimer l’apport d’énergie
extérieur.

Le comptage/mesure des consommations.

La gestion d’énergie d’un bâtiment consiste en premier lieu à compter/mesurer les


consommations. Pour la partie électrique et gazière, une installation classique comporte un

15
compteur général qui fournit les consommations globales en vue de leur facturation par le
distributeur d’énergie.

Une installation optimisée comporte en plus du compteur général, des compteurs divisionnaires
permanents. Leur rôle principal est d’établir la répartition des consommations d’énergie par
poste (chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation…).

Le comptage ou la mesure des consommations permet la réalisation du bilan énergétique, la


prise de conscience par l’utilisateur ou gérant des consommations et sert pour l’estimation du
gisement d’économie d’énergie. Elle garantit également un suivi dans le temps de la
performance énergétique.

L’affichage des consommations.

Un afficheur permet une visualisation pour les différents usages de la consommation ou des
couts instantanés, horaire, journaliers, l’historique des consommations voire les économies
réalisées.

Pour un impact optimum, les consommations doivent être affichées en temps réel et l’afficheur
positionné dans le lieu de vie pour que l’utilisateur soit sensibilisé « en permanence ».

Cet affichage permet à l’utilisateur, par effet pédagogique, d’adapter son comportement, de
prévoir des travaux ou des investissements en équipements ou en solutions d’efficacité
énergétique, de remarquer toutes dérives de consommation que ce soit à court terme ou à long
terme.

Cette solution est simple à installer tant en neuf qu’en rénovation, elle ne nécessite pas de
travaux lourds sur le bâtiment. En moyenne, une information claire et simple du consommateur
ou des usagers, par poste dans le lieu de vie en temps réel permet des économies d’énergie de
l’ordre de 10%.

Les systèmes intelligents de Régulation et Gestion.

La régulation est gérée par des automates qui sont plus ou moins complexes selon les exigences
du cahier des charges initiales et selon le type de bâtiment : habitat individuel, collectif ou
tertiaire.

16
Ces automates permettent de traiter les informations de mesure (température, humidité…) et
d’état (marche/arrêt…) des équipements de chauffage, de climatisation et d’éclairage pour les
régler, les optimiser, les sécuriser et compter l’énergie consommée.

Dans le milieu tertiaire, nous arrivions à des systèmes complexes de GTB (Gestion Technique
du Bâtiment). Dans l’habitat individuel, un simple thermostat d’ambiance constitue le premier
système de régulation.

Ces systèmes s’installent sur des sites neufs, mais également sur des sites existants. Ils
permettent ainsi de :

 Consommer ce qui est nécessaire pour maintenir ou améliorer la qualité de vie dans le
bâtiment (notion de confort), tout en contribuant à économiser l’énergie. En effet, la
notion de confort et la notion d’économies d’énergie sont des indicateurs clefs de la
qualité de la régulation. Ils contribuent efficacement à la performance de l’installation ;
 Fournir un outil de pilotage de l’installation à l’usage ;
 Aider à modifier le comportement humain, afin d’adopter de bons réflexes (comme par
exemple, éteindre le chauffage lorsqu’une fenêtre est ouverte).

C’est notamment le cas des systèmes de régulation pour les équipements de chauffage, de
ventilation ou d’éclairage (système centralisés ou embarqués) qui permettent d’adapter la
consommation aux conditions extérieurs et en fonction de la présence des utilisateurs
(capteurs).

Le maintien de la performance.

La conception efficace ne se suffit pas à elle-même. Elle doit être appuyée à chaque instant par
une gestion rationnelle de l’énergie. La maîtrise des consommations consiste à devenir acteur
conscient de ses consommations. Partie intégrante de la maîtrise de l’énergie, le suivi de la
performance permet de repérer toute déviance. En effet, le simple contrôle des factures ne suffit
pas à connaître les performances de son installation.

Grâce aux outils de mesure déployés, des indicateurs de performance permet de détecter des
écarts avec les consommations de référence et sont une aide à la décision pour l’utilisateur ou le
gestionnaire dans la maintenance des systèmes (réglage, intervention technique, changement
d’utilisation, etc.).

17
Un entretien régulier des installations par des professionnels et le suivi par les usagers des
conseils d’utilisation fournis par les fabricants sont également des éléments essentiels au
maintien de la performance des installations.

Figure 8 : amélioration d’efficacité énergétique.

Au niveau mondial, le secteur industriel représente un tiers de la consommation d’énergie est


presque 40 % des émissions de CO2. L’efficacité énergétique industrielle est donc un des
leviers clés pour la maîtrise des coûts. La recherche de l’amélioration de l’efficacité
énergétique industrielle doit reposer sur une double approche : l’optimisation globale de la
performance des systèmes et l’amélioration des performances des équipements et ce, dans une
optique d’amélioration continue.

IV. L’industrie
1. Définition

L’industrie a beaucoup contribué, depuis plus de 40 ans, à l’amélioration de l’efficacité


énergétique. Elle y trouve son bénéfice dans la réduction de ses dépenses d’énergie par unité de
production. Les innovations technologiques industrielles et de nouvelles approches, comme
l’écologie industrielle et l’écoconception, ont permis ce mouvement.
La fiabilité et la continuité d’approvisionnement, l’optimisation des processus, l’amélioration
de l’efficacité énergétique et la pérennité des installations, sont parmi nos solutions qu’on doit
s’appliquer au secteur industriel Phosboucraâ pour atteindre un tel niveau de performance
énergétique souhaité du site.

18

 Réalisation et 
 Amélioration d’efficacité
optimisation des énergétique
installations
électriques

 Optimisation des processus
industriels et
environnementaux

L’industrie a un intérêt fondamental à améliorer son efficacité énergétique, celui de réduire ses
coûts, et donc d’augmenter sa marge de profitabilité. L’énergie est une matière première à gérer
et un centre de coût à maîtriser. En raison de l’augmentation des prix de l’énergie, tous les
secteurs se sont aujourd’hui investis dans cette recherche d’efficacité.
Le but est de décrire les principales étapes à suivre pour réussir l’installation électrique et
l’équipement d’énergie en générale.
2. Effectuer un bilan énergétique
La première étape est de réaliser le bilan énergétique pour tout le secteur, cette étape consiste
en un inventaire de tous les appareils présents en relevant la puissance de chacun d’entre eux …

Tableau 2: Bilan énergétique.

Ceci permettra d’évaluer la consommation électrique quotidienne


A cause d’élargissement de ce secteur –Phosboucraâ- on s’intéresse aux résultats finales de
bilan qu’on va le déterminer sous forme du courbe
3. Optimiser la consommation électrique
C’est pour évaluer dans quelle mesure la consommation électrique peut être réduite. Cette étape
est incontournable dans la mesure où elle évitera de sur-dimensionner le parc de batteries ainsi
que les sources d’énergie, ce qui conduira finalement à une installation électrique moins

19
couteuse et moins encombrante. L’optimisation peut permettre de réduire de moitié la
consommation éclectique quotidienne, parmi les optimisations possibles, on pourra citer :

PC (ordinateur) basse consommation (possibilité de consommer deux fois moins).


Isolation du réfrigérateur.
Utilisation de lampes fluo compactes pour l’éclairage intérieur (consommation réduite par
un facteur de 5 à 10).
Utilisation de lampe à LEDs pour les feux de route (consommation réduite par 10).
Utilisation de câbles de section adaptée pour limiter les pertes de courant.

L’éclairage intérieur
représente 12%
L’éclairage extérieur
représente 12%
Le poste confort représente 26%
de la consommation en particulier
à cause du réfrigérateur

Le poste électronique représente 50% de la


consommation, les deux gros consommateurs
étant le pilote et le PC (ordinateur).

V. Conclusion

Le but de ce chapitre est savoir comment jouer avec le terme d’énergie et aussi la
consommation de cette énergie d’une manière logique par éviter maximal des pertes. Aussi
utiliser et chercher des sources d’énergies renouvelables qui sont valable tout le temps et sont
inépuisable et des sources gratuites, le soleil (l’énergie solaire thermique-photovoltaïque) le
vent (l’énergie éolienne) les déchets (la biomasse).

20
Chapitre III :
distribution
d’énergie électrique

21
Chapitre3 : distribution d’énergie électrique

I. Introduction
Le réseau de distribution publique est en général du type triphasé 50 Hz avec neutre distribué.
On va présenter dans ce chapitre la distribution d’énergie électrique dans les différents services
de Phosboucraâ, et la consommation de chaque service et les sources d’énergies utilisées. En
fin on a calculé les rendements et les pertes.
II. Etude de réseau de distribution
1. Description du réseau de distribution
Distribution de l’énergie à Phosboucraâ (ANNEXE 1)
Depuis juillet 1999 Phosboucraâ a été connecté au réseau électrique national, via un poste
blindé alimentant 2 transformateurs de 225/30Kv d’une puissance de 40MW chacun.
Cette figure représente le circuit du réseau de distribution d’énergie électrique à Phosboucraâ.

Figure 9 : circuit de distribution d’énergie à Phosboucraâ

22
Poste Blindé

Figure 10 : poste blindé


 Réseau 225KV (ANNEXE2):
La tension du réseau national 225KV arrive au portique de Phosboucraâ puis elle est acheminée
à un poste blindé (isolé par le gaz Hexafluorure de soufre SF6) comportant :
Une travée d’arrivée constituée de :
 03 TT de mesures et protections ; transformateur de tension ;
 03 TC de mesures et protections ; transformateur de courant ;
 02 sectionneurs de ligne ;
 01disjoncteur d’arrivée ;
 04 sectionneurs de mise à la terre ;
Jeux de barres 225KV et un sectionneur de mise à la terre ;
02 Travées des départs transformateurs TR1 et TR2 :
 04 sectionneurs de coupure ;
 02 disjoncteurs ;
 12 sectionneurs de mise à la terre ;
 06 transformateurs de courant ;
 02 transformateurs de puissance 40MVA chacun, 225/30KV ;
Secondaires TR1 et TR2 (30 KV) :
 02 Disjoncteurs 30 KV ;

23
 06 TT de mesure et protection ;
 06 TC de mesure et protection ;
 02 sectionneurs de mise à la terre ;
Départ transformateurs 11,5/0,38 KV (TR1 et TR2) :
 02 sectionneurs 11.5 KV ;
 02 transformateurs 11.5/380V ;
 02 disjoncteurs 380V ;
 02 sectionneurs de mise à la terre ;
 06 TT de mesure et protection ;
 06 transformateurs de courant ;
Commande, protections et mesure :
 03 armoires REC 670 pour la supervision et la commande locale des sectionneurs et
disjoncteurs au poste blindé ;
 01 panel pour la commande à distance et le contrôle des paramètres ;
 04 armoires pour la protection du poste blindé ;
 01 consignateur d’état ;
 01 onduleur ;
 02 chargeurs de batteries + salle de batteries de 60 éléments ;

Figure 11 : réseau de distribution général

 Réseau 30KV(ANNEXE3)

24
Le réseau 30KV est constitué de 02 jeux de barres et 11 cabines, chaque cabine est équipée de
02 sectionneurs d’aiguillage, 01 disjoncteur et 01 sectionneur de mise à la terre :

 Arrivée du transformateur TR1 ;


 Arrivée du transformateur TR2 ;
 Départ transformateur T11 ;
 Départ transformateur T12 ;
 Départ transformateur T13 ;
 Départ transformateur T14 ;
 Départ transformateur TXA ;
 Départ usine I ;
 Départ usine II ;
 Secondaire du transformateur T2 (groupe diesel 2) ;
 Secondaire du transformateur T3 (groupe diesel 3) ;
 Secondaire du transformateur T1 (groupe diesel1) ;
 Cellule de mesure 30 KV ;
 Disjoncteur de couplage 30 KV ;

Figure 12 : Réseau de distribution 30 KV

 Réseau 6KV(ANNEXE4)

25
 Port 1 ;
 Port 2 ;
 ACX & Magasin (ateliers centraux) ;
 Transformateur T21 ;
 Unités de dessalement par osmose inverse O.I ;
 Forages et T4B ;
 Forages Nord ;
 Salle des pompes (TC) ;
 Salle des pompes (OI) ;
 Station X ;
 Couplage ;
 Mesure.

Figure 13 : Réseau de distribution 6 KV et 380 V

 Réseau 380V
Barres 1B :
 Groupe auxiliaire ;
 CCM G1 ;
 CCM G2 ;
 CCM G3 ;

26
 CCM SGA ;
 T1C ;
 D1B1 (interconnexion).

Barres 4B et XB :
 T2C ;
 CCM SGB.
Salle des pompes (unités de dessalement)

Figure 14 : la pompe d’alimentation

Une pompe alimentant la station à partir du bassin d’un débit de 233m³/h, une puissance
installée de 45KW et une HMT de 50mCE.

Une pompe centrifuge pour le lavage des filtres d’un débit de 175 m³/h, d’une puissance
installée de 11KW et d’une HMT de 15mCE. Un groupe électropompe est mis en secours
commun pour les deux lignes.

27
Figure 15 : pompe à haute pression

Une pompe à haute pression d’un débit de 233m³/h et d’une pression de 67 bars à l’entrée de la
première passe. Le moteur a une puissance de 400KW.

Une pompe2 à haute pression à l’entrée de la deuxième passe, d’un débit de 98 m³/h et d’une

Pression de 15 bars. La puissance étant de 55 KW.

Une turbine à roue Pelton d’une puissance de 223KW, reliée à la pompe 1 pour la récupération
de l’énergie à partir du concentrât de la première passe.

Figure 16 : distribution d’énergie salle des pompes OI et SIDEM

28
Pompe eau de mer (réserve Groupes Diesel) ;
 Pompe eau de mer (Groupe diesel 3) ;
 Pompe eau de mer (réserve TC) ;
 Pompe eau de mer (TC1) ;
 Pompe eau de mer (TC2) ;
 Pompe eau de mer (TC3) ;
 Départs TC (1,2 et 3) ;
 Départs compresseurs.
Salle des pompes Osmose Inverse :

Deux unités de dessalement par Osmose Inverse de 2000 m3/j de production nominale
unitaire ont été acquises en 2005. Leur exploitation a débuté en 2006.

Figure 17 : distribution d’énergie des unités d’osmose inverse


 Pompe eau brute A ;
 Pompe eau brute B ;
 Pompe eau brute C ;
 Pompe de lavage A ;
 Pompe de lavage B ;
 Pompes d’injection Hypochlorite de sodium
Forages

29
Le champ de forages du Warf de PHOSBOUCRAA, capte des eaux souterraines marines dans
des grés carbonatés. Les circulations d’eaux de mer dans les grés se font au travers de cavités et
fractures plus ou moins larges au sein d’une masse rocheuse.

Au cours de l’année 2004, deux lignes de forages ont été construites le long des plages nord et
sud du Warf. La ligne nord (5 forages + 1 forage de reconnaissance équipé en forage
d’exploitation) et la ligne sud (11 forages), ont été dimensionnées pour une production de 4000
m³/h.

Figure 18 : circuit de distribution d’énergie aux forages


Poste 1 :
 Alimentation du transformateur ;
 Alimentation forage F6 ;
 Alimentation forage F7 ;
 Alimentation forage F8 ;
 Alimentation chargeur de batteries.
Poste 2 :
 Alimentation des auxiliaires ;
 Alimentation forage F9 ;
 Alimentation forage F10 ;

30
 Alimentation forage F11 ;
 Alimentation forage F12 ;
 Alimentation chargeur de batteries ;
Poste 3 :
 Alimentation des auxiliaires ;
 Alimentation forage F13 ;
 Alimentation forage F14 ;
 Alimentation forage F15 ;
 Alimentation forage F16 ;
 Alimentation chargeur de batteries ;
Poste 4 :
 Alimentation des auxiliaires ;
 Alimentation forage F1 ;
 Alimentation forage FR ;
 Alimentation forage F2 ;
 Alimentation chargeur de batteries ;
Poste 5 :
 Alimentation des auxiliaires ;
 Alimentation forage F3 ;
 Alimentation forage F4 ;
 Alimentation forage F5 ;
 Alimentation chargeur de batteries.
2. Définition
2-1 Disjoncteur

Un disjoncteur assure la protection d'une installation par ouverture rapide du circuit en défaut.
Cette protection couvre les défauts selon le type de déclencheur :

 Les court-circuit francs (deux conducteurs en contact) : assuré par tous les
disjoncteurs
 Les surcharges ou sur intensités (un moteur freiné, un nombre trop important
d’appareils,) : assuré par les disjoncteurs équipés de relais thermiques
 Les défauts d'isolement : assuré par les disjoncteurs équipés de relais différentiel

31
Figure 19 : Schéma d’un disjoncteur

2-2 Sectionneur

Un sectionneur est appareil mécanique de connexion capable d’ouvrir et de fermer un circuit


lorsque le courant est nul ou pratiquement nul afin d’isoler la partie de l’installation en aval
du sectionneur.

Le sectionneur n’a pas le pouvoir de coupure ou de fermeture.


La coupure doit être visible soit directement par observation de la séparation des
contacts, soit par un indicateur de position si les contacts ne sont pas visibles.
Le sectionneur peut être verrouillable par un cadenas en position ouvert. C’est une
sécurité sur un circuit des personnes qui travaillent en aval du sectionneur.
2-3 Transformateur
Le transformateur est un convertisseur statique d’énergie électrique, il est principalement
utilisé pour abaisser ou élever la tension présente sur le réseau de distribution d’énergie
électrique.
La figure ci-dessous montre la constitution interne d’un transformateur.

Figure 20: schéma d’un transformateur

32
3. Caractéristiques des différents transformateurs

Date de NBRE de
Caractéristiqu
Repères Transfo n° Installations mise en manœuvre
es
service du régulateur
225/30/11KV ;
TR 1 88671 Poste blindé 1999 104885
40/25MVA
225/30/11KV ;
TR 2 88670 Poste blindé 1999 75845
40/25MVA
30/06KV ;
T11 62881 Alimentation barres 06KV 1972 48166
6,3MVA
30/06KV ;
T12 62882 Alimentation barres 06KV 1972 4893
6,3MVA
Alimentation liaison 30/132KV.30
T13 62883 1972 063739
et mine Boucraâ MVA
Alimentation liaison 30/132KV.30
T14 62884 1972 2
et mine Boucraâ MVA
30/06KV ;
TXA 67484 Alimentation barres 06KV 1972 -
6,3MVA
6,6/30 KV ;
T1 Groupe n° : 1 1972 -
15MVA
EM32885F14 6,6/30 KV ;
T2 Groupe n° : 2 1972 -
-2 15MVA
EM32885F14 6,6/30 KV ;
T3 Groupe n° : 3 1972 -
-3 15MVA
Basse tension 6KV/400V.
T21 153627 - -
de la centrale 630KVA
Salle des pompes
6KV/400V.
TR eau de mer (osmose 1972 -
2MVA
inverse)
Unité de dessalement 06KV/400V ;
TR 62880 1972 -
(osmose inverse) 2MVA
6KV/380.
TR1 414404 Poste 1 forage 2005 -
750KVA
6KV/380.
TR2 414406 Poste 2 forages 2005 -
750KVA
6KV/380.
TR3 414402 Poste 3 forages 2005 -
750KVA
6KV/380.
TR4 414405 Poste 4 forages 2005 -
750KVA
6KV/380.
TR5 414403 Poste 5 forages 2005 -
750KVA

Tableau 3: Caractéristiques des différents transformateurs.

33
III. Etude du groupe électrogène
1) Définition

Un groupe électrogène est une machine permettant de transformer en électricité un combustible


primaire comme le fuel ou le gaz, il est constitué de deux composants principaux :

Un moteur thermique transformant le combustible primaire en énergie mécanique ;


Un alternateur transformant l’énergie mécanique développée par le moteur
thermique en énergie électrique.

Figure 21 : synoptique d’un groupe électrogène sans coupure

2) Familles et classes d’applications d’un groupe électrogène

La puissance d’un groupe électrogène équipé d’un moteur Diesel va de moins de 1 kVA à
plusieurs MVA et la vitesse de rotation est également variable suivant la puissance et
l’application (tableau 1).

Vitesse de rotation Type Puissances Applications


3000tr/min Rapide Faible Domestiques-secours
900<N<1800tr/min Rapide Moyenne<5000kVA Production-secours
900<N<1800tr/min Semi-rapide Forte4<P<20MVA Production-secoues
N<350tr/min Lent Forte Production
Tableau 4 : famille d’application des groupes électrogènes

34
Un groupe électrogène doit être défini en fonction des exigences de la charge qu’il doit
alimenter. Il existe quatre classes d’applications qui ont été définies pour répondre à ces
diverses exigences.
La classe G1 est définie pour l’alimentation de charges ne nécessitant que des
contraintes mineures en tension et en fréquence.
Exemple : éclairage et charges électriques simples.
La classe G2 est définie pour l’alimentation de charges nécessitant des
caractéristiques proches de celle du réseau public ; sur application brutale de la
charge, des fluctuations temporaires en tension et en fréquence sont admises.
Exemple : éclairage, pompes, ventilateurs.
La classe G3 est définie pour des exigences sévères en tension, en fréquence et en
forme d’onde.
Exemple : charges régulées par thyristors, télécommunications.
L’alimentation de ce type de charges peut nécessiter des études particulières
en raison de leur influence sur la forme d’onde de tension de l’alternateur.
La classe G4 est définie pour des exigences en tension, en fréquence et en forme
d’onde exceptionnellement sévères.
Exemple : systèmes informatiques.

IV. Etude de la consommation d’énergie électrique à Phosboucraâ


1) Historique de la politique d’énergie utilisée à Phosboucraâ

Phosboucraâ n’a pas été seulement confronté au problème de l’approvisionnement en eau


douce, mais devrait aussi assurer ses propres besoins en énergie électrique. Par conséquent et
dès le début le choix s’est porté sur une conception d’une centrale thermique mixte permettant
simultanément de subvenir à ses besoins en énergie électrique et en eau douce. Et étant donné
que la charge appelée, au niveau des installations de Phosboucraâ et tout particulièrement le
dragage, serait variable, des groupes vapeurs ayant une inertie conséquente et pouvant
supporter une variation générer par la marche simultanée des 2 draglines (10MW), comme
source d’énergie principale était imposé.

2) Description de la consommation d’énergie

35
Totale d'énergie active distribuée en KWh
Puissance en KWh 4 000 000
3 500 000
3 000 000
2 500 000
2 000 000 HPL
1 500 000 HP
1 000 000 HC
500 000
0
janv-16 févr-16 mars-16
Mois

Figure 22 : la totalité d’énergie active distribuée en KWh

On constate dans ce graphe la totalité d’énergie active distribuée en KWh par les trois plafonds
des puissances dans les mois janvier février et mars.

On n’observe que la plus grande puissance absorbée est dans les heures creuses 3417520KWh,
par suite la puissance dans les heures pleines 3115070KWh et la moins consommation dans les
heures de pointes.

Tout ça signifié que la grande consommation est toujours dans les heures creuses.

énergie totale active facturée en KWh par ONEE &


EEM
4 000 000
3 500 000
Puissance en KWh

3 000 000
2 500 000
2 000 000 HPL
1 500 000 HP
1 000 000
HC
500 000
0
janv-16 févr-16 mars-16
Mois

Figure 23 : La totalité d’énergie active facturée en KWh par ONEE & EEM.

36
La consommation d’énergie électrique se diffère d’un service à l’autre, la division Extraction
Boucraâ, l’Usine de traitement et la Liaison des convoyeurs sont à la tête de cette
consommation.

Le service qui consomme une grande quantité d’énergie est le service de OIB/T sa
consommation devient maximal le 10/03 𝐸𝑐 = 269.548𝑀𝑊ℎ et après diminuer
progressivement jusqu’à attient une valeur minimal le 13/03 𝐸𝑐 = 0𝑀𝑊ℎ et par suite cette
valeur reste approche de 0 MWh et parfois devient nulle. Les services OIB/EB et OIB/TU es
consommé une grande quantité d’énergie et pour chaque service une consommation d’énergie
électrique différentes par rapport à l’autre, et sa valeur maximal et minimal.

Les services OI, station X, forages, OIB/TM/ACX, OIB/TW. Sont consommé une faible
énergie par contre les autres services. Car dans ces services la consommation maximale est
𝐸𝑐 = 40.85𝑀𝑊ℎ dans le service d’OIB/TW.

Figure 24 : La totalité d’énergie électrique journalière des services OIB/T du Mars 2021

Cette figure représente la consommation d’énergie électrique qu’on à prendre dans le réseau
national ONEE,

37
2 000 000
Consommation d'énergie électrique vis-à-vis
ONEE 2020
Puissance en KWh

1 500 000

1 000 000

500 000 HP
HPL
0
HC

Mois

Figure 25 : la consommation d’énergie électrique vis-à-vis ONEE.

On observe dans cette figure la consommation d’énergie électrique d’ONEE l’année dernière,
dans les différentes tranches horaires heures de pointe (HP) heures pleines (HPL) heures
creuses (HC). Tel que la consommation dans les deux premiers mois est égale, après ça on a la
grande consommation celle qu’on a dans les heures creuses par une valeur de

𝐸𝑐 = 6292110𝐾𝑊ℎ, Puis la consommation qu’on a dans les heures pleines

𝐸𝑐 = 3905820𝐾𝑊ℎ, Et a la fin consommation dans heures de pointe 𝐸𝑐 = 3496840𝐾𝑊ℎ.

Concernant les mois janvier février et juin on constate que la consommation de KWh vis-à-vis
l’ONE une dépasse plus les 80.000KWh cela du l’arrêt de la production à cause de stockage, en
comparaison avec l’autre consommation vis-à-vis l’EEM, cette diminution à travers l’ONE est
dû à production important d’électricité du parc éolienne.

Consommation d'énergie électrique vis-à-


5 000 000
vis EEM
4 000 000
Puissance en KWh

3 000 000
HP
2 000 000
HPL
1 000 000
HC
0

Mois

Figure 26 : La consommation d’énergie électrique vis-à-vis éolienne.

38
On constate, que au cours de toute l’année les plafonds des puissances appelées heures creuses
heures pleines et heures de pointée.

Cette figure représente les graphes de HP, HPL et HC leurs puissances proportionnelles au
temps, la grande consommation est celle qu’on a dans les heures de pointe à une valeur de 𝐸𝑐 =
28016720𝐾𝑊ℎ puis la consommation dans les heures creuses à une valeur de

𝐸𝑐 = 25842220𝐾𝑊ℎ.

L’exploitation d’énergie de vent d’après les éoliennes, qu’était considérée comme une source
d’énergie renouvelable et inépuisable, profiter d’une facture à bons calcul qui est juste une
somme de différente multiplication entre le coût et la consommation de chaque tranche horaire
deux bénéfices sont souligner pour justifier la haute consommation de chaque tranche horaire
deux bénéfices sont son liguer pour justifier la haute consommation de KWh vis-à-vis l’EEM.
On doit mettre l’accent que cette dernière nécessite l’exigence d’une autre source d’énergie
électrique c à d l’ONE ; elle a besoin d’une tension d’entrée pour démarrer et aussi lié à la
condition climatique une vitesse initiale du vent qui doit dépasser les 15Km/h pour démarrer la
production, ce qui nous oblige à tenir compte des chutes de production d’électricité de temps à
l’autre.

Tarification EEM
Cout du KWh
HP HPL HC
1.17693 0.63136 0.37725
Tableau5 : le prix de KWh en DH de chaque option de tarifaire

La totalité d'énergie électrique consommé


vis-à-vis ONEE & EEM
12 000 000
Puissance en KWh

10 000 000
8 000 000
6 000 000
4 000 000
2 000 000
HP HPL HC
0
juil.-15

sept.-15
mars-15

oct.-15
août-15
janv.-15
févr.-15

avr.-15

déc.-15
mai-15

nov.-15
juin-15

Mois

Figure 27: la totalité d’énergie électrique consommée vis-à-vis ONEE & EEM 2020.

39
Cette figure représente la variation de totalité d’énergie électrique consommée vis-à-vis ONEE
& EEM, on a dans les deux première mois la consommation prendre les valeurs minimales, par
contre dans les dernières mois la consommation est maximale.

3) Les rendements

Le rendement énergétique est le rapport entre la valeur énergétique produite et la valeur


énergétique consommée dans un processus.

En toute logique, un rendement énergétique est nécessairement compris entre 0 et 1 (ou entre
0% et 100%). Un rendement de 100% serait le fait d'un système idéal : il n'existe jamais.

Pour les différentes unités de Phosboucraâ, on effectue un calcul du rendement énergétique


Rendement énergétique est le rapport de Consommation spécifique prévue CSP et la
Consommation spécifique réalisée CSR
La consommation spécifique réalisé : c’est le rapport entre la consommation et la production

mars-16
OIB/EB OIB/TA OIB/TU OIB/TW Forages OI
kWh 3013411 2337060 2495267 210811 156311 168623
TSM 166268 166890 120780
M3 1230245 35714
Csp réalisée 14,06 14,95 1,75 0,127 4,72
Tableau 6 : les consommations spécifiques réalisées

Référence des consommations spécifiques prévues en 2015 :

kWh/M3
OI 4,2
Forages 0,11

kWh/TSM
OIB/EB 12,0
OIB/TA 14,5
OIB/TU 15
OIB/TW 1
Tableau 7 : les consommations spécifiques prévues

𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒑é𝒄𝒊𝒇𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒑𝒓é𝒗𝒖𝒆𝒔


ɳ= 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒑é𝒄𝒊𝒇𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒓é𝒂𝒍𝒊𝒔é𝒆

40
Les services OI Forages OIB/TA OTB/TU OIB/TW
Le rendement
89.36 86.61 96.96 99.66 57.14
(%)
Tableau 8 : les rendements des services.

4) Le facteur de puissance
Facteur de puissance est le rapport entre la puissance active et la puissance apparente. La
puissance fournie par Énergie NB est appelée puissance apparente (kVA). La puissance
apparente est décomposée en puissance active (kW) et la puissance réactive (kVAR). La
puissance active fournit aux moteurs de l'énergie nécessaire pour effectuer des travaux
mécaniques et exploite des charges à résistance telles que les chaufferettes et les lampes à
incandescence, elle fournit de l'énergie pour le mouvement, la chaleur, la lumière et le son. La
puissance réactive (inductive) est utilisée pour créer le champ magnétique nécessaire à
l'entraînement d’équipements rotatifs tels que les moteurs, compresseurs, etc.

OIB/EB OIB/TA OIB/TU OIB/TW


kWh kVARh Cos kWh kVARh Cos kWh kVARh Cos kWh kVARh Cos
ф ф ф ф
janv- 2 302 37 800 1,00 32 058 8 000 0,97 150 624 367 000 0,38 113 223 92980 0,77
16 642
févr- 2 124 33 000 1,00 19 800 5 500 0,96 345 037 451 000 0,61 80 499 65340 0,78
16 377
mars- 3 013 38 000 1,00 2 242 1 275 0,87 2 495 1 926 0,79 210 811 176000 0,77
16 411 060 000 267 000
Tableau 9 : les puissances active et réactive et les facteurs de puissance de chaque service.

En à calculer les facteurs de puissance à l’aide de relation suivante :

𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒂𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆 𝑷(𝑲𝑾𝒉) 𝑷


Cos ф=𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒂𝒑𝒑𝒂𝒓𝒆𝒏𝒕𝒆 = 𝑺(𝑲𝑽𝑨𝑹𝒉) =
√𝑷²+𝑸²

Les pertes de chaque service sont :

OIB/EB OIB/TA OIB/TU OIB/TW


Janv 0 0.03 0.62 0.23
Févr 0 0.04 0.39 0.22
Mars 0 0.13 0.21 0.23
Tableau 10 : les pertes dans le service OIB

41
5) Bilan énergétique
La première étape est de réaliser le bilan énergétique pour tout le secteur… (On effectue l’étude
pour les mois Janvier, Février, et Mars 2021).

Figure 28 : le bilan énergétique de Phosboucraâ du mois Janvier, Février, Mars 2021

On atteint un niveau de prestation, la consommation Tiers est nulle c'est-à-dire qu’on a


consommé ce qu’il est nécessaire. Totales entrées = Totales sorties.

6) Tarification d’ONE

A partir de février 1998, le raccordement de la ville de Laâyoune au réseau électrique national


moyennant, une ligne 225KV/ 150 MVA reliant Tan-Tan et Laâyoune a été mise en service.

Comme conséquence a ce raccordement, les installations de Phosboucraâ seront alimentées de


manière permanente à travers ce réseau.

Evolution de coût de KWh enregistré en 2020 à Phosboucraâ

42
Evolution du Coût de KWh enregistré
2020
1,200
1,000
DH/kWh

0,800
0,600
0,400
0,200
0,000

Figure 29: Evolution de cout de KWh enregistré 2020

Coût du KWh ONE :


Le coût de l’ONE du KWH est composé de trois termes :

Redevance puissance
Redevance de consommation
L’amortissement du poste raccordement
Options tarifaires :

L’ONE propose à ces clients THT une tarification modulée en option, permettant d’optimiser
leurs factures énergétiques de telle façon d’obtenir le coût le plus bas du kWh.

Aussi, un client THT « très haute tension » a le choix entre deux types de tarif :

Un tarif général destiné principalement aux clients dont la consommation en


énergie est irrégulière et difficilement maîtrisable eu égard de la nature de
l’activité et des équipements du client.

Un tarif optionnel proposé aux consommateurs maîtrisant leurs factures


énergétiques et dont le choix peut se porter sur une des trois options suivantes :

 Option TLU : Très Longue Utilisation destinée aux gros


consommateurs (plus que 6000h d’utilisation) ;

 Option MU : Moyenne Utilisation destinée aux consommateurs moyens


(entre 3500 et 6000h d’utilisation) ;

43
 Option CU : Courte Utilisation destinée aux clients dont la consommation
est relativement modérée (moins que 3500h d’utilisation).

Niveau de tension :

Les niveaux de tentions pour l’ONE sont les suivants :

Tension Tarifs
150 et 225KV Très haute tension (THT)
60 et 150 KV Haute tension (HT)
5.5 et 22KV Moyenne tension (MU)
400/380/220V Basse tension (BT)

Tableau 11 : les niveaux de tension pour l’ONE.

Les niveaux de tensions exploitées par Phosboucraâ sont :

Tension Tarifs
132 KV Très haute tension (THT)
30 KV Haute tension (HT)
6 KV Moyenne tension (MU)
380 V Basse tension (BT)

Tableau 12 : les niveaux de tension exploités par Phosboucraâ.

Phosboucraâ est classifié sous l’option d’une courte utilisation est ça dû à la liaison avec l’EEM
« énergie éolienne Maroc ».

Structure de facturation :

La facture THT de l’ONE est composée de plusieurs éléments :

 Redevances :

 Redevance de puissance :

Cette redevance est facturée en fonction de la puissance souscrite et selon les postes horaires
auxquels sont affectés les coefficients de réduction (ri), le montant de cette redevance est
déterminé par la formule ci-après :

𝑹𝑷 = 𝑷𝒇 + 𝑷 𝑹

44
Pf : représente la prime fixe de l’option

Pr : représente la puissance réduite.

𝑷𝒓 = 𝒓𝟏 𝑷𝑺𝟏 + 𝒓𝟐 (𝑷𝑺𝟐 − 𝑷𝑺𝟏) + 𝒓𝟑 (𝑷𝑺𝟑 − 𝑷𝑺𝟐)

Elle est facturée en fonction de la puissance souscrite et selon les postes horaires auxquels sont
affectés les coefficients de réduction de puissance :
 r1 = 1……pour les heures de pointe
 r2 = 0.6…. pour les heures pleines
 r3 = 0.4… pour les heures de creuses

Psi : puissance souscrite selon les tranches horaires

Avec :

PS1= 21000 KW,

PS2=30000 KW,

PS3= 30000 KW

Ont appliqué la Somme:

Pr= 1*21000 + 0,6*(30000-21000) + 0,4*(30000-30000)

Pr=26400 KW

Or la prime fixe a pour valeur de 339,45DH/KW/AN

La redevance de puissance devient :

Rp=339,45*26400

Rp=746790 DH/AN.HT

Rp=851341 DH/AN.TTC

 Redevance de consommation :

45
Une redevance par KWH consommé dite « Redevance de consommation » variable selon que
la consommation a lieu en « Heures de pointe », en « heures pleines » ou en « heures creuses »,
elle dépend aussi de tarifs de vente.

 Les tranches horaires sont définies comme suit :

Poste horaire Hiver (du 01/10 au 31/03) Été (du 01/04 au 30/09)

Heures de pointe (HP) 17h à 22h 18h à 23h


Heures pleines (HPL) 07h à 17h 07h à 18h
Heures creuses (HC) 22h à 07h 23h à 07h

Tableau 13 : les tranches horaires.

 Tarifs de vente :

La consommation de Phosboucraâ est classifiée selon une courte utilisation.

Option tarifaire Prix en DH/kWh (TTC) (*)

HP HPL HC

CU 1.4262 0.7713 0.5254

Tableau 14 : tarifs de vente.

(*) : Les tarifs considérés sont ceux encours jusqu’au fin de 2020.

Alors la redevance de consommation sera :

𝑹𝑪 = 𝑪𝑺𝑯𝑷 ∗ 𝑪𝑯𝑷 + 𝑪𝑺𝑯𝑷𝑳 ∗ 𝑪𝑯𝑷𝑳 + 𝑪𝑺𝑯𝑪 ∗ 𝑪𝑯𝑪

RC= 3 496 840*1,4262+ 3 905 820*0,7713+ 6 292 110*0,5254

RC=11305626,768DH.TTC

 Redevance mensuelle de comptage :

L’ONE facture mensuellement une redevance de comptage (entretien et location) de 700DH.

La facture totale d’ONE est la somme des charges fixes (compteur et la redevance de puissance) et
la redevance de consommation, on écrit :

46
Facturetot=11305626,768+700+851341

Facturetot=12157667,768DH.TTC

Au cas où les puissances appelées sont dépassées les valeurs des puissances souscrites, les
différences positives des 2 puissances seront possibles, d’une redevance dite de dépassement de
puissance souscrite déterminé comme suit :
RDPS=1.5*Pf/12*[(PA1-PS2) + 0.6*(PA2-PS2) + 0.4*(PA3-PS3)]

 Insuffisance du facteur de puissance :

Si le facteur de puissance est inférieur à 0,9, le montant total des redevances au titre de la
consommation mensuelle sera majoré de 2% par chaque centième d’insuffisance du facteur de
puissance.

Maj.cosф=2*(0.8-cosф)*(RC+RDPS)

L’OBJECTIF DE CETTE ETUDE :

C’est de mettre l’accent sur :


 Le respect de tableau de prévision de chaque tranche horaire

 Améliorer le facteur de puissance à ne pas déminer de 0,9

 Eviter les pénalités au cas du dépassement de puissance souscrite

V. Conclusion
Dans ce chapitre on a situé les consommations de chaque service et on a comparé ces derniers,
et aussi nous sommes calculés les rendements et les pertes pour savoir les fuites d’énergie.

47
Chapitre IV :
Les solutions pour
suivi la performance
d’efficacité
énergétique

48
Chapitre4 : Les solutions pour suivi la performance d’efficacité énergétique

I. Introduction

Les énergies traditionnelles coutent de plus en plus cher, polluent l’environnement et se


raréfient. Pourtant, si nous n’avons aucune prise sur les prix, nous disposons de leviers d’action
en adaptant notre consommation d’énergie.

De multiples solutions existent. Ensemble, elles permettent d’utiliser moins ou mieux l’énergie,
et ce sans perte de confort. Ces astuces faciles à adopter permettent de réduire notre facture et
sont d’autant plus rentables que le prix des énergies ne cesse de croitre.

II. Pourquoi faire des économies d’énergie ?


Faire des économies d’énergie est devenu un enjeu crucial pour 3 raisons majeurs : financière,
économique, environnementale.

Parce que l’énergie coûte


cher !

Parce que les sources


traditionnelles diminuent !

Parce que les énergies


fossiles polluent !
Parce que l’énergie coûte
cher !

Les prix du pétrole, du gaz et de l’électricité ne cessent d’augmenter. Et les experts estiment
que cette évolution va se poursuivre. Se préparer aujourd’hui, c’est faire des économies dès
maintenant mais aussi être plus serein pour l’avenir.

Parce que les sources


traditionnelles diminuent !

Les énergies fossiles (pétrole, gaz, uranium, charbon…) s’épuisent. Non renouvelable, leurs
stocks diminuent de plus en plus vite : la consommation mondiale a augmenté de 75% au cours
des 30 dernières années et ne cesse de s’accroître. A très court terme, si ne nous changeons pas

49
nos modes de consommation, la demande planétaire d’énergies traditionnelles va dépasser
largement la capacité de production.

Parce que les énergies


fossiles polluent !

Produire et brûler des combustibles fossiles (pétrole, charbon et gaz) dégage du dioxyde de
carbone (CO2) dans l’atmosphère. La concentration de ce gaz est restée relativement stable
pendant 10.000ans, mais elle a augmenté de 30% depuis la révolution industrielle. Ces
émissions supplémentaires sont responsables du réchauffement de notre planète et de ses
conséquences : changements climatiques, fonte des glaces, montée du niveau des mers,
augmentation des tornades, inondations…

III. Les solutions pour suivi la performance d’efficacité énergétique


1. Utilisation des énergies renouvelables

En complément des énergies fossiles, l’utilisation des énergies renouvelables permet


d’importantes économies, assure une stabilité des prix à long terme et contribue à réduire la
pollution de l’environnement.

Chauffe-eau solaire :

Placés les capteurs solaires absorbent la lumière du soleil pour la transmettre sous forme de
chaleur à un réservoir d’eau. Si celle-ci n’est pas assez chaude, le système traditionnel de
chauffage de l’eau fournit automatiquement les degrés supplémentaires nécessaires.

Capter l’électricité solaire

On appelle « photovoltaîque » le phénoméne de transformation du rayonnement lumineux en


électricité. L’énergie photovoltaique est à fait adaptée au milieu urbain. Avec 10 m² de
panneaux photovoltaiques placés sur votre toit et un comportement économe en énergie, prés
de 40% de vos besoins en électricité seront couverts. Et ce sans changer votre confort.

Pomper la chaleur

A l’aide d’électricité, la pompe à chaleur permet de puiser la chaleur présente dans l’air, l’eau
ou le sol, et de la redistribuer dans une habitation pour la chaleur. Cette technique est donc
hybride : elle fait appel aux sources d’énergie renouvelables mais aussi, de façon réduite, à
l’énergie fossile.

50
Ce types de chauffage est tout à fait fiable, peu polluant et permet de nombreuses économies.

Isolation thermique

Dans les usines, les pertes de chaleur sont dues pour 30% aux murs, 30% aux fenêtres, 25% à la
toiture et 15% au sol du rez-de-chaussée. Isoler votre logement vous protège des écarts de
température extèrieure et stabilise celle qui régne à l’intérieur. Vous devez donc moins chauffer
et, de ce fait, vous réduisez vos coûts énergétiques.

Il a été prouvé qu’investir dans la performance énergétique de son logement est rentable
puisque cela permet de diminuer sa facture énergétique jusqu’à 40% !

2. Les solutions centralisées de climatisation.


Pour les bâtiments ayant d’importants besoins de climatisation, les solutions centralisées de
climatisation offrent la meilleure efficacité énergétique.
L’eau glacée nécessaire à la climatisation est produite par un seul groupe puis distribuée en
fonction des besoins.
Par ailleurs, lorsque la température extérieure est suffisamment basse, les groupes d’eau glacée
peuvent fonctionner en « free cooling » c'est-à-dire qu’ils peuvent produire du froid sans
utiliser la compression électrique : les gains énergétiques sont alors conséquents.
Plusieurs réseaux de froid (grande agglomérations) : ces réseaux, appelés réseaux urbains
frigorifiques, sont constitués d’équipements collectifs de production et de distribution d’eau
glacée.
Pour augmenter leur efficacité, des réseaux sont souvent associés à des systèmes de stockage de
glace, qui présentent l’avantage de faire fonctionner les centrales de production durant les
heures creuses et une meilleure gestion de besoins.

 Système centralise de climatisation
 Présentation et mise en œuvre de la solution

Un groupe de production d’eau glacée, appelé communément « chillers », permet de rafraichir


les usines. La gamme de puissance s’étend de 25 à 1800KW pour répondre aux différentes
typologies d’usine.

Les groupes de production d’eau glacée sont équipés d’échangeurs haut rendement et de
régulations performantes des compresseurs. Cet équipement se prête particulièrement à
l’installation de régulation intelligente qui permet d’optimiser le bien être des occupants (par

51
exemple : dans les bureaux) tout en respectant les objectifs de réduction de consommation
d’énergie.

 Exemple d’application

Les groupes de production d’eau glacée sont indiqués dans le grand tertiaire et notamment les
bâtiments à fort besoin d’eau glacée : usines, hôpitaux, bureaux…
Le confinement et la réduction de la quantité de fluide frigorigène dans l’équipement
permettent de limiter l’impact environnemental et de contribuer aux économies d’énergie.
IV. Conclusion

Dans ce chapitre on a donné des propositions pour améliorer l’efficacité énergétique et pour
diminuer la consommation d’énergie électrique, et les meilleures solutions sont des énergies
renouvelables lorsqu’ont des sources gratuites et inépuisables.

52
Conclusion générale

La consommation énergétique a augmenté ces dernières années avec la croissante rapide dans
les secteurs résidentiel, commercial et industriel.

Pour le moment la demande énergétique au Maroc est assurée par les grands gisements de
pétrole.

Les problèmes engendrés par l’utilisation des énergies fossiles sont bien connus : pollution de
l’air, effet de serre et production d’aérosols. Face à cela, il est possible que certains cas précis.
D’autres sources d’énergie dites renouvelables comme l’énergie solaire, éolienne et
géothermique soient plus rentables ou plus pratiques à mettre en œuvre.

Les travaux présentés dans ce mémoire concernent, d’une façon générale, l’étude de la
performance d’efficacité énergétique pour améliorer la consommation d’énergie électrique.

Pour les pays à fort rayonnement solaire comme Maroc. L’application des systèmes des
énergies renouvelables solaire et particulièrement les systèmes photovoltaïques dans le secteur
industriel. Peut faire la différence et résoudre des nombreux problèmes.

Ces systèmes peuvent également remplacer complètement les énergies fossiles pour la
production de l’électricité dans des systèmes appelées systèmes solaires photovoltaïques.

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Références

 http://www.ubigreen.com/category/norme-iso-50001/
 http://www.rncan.gc.ca/energie/sources-energie-distribution
 http://www.energie-industrie.com/actualites/lafarge-chine-efficacite-energetique-dans-
une-cimenterie_532916
 http://www.planete-energies.com/fr/medias/decryptages/efficacite-energetique-les-
progres-du-secteur-industriel
 http://www.planete-energies.com/fr/medias/decryptages/efficacite-energetique-les-
progres-du-secteur-industriel
 http://conseil.seatronic.fr/bilan-energie.php
 http://media.energie-
industrie.com/Presentation/livre_blanc_ee_fevrier2011_schneider_electric__1__313445
.pdf
 https://www.schneider-electric.fr/documents/enseignement/intersection-guides/GT16-
compensation-energie-reactive.pdf
 http://www2.schneider-electric.com/documents/technical-
publications/fr/shared/electrotechnique/reseaux-electriques/connaissances-
generales/ct133.pdf
 http://sgpubs.ieee.org/publications/latest-ieee-xplore-publications/smart-grid/1012-
towards-the-energy-efficient-future-factory
 http://www.energie-industrie.com/actualites/lafarge-chine-efficacite-energetique-dans-
une-cimenterie_532916

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