Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Présenté par :
HEROUACHE Zineb
Encadré par :
Prof. B.BOUAZIZ: Faculté des Sciences Ain Chock
Mr. N. JELDA : OCP Groupe
Ce n’est pas parce que la tradition l’exige ou par habitude que cette page est
présentée dans mon rapport, mais parce que les personnes auxquelles s’adressent
mes remerciements les méritent vraiment.
Mes gratitudes à toutes ces personnes et je les remercie pour tout ce qu’ils ont
présenté pour moi comme aides et conseils durant ma période de stage.
Finalement, nos remerciements s’adressent à tous les membres du jury pour avoir
bien voulu examiner et juger ce travail.
Le contact direct avec le milieu du travail est le moyen très efficace pour aboutir à
l’élargissement des connaissances théoriques par la pratique.
En effet le souci d’effectuer le stage dans des bonnes conditions conduit à bien choisir
l’entreprise, c’est pour cela j’ai choisi le groupe OCP vu l’importance de cet organisme dans
l’économie nationale.
Les contacts des divers champs du travail permettent d’accéder à des nouvelles techniques
qui collaborent à l’amélioration des connaissances par les stagiaires, ce qui est nécessaire pour
réaliser une concordance logique au niveau de la formation.
L’entreprise se trouve aujourd’hui, dans un marché qui exige des contraintes de qualité,
de coût et de délai. Afin de réussir cet équilibre, l’entreprise est amenée à éliminer tout
gaspillage et mauvaise gestion et à investir de plus en plus dans ses infrastructures. Elle doit
ainsi augmenter sa compétitivité et assurer, en même temps, la fiabilité, la maintenabilité, la
disponibilité et la sécurité de ses installations, dans le souci d’une amélioration continue de ses
capacités de service.
Dans le secteur où j’ai effectué mon stage, la dragline type 7500M (Marion) qui
réalise un immense travail de décapage.
Afin de parvenir à bien cerner mon étude j’ai suivi les étapes suivantes durant la période du
stage :
• Faire une étude sur le système d’alimentation des excitations moteurs existant
dans les machines draglines 7500M.
Augmenter la productivité, offrir une bonne qualité, assurer la sécurité des personnelles,
et des matérielles ; toutes ces contraintes demandent des efforts de chacune des pôles du Groupe
Office Chérifien des Phosphates.
Le Pôle Mines Gantour est l’un des pôles d'extraction et de traitement de produit
phosphorique, s'est engageait dans le programme d'amélioration des méthodes de travail.
C’est-à-dire entretenir le mécanisme de chacune des contraintes a fin d’assuré la bonne gestion
des ressources humains minières et matérielle.
Le service électrique, avec ses moyennes humains et matérielles, est bien conscient de
l'importance de maintenir la productivité, ainsi le bon fonctionnement, et la disponibilité des
équipements d'exploitation et d'extraction du produit phosphorique.
Dans la première partie, nous avons présenté l'OCP comme organisation chérifienne, et
ensuite PMG et ses méthodes d'exploitation.
Ensuite dans le quatrième chapitre je vais introduire la méthode MRP ainsi que les démarches
à suivre pour y établir, l’analyse critique et la proposition des solutions.
Finalement la sixième partie qui sera dédié à l’étude du variateur de vitesse qui était
choisi comme solution.
I.1. Introduction
La création de l’OCP remonte en 1920, mais elle diffère de celle du Groupe OCP dont
l’année de création est de 1975. Ce groupe minier qui exploite l’ensemble des gisements de
phosphate au Maroc a comme réserves de phosphates les 3/4 de celle du monde entier. Il est
donc l’un des leaders mondiaux sur le marché du phosphate et ses dérivés, car également
grand exportateur sur les cinq continents.
Année
L’office chérifien des phosphates est un organisme étatique ayant pour mission l’extraction, le
traitement, la valorisation ainsi que l’exploitation du phosphate et ces dérivés aux pays
demandeurs. Etant donné ses activités industrielles et commerciales intenses et critiques pour
l’économie du pays, le législateur l’a doté d’une organisation spécifique lui permettant d’agir
avec une grande liberté indépendante de l’état et ceci bien sûr dans des limites bien
déterminées.
b. Mission sociale
✓ Procurer des emplois, dispense des formations, œuvre au bien-être de ses salariés.
c. Mission environnementale
✓ Veiller à ce que ses procédés et ses produits aient le minimum d'impact négatif sur le
milieu naturel.
Mohamed El Kadiri
Mostafa Terrab
Directeur Général Adjoint-Secrétaire
Président-Directeur Général
Général
Marouane Ameziane
Otmane Bennani Smires
Directeur Exécutif Stratégie &
Directeur Exécutif - Juridique
Corporate Development
Jamal Guennouni
Directeur Exécutif – Capital Humain
Figure 2:Organigramme générale
Le bassin de GANTOUR s’étend sur 120 Km de long et 30 Km de large, elle est exploitée par
la direction des exploitations minières de GANTOUR.
L’exploitation du gisement de Ben Guérir a commencé en 1979, elle se fait à ciel ouvert par
des engins et des machines haut performance, conçues pour des opérations très variées.
Hygiène-Sécurité- Méthode-Planning et
Environnement et Performance
Sureté Installations
Chargé d’étude et performance
Bureau de méthodes
Chargé d’études gisement et
topographie
Extraction Maintenance
Travaux préparatoires
Maintenance Mécanique
Dé fruitage et Transport
3-DECAPAGE
1-FORATION
• La foration
La foration est l’opération visant à aménager des trous dans le terrain qu’on veut exploiter
afin d’y loger les explosifs qui serviront pour sa fragmentation. Cette opération est effectuée
en fonçant une tige dans le sol jusqu’à l’atteinte du niveau voulu. La foration peut être soit
globale lorsqu’on choisit de sauter une grande puissance traversant plusieurs couches, soit
sélective envisagée dans le cas où on veut sauter une couche d’intercalaire bien déterminée.
• Le sautage
Le sautage est l’opération qui vient juste après la foration, elle a pour but le remaniement du
sol afin de le rendre friable pour un décapage facile, le sautage sépare entre les grains du sol et
augmente son indice de vide. On distingue entre deux types de sautage : sautage latéral et
sautage séquentiel. Généralement le sautage latéral est utilisé dans les régions où on est
proches des riverains et où on souhaite avoir le moins de bruit contrairement au sautage latéral
qui a un rendement élevé.
• Le décapage
• Le défruitage
La récupération des couches phosphatées se fait au cours de la phase de défruitage. C’est une
opération qui s’effectue en deux étapes :
*Faire charger les tas de phosphate dans des camions afin de le transporter vers les
installations fixe pour un épierrage, concassage et criblage.
• Le transport
Le transport du phosphate vers les trémies est assuré par des camions de grande capacité.
• L’Epierrage
Après le transport des phosphates vers les stations mécaniques appelées installations fixes, il
est versé dans deux trémies qui alimentent deux cribles de maille 90*90 mm destinés à
l’élimination des gris pierres. Ces dernières sont évacuées vers deux mises à terril après avoir
subi un re-criblage de récupération et une fragmentation dans un concasseur.
Le transport du parc primaire au parc secondaire est assuré par un convoyeur à bande de
1000mm de largeur et de 1000t/h à l’aide d’une roue pelle mécanisée de 8 godets engendre un
débit horaire de 1400t/h. du parc d’homogénéisation.
• Le stockage
Le stockage est assuré par deux stockeuses qui permettent de stocker le phosphate dans les
deux aires de stockage.
• Le chargement
Le phosphate est repris à l’aide d’une 2ème roue pelle de performance plus grande débitant
ainsi 3000t/h pouvant aisément charger le train de transport : c’est la station dite
« chargement ».
I.1. Fonction
La dragline 7500 M est une machine électrique alimentée sous une tension de 5500V
triphasée qui assure le décapage de la couche primaire. Cet engin est aussi appelé pelle à
benne traînante. Cette pelle mécanique à câbles sert à extraire les matériaux meubles, comme
la terre, le sable, le gravier, etc. Elle agit en raclant le terrain. Elle comprend un godet
suspendu à une flèche de grue, traîné sur le sol par un câble de halage. Une fois rempli, le
godet est relevé à l'aide d'un câble de levage fixé à la potence et mû par un treuil. Le
déplacement de la dragline 7500M est basé sur un système de translation à sabots.
b) Groupe principal
a) Schéma de principe
La dragline 7500M est équipée de deux groupes de machines d’alimentation en courant continu.
Elle est composée de deux groupes de machines :
• Groupe auxiliaire
Le moteur synchrone entraîne à une vitesse constante quatre génératrices à courant continu :
- Deux génératrices identiques de levage et de drag, de 836kW fournissant chacune une intensité
nominale de 1760A sous 475V à excitation composée dont l’inducteur shunt composé de deux
circuits branchés en parallèle pour une raison de section de fil est alimenté indépendamment à
partir d’un bloc SCR : redresseur contrôlé par Thyristor.
Les deux moteurs (levage et drag) sont identiques de puissance de 1045HP chacun. Chacun
d’eux absorbe 1760A sous 475V à excitation indépendante à partir d’une génératrice.
Le moteur levage tourne à la vitesse de 740 tr/min assure par l’intermédiaire d’un système de
réducteur les fonctions levage et descente du godet.
Les deux moteurs d’orientation sont identiques, développent une puissance de 225HP chacun
et tournent à la vitesse de 1025 tr/min. ils sont alimentés en parallèle et exercent deux couples
moteurs qui s’ajoutent en même temps. Leur freinage se fait par contre marche et sont dotés
d’un système de freinage pneumatique.
Moteur Moteur
d’orientation Couronne d’orientation
gauche Réducteur Réducteur gauche
Droite Droite
Chaque entrainement est constitué d’un commutateur principal, un régulateur, un bloc SCR
ou redressement commandé (pont thyristors), une génératrice et un moteur.
Le moteur et la génératrice sont raccordés suivant une boucle ‘’Ward Leonard’’ dont laquelle
le contrôle de la vitesse est obtenu en modifiant la tension de la génératrice. L’opérateur déplace
le commutateur principal pour sélectionner le mouvement d’entraînement. Le signal du
commutateur principal est comparé à un signal de contre réaction proportionnel au débit de la
génératrice dans le régulateur et le débit de la génératrice est automatiquement ajusté pour
obtenir le mouvement souhaité.
WARD
LEONARD
Figure 8:Boucle Ward-Léonard
La commande des machines électriques est l’une des applications des convertisseurs
statiques. Cette commande nécessite l’association d’une machine (courant continu, synchrones,
asynchrones ou autres) dont le fonctionnement est à une vitesse variable en lui conservant un
couple optimum, à un convertisseur statique (redresseur, hacheur, gradateur, onduleur). En fait,
le choix du moteur d’entraînement dépend du travail demandé, du lieu de travail et de la
puissance à fournir. De même, la source d’énergie dont on dispose, les contraintes sur les
paramètres que l’on doit fournir et le prix de revient de l’ensemble déterminent le type du
convertisseur à associer au moteur. Alors, on ambitionne d’étudier et d’analyser les possibilités
d’association de convertisseur en vue de la commande. L’apport des convertisseurs statiques
tel que la possibilité de fonctionner dans les quatre quadrants des axes couple-vitesse, la
solution des problèmes de démarrage et la possibilité de régulation et de contrôle à distance.
* Une régulation
a) Constitution
Et un dispositif balais-collecteur.
La machine à courant continu est totalement réversible : elle peut fonctionner indifféremment
en moteur ou en génératrice.
✓ Excitation séparée : l’induit et l’inducteur sont alimentés par des sources séparées ;
✓ Excitation série : l’induit et l’inducteur sont alimentés par la même source de tension.
Ce type de moteur présente un très fort couple au démarrage, il reste encore utilisé
dans certaines applications de traction électrique.
𝐸 𝑈−𝑅.𝐼
R : résistance de l’induit (Ω)
E = K.ϕ.n ➔ n = =
𝐾.𝜙 𝐾.𝜙 I : courant absorbé par l’induit (A)
On constate qu’on peut faire varier la vitesse de rotation de la machine à courant continu en
jouant soit sur la tension d’alimentation U soit sur le courant d’excitation ie (qui est
proportionnel au flux ϕ) et qui sera l’objet de notre travail (sujet).
𝐸 𝑈−𝑅.𝐼
N= =
𝐾.𝜙 𝐾.𝜙
L’alimentation de l’induit par l’intermédiaire d’un pont redresseur commandé ou d’un hacheur
permet donc de faire varier continument la vitesse de 0 jusqu’à la vitesse nominale (Nn).
e) Caractéristiques électromécaniques
A flux constant (courant d’excitation ie constant ou aimants permanents) on obtient :
Pji pm
Pfs : pertes fer (hystérésis et courants de Foucault) surtout localisées au rotor. Les pertes fer
dépendent de la fréquence de rotation et de l’amplitude du flux.
Cp = Cem- Cu
Pu Pa− ∑ pertes
η= =
Pa Pa
• Fonction :
Il assure la conversion d’une tension alternative sinusoïdale en une tension continue variable.
Il existe plusieurs types de redresseur commandé (PD2, P3, PD3), le choix se fait suivant la
puissance souhaitée.
𝟐∗𝑽𝒎𝒂𝒙
Umoy = ∗ 𝐜𝐨𝐬(𝜭)
𝝅
200
-200
uc
300
200
100
0
-100
-200
VTh2
200
100
0
-100
-200
-300
0 0.01 0.02 0.03 0.04
Time (s)
I. Introduction
Afin d’établir une critique de la performance de la dragline 7500M qui constitue un
élément essentiel dans le système de production, j’ai décidé d’analyser les pannes électriques
existants, en ce qui concerne le taux de disponibilité de la machine et le nombre de pannes.
La maintenance consiste à ne pas traiter tous les problèmes de la même manière, donc
nous allons nous intéresser seulement aux problèmes les plus importants.
En se basant sur l’historique de production durant les derniers mois, on peut se baser sur
le principe de PARETO ou la méthode de résolution de problèmes afin de détecter les causes
de défaillances et d’indisponibilité de la machine et de pouvoir prendre des décisions adéquates.
Nous cherchons par cette démarche à trouver les causes ayant provoqué l’arrêt de la
machine et à tirer des solutions qui permettent de résoudre notre problème.
II.3. Description :
La démarche de résolution de problème demande de passer par quatre étapes dont les
frontières sont assez précises. Il s’agit de l’identification du problème, de la recherche des
causes, de la recherche des solutions et de l’implantation de la solution.
Ces quatre étapes se retrouvent d’ailleurs dans le fameux cycle PDCA de W. Edward Deming
(amélioration continue)
➢ Principe et paramètre
➢ Composants et fonction
➢ 5M, PPA, DOE
➢ 5 Pourquoi
Etape 5 : Action contre-mesures
Etape0 : Préparation
Avant d’entamer la MRP (Méthode de Résolution de Problèmes), une étape de
préparation s’avère primordiale. Cette étape consiste à répondre à des questions afin de bien
poser le problème et d’en tirer la nécessité de résolution. Ces questions s’articulent autour des
points suivants :
❖ Comment s’organiser ?
20
15
10
Pour calculer les heures d’arrêts dues à la maintenance de la machine 7500M nous devons savoir
quelques détails.
• La somme des heures de disponibilité de la machine pendant la période étudiée
• La somme des heures de disponibilité théoriques pour la même période
Répartition des heures d’arrêt
Cette somme d’heure d’arrêt due à la maintenance est répartie entre deux services :
• Les arrêts électriques : sont les pannes ou les entretiens dus à un problème électrique
quelconque (coupure de courant, déclenchement d’un moteur asynchrone, synchrone
machine à courant continu…) ;
1. Coût de maintenance
C. Comment s’organiser ?
Cette méthode s’articule autour de 7 étapes et permet de ne pas passer directement de la
perception du problème à la solution à normaliser. Dans un premier temps, on doit définir
notre problème (étape 1), puis analyser les faits qui y sont corrélés (étape 2). Ensuite on doit
entamer une identification détaillée des erreurs et de leurs causes racines (étape 3). Une fois
Echauffement
Par quel ? Surtension
Vibration
Comment ?
Dans cette étape on doit décrire la situation actuelle, recueillir les faits,
préciser les insatisfactions, les objectifs, les limites du système, situer le
problème
On utilise le diagramme causes-effet (diagramme Ishikawa, arrêt de
poisson ou 5M). Ce diagramme permet d’analyser et visualiser le rapport
existant entre un problème (effet) et toutes les causes possibles
Fiabilité de la
machine dragline
7500M
Fiabilité de la Fiabilité de la
machine dragline machine dragline
7500M 7500M
On utilise dans cette étape les 5 pourquoi, pour identifier tous les facteurs
qui ont généré les écarts qui ont causé le problème : causes racines.
Cette solution consiste à enlever le groupe principal et les panneaux de régulation et de les
remplacer par un système statique assurant une alimentation variable en courant continu des
induits des moteurs de mouvements ainsi que leur excitation, ce système doit être doté d’une
régulation performante. Les variateurs de vitesse à courant continu assurent toutes ces
fonctionnalités.
Pour cette solution, nous aurons besoin de 3 variateurs de vitesse à courant continu puissants
en armoire et 3 transformateurs MT/BT plus l’appareillage électriques (sectionneurs,
disjoncteurs, fusibles…) et les câbles.
Le choix du variateur de vitesse va prendre en considération les caractéristiques des induits des
moteurs des mouvements, leurs essais et les puissances des moteurs.
IV.2.2. Garder le groupe auxiliaire et remplacer le groupe principal par des
variateurs de vitesse
Cette solution consiste à remplacer le groupe principal par des variateurs de vitesse et tout en
éliminant la génératrice d’excitation G13 du moteur synchrone.
Nous avons besoin de trois transformateurs et trois variateurs de vitesse puis des appareillages
électriques.
1. Avantages
• Régulation performante
• Remédier au problème dû à l’excitatrice
• Réduction du temps d’arrêt
• Faible consommation
2. Inconvénients
• Maintenance (entretien) du groupe W.L
Les relais (CR) et (UV) s’excitent en même temps (CR) ferme le circuit du contacteur
principal (52-AC) du moteur synchrone qui démarre alors en asynchrone son inducteur étant
fermé en court-circuit sur l’induit de sa génératrice d’excitation. L’inducteur de cette dernière
n’étant pas alimenté et sa tension rémanente est de 1.7 V.
Le contacteur (52-AC) s’auto-alimente et ferme le circuit du relais (TR1) qui ferme après un
temps de 12S : temporisation du démarrage du moteur synchrone, le circuit du relais (PFC)
1 G 2
Géné _Excitat
K1 K2
L1
1 2
1
R2 2 1
R3 2
1 M 2
M_Drag_Levage
1 G 2
G1
1
L2 2
✓ Finalement on aura besoin d’un variateur de vitesse avec une puissance de 33kw
minimum
I.4.2. Excitation du moteur synchrone
PFC
PFR PFR
Régulateur de facteur de puissance
1
R1 2
1
L1 2
1 G 2 1
L3 2
G1
1
L2 2 1
R2
3~ M 2
1 2
M_Synch
Valeur
Mesures et calculs
R1
I IR
1 2
2 Iex
L1 1
2
1
R
1 U
L2 2
E
G
1
𝟔𝟕
Pour E = 67V ➔ n = 𝟎.𝟎𝟖𝟔 = 780 tr/mn
n = 780tr/mn
I.4.3. Réglage du facteur de puissance (PFR)
a. Préambule à la compréhension
Avant d'aller plus loin dans les explications, il faut définir ce que sont les harmoniques car
l'un des intérêts d'un PFC (Power Factor Correction) repose là-dessus.
La tension et le courant qui circulent sur un réseau idéal sont alternatifs à une fréquence de 50
Hz. Leur allure est une sinusoïde parfaite de période 1/50 = 0.02 s = 20 ms. On dit que ces
signaux (idéaux) sont issus d'une seule fréquence fondamentale, aussi appelée harmonique de
rang 1, égale à 50 Hz. Aucune autre fréquence n'est présente dans le signal, il est pur.
Malheureusement, les signaux ne sont jamais des sinusoïdes parfaites en réalité. Ils vont alors
contenir d'autres fréquences en plus du 50 Hz et c'est ce qu'on appelle les fréquences
harmoniques. Elles sont des multiples entiers du 50 Hz ici. Par exemple, l'harmonique de rang
2 a une fréquence de 2*50=100 Hz, celle de rang 3 de 150 Hz et ainsi de suite... Les multiples
non entiers sont aussi possibles dans le cas d'inter harmoniques (phénomènes aléatoires sur la
puissance absorbée) mais on n'en parlera pas. A cause du redressement et de la charge
symétrique (demi-alternances de courant égales et opposées), on n'aura à faire qu'à des
harmoniques de rang impair (3, 5, 7...).
Un signal réel n'est jamais parfait et il est plus ou moins déformé car les appareils électriques
engendrent des charges non linéaires (elles déforment le courant). Ce signal peut être
décomposé en une somme de plusieurs signaux sinusoïdaux superposés ayant chacun leur
fréquence (décomposition de Fourier). Le principe de base est illustré sur le schéma suivant :
N'importe quel signal périodique peut être décomposé de la sorte. Ces signaux de
fréquence unique sont appelés les harmoniques, et plus globalement les courants harmoniques
si l'on s'occupe du courant. Ce sont eux que l'on souhaite éviter à tout prix car ils ne participent
pas à l'alimentation de la charge et engendrent pas mal d'inconvénients. Ils surchargent le réseau
en faisant transiter des courants inutiles qui provoquent un échauffement accru des câbles
d'alimentation (perte joules). Ils peuvent aussi faire vieillir plus vite les éléments branchés sur
le réseau en engendrant des phénomènes de résonance et des échauffements (transformateurs,
machines tournantes). Ça peut perturber les organes de sécurités tels que les fusibles car le
courant appelé est plus grand que celui réellement nécessaire. La capacité du réseau diminue
alors plus ou moins suivant l'ampleur des harmoniques générées.
Globalement, le FP est défini par le rapport entre la puissance active P (en Watt) et la puissance
apparente S (en Voltampère). Il varie entre 0 et 1 et n'a pas d'unité :
𝑷
𝑭𝑷 =
𝑺
La puissance active P est la puissance absorbée : c'est celle qui produit un travail
utile suivant la fonction de l'appareil électrique. Elle se calcule en faisait U*I*cos(φ) en
régime sinusoïdal, U étant la tension, I étant le courant (tous les 2 en valeurs efficaces) et φ
est le déphasage entre tension et courant. C'est celle que l'on consomme réellement, ce qu'un
wattmètre mesure en watts et c'est ce qu'on paye en tant que particulier grâce au compteur de
la maison.
La puissance apparente S est celle qui est appelée par l'appareil sur le réseau. Elle
se calcule en faisant U*I en valeurs efficaces et s'exprime en Voltampères (VA), comme son
nom le laisse supposer, elle n'est qu'apparente car c'est ce que semble consommer l'appareil vu
de l'extérieur. Or, une partie de celle-ci sera non productrice de travail si le PF ne vaut pas 1.
Dans ce cas, il y a apparition de ce que l'on appelle la puissance réactive Q à laquelle
Cette puissance réactive Q n'est en moyenne pas consommée par le système et elle
s'exprime en Voltampères réactifs (VAR). Elle se calcule en faisait U*I*sin(φ) en régime
sinusoïdal. Elle sert à magnétiser des bobinages par exemple. Elle fait transiter un courant
supplémentaire bien réel dont il faut tenir compte dans le dimensionnement des installations
électriques. Il en va de même pour la puissance déformante.
Il faut faire attention car il y a souvent confusion entre ce que l'on appelle le cosφ et
le facteur de puissance, ça n'est pas la même chose. Le seul cas très exceptionnel où FP = cos
phi, c'est quand la tension et le courant tirés du réseau sont purement sinusoïdaux, autrement
dit jamais (il y a toujours déformation, même minime). Voici les différences avec les 4 cas
possibles :
Le cos(φ), aussi appelé facteur de déplacement, représente le décalage (-90° < φ < 90°) entre
le courant et la tension lorsque les 2 sont purement sinusoïdaux. Le cos(φ) ne se base que sur
les fréquences fondamentales et ignore les harmoniques, il est donc peu intéressant vu que
l'on ne travaille jamais avec des signaux parfaits. Pour être plus global, il faut alors parler de
facteur de puissance. Ce FP englobe à la fois le déphasage et un facteur de distorsion
supplémentaire créé par les harmoniques. Il est donc un peu plus rigoureux car il marche pour
tous les types de signaux. On peut le définir de la manière suivante :
6. Les difficultés du réglage des différentes valeurs des signaux pour prérégler la
valeur du facteur de puissance désirée.
10. Les composants utilisés dans ce système sont abandonnés de fabrication. Ils
n’existent plus dans le marché.
1 2
image de courant
automate
T1
diris A40
3 4
image de tension
➢ DIRIS CMv2
Le DIRIS CMv2 c’est un appareil de contrôle des paramètres électriques et de gestion d’énergie
pour réseaux triphasés basse tension ou haute tension, équilibrés ou non équilibrés.
I.1. Introduction
ABB a conçu un portefeuille très complet de variateurs disponibles dans le monde entier auprès
des agences ABB et de ses partenaires et distributeurs. Pour répondre aux besoins de chacun de
ses clients, ABB propose des variateurs pour la commande en vitesse variable de nombreuses
machines - pompes, ventilateurs, convoyeurs et compresseurs - et d’applications spécifiques
comme le levage et la marine. Ce Guide produits propose une vue d’ensemble des variateurs
d’ABB en courant alternatif et courant continu.
Tous les variateurs ABB sont conçus selon les mêmes critères de simplicité :
✓ Simples à choisir – Un tableau de sélection qui nous aide à bien choisir notre
variateur. Il vous suffit de spécifier vos besoins de puissance, de tension et de courant
pour un dimensionnement précis et d’ajouter les options requises.
❖ Caractéristiques
• Signaux
Les signaux sont des valeurs mesurées et calculées du variateur et incluent les mots de
commande, d’état, de limites, de défauts et d’alarmes. Ils constituent les groupes 1 à 9.
Aucune de ces valeurs n’est sauvegardée en mémoire Flash.
Paramètres :
Cette procédure comprend des actions à effectuer uniquement lors de la première mise sous
tension du variateur dans une nouvelle installation (saisie des données moteur, par exemple).
Après la mise en route, vous pouvez mettre le variateur sous tension sans répéter ces actions.
Elles devront l’être si vous souhaitez modifier les données de mise en route.
En cas de problème, cf. section Localisation des défauts. S’il s’agit d’un problème grave, mettez
le variateur hors tension et attendez 5 minutes avant d’intervenir sur le variateur, le moteur ou
les câbles du moteur.
Dans les excitations triphasées, réglez SélModeOpérat (43.01) sur ConvExcit ou ConvInduit
et ChoixCommande (10.01) sur E/S Locales comme source pour le mot de commande (Cmde
OnOff1, Démarr/Arrêt et Réarmement). La référence est sélectionnée par SélCourant
(43.02) = RéfCourExcit. Le courant d’excitation est réglé avec le paramètre CourantNomMot1
(99.03) dans le convertisseur d’excitation.
Tâches effectuées
Formulé ainsi, il apparait évident que ce rôle ne peut s'envisager que de manière
dynamique et proactive :
- Si l'on attend une panne pour réagir, la capacité opérationnelle n'est plus maintenue.
- Si l'on attend une dégradation pour réagir, la valeur patrimoniale est déjà
amoindrie. Il existe 2 façons complémentaires d'organiser les actions de
maintenance :
La maintenance corrective : qui consiste à intervenir sur un équipement une fois que
celui-ci est défaillant. Elle se subdivise en :
Ces interventions mènent à un suivi des machines en minimisant les pannes des
machines pour avoir un meilleur rendement.
Nous avons toujours été disponibles pour la participation aux interventions en compagnie des
4- Dépose soufflante.
7- Branchement du moteur.
✓ http://new.abb.com/drives/fr/variateurs-ca-basse-tension/variateurs-
machinery/variateurs-abb-pour-pompes-solaires
✓ http://new.abb.com/drives/fr
✓ https://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=11530
✓ http://fabrice.sincere.pagesperso-
orange.fr/cm_electrotechnique/electrotechnique/ch1%20machine%20a%20cou
rant%20continu.pdf
✓ https://fr.wikiversity.org/wiki/Machine_tournante_%C3%A0_courant_alternati
f/Machine_synchrone
✓ http://fabrice.sincere.pagesperso-orange.fr/
✓ https://library.e.abb.com/public/39ab6cfb823091de8525796e005c94d7/3ADW
000193_REVG.pdf
✓ https://www.clrwtr.com/UserFiles/CT/Documents/ABB-Drives/ABB-
DCS800-Service-Manual.pdf
✓ http://www.abbdrivesales.com/img/product_info/DCS800-PHTC01U-
EN_REVH.pdf